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Monographies

Caillebotte. Peintre extrême

Le peintre de la vie moderne, tel que Baudelaire le rêve en 1846, n'est-ce pas lui ? N'est-ce pas Gustave Caillebotte (1848-1894) qui, trente ans plus tard, comblera cette attente ? Ce livre est né de cette interrogation et de ce qu'elle implique dans la relecture en cours de notre modernité. D'abord relégué aux marges de l'impressionnisme, Caillebotte s'est vu revaloriser de manière éclatante depuis les années 1970. Artiste singulier, poète méthodique du Paris d'Haussmann, grand observateur du jeu amoureux, héros du yachting, fou de fleurs et de jardins, capable de tout peindre par horreur des redites, il joua un rôle crucial à d'autres titres. Collectionneur précoce des impressionnistes, il fut aussi l'organisateur de leurs expositions à partir de 1877. Lorsque Les Raboteurs de parquet, refusés au Salon, firent sensation en 1876 à la deuxième exposition impressionniste, Caillebotte n'était pas le complet débutant qu'on voyait en lui. Au lendemain de la guerre franco-prussienne, il s'était formé auprès de Léon Bonnat, tout en fréquentant l'italien Giuseppe de Nittis, l'un et l'autre l'ayant mis sur la voie d'un réalisme sévère. S'ensuivit l'inscription à l'école des Beaux-Arts du jeune homme appelé, en somme, à faire carrière dans le sillage de ses mentors. Au contraire, Caillebotte montre une grande indépendance. Il se débarrasse vite de la théâtralité de Bonnat et du pittoresque de De Nittis. Ne reste que la puissance naturaliste, une énergie qu'il met au service d'un pays qui se reconstruit, d'un Paris qui se redessine. L'historiographie récente ne dissimule pas sa préférence pour le Caillebotte le plus sujet, dit-on, au malaise existentiel, qu'il procède de son individualité ou de sa classe. Les tensions inhérentes à la plupart de ses chefs-d'oeuvre croisent ainsi la psychologie des profondeurs et la sociabilité des élites. On parle volontiers d'un besoin d'élucidation, de maîtrise, en prise avec l'angoisse même de l'assumer ou la crainte de ne pas y parvenir. Mais il faut voir au-delà. La peinture de Caillebotte témoigne d'une puissance jusque dans ses oeuvres les plus troubles. Son art oscille entre les extrêmes, sans jamais céder à l'euphorie banale d'un certain impressionnisme ni, à l'inverse, s'abandonner complaisamment au mal-être des années 1880. La tension qui plane sur l'ensemble de l'oeuvre demande à être reformulée. Elle nous livre l'une des clés de celui qui fut le vrai peintre de la vie et de la ville modernes.

10/2021

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Ecrits sur l'art

Devant la douleur des autres

L'un des traits distinctifs de la vie moderne est qu'elle dispense d'innombrables occasions de considérer (à distance, à travers le support de l'appareil photographique) les horreurs qui adviennent dans toutes les parties du monde. Les images d'atrocités sont devenues, par le biais de l'écran de télévision ou d'ordinateur, une sorte de lieu commun. Mais la description de la cruauté a-t-elle pour conséquence d'immuniser les spectateurs contre la violence ou de les y inciter ? Leur perception de la réalité est-elle érodée par le barrage quotidien des images ? Que signifie se sentir concerné parles souffrances des gens dans des zones de conflit lointaines ? Il y a vingt-cinq ans, l'essai désormais classique de Susan Sontag, Sur la photographie, définissait les termes du débat. Le présent livre s'attache à reconsidérer en profondeur l'interaction qui s'opère entre l'" actualité ", l'art et la manière dont nous comprenons la description contemporaine de la guerre et du désastre. On prête volontiers aux images le pouvoir d'inspirer la protestation, d'engendrer la violence ou de produire l'apathie : autant de thèses que Susan Sontag réévalue en retraçant la longue histoire de la représentation de la douleur des autres - depuis Désastres de la guerre de Goya jusqu'aux documents photographiques de la Guerre de Sécession, de la Première Guerre mondiale, du lynchage des Noirs dans le sud des Etats-Unis, de la guerre civile espagnole. des camps de concentration nazis jusqu'aux images contemporaines venues de Bosnie, de Sierra Leone, du Rwanda, d'Israël et de Palestine, ou de New York, le 11 septembre 2001. Ce livre nous parle aussi de la manière dont on fait (et comprend) la guerre aujourd'hui, convoquant nombre d'exemples empruntés à l'histoire et quantité de thèses émanant de sources littéraires inattendues. Platon, Léonard de Vinci, Edmund Burke, Wordsworth, Baudelaire et Virginia Woolf participent tous à cette passionnante réflexion sur la vision moderne de la violence et de l'atrocité. L'ouvrage contient aussi une critique virulente du provincialisme de certains " experts " médiatiques qui dénigrent la réalité de la guerre et substituent à une intelligence politique du conflit un discours désinvolte prônant l'existence d'une nouvelle " société du spectacle " universelle. De même que Sur la photographie nous invitait à repenser la nature de notre modernité. Devant la douleur des autres modifiera notre appréciation non seulement des usages et de la signification des images, mais aussi de la nature de la guerre, des limites de la compassion et des obligations de la conscience.

10/2022

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Beaux arts

Delacroix. La liberté d'être soi

Eugene Delacroix (1798-1863) fut l'un des plus grands artistes français du XIXe siècle. Sa création artistique, riche, variée, multiple, le distingue. Héros de la génération mantique des années 1820, incarnant par ses succès teintés de scandale le renouveau de la peinture, il fut aussi l'un des plus grands peintres de décors religieux ou civils, jusqu'à la fin de se vie. Travaillant seul, n'ayant fondé ni école, ni atelier, il fut pourtant reconnu comme maître et modèle par bien des artistes après lui. Coloriste talentueux, sa pratique du dessin, ignorée de son vivant, fut une des grandes révélations de la vente après son décès. Habité par le génie de la peinture, sûr dès ses plus jeunes années de son talent, il fut tente par l'écriture, qu'il pratiqua toute sa vie - journal, correspondance, essais théoriques, courtes nouvelles. Snob, dandy, il fut un solitaire. Connu pour l'aventure magique de son voyage au Maroc, il fut pourtant un casanier, n'aimant rien tant que de rester chez lui, protégé par sa fidèle gouvernante. Porté par sa passion de la peinture, cet émotif se tint à distance des amours trop ombrageuses. Ces contradictions dessinent aux yeux de nos contemporains un Delacroix difficile à saisir, impossible à étique ou à classer. Peu font le lien entre le jeune homme romantique et le décorateur de l'Assemblée nationale, le voyageur au Maroc et l'homme introverti, l'amateur intellectuel et le dandy solitaire. Incarné pour beaucoup par la seule Liberté guidant le peuple, son oeuvre s'efface et semble difficile à lire face à ce tableau magistral devenu, avec la Troisième République, le symbole de la France républicaine. Delacroix apparaît ainsi, au début du XXIe siècle, célèbre mais obscur, peintre majeur mais homme discret. L'exposition qui lui a été dédiée en 2018, à Paris et à New York, a mis en valeur le richesse de sa création. En donnant la parole à Delacroix lui-même, grâce à la publication de ses écrits, ce livre cherche à faire découvrir la puissance de son oeuvre, sa diversité comme sa cohérence. Il s'attache à révéler le processus créatif de l'artiste, à la croisée des disciplines artistiques, et à rappeler son rôle insigne dans la vie artistique de son temps. Ses oeuvres, célébrées par Adolphe Thiers, Victor Hugo, Alexandre Dumas, Charles Baudelaire ou encore Théophile Gautier, ont ouvert la voie à une modernité picturale singulière, où la liberté que Delacroix prit à devenir soi, à mener au plus haut l'idéal qu'il portait en lui, joue un rôle crucial.

11/2018

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Critique littéraire

Correspondance

Le Comte de Maistre fait partie de ces auteurs dont, longtemps, l'oligarchie des vulgaires et la poix des dominants ont désiré d'exterminer non seulement la race mais jusqu'au souvenir. Toutefois, par la vertu de sa propre force, la pensée de Joseph de Maistre a écarté les dandins et les forfaiteurs qui ont tout essayé afin que ses pages fussent réduites au silence, et l'oeuvre règne désormais imperturbablement sur les arts véritables et la littérature essentielle. Demeurait une embarrassante contradiction : si la plupart des ouvrages du grand homme sont aujourd'hui disponibles, sa Correspondance était introuvable depuis plus d'un siècle. Or cette Correspondance n'est assurément pas un pan facultatif de son univers : elle occupe en effet à elle seule quasiment la moitié des volumes dont sont constituées les Oeuvres complètes de l'auteur. Négliger cet impressionnant et somptueux massif serait donc non seulement déraisonnable, mais irrationnel. Toute la riche aventure maistrienne s'y déroule : de l'arrière-plan de ses relations rompues avec la franc-maçonnerie jusqu'à celles, finales, avec le Saint-Siège en passant par les divers exils, les entretiens avec les monarques, les dialogues avec les célébrités de l'Europe, etc. Ici, en contexte, toute sa pensée se précise. En une époque où l'on écrivait des lettres soit comme de brefs essais officieusement publics afin de rendre limpide à différents cercles tel point d'une discussion de fond, soit tout au contraire afin de faire certaines confidences à tel membre de sa famille ou tel ami fidèle, cette Correspondance dit tout : sur l'homme, sur l'oeuvre, sur la formation de l'homme et de l'oeuvre ainsi que sur la relation entre le monde et le penseur - tout en déroulant la chronique et le commentaire perpétuel d'événements qui, de 1786 à 1821, sont ceux de l'une des périodes les plus bouillantes de l'Histoire. Les choses sont claires : se trouvant parmi les grands ensembles épistolaires légués par la littérature et la philosophie, la Correspondance de J. de Maistre est indispensable à la compréhension de son oeuvre. Au coeur même de celle-ci, ces lettres constituent la meilleure des introductions à son sens, à sa visée, à sa force et sa portée. En présence de la parole privée de ce grand homme, chacun devient le témoin d'une générosité créatrice attachée à une majestueuse noblesse de coeur tandis qu'une pensée puissante se déploie dans un style parfait : et le lecteur voit vivre l'âme prophétique de celui qui fut l'auteur de chevet de Baudelaire et de Balzac.

10/2017

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Monographies

Voir mourir Valentine

Vers 1908, un peintre rencontre celle qui deviendra d'abord son modèle, puis sa maîtresse. Lui, suisse, marié, cinquante-cinq ans, s'appelle Ferdinand Hodler. Elle, française, divorcée, de vingt ans sa cadette, s'appelle Valentine Godé-Darel. Leur relation, d'amour et de haine, de liberté et de dépendance, donne naissance à une fille. Nous sommes en 1913. Valentine est alors déjà malade. Un cancer. Ferdinand Hodler s'installe souvent à son chevet. Il l'accompagne dans une lente, mais irrémédiable agonie, qui s'achève le 25 janvier 1915. Les jours suivants, il reviendra la voir morte. Et la peindre. De cette exprience, il a laissé un cycle magistral. Quelque trente peintures, cent vingt dessins, plus d'une centaine de pages de carnets. Sans compter ce qui a été volontairement détruit. Cet ensemble constitue l'une des plus grandes et bouleversantes contributions à l'art moderne européen. Le présent ouvrage en apporte une nouvelle fois la démonstration. "La mort a la beauté de la vérité. [... ] Voilà pourquoi elle m'attire. C'est elle, c'est sa grandeur, que je vois à travers ces traits qui furent aimables, aimés, adorés, et qu'elle envahit. Elle les accable de souffrance, mais en quelque sorte elle les dégage peu à peu, elle leur donne leur plus haute signification. C'est la mort qui a mis, pour moi, sur certains visages leur beauté véritable". Deux volumes reliés cartonnés sous coffret. Préface de Pierre Rosenberg, de l'Académie française. Textes de Gilles Ambresin, Vincent Barras, Diana Blome, Jean-Nicolas Despland, Marina De Toro, Margaux Farron, Niklaus Manuel Güdel, Caroline Guignard, Cécile Oppliger et Anne-Sophie Poirot, sous la direction d'Anne-Sophie Poirot et de Niklaus Manuel Güdel. Ferdinand Hodler, né en 1853 à Berne et mort en 1918 à Genève, est l'un des plus célèbres peintres suisses. Son oeuvre, d'abord marquée par le réalisme et le symbolisme, puis par l'art nouveau, fait partie des contributions majeures à l'éclosion des avant-gardes du XXe siècle. Considéré de son temps l'égal de Klimt et de Rodin, il est aujourd'hui moins connu du grand public. Il a participé - et a souvent remporté des médailles - à la plupart des grandes expositions internationales de son 'poque : l'Exposition universelle de Paris en 1900, la Sécession de Vienne en 1904, l'Exposition internationale des beaux-arts de Rome en 1911, et même l'Armory Show à New York en 1913. Son oeuvre, interrogeant les phénomènes de rythme, de symétrie et de répétition dans la nature, a fortement influencé plusieurs générations de peintres et reste à ce jour un monument de l'art européen.

02/2023

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Religion

Les femmes mystiques . Histoire et dictionnaire

Destinée à un large public, cette somme s’impose d’abord par le nombre et la qualité des spécialistes réunis ici pour la première fois pour parler du sujet. Quatre-vingts auteurs, théologiens, philosophes, écrivains, journalistes, historiens d’art, universitaires, chercheurs, nous livrent un éclairage nouveau sur la vie de ces femmes et leur expérience mystique et/ou spirituelle. L’ouvrage s’impose aussi par la richesse des angles retenus : théologique, philosophique, psychologique, scientifique et artistique. L’ouvrage répertorie ainsi cinq cent dix-sept femmes majoritairement issues des cinq grandes traditions que sont le christianisme (catholicisme, protestantisme, orthodoxie), le judaïsme (hassidisme, kabbale), l’islam (soufisme), le bouddhisme (tibétain, chan ou zen) et l’hindouisme (vishnouisme, shivaïsme, krishnaïsme et autres courants), puis du chamanisme, du shintoïsme, du taoïsme et autres courants traditionnels et spirituels (théosophie, occultisme), ainsi que des agnostiques et des athées. S’y croisent donc des moniales, des recluses, des saintes, des bienheureuses et des béguines, des stigmatisées, des extatiques, des visionnaires et des prophétesses, religieuses ou laïques, des philosophes et des théologiennes, des poétesses, des écrivains, des musiciennes, des danseuses, des mères de famille, des grandes amoureuses, etc. Parmi elles, on compte des figures historiques anciennes comme Marie-Madeleine, Yashodharâ, Rabi’â al-Adawiyya, Mîrâ Bâî, Thérèse d’Avila et Madame Guyon, qui appartiennent à une religion ou une sagesse particulière, ainsi que des figures plus récentes, comme Thérèse de Lisieux, Khandro Tsering Paldrön, Simone Weil, Marthe Robin, Malek Jân Ne’Mati et Édith Stein ; des femmes agnostiques ou athées, comme Virginia Woolf ; et des figures contemporaines, parfois encore vivantes, comme Tatiana Goritchéva, Amma, Bettina Sharada Bäumer, Chân Không et Lydie Dattas, qui appartiennent à des contextes socioculturels très divers dans lesquels la mystique est toujours à l’oeuvre. Puisqu’il ne s’agit pas d’enfermer la mystique dans une définition unique ni dans un système de pensée, cet ouvrage donne à voir la multiplicité des expériences authentiques et personnelles des femmes avec Dieu ou l’absolu, tout en nous permettant de mieux comprendre la spécificité de la mystique féminine.

04/2013

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Sociologie

Classes ouvrières d'Afrique noire

Cet ouvrage, le premier en langue française sur la question ouvrière en Afrique noire, reflète trois préoccupations majeures. A l'origine de la démarche des auteurs, il y a un premier pluriel, lié à la condition de l'ouvrier africain. Ce dernier ne fait pas que travailler à l'usine, à la mine, au dock, à l'atelier ou à la plantation. On ne peut en effet sérieusement comprendre le monde du travail sans étudier simultanément tous ces lieux où les ouvriers dorment, mangent, obéissent, donnent des ordres et tissent finalement l'essentiel des liens sociaux, ethniques, religieux ou matrimoniaux qui assurent leur reproduction et sans lesquels il n'y aurait pas, non plus, d'univers professionnel. Ce sont ces enjeux réciproques que nous décrivent Michel Agier au Cameroun, Alain Dubresson en Côte d'Ivoire et Jean-Claude Rabeherifara à Madagascar. La seconde visée de cet ouvrage est de donner un aperçu des tendances actuelles de la recherche et de la réflexion sur la situation ouvrière en Afrique noire. Jean Copans et Alain Morice tracent un panorama d'ensemble. Ils nous invitent à une prudence extrême face aux modèles ouvriéristes préfabriqués ou aux messianismes prolétariens. Enfin, on trouvera ici, grâce à trois traductions, un aperçu de la richesse des travaux en langue anglaise. L'historien américain Frederik Cooper examine la question du travail dans l'Afrique coloniale. Le sociologue britannique Robin Cohen décrypte les formes occultées de la résistance et de la conscience ouvrière. Enfin le sociologue sud-africain Eddie Webster, l'un des fondateurs du fameux South African Labour Bulletin, expose la logique de la segmentation du marché du travail dans son pays à partir d'un cas précis. Témoignage des recherches les plus actuelles, cet ouvrage nous invite à reconsidérer de l'intérieur la nature même de l'emprise du capitalisme en Afrique noire et à engager une réflexion comparative avec le reste du Tiers monde et - pourquoi pas - avec le monde occidental lui-même.

07/1987

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Correspondance

Nouvelles lettres retrouvées

Des lettres inédites de la célèbre écrivaine, révélant des échanges inconnus avec de grands personnalités du XIXe siècle. Lorsqu'en 2004, à l'occasion du bicentenaire de la naissance de George Sand, je publiai un volume de 458 Lettres retrouvées (Gallimard), en même temps que l'anthologie des Lettres d'une vie en Folio, j'étais loin de me douter qu'une quinzaine d'années plus tard, je pourrais donner un nouveau volume de supplément à cette monumentale Correspondance rassemblée par Georges Lubin, qui en formerait donc le vingt-huitième volume. Voici donc 406 nouvelles lettres retrouvées, qui couvrent presque toute la vie de George Sand, depuis ses quinze ans jusqu'à ses derniers jours. La plupart de ces lettres, du court billet à la longue missive, sont entièrement inédites et viennent s'ajouter au corpus de la Correspondance, ou prennent la place de lettres déjà recensées (G. Sand ayant tenu à partir de 1863 une liste des lettres qu'elle écrivait) mais non retrouvées. D'autres, dont on ne connaissait que des extraits, sont ici publiées intégralement pour la première fois. Plus de 260 correspondants (dont une cinquantaine de nouveaux) sont ici représentés, des plus obscurs (certains n'ont pu être identifiés) jusqu'aux plus illustres, comme Barbey d'Aurevilly, Hector Berlioz, Henri Heine, Nadar, Armand Barbès, Eugène Sue, Victor Hugo, Louis Blanc, Eugène Fromentin, Jules Favre, Pauline Viardot, la Taglioni ; et les plus divers : parents, familiers, éditeurs, journalistes et patrons de presse, acteurs et directeurs de théâtre, écrivains, artistes, hommes politiques, domestiques, fonctionnaires, commerçants, hommes d'affaires, etc. L'intérêt de ce volume, en outre, est de donner, chaque fois qu'il a été possible, les lettres auxquelles Sand répond, ou les réponses aux lettres de Sand. On retrouve dans ces pages retrouvées les qualités d'humanité ainsi que l'insatiable curiosité de l'écrivain, que l'on suit jusqu'à ses toutes dernières lettres, en mai 1876, quelques jours avant sa mort. Thierry Bodin

01/2023

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Sciences politiques

Retour aux Fondamentaux - Pour une République Civique (Manuel à l’usage du citoyen)

Les valeurs de la République sont universelles. "République" , du latin res publica, au sens propre "chose publique" , désigne l'intérêt général, le gouvernement, la politique et enfin l'Etat. La république (Politeia) de Platon, Le politique (Politikie) d'Aristote et De la république (De re publica) de Cicéron traitent tous des formes de gouvernement. Res désigne la cause plaidée. Historiquement il s'agit de la cause de la plèbe, plaidée par le tribun - représentant des "tribus" - devant le Sénat romain composé des patriarches des familles connues de Rome. En 1576 Jean Bodin la définit dans Les six livres de la République comme le "droit gouvernement de plusieurs ménages et de ce qui leur est commun, avec puissance souveraine" . Jean-Jacques Rousseau, dans Du contrat social, comme "tout Etat régi par des lois, sous quelque forme d'administration que ce puisse être ; car alors seulement l'intérêt public gouverne et la chose publique est quelque chose. Tout gouvernement légitime est républicain". République prend alors le sens de communauté d'esprit ou d'idée, dans le sens d'une recherche du bien commun dans un domaine donné. Un des objets privilégiés du modèle républicain est l'approfondissement des notions de : nationalité fondée sur la citoyenneté, intégration, laïcité, éducation civique, mission fondatrice de l'Ecole, égalité de tous devant la loi, prévalence de l'intérêt général, organisation territoriale équilibrée, garantie des libertés publiques, définition et rôle des services publics, civisme versus "montée des communautarismes" etc. , ainsi que le développement, à partir de ces notions, du dialogue entre les cultures et entre les nations. A l'heure des communautarismes, de la désintégration du tissu social et de l'espace public, ce modèle républicain est de pleine actualité. A partir des valeurs républicaines, il s'agit d'ouvrir un chemin d'universalisation et de fonder la paix sur le dialogue des cultures, les échanges et la reconnaissance mutuelle des différentes nations.

10/2017

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Actualité et médias

La Règle du jeu N° 33, janvier 2007

Que veut dire " comprendre ", dans les conditions tchétchènes ? Comprendre, c'est épargner une vie. Tel est le prix de la tolérance là-bas, pour l'instant il n'y en a pas d'autre. Anna Politkovskâia " Les mots ne me viennent pas facilement, explique Styron. Lorsque j'écris, je rassemble les pensées éparses et vagabondes qui se sont présentées à moi pendant ma promenade. " François Busnel Pourquoi Benny Lévy a-t-il accepté qu'un film se fasse sur lui ? Je ne peux pas le dire à sa place. Il ne me l'a pas confié. Il avait accepté et s'était mis à travailler sur un scénario, son idée sur ce qu'il fallait raconter. Il est décédé brutalement peu de temps après. Après avoir longuement hésité, j'ai décidé défaire ce film sans lui. Un autre film que celui qu'il s'apprêtait à faire. Sur lui et les quarante années qui nous sépareront bientôt de Mai 68. Isy Morgensztern " Hillary ! ", s'exclama Clinton. Il se rendit au fond de l'appareil. " Hillary, tu as vu ça ? " Quand il revint, il portait une paire de lunettes cerclées d'or et mâchait un cigare éteint. David Remnick La manière dont on a pensé à Sartre est très drôle. On était dans un petit appartement près de Cardinal-Lemoine, par terre, c'était le comité exécutif de la Gauche prolétarienne. Benny Lévy Dans les années 1970, les Juifs étaient partie prenante de cette aspiration générale au tragique de l'Histoire. Mais ils se sont retrouvés peu à peu en porte-à-faux parce que très vite s'est posée au sein du mouvement gauchiste, de tous ces pseudo-résistants éperdus, la question du sionisme. Alain Finkielkrautt Mais j'étais assez, disons... malrucien. L'aventurier au service de la révolution, voilà qui j'étais, où plutôt qui j'aspirais à être. Olivier Rotin

01/2007

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Politiques publiques

L'artiste, l'administrateur et le juge. L'invention du service public culturel ; Le rôle de Conseil d'Etat

Les 26 et 27 novembre 2021, le Comité d'histoire du ministère de la Culture et celui du Conseil d'Etat et de la juridiction administrative ont organisé, en partenariat avec la Comédie-Française et l'Institut des sciences sociales du politique, un colloque consacré à "l'invention du service public culturel" et au "rôle du Conseil d'Etat" , tant comme juge que comme conseiller du gouvernement, dans les politiques publiques de la culture. Ce colloque avait pour objectif d'étudier la genèse de la notion de service public culturel, ses mises en forme juridiques et son dynamisme, mais aussi d'interroger la plasticité, au cours de l'histoire, d'une telle notion. Il s'agissait enfin d'examiner les missions du service public culturel, sa gestion et sa traduction juridique, au prisme des enjeux contemporains, des droits culturels à l'adéquation aux projets artistiques du 21e siècle. COMMENT ? Le livre L'Artiste, l'administrateur et le juge reprend l'ensemble des communications du colloque de novembre 2021 ainsi que la transcription des deux tables rondes organisées au Conseil d'Etat puis à la Comédie-Française. Il donne également à voir, sous forme d'un cahier spécial, l'exposition intitulée Le théâtre, service public. La technique juridique, la politique culturelle et le juge administratif au 20e siècle présentée lors de ces deux journées et propose aussi un important corpus de ressources documentaires sur le sujet. Au nombre des contributeurs on compte : - des juristes ou conseillers d'Etat : Martine de Boisdeffre, Maryvonne de Saint Pulgent, Camille Broyelle, Marie Cornu, Stéphane Duroy, Edmond Honorat, Sylvie Hubac, Bruno Lasserre, Céline Romainville, Fanny Tarlet, Noé Wagener ; - des responsables de politiques culturelles au niveau national ou territorial : Noël Corbin, Christopher Miles, Sylvie Robert : - des directeurs ou directrices d'établissements culturels : Catherine Blondeau, Olivier Mantei, Cécile Renault, Robin Renucci, Michel Roseau, Eric Ruf, Jean-Philippe Thiellay, Catherine Tsekenis ; - des experts des politiques culturelles : Pascale Goetschel, Jean-Pierre Saez, Emmanuel Wallon.

09/2023

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Préhistoire

Un bouquet d'ancêtres. Premiers humains : Qui était qui, qui faisait quoi, où et quand ?

Les incroyables découvertes paléontologiques et préhistoriques de ces derniers temps permettent de mieux comprendre l'origine africaine de l'Homme, survenue il y a 3 ? millions d'années, due à une simple nécessité d'adaptation à un changement climatique. Elles racontent les quelques millions d'années qui la précèdent comme ceux qui la suivent. L'ambition de ce livre est d'éclairer cette extraordinaire période qui voit la matière vivante se faire matière pensante. On y apprend que la lignée des Préchimpanzés et celle des Préhumains se sont séparées il y a une dizaine de millions d'années, la seconde s'établissant dans un milieu moins boisé que la première. On y voit ces Préhumains se mettre debout, marcher mais grimper encore. Six genres et une douzaine d'espèces illustrent ainsi cette extraordinaire radiation qui s'épanouit de 7 à 2 ? millions d'années dans l'arc intertropical, du Tchad à l'Afrique du Sud en passant par l'Ethiopie, le Kenya, la Tanzanie et le Malawi. Puis ces premiers humains, longtemps inféodés à la savane d'Afrique, en sortent et c'est en Israël, en Géorgie, en Turquie, au Pakistan, en Inde, au Laos, en Indonésie, en Chine, mais aussi, de l'autre côté, en Italie, en France, en Espagne, qu'on va les retrouver et les suivre, à partir de 2 ? millions d'années au moins en Asie, à partir d'un généreux million d'années en Europe... Et on y voit ensuite l'Homme moderne naître à son tour en Afrique, s'y déployer et en sortir il y a 200 000 ans. Cette belle histoire est bien entendu accompagnée de multiples événements qui tous posent de nouvelles questions qui la compliquent et l'enrichissent. Les conteurs, tous acteurs, sont Zeresenay Alemseged, Lee R. Berger, José Braga, Michel Brunet, Ronald J. Clarke, Yves Coppens, Anne Dambricourt Malassé, Fabrice Demeter, Robin Dennell, Yohannes Haile-Selassie, Sonia Harmand, Israel Hershkovitz, Dirk L. Hoffmann, Jean-Jacques Hublin, Marie-Hélène Moncel, François Sémah, Brigitte Senut et Amélie Vialet.

08/2021

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Littérature française

Faut-il oublier ces choses-là ?

Toutes les choses, depuis celles qu'on manipulait jusqu'à celles qui faisaient rire ou pleurer. Elles donnaient au quotidien sa couleur, sa musique, son odeur, son goût, son lot de peine et de soulagement. Beaucoup de ces choses ne sont plus aujourd'hui ce qu'elles furent avant-hier, entre 1910 et 1930. L'éclairage radin de la lampe à pétrole, du rat-de-cave, du brûle bout. Le linge battu et frotté à la margelle du lavoir. L'eau remontée à la seille du fond du puits. Et tant d'autres... Ces propos ne véhiculent aucune nostalgie car, en 2011, il est plus facile que jamais de vivre en Île-de-France. En ce premier tiers de 20ème siècle des dizaines de milliers d'enfants et d'adultes furent tués trop tôt par une infection. C'est ce qu'enseignaient Robert Debré et Michel Weinberg qui s'activent dans ce livre. Veneux-les-Sablons n 'est encore qu'un ensemble de villages qui s'étale entre le Loing et la forêt. Y vivent, France et trois garçons qui la courtisent. En 1910, la jeune fille épouse Grégoire et donne le jour à Lia. En 1914, ces hommes partent fantassins et la seule chose nouvelle qu'ils vont apprendre est à donner la mort. Un savoir terrible, capable d'endommager la caboche d'un amoureux éconduit. En 1918, le teuton parvient à, si aveuglément, bombarder la capitale que de nombreux parisiens cherchent un abri à la campagne. C'est le cas d'Eugénie Clermont et des siens qui se réfugient à Veneux. Là, des femmes continuent de souffrir des comportements criminels que la Grande Guerre a fait naître dans le cerveau malmené de quelques troufions. Parfois, ça tourne mal. Mais, ce n'est pas triste pour autant car, par chance, l'humour est toujours de la partie et le rire revient avec les enfants de France et d'Eugénie.

11/2011

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Critique littéraire

Alexandre Soljenitsyne, sept vies en un siècle

Cette biographie a un parti pris : s'appuyant sur un corpus de plus de 15 000 pages, depuis Une journée d'Ivan Denissnvitch, L'Archipel du Goulag jusqu'à La Roue rouge, elle laisse l'écrivain évoquer lui-même les étapes d'une vie qui couvre tout le siècle passé. Sept vies au total. Ce fut tout d'abord sa jeunesse dans la Russie stalinienne, avec déjà la passion de l'écriture, puis la terrible guerre contre les Allemands. Vint ensuite le Goulag, dont il fut huit ans le prisonnier, puis le conteur et le grand mémorialiste. Il devait connaître la terrible vie de l'écrivain clandestin et du cancéreux échappant de justesse à la mort - puis celle de l'écrivain porté aux nues par les autorités avant d'être obligé de mener dans la dissidence, souvent aux côtés de Sakharov, un combat dangereux et épuisant pendant onze années. Vint ensuite l'exil en Occident où il conforta, envers et contre tout, sa vision de l'homme., du monde et de l'histoire. En parallèle, il continuait sa longue recherche sur les causes des malheurs de sa patrie, notamment avec La Roue rouge. Ce fut enfin, comme il l'avait prévu, le retour au pays, rendu possible grâce aux bouleversements planétaires auxquels il avait contribué. Puis la mort sur cette terre russe qu'il aimait tant... Cette biographie se veut aussi une "histoire française", car plus que partout ailleurs les écrits de Soljenistsyne ont contribué ici à la faillite de l'idéologie communiste. Olivier Rolin résume très bien cette particularité : "Pour moi, le "Goulag" est une des grandes bornes tragiques du XXe siècle. Même si je suis français, c'est mon histoire". A quoi on ajoutera cette réponse de Bernard Pivot, questionné sur l'invité d'Apostrophes qui l'avait le plus impressionné : "Soljenitsyne, j'ai le souvenir d'un géant". Un Victor Hugo qui aurait connu le bagne !

10/2011

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Beaux arts

Erik Desmazières. Voyage au centre de la bibliothèque

L'oeuvre du graveur Erik Desmazières est célèbre depuis les années 1979 par sa dimension onirique, en particulier ses perspectives fantastiques servies par une virtuosité technique exceptionnelle. La frontière entre la réalité et l'imaginaire tend à s'estomper dans son ouvre qui dépasse la simple transcription minutieuse du réel, s'inscrivant ainsi dans la filiation de grands artistes visionnaires tels Piranèse ou Méryon. Son imagination est hantée par les villes et les objets et lieux du savoir, livre, grimoires, bibliothèques, cabinets d'histoire naturelle, ateliers de graveur. Cet ouvrage présente son travail sur le thème des bibliothèques, qu'elles soient imaginaires, comme celle inspirée par le texte de Borgès, La Bibliothèque de Babel (1997), ou réelles. Attiré par les architectures, Erik Desmazières ne pouvait qu'être fasciné par la Bibliothèque nationale conçue par Henri Labrouste. Il a commencé par s'intéresser à la grande salle de lecture qu'il a dessinée à de nombreuses reprises avant de passer à la réalisation d'une série de gravures sur ce thème en 2001 puis est revenu sur les lieux, après le déménagement des imprimés en direction du site de Tolbiac, à l'occasion de la commande passée sur les magasins Labrouste. L'ouvrage retracera ce cheminement en présentant non seulement les gravures, mais également les croquis de l'artiste pris sur le vif et consignés dans son carnet d'esquisses, les états de ses gravures, et des dessins sur ce thème.  Pour présenter l'ouvre de l'artiste, il a été fait appel à l'écrivain Olivier Rolin. Anne-Marie Garcia, conservateur à la bibliothèque de l'Ecole des Beaux-Arts présente la vie de l'artiste à travers une sélection de 20 gravures. Enfin, l'artiste parle de sa fascination pour le monde des bibliothèques dans un entretien avec Céline Chicha-Castex, conservateur au département des estampes et de la photographie de la BNF et commissaire de l'exposition.  

10/2012

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Montagne

Il faut imaginer l'alpiniste heureux ! Cahier de courses d'un alpiniste heureux

Il fout imaginer l'alpiniste heureux retrace le parcours d'un alpiniste amateur, amoureux du massif des Ecrins, depuis son initiation lors de son adolescence, à ses dernières courses. Au travers d'anecdotes et de souvenirs personnels, il aborde les grands thèmes de la pratique de l'alpinisme : l'apprentissage, le risque, la cordée, le partage. Il explique comment son rapport à la montagne a évolué au fil des années. Le livre est comme un cahier de courses où l'alpiniste partage ses envies, ses peurs, ses émotions, et montre que des ascensions "sérieuses" sont à la portée d'un amateur citadin et père de famille, pour peu qu'il soit motivé et passionné : face nord et face sud de la Meije, face sud des Ecrins, face nord de l'Ailefroide, face nord de l'Aiguille du Midi, face nord de l'Aiguille Verte. Il raconte aussi quelques aventures originales comme le ski de pente raide (couloir nord de Barre Noire, couloir nord du Col du Glacier Noir), une tentative d'ascension en solo (voie Bonatti au Pic Coolidge), et un projet singulier au Mont Blanc (marqué par un incident peu banal). Il évoque également sa relation avec les guides. Il a eu l'occasion de faire de belles rencontres et de grimper avec des guides de renom (la plupart basé et/ou connaissant très bien les Ecrins) comme Gérard Pailheiret (créateur de l'Ice climbing Ecrins à l'Argentière-La Bessée), Robin Molinatti (professeur à l'ENSA), André Bernard (créateur du topo et du Bureau des Guides des Calanques), Thomas Vialletet (photographe et ancien membre des ENAM de la FFME), Fred Degoulet (qui a réalisé l'extraordinaire ascension de la face sud du Nuptsé en style alpin). L'alpiniste amateur conclut son récit en évoquant sa vision personnelle de la pratique de la montagne, occasion pour lui de donner sa réponse à la question "pourquoi gravir des montagnes ? ".

05/2019

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Littérature française

Lalalangue (Prenez et mangez-en tous)

A l'origine, il y a le mythe. Une jeune femme enceinte gravit les calanques de Marseille avec l'homme qu'elle aime. La montagne est toute sa vie. Mais un rocher se brise. Son homme l'entraîne dans sa chute. La jeune femme tombe dans le coma. A son réveil, apprenant la perte de ses jumeaux et d'une de ses jambes, elle aura ces mots : " Je me vengerai sur les enfants. " Cette femme, la mère de l'autrice, a tenu sa promesse. Frédérique est la petite dernière d'une fratrie de sept et son enfance, elle l'a passée à composer avec la honte, le mystique, la peur et l'effroi. Les prothèses de sa mère unijambiste. Les Nocturnes de Chopin joués par son père-fantôme. Les amis clochards avinés dans le salon et l'obsession de récupérer pour ne pas gâcher. Le refus du plaisir. Pour gagner ce paradis hypothétique. Et Jésus-Christ. Ce radin voyeur qui a gardé un oeil sur elle en toute occasion. Les croyances et les expressions consacrées d'une famille, et la folie dévastatrice d'une mère. Mais le rire aussi, et cette recherche du regard qui bouscule ce qu'on croyait éternel : sur la scène de théâtre ou le divan de l'analyse, la parole comme arme de guérison. Avec un sens de l'observation sans complaisance sur les siens et sur elle-même, et un humour féroce, Frédérique Voruz offre avec ce premier livre un récit glaçant sur une enfance en milieu hostile, un conte cruel où l'ogre se fait ogresse, une prodigieuse oeuvre de survie. A propos de l'autrice Comédienne et autrice, Frédérique Voruz a débuté à vingt et un ans avec Ariane Mnouchkine et la troupe du Théâtre du Soleil. En 2016, elle la quitte et crée le seule-en-scène autobiographique Lalalangue - Prenez et mangez-en tous, mis en scène par Simon Abkarian. C'est avec lui qu'elle joue par ailleurs dans le spectacle Electre des bas-fonds, qui remportera trois Molières en 2020.

10/2022

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Histoire des idées politiques

L'ordre de la transgression. La souverainteté à l'épreuve du temps global, Edition 2022

La période est à la transgression. Transgresser est en effet la nécessité même de l'ordre. Tel est le principe de base de tout pouvoir dès lors qu'il se proclame souverain. Autrement dit, il n'est de pouvoir que transgresseur. Telle est aussi l'énigme de la puissance attribuée à l'Etat depuis son élaboration principielle par Jean Bodin jusqu'aux énoncés de Carl Schmitt dont la formule "est souverain celui qui décide de la situation exceptionnelle" , a permis au XXe siècle de donner un autre contenu, dictatorial, à la question de la souveraineté. L'évolution récente de cette notion prise au piège de la fondation des grands ensembles plurinationaux telle l'Union européenne, réactualise la question de l'adéquation de la souveraineté avec la nation. C'est dans cette logique qu'une archéologie de cette notion paraît indispensable pour évaluer sa double évolution dont la première, transcendante et de type vertical, la fait descendre de la toute-puissance divine jusqu'à son incarnation populaire à travers ses séquences ecclésiales (le souverain pontife), royales, nationales et populaires. Une seconde évolution à partir de la Révolution française, que l'on peut qualifier d'horizontale, l'instaure sur le versant de son incarnation imaginée au sein de la nation, souveraineté nationale, ou au plan de l'universalité des citoyens, souveraineté populaire. Qu'elle soit fondée sur une représentation imaginée collective de soi, la nation, ou sur une identité citoyenne étendue à tous, le peuple, la question de la souveraineté n'est soluble que dans cette double identité, nationale et populaire à travers la question de la démocratie qui apparaît ici fondamentale pour restituer au souverain-peuple la légitimité des choix qu'il opère au travers de la délégation de ses compétences aux représentants qu'il se donne. En fin de compte, la souveraineté est avant tout toute-puissance, et ainsi, il n'y a de puissance politique que découlant d'elle.

05/2022

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Pléiades

Romans

Voici, après les deux tomes consacrés aux Contes et nouvelles, le volume qui rassemble tous les romans de Maupassant, y compris ses deux romans inachevés L'Ame étrangère et L'Angélus. Est-il tout à fait assuré que Maupassant appartienne au naturalisme ? Certes, il s'agit pour lui de trouver la vérité de l'homme non plus seulement dans son esprit (comme au XVIIIe siècle) ou dans quelques types exceptionnels (comme au XIX), certes, Taine et Claude Bernard ne sont pas loin, et Flaubert, fils de médecin : les personnages de Maupassant sont au monde "à travers leur corps", corps immergé dans un milieu qui les explique en partie. Et si - cependant - Maupassant était impressionniste, troublé par l'instant qui passe et les crépuscules qui ramènent les monstres ou les doubles que la nuit profère ? Une vie : Jeanne, l'héroïne, est l'hypostase même de l'absence ; c'est une vie quelconque - la sienne -, mais qui pourrait être la nôtre. Bel-Ami, ou l'homme qui arrive par les femmes dans les milieux bien troubles - et pas tout à fait archaïques - d'un certain journalisme et d'une certaine politique. Mont-Oriol, ou comment un type de médecin crée sa propre clientèle en suscitant la maladie de son malade. Pierre et Jean, ou l'obsession de l'identité. Plus fort que la mort : Olivier Bertin meurt - comme dans Racine - quand il reconnaît dans la fille de sa maîtresse le portrait - comme dans Poe traduit par Baudelaire - qu'il a jadis fait de celle-ci. Mais le portrait, ici, est de chair vivante. Notre coeur, ou la frigide qui tient salon : peut-être le seul roman de Maupassant qui sauve son héros par un recours quelque peu rousseauiste à la fraîche nature. Anatole France écrivait de Maupassant dans sa Vie littéraire : "Son indifférence est égale à celle de la nature : elle m'étonne, elle m'irrite. Je voudrais savoir ce que croit et sent en dedans de lui cet homme impitoyable. Aime-t-il les imbéciles pour leur bêtise ? Aime-t-il le mal pour sa laideur ? Que croit-il de l'homme ? Peut-être se dit-il que le monde est bien fait, puisqu'il est plein d'êtres mal faits et malfaisants ? Toutefois, on est libre de penser, au contraire, que M de Maupassant est, en secret, triste et miséricordieux, navré d'une pitié profonde, et qu'il pleure intérieurement les misères qu'il nous étale avec une tranquillité superbe". Faut-il, en définitive, penser de ces cruels romans ce que Maupassant écrivait, dans son premier recueil de vers, des femmes : Il faut dans ces fruits-là ne mettre que la dent : On trouverait au fond une saveur amère.

07/1994

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Beaux arts

Surréalismus N° 7, hiver/printemps 2021 : Le surréalisme aux USA

Cette septième livraison de Surréalismus vous offre une maquette renouvelée, des rubriques repensées. L'objectif : laisser davantage de place aux œuvres et rendre les textes plus accessibles. Côté éditorial, quatre séquences jalonnent votre lecture : L’actualité dans la presse, les livres et les DVD, avec un hommage posthume à notre ami, grand poète, éditeur et incomparable défenseur du surréalisme Jean-Michel Goutier. Nous remercions chaleureusement Giovanna Goutier pour son aide. Les grands entretiens autour des expositions s’ouvrent avec Yolande Rasle et Renaud Faroux pour le Centenaire du P.C.F. à l'Espace Niemeyer, à Paris, au printemps prochain. Giovanni Lista raconte De Chirico à l’Orangerie. Sophie Krebs et Marion Brauner évoquent, chacune à sa manière, Victor Brauner au Musée d'Art Moderne de Paris. En instance d’ouverture, un projet autour de la naissance du surréalisme, mis en chantier par deux jeunes conservateurs de la BnF, Bérénice Stoll et Olivier Wagner. Didier Ottinger s’enthousiasme pour la période Renoir du peintre René Magritte qui ouvrira ses portes à l'Orangerie au printemps prochain. Une rencontre magnifique (bien qu’à distance) avec Sarah Meister, conservatrice au MoMA où elle nous initie au Fotoclubismo. Anne Yanover nous parle de l'amitié de Paul Eluard et Pablo Picasso au musée de Saint-Denis. Laurence Imbernon présente Hayter et l'atelier du monde bientôt visible au musée des beaux-arts de Rennes. Le dossier U.S.A. nous entraîne, pour cette première incursion, vers les contrées du nord-est des États-Unis. La couverture et un portfolio de douze pages sont consacrés à Alfred Stieglitz, inventeur de la photographie d'art, extraordinaire précurseur du surréalisme aux Etats-Unis et grand ami de Marcel Duchamp. Suit un long entretien avec Fabrice Maze, réalisateur du film-documentaire dédié à la peintre américaine Kay Sage. C'est aussi l'occasion de faire un point sur la collection Phares créée par la fille d'André Breton et de Jacqueline Lamba, Aube Breton-Elléouët. On vous plonge dans l'univers onirique d'Edgar Allan Poe avec The Raven (Le Corbeau) dans sa version d'origine en anglais illustrée par Gustave Doré, puis dans la traduction française de Charles Baudelaire avec notre choix de gravures d'Odilon Redon. Christophe Dauphin nous initie à l'œuvre de Philip Lamantia, poète et acteur important de la Beat Generation qui fit le lien entre le surréalisme et la contre-culture américaine. Pour clore la séquence : un entretien avec Alain Sayag sur Man Ray et la mode et un clin d’œil sur la grande exposition Alexander Calder programmée au MoMA. Le calendrier international des expositions liées au surréalisme se regarde dans une actualité bouleversée. Il est remis à jour régulièrement sur notre site www.surrealismus.fr (rubrique : + de surréalisme, sous-rubrique : calendrier).

12/2020

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Littérature Espagnole

Journal. Premiers cahiers 1954-1960

L'immense Journal d'Alejandra Pizarnik, texte majeur d'une oeuvre aussi nécessaire que fatale, sera enfin traduit et publié entièrement en France. Il s'agit de 19 cahiers qui forment un ensemble de 1104 pages dans l'édition espagnole de référence : Diarios1954-1972 (Lumen, 2013). Projet assez titanesque, il sera réalisé en deux temps, nous présentons aujourd'hui le premier tome qui est complétement inédit en français. Il est composé des neufs premiers cahiers qui datent de fin septembre 1954 à août 1960. Alejandra Flora Pizarnik a 18 ans, quand elle commence son Journal, mais il est évident tout de suite qu'il ne s'agit pas d'un simple document ou d'un témoignage en marge de l'oeuvre poétique de la future écrivaine (elle publie son premier livre en 1955), ce sera une oeuvre à part entière, puissante, nécessaire. D'ailleurs, Alejandra Pizarnik s'inscrit elle-même volontairement dans le genre littéraire du journal, des écrits autobiographiques, en citant clairement ses références, du Journal de Katherine Mansfield et de Virginia Woolf en passant par les Journaux de Kafka (qui venait de paraître en Argentine traduits par J. R. Wilcock et qui fut un livre de chevet pendant des années pour Pizarnik), et les écrits autobiographiques de Baudelaire (Fusées, Mon coeur mis à nu). De façon plus large, Pizarnik définit d'emblée son projet littéraire en le plaçant dans la lignée de l'écriture introspective, une écriture du moi, ou du je, entre deux pôles qui seraient, pour l'écriture du moi la Recherche du temps perdu de Proust, et pour l'écriture du je, Une saison en enfer de Rimbaud. Mais au-delà des références données par la jeune écrivaine, aspirant dès le début à la postérité littéraire ("peut-être ma plume explorera-t-elle des lisières inconnues, peut-être mon oiseau sera-t-il glorieux, peut-être mon nom aura-il droit à son auréole, peut-être ma mort sera-t-elle ma naissance".), ce qui construit la trame de son Journal est une quête éperdue de vérité, à travers le langage. Quête cernée en permanence par l'attrait de la mort et l'angoisse de la disparition : "J'aspire à la lucidité. J'ai peur de ne jamais l'atteindre". . C'est cette quête qui fait du Journal d'Alejandra Pizarnik bien plus qu'une succession de prises de notes au fil des jours, pour se transformer en une oeuvre-monstre, miroir déformant ou fleuve en crue, faisant déborder le texte de toutes parts, oscillant entre fulgurances poétiques, scènes de la vie artistique à Buenos Aires (puis à Paris), envolées lyriques, diatribes, récits de rêves, fragments de nouvelles ou de romans abandonnés, croquis humoristiques, confessions, etc.

04/2021

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Critique littéraire

VICTOR HUGO. Photographies de l'exil, Paris, musée d'Orsay et maison de Victor Hugo, 27 octobre 1998-24 janvier 1999

Fuyant la répression qui suivit le coup d'Etat de Louis Bonaparte, menacé de mort et conscient de l'impossibilité de toute résistance en France. Victor Hugo entra en exil. Après Bruxelles, il gagna Jersey en 1852 où il créa avec ses fils Charles et François Victor un atelier photographique. Le projet était d'illustrer de portraits de l'auteur ses oeuvres politiques, Napoléon le petit et Châtiments, et de publier un album sur Jersey et les îles de la Manche. Un premier volume devait comprendre des vers du poète et des gravures faites à partir de ses dessins : le second aurait été consacré à l'histoire de l'archipel par Auguste Vaquerie, le fidèle disciple de Hugo, et aux photographies de Charles et François-Victor, essentiellement des paysages et des portraits de Hugo et de son entourage. En grande partie pour des raisons politiques, la publication ne vit pas le jour, mais il reste les dessins et les photographies, qui portent l'empreinte du génie hugolien. Ainsi l'enthousiasme immédiat que manifesta Hugo pour la photographie, à la différence de Beaudelaire ou de Flaubert, rend compte de sa perméabilité au progrès et de l'anticipation spontanée de ce qu'elle allait apporter au livre, à l'art, à l'histoire. A Guernesey grandit l'idée d'une publication sur le décor et sur l'aménagement de Hauteville House, et, le 2 Juin 1861, Charles Hugo proposa à l'éditeur Pierre Jules Hetzel " une brochure sur la Maison de Victor Hugo ". Dès 1862, Victor Hugo demandant à Edmond Bacot, photographe caennais dont les idées républicaines rejoignaient les siennes, de venir réaliser un ensemble de photographies du lieu, assignant ainsi une finalité tout à fait nouvelle à ce médium : la notion de reportage. Durant son séjour à Hauteville House. Edmond Bacot effectua également de remarquables portraits du poète. Quelques dessins et croquis préparatoires de Victor Hugo pour l'aménagement de Hauteville House - pour la première fois placés en regard des vues stéréoscopiques de Bacot - mettent l'accent sur le caractère visionnaire d'une oeuvre enracinée tout autant dans le Moyen Age que dans l'imaginaire de son créateur. Premier ouvrage consacré exclusivement à Victor Hugo et aux photographies de l'exil, le catalogue de l'exposition permettra au lecteur de découvrir un aspect encore mal connu du poète et de l'artiste : le photographe inspiré.

10/1998

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Documentaires jeunesse

La boîte de Pandore

Pour se venger du Titan Prométhée, qui passe son temps à se moquer de lui, Zeus confie à la belle Pandore une petite boîte... Mais elle ne doit surtout pas l'ouvrir, au risque d'engendrer de grands malheurs pour l'humanité ! La trop curieuse Pandore saura-t-elle résister à la tentation ?

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Société et citoyenneté

Saint-Nicolas

Une haute mitre sur la tête, sa crosse à la main, sa chape sur le dos et sa longue barbe blanche... On pourrait reconnaître saint Nicolas même durant les froides nuits de décembre ! Bien connu des enfants de l'est de la France, ce saint a une histoire singulière. Es-tu prêt à la découvrir ?

11/2022

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Sports

Le grand livre du cyclisme français. Les meilleurs moments de la saison, Edition 2019

Le plus complet des albums annuels. toute la saison en 192 pages et plus de 400 photos. L'histoire retiendra qu'en 2019, on a longtemps cru que deux formidables coureurs, Thibaut Pinot et Julian Alaphilippe, se battraient pour la victoire finale dans le Tour de France. Puis Egan Bernal a surgi, devenant le premier Colombien vainqueur à Paris. Au même moment, Alaphilippe recevait l'hommage qui lui était dû : numéro 1 mondial pour avoir gagné les Strade Bianche, Milan-San Remo et une deuxième Flèche wallonne ! Preuve d'un bel enthousiasme, que partagent Marc Sarreau, le lauréat de la Coupe de France FDJ, et Benoît Cosnefroy, autre jeune champion à suivre. Sans parler du maillot tricolore de Warren Barguil... Vive le cyclisme français !

11/2019

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Tourisme étranger

Nouvelles d'Afrique. A la rencontre de l'Afrique par ses grands ports

L'Afrique, sans nul doute, est le continent qui appelle au plus fort un autre regard. Pour beaucoup, elle est rayée des cartes du premier monde. On n'y voit plus qu'exode et maladie, prédation et misère. Comme si, à la saison sèche et à celle des pluies, s'était ajoutée celle des massacres. Tout cela est vrai, mais bien d'autres choses aussi. Car derrière ce paravent, palpite une terre qui se décline au pluriel. Pour chercher cette autre réalité que l'actualité souvent réduit, enferme, l'équipe de " Portes d'Afrique " - écrivains, journalistes, photographes et illustrateurs - a embarqué autour de ce vaste continent-île. En huit mois de voyage, CFAO Technologies, un grand voilier de course de 26 mètres, a fait escale dans douze grands ports, autant de portes maritimes ouvrant sur les espaces intérieurs. Et douze écrivains-voyageurs de renom se sont passé un relais littéraire inédit autour de l'Afrique. De ce voyage à la rencontre des gens de Port-Saïd ou de Luanda, ils n'ont pas ramené une histoire sans plis ni blessures. Pas d'exotisme à bon compte non plus, ni de fausse commisération. L'Afrique leur est apparue telle qu'elle vit, riche de ses mélanges et de ses espoirs. Forte souvent, humaine toujours. Un monde qui ne se résout à rien, et surtout pas au pire. De cet échange sont nées douze nouvelles, parce que l'Afrique aime se raconter, être racontée. Douze récits mêlant fiction et émotions de voyage, pour inciter chacun à pousser à son tour la porte, celle des autres Afriques.

10/2003

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Généralités

Légendes du Pays Basque

Sais-tu que des dragons ont existé au Pays Basque ? Qu'il ne fallait pas sortir la nuit au risque de tomber sur de mauvais esprits ? Qu'un cyclope a aidé un prince à tuer une bête et à épouser une jeune femme ? Ouvre ce livre pour découvrir les histoires fascinantes de cette région du sud de la France...

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Fantasy

Le Sorceleur. Le Continent

Un voyage à travers les lieux emblématiques du Sorceleur dans un ouvrage foisonnant d'illustrations. Sous la plume d'Andrzej Sapkowski, Geralt De Riv, Jasquier, Yennefer et Ciri ont traversé les quatre coins du Continent : de la forteresse cachée de Kaer Morhen aux mystères engloutis d'Ys-sous-les-eaux, en passant par la majestueuse Cintra et l'impénétrable forêt de Brokilone. La richesse de la saga repose sur l'histoire du Continent, mais aussi sur les relations complexes entre ses peuples et ses royaumes. Depuis la Conjonction des Sphères et l'arrivée des différents peuples sur le Continent, les nations naissent, grandissent et disparaissent, laissant derrière elles de simples vestiges ou d'impressionnantes cités. Le Sorceleur - Le Continent est un guide sans pareil pour les découvrir. Un compagnon indispensable pour découvrir en images les grandes étapes de la saga littéraire. Faisant suite au Codex paru en 2021 qui dressait un portrait des personnages et créatures emblématiques de la saga, Le Sorceleur - le Continent répertorie cette fois les lieux majeurs de l'action et en propose une vision illustrée d'après les descriptions faites dans les romans d'Andrzej Sapkowski. Les soixante-quatorze superbes illustrations spécialement réalisées pour cet ouvrage par sept artistes de talent nous emmènent au coeur du Continent. Le livre s'ouvre sur une explication des fondations du Continent, l'arrivée des premiers peuples et la Conjonction des sphères. Il se poursuit avec les royaumes, leurs capitales, les lieux et autres événements majeurs qui restent en mémoire de tout lecteur, tels la purge de Kaer Morhen ou la bataille de la Iaruga. Il se conclut enfin par une description des frontières inexplorées du Continent qui renferment maints dangers et mystères. Ce livre est un outil indispensable pour pouvoir se plonger pleinement dans la mythologie créée par Andrzej Sapkowski. 152 pages en quadrichromie - 74 illustrations - format 178 x 254 mm

11/2023

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Généralités

Légendes d'Alsace

Découvre tout des mythes de l'Alsace à travers 10 légendes envoutantes telles que : -Les géants du Nideck -Sainte Odile -Saint Nicolas -Le puits à enfants -Le lac maléfique -La chasse aux sorcières -Les dames blanches -La grotte des nains En annexe, retrouve la présentation de 4 objets, une carte et des jeux !

06/2022

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Psychologie, psychanalyse

Laissons-les expérimenter ! Accompagner la construction des connaissances chez le jeune enfant

Encore un livre sur le jeu... NON ? ! Un livre sur la construction des connaissances chez le jeune enfant. Très souvent, le jeu de l'enfant est considéré comme un simple amusement même si beaucoup de spécialistes expliquent l'importance du jeu dans le développement. Et si les manipulations de matériel que font les petits enfants étaient le résultat d'un questionnement de scientifique ?? Dans ce livre, les auteures ont voulu considérer le jeu comme la base de la construction des premières connaissances. Elles insistent sur la richesse des découvertes que font les enfants en explorant leur environnement et elles montrent que cette exploration est vitale pour se constituer un socle de connaissances sur le monde qui les entoure. Notre approche est neuro-cognitive et s'appuie sur des données scientifiques. Les auteures ont voulu dans ce livre, reprendre les lois physiques fondamentales qui régissent notre planète et qui sont indispensables à l'homme pour s'adapter à son environnement. En décrivant ces lois vous allez accompagner un petit garçon nommé Robin dans ses découvertes afin de montrer que beaucoup de ses activités mettent en lumière ses hypothèses et ses expérimentations. Ensuite, pour aider notre petit chercheur à poursuivre ses découvertes, elles vous invitent à regarder les fiches qui vous donneront des idées de jeu. Elles ont fait le choix de ne traiter que les lois physiques comme pilier des connaissances du jeune enfant sur son environnement. Elles n'ont pris en compte que les manipulations /explorations et non les jeux de faire-semblant ou jeux symboliques qui sont du ressort de la communication alors que leur propos vise la connaissance des lois physiques. Leur intention, dans cet ouvrage, est de donner des clés de compréhension sur les activités des jeunes enfants qui ne sont pas toujours évidentes. Après ce live, en apercevant votre enfant sauter dans une flaque d'eau, vous verrez tout de suite son intérêt pour le principe de réflexion des surfaces lisses et l'apparition d'images virtuelles et non pas les conséquences sur les baskets qui vont être toutes mouillées ? ! Bonne lecture ? !

03/2020