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Critique

Voyageuses extraordinaires. Les femmes rêvées par Jules Verne

En 1890, Jules Verne prétendait n'être "pas doué pour les personnages féminins". Il imagine pourtant une galerie de portraits étonnants et variés : jeunes filles romantiques et amoureuses, patriotes héroïques, aventurières entreprenantes, épouses dominatrices, mères dévouées, espionnes rusées et impitoyables, femmes-fantômes fantasmatiques. Ces héroïnes saisissent la chances des temps nouveaux qui s'ouvrent pour les femmes et parviennent à vivre à l'écart de la société rigide, hiérarchisée et hypocrite souvent décrite dans la littérature du XIXe siècle. Audacieuses et décidées, manifestant une étonnante soif d'apprendre, plusieurs dizaines de femmes courageuses, intelligentes, intuitives et désintéressées bousculent ainsi la mentalité bourgeoise patriarcale dominante. Elles partent à l'aventure aux quatre coins du globe et ont un vrai rôle, un engagement physique, amoureux, social, éthique ou politique. Constituant un stimulant pour l'homme, elles opposent à la raison et au devoir la force des sentiments et des émotions. Leur présence substantielle apporte beaucoup aux "Voyages extraordinaires" : sans elles, sans leurs personnalités riches et nuancées, le cycle romanesque de Jules Verne aurait manqué de cette dimension émotionnelle qui humanise l'aspect mécanique et l'esprit de conquête géographique et scientifique des voyages au masculin. Au fil de leurs aventures et des gravures (des éditions Hetzel) qui les accompagnent, ces voyageuses extraordinaires, nombreuses et modernes, nous emmènent à la rencontre d'un Jules Verne largement méconnu, en résonnance avec nos préoccupations contemporaines concernant l'égalité entre hommes et femmes.

04/2021

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Témoignages

Cruautés et conséquences d'une garde à vue

"Après avoir lu la biographie de grands hommes, j'ai compris que la première victoire se remportait sur soi-même... L'auto-discipline vient toujours en premier." Harry Truman. Ma mère, femme aux moeurs dissolues, était égoïste et méchante. Elle était hypocrite, fière, menteuse, autoritaire et menait tout le monde d'une main de fer. Ma famille maternelle et ma propre fille nous ont causé beaucoup de peines inoubliables. Toutes ces années de souffrance m'ont renforcée. Je suis fière du chemin que je mène chaque jour avec l'épilepsie et la maladie de Parkinson que je subis également. La vie n'est pas facile, car la souffrance est présente en permanence... Mais mon mari est patient et adorable, comme aux premiers jours de notre idylle. Pour oublier mes maladies, je fais beaucoup de travaux manuels, j'écris, je réfléchis en pensant à mes expériences passées pour essayer d'améliorer l'avenir... Aujourd'hui, je vous dévoile mon histoire. Dans Cruautés et conséquences d'une garde à vue, Marie-Christine explique comment, face au manque de discernement des forces de l'ordre, elle et son époux ont été placés en garde à vue pour maltraitance envers leurs deux enfants. Si désormais cette accusation est derrière eux, ce n'est pas le cas de la souffrance. A présent, elle relate dans cet ouvrage les événements tragiques qui ont mené à cette injuste arrestation.

02/2023

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Littérature française

Le Tartuffe, ou l'Imposteur

"Le Tartuffe, ou l'Imposteur" est une comédie écrite par le célèbre dramaturge français Molière. Cette pièce, créée en 1664, est l'une des oeuvres les plus emblématiques de Molière et de la littérature française. L'histoire tourne autour d'un homme nommé Tartuffe, un hypocrite et un imposteur qui se fait passer pour un homme de grande piété afin de manipuler Orgon, le maître de maison, et de prendre le contrôle de sa famille et de ses biens. Tartuffe utilise son faux dévouement pour gagner la confiance d'Orgon et pour séduire sa femme Elmire, tout en essayant de marier sa fille à son propre avantage. Cette pièce met en lumière les thèmes de l'hypocrisie, de la manipulation, de la religion et de la morale. Molière utilise le personnage de Tartuffe pour critiquer les faux dévots de son époque et pour dénoncer les abus de pouvoir et les préjugés religieux. La pièce est également célèbre pour son style comique et ses dialogues vifs et satiriques. "Le Tartuffe, ou l'Imposteur" a été l'objet d'une controverse considérable à sa création en raison de sa critique de l'Eglise et de la société de l'époque. Malgré cela, la pièce est devenue l'une des oeuvres les plus admirées de Molière et continue d'être jouée et étudiée dans le monde entier pour son intelligence, son humour et sa perspicacité.

04/2024

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Littérature étrangère

Sur l'amour de la vie et autres essais

Révéré par Stevenson, Dickens ou, plus près de nous, par Virginia Woolf, William Hazlitt (1778-1830) est avec de Quincey le grand essayiste de l'Angleterre romantique. Ses prises de position intransigeantes l'ont néanmoins tenu à la marge de ses contemporains : défenseur de la Révolution française, que ses compatriotes tenaient le plus souvent pour un péril, pourfendeur d'une "bonne société" qu'il juge hypocrite et sans talent, ennemi farouche de la philosophie utilitariste alors en vogue, Hazlitt conçoit l'essai comme un exercice d'admiration, mais aussi de critique. Sur l'amour de la vie et autres essais rassemble des textes, pour la plupart inédits en français, aux thèmes variés, de l'art du voyage à celui de vivre pour soi-même, en passant par la vanité de la vie politique, les plaisirs de la vie dans la nature, la critique d'art (Hogarth, Poussin, Rembrandt et bien d'autres), les ressorts du sentiment nostalgique ou encore la littérature de son temps (Coleridge, Wordsworth...). Si son humour implacable nous vaut le bonheur de voir épinglés les bourgeois "ayant plus de gravité que d'intelligence", les bigots "qui ont une égale facilité à pêcher et à se repentir", ou encore le politicien "faiseur de guerre plein d'humanité", Hazlitt n'est pas seulement un satiriste : c'est aussi un enthousiaste, un chercheur de vérité qui, rompant avec les règles et les conventions néoclassiques, adopte ce style franc, presque familier, qui donne à la lecture de ses textes le charme de la plus déliée des conversations.

02/2018

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Sciences politiques

Les deux visages de George Bush

Vous avez entre les mains une biographie non officielle du vice-président George Herbert Walker Bush. Son contenu a très peu de choses en commun avec les notices biographiques officielles : vous n'y trouverez presque rien de ce que ce 41e président des Etats-Unis et ses écrivaillons journalistes subventionnés veulent que vous croyiez. De fait, il est presque certain que vous ne trouverez guère la majorité de nos éléments dans quelque biographie " autorisée " ou " officielle " de cet individu... L'autre visage de George Bush n'a jamais été évoqué dans les communiqués de presse de la Maison-Blanche ; le présent ouvrage décrit sa part d'ombre, jamais écrite, ce revers de la médaille, ces cadavres dans le placard dont le monde voudrait avoir connaissance. M. Bush est une marionnette à deux faces, entre les mains de l'establishment et d'intérêts privés, des intérêts pétroliers notamment ; un hypocrite prêt à s'entendre avec n'importe quel groupe politique, religieux ou économique susceptible de lui être utile à des fins politiques et pour retomber sur ses pieds. Sans le soutien de sa famille et de l'establishment, George Bush n'aurait tout simplement jamais pu atteindre le faîte de l'Amérique. Le visage de George Bush, c'est aussi celui de votre banquier, de votre avocat, de votre professeur de lycée ou de votre médecin, mais certainement pas celui d'un Président des Etats-Unis. " La famille Bush est issue d'un vieux lignage ayant des liens avec des intérêts pétroliers et des banques internationales de Wall Street. " (Antony C. Sutton).

11/2022

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Faits de société

Je m'appelle Latifa. Une "intégration" à la française

Je m'appelle Latifa Zoubir, j'ai vingt-neuf ans, et depuis que je suis toute petite je n'ai qu'une envie : être une Française comme les autres. Mais je sais depuis toujours que ça sera très dur, que je n'y arriverai peut-être jamais, car il n'y a pas de sainte avec mon prénom dans le calendrier. Sur le papier, l'histoire de Latifa pourrait être celle d'une "intégration réussie ". Fille d'immigrés, beurette de première génération, élève brillante, elle devient la porte-parole de l'association Ni Putes Ni Soumises avant de rejoindre une station de radio du service public et d'entamer une belle carrière d'animatrice. Sauf que son nom et son brevet de biculturalisme lui pèsent bientôt : pas assez française pour les uns (une grand-mère qui porte le voile, ça fait tache), trop française pour les autres (sa famille, par exemple, avec qui elle finira par se brouiller car sa mère ne supporte pas son indépendance). Et lorsqu'elle finit par décrocher un CDD dans cette fameuse radio "jeune" du service public, c'est pour apprendre, avant d'être virée peu de temps après, qu'avec son nom elle ne correspond pas au profil "petit Blanc urbain" de la station en question ! Explosif, émouvant et sans langue de bois, son récit jette une lumière crue sur le prétendu modèle d" intégration à la française", qui serait plutôt - au pays des droits de l'homme - un hypocrite et quotidien modèle d'exclusion.

04/2009

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Histoire internationale

Elisabeth 1ère d'Angleterre. Le pouvoir et la séduction

Elisabeth d'Angleterre partage avec Charlemagne, Louis XIV et quelques autres le rare privilège d'avoir donné son nom à son siècle. Elle est à peu près la seule femme, avec Catherine de Russie, à prendre place dans le cercle restreint des grandes figures emblématiques de l'Histoire. Les livres qui lui ont été consacrés outre-Manche sont innombrables, et peu de personnages ont laissé une image plus contrastée, plus complexe, plus énigmatique. Fut-elle vraiment la " reine vierge " qu'elle aimait à se dire, la " femme sans homme ", ou une débauchée hypocrite comme l'affirmaient ses ennemis ? Quel être humain se cachait derrière l'icône fardée et couverte de bijoux que nous montrent ses portraits officiels ? Dans l'Europe de son temps, fut-elle un boutefeu, un pêcheur en eau trouble ou un élément pacificateur ? La championne d'un protestantisme conquérant ou la victime désignée d'un catholicisme agressif ? Le symbole d'une Angleterre expansionniste à l'aube de sa vocation impériale ou l'artisan timoré d'un repli insulaire ? Toutes ces opinions ont été défendues et le sont encore, avec des arguments à l'appui. L'éclat de l" ère élisabéthaine ", illustrée par les Shakespeare, les Marlowe, les Francis Drake, les Walter Raleigh, la captivité et l'exécution de Marie Stuart, l'épopée de l'Invincible Armada, la tragédie de Robert d'Essex, tout cela crée autour de la " Grande Elisabeth " une aura de légende telle qu'il n'est pas aisé de l'oublier lorsqu'on se penche, pour tenter une approche impartiale, sur les témoignages contemporains.

04/1996

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Critique littéraire

Dictionnaire de Don Juan

Que serait la vie sans séduction ? Aussi la figure de Don juan n'a-t-elle cessé d'inspirer écrivains, artistes et musiciens. Depuis El Burlador de Sevilla (L'Abuseur de Séville), publié en 1630 dans une collection de comédies attribuées à Tirso de Molina, quelque trois mille œuvres mettent en scène le séducteur par excellence. Jeune ou vieux, beau ou seulement intéressant de visage, marié ou non, père de nombreux enfants ou désespérément stérile, cynique ou hypocrite, gentilhomme ou moderne PDG, rebelle à l'amour ou sentimental - Don juan peut prendre tous les visages, y compris celui d'une femme. Ce Dictionnaire dresse le catalogue de toutes ces réincarnations. On y trouve bien entendu les Don Juan canoniques de Molière, Mozart, Byron, Pouchkine, Shaw, Kierkegaard, Max Frisch, Strauss ou Montherlant. Mais les auteurs moins connus ne sont pas négligés pour autant. Anna de Noailles s'est intéressée à Don Juan, tout comme Suarès ou Roger Vailland. Des articles de synthèse retracent la carrière de Don juan dans tel ou tel pays, la Bohême ou la Scandinavie, par exemple. Font également l'objet d'articles les compagnons de Don Juan, ses comparses, ses victimes : Anna, Elvire, Ottavio. Le mythe de Don Juan enfin est associé à certains thèmes : l'amour, l'argent, l'inconstance, la trahison, le destin, la mort, la paternité, la vieillesse. Plus de 100 collaborateurs ont ainsi rédigé 300 notices consacrées à des écrivains, des musiciens, des peintres, des personnages, des lieux, des thèmes. Les renvois permettent de suivre toutes les métamorphoses de Don juan. ROBERT KOPP

05/1999

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Poésie

Dernière mode familiale. Poèmes

Philippe Beck est né à Strasbourg (Bas-Rhin), en 1963. Poète, maître de conférences en philosophie à l'université de Nantes, il enseigne la poésie classique et la poésie moderne. Après Garde-manche hypocrite, dont Jude Stéfan écrit qu'il " sera une date ", et plusieurs titres aux éditions Al Dante, Dernière mode familiale est un cinquième livre de poésie. " Il y a ici tout ensemble une pensée et une tenue, l'une et l'autre accidentées et blessées selon ce qu'aujourd'hui sont le monde et le poème (...): il suffit qu'il y ait là pensée, poème de pensée et de pesée sur la pensée d'une difficulté (celle d'un monde abîmé, de la guerre et aussi des trous qu'elle a faits dans les hommes et dans la poésie) (...) pour écarter sans hésiter ce reproche de surréalisme qu'on a pu faire à Beck. (...) "Surréalisme" implique (au moins souvent) une magie verbale produisant un insensé suressentiel et sursensé : ici au contraire, aucune magie, mais plutôt un pilonnement, un concassement de mots maniés très délibérément et récités de même, le plus souvent en un staccato serré qui enchaîne le discontinu tout en le préservant, recitativo secco (...) Car il y a de l'idiome (...) dans ce maniement de langue, dans son malmènement, dans son calcul et dans son toucher crissant, piquant, poissant ou floconneux. De l'idiome : du sens qui serait pour un seul - mais si c'est du sens, c'est pour un autre quand même. " Jean-Luc Nancy

01/2000

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Littérature française

Le combat des racines Tome 1

" A cette fleur qui a poussé sur un champ radioactif, à cette lionne dont on a voulu limer les griffes, indomptable et incontrôlable. Son arme a toujours été son cartable, son éducation scolaire. Depuis toute petite assoiffée de romans et de Baudelaire, cette femme c'est ma mère que je découvre en lisant, car vous pouvez le comprendre, ce genre d'êtres ne délivre ses sentiments qu'en écrivant. Parfois, la froideur peut être mal comprise, mais dessous ce bloc de glace se cache une femme dont l'Algérie est éprise : C'est la rébellion, la dissidence, de quoi faire jalouser son Ex la France, de quoi faire réfléchir quelques internationales instances. Sur le plan de l'homme ou de la femme, bien plus qu'une espèce animale, un être doué de raison et de tort qui pour goûter au parfum de la liberté affronterait la mort, la faim et le froid, suivant ainsi sa propre loi, celle du ça, du moi et du surmoi, à savoir celle de l'inconscience, pourtant la seule à se rebeller contre l'injustice et l'indifférence, et cette héroïne, dont on est vite accro, a fait ce choix de s'attacher à sa liberté comme à un velcro, se mettant ainsi tout le monde à dos. Mieux vaut vivre reine déchue qu'entourée d'hypocrites courtisans. Plutôt que d'être une sédentaire dépressive qui se contente d'une tisane pour goûter à l'ivresse de la vie, elle a préféré être une gitane qui rit, qui danse, un Amazigh, un insoumis ! Cette femme à elle seule c'est l'Algérie entière qui s'est auto détruite. En raison de sa beauté et sa générosité, elle ne savait pas compter quand elle aimait. Elle a laissé place à ses fossoyeurs, menteurs et voleurs lui manger son coeur. Puissiez-vous tout comme je l'ai fait, vous réfugier dans ce journal qui a mis tant d'années à sortir. Vous y sentir comme dans votre maison, et par dessus tout, ouvrir votre coeur ainsi que de nouveaux horizons ! "

03/2020

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Littérature française

Mon Amour, Mon Geôlier

"Le luxe et le faste sont dépouillés de tous leurs secrets ce soir, en ces lieux où les mariés reçoivent leurs convives. Au milieu du dôme vitré tenant lieu de plafond pend un immense luminaire en cristal. Tout scintille dans cette salle circulaire, au centre de laquelle trône une magnifique jardinière de quartz rose soutenue par deux cupidons nus, débordant de fleurs fraîchement coupées. Les reflets de l'argenterie, le scintillement des verres, la pure blancheur des nappes créent un contraste stupéfiant avec les murs d'où pendent de lourds rideaux de velours, d'un rouge teinté de blanc. Les visages transpirent de bonheur, de joies, même hypocrites. Cependant, toutes les émotions ne se confondent pas en contentement. Celui-là, assis au fond, ne sait comment cacher sa rage. S'il est là, c'est uniquement pour faire plaisir à son cousin qui s'est jeté la tête la première dans un mariage précoce. Le visage livide, assis seul à sa table un verre à la main, il se saoul pour n'avoir pas pu empêcher cette mascarade. Cette femme est intéressée, il le sait. Il sait aussi que l'argent des Duncan n'appartient pas qu'à Gail. Il est lui aussi héritier et se doit de se méfier des vautours comme cette femme qui célèbre ce soir sa victoire. D'où la connaît-il ? L'on ne prend pas pour épouse une femme que l'on ne connaît pas. Trois mois. Cela suffit-il pour un engagement à vie ? L'intuition. Il y en a de ceux qui ont un bon flaire. Et le petit cousin de Gail, de cinq ans de moins que lui, n'est pas aussi naïf qu'on pourrait le croire. Toutefois, il faut savoir se taire et observer... Guetter le moment propice... Mais, sous l'emprise de l'alcool, certaines personnes n'arrivent pas à faire taire leur colère, à se contrôler surtout... De ces attitudes qui peuvent coûter cher".

11/2020

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Histoire internationale

Rwanda à la lumière du passé. Le prix du vivre-ensemble

Tous les Rwandais, de quelque ethnie qu'ils soient, portent les marques des violences à répétition qui endeuillent le Rwanda depuis la nuit des temps. Pourtant, pour ethniques que soient ces violences, elles n'ont pas pour mobile essentiel l'appartenance naturelle à telle ou telle ethnie que personne n'a ni voulue ni choisie. Elles naissent de la lutte pour le contrôle exclusif du pouvoir, de l'avoir et du savoir. Et pour atteindre cette fin, les uns n'hésitent pas à désigner les autres comme cause de leurs malheurs, à les déshumaniser afin de mieux les assujettir. Les victimes et les bourreaux de ces violences se rencontrent dans toutes les ethnies. De plus, les Hutu, les Tutsi et les Twa n'ont pas été inventés par les colonisateurs et les missionnaires européens. Pas plus qu'ils n'ont créé les tensions qui articulent les relations interethniques au Rwanda comme certains tendent à le faire croire depuis 1994. Elles existaient avant l'arrivée des Européens, même si ces derniers y ont mis leur couche de vernis, en ne prenant pas les mesures appropriées pour endiguer ces tensions. Selon l'auteur, le Rwanda de demain n'a pas besoin de citoyens superficiels et hypocrites. Il est urgent que les Rwandais aient le courage de regarder la vérité en face et d'assumer dignement leur histoire, pour entreprendre ensemble le chemin de la guérison. Ils doivent s'engager honnêtement dans la voie du dialogue, de la justice juste, de la démocratie, du pardon et de la réconciliation. C'est le prix à payer pour que chaque Rwandais puisse être libéré des faux préjugés et de la peur de l'autre afin de reconnaître en lui la même citoyenneté et la même dignité. Le Rwanda a besoin de femmes et d'hommes libres et sincères, capables de relations honnêtes qui traduisent la vérité de leur existence. La différence chez l'autre n'est pas un obstacle, mais un atout et une richesse qui révèlent et introduisent dans la dimension de l'unité plurielle.

09/2017

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Actualité politique France

Lettre à mes frères musulmans

L'homme de gauche qui a dénoncé les émirats de la République s'adresse ici aux musulmans de France pour leur dire ses critiques et ses attentes. Mais aussi ses espérances. A l'heure où l'Etat s'engage contre le séparatisme islamique, un manifeste trait-d'union pour redonner sens à la fraternité de notre devise. A l'heure de la loi contre le séparatisme et pour la laïcité, comment combattre le mal sans céder à l'angélisme mais aussi sans renoncer à la vocation de la France à l'universalité ? De même que dans Les émirats de la République il dénonçait la mainmise des islamistes sur les banlieues, François Pupponi alerte dans cette Lettre à mes compatriotes musulmans surlesimpératifsd'une juste intégration. Par-delà les musulmans intégrés et les musulmans radicalisés, il s'adresse au plus grand nombre des musulmans de France, délaissés par les politiques, oubliés par l'opinion, minorés par les associations et qu'il s'agit de soutenir afin qu'ils ne basculent pas dans le mauvais camp. C'est en connaisseur du terrain et en praticien engagé que le plus lucide des élus de la nation dans ce domaine pose les vraies questions. Comment déjouer la tentation totalitaire, la dérive identitaire, l'archipelisation de la société ? Comment définir un islam conforme aux institutions de la République, compatible avec les valeurs européennes, en adéquation avec le XXIe siècle ? Mais surtout, et d'abord comment inscrire cette mutation dans la loi avec réalisme et avec attractivité ? Jamais l'envers du décor n'avait été révélé avec autant de vérité. En se montrant critique à l'égard des non-dits hypocrites, des calculs intéressés et des écueils prévisibles, c'est un document choc et un manifeste libre que livre ici François Pupponi. Un essai iconoclaste et salutaire appelé, à la base comme au sommet, à faire grand bruit. 135 x 210, 240 p.

05/2021

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Littérature française

Jack. Suivi de Histoire de Jack

Le jeune Jack est laissé par sa mère volage dans un pensionnat médiocre, où elle s'éprend d'un professeur de français qui s'appliquera à faire de la vie du garçon un enfer. Un Oliver Twist à la française, par un des géants de la littérature française du XIXe siècle. Un Oliver Twist à la française Le jeune Jack, enfant chétif, n'a jamais connu son père. Afin d'avoir les coudées franches, sa mère, Ida de Barancy, fausse comtesse et vraie " cocotte ", créature étourdie et vaniteuse, cherche à le placer dans un pensionnat. C'est ainsi que le garçon échoue au gymnase Moronval, piètre internat. Sa mère s'éprend de l'un de ses professeurs, le vicomte d'Argenton, raté notoire et poète ombrageux, type de l'illusionné qui demande vainement à l'art un nom et la fortune. Vaniteux, égoïste, avare, gourmand, jaloux, hypocrite, ce tyran fera de la vie de Jack un enfer. Ce n'est que le début des tristes aventures de l'enfant, que son tuteur condamne à la condition ouvrière et à l'ivrognerie. Destin qui n'est pas sans rappeler ceux d'Oliver Twist ou de David Copperfield. Alphonse Daudet écrit le roman émouvant et cruel d'une vie gâchée par l'indifférence d'une mère et la haine d'un beau-père. Un livre " de pitié, de colère et d'ironie ", roman de " moeurs contemporaines " paru en 1875 et dédié à son " ami et maître " Gustave Flaubert. A travers ses personnages, l'auteur présente une fine analyse de la nature humaine et de la société française de son époque.

07/2023

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Littérature étrangère

Perlefter, histoire d'un bourgeois

Il est aussi rare de trouver des inédits de grands écrivains disparus que des textes de grands auteurs étrangers qui ne soient pas encore traduits. Ces deux éléments sont exceptionnellement réunis dans ce volume qui rassemble un roman inachevé de Joseph Roth, exhumé en 1978, soit près de quarante ans après sa mort, et huit nouvelles qui n'ont encore jamais paru en français. C'est dire l'importance de cet ensemble, qui vient enrichir l'oeuvre de l'un des romanciers majeurs du XXe siècle. Perlefter, histoire d'un bourgeois est le portrait éblouissant d'un conformiste. Homme tiède, hypocrite, incapable d'aimer ou de haïr, égoïste, pingre et pétri de peurs, cet affairiste se montre prêt à toutes les compromissions dès lors qu'elles servent ses intérêts. Il sait s'adapter à tous les régimes, la monarchie comme la république, mais redoute la révolution et toute forme de désordre susceptible de nuire à sa réussite. Perlefter est le prototype de ces opportunistes qui, le moment venu, soutiendront sans scrupules Hitler et son régime. Roman politique et social, Perlefter, histoire d'un bourgeois offre une fascinante étude de caractères, comme chacune des nouvelles ici magnifiquement restituées par Pierre Deshusses. On y retrouve l'une des caractéristiques de Joseph Roth : la nostalgie d'un monde perdu, avec cette tension constante entre le passé et le présent. Mais si l'auteur de La Marche de Radetzky refuse l'exaltation du progrès et de la modernité, il n'idéalise pas pour autant cet univers disparu et fait preuve à son égard d'une grande lucidité critique, y décelant des germes de violence et de brutalité annonciateurs du pire. La force de ces récits tient aussi à l'écriture de Roth : ce style si particulier et si bien rythmé où alternent évocations sensorielles et pointes philosophiques, satire et paradoxes.

09/2020

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Sports

Président Platini

De "Platoche" à "Monsieur le président". Meilleur joueur français du XXe siècle avec Zidane, élu trois fois Ballon d'Or grâce à ses prestations comme meneur de jeu et buteur avec l'équipe de France comme la Juventus Turin, sélectionneur de l'équipe de France, co-président du comité d'organisation de la Coupe du monde 1998, conseiller spécial de Sepp Blatter à la Fifa, vice-président de la Fédération française, Michel Platini, 58 ans, est depuis 2007 le président de l'Uefa, la puissante institution qui régit le football européen. Pour beaucoup, un rang de chef d'Etat. Réélu triomphalement en 2011, il est légitime pour, au printemps 2015, s'emparer de la Fifa, où il devrait lutter face à son ancien mentor, Sepp Blatter. Une ascension méticuleuse pour celui qui, enfant, en Lorraine, était surnommé "rase bitume" et nourrissait de sérieux complexes. Derrière ses blagues potaches et son détachement apparent, une ambition, une vision, l'esprit d'initiatives des grands patrons fréquentés (Agnelli, Riboud, Lagardère) ainsi qu'une habileté politique forgée auprès des présidents de la République tous côtoyés depuis Valery Giscard d'Estaing. Dès 2005, Michel Platini reconnaissait sa mue : "C'est vrai que je deviens de plus en plus politique. Je deviens même un peu hypocrite." Cette enquête au long cours explore la personnalité du patron de l'Uefa, stratège au caractère rancunier. Déroutant, intuitif, susceptible, taquin, entretenant des liens complexes avec les champions du monde 1998, homme de combats (le fair play financier, l'arbitrage à cinq), le meilleur nº10 de sa génération s'est mué en parfait animal politique. L'ouvrage, émaillé de révélations et d'anecdotes, est nourri de nombreux témoignages (Louis Nicollin, Roselyne Bachelot, Marie-George Buffet, Daniel Cohn-Bendit, etc).

05/2014

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Littérature française

Ainsi parlait Georges Bernanos. Dits et maximes de vie

En épigraphe de sa préface, Gérard Bocholier cite cette phrase révélatrice de Bernanos : " Qu'importe ma vie ! Je veux seulement qu'elle reste jusqu'au bout fidèle à l'enfant que je fus. " D'instinct Bernanos déteste les postes, les fonctions, les honneurs. Tout cela qui ne peut que nous tromper. Nous ne sommes pas faits pour ça. Vivre est une aventure, pas une boutique. Avant que l'argent ne prenne le pouvoir en toutes choses, les hommes le savaient bien : " C'étaient des gens qui savaient vivre, et s'ils sentaient un peu fort la pipe ou la prise, ils ne puaient pas la boutique, ils n'avaient pas ces têtes de boutiquiers, de sacristains, d'huissiers, des têtes qui ont l'air d'avoir poussé dans les caves. " Bernanos n'a pas de mots assez durs pour ceux qu'il nomme les " réalistes " ou les " cyniques ", tous ceux qui apportent leur consentement ou leur soumission au " conformisme universel, anonyme ". Bernanos dénonce les ruses de ce type nouveau d'homme égoïste, logicien, hypocrite, ne vivant que pour le profit et la jouissance. D'où aussi, sur le fond, sa rupture avec Maurras, dont l'esprit lui paraît " abso-lument dépourvu, dépouillé, destitué de toute charité ". Polémiste, Bernanos ? Certes il admirait Bloy et sa plume était vive. Mais il détestait ce terme. Bien plutôt un " combattant de l'Esprit ", n'écrivant que pour se justifier " aux yeux de l'enfant " qu'il fut et qui ne veut pas mourir " sans témoigner ", qui va " jusqu'au bout du vrai, quels qu'en soient les risques". " C'est dire, souligne Gérard Bocholier, l'actualité toujours présente, toujours pressante, de Bernanos en notre XXIe siècle. "

09/2019

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Littérature française

Les enfants de septembre

Ce roman inédit de Jean-René Huguenin, Les Enfants de septembre, est une véritable révélation. Ce roman met en scène trois jeunes garçons : Philippe, fils de bourgeois (c'est aussi le nom de famille qu'il porte avec dégoût) dont le père s'est compromis dans la Collaboration ; Nicolas, fils d'une très modeste famille juive dont les parents sont emmenés sous ses yeux par la Gestapo et qu'il ne reverra jamais ; Bertrand, issu d'un milieu bourgeois lui aussi mais dont le père chirurgien tente d'aider les juifs persécutés et de calmer les positions inverses de sa femme. Trois jeunes gens, trois adultes, dans les remous de l'histoire, que la vie fait se rencontrer, qu'elle sépare et réunit à nouveau. Leurs trajectoires disent la vulnérabilité du jeune âge face aux désastres des événements ou à la lâcheté des hommes, puis le long cheminement, fait de douleurs diverses jamais guéries, de résistances et de désillusions, d'amertume et de renoncements, vers l'âge adulte. Jean-René Huguenin notait dans sa préparation à ce roman : " Au fond, le thème général est le vieillissement : orgueil et violence d'une jeunesse farouche, exagérée, l'inévitable déception sentimentale suivie de la non moins inévitable erreur sentimentale : le mariage. De là l'ennui, la mauvaise conscience du confort, parallèle à un certain dessèchement. " Tous les thèmes chers à l'auteur sont présents, les paysages - la ville, la mer - y servent encore d'écrins. La lucidité de Jean-René Huguenin sur la nature humaine, celle de l'âge adulte surtout, est quasi chirurgicale : hypocrite, lâche, misérable en somme, au regard des ambitions de la jeunesse, exaltée, toute-puissante dans la certitude d'atteindre ses idéaux, mais que la société va réduire à ce qu'elle est elle-même, médiocre et limitée, comme un inéluctable naufrage.

09/2023

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Pléiades

Oeuvres

Des trente-six tomes de l'Histoire naturelle, ce volume propose un choix de textes organisé selon le plan tracé et suivi par Buffon ; il est illustré de cent vingt gravures tirées de l'édition originale. L'ouvrage fut l'un des plus retentissants succès de librairie au XVIIIe siècle, lequel reconnut immédiatement le génie littéraire de l'auteur. Au XIXe, on le classe parmi les quatre écrivains les plus éminents du siècle précédent, avec Montesquieu, Voltaire et Rousseau. L'Histoire naturelle est bientôt déclinée en anthologies, du Buffon des écoles au Buffon des familles, en passant par le Buffon des demoiselles. Et, au XXe, Francis Ponge salue Buffon comme « l'un des plus grands poètes en prose de notre littérature » - comme son égal, en somme. Pourtant, il y a quelques décennies, Buffon a semblé s'éloigner, au point qu'on pouvait le croire relégué dans les limbes de la littérature. C'était compter sans l'imagination théorique d'un penseur auquel on a récemment rendu sa place au cour des débats et des combats des Lumières. C'était compter, aussi, sans la force d'entraînement de la phrase, sans la variété de la langue, sans la liberté d'un style qui s'approprie le proche et le lointain pour nous parler du monde dans lequel nous vivons. Si le cheval a disparu de nos villes, si le chat n'est plus considéré comme le plus hypocrite de nos compagnons, si le désert et la savane sont devenus des destinations touristiques, les descriptions que Buffon en a données demeurent des documents sur une époque qui a disparu et des témoignages sur une sensibilité au réel qui peut rester la nôtre.

03/2007

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Historique

George Sand. Ma vie à Nohant

Un refuge pour vivre et créer. Les frasques de George Sand sont fameuses : ses liaisons hors mariages, son rejet de la bienséance hypocrite, son accoutrement masculin, son retentissant et passionné combat en faveur de l'émancipation et des droits de la femme... L'autrice fait parler d'elle, résonner sa voix et, en s'adressant par l'écriture au monde, elle est aussi et avant tout célébrée pour son oeuvre prolifique. Dans ses textes, la campagne berrichonne a une place primordiale. Ses livres décrivent l'atmosphère campagnarde d'un monde qui n'existe plus mais qui fut le sien. George Sand, si elle a fréquenté Paris, a passé la majorité de son existence dans sa demeure de Nohant. Ce domaine familial, où elle a grandi et vécu à partir de ses quatre ans, lui a donné l'amour des grands espaces et de la liberté. C'est dans cette maison qu'elle s'est passionnée pour les histoires, c'est dans cette maison qu'elle a fait son éducation mondaine et paysanne. C'est là-bas qu'elle a vu mourir tant de ses proches, et c'est là-bas qu'elle-même, elle mourra. Lieu isolé, paradis rupestre, cette bâtisse accueillera Liszt, Balzac, Delacroix, Flaubert ou même Chopin pendant presque dix ans. Nohant est, pour George Sand et ses invités, un lieu où peut fleurir la créativité. Dans un album qui revient sur l'existence de la célèbre autrice, Chantal Van den Heuvel et Nina Jacqmin insère en tout subtilité un second personnage principal : le domaine de Nohant. Témoin essentiel de l'existence de tant d'artistes, ses murs contiennent l'écho de voix qui continuent à passionner les esprits du monde entier. Un album réalisé en partenariat avec Le Centre des Monuments Nationaux.

04/2021

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Littérature française

Les illusions nocturnes

Un homme parle, dont la vie paraît être aussi détruite que St X. , sa ville natale, proche de la maison et du grand parc où il cherche et refuse à la fois une guérison qui l'effraie. Est-il un héros qui, un jour, a eu peur, ou un écrivain qui méprise et fuit ses anciens succès ? En tout cas, c'est un homme hanté par les personnages qui, autrefois, peuplaient sa vie, au point qu'il les remplace par trois malades, soignés ici comme lui, et qui joueront le rôle de ses compagnons d'autrefois, Alexandre, Michel et Lise. Le roman se construit à l'intérieur de cette conscience malade et malheureuse, sur des plans qui parfois se confondent, parfois se distinguent. Michel, Alexandre et Lise sont toujours présents, mais tantôt il s'agit du souvenir de leurs personnes, tantôt de la présence de leurs doubles. A travers ces confusions, ces confessions hypocrites et ces aveux involontaires, à travers tant d'images trompeuses surgit peu à peu celle du narrateur. On découvre les liens qui l'ont uni à Alexandre, à Michel et à Lise. Il a enlevé Lise à Michel, avec qui elle était fiancée. Il en a fait sa maîtresse et ils ne se sont défendus contre le sentiment de leur faute que par un érotisme qui les a faits se sentir plus coupables encore. Michel est peut-être mort ; Alexandre, qui a voulu sauver Lise, a disparu ; Lise, elle-même... Or, on s'aperçoit que Lise, perdue, a été retrouvée un jour, et de nouveau soumise. Et qu'au lendemain de ce jour un accident, à moins que ce ne fût un crime, a valu au narrateur d'être enfermé. Tout ce qui avait été dit n'était donc que mensonges ? Peut·-être, mais la vérité du personnage, c'est seulement à travers ses propres mensonges qu'il arrive à l'exprimer. Et le lecteur ne peut faire autrement que de se rendre complice de celui qui parle, de le suivre à travers un temps défiguré, et de croire, lui aussi, à la vérité de ces Illusions nocturnes.

09/1964

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Généralités

Espions en Révolution. Beaumarchais, le chevalier d'Eon, Silas Deane et les secrets de l'indépendance américaine

L'histoire de la fondation des Etats-Unis telle que vous ne l'avez jamais lue. Un savoureux mélange d'OSS 117, du Bureau des légendes, de The Patriot et de Ridicule ! Lorsque les Treize Colonies proclament leur indépendance en 1776, l'Amérique s'enlise dans un conflit qui oppose les révolutionnaires à la Grande-Bretagne jusqu'à la fondation des Etats-Unis en 1783. L'histoire nous enseigne que c'est Benjamin Franklin qui en est l'instigateur. Premier émissaire à la cour de Louis XVI, il obtient en 1778 le soutien de la France, qui accepte alors de fournir des armes aux insurgés. Mais le père fondateur n'a en réalité joué qu'un rôle secondaire dans cette affaire, et ce n'est pas son histoire qui est racontée ici. C'est celle de trois improbables alliés qui, dès 1776, s'unissent pour soutenir la Révolution américaine : Beaumarchais, le célèbre auteur du Barbier de Séville ; le chevalier d'Eon, l'excentrique et ambigu agent secret français ; et Silas Deane, un commerçant du Connecticut. Ensemble, entre actes d'espionnage au détriment des Anglais, diplomatie clandestine au profit de l'armée continentale et tractations secrètes avec la France, ils parviennent à armer les rebelles. Mais si nos protagonistes font montre d'intelligence, de ruse et de courage pour parvenir à leurs fins, ils se posent aussi en véritables anti-héros. En effet, vaniteux, hypocrites, menteurs et égoïstes, les trois comploteurs évoluent vers un chemin semé d'embuches où les quiproquos et les intrigues sentimentales et sexuelles dignes des meilleurs Vaudeville s'enchaînent. Ce sont leurs aventures rocambolesques mais véritables qui ont permis aux Etats-Unis de voir le jour, et que nous découvrons dans ce récit à la fois vivant, étonnant et amusant. Un vrai plaisir de lecture ! " Unlikely Allies est un récit de non-fiction, mais il se lit comme on regarde un film des Monty Python [... ]. Follement divertissant ! " The Washington Post Book World " Le récit engageant et divertissant de trois des personnages les plus colorés impliqués dans la Révolution américaine. Il est difficile de croire que leur histoire est vraie, mais elle l'est. " Gordon S. Wood, historien et lauréat du Prix Pulitzer (1993)

10/2022

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Poésie

Corollaire. Edition bilingue français-italien

Corollaire est un livre composé de 53 poèmes qui sont autant de cartes postales, écrites des quatre coins du monde, dont l’agencement constitue une sorte de journal. L’écriture de Corollaire, vivante et ludique, mêle des éclats de narration documentaire et des séquences d’introspection cryptée. Ces poèmes du voyage, de l’autobiographie et de la rencontre — qui prennent souvent la forme de confessions que Sanguineti adresse à sa femme — sont teintés d’une ironie et d’une autodérision désacralisantes. La langue de Corollaire est extrêmement inventive, elle mélange la culture la plus haute et ancienne et le langage de la rue le plus contemporain. La langue de Sanguineti est également « élargie » par des expressions de la langue italienne parlée et dialectale, ainsi que par des mots et expressions des langues étrangères, des néologismes, et par un usage saccadé de la ponctuation. Les éditions Nous sont heureuses de proposer au public français la poésie d’Edoardo Sanguineti, considéré comme une des figures majeures de la poésie italienne contemporaine, mais dont les traductions sont à ce jour encore rares. gravez-les en toutes lettres, lecteurs testamentaires (c’est à mes écoliers que je parle,/mes hypocrites enfants, les philoprolétaires qui me ressemblent tant, innombrables,/désormais, comme les grains de sable de mon désert vide), ces paroles miennes, sur ma tombe,/avec la salive, en vous trempant un doigt dans la bouche : (comme je le trempe, maintenant, /entre les excessifs abcès de mes gencives glacées) :/ j’en ai joui, moi, de ma vie :Edoardo Sanguineti (Gênes, 1930-2010)poète, professeur d’université, romancier, critique, traducteur, dramaturge, homme politique. Figure de proue des« novissimi », il crée en 1963, avec Umberto Eco, Nanni Balestrini et Giorgio Manganelli, le « Gruppo 63 », dont lebut est l'expérimentation littéraire et le questionnement des langages artistiques. De sa vaste œuvre poétique n’ont à ce jour été traduits en français qu’un recueil, Postkarten (Éditions l’Âge d’Homme, 1990) et une petite anthologie chez Textuel en1999. Corollario, publié en Italie en 1997 chez Feltrinelli, a été écrit entre 1992 et 1996.

05/2013

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Guerre d'Algérie

Les souffrances secrètes des français d'Algérie

Après 20 ans pendant la guerre d'Algérie (2000) ; L'Histoire des pieds-noirs d'Algérie (2002), Les Oubliés de la guerre d'Algérie (2003), Raphaël Delpard nous livre avec Les Souffrances secrètes des Français d'Algérie, la poursuite de son travail d'enquête et d'analyse sur l'indépendance de l'Algérie (1962). Cette fois, il aborde la période la plus tragique vécue par les Français d'Algérie. Notamment, il s'interroge à partir de deux questions : - Peut-on parler sereinement et en toute objectivité de l'indépendance de l'Algérie ? - Peut-on évoquer et préciser ce que furent les accords d'Evian et ce qui les précéda et les suivra ? Raphaël Delpard pense que oui. Il nous délivre une enquête fouillée, tentant de mettre fin à l'ostracisme qui a frappé les Français d'Algérie, au cours de ces moments tragiques et dramatiques. Il cite les témoignages de ceux qui en furent les acteurs et d'autres les victimes (les pieds-noirs) et des documents inédits. Il décrypte les intentions perverses, hypocrites et très souvent cachées ou ambiguës du politique et de l'Etat Français et la manipulation des Français de la métropole qui feront des pieds-noirs des victimes expiatoires... Aussi n'y a-t-il pas lieu de s'étonner si au cours des évènements, dans des circonstances atroces, avant et après la signature des accords d'Evian, c'est la curée et le nettoyage. Après les massacres barbares (du FLN) de Français (des milliers) et de 140 000 harkis, pour les pieds-noirs, un diktat leur est imposé : "La valise ou le cercueil." En quelques mois, c'est plus d'un million d'entre eux qui fuient vers la métropole. Mais en France, personne ne veut en entendre parler. L'opinion publique les abandonne, voire les rejette, les pouvoirs politiques, l'Etat s'en désintéressent, les intellectuels font silence sur ce drame. L'histoire elle-même regarde ailleurs... L'Histoire vraie des Français d'Algérie : une page d'histoire, d'amour et de larmes, entre deux grands peuples qui ne se sont pas encore remis de leur rendez-vous manqué.

03/2022

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Littérature française

D'un autre monde

Le 7 avril 1994, François de Grossouvre, proche conseiller de François Mitterrand, gardien des secrets de la vie intime de celui dont il est le confident de longue date, protecteur et voisin quai Branly de la fille cachée du président, Mazarine Pingeot, est retrouvé mort d'une balle de 357 Magnum dans son bureau à l'Elysée. L'enquête bâclée, le coffre-fort vidé, la thèse du suicide validée, et on oublie tout. Cet événement considérable de la vie politique atteint par ricochet l'auteur de ce livre, un autre François de Grossouvre, qui n'est autre que le petit-fils du premier. Une mort mystérieuse, un grand-père aimé et grand chasseur, une médiatisation à outrance, la brutalité de ceux qui furent les courtisans les plus empressés et tournent désormais leurs regards ailleurs, bref ce qu'on nommerait " la vie parisienne " éloigne le jeune homme de la France comme il s'éloigne aussi d'une carrière classique. Sur la table de chevet de son grand-père, il y avait un bracelet rapporté d'Afrique. Comme un talisman magique, le jeune homme de dix-huit ans se l'approprie. Le voilà alors loin de tout, en Afrique, en Tanzanie et autour : il apprend à chasser, il suit les pisteurs africains dans leur quête lente et dangereuse des lions, des léopards, et des éléphants aussi massifs que rapides. Ce livre aux accents à la Kipling ne raconte pas la vie d'un mercenaire du fusil, mais celui d'un amoureux absolu de la nature à l'état sauvage. Derrière lui, les fauves hypocrites des quais de Seine. Devant lui, à hauteur de savane, de brousse jaune paille, de sueur et de surprises, les fauves qui ne tuent que quand ils en sentent la nécessité. François de Grossouvre s'exile pour mieux se trouver. Son livre raconte une expérience initiatique donnée à très peu d'entre nous. Il passera plus de quinze ans en Afrique, luttant contre le braconnage et les tueries qui sont l'autre nom du commerce. Il en sort différent, et le lecteur avec lui ne verra plus jamais un safari de la même manière.

10/2023

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Littérature étrangère

Journal d'Ukraine

Après "Je viens de Russie", "De gauche, jeune et méchant", Zakhar Prilepine cristallise la polémique sur une actualité dramatique qui dépasse les frontières du monde russe : l'Ukraine. Il y est allé souvent avant Maïdan et y est retourné après, comme correspondant de guerre et humanitaire. Il a levé les fonds et a consacré son prix du Grand Livre qui l'a auréolé en 2014 à l'organisation de convois pour le Donbass. Il les a lui-même accompagnés et a renouvelé l'opération en septembre 2015. Reporter sur le front, il sait mieux que personne mener le dialogue avec les combattants séparatistes que Kiev s'obstine à traiter de « terroristes ». La guerre, il l'a connaît depuis la Tchétchénie. Et il en parle sans pathos, avec une compassion toute retenue. L'émotion naît de la force de son écriture, pas d'une sentimentalité hypocrite. Non, la guerre en Ukraine ne l'a pas surpris : elle couvait depuis 1990 et les causes du conflit remontent à bien plus longtemps (les plus récentes renvoient à l'après-guerre de 14-18 et aux récidives pronazies des années 40). Son recul historique sur les événements qui ont éclaté en février 2014 se traduit par une analyse fine et sans concession du passé récent. « Le temps des troubles » que traverse l'Ukraine contemporaine, à l'instar de la Russie du début du XVIIe siècle, s'est tramé dans l'histoire. Et il explique comment. Avec une ironie mordante, il dissèque les responsabilités des acteurs politiques, russes et ukrainiens depuis l'effondrement de l'URSS. Il ne ménage pas la partie russe tout en assumant son soutien à la fermeté du Kremlin. Sa plume insolente ne rate pas les intellos du camp libéral qui, de Moscou ou de l'étranger, dissertent sans fin sur les options du Donbass, loin du front et loin de la misère. Ouvrage traduit du russe par Monique Slodzian.

02/2017

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Psychologie, psychanalyse

Louis II de Bavière et ses psychiatres. Les garde-fous du roi

Roi des opéras de Wagner plutôt que roi d'opérette, atteint de folie plutôt que d'excentricités romantiques, le roi Louis II de Bavière continue, plus d'un siècle après sa mort mystérieuse, d'attiser les passions. Le Bavarois de la rue s'obstine à voir dans le "dernier roi du siècle", comme le disait Verlaine, une victime politique de la Prusse de Bismarck ; les âmes romantiques et révolutionnaires vénèrent son sacrifice sur l'autel d'une société pudibonde et hypocrite ; les détracteurs de la psychiatrie enfin dénoncent le scandale de l'expertise médico-légale à travers le forfait de von Gudden. Ce livre raconte la rencontre et la mort commune du roi Louis II et de son psychiatre von Gudden. S'y trouve retracée l'histoire de la Bavière, de la dynastie des Wittelsbach, de la très libérale mais contradictoire Constitution de 1948 qui, à la manière du fameux double-lien, porte en germe quelques-uns des futurs malheurs de Louis II. L'auteur décrit ensuite avec empathie et humour la vie de ce roi excentrique, son amitié sulfureuse avec Richard Wagner, son amour platonique pour sa cousine "Sissi" et son aversion pour sa fiancée Sophie, sa passion de construire des châteaux espagnols en Bavière, sa destitution romanesque et sa fin tragique. Parallèlement revit devant nous le psychiatre Bernhard von Gudden, sa vie quotidienne, mais aussi son oeuvre de neuroanatomiste et son engagement de clinicien, propagateur de nouvelles méthodes de traitement plus libérales et humanistes. L'expertise psychiatrique, reproduite et traduite ici avec quelques autres documents de l'époque, est interprétée et replacée dans le contexte de la psychiatrie allemande du XIXe finissant. Au-delà du scandale déontologique des conditions très particulières d'une expertise non moins particulière, nous découvrons alors un document charnière de l'histoire de la psychiatrie qui fait de la maladie de Louis II le prototype de ce que Kraepelin, élève de von Gudden, appellera désormais démence précoce.

05/1998

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Romans noirs

Dernière sortie pour Wonderland

" Un pédophile se cachait-il derrière l'auteur d'Alice au Pays des Merveilles ? Lewis Carroll a-t-il brouillé les cartes ? Sous les airs d'un roman gigogne, à la construction virtuose, l'enquête de Ghislain Gilberti remonte la piste, les actes et les faux-semblants d'un effroyable pervers. " Norah Spencer, CBS News " Un pédophile se cachait-il derrière l'auteur d' Alice au Pays des Merveilles ? Lewis Carroll a-t-il brouillé les cartes ? Sous les airs d'un roman gigogne, à la construction virtuose, l'enquête de Ghislain Gilberti remonte la piste, les actes et les faux-semblants d'un effroyable pervers. " Norah Spencer, CBS News Durant une free party, Alice Price, étudiante et artiste de la scène électronique underground, goûte à une drogue inconnue. Les effets du produit la dépassent rapidement et, aux frontières de l'overdose, un étrange lapin blanc la propulse au coeur d'un monde parallèle et piégé : l'univers de Lewis Carroll. La chenille, le chapelier fou, le lièvre de mars, le chat du Cheshire, tous les personnages du conte victorien sont là et invitent cette Alice contemporaine dans les sombres mystères de la création du vrai Wonderland. Les innocents ne sont pas toujours ceux que l'on croit, les alliés sont rares et les périls nombreux. Si elle veut rester vivante, la jeune Alice n'a plus le choix et doit reconstituer le puzzle diabolique de Lewis Carroll. En brisant le mythe Disney, Ghislain Gilberti s'attaque à un emblème intouchable de l'Angleterre depuis le XIXe siècle : Lewis Carroll, introverti maladif, toxicomane, atteint du syndrome de puer aeternus, amateur de photographies pornographiques infantiles, pédophile... C'est sans concession que Dernière Sortie pour Wonderland referme pour toujours la porte du Pays des Merveilles et met un point final à la pudibonderie hypocrite que même Tim Burton n'a pas pu briser avec ses dernières adaptations cinématographiques.

12/1949

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Actualité politique internatio

Mohamed Ben Salman : du pétrole et du sang

Comment MBS a pris le pouvoir et la nouvelle influence saoudienne sur le reste du monde "Comment MBS a pris le pouvoir et la nouvelle influence saoudienne sur le reste du monde""Du pétrole et du sang sur les murs" est l'histoire totalement fascinante de l'accession au pouvoir duprince saoudien Mohammed ben Salman avec des intrigues de palais dignes de Machiavel. Un livre du XXIesiècle qui nous replonge dans les manoeuvres et complots que ni Lucrèce Borgia ni William Shakespearen'auraient reniés, mais qui nous permettent désormais de comprendre enfin les "subtilités" de la coursaoudienne (avec ses orgies, vénalités et hypocrises) et les implications des actes de MBS sur le monde engénéral et le Moyen-Orient en particulier... sans même parler du prix que nous payons à la station d'essence. Un portrait impitoyable de l'assassin de Jamal Khashoggi et de bien d'autres opposants mais qui seprésente comme un réformateur... libéral ! Best seller mondial. Le résultat du travail de Hope et Scheck est captivant Reuters"Du pétrole et du sang sur les murs" est le meilleur livre que je n'aie jamais lu sur le Moyen-Orient. Indispensable sivous voulez avoir un aperçu de l'avenir Robert Baer, ex-chef de station CIA pendant 30 ansRegorge de détails révélateurs... Ce livre est particulièrement excellent en montrant les liens entre le fondssouverain saoudien et Masayoshi Son de SoftBank Financial TimesUn regard fascinant sur la façon dont MBS a pris le pouvoir alors que personne ne l'a vu venir Yahoo FinanceExplosif ! The Times Excellent ! Forbes Un travail courageux, rigoureux et louableMoneyControlHope et Scheck nous confrontent à l'énigme d'un jeune homme qui fait du bien à son royaume tout en opérant aveccruauté et absolutisme qui donnent envie de vomir. Une lecture fascinante Robert Lacey auteur de ''The Crown'' Un portrait précis de l'homme et des histoires époustouflantes New York TimesUne descente dans un nid de vipères et un portrait effrayant du prince héritier MBS The Irish TimesAvec des détails sur la corruption à couper le souffle InsideOverPortrait alarmant d'un instable et d'un meurtrier de 35 ans Mondoweiss News

11/2021

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Actualité et médias

L'étincelle. Révoltes dans les pays arabes

Dans cet essai, publié simultanément en France, en Italie et en Allemagne, Tahar Ben Jelloun livre à chaud son analyse de ce mouvement de révolte qui traverse depuis novembre 2010 le monde Arabe, et qui depuis ne cesse de se propager. C’est « un immense mur de Berlin qui tombe » écrit-il, un moment historique, car il est maintenant acquis que plus rien, dans la région, ne sera comme avant. On ne reverra en effet pas de si tôt autour de la méditerranée des dictateurs à la longévité de Moubarak et Ben Ali, tant cette forme d’exercice du pouvoir a perdu toute légitimité au yeux des populations arabes. Des millions de manifestants sont descendus dans la rue pour réclamer dignité et égalité, et aucun régime n’a réussi à les empêcher, aussi verrouillé soit-il. Même le soutien hypocrite et intéressé des pays occidentaux, qui redoutaient tant l’islamisme et voulaient se ménager de bonnes opportunités commerciales, n’est plus d’actualité. Pourtant bien peu de gens ont vu venir ce vent de révolte qui semble maintenant irréversible. Pour nous l’expliquer, Tahar Ben Jelloun nous projette habilement « dans la peau » de Moubarak puis « dans la peau » de Ben Ali, acculés à la fuite, puis « dans la peau » de ces hommes ordinaires, tel Mohamed Bouazizi qui s’immola par le feu en Tunisie, et quelques autres en Egypte, en Lybie, en Algérie, qui furent les étincelles qui enflammèrent cette révolution. Mais, se refusant à considérer ces révolutions comme un seul et même phénomène, global et uniforme, Tahar Ben Jelloun, dans la deuxième partie de son essai, examine au cas par cas la situation des pays arabes touchés par la contestation : Tunisie, Egypte, Algérie, Yemen, Maroc, Lybie, Syrie, et évalue les chances de réussite de ces mouvements en tenant compte de leurs spécificité et de l’histoire de ces pays. L’occasion pour lui de souligner et saluer le rôle nouveau et décisif de la jeunesse arabe dans ces révoltes immensément courageuses. Un essai clairvoyant et instructif sur ces événements à l’actualité brûlante, par l’un de nos écrivains les plus informés et attentifs au sujet en France.

06/2011