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Sciences politiques

Regards sur la transformation du Laos. Gouvernance politique et économique

La politique de réforme du Laos et sa transition économique vers le socialisme de marché, amorcées depuis trente-cinq ans, n'ont pas été le fruit d'un conflit ou d'un changement de régime : les regards sur le Laos se sont singulièrement transformés. Le pays étonne par sa vigueur économique : au sein de l'ASEAN, c'est celui dont la croissance économique progresse le plus vite avec l'un des taux les plus élevés (près de 7,2% en moyenne par an entre 2006 à 2020). Sa croissance a bénéficié de plusieurs facteurs : la paix, la stabilité politique, l'ordre libéral international, l'action de l'Etat comme agent de la transformation économique, les investissements directs étrangers, la richesse de ses ressources naturelles et l'aide publique au développement. Ce livre présente une analyse globale de la situation du Laos en matière de gouvernance, valorise les avancées significatives ou souligne les insuffisances observées depuis une vingtaine d'années et décrit le rôle et la responsabilité des acteurs nationaux, les enjeux de l'appropriation ainsi que les orientations prioritaires définies (secteurs économiques, politique sociale) par le gouvernement. Il porte un regard critique sur l'évolution des institutions politiques, les attentes de la population sur le plan de la gouvernance politique et économique ainsi que les difficultés rencontrées pour les satisfaire et met en exergue des initiatives susceptibles de montrer la voie. Il décrypte les orientations du 11e Congrès national du Parti populaire révolutionnaire lao et le contexte difficile de relance économique que débute le 9e plan quinquennal en raison de la crise du Covid-19. Par ses observations et les nombreuses thématiques qu'il aborde, cet ouvrage constitue un référentiel pour la compréhension et la mesure des enjeux de gouvernance du Laos.

05/2021

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Faits de société

Mariage pour tous vs Manif pour tous

Quand le 3 juillet 2012, Jean-Marc Ayrault annonce la programmation de la loi sur l'ouverture du mariage et de l'adoption pour les homosexuels pour le premier semestre 2013 lors de son discours de politique générale à l'Assemblée Nationale, les opposants se font rares pour polémiquer sur la question. A-t-on estimé alors que le gouvernement n'irait pas au bout de sa démarche, comme il le fera pour le droit de vote des étrangers ? Espérait-on que la crise économique et la menace de récession allaient dissuader la majorité d'agir ? Ou le vent des vacances soufflait-il déjà avec frénésie après une année électorale éreintante ? Toujours est-il, qu'à l'époque, seules deux voix se font alors entendre pour condamner ce projet : celle attendue de Christine Boutin, la pasionaria du PaCS et celle d'Alain Escada de l'institut Civitas. Dès juin, les deux hérauts de la cause intégriste, ont envahi les plateaux et accaparé les micros, les médias leur offrant une certaine légitimité pour se faire les porte-voix privilégiés des opposants à ce projet de loi. Avec le secret espoir d'être les leaders d'une nouvelle croisade. La loi dite "Taubira", qui ouvre les droits du mariage et de l'adoption aux couples de même sexe sera finalement promulguée officiellement le 18 mai 2013. Mais au bout de quel périple ? La France sera comme fracturée en deux pendant 10 longs mois, agitée et secouée sur une loi qui donnait des droits sans en retirer un seul aux autres. La France de mai 2013 n'est assurément plus la même que celle que conquit François Hollande un an plus tôt. Et c'est parce que s'est joué ici, l'un des débats de société les plus intenses de l'Histoire de la Cinquième République, avec pour la première fois une interaction immédiate entre tous les citoyens, qu'ils soient de la sphère politique, médiatique ou simples anonymes, qu'il convient de prendre le temps de comprendre ce qu'il s'est exactement passé et quelles auront été les conséquences sur la vie politique et sur le quinquennat de François Hollande.

05/2015

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Empire colonial

L'empire colonial français dans la Grande Guerre. Un siècle d'histoire et de mémoire

Fruit d'une exceptionnelle coopération scientifique, l'ouvrage l'Empire colonial français dans la Grande Guerre, Un siècle d'histoire et de mémoire, dirigé par Jeanne-Marie Amat-Roze et Christian Benoit, rassemble cinquante auteurs civils et militaires, universitaires, chercheurs, médecins et conservateurs. Fondée en 1922 par le journaliste Paul Bourdarie qu'accompagnaient des personnalités civiles et militaires conscientes du tribut versé par les populations et les territoires de l'Empire pendant la guerre, l'Académie des sciences d'outre-mer a commémoré le centenaire de la Grande Guerre par un quinquennat de travaux. Des communications à caractère scientifique, accessibles au grand public, rappelèrent les particularités et la portée de la participation de l'Empire au conflit, dans les multiples registres de l'engagement, des conséquences et des héritages. Le programme déclina cinq thèmes annuels : Mobiliser et combattre, les forces en présence ; Produire, l'effort de guerre ; Soigner, le soutien médical aux contingents d'outre-mer ; Se révolter, résister ; Honorer, commémorer. Travaux complétés par cinq itinéraires sur les traces de l'engagement des hommes de l'outre-mer ; ils invitent à découvrir de hauts lieux de mémoire. Sur cette histoire centenaire toujours féconde, cet ouvrage, d'une approche pluridisciplinaire inédite, mesure la contribution de l'empire ultramarin français à l'effort de guerre sous une pluralité d'aspects : militaire, bien sûr, mais aussi géographique, politique, économique, sanitaire, social et mémoriel. Il apporte des regards neufs, renouvelle et enrichit les connaissances par l'ouverture d'archives. Il livre aux plus jeunes des clés de compréhension de l'histoire et des mémoires des anciennes colonies françaises, et couvre la quasi-totalité d'un ensemble impérial qui regroupait environ 100 millions d'habitants (métropole comprise) et 10 millions de kilomètres carrés en 1914. S'inscrivant dans un contexte rendant particulièrement sensible l'écriture de l'histoire coloniale française, cet ouvrage adopte une position mesurée, rigoureuse sur le plan méthodologique, soucieuse de jeter un pont entre les disciplines, et détachée au possible des biais idéologiques. Ce livre est un hommage aux 700 000 hommes, soldats et travailleurs, qui traversèrent les mers pour défendre la France.

03/2021

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Histoire des idées politiques

URSS, de l'idéologie à la crise finale. Le socialisme soviétique, trahi par l'ordinateur ?

L'idéologie a un rôle clé dans la société soviétique, dans la mesure où elle justifie la domination du Parti-Etat et de son objectif suprême, hérité de la révolution d'Octobre 1917 : la construction du communisme, phase ultime du développement social. De la réalisation de l'objectif octobriste dépend la légitimité du régime soviétique. Dans l'optique d'une progression rapide vers le communisme démontrant la supériorité du Parti, l'accélération de la croissance devient une nécessité politique. L'Economie centralement planifiée est née de cette exigence historique. Via le plan quinquennal, elle suppose une centralisation totale pour concentrer les efforts du peuple soviétique sur les objectifs du PCUS. Selon un principe de soumission hiérarchique, le fonctionnement de l'ECP s'appuie sur une pression constante du Parti sur les agents soumis à ses directives. A partir des années 1970, la complexification de l'économie rend cette centralisation impossible car, dépassé par le volume d'informations à traiter, le Parti devient " aveugle " : le système lui échappe. S'opposant à l'emprise du Parti et à toute réforme menaçant ses intérêts, l'hostilité du contrepouvoir ministériel va aggraver la perte de contrôle de ce dernier sur les agents. Dès lors, l'économie soviétique n'est plus guidée par le plan et entre en trajectoire instable, idéologiquement dangereuse. Amorce d'une crise finale. En permettant une gestion mathématique optimale, l'ordinateur semble alors la seule solution pour éviter la saturation informationnelle et sauver le plan soviétique de la "maudite échelle". Or, en favorisant le pluralisme de l'information, l'ordinateur menace le monopole du Parti. En brisant le pouvoir sclérosant de la Nomenklatura et des bureaucraties ministérielles, l'ultime tentative réformatrice de Gorbatchev – Perestroïka – de créer un "socialisme à visage humain" sera impuissante face à une mort programmée, actée par sa démission de la présidence de l'URSS, le 25 décembre 1991. Fin d'un rêve, un peu fou.

08/2021

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Sociologie

De l'éducation thérapeutique du patient à la littératie en santé. Problématisation socio-anthropologique d'objets didactiques contextualisés

L'éducation thérapeutique proposée aux personnes malades chroniques est analysée ici comme un espace transitionnel qui s'inscrit à la croisée de plusieurs mondes de vie : les soignants et les patients, le contexte de la situation d'apprentissage et le contexte "ordinaire", mais aussi les sciences biomédicales et les sciences humaines et sociales. C'est dans cet espace intermédiaire que se confirme le cheminement scientifique novateur présenté dans cet ouvrage, sur une amplitude de deux décennies de travaux menés en France, dans l'océan Indien et plusieurs pays d'Afrique. En prenant appui sur des travaux contextualisés qui interrogent des lieux différents (la formation des soignants, l'hôpital, le domicile des patients diabétiques de type 2), les analyses montrent comment, dans un domaine particulier (les maladies chroniques) et dans des contextes spécifiques, le potentiel heuristique et la visée transformative des sciences de l'éducation contribuent utilement à la connaissance et à l'action. Les apports de la sociologie, des didactiques, de l'anthropologie de la santé et de la communication s'articulent de façon constructive pour éclairer les situations d'apprentissage, le processus éducatif, ainsi que les enjeux actuels en matière de développement de la littératie en santé. A travers un mouvement constructif, dynamique et collaboratif qui va de l'éducation thérapeutique à la littératie en santé, l'auteur soumet ainsi à la communauté scientifique de nouvelles possibilités de mise en dialogue d'épistémologies et de praxéologies a priori irréductibles, ce qui devrait inviter à revisiter encore plus loin les cadres théoriques mobilisés, les méthodologies, les résultats et leur contextualisation scientifique, ainsi que leur potentiel d'intégration sociale et éthique. Nourrie par les recherches plurielles menées en France et à l'étranger, cette problématisation socio-anthropologique d'objets contextualisés s'inscrit dans une perspective de consolidation et de rayonnement des travaux effectués dans le programme quinquennal du laboratoire Icare (Institut coopératif austral de recherche en éducation) à La Réunion, en lien étroit avec le réseau national UNIRéS (Universités en réseau pour l'éducation à la santé).

10/2016

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Droit

Le débat fiscal : une passion française

La fiscalité est au coeur du débat politique français comme l'a montré le grand débat national du début 2019 qui a fait ressortir la fiscalité comme thème principal. Traditionnellement, la droite met en avant la baisse des impôts et la gauche la justice fiscale. Les gilets jaunes ont demandé les deux. Le présent livre montre que si la crise des gilets jaunes a eu comme déclencheur la hausse de la taxe sur les carburants, elle s'explique par une réaction de rejet des Français suite à sept années de hausses continues des impôts (de 2011 a 2018) ayant débouché sur une hausse record de la pression fiscale (les prélèvements obligatoires ont atteint 45,3% du PIB) et une quasi-stagnation du pouvoir d'achat. Elle s'inscrit aussi dans le prolongement des révoltes antifiscales précédentes (poujadisme, CID-UNATI, pigeons, bonnets rouges). Et, paradoxe, la crise des gilets jaunes a commencé au moment même (automne 2018) où les impôts des ménages commençaient enfin à baisser du fait de la mise en oeuvre du programme d'Emmanuel Macron (suppression des cotisations salariales maladie et chômage, baisse de la taxe d'habitation pour 80% des foyers). Il rappelle aussi que ces sept années de hausses d'impôts ont répondu à la nécessité de réduire notre déficit budgétaire qui avait été notamment creusé par les dix années de baisses d'impôts précédentes (de 2000 à 2010). Le premier défi d'Emmanuel Macron sera donc de baisser durablement les impôts (ils devraient baisser de 1,4% du PIB sur le quinquennat), c'est-à-dire de continuer en parallèle à réduire le déficit. Enfin, il explique que la fiscalité est au coeur du pacte démocratique. La démocratie parlementaire se définit historiquement par le consentement du peuple à l'impôt via ses représentants. Or, la France connaît une grave crise de la démocratie représentative, les Français n'ayant plus confiance en leur classe politique. Le consentement à l'impôt est aussi affaibli par le sentiment qu'ont les Français que notre système fiscal est injuste et que les pouvoirs publics sont trop indulgents envers la fraude et l'évasion fiscale. Or, en réalité, la France se distingue déjà des autres pays par un système fiscal plus redistributif et un arsenal plus élaboré de lutte contre la fraude et l'évasion fiscale. Le second défi d'Emmanuel Macron sera alors de rétablir le consentement à l'impôt dans notre pays.

07/2019

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Actualité politique France

Les sans jours

En décrochant un second mandat en avril 2022, Emmanuel Macron est entré dans l'Histoire. C'est aussi à partir de là qu'il a traversé un passage à vide, qui allait compliquer toute la suite de son quinquennat. A Matignon, il n'a pas pu nommer la Première ministre qu'il avait initialement choisie. A l'Assemblée nationale, il a perdu, de loin, la majorité absolue. Durant cette période, où le pays a été à l'arrêt, son écosystème a explosé et ses choix ont été incompris, contestés par son propre camp... Les "cent jours", c'est ainsi qu'il est de tradition de dénommer la période qui suit l'élection du chef de l'Etat. Pour Emmanuel Macron, ils ont été des jours sans, où il a perdu la main et peut-être laissé échapper à jamais son destin. Ludovic Vigogne, qui a rencontré la plupart des acteurs et des témoins de cette séquence, en livre le récit inédit. Il raconte comment, au lendemain de sa réélection, le Président décide d'attendre pour lancer son nouveau mandat et nommer une nouvelle équipe gouvernementale, notamment car il n'a pas réfléchi auparavant à ce qu'il ferait. Il révèle le détail de ces quelques jours où il a choisi Catherine Vautrin, la présidente de la Communauté urbaine du Grand Reims, venue de la droite, pour Matignon, avant de promouvoir finalement Elisabeth Borne, issue de la gauche. Il décrit sa discrétion lors de la campagne des législatives, alors que beaucoup de ses lieutenants le pressent de s'engager. Il relate la soirée du second tour de ce scrutin, où, face aux résultats très décevants et à l'échec de ses plus proches, il met un genou à terre. Ce récit dévoile la psychologie d'un homme aux multiples secrets, qui est dès le lendemain de sa reconduction confronté à la question de sa succession, incarnée notamment par Edouard Philippe. Il met en lumière le rôle de son épouse, qui s'inquiète de toutes ses difficultés, et les secousses qui touchent alors l'Elysée. Il retrace son rapport avec Nicolas Sarkozy, acteur omniprésent en coulisses comme depuis 2017. Il souligne aussi l'évolution d'une époque, où le système politique et d'institutions ne fonctionnent plus tout à fait.

04/2023

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Actualité politique France

L'Etat radicalisé. La France à l'ère de la mondialisation armée, Edition

L'invasion de l'Ukraine par l'armée russe concerne directement l'Europe, qui avait été épargnée depuis la guerre en ex-Yougoslavie à la fin des années 1990. Elle confirme, contrairement aux discours sur la "mondialisation heureuse" , que nous vivons plus que jamais à l'ère de la mondialisation armée. La France n'est pas passive dans cette évolution. Membre permanent au Conseil de sécurité de l'ONU, elle a mené plus de 115 interventions militaires depuis la disparition de l'URSS. Son budget militaire a augmenté de 50 % au cours du quinquennat d'Emmanuel Macron, et elle a fait des ventes d'armes le vecteur de sa politique diplomatique, sans considération pour leur utilisation par des régimes autoritaires. Pourtant, l'ouvrage montre les limites de ce positionnement international, comme si la France boxait désormais "au-dessus de sa catégorie" : le camouflet du contrat de sous-marins avec l'Australie, l'annonce que l'OTAN est en mort cérébrale à l'heure où elle est plus que jamais mobilisée, l'impasse de la guerre au Mali qui confirme le recul des positions économiques et géopolitiques de la France dans son "pré carré" . Par ailleurs, l'enthousiasme pour les ventes de Rafale masque de plus en plus mal le désastre industriel qui a été confirmé par la pandémie. Serfati analyse la responsabilité de la politique qui a fait de quelques secteurs, dont le nucléaire et la production d'armes, les derniers leviers des performances françaises dans le monde. Aucun espace démocratique n'existe pour la discussion des questions géopolitiques et économiques de défense dans la Ve République. Dans la tradition bonapartiste de ce régime, elles sont l'affaire exclusive du Président. Macron a un peu plus accentué ce déni démocratique au nom d'une présidence "verticale" , faisant du Conseil de défense le lieu secret des décisions politiques. Pendant ce temps, des groupes d'officiers se mobilisent publiquement pour que le pouvoir politique fasse appel à l'armée dans sa lutte contre l'insécurité dans les banlieues. Cette évolution est porteuse de lourds dangers pour la démocratie. Le dernier chapitre est consacré à la radicalisation sécuritaire de l'Etat français. L'état d'urgence est quasi-permanent depuis 2015. Au nom de la lutte contre le terrorisme, l'exaltation sécuritaire a conduit au vote de 13 lois depuis 2015, dont quatre en 2021. Elles restreignent les libertés publiques (droit d'association, de manifestation, etc.) et renforcent les pouvoirs de police (administrative et de maintien de l'ordre), accompagnant la surenchère raciste et la répression des résistances populaires. La France constitue désormais le maillon faible des démocraties occidentales.

10/2022

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Sociologie

Défense des sciences humaines. Vers une désokalisation ?

Les Impostures intellectuelles dénoncées par les physiciens Sokal et Bricmont ont déchaîné enthousiasme et indignation. Peu suspect de complaisance envers les mystifications de l'écriture, qu'il dénonçait voici trente ans, Marc Richelle prolonge et nuance le débat. Récusant la malencontreuse opposition entre sciences dites humaines et sciences exactes, il défend le droit de toutes à s'aventurer sur le terrain des autres dans le jeu fécond des analogies transdisciplinaires, quitte à en payer le prix de quelques funambules de la métaphore, à ne pas prendre trop au sérieux. // A propos de l'auteur Marc Richelle est Professeur émérite de l'Université de Liège où il a occupé pendant plus trente ans, de 1962 à 1995, la Chaire de Psychologie expérimentale. A la fois romaniste et docteur en psychologie, formé aux universités de Liège, de Genève et d'Harvard, il a fondé à Liège un laboratoire réputé, d'où ont essaimé de nombreux doctorants qui ont fait école dans d'autres universités du monde entier. Il a mené et dirigé des recherches dans plusieurs domaines de la psychologie expérimentale, parmi lesquels la psychopharmacologie, les conduites temporelles, le développement cognitif, la variabilité comportementale et la créativité, la psychologie du langage et la psychologie de la musique. Il est l'auteur de plusieurs ouvrages en français et en anglais ainsi que de plus de 200 articles scientifiques. Docteur honoris causa des universités de Lille-Charles de Gaulle, Genève, Coïmbra, Lerida et Lisbonne, il a reçu en 1990 le Prix quinquennal du Fonds national de la Recherche scientifique John Ernest Solvay ; il est membre de l'Académie royale de Belgique et membre étranger de l'Academia das Ciencias de Lisbonne. Il a dirigé la collection "Psychologie et sciences humaines" depuis sa création en 1962 et la collection "PSY-Théories, débats, synthèses" avec Xavier Seron. Marc Richelle Professeur émérite de l'Université de Liège où il a occupé pendant plus trente ans, de 1962 à 1995, la Chaire de Psychologie expérimentale. A la fois romaniste et docteur en psychologie, formé aux universités de Liège, de Genève et à Harvard, il a fondé un Liège un laboratoire réputé, d'où ont essaimé de nombreux doctorants qui ont fait école dans d'autres universitaires du monde entier. Il a mené et dirigé des recherches dans plusieurs domaines de la psychologie expérimentale, parmi lesquels la psychopharmacologie, les conduites temporelles, le développement cognitif, la variabilité comportementale et la créativité, la psychologie du langage et la psychologie de la musique.

04/2022