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Poésie

Témoignage. Les Etats-Unis (1885-1915)

Charles Reznikoff (1894-1976) était avec Carl Rakosi, George Oppen et Louis Zukofsky un des quatre poètes du courant dit «objectiviste» américain, qui commencèrent à publier, de manière confidentielle, dans les années vingt du siècle dernier. De Charles Reznikoff ont été publiés en France, Témoignage, Les États-Unis, 1885-1890, un fragment du présent volume (Hachette/P.O.L, 1981, traduction par Jacques Roubaud), aujourd'hui épuisé ; Le Musicien, roman (P.O.L, 1986, traduction par Emmanuel Hocquard et Claude Richard) ; Holocauste (Prétexte, 2007, traduction Jean-Paul Auxeméry). Dans un entretien publié dans Contemporary Literature Charles Reznikoff, pour décrire sa démarche, citait un poète chinois du XIe siècle qui disait : «La poésie présente l'objet afin de susciter la sensation. Elle doit être très précise sur l'objet et réticente sur l'émotion». Sans doute n'est-il pas inutile, aujourd'hui, de présenter avec Témoignage, Les États-Unis (1885-1915) une des illustrations les plus complètes et convaincantes de ce programme. Témoignage, Les États-Unis (1885-1915) est une vaste fresque pour décrire l'entrée des États-Unis dans l'ère moderne à travers la restitution minutieuse et la mise en forme de rapports d'audience de tribunaux amenés à juger aussi bien de conflits de voisinage ou de succession que d'accidents du travail ou de faits divers atroces. Son édition poursuit le travail entamé en 1981 avec la publication de Témoignage, Les États-Unis, 1885-1890 et du Musicien.

05/2012

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Science-fiction

IA*. *Intelligence Artificielle (de l'alpha à l'oméga)

C'est le combat de "L'Homme" contre Animus, la "Machine" issue des normes de l'ancienne 5G. L'histoire se situe dans un XXIIIe siècle futuriste, après le conflit nucléaire mondial, la "N" Guerre, qui détruisit la plus grande partie de la planète-terre sous le feu de l'arme atomique au XXIe siècle, en l'an 2045. Au moment de la guerre, des initiés "l'Elite", quittent la planète pour une Station spatiale, la Sphère, la "Ville dans les nuages", construite dans l'espace pour les protéger des radiations atomiques, tandis que sur terre les rares survivants à l'holocauste atomique demeurent en situation d'esclavage sous la coupe "d'Animus", l'ordinateur Maître de I.A., et des Satellitiens, des mutants descendants des premiers terriens résidents de la Sphère. Sur terre cependant, des humains veulent s'émanciper des contraintes imposées par la Station spatiale mais c'est en 2220 que "L'Homme", né bien après le drame initial, tentera de sauver la planète-terre de sa fin programmée, en s'opposant aux conspirations de la "Ville dans les nuages". A quel prix ? Robert Charles Puig à travers cette fiction, met en scène avec brio les innovations qui découlent des idéologies et thèmes modernes de ce XXIe siècle, comme la 5G, "l'Intelligence Artificielle", l'écologie ou la bioéthique médicale et dénonce les écueils de découvertes décidées sans garde-fous.

04/2021

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Littérature polonaise

Les Puits de Nuremberg

Six millions ! Nous devons tuer six millions d'Allemands pour venger six millions de Juifs ! répétait le poète Abba Kovner à ses amis du groupe Nakam. Cette poignée de jeunes gens, garçons et filles, avaient réussi à fuir le ghetto de Vilnius, ils avaient combattu dans le maquis des forêts lituaniennes, mais, après la défaite des nazis, les survivants de l'Holocauste étaient encore menacés de toutes parts. Il fallait traverser l'Europe en ruine pour se mettre à l'abri, mais avant tout, selon Kovner, il fallait faire payer aux Allemands le prix du sang. Tuer des millions de civils allemands... Cette vengeance monstrueuse, ils ont été tout près de la réaliser en empoisonnant l'eau potable de plusieurs villes d'Allemagne, à commencer par Nuremberg. In extremis, Kovner fut arrêté dans le port de Toulon alors qu'il rapportait de Palestine une quantité suffisante de poison. Quelqu'un l'avait trahi. L'histoire du groupe Nakam ("Vengeance" en hébreu) n'est pas connue du grand public. Ses membres ont gardé le secret toute leur vie, mais sans cesser de se demander : qui est le traître ? Qui a trahi pour sauver des millions d'Allemands et, en même temps, leur âme de soldats juifs qui voulaient se venger selon la loi du talion ? Entièrement basé sur des faits réels, ce grand roman démontre que la vengeance, même quand elle s'oppose à l'impunité, est le contraire de la justice.

03/2024

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Non classé

A Culture of Tough Jews

From brutal Nazi killers to Hanukkah heroes in the 'hood, tough Jews refute images of doomed Holocaust victims, wandering Jews of exile before them, and the post-war ‘nice Jewish boys' who followed. They foster belligerent responses to polemics of fear and self-hatred, and as such, materialize as a challenge for postmodern cultural identity. A Culture of Tough Jews reframes the tough Jew as an enduring act of rhetorical regeneration by reifying a related figure, the vital Jew. As corrective to the tough Jew, the vital Jew encourages robust cultural production and dialogue. For audiences of rhetoric and cultural studies, the book offers critical and theoretical study of rhetorical regeneration, including original constructs of postmodern blackface and transformative performativity, as a resource for contemporary rhetorical invention. It also constitutes a case study for the postmodern critique of identity by invoking concerns of (post)assimilation, gender and power, and the social construction of race, ethnicity, class, and power to advance conversations on fractious cultural exigencies. A Culture of Tough Jews is a spirited call for postmodern cultural vitality that responds to contemporary politics of identity and memory.

10/2014

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Littérature étrangère

Samuel

Raffi (1835-1888), le "Victor Hugo arménien", légua au crépuscule de sa vie son chef-d'oeuvre et son testament, Samuel. Jamais il n'a autant maîtrisé un style si particulier : une symphonie chatoyante de romantisme et d'exotisme oriental, organisée selon une composition rigoureuse. Samuel est un prince jeune, beau, courageux et bon mais c'est aussi un idéaliste, sensible et tourmenté. Il organise la résistance pour sauver l'Arménie qui vient d'épouser la foi chrétienne au début du IVe siècle, tout en restant l'héritière de très anciennes traditions païennes mais aussi des apports des Perses, des Grecs, des Romains, de la Chine, d'Israël et des Indes. La puissante Perse, fanatique du culte du Feu, lui livre une guerre sans merci, jalonnée d'holocaustes. A travers Samuel, Raffi parvient non seulement à jeter les fondements de l'Histoire de l'Arménie et à poser les questions essentielles ; visionnaire, il réussit aussi à prophétiser les guerres apocalyptiques du XXe siècle. Les Arméniens y payeront un terrible tribut. La Turquie dirigée par les aventuristes du mouvement Jeunes-Turcs expérimentera en effet sur eux une nouvelle arme absolue : le génocide. L'esprit de Samuel souffla et l'Arménie survécut.

11/2014

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Littérature française

Journal d'un veau

" Que vienne mon tour et tu verras, ô grande bouche, de quel velours je suis fait. Avec moi, tu ne connaîtras jamais plus la nuit ni l'obscur du corps, mais une blancheur, une blancheur éternelle. " Vil, veule, velléitaire, bêlant, le veau pleure sa grâce perdue, son innocence laiteuse. Il appelle son élu, aspire à son palais. Il met dans ses regrets et dans son désir de sacrifice tout ce qu'il y a de plus haut et tout ce qu'il y a de plus bas, en fier équilibriste de la chair blanche. Tour à tour émouvant et odieux, l'enfant de la vache renie le taureau, se réfugie dans le sentimental, puis sombre dans la violence et rêve aux pires holocaustes. Rien de ce qui est inhumain ne lui est étranger : la mort partout présente, convoitée dès l'enfance, la pureté innommable et ses terribles cruautés, le racisme enfin, les plus terrifiantes persécutions bouchères... Son monologue, ardent jusqu'au délire, révèle l'horreur qui se tapit sous la mère, et ce qu'il y a de barbare dans la mièvrerie insinuante des plus doux amis de l'homme. Cette viande se croit destinée. Elle veut sauver le monde. Le monde a du souci à se faire.

10/2005

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Histoire de France

Histoire d'un bambin juif sous l'occupation nazie. 1942, 3 ans, miraculé !

Avec ses yeux de môme, Maurice Schiff narre l'histoire. Celle imposée aux "Untermenschen" en 1942 alors qu'il a trois ans ; l'histoire de sa famille décimée en Europe orientale et en France. Son histoire personnelle ; il est raflé, et conduit, en compagnie de sa mère, de son frère, et d'autres membres de sa famille, au Vel' d'Hiv'. Il se retrouve a Drancy... puis c'est l'incroyable sauvetage in extremis par des gens merveilleux qui risquent leur propre vie, puisqu'ils sont juifs eux-mêmes quoique Français. C'est dans cette nouvelle famille que le gamin vit les années d'occupation, jusqu'à la libération de Paris. Après la guerre, l'enfant retrouve son père, unique survivant de sa famille. Ces retrouvailles ne vont pas, l'on s'en doute, sans tiraillements entre le père et l'enfant... Ce dernier ne se laisse cependant pas aller à la tristesse et à l'abattement. Ayant survécu comme par miracle a l'holocauste, il saura bien surmonter les incompréhensions. Toul au long de ce livre, de ce roman vécu et écrit avec une grande sensibilité, le bonheur de vivre balaie la tristesse et l'angoisse diffuse. Mais l'innocence de l'enfant accuse d'elle-même et implacablement le massacre des innocents. Il est bon qu'un "Enfant de 1942" parle au nom de ses semblables, pour que le passé ne soit pas oublié et que tous les enfants qui prendront demain la relève sachent construire l'avenir.

12/1993

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Policiers

L'énigme Vélasquez

Après Le Livre de l'air et des ombres, le nouveau chef-d'oeuvre de Michael Gruber. Un puzzle passionnant, plein de chausse-trappes et de trompe-l'oeil, qui ensorcelle littéralement le lecteur. Fils d'un peintre réputé, Chaz Wilmot a un don pour reproduire les tableaux de maîtres anciens. Lorsqu'il accepte de restaurer une fresque de Tiepolo dans un palais vénitien, il est loin de se douter qu'il va, pour la première fois, être amené à réaliser un faux. Et pourtant, il se révèle bien vite un faussaire de tout premier ordre, à la ferveur créatrice inédite. Ce nouveau talent le conduit peu à peu à découvrir un univers sans pitié, où, dans l'ombre, marchands d'art, experts, riches collectionneurs et historiens mènent la danse. Obsédé par un nu de Vélasquez, il va être entraîné malgré lui dans une affaire aux multiples rebondissements. Avec ce thriller obsédant, d'une rare intelligence, Michael Gruber s'empare de l'esprit du lecteur et le captive jusqu'à la dernière page, grâce à une intrigue vertigineuse où le vrai et le faux se mêlent et se confondent et où toutes les apparences se révèlent trompeuses. Il nous offre un formidable voyage dans le monde fascinant des faussaires, avec ce roman qui, de la vie de Vélasquez à la spoliation des oeuvres d'art des victimes de l'Holocauste, fourmille de détails passionnants relatifs à l'art et à l'histoire. Salué par une critique unanime, il confirme ainsi avec cette oeuvre son statut de grand maître du thriller érudit.

01/2013

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Littérature étrangère

Ennemies

"Au commencement était la luxure", pense Herman Broder, le héros de Ennemies. Est-ce là le thème d'une histoire d'amour qui n'est pas tout à fait comme les autres ? Broder a perdu sa famille dans l'holocauste nazi en Pologne ; il a échappé à la mort, vivant pendant deux ans caché dans un grenier à foin. Il habite maintenant un appartement à Brooklyn et vit avec sa seconde femme, Yadwiga, la petite paysanne qui l'a aidé à se sauver. Il a cependant une liaison avec la belle Masha, qui vit séparée de son mari et dans l'attente des visites de son amant. Il a fait croire à Yadwiga qu'il était représentant en librairie, et devait donc souvent s'absenter, alors qu'en fait il gagne sa vie en écrivant pour le compte de Rabbi Lampert. Un beau jour, Herman apprend que sa première femme, Tamara, a survécu et qu'elle est en Amérique à sa recherche. Bientôt, les trois femmes connaissent la vérité sur le rôle qu'elles jouent dans la vie d'Herman. Il faut arriver à une solution. Chacune s'ingénie à en imaginer une. Seul, Herman n'en trouve aucune... Né près de Varsovie en 1904, Isaac Bashevis Singer est mort le 24 juillet 1991. Auteur d'une vingtaine de romans et de recueils de nouvelles, tous écrits en yiddish, il s'est vu décerner le Prix Nobel de littérature en 1978. Son oeuvre est publiée en France aux Editions Stock.

12/1998

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Religion

L'apologie qui nuit à l'Eglise. Révisions hagiographiques de l'attitude de Pie XII envers les juifs

Trois citations illustrent l'esprit de ce livre : "Dans les communications d'Église durant la domination nazie, jamais les Juifs ne furent explicitement nommés comme tels et leur persécution ne fit jamais l'objet d'une condamnation ecclésiale spécifique" (Martin Rhonheimer) ; "S'efforcer d'expliquer, comme l'a fait Pie XII, aux survivants de l'Holocauste, la "grande bienveillance de l'Eglise", et leur rappeler qu'"au milieu de [leurs] angoisses", ils ont "senti les bienfaits et les délicatesses de l'amour", serait une impardonnable arrogance si ces propos étaient émis aujourd'hui" (Michael R Marrus) ; "L'apologie est grande consommatrice d'à-peu-près dans tous les domaines : ses ravages dans l'ordre de l'histoire et de la charité ne se comptent plus" (Fadiey Lovsky). Tout en prenant acte des progrès accomplis depuis la déclaration Nostra Aetate, 4 du second concile du Vatican (1965), l'auteur déplore la résurgence d'un discours apologétique visant à justifier à tout prix l'attitude de l'Eglise envers les Juifs, avant et durant la Seconde Guerre mondiale, et il en réfute les arguments à la lumière de documents incontestables. Faisant fond sur des déclarations impressionnantes de repentir de hauts dignitaires catholiques et protestants, qu'il cite largement, il invite les chrétiens à s'inscrire dans cette démarche de vérité, plutôt que de nier ce qui fut regrettable dans l'attitude de la chrétienté d'alors, au risque de tomber dans un révisionnisme historique aussi dommageable pour la cause qu'ils veulent défendre que pour l'Eglise elle-même.

05/2012

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Ethnologie

Histoire et Anthropologie N° 24/2002 : Mémoires, cultures et traditions

La mémoire est filante et se joue des lois ou des leçons de l'histoire. Trop d'exemples attestent du refus des hommes de voir le passé. La tradition, ancrée dans le tréfonds de notre inconscient, participe souvent à l'occultation des faits historiques. Ces derniers, même avérés, conservent une part maudite de doute qui entrave toute interprétation raisonnable et scientifique sinon objective du monde. D'aucuns défendent ainsi l'indéfendable sous prétexte que chacun fait usage de sa mémoire (et de celle des autres !) comme bon lui semble. C'est là une démarche aux antipodes de l'historien. Le cas le plus symptomatique et le plus inquiétant est celui des négationnistes, ces " chiffonniers de l'histoire " qui ont fait de leur terrible relecture de l'Holocauste un macabre fonds de commerce, aux finalités plus politiques que scientifiques. Là, tous les êtres sensés et de bonne volonté s'accordent pour reconnaître l'évidence, ce qui n'est absolument pas le cas pour quantité d'autres sujets : l'esclavage par exemple, comme l'a encore démontré le ramdam autour de la conférence de Durban en 2001 où l'on a pu constater, une fois de plus, que tout le monde ne peut pas tout dire. Loin de là. De même, la mémoire est prisonnière des démons de ceux qui la manipule ainsi que de ceux malheureusement, qui ont été manipulés, fut-ce par le déni de vérité ou l'absence d'information. Mémoire éclatée, mémoire occultée, le " passé qui ne passe pas ", le travail d'éducation est à faire.

09/2002

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Histoire internationale

Adolf Hitler ou la vengeance de la planche à billets. Et Le document secret de l'OSS sur la personnalité d'Adolf Hitler

Si à l'époque de Napoléon, une guerre durait en général à peine quelques jours, grâce à la planche à billets utilisée à partir de 1914 par les banquiers français et allemands, la Première Guerre mondiale a duré presque 5 ans envoyant "gratuitement" des millions d'hommes dans les tombes. Et c'est précisément l'usage massif de cette fausse monnaie dès 1914 qui a créé Hitler de toutes pièces le 11 novembre, le "Destin" ou "la providence" se chargeant ensuite de le protéger, en lui permettant d'échapper grâce à "sa voix intérieure" à des balles, à des obus, à des bombes, au total à plus de 43 tentatives d'assassinat, et cela pendant 27 ans ! Mais jamais Hitler n'aurait pu prendre ne serait-ce qu'un semblant de pouvoir sans la seconde planche à billets des banquiers centraux de la République de Weimar, sans l'explosion de Wall Street, et ensuite sans l'aide de la Banque Centrale suisse . Dans ce livre, Pierre Jovanovic aborde un sujet plus tabou encore que la planche à billets grâce à un rapport unique de l'OSS (devenue CIA) jamais publié en français, sur la personnalité hors normes de celui qui allait mettre l'Europe à feu et à sang et déclencher l'Holocauste en entendant "des voix". Pour la première fois, un livre montre le rôle primordial des banquiers qui ont permis de prolonger de plusieurs années aussi bien la Première guerre que la Seconde Guerre Mondiale, juste par avidité, devenant par ce fait les plus grands criminels de guerre de tous les temps.

11/2017

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Histoire de France

MEMOIRES. Tome 1, Tous les fleuves vont à la mer

Enfance heureuse à Sighet, petite ville des Carpates longtemps épargnée par la guerre. Fureur et ténèbres d'Auschwitz et de Buchenwald : l'adolescent en sort exsangue, l'esprit muet, sans patrie. Mais il conserve en lui ses rêves messianiques, le sourire de Tsipouka, la petite sœur aux cheveux d'or, le regard et les ultimes paroles de son père -secrets qui hantent toute l'œuvre d'Elie Wiesel et qu'il révèle ici. Quarante ans plus tard, consécration de l'écrivain lorsqu'il reçoit le prix Nobel de la paix. Ce sont là trois repères dans une vie fertile en bouleversements, ruptures et découvertes. Elie Wiesel a 17 ans. Le voici à Paris, ballotté dans un univers inconnu. Apprendre le français lui paraît alors moins ardu que séduire toutes les jeunes filles dont il tombe amoureux. La naissance d'Israël l'exalte, mais comment aider le jeune Etat ? Le voici apprenti journaliste, un métier qui lui fera parcourir le monde, traquer les scoops, se lier d'amitié avec François Mauriac et Golda Meir, côtoyer personnalités et chefs d'Etat. A 30 ans, Elie Wiesel parvient enfin à décrire son expérience de La Nuit, à témoigner pour les martyrs de l'Holocauste. Ainsi commence une œuvre vouée au souvenir des victimes, à la défense des survivants et de tous les opprimés. Avec les armes de la compassion, de l'amour et parfois de la colère, cette œuvre et cette vie vont devenir un combat entre le doute et la foi, le désespoir et la confiance, l'oubli et la mémoire. Combat d'un inlassable témoin de la violence des hommes et de leur rêve d'une Jérusalem pacifiée, idéale.

09/1994

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Histoire internationale

Varsovie métropole. Histoire d'une capitale (1862 à nos jours)

Née de la rencontre d'un historien et d'une illustratrice ayant l'un et l'autre vécu à Varsovie, cette « histoire d'une métropole » vient combler un vide en même temps qu'elle invente une approche nouvelle, où l'image questionne, bouscule et parfois contredit la narration, en particulier sur les sujets de société les plus actuels. Cette histoire de Varsovie à l'époque moderne et contemporaine est racontée à travers dix chapitres transversaux, touchant no- tamment à l'habitat, au travail, à la culture, aux genres et aux minorités, aux déplacements, à la consommation, aux blessures de l'histoire, aux visions de l'avenir. Depuis l'ou- verture de la ligne ferroviaire qui la relia à Saint-Péters- bourg en 1862, Varsovie s'est trouvée au cœur des échanges économiques et culturels entre l'Europe et la Russie. Deve- nue métropole, elle fut un lieu unique d'expérimentation de toutes les idéologies modernes, des plus progressistes aux plus mortifères. En soulignant les cassures violentes de cette histoire, mais également les continuités, l'objectif de l'ouvrage est de dépasser certaines idées reçues sur une ville qui n'apparaît bien souvent qu'à travers le prisme de la guerre, de l'Holocauste et de la répression communiste. Varsovie Métropole permet de mieux comprendre les forces et les mouvements qui ont fait la ville d'aujourd'hui, passion- nante et paradoxale. En mêlant histoire et sciences sociales, critique de l'urbanisme et de l'architecture, le livre vient com- bler un manque pour tous les spécialistes de ces disciplines, mais aussi pour les voyageurs désireux d'en savoir un peu plus.

11/2016

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Histoire internationale

L'impossible retour. Un histoire des juifs en Allemagne depuis 1945

L'Allemagne est aujourd'hui la première terre d'émigration juive en Europe. Ce surprenant retour après l'Holocauste, Olivier Guez a voulu le raconter. Son livre est le résultat d'une enquête passionnante dans la mémoire des juifs d'Allemagne, dans leur identité et dans leur étrange rapport à la patrie de Goethe et d'Himmler. " Je me suis installé à Berlin et j'ai parcouru le pays et son histoire contemporaine, de l'Allemagne ruinée et mise au banc des nations de 1945 à la vibrionnante république de Berlin. J'ai convoqué Hannah Arendt et Billy Wilder, Meryl Streep et Gershom Scholem. Je me suis mis en quête des témoins : les rescapés des camps de la Shoah, les "rémigrés" revenus au pays pour chercher fortune dans la RFA du miracle économique, les juifs communistes de l'ancienne RDA, les écrivains, les artistes et autres DJ, ces représentants de la nouvelle génération de juifs allemands. J'ai retrouvé Daniel Cohn-Bendit à Bruxelles et me suis entretenu avec Imre Kertész, le rescapé d'Auschwitz, le porte-parole des "êtres sans destin", installé depuis peu dans la capitale allemande. J'ai rencontré des juifs d'ex-URSS, quelques-uns parmi les 200 000 qui sont accourus depuis la chute du Mur. Ils ont fait de la nouvelle Allemagne leur terre promise et ont sauvé sa communauté, la troisième d'Europe à présent, d'une disparition certaine. À travers les méandres de l'Histoire et de la géographie, j'ai écrit le feuilleton, la chronique de l'étonnante et troublante histoire des juifs au "pays des meurtriers". " Après la catastrophe, le récit d'un impossible retour.

09/2007

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Histoire de France

Le terrifiant secret. La solution finale et l'information étouffée

À sa parution en français, en 1981, Le Terrifiant Secret a eu tout de suite un caractère classique. Non seulement Walter Laqueur était le seul à donner une vue d'ensemble de la manière dont l'information sur l'extermination des Juifs d'Europe avait pu être connue des Alliés, mais il coupait l'herbe sous le pied au négationnisme naissant. Trente ans après, le négationnisme n'a plus cours, mais les questions que posait l'historien britannique demeurent : "Pourquoi les pays neutres et des organisations telles que la Croix-Rouge ont-ils gardé le silence en 1942-1943 ? Pourquoi les Alliés n'ont-ils pas fait plus pour sauver les Juifs ou au moins pour diffuser les faits sur l'Holocauste ? " Ces questions ont retrouvé une actualité à travers la redécouverte de la personne et du rôle de Jan Karski, l'envoyé spécial de la Résistance polonaise auprès des Alliés en 1942 et 1943, que Walter Laqueur avait été l'un des tout premiers à rencontrer et interroger en 1979. II avait également rencontré l'autre grand témoin, Gerard Riegner, jeune membre du Congrès juif mondial, qui avait envoyé de Genève, dès le 10 août 1942, un télégramme au Foreign Office l'informant des mesures prises par Hitler pour résoudre une fois pour toutes la question juive en Europe... La préface de Walter Laqueur à la présente édition apporte un éclairage contemporain sur l'historiographie de la question et confirme son jugement sur les raisons du silence et de l'inaction : les Juifs ne figuraient pas en pleine guerre parmi les priorités des Alliés.

10/2010

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Actualité médiatique internati

Le totalitarisme en marche

Et si la démocratie était bien plus menacée que vous ne le pensiez ? Dans le monde occidental, en Europe, de nombreuses voix se sont élevées pour dénoncer un retour aux heures les plus sombres de l'histoire. Parmi ces voix, et de façon aussi symbolique que significative, des membres de la communauté juive elle-même, revendiquant explicitement leur judéité et le devoir de mémoire associé, ont alerté sur la possibilité d'un nouvel holocauste. " Le plus jamais ça ", c'est maintenant déclarait Vera Sharav, activiste américaine, lors de son discours au 75e anniversaire du code de Nuremberg. Pourquoi de telles affirmations, que la plupart des médias ont violemment condamnées, de façon aussi unanime que scandalisée ? L'analyse philosophique et politique des grands totalitarismes du XXe siècle a été magistralement produite par ces deux grands penseurs que sont Hannah Arendt et Giorgio Agamben. A partir de leurs oeuvres respectives, Le Totalitarisme en marche dissèque méthodiquement les étapes qui soutiennent la pensée et le fonctionnement totalitaires, pour les confronter à la situation actuelle. Le remplacement de la loi morale par la pseudo-loi scientifique permet de réactiver la figure antique de l'homo sacer, celui que l'on peut éliminer en pratique, par un sacrifice invisible, en s'illusionnant de ne commettre aucun crime. Par leur étude minutieuse, les auteurs analysent le statut politique et métaphysique des personnes âgées en EHPAD, des soignants, des pompiers et autres travailleurs " suspendus ", ainsi que des individus non-vaccinés ou qualifiés de " non-essentiels ". Le Totalitarisme en marche montre que le train du totalitarisme a bel et bien repris sa course effrénée, conformément aux avertissements dispensés par les survivants des systèmes totalitaires historiques.

04/2024

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Ouvrages généraux

Qui a trahi Anne Frank ?. « Le livre reconstituant le puzzle d'une enquête hors norme. » Le Point

"Le livre reconstituant le puzzle d'une enquête hors norme". Le Point L'histoire d'Anne Frank et de son journal est tristement célèbre. Les hypothèses sur l'identité de l'informateur ou de l'informatrice qui révéla sa cachette aux SS ont été aussi nombreuses que peu concluantes. Soixante-dix ans après les faits, une équipe internationale s'est donné pour mission de découvrir la vérité. Scientifiques, historiens, policiers ont reconstitué, minute par minute, les semaines précédant l'arrestation des Frank, à l'aide de milliers de pages d'archives, de l'intelligence artificielle, de tests ADN et d'interviews de témoins directs ou indirects. D'une trentaine de scénarios possibles, ils n'en retiendront finalement qu'un seul. Au-delà de la restitution d'un travail analytique et historique titanesque, Rosemary Sullivan brosse le portrait saisissant d'un Amsterdam au coeur de l'Occupation. Traduit de l'anglais (Canada) par Samuel Todd et Carole Delporte. A propos de l'autrice Rosemary Sullivan est canadienne et autrice d'une quinzaine d'ouvrages. La fille de Staline, traduit en vingt-trois langues, a remporté le prestigieux prix Plutarque de la meilleure biographie en 2016 et a été finaliste des prix PEN/Bograd et National Book Critics Circle ; La villa Air-Bel a été récompensé par le prix de la Société canadienne Yad Vashem pour l'Histoire de l'Holocauste. Elle est professeur émérite à l'université de Toronto et a enseigné au Canada, aux Etats-Unis, en Europe, en Inde et en Amérique latine. " Après une enquête de six ans, le coupable aurait été trouvé, un livre raconte cette histoire rocambolesque. " Le Figaro

01/2023

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Beaux arts

Anselm Kiefer

Dans cette monographie, l'unique consacrée à ce jour à Anselm Kiefer, Daniel Arasse s'applique à démontrer le processus de sédimentation, de réélaboration de thèmes qui circulent, s'entrecroisent et se superposent en un véritable " labyrinthe kieferien ". Dans cette monographie, l'unique consacrée à ce jour à Anselm Kiefer, Daniel Arasse s'applique à démontrer le processus de sédimentation, de réélaboration de thèmes qui circulent, s'entrecroisent et se superposent en un véritable " labyrinthe kieferien ". La dimension historique et politique de l'oeuvre de Kiefer passionne Arasse et plus particulièrement son statut d'artiste allemand né avant l'achèvement de la guerre. Position à laquelle l'artiste consacra une rare énergie afin de démêler l'écheveau consistant à analyser les possibilités de l'acte créer après l'holocauste. Car à l'instar d'autres artistes allemands mais avec davantage de conscience et d'obstination, Kiefer a questionné son héritage de peintre en révélant les éléments iconographique et mythologique de la culture allemande. Arasse lève le voile et désigne l'oeuvre en tant qu'instrument qui transforme les actions ou les architectures en leur permettant d'entrer dans le " théâtre de la mémoire individuelle et collective, au lieu d'agir pernicieusement dans le refoulement de leur souvenir. " Au fil des pages, Daniel Arasse examine les multiples facettes d'une oeuvre à la portée universelle, qui sait prendre en compte l'Histoire, les mythes germaniques, grecs, assyriens... la religion, les femmes, la poésie, la mystique juive, en des tableaux, sculptures, livres aux dimensions et à la matière exceptionnelle, avec une prédominance pour le plomb, dont la contemporanéité est indissociable du classicisme.

09/2023

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SHOAH,PERSECUTIONS ANTISEMITES

La Roumanie et la Shoah. Destruction et survie des Juifs et des Roms sous le régime Antonescu 1940-1944, 2e édition revue et augmentée

A la fin des années 1930, près de 760 000 Juifs vivaient en Roumanie. En 1945, ils n'étaient plus que 375 000. Fondé sur un accès privilégié aux archives secrètes du gouvernement roumain, ce livre offre une analyse sans précédent de milliers de documents délibérément cachés jusqu'aux années 1990. Pièces d'archives, rapports, mémoires de survivants, lettres privées, Radu Ioanid mobilise tous ces éléments pour restituer les politiques roumaines de persécution et d'extermination des Juifs sous le régime dictatorial de Ion Antonescu. Parmi les centaines de milliers de Juifs roumains disparus pendant la Seconde Guerre mondiale, les deux tiers ont en réalité péri sous les coups de l'administration d'Antonescu, et non dans les camps du Grand Reich, comme on l'a longtemps pensé. Ce sont ainsi au moins 250 000 Juifs qui moururent sur ordre direct des autorités de Bucarest. Déportations en masse vers la Transnistrie, massacres par la police et la gendarmerie à Jassy, Odessa ou Berezovka : il y eut une véritable "? solution finale ? " à la roumaine. Radu Ioanid met en lumière la réalité des persécutions, la cruauté de leurs auteurs, leur opportunisme flagrant et leur cynisme sans frein. Cette histoire est celle de la destruction et de la survie ; de la réaction des Allemands face à la violence roumaine désordonnée ; d'une politique nationale fluctuante dans le contexte mouvant de la guerre qui a permis à plus de 300 000 Juifs roumains de survivre. Des études documentées comme celle de Radu Ioanid constituent la meilleure réponse aux tendances actuelles dans de nombreux pays, dont la Roumanie, à réhabiliter les auteurs des crimes de l'époque de l'Holocauste.

04/2023

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Histoire internationale

Les Juifs d'Afrique du Nord face à l'Allemagne nazie

On est généralement surpris d'entendre parler de Shoah au sujet des Juifs d'Afrique du Nord, les nazis n'ayant occupé qu'une partie de cette région, le reste étant aux mains des Alliés. Pour les Juifs du Maroc ou d'Algérie, la guerre fut effectivement courte, et l'extermination non systématique. Ils ont cependant eux aussi connu des persécutions. Aucun travail présentant l'ensemble de la question n'ayant été publié, et désireux de mieux faire connaître l'histoire des Juifs en Afrique du Nord pendant la Seconde Guerre mondiale, Dan Michman et Haïm Saadoun ont réuni les meilleurs spécialistes, à l'échelle internationale. Cet ouvrage étudie donc l'idéologie nazie en Afrique du Nord et l'étendue de l'antisémitisme avant et pendant la guerre, et analyse le comportement des populations locales pour répondre à cette question centrale : y a-t-il eu une " Shoah " des Juifs d'Afrique du Nord ? Historien israélien, professeur à la Faculty of Jewish Studies de l'université Bar-Ilan (Israël), chercheur associé à Yad Vashem, Dan Michman est l'auteur de nombreux ouvrages remarqués, dont De la mémoire de la Shoah dans le monde juif et The Emergence of Jewish Ghettos during the Holocaust. Historien israélien, professeur d'histoire à l'université libre de Tel-Aviv, Haïm Saadoun est l'auteur de Le Monde sépharade. Histoire et civilisation. LOGO Yad Vashem

05/2018

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Littérature étrangère

L'écrivain des ombres

Le jeune Nathan Zuckerman, qui vient de faire des débuts littéraires prometteurs, est invité chez E. I. Lonoff, illustre écrivain longtemps resté obscur et qui vit, retiré, dans les collines du Massachusetts. L'action se déroule en 1960. Nathan y rencontre la femme de Lonoff, Hope, effacée et discrète, et une mystérieuse créature, femme-enfant exotique, Amy Bellette. Peut-être est-elle plus qu'une simple secrétaire archiviste et une élève de l'écrivain. Nathan, cousin par alliance de Portnoy, et doué d'un flair toujours en éveil pour toute odor di femina, s'enflamme aussitôt pour la séduisante inconnue. Précisément, Lonoff invite son jeune hôte et admirateur à passer la nuit chez lui, dans son bureau, devant cette table même où s'élaborent ses chefs-d'ouvre. En dépit de tout son respect, Nathan, perché sur la table du maître, mué en acrobate écoutant au plafond (la chambre d'Amy Bellette se trouve juste au-dessus), surprend certains secrets qui compliquent son aventure chimérique. Mais son imagination l'emporte. Amy, réfugiée venue d'Europe, rescapée de l'holocauste, pourrait être pour lui la femme idéale, et résoudre le conflit l'opposant aux juifs traditionnalistes de sa famille, qui lui reprochent dans ses premiers écrits de les avoir malmenés ignominieusement. Mais, le lendemain matin, c'est le conflit latent entre Lonoff et sa femme qui éclate et désoriente Nathan, témoin involontaire d'une étrange scène de ménage. Cette visite à celui qu'il voudrait considérer comme son père spirituel apportera-t-elle au jeune Zuckerman les réponses aux questions qu'il se pose sur son avenir d'homme et d'écrivain ? Ambigu, déroutant, tour à tour comique, émouvant, dramatique, vingt ans après la parution de Goodbye, Colombus, L'écrivain des ombres est le onzième livre d'un des plus grands auteurs américains actuels, dans la plénitude de sa maturité.

09/1981

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Histoire internationale

999. L'histoire des premières jeunes femmes juives déportées à Auschwitz

" Personne ne peut survivre trois ans à Auschwitz. " Edita Grosman Le 26 mars 1942, un train emporte, 999 jeunes filles juives, célibataires (dont la plupart mineures), sur ordre de leur gouvernement (slovaque), pour le service national - Elles croient partir travailler dans une usine de chaussures. Elles finiront à Auschwitz. Le Livre révèle l'histoire - jamais racontée à ce jour, des 1000 - moins un(e) - Juives déportées à Auschwitz. Et ce que tout le monde ignore, c'est que ce premier convoi officiel comprenait exclusivement des (jeunes) femmes qui furent les premières femmes arrivées à Auschwitz. Après l'adoption de la solution finale en 1942, le premier convoi officiel pour Auschwitz, d'une " main-d'oeuvre réduite à l'état d'esclaves ", comportait exclusivement des jeunes filles, célibataires et mineures pour la plupart, vendues par leur gouvernement (slovaque) aux nazis, et tenues ainsi que leurs parents, dans l'ignorance totale de leur destination réelle. Quand l'humanité se transforme en barbarie, les femmes sont souvent les premières victimes à souffrir de la violence, de l'esclavage et de la mort. Qui étaient ces femmes ? Pourquoi ont-elles étaient choisies ? Comment certaines ont-elles pu survivre plus de trois ans dans les camps de la mort ? Bâti à partir de témoignages inédits - recueillis au fil des années - auprès des quelques survivantes et de leurs familles, et notamment le témoignage de la seule femme encore en vie aujourd'hui, Edita Grosman, 94 ans, ce document restitue le récit de ce périple et révèle le destin hors norme de ces 999 jeunes filles que l'histoire avait oubliées. Ce document est à la fois un témoignage historique sur les victimes de l'holocauste et sur le sort réservé aux femmes. Sa valeur est universelle.

01/2020

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Histoire internationale

Juif berbère d'Algérie. Itinéraire (1933-1963)

Né en 1933 dans une famille juive d'Algérie, l'auteur parle de son enfance marquée par les lois antijuives de Vichy. Devenu un indigène et chassé de l'école française, il poursuit avec sa mère institutrice, sa scolarité dans une école juive de Tiaret, jusqu'à la fin de l'Algérie pétainiste. En 1945, la victoire des Alliés n'efface pas Dresde, Hiroshima, Sétif et Guelma, et l'Holocauste. Jacques Simon passe à Alger ses "bacs" et devient trotskyste pour combattre l'antisémitisme, produit de la putréfaction du mode de production capitaliste. L'étudiant à Paris suit la crise du MTLD et après le congrès d'Hornu s'engage en Algérie dans le combat du MNA pour une Assemblée constituante. Retour en France, fin 1955, il milite au PCI et dans le syndicat algérien l'USTA. Mobilisé, témoin à Alger de la "révolution du 13 mai, le tribunal militaire d'Alger le condamne et l'expédie dans une section spéciale à Ben Zireg (Sahara). Libéré en 1960, il est meurtri par l'abandon de l'Algérie au FLN, l'exode massif des Européens et le massacre des harkis. Journaliste à Alger en 1963, l'instauration d'un régime policier à coloration islamique l'effraie. En 1980, il soutient le printemps berbère, dirige avec Ali Mécili Libre Algérie et passe un doctorat d'histoire avec une thèse sur Messsali Hadj. A la suite de rencontres, de réflexions sur son vécu, d'articles et des 25 livres écrits, l'auteur estime que le judaïsme qui fut, depuis Carthage une composante de l'identité berbère, ne peut disparaître. C'est pourquoi il a rejoint le combat libérateur actuel des peuples berbères en défendant dans le congrès amazigh (CMA) les valeurs universelles du judaïsme.

11/2012

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Littérature étrangère

Sur le vif

SUR LE VIF. Des routes du New Jersey aux collines de Jérusalem, de Paris à Munich, ce roman, qui articule plusieurs registres, retrace la quête d'une femme passionnée et lumineuse. Brillante architecte, partageant sa vie entre ses deux fils, son mari Alain, historien spécialiste de l'Holocauste, et son impossible amour pour Saïd, l'amant palestinien, Ilana Tsouriel incarnait l'ouverture aux autres, la lucidité, la séduction et la liberté. Elle vient de mourir dans un accident de voiture, et laisse derrière elle un épais dossier d'instantanés de sa vie : des notes du quotidien, des fragments murmurés de journal intime, des dessins et des plans s'ajoutent à une longue lettre à son père, un des fondateurs de l'Etat d'Israël, mort un an auparavant. Frappée par la "malédiction de l'errance", désireuse d'affronter la réalité proche-orientale en sortant des sentiers battus, Ilana, qui avait quitté Israël dans sa jeunesse, éprouve, au moment de la guerre du Golfe, le besoin d'y retourner. Le souvenir de son père, figure éclatante de pionnier, la hante, elle veut en allant sur sa tombe poursuivre le dialogue trop tôt interrompu. Elle veut aussi mettre en chantier à Jérusalem un ambitieux et singulier monument pour la paix, inspiré par une relecture humaniste et écologique de la Bible. Au cœur des chambres hermétiques où se terrent les Israéliens durant l'hiver 1991, avec ses enfants qu'elle a entraînés là, et parmi la communauté chaleureuse et magnifique de son quartier, elle trouve les clefs qui lui manquaient, et parvient enfin à interroger la complexité de son pays dans les différentes strates de son histoire. Avec sa générosité et sa force de vie, Ilana donne de sa terre natale une vision d'une vivifiante intelligence

03/2008

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Histoire internationale

Pounr une RDC nouvelle. De l'horreur à l'aurore

Debout Congolais, le pays brûle et les négociations télécommandées servent de voie légale au lent et programmé processus de la balkanisation. La mégestion de la res publica enfonce le clou, les institutions marionnettes enterrent la nation... Comment l'être humain peut-il être réduit à un statut aussi inférieur par rapport au degré tolérable de l'inhumanité ? Plus de six millions de morts tombés dans une guerre d'invasion et de prédation en RDC, un holocauste qui ne dit pas son nom destiné à satisfaire l'appétit des décideurs du monde. Faut-il vraiment répandre sans merci le sang des Congolais pour exploiter leurs nombreuses ressources minières ? Est-on si nais pour collaborer avec les forces étrangères et tuer son propre peuple ? Doit-on continuer à rester insensible, à multiplier discours et négociations, alors que l'ennemi gagne du terrain ? Peut-on parler d'Etat souverain, indépendant et demeurer clochard en tout de la communauté internationale ? Où est allée l'élite congolaise ? Où sont les députés et honorables qui sont censés défendre les intérêts du peuple ? Où sont ces soldats et policiers dont la mission est de défendre la population ? Suffit-il de parler de scandale géologique pour bâtir un pays plus beau qu'avant ? Inquiet de la situation exécrable que vit son peuple, l'auteur milite pour une éducation civique et pour une bonne gouvernance qui partent de la base, pour un éveil et 'un réveil de conscience, pour un amour patriotique, pour des valeurs et des vertus qui remettent l'homme, le bien commun et l'intérêt suprême de la patrie au-dessus des égoïsmes et des intérêts individuels, en vue de la justice et de la parité des droits.

03/2015

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Philosophie

Le fantôme du monde

Cet essai prend appui sur la position de l'écrivain juif hongrois nobélisé Imre Kertész pour qui " ce n'est pas faire offense à la tragédie des juifs, ni la minimiser, que de considérer l'Holocauste comme une expérience universelle ". L'idée directrice du "Fantôme du monde" est que la survie de l'humanité dépend de sa volonté et de sa capacité à tirer la leçon d'Auschwitz dont ce serait une erreur de croire que la réalité - la réalité d'Auschwitz - appartient au passé alors qu'en vérité elle fait partie, sous la forme d'un état d'esprit, de notre actualité dont les tueries de masse sont une des grandes particularités, les autres étant : l'éveil de l'instinct de meute, le mensonge et l'obéissance. Ces particularités de notre époque (l'instinct de meute, la réalité pervertie, l'obéissance et les tueries) étaient aussi des caractéristiques de l'ère nazie. L'humanité entière se trouve aujourd'hui à fouler, hébétée, le quai d'arrivée d'un temps meurtrier, incapable d'accomplir un geste imprévisible et soudain, susceptible de lui éviter la pire des fins. Les temps meurtriers ne surviennent pas d'une façon spontanée, ils sont la conséquence des circonstances où baignent les mentalités. C'est aux circonstances que s'intéresse "Le fantôme du monde", à nos circonstances et à ces choses qui reviennent sans cesse dans les actualités, qui nous disent beaucoup non seulement sur la réalité du monde, mais aussi sur le pire de l'humanité. C'est l'énorme poids de ce pire-là qu'il nous faudra trouver le moyen de contrebalancer, sinon de lever, si nous voulons éviter de perdre toute dignité.

05/2017

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Religion

Une seule terre en partage

Ecrire l'Histoire des Juifs et des Palestiniens, c'est écrire aussi notre histoire à tous, puisqú Abraham, Moïse et les grands prophètes figurent aussi bien dans la Bible, la Torah, et le Coran. Le destin prodigieux des Juifs : "Peuple élu de Dieu", en fait aussi un peuple errant, persécuté, tout au long de son histoire et malgré cela, ou à cause de cela, un Peuple accroché à sa foi et à ses traditions, certain de revenir un jour sur la "Terre promise". Depuis plus de deux mille ans, tous les ans, les Juifs de la diaspora proclamaient : "l'an prochain à Jérusalem". Comment expliquer cet acharnement à poursuivre un but aussi utopique, sans une foi ardente en l'éternel et en ses promesses ? Depuis soixante dix ans Israël vit en état de guerre permanent et lutte pour sa survie. Les Arabes palestiniens toujours plus nombreux, ne sont pas revenus au pays. Plus de cinq millions vivent expatriés, dans des conditions précaires dans les pays voisins. Plus de 400.000 Juifs ont continué de constituer en territoire palestinien 136 colonies de peuplement. Cette colonisation rampante ne peut contribuer au retour de la paix. Combien de temps l'Etat Juif va t-il résister face à la montée des périls qui le menacent ? Aucun point du sol israélien n'est hors d'atteinte de missiles ou de roquettes de dernière génération. Combien de temps pourra t-il résister à la pression démographique comme à Gaza, qui va bientôt compter deux millions d'habitants, avec un habitat surchargé, en partie privé d'eau, d'énergie et d'électricité, et une population jeune, sans travail et sans ressources. Sera-t-il un jour possible à deux peuples différents de coexister sur un même sol, sans qu'une fois encore l'holocauste se renouvelle ?

06/2019

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Histoire de France

Le crime contre la condition de l'homme. Sur le nazisme, ses commencements et ses suites

Il n'est pas certain que l'Europe soit en capacité de garder longtemps vivante la mémoire de l'extermination nazie. Les mémorials ne peuvent pas suppléer seuls à la conservation de la mémoire quand l'enseignement de l'histoire est menacé et les monuments désaffectés (au sens où l'émotion en est absente ou non vécue collectivement). Les lois dites mémorielles ou compassionnelles, selon l'expression retenue par Robert Badinter, sont préjudiciables à la cité et même néfastes pour la tâche de l'historien. Et est-il du rôle de la loi d'attester des faits historiques sans risquer de verser dans l'histoire officielle ? Demeurent, cependant, les lieux de mémoire dont nous parle Pierre Nora qui sont capables de nous bouleverser et la création d'un enseignement de l'histoire des crimes contre l'humanité dans les écoles qui reste à établir. Cette histoire permettrait, observe Robert Badinter, d'éclairer le présent par les crimes du passé, c'est-à-dire de constituer une " réserve mentale ". La fin de la civilisation européenne est advenue sur les monceaux des morts indénombrables laissés sans sépulture sur les champs de batailles et des tueries, la guerre industrielle portée à distance sur les villes, les pertes civiles inconnues jusqu'alors, la faillite du droit international (traité de Versailles), le chômage de masse et la désagrégation de la société allemande engendrée par la défaite et les conséquences de la crise économique de 1929. Pour Imre Kertész, l'holocauste reste un problème vital de la conscience européenne parce que la civilisation qui l'a commis doit y réagir " sinon, elle deviendra à son tour une civilisation accidentelle, un protozoaire infirme qui dérive impuissant, vers le néant. "

12/2014

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Critique littéraire

Ma vie

A neuf ans, Marcel Reich-Ranicki quitte la Pologne pour Berlin. En guise d'adieu, sa maîtresse d'école lui dit : " Tu pars, mon fils, pour le pays de la culture. " Mais aux yeux du jeune Marcel, le " pays de la culture " comporte bien des zones d'ombre. Ce sentiment ambivalent le poursuivra toute sa vie : le bonheur qu'il doit à la littérature, à la musique et au théâtre allemands semble indissociable de la barbarie. En 1938, jeune bachelier, Reich-Ranicki subit, le sort de nombreux juifs. Chassé d'Allemagne, il est enfermé avec les siens dans le ghetto de Varsovie où il connaît les pires humiliations : " Nous avons sans cesse tenté d'oublier notre malheur et de refouler notre peur. La poésie était notre asile, la musique notre refuge. " Avec sa femme, Tosia, il survit à l'enfer, par hasard et de manière dramatique : ils parviennent in extremis à s'échapper. Marxiste dans la Pologne d'après-guerre, Reich-Ranicki est le témoin accablé du sort réservé par les vainqueurs communistes aux juifs ayant survécu à l'Holocauste. De retour en Allemagne, en 1958, il devient critique pour l'hebdomadaire Die Zeit, et fait rapidement autorité dans le monde des lettres. En dépit de cette notoriété, il se sentira toujours en marge, éternel étranger. Des écrivains du " Groupe 47 " aux milieux journalistiques, de Bertolt Brecht à Anna Seghers, en passant par Elias Canetti, Thomas Mann, Böll, Frisch, Grass et bien d'autres, Reich-Ranicki esquisse un tableau haut en couleur de la vie littéraire allemande. Cette autobiographie révèle un critique lucide, un conteur de tempérament et un témoin incorruptible du siècle : Ma vie est à la fois un récit d'apprentissage, une chronique, un essai littéraire, une fresque sociale et une confession privée.

03/2001