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Essais

Hervé Guibert, l'envers du visible

Le livre, sur une idée des philosophes Claire Pagès et Vincent Jacques, réunit une dizaine de contributions et entretiens sur la question du visible dans l'oeuvre (littéraire, photographique, cinématographique, critique) d'Hervé Guibert. Ecrivain mondialement connu, surtout après la publication de A l'ami qui ne m'a pas sauvé la vie (Gallimard, 1990), mais aussi photographe, critique, scénariste, cinéaste, Hervé Guibert (1955-1991) n'a cessé de questionner les images. " Ceux qui se livrent à l'écriture, sans doute, ne peuvent plus écrire comme autrefois, du temps d'avant l'image photographique, télévisuelle, cinématographique ". Ecrire sur l'image, son rapport à la mort et au désir tout en y tissant une trame autobiographique sera le propre de son livre L'Image fantôme (Minuit, 1981). Dans Des aveugles (Gallimard, 1985), les mêmes thèmes sont explorés à partir de l'envers du visible. Dans toute son oeuvre, Guibert a travaillé sur l'envers des images et sur les ficelles cachées des marionnettes du réel (aveuglement, incognito, faussaires, fictions, leurres, fantômes, cires anatomiques, etc.) sans jamais réduire le visuel au vu ou à l'aperçu et en donnant tout son sens à la notion de visible. D'un autre côté, sa pratique de photographe, par exemple dans Suzanne et Louise, un roman-photo sur ses deux tantes (1980, 2005 et 2019), se confronte sans cesse à l'écriture. Le livre, sur une idée des philosophes Claire Pagès et Vincent Jacques, réunit une dizaine de contributions et entretiens sur la question du visible dans l'oeuvre (littéraire, photographique, cinématographique, critique) d'Hervé Guibert. Entre fantasmagorie et documentaire, comment définir l'écriture hybride de Guibert ? Si l'écrivain s'est interrogé sur la spécificité photographique à l'égard de la tradition picturale, explorant la dimension du reportage, nous pouvons questionner en retour la particularité de l'écriture en lien avec l'image photographique. On a beaucoup écrit sur l'écrivain, un peu moins sur le photographe : la thématique transversale de cet ouvrage permet d'aborder différemment l'oeuvre littéraire, mais aussi de la saisir comme pensée de l'image et de la situer dans le contexte de la réception de son oeuvre.

12/2022

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Connaissance de soi

Comment je suis arrivé jusqu'à moi

Tu tiens entre les mains le Guide suprême vers le bonheur absolu. Prêt pour les morning routine durant lesquelles tu vas te lever à 4h du mat avec le sourire, répéter 178 affirmations positives et faire une cérémonie de thé matcha ? Non ? Tant mieux, parce que c'est pas du tout l'objet de ce livre ! Par contre, si tu veux te libérer peu à peu de tout ce qui t'empêche d'avancer dans la vie en passant un bon moment, ce livre est fait pour toi. Maud Bettina-Marie est comédienne et scénariste. Un évènement traumatisant en 2017 l'amènera à suivre un large éventail de thérapies, de la classique psychanalyse à la rencontre chamanique. De son enfance à Dunkerque à sa vie épanouie d'artiste et de maman, elle nous livre ici tout ce qui l'a aidé à trouver le chemin jusqu'à elle-même. Keyvan Khojandi a grandi dans une double culture franco-iranienne. D'lspahan à Reims et de Reims à Paris, ce psychologue devenu aujourd'hui un artiste complet et un papa serein nous raconte son histoire. Il nous dévoile ici toutes les épreuves par lesquelles il a dû passer pour trouver la voie de sa résilience et être enfin en paix avec lui-même. Sortir des infernales boucles de pensées négatives, arrêter de reproduire les mêmes schémas, faire la paix avec son corps, en finir avec la peur de manquer, apprendre à faire des infidélités à sa famille ou encore devenir indulgent envers soi : on te dit tout dans ce livre. Ouais, il est génial. Et comme les livres de développement personnel sont souvent trop chiants sérieux, on aborde les choses avec beaucoup de recul et d'humour. Faire quelque chose de sérieux sans se prendre au sérieux. Ce livre n'est pas une injonction au bonheur ou une recette miracle. Ce livre est un témoignage, un partage. C'est un ami bienveillant qui te dit " Je suis passé par là aussi, j'ai fait ça et maintenant, je revis. Essaye, tu verras bien ! " Tu ne risqueras jamais rien à essayer d'apprendre à t'aimer. C'est beau cette phrase, c'est du Jean-Jacques Goldman ?

09/2022

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Cinéma

Les salles de cinéma en Afrique sud saharienne francophone. (1926-1980)

L'apparition et le développement du cinéma en salles dans les colonies d'Afrique occidentale et équatoriale française sont essentiellement du fait de Français, notamment à la direction de l'entreprise qui a rapidement su dominer toute la filière cinéma, la Comacico. Son histoire se confond largement avec celle de son fondateur et dirigeant, Maurice Jacquin, qui bâtit cet empire cinématographique multinational, usant avec ingéniosité de l'organisation commerciale comme de l'optimisation fiscale pour son réseau de sociétés africaines de cinéma durant la colonisation, puis encore une douzaine d'années après les indépendances. Dominant l'importation et la diffusion des films avec un autre groupe d'entreprises, la Secma, la connaissance précise de ces deux circuits, ici révélée pour la première fois, s'avère indispensable pour comprendre leurs fonctionnements et ce qui s'est véritablement produit sur ces marchés, vastes comme treize fois la France. Sur ordre de Valéry Giscard d'Estaing, elles finiront par être rachetées en 1973 par un groupe conduit par l'UGC, avec le soutien politique et financier de l'Etat français, les trois centaines de salles étant ensuite rapidement revendues aux Africains. Sept ans plus tard, ce sera au tour de la distribution de la totalité des films, hélas prélude immédiat à un effondrement extrêmement rapide de l'ensemble de la filière cinéma sur la zone. Néanmoins la compréhension des évènements de cette décennie cruciale, ici décrits avec détail et précision, permet seule de savoir pourquoi la disparition des intérêts français, réclamée véhémentement par les réalisateurs africains, signera en réalité la mort des salles de cinéma dans tous leurs pays, et l'impossibilité d'amorcer une production pérenne de films. Leur fédération, la Fepaci, sera sur toute l'Afrique francophone sud-saharienne le procureur involontaire de cette condamnation à mort du cinéma prononcée à Alger en janvier 1975, le Consortium interafricain de distribution cinématographique (CIDC) en étant le fossoyeur huit ans plus tard, la quasi-totalité des dirigeants des Etats africains concernés tenant de fait la main armée du bourreau.

11/2019

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Cinéma

Images, combattants et martyrs. La guerre Iran-Irak vue par le cinéma iranien

Dernier grand conflit « classique » du XXe siècle, la guerre Iran-Irak (1980-1988) évoque pour les observateurs européens une guerre conventionnelle opposant deux États. Mais c'est aussi celle d'une fantasmagorie de l'islam combattant. Dès lors qu'en Iran une nouvelle catégorie de soldats, les volontaires islamistes, revendique sa vocation au martyre, cette guerre convoque un imaginaire de sacrifice porté par des représentations, notamment cinématographiques, où le martyre à la fois renforce et défie les logiques de mobilisation. Pour comprendre les enjeux historiques, politiques et idéologiques de cette guerre, mais aussi comment elle a été menée et vécue au quotidien par les combattants et les citoyens iraniens, Agnès Devictor analyse l'étonnante production de films de guerre tournés en Iran durant le conflit. Si une partie d'entre eux reste très influencée par le cinéma hollywoodien, en dépit de la Révolution de 1979 et de la condamnation de l'Amérique comme « Grand Satan », une autre cherche à élaborer un genre spécifique à l'Iran, en cohérence avec l'idéologie de la jeune République islamique et avec l'imaginaire shi'ite du martyre. Ainsi, des réalisateurs ont recours à de nouveaux codes narratifs et esthétiques pour raconter le conflit en se référant à la mythologie de la Bataille de Karbalâ, affrontant alors un des tabous les plus forts du cinéma de guerre : montrer la mort de ses propres forces combattantes durant un conflit. Et c'est au sein du cinéma documentaire, dans les films réalisés par les équipes de Mortezâ Âvini et suivant une ligne hautement idéologique, que des propositions très singulières ont lieu, porteuses d'une modernité cinématographique inattendue. Partant des films et s'appuyant sur un travail d'entretiens réalisé en Iran pendant près de dix ans avec ceux qui ont tourné, mis en scène ou produit ces films durant la guerre, cet ouvrage dévoile un pan inconnu du cinéma iranien, celui où créateurs d'images, combattants et martyrs partagèrent sur les champs de bataille le destin de l'Iran.

11/2015

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Dictionnaire du cinéma

Dictionnaire des films. Tome 2, De 1951 à nos jours

La réédition entièrement refondue, désormais en deux volumes, d'un livre phare du catalogue " Bouquins " : le Dictionnaire des films de Jacques Lourcelles. Alors même que les parutions de dictionnaires de films se sont multipliées depuis une vingtaine d'années, rien n'est venu démentir le succès et le prestige du livre de Jacques Lourcelles, dont la première publication, chez " Bouquins ", remonte à 1992. Entreprise pharaonique menée par un homme seul (près de 3 500 films recensés, résumés, critiqués), ce volume s'est rapidement imposé à cet égard comme une véritable exception. C'est ici l'oeuvre d'un cinéphile exigeant, dont la curiosité s'étend à tous les pays, toutes les époques, tous les genres et dont la plume parfois acide témoigne d'un amour inconditionnel et ombrageux, presque jaloux, du septième art. La force d'un livre aussi singulier tient précisément à l'acuité de ce regard, qui s'émerveille sans cesse des sortilèges du grand écran et des salles obscures, et à l'impressionnant encyclopédisme de son auteur. Cette réédition totalement remaniée trente ans exactement après la première publication de l'ouvrage intègre quelques centaines de nouveaux films. Elle est désormais divisée en deux volumes chronologiques et s'étend sur plus de 3 000 pages. En annexe du second tome figure - autre nouveauté - un ensemble de textes publiés par Jacques Lourcelles depuis 1959 (soit sur une période qui couvre peu ou prou la moitié de l'histoire du cinéma) et consacrés le plus souvent à des réalisateurs ou des genres particuliers. Ensemble qui offre une approche transversale, très complémentaire de celle du Dictionnaire. Plus que d'une simple mise à jour, il s'agit donc d'une refonte totale de ce qui est considéré comme une bible inépuisable par tant de cinéphiles. Le Dictionnaire des films est composé de deux volumes. Volume 1 : Des origines à 1950. Volume 2 : De 1951 à nos jours ; suivi d'Ecrits sur le cinéma.

11/2022

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Dictionnaire du cinéma

Dictionnaire des films. Tome 1, Des origines à 1950

La réédition entièrement refondue, désormais en deux volumes, d'un livre phare du catalogue " Bouquins " : le Dictionnaire des films de Jacques Lourcelles. Alors même que les parutions de dictionnaires de films se sont multipliées depuis une vingtaine d'années, rien n'est venu démentir le succès et le prestige du livre de Jacques Lourcelles, dont la première publication, chez " Bouquins ", remonte à 1992. Entreprise pharaonique menée par un homme seul (près de 3 500 films recensés, résumés, critiqués), ce volume s'est rapidement imposé à cet égard comme une véritable exception. C'est ici l'oeuvre d'un cinéphile exigeant, dont la curiosité s'étend à tous les pays, toutes les époques, tous les genres et dont la plume parfois acide témoigne d'un amour inconditionnel et ombrageux, presque jaloux, du septième art. La force d'un livre aussi singulier tient précisément à l'acuité de ce regard, qui s'émerveille sans cesse des sortilèges du grand écran et des salles obscures, et à l'impressionnant encyclopédisme de son auteur. Cette réédition totalement remaniée trente ans exactement après la première publication de l'ouvrage intègre quelques centaines de nouveaux films. Elle est désormais divisée en deux volumes chronologiques et s'étend sur plus de 3 000 pages. En annexe du second tome figure - autre nouveauté - un ensemble de textes publiés par Jacques Lourcelles depuis 1959 (soit sur une période qui couvre peu ou prou la moitié de l'histoire du cinéma) et consacrés le plus souvent à des réalisateurs ou des genres particuliers. Ensemble qui offre une approche transversale, très complémentaire de celle du Dictionnaire. Plus que d'une simple mise à jour, il s'agit donc d'une refonte totale de ce qui est considéré comme une bible inépuisable par tant de cinéphiles. Le Dictionnaire des films est composé de deux volumes. Volume 1 : Des origines à 1950. Volume 2 : De 1951 à nos jours ; suivi d'Ecrits sur le cinéma.

11/2022

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Actualité médiatique France

Un trésor français

La France possède un trésor inestimable : cinéma, musique, livres, jeux vidéo. Cependant, ceux-ci sont encore souvent considérés au pire comme des passetemps non essentiels, au mieux comme d'anecdotiques contributions à la balance commerciale. C'est oublier que les industries culturelles et créatives contribuent largement à notre économie et pèsent de tout leur poids dans notre capacité d'influence à travers le monde. Ce soft power, dont est capable l'économie créative, beaucoup de pays nous l'envient, voire le copient. Doit-on préférer les chicaneries franco-françaises ou nous lancer dans une bataille culturelle mondiale qui est aussi celle de la défense de nos valeurs ? Pendant six ans à la tête d'UniFrance, l'organisme d'exportation du cinéma français, j'ai eu la chance de voir que, partout dans le monde, la culture française est admirée et respectée, que Catherine Deneuve est attendue au Japon comme une idole que l'on vénère, qu'Agnès Varda inspire encore les jeunes féministes américaines et que la nouvelle génération d'acteurs et réalisateurs français force l'admiration des plus grands festivals internationaux. Sous forme de carnet de bord et d'annotations impressionnistes, avec des artistes et des cinéastes comme guides de voyage, j'ai voulu raconter des rencontres extraordinaires, mais aussi les failles d'un système et son manque d'efficacité. N'ayons pas peur d'être fier de notre trésor national ! Isabelle Giordano Isabelle Giordano a été pendant plus de dix ans "Madame Cinéma" sur Canal Plus, productrice et rédactrice en chef pour la télévision et la radio (France TV, Arte, France Inter). Elle fut la directrice générale d'UniFrance Films de 2013 à 2019, en charge de promouvoir le cinéma français sur la scène internationale, et de juillet 2019 à décembre 2020, présidente du Comité stratégique du Pass Culture. Elle est aujourd'hui déléguée générale de la Fondation BNP Paribas.

06/2021

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Fantastique

Les Montagnes hallucinées illustrée - L'intégrale

" Corona Mundi... Toit du Monde... " Toutes sortes de formules fantastiques nous vinrent aux lèvres tandis que nous contemplions, depuis notre point d'observation vertigineux, l'incroyable spectacle. Arkham, 1933. Le professeur Dyer, éminent géologue, apprend qu'une expédition scientifique partira bientôt pour l'Antarctique avec pour ambition de suivre les traces de celle qu'il avait lui-même dirigée en 1931. Dans l'espoir de dissuader cette tentative, Dyer décide de faire un récit complet des tragiques événements auxquels il survécut, cette fois sans omettre les passages qu'il avait écartés à son retour, de peur d'être pris pour un fou. Deux ans plus tôt, les navires affrétés par l'université Miskatonic avaient accosté le continent glacé au début de l'été austral, et le contingent de quatre professeurs et seize étudiants s'était mis aussitôt au travail. Les premiers résultats ne s'étaient pas fait attendre et le biologiste de l'expédition, le professeur Lake, était parti de son côté avec plusieurs membres de l'équipe afin de suivre une piste fossilifère prometteuse. Au bout de quelques jours à peine, il avait annoncé par radio avoir découvert de stupéfiants spécimens d'une espèce inconnue, extraordinairement ancienne, avant de cesser toute communication après une terrible tempête. Pressentant le pire, Dyer s'était porté à leur secours le jour suivant. Ce qu'il avait découvert sur place dépassait ses craintes les plus folles... Paysages déserts glacés, créatures innommables vieilles de plusieurs millions d'années découvertes dans un état de conservation anormal, étranges structures géométriques au sommet de montagnes noires, plus hautes que l'Everest... Cette nouvelle de Lovecraft a inspiré des générations d'auteurs et de réalisateurs, de John Carpenter, lorsqu'il réalise The Thing, à Guillermo del Toro qui rêve de la porter à l'écran. Fasciné depuis toujours par l'univers de H. P. Lovecraft, François Baranger, illustrateur reconnu dans le monde pour ses talents de concept artist pour le cinéma et le jeu vidéo, s'est attelé à la tâche " cyclopéenne " de mettre en images ses principaux récits.

10/2023

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Histoire du cinéma

Histoire du mac-mahonisme. Sur une certaine tendance de la cinéphilie française entre 1951 et 1967

Dans son histoire des Cahiers du cinéma parue en 1991, Antoine de Baecque constatait, à propos du mac-mahonisme : "une littérature sûrement trop pauvre par rapport à l'influence du groupe". Depuis trente ans, cette carence a été partiellement comblée par plusieurs autobiographies mais aucun livre sur le mouvement dans sa totalité n'a été publié. Le fait est d'autant plus étrange que le mac-mahonisme continue d'infuser le débat, la critique et la pensée sur le cinéma. Ces dix dernières années, plusieurs revues originaires des quatre coins du monde ont abordé le sujet. A un niveau plus superficiel, un des signes les plus éclatants de la postérité du mac-mahonisme est l'abondance d'idées reçues, plus ou moins fondées en réalité, qui continuent de circuler sur son compte : intransigeance puriste, snobisme réactionnaire, tendances fascistes... Dans la critique de cinéma, aucun mouvement n'aura eu d'aura aussi durablement sulfureuse ; pour de bonnes et de mauvaises raisons. Mais qu'est-ce que le mac-mahonisme ? La fréquentation intensive de la salle du Mac-Mahon ? Une théorie du septième art qui prône le primat de la mise en scène ? Le culte d'une poignée de réalisateurs en tête desquels figurerait le "carré d'as" formé par Raoul Walsh, Fritz Lang, Otto Preminger et Joseph Losey ? Raconter le mac-mahonisme, c'est raconter notamment : les tribulations d'une bande d'amis cinéphiles, la programmation d'une salle unique en son genre, un courant de pensée étudié aujourd'hui à l'université, les guerres de chapelles critiques au tournant des années 60, la restée embryonnaire "Nouvelle Nouvelle Vague", l'histoire d'une revue à partir de son neuvième numéro... Quoi de commun, au-delà des éventuels liens d'amitié, entre l'activisme mené par Pierre Rissient, la théorie formulée par Michel Mourlet et le périodique dirigé par Jacques Lourcelles ? C'est ce que, s'appuyant sur des documents d'archives et des témoignages inédits, Christophe Fouchet a tenté de déterminer.

05/2022

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Revues de cinéma

Cahiers du cinéma N° 807, mars 2024

Où va l'Argentine ? Alors que son avenir politique est incertain, la production cinéma prolifique de ce pays étonne, et passe par l'invention de méthodes de travail alternatives. Deux films très différents mais aussi voyageurs et fantasques l'un que l'autre, Eureka de Lisandro Alonso et Los delicuentes de Rodrigo Moreno sortent sur les écrans ce mois-ci : les Cahiers rencontrent leurs réalisateurs ainsi que le bouillonnant collectif El Pampero Cine, s'entretiennent avec plusieurs cinéastes et figures clefs de la culture cinéphile argentine, et proposent un petit dictionnaire de 21 cinéastes qui comptent pour ce siècle. Dans un numéro décidément cosmopolite, le cahier critique met à l'honneur le mélodrame posthume de Terence Davies, Les Carnets de Siegfried, ainsi que l'épopée du cinéma indépendant du nouveau-venu Sean Price Williams The Sweet East ou encore le Guinéen Nome, aux côtés d'une veine documentaire française en verve avec Karim Dridi, Nicolas Philibert et le premier film de l'écrivaine Christine Angot. L'exploration des liens entre féminisme et cinéma esquissés dans le numéro de février se prolonge avec une conversation entre Marcos Uzal et Alice Leroy autour de l'incidence de #MeToo et de la mise en cause de la "politique des auteurs" qu'ont forgée les critiques des Cahiers des années 1950, mais aussi avec les portraits de deux Allemandes inventives mises à l'honneur en festival, Claudia von Alemann et Monika Treut, ainsi que la revisitation, DVD et livre à l'appui, du dispositif scopique du Voyeur de Michael Powell. En contrepoint de toute l'actualité cinématographique, ressorties et séries comprises, ce numéro offre une plongée revigorante dans l'oeuvre encore trop peu connue de l'auteur d'Au bord de la mer bleue (1936), Boris Barnet, qui, écrit Marcos Uzal, "a traversé quarante-cinq ans de l'histoire soviétique sans se départir d'une allégresse vitale qui l'écarta des mouvements sérieux et majeurs sur lesquels s'écrivent les histoires officielles" .

03/2024

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Faits de société

Call-girl du Tout-Paris. Confessions d'une "fille" de Madame Claude

Lorsqu'elle a été recrutée par Madame Claude, Patricia est devenue " Florence " . C'était en 1975 et elle venait d'avoir 18 ans. La jeune fille de bonne famille s'est laissé tenter par l'aventure. La clientèle de Madame Claude, triée sur le volet, savait se tenir. Hommes d'affaires de renom, réalisateurs et stars de cinéma, piliers de la République ou chefs d'Etat étrangers, ils avaient de l'éducation, comme les filles qui les recevaient à domicile ou les retrouvaient lors de voyages. Parmi eux, un certain Giovanni Agnelli, dit " l'Avvocato " , PDG de Fiat, que Patricia rejoignait souvent à Milan ou à Rome. Un autre grand patron, français, lui proposa un jour 50 000 francs pour qu'elle porte son enfant... Dans les boîtes ou chez ses amis, Patricia, devenue une figure de la nuit parisienne, côtoyait Serge Gainsbourg, Bernard Lavilliers, Johnny Hallyday, Gérard Lanvin, Alain Delon et beaucoup d'autres... Cette échappée dans les années 1970-1980, empreinte d'une liberté regrettée, compte aussi des épisodes plus sombres, comme la disparition de deux call-girls - dont l'une était sa meilleure amie - envoyées auprès d'un chef d'Etat au Yémen, et retrouvées assassinées. Patricia devait faire partie du duo et n'a dû qu'au hasard de rester à Paris. Elle a voulu connaître la vérité sur la mort de son amie, impliquant les services secrets de plusieurs pays, mais la raison d'Etat en a décidé autrement. Après l'arrestation de Madame Claude, Patricia vend ses charmes autour de la Place de l'Etoile. Un jour, à cause de quelques grammes d'opiacés, c'est le patron de la brigade des Stups en personne qui la sortira de garde à vue... pour dîner avec elle. Patricia Herszman assume tout de cette vie choisie, qu'elle raconte avec émotion et sincérité, livrant ainsi l'unique témoignage à ce jour d'une "fille" de Madame Claude. De l'intérieur. Avec la collaboration de Frédéric Ploquin, journaliste et documentariste.

04/2023

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Histoire du cinéma

Une histoire du cinéma français. Tome 4, 1960-1969

Une histoire du cinéma français se présente comme une série d'ouvrages, classés par décennies successives (des années 30 à nos jours) pour offrir au lecteur un panorama complet du cinéma français. Pour chaque année sont mis en avant les films majeurs, un grand réalisateur, une actrice et un acteur, ainsi qu'un grand dossier thématique abordant pour le cinéma les questions essentielles de la période. A travers ces analyses, et la mise en perspective des oeuvres et des artistes dans un contexte historique, social, politique et même technique, ce livre se veut le récit pertinent – et à l'occasion, impertinent ! – de l'histoire, riche mais encore trop méconnue, de notre cinéma. Tome 4 : 1960-1969 Avec les années 60, le cinéma français entre pleinement dans la modernité. A bout de souffle de Jean-Luc Godard et la Nouvelle Vague dans son ensemble sont passés par là, ouvrant la voie vers des approches inédites et personnelles de concevoir le 7e art. Avec le cinéma "en-chanté" de Jacques Demy, la singularité, déjà, d'Alain Cavalier, celle de Georges Franju, et le travail d'expérimentation que poursuit Alain Resnais avec L'Année dernière à Marienbad et Muriel, la formule "cinéma d'auteur" prend plus que jamais tout son sens. Mais cela serait vite oublier, si ce n'est l'essentiel, tout un pan de notre cinéma. Fidèle à sa tradition, la France confirme dans la décennie 60 la vitalité d'un cinéma classique et populaire de qualité : Gérard Oury triomphe avec Le Corniaud et La Grande Vadrouille, Henri Verneuil fait dans le grand spectacle avec Week-end à Zuydcoote et Le Clan des Siciliens, Philippe de Broca immortalise Jean-Paul Belmondo en aventurier charmeur dans L'Homme de Rio. Et puis, il y a Le Trou, le dernier chef-d'oeuvre de Jacques Becker, le retour de Bunuel en France pour Le Journal d'une femme de chambre et Belle de jour, Jean-Pierre Melville à son meilleur... Toute la richesse des années 60 est bel et bien là, dans la coexistence de tous ces cinémas, du plus exigeant au plus populaire. Qui plus est, dans une période en pleine effervescence, coincée entre la fin de la guerre d'Algérie et la déflagration de Mai 68, le cinéma français, plus que jamais, va se faire le témoin de l'évolution des moeurs et des problématiques politiques de l'époque, quitte à prendre position et à s'engager.

06/2022

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Histoire du cinéma

Une histoire du cinéma français. Tome 4, 1960-1969, Edition de luxe

Une histoire du cinéma français se présente comme une série d'ouvrages, classés par décennies successives (des années 30 à nos jours) pour offrir au lecteur un panorama complet du cinéma français. Pour chaque année sont mis en avant les films majeurs, un grand réalisateur, une actrice et un acteur, ainsi qu'un grand dossier thématique abordant pour le cinéma les questions essentielles de la période. A travers ces analyses, et la mise en perspective des oeuvres et des artistes dans un contexte historique, social, politique et même technique, ce livre se veut le récit pertinent – et à l'occasion, impertinent ! – de l'histoire, riche mais encore trop méconnue, de notre cinéma. Tome 4 : 1960-1969 Avec les années 60, le cinéma français entre pleinement dans la modernité. A bout de souffle de Jean-Luc Godard et la Nouvelle Vague dans son ensemble sont passés par là, ouvrant la voie vers des approches inédites et personnelles de concevoir le 7e art. Avec le cinéma "en-chanté" de Jacques Demy, la singularité, déjà, d'Alain Cavalier, celle de Georges Franju, et le travail d'expérimentation que poursuit Alain Resnais avec L'Année dernière à Marienbad et Muriel, la formule "cinéma d'auteur" prend plus que jamais tout son sens. Mais cela serait vite oublier, si ce n'est l'essentiel, tout un pan de notre cinéma. Fidèle à sa tradition, la France confirme dans la décennie 60 la vitalité d'un cinéma classique et populaire de qualité : Gérard Oury triomphe avec Le Corniaud et La Grande Vadrouille, Henri Verneuil fait dans le grand spectacle avec Week-end à Zuydcoote et Le Clan des Siciliens, Philippe de Broca immortalise Jean-Paul Belmondo en aventurier charmeur dans L'Homme de Rio. Et puis, il y a Le Trou, le dernier chef-d'oeuvre de Jacques Becker, le retour de Bunuel en France pour Le Journal d'une femme de chambre et Belle de jour, Jean-Pierre Melville à son meilleur... Toute la richesse des années 60 est bel et bien là, dans la coexistence de tous ces cinémas, du plus exigeant au plus populaire. Qui plus est, dans une période en pleine effervescence, coincée entre la fin de la guerre d'Algérie et la déflagration de Mai 68, le cinéma français, plus que jamais, va se faire le témoin de l'évolution des moeurs et des problématiques politiques de l'époque, quitte à prendre position et à s'engager.

06/2022

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Histoire du cinéma

Une histoire du cinéma français. Tome 3, 1950-1959, Edition de luxe

Une histoire du cinéma français se présente comme une série d'ouvrages, classés par décennies successives (des années 30 à nos jours) pour offrir au lecteur un panorama complet du cinéma français. Pour chaque année sont mis en avant les films majeurs, un grand réalisateur, une actrice et un acteur ainsi qu'un grand dossier thématique abordant pour le cinéma les questions essentielles de la période. A travers ces analyses, et la mise en perspective des oeuvres et des artistes dans un contexte historique, social, politique et même technique, ce livre se veut le récit pertinent - et à l'occasion, impertinent ! - de l'histoire, riche mais encore trop méconnue, de notre cinéma. Tome 3 : 1950-1959 Le cinéma français des années 50 n'est pas toujours reconnu à sa juste valeur. Coincé entre un âge d'or qui s'est prolongé jusqu'à la fin des années 40 et l'avènement de la modernité des années 60, la décennie 50 a vite été taxée de conformisme ; une période de "Qualité française" - formule péjorative des Cahiers du cinéma - qui voit tout de même naître des oeuvres aussi importantes que La Beauté du diable (René Clair), Le Plaisir (Max Ophüls), Casque d'or (Jacques Becker) ou La Traversée de Paris (Claude Autant-Lara), on se contenterait de moins ! Surtout, avec la démocratisation de la couleur (French Cancan, magnifique hommage de Jean Renoir à son père), l'émergence d'un nouveau polar (Touchez pas au grisbi, Du rififi chez les hommes), l'avènement de nouvelles actrices plus en phase avec leur époque (Martine Carol, Jeanne Moreau, Anouk Aimée et bien sûr Brigitte Bardot), le cinéma français entame déjà sa mue. Et si en 1959 sortent les premiers films de la Nouvelle Vague (Le Beau Serge de Claude Chabrol et Les Quatre Cents Coups de François Truffaut), toute la décennie aura témoigné préalablement d'une aspiration à la modernité : de Louis Malle (Ascenseur pour l'échafaud, Les Amants) à Alain Resnais (Nuit et Brouillard, Hiroshima mon amour) en passant par Jean-Pierre Melville (Deux Hommes à Manhattan) et Henri-Georges Clouzot (Le Mystère Picasso). Une histoire du cinéma français vous invite ainsi à plonger dans les années 50, une décennie aussi riche que variée. 190 photos NB et couleur. Version luxe cartonnée.

11/2021

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Acteurs

Audrey Hepburn

Audrey Hepburn : la star qui ne ressemble à aucune autre star. Silhouette de ballerine, Frimousse mutine, Frange de gamine. Drôle de triptyque pour celle qui a fasciné Hollywood au moment où le cinéma ne semblait jurer que par les blondes platine à forte poitrine. Le cou trop long, Les bras trop maigres, Le buste trop plat, Le visage trop carré. Plombée par ces mauvais superlatifs, Audrey Hepburn n'aurait jamais dû percer dans les années 1950 et 1960. Et pourtant, elle a su incarner une nouvelle féminité. Une beauté androgyne, à l'allure folle, nullement arrogante. Et on n'avait jamais vu ça ! Audrey Hepburn a été la star qui ne ressemblait à aucune autre star. Elle a tourné avec les plus grands (William Wyler, Billy Wilder, Stanley Donen, John Huston, George Cukor...) et aux côtés des plus grands (Gregory Peck, Humphrey Bogart, William Holden, Henry Fonda, Gary Cooper, Burt Lancaster, Cary Grant, Sean Connery...) Elle a collectionné les récompenses (Oscar, BAFTA, Golden Globe, David di Donatello) et fait chavirer le public pendant quinze ans (Vacances romaines, Sabrina, Drôle de frimousse, Au risque de se perdre, Diamants sur canapé, La Rumeur, Charade, My Fair Lady, Voyage à deux, Seule dans la nuit...) A 38 ans, Audrey Hepburn a tiré sa révérence, comme une ballerine quitte la scène pour toujours, le coeur lourd. Fatiguée des paillettes, l'actrice probablement la plus aimée de toute l'histoire est partie vivre à Rome avec sa petite famille pour être une maman à plein temps. Assurément son rôle préféré ! Après quelques rappels espacés sur une vingtaine d'années, il fut temps pour elle de se consacrer à d'autres enfants, bien plus malheureux que les siens. Elle avait la grâce, le style et un petit air espiègle irrésistible. Quand la fusée Audrey a décollé, elle a tout emporté... Elle a été un antidote à la déprime et à toute la laideur du monde. Elle était " un rêve devenu réalité ", confia un jour Stanley Donen, le réalisateur du mythique Chantons sous la pluie. Il a grandi avec Vacances romaines dans la tête et revoit chaque année Diamants sur canapé. Guillaume Evin est écrivain et spécialiste de cinéma. Il a déjà publié une trentaine d'ouvrages, dont L'Encyclopédie Alain Delon et Steve McQueen, King of Cool chez Hugo & Cie ou encore Bardot aux éditions Dunod.

09/2023

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Littérature française

Le Poivre

Qui, en 1993, se souvient de Lorraine Ageval ? L'ancienne vedette du cinéma et de la chanson, révélée par le succès du film "La Reine Visage" en 1965, revient passer tété chez deux amies d'enfance après le naufrage d'un long mariage avec un homme d'affaires suisse qui l'a éloignée du public. Oubliée, ignorée par un milieu dont elle s'est détournée, elle doit retrouver où elle l'avait laissée, avec des forces diminuées, une existence dont il ne reste pas grand chose et que ce long intermède a dénaturée. Quelques lueurs lui parviennent quand même. Benoît Cazot, un jeune réalisateur qui se passionne pour elle et souhaite lui offrir un rôle. lohan, un adolescent trop jeune pour la connaître en tant que célébrité, qui se prend pour elle d'une affection admirative. Sa copine productrice Io qui veut la revoir briller. Mais a-t-elle vraiment envie de reprendre une vie qu'il faudrait tellement d'efforts pour soulever du passé, alors qu'elle pourrait juste la laisser rouler à son terme, et qu'est encore si présente l'idée d'un mari qui n'a peut-être pas tout à fait fini de la désirer ni de la détruire. Surtout il y a maintenant une poussière autour, comme un voile de poivre entre elle et le monde, qui va l'obliger pour ne pas tout laisser s'obscurcir à retrouver une perception fraîche des choses, à composer les éléments usés de sa vie en une nouvelle conception qui soit cette fois-ci, vanité ou sagesse, une véritable raison de continuer. Cette belle histoire, généreuse et doucement nostalgique, toute imprégnée de cette certitude en arrière plan que quelque chose est usé dans l'importance même du monde s'accélère cependant à mesure que l'on avance pour déboucher sur de très sombres et cruels moments, est toute en évocation de temps révolus. Celui du succès de Lorraine et celui de son "come back". Cette double distance chronologique n'est pas pour rien dans l'atmosphère suspendue de ce livre si raffiné, si émouvant. Olivier Bouillère, après "Rétro", excelle à restituer un monde marginal et élégant, ambigu, qui ne peut finalement rien contre des enjeux et des violences dont il n'est qu'un paravent dérisoire.

08/2012

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Technologies

Le bois dans les équipements de loisirs en plein air

Aussitôt et chaque fois que des hommes s'installent dans un espace, un de leurs premiers soucis est de l'organiser. Le " mobilier ", c'est-à-dire l'ensemble des objets utilisés pour satisfaire les besoins les plus simples de la vie quotidienne, se constituait jadis en fonction des matériaux locaux. Les techniques modernes et la standardisation ont souvent eu raison des mobiliers locaux. Cependant, il reste un domaine, celui des zones boisées ouvertes à la fréquentation de loisirs et de récréation, où le mobilier peut et doit garder une image de marque. A l'aide de plans cotés, de photographies et de commentaires d'appui, le manuel que vous propose l'Institut pour le Développement Forestier passe en revue les points suivants : les grands problèmes posés par l'accueil en milieu boisé, les méthodes de protection du bois, les moyens matériels de limiter la pénétration dans les bois, le matériel en vue d'une signalisation adaptée, l'emploi des barrières et clôtures, le mobilier, comprenant bancs, tables-bancs, les abris indispensables, les possibilités de garder propres les espaces ouverts, les jeux, les possibilités d'observation, les escaliers facilitant les cheminements, un dossier Office National des Forêts, permettant un tour d'horizon général. Les lecteurs à qui ce livre est destiné sont nombreux et divers. C'est avant tout aux sylviculteurs, producteurs de bois, que nous nous adressons : ils découvriront dans les descriptions présentées l'occasion de débouchés, modestes mais variés, pour des bois difficiles à mettre sur le marché. Les scieurs, les imprégnateurs peuvent les suivre et développer, eux aussi, de nouveaux secteurs d'activité. Les aménagistes et les, décideurs de tous niveaux sont eux aussi intéressés ; un gestionnaire d'espaces boisés ouverts au public, un réalisateur de terrains de camping-caravaning, un animateur de loisirs pourront s'inspirer des modèles et des exemples présentés ici. Quant à l'utilisateur, il y apprendra, espérons-le, le respect des efforts faits par d'autres pour le recevoir. Des " meubles " solides, aussi bien adaptés que possible à l'utilisation qui les attend, l'emploi d'un matériau issu du milieu même où les hommes se distraient, seront, nous le souhaitons, une manière de satisfaire à la fois des besoins humains et d'utiliser les bois ronds, les bois sciés, les bois protégés et imprégnés qui ne manquent ni dans nos espaces boisés, ni chez les vendeurs de bois élaboré.

01/1984

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Critique littéraire

Cahiers Jean Cocteau N° 15 : Jean Cocteau et le court métrage

Outre Le Sang d'un poète, Jean Cocteau a réalisé ou aidé à réaliser 29 autres courts métrages. La présente livraison des Cahiers Jean Cocteau répertorie et analyse, pour la première fois, l'ensemble de cette production moins connue du grand public et des spécialistes. L'entreprise a consisté à retrouver et à visionner dans les fonds d'archives publics et privés tous les films encore accessibles, puis à consacrer à chacun d'eux un article fournissant la fiche technique, décrivant la genèse de l'oeuvre, transcrivant et analysant la contribution de Cocteau (scénario, commentaire, préface, rôle d'acteur,). Lorsque la bande filmique est demeurée illisible, inaccessible ou disparue – dans trois cas seulement –, un travail d'archives a permis d'en retracer la création à partir des témoignages et des manuscrits qui nous sont parvenus. Les contributions de Cocteau sont en majorité de l'ordre du commentaire, qu'il soit écrit et/ou lu par lui : L'Amitié noire, Venise et ses amants, La Légende de sainte Ursule, Tennis, Le Rouge est mis, Pantomimes, À l'aube d'un monde et Égypte ô Égypte. Mais le poète a également réalisé lui-même pas moins de 6 courts métrages : Jean Cocteau fait du cinéma, Coriolan, La Villa Santo Sospir, sa propre séquence dans Huit fois Huit, Voyage au pays de l'insolite et Jean Cocteau s'adresse à l'an 2000. Il a figuré aux côtés de ses amis dans la fantaisie poétique Ulysse ou les mauvaises rencontres, le document Désordre, l'interview avec Colette, ou a accepté de présenter ses oeuvres dans les documentaires Une mélodie quatre peintres, La Crèche de Villefranche et Saint Blaise-des-Simples. Ainsi, si l'on connaissait déjà Cocteau comme poète, dialoguiste, réalisateur et acteur de par ses longs métrages, surgit désormais comment il s'improvise aussi devant l'écran en tant que journaliste, commentateur, costumier, artiste, chercheur ou archéologue. Tout aussi important toutefois, en collaborant à ces courts métrages moins connus et inconnus, insolites et étonnants, poétiques ou scientifiques, le poète s'est aguerri au métier de cinéaste et a développé toute une série de techniques et de thématiques qu'il réemploiera dans son oeuvre cinématographique ou intermédiale. Comme le veut la tradition, ces Cahiers seront accompagnés de reproductions de photos et de documents inédits.

04/2017

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Littérature française

Oeuvres complètes . Tome 2

Très longtemps, Antonin Artaud a surtout été connu comme homme de théâtre. Pourtant, sa vie professionnelle est, dans les faits, des plus réduites et il a passé fort peu de temps sur les planches. Court apprentissage chez Dullin, dans l'enthousiasme. Il participe alors, durant à peine plus d'une année, aux spectacles de l'Atelier qu'il quitte, déçu, écœuré, quelques jours après avoir créé le rôle de Charlemagne dans Huon de Bordeaux, d'Alexandre Arnoux. Puis une saison chez les Pitoëff et, pendant cette période, deux petits rôles et une figuration sur les autres scènes des Champs-Elysées dont l'ensemble était dirigé par Hébertot. Ensuite, plus rien jusqu'aux représentations du Théâtre Alfred Jarry: neuf en tout pour quatre spectacles différents donnés entre le ler juin 1927 et le 5 janvier 1929. Les auteurs: Vitrac, Claudel, bien malgré lui, Strindberg. C'est peu sans doute, mais il n'est aucune de ces manifestations qui n'ait été un événement, aucune qui n'ait marqué un jalon dans l'évolution de la réalisation scénique. Heureusement pour nous, de ces spectacles fugaces, Antonin Artaud a laissé des traces écrites: manifestes ou textes de programme, regroupés au début de ce tome Il. On y trouvera aussi M. projets de mise en scène pour deux pièces qu'il avait espéré pouvoir monter. Ecrits pour mettre en confiance les directeurs de théâtre et les convaincre de ses capacités de réalisateur, ils nous donnent des indications concrètes sur ses conceptions propres: comment il comptait faire jouer entre elles la voix des acteurs, moduler avec leurs divers registres, utiliser la surface du plateau, le rôle qu'il accordait à la lumière, l'atmosphère générale qu'il cherchait à créer. Mais le jeune poète de vingt-trois ans qui avait quitté en 1920 sa Provence natale pour venir à Paris apprendre le métier de comédien s'intéressait à bien d'autres choses que le théâtre. Il visite les Salons et les galeries d'avant-garde, il est curieux de tout ce qui paraît et écrit un grand nombre de notes et de comptes rendus dont plusieurs étaient jusqu'à ce jour demeurés inédits. Cette activité de critique, il l'exercera jusqu'à son départ pour le Mexique. Les textes qui en témoignent, et sans lesquels on ne saurait presque rien de ses goûts et de ses lectures, ont été rassemblés dans la dernière partie du volume.

04/1980

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Cinéma

L'acrobate. Avec 1 DVD

"L'Acrobate marque dans la saga "Léon" un changement et un retournement considérables [...] : accession à la piste, à la danse, à la séduction. Si le réalisateur ne signe pas une fin volontaire de la saga, il ferme la boucle ouverte avec Pourvu qu'on ait l'ivresse en 1957. Le tango prend ici possession du corps de l'acteur, libère celui-ci et lui confère une extraordinaire grâce dans des scènes phénoménales. Léon n'est plus dans te confinement. Pollet le place en présence de lieux multiples, la communication entre l'intérieur et l'extérieur est fluide [...]. Ce "recentrement" est explicite notamment dans l'établissement de bains-douches où il travaille. D'abord homme à tout faire, encore une fois subalterne ; dans un plan significatif, il est placé sur un minuscule tabouret sur le bord droit de l'image. A sa gauche, deux autres employés, virils et moqueurs, attendent la clientèle sur un banc stable et te font chuter de sa précaire assise. Plus tard, alors qu'il vit son ascension par la danse, il devient gérant des bains et les deux zigotos ont été remerciés : changement de statut et nouvelle place dans l'espace, Léon quitte la périphérie et les espaces de relégation. Si elle n'est pas rectiligne et s'avère ambiguë, L'Acrobate marque une rupture dans la trajectoire de la saga. Celui-ci accède à des espaces qui lui ont été refusés jusque-là". Arnaud Hée (dans L'Autre et lui-même, Critikat). Le DVD. L'Acrobate : de Jean-Daniel Pollet (1976, 97 minutes) avec Claude Melki, Laurence Bru, Guy Marchand, Micheline Dan, Jeane Manson. Denise Glaser. Petit, timide et maladroit, Léon est employé dans un établissement de bains-douches. Il n'a aucun succès avec tes femmes. Son seul amour est Fumée, une prostituée dont il voudrait devenir runique client. Pour la séduire, il décide de prendre exemple sur son ami Ramon le Gominé, grand séducteur et danseur de tango. Il s'inscrit à un cours de tango et se révèle bientôt très doué. Progressivement, il perd ses complexes et prend de l'assurance jusqu'à oser passer des concours de danse. Fumée devient sa partenaire attitrée et ils remportent ensemble de nombreux prix... Version restaurée par Cosmodigital et L.E. Diapason pour la Traverse avec le soutien du Centre national du cinéma et de l'image animée.

07/2019

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Biographies

Roger Curel. Le marcheur à l'étoile

Les romans de Roger Rosfelder, alias Roger Curel sont invraisemblables comme la vérité des mondes qu'ils décrivent, démasquent ou dénoncent : les expéditions ethnographiques en Afrique, le Front de libération nationale et la guerre d'Algérie, l'Afrique du gaullisme, les réseaux d'espionnage. Fatalement autobiographiques, ces récits et essais entendent corriger les bévues ou l'amnésie de la postérité selon la méthode des vases communicants : le témoin vient prêter la main à l'historien, le polémiste éclaire la lanterne du moraliste, le philosophe négocie avec le rebelle. L'homme aime en gourmet la langue française : il faut écrire avec appétit, enseigne-t-il, sinon les mots sont fades. La gourmandise de l'esthète, elle est dans l'ambiance de l'action (au coeur de la campagne de France en 1940), dans les décors de la narration (au plus intime d'un Madrid inattendu), dans les parfums des lieux (quand les effluves du pain blanc lui taquinent les narines au plus secret de la casbah algéroise). Elle est aussi dans une joie rabelaisienne à manipuler les personnages, ces miniatures de camée, peu importantes en volume mais ciselées, suivant les caractères, avec précision, corrosion ou tendresse. Roger Curel a été dépossédé de sa propre histoire dans la mémoire collective et les archives publiques. Il a été, par intermittence, privé de ses faits et gestes par son frère André, exclu de l'exécution de l'amiral pétainiste Darlan qu'il a été seul à imaginer à Alger en 1942, dépouillé par Jean Rouch de la réalisation de cinq courts-métrages ethnographiques durant la mission Niger chez les Dogon et les Songhaï en 1950 et 1951, effacé de la mise en scène de ""Crin Blanc' par le réalisateur Albert Lamorisse en 1953 ainsi que du scénario et des dialogues de "Traitement de choc" par le cinéaste Alain Jessua en 1973. Soldat valeureux, ethnologue et linguiste, écrivain et journaliste, il importait de revenir sur la vie multiple et aventureuse de ce personnage hors normes et de rendre à Rosfelder ce qui appartient à Curel et vice-versa. Il était temps d'écrire la contre-histoire du marcheur à l'étoile, de la manière la plus juste, la plus éthique et la plus équitable, sans visée subversive et en écartant les facilités du réquisitoire.

03/2024

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BD tout public

Destins Tome 1 : Le hold-up

Révolté contre la société dans laquelle il vit, le charismatique Greg organise le casse d'une banque. Ellen Baker, amoureuse de lui en secret, se fait sa complice. Le hold-up tourne mal : l'apprenti gangster, un client et un vigile sont tués. Ellen parvient à s'enfuir et c'est Jane, la compagne de Greg, qui est accusée à sa place. Mais au dernier moment, son amant lui fournit un alibi. Traumatisée après cette tuerie, Ellen refait sa vie en Angleterre. Mais dix sept ans plus tard, son destin lui joue un mauvais tour... Ce passé qu'elle avait tout fait pour refouler revient frapper à sa porte et perturber la vie de femme du monde et d'humanitaire qu'elle s'était construite... Destins : Le concept Un nouveau monument de la BD, orchestré par Frank Giroud, l'auteur du Décalogue. 14 tomes en 2 ans 13 scénaristes et 13 dessinateurs, apportant leur style et leur ambiance aux différents tomes. Un jour ou l'autre, dans la vie de chacun, se présente un choix déterminant. Une femme, un dilemme impossible, plusieurs destins... A la fin du premier tome, Ellen Baker, ancienne criminelle reconvertie dans l'humanitaire, se voit confrontée à un dilemme cornélien auquel elle ne sait comment répondre. A chaque fois que des choix cruciaux se présentent à elle, son destin se divise. Dans la vraie vie, chacun a l'obligation de choisir un chemin, sans moyen de retour ni connaissance des alternatives... Grâce à cette série, le lecteur aura la possibilité de découvrir toutes les vies d'Ellen. Au fil des 14 tomes qui seront publiés durant ces deux prochaines années seront donc dévoilés 5 lignes de vie, 5 destins parallèles selon les choix faits par Ellen. Avec en filigrane la question suivante : quelle influence nos choix ont-ils sur notre destin ? Un ultime album terminera toutes ces lignes de vie et apportera un épilogue surprenant aux lignes de vie d'Ellen.

01/2010

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Littérature étrangère

Funny girl

Dans les Swinging Sixties la nation tout entière est sous le charme de Sophie Straw, la nouvelle star de la comédie à succès de la BBC. Ca tombe bien, cette ancienne Miss Blackpool n'a qu'une ambition dans la vie : faire rire les gens. En studio comme à l'écran, l'équipe du feuilleton vit de grands moments. Les scénaristes, pour qui le genre comique est une religion, cachent tous deux un secret. Pur produit d'Oxbridge, le producteur est dévoué corps et âme à l'équipe en général et à Sophie en particulier. Quant à Clive, le premier rôle masculin, il a la tenace intuition que ce n'est qu'une parenthèse dans sa carrière. Lorsque la fiction rejoint la réalité de trop près et que le scénario épouse les péripéties de la vie, chacun doit faire un choix. Continuer ou changer de chaîne ? Une défense et illustration de la pop culture et du divertissement, pleine de fous rires et de tendresse. Traduit de l'anglais par Christine Barbaste»Hornby est une des voix les plus drôles et les plus subtiles de la fiction contemporaine.» Chicago Tribune»Hornby est un écrivain qui ose tout, à la fois l'humour, l'intelligence et la générosité.» The New York Times Book Review»Son roman le plus ambitieux.» The Times»Un roman poignant et plein d'esprit sur la comédie, les classes, les mutations sociales sans doute son meilleur.» The Irish Times»Une défense sincère et une illustration réussie de ce que le divertissement populaire peut accomplir.»The Daily Telegraph»Une lettre d'amour à la révolution culturelle de la TV des années 1960 et à quelques-uns des auteurs préférés deHornby. Funny Girl est son roman le plus lumineux.» Metro»Sujet oblige, ce roman est plein de fous rires mais aussi plus profond qu'il n'y paraît.» The New York Times»Funny Girl ricoche allègrement, tel un caillou sur l'eau. Impossible à lâcher.» Newsweek.

08/2015

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Science-fiction

Mars Express. Tem

Quelques années avant les événements du film Mars Express, les détectives Aline et Carlos se lancent dans une enquête qui va les mener des élites financières de Mars aux bas-fonds terrestres. Une enquête cyber sur Mars Amis depuis leurs années de formation à l'école de police, Aline Ruby et Carlos Rivera se voient confier une enquête particulièrement sensible : Tem, la benjamine d'une famille richissime de Mars, est une enfant handicapée doublée d'une artiste surmédiatisée de renommée planétaire. Mais atteinte depuis peu d'une maladie génétique agressive et pourtant soignée par une nuée de nanomachines, Tem a perdu toute capacité à créer. Les responsables de la famille Edo-Jendal apprennent à Aline et Carlos que Tem est née sans capacité à communiquer, et qu'elle ne doit son génie artistique qu'à la personnalité d'une jeune artiste greffée sur une puce dans le cerveau de Tem. Problème : la nuée expérimentale de nanomachines, agressive au-delà de l'anticipé, a détérioré cette puce de personnalité. La famille souhaite donc qu'Aline et Carlos retrouvent la jeune artiste, disparue dans les bas-fonds de l'enfer terrestre... Un préquel spectaculaire au film événement Reprenant les héros du film d'animation et de science-fiction Mars Express (Sélection Officielle au Festival de Cannes 2023), réalisé par Jérémie Perrin (Lastman), le roman Mars Express - TEM les plonge quelques années plus tôt dans une enquête tout aussi retorse. Dans cette intrigue dans la droite lignée des romans cyberpunk initiés par William Gibson et de Blade Runner, Mars Express - TEM explore les thématiques exposées dans le film d'origine et ses personnages charismatiques, Aline et Carlos. Androïde dans le film, Carlos est ici encore un humain et l'on apprend notamment comment il a été tué lors des affrontements de Novigrad. Un roman et une intrigue supervisés par les scénaristes du film d'animation Mars Express.

11/2023

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BD tout public

Legio patria nostra Tome 1 : Le tambour

Et ainsi naquit la Légion Etrangère. Le 30 avril 1863 au Mexique, 62 légionnaires de la 3e compagnie du 1er bataillon du Régiment Etranger sont piégés par 2 000 soldats mexicains dans une hacienda délabrée du village de Camaron sur la route de Vera Cruz. Sous une chaleur de plomb, sans boire ni manger, ces légionnaires repousseront les assauts des Mexicains pendant près de douze heures. Ils ont juré à leur Capitaine de ne pas se rendre. Ils tiendront parole, écrivant ainsi sans le savoir l'histoire de la Légion, Camerone, la défaite devenue une légende. Sept ans plus tôt, à Lyon, Casimir, un gamin des rues, commet un meurtre en voulant protéger sa mère des violences de son souteneur. Contraint de fuir la ville, il entraine avec lui son meilleur ami Dino qui rêve d'un avenir meilleur. Mais échapper à son destin est un jeu dangereux, et c'est dans les griffes du Maure, un chef de bande tyrannique et pervers, qu'ils se trouveront pris au piège. Un piège mortel dont Casimir devra s'échapper seul, trouvant refuge à Toulon où sa rencontre avec Evariste, un ancien soldat, dandy et joueur invétéré, l'amènera à s'enrôler sous un faux nom dans les rangs d'un corps d'armée à la réputation douteuse : la Légion Etrangère. Mais pour la première fois depuis longtemps dans la vie de Casimir, un rayon de soleil apparait en la personne de Zélie, des immenses yeux verts et un tempérament intraitable, avec qui il envisage une nouvelle vie au-delà de la méditerranée. Sa décision est prise, il va déserter. L'histoire de Casimir commence à peine, il ne sait pas encore qu'il va devenir un héros... Pour sa première bande dessinée, Jean-André Yerlès, scénariste pour l'audiovisuel, s'associe au flamboyant dessin de Marc-Antoine Boidin pour nous plonger dans une épopée virtuose et romanesque aux sources de la Légion étrangère. Une institution aujourd'hui chargée de symbole et dont la légende s'est écrite dans le sang, au Mexique, lors de la bataille de Camerone de 1863. En 5 volumes, Legio Patria Nostra (" La Légion, notre patrie ", devise de la Légion) nous raconte autant cette histoire que le parcours initiatique d'un orphelin des rues qui trouvera sa famille dans la Légion et apprendra parmi eux à devenir un soldat, un guerrier et tout simplement un homme dans la France turbulente du Second empire.

10/2019

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BD tout public

Hergé. Portrait intime du père de Tintin [EDITION EN GROS CARACTERES

Présentation de l'éditeur Tintin, héros déjà légendaire en Europe, est sur le point d'atteindre une renommée planétaire grâce au 7e art. Connaît-on bien toutefois son créateur, le très discret Hergé, né Georges Remi (1907-1983) ? La figure de ce pionnier de la bande dessinée francophone n'émerge pas toujours de façon distincte des ouvrages qui lui ont été consacrés jusqu'ici. Sous le masque du jeune reporter apparu en 1929 dans Tintin au pays des Soviets se dissimule le tempérament complexe, versatile et ambitieux d'un des quatre Belges emblématiques du XXe siècle avec Simenon, Magritte et Brel. Les auteurs de ce livre en font un portrait précis et attachant parallèlement à un nouveau décryptage de son travail. Parmi les révélations qu'ils apportent figure notamment l'importance du rôle de la mère de l'artiste, une femme fragile, dont il partageait le tempérament inquiet, et qui lui a transmis sa passion pour les films muets. La peur de la folie, qui a fini par emporter Elisabeth Remi, irradie l'oeuvre de celui qui, depuis son plus jeune âge, se réfugie dans le dessin. Alors que les premiers albums de Tintin, publiés en noir et blanc, faisaient de celui-ci le héraut moderne d'une Europe encore triomphante, le séisme de la Seconde Guerre mondiale va profondément modifier la vision du monde d'Hergé. A partir d'Objectif Lune, l'humoriste intégrera à sa " comédie humaine " ses tourments les plus intimes. Son premier mariage n'aura pas été épargné par ce renversement de valeurs. Et, à partir des années 1960, une nouvelle vie s'offre à lui avec Fanny, sa dernière compagne. Auprès de celle-ci, il trouve la sérénité, se passionnant pour le taoïsme et l'art contemporain. Les figures d'Hergé et de Tintin finiront alors par se confondre, notamment lors du retour médiatique en 1981 de Tchang Tchong-Jen, qui avait inspiré Le Lotus bleu, dérobant aux yeux du public le véritable Georges Remi, que ce livre fait enfin apparaître. Biographie de l'auteur Benoît Mouchart, directeur artistique du Festival international de la bande dessinée d'Angoulême, est également l'auteur de livres consacrés au romancier Jean-Patrick Manchette et à la chanteuse Brigitte Fontaine. François Rivière est romancier, journaliste littéraire, biographe (Agatha Christie, Frédéric Dard, Enyd Blyton), scénariste d'une soixantaine d'albums de bande dessinée et membre du comité éditorial de " Bouquins ".

05/2012

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Acteurs

Chère Marilyn

Août 1962-aôut 2022 : les 60 ans de la disparition de Marilyn Monroe " Le livre de Rosten offre le portrait le plus tendre qui existe sur Marilyn. Un récit aussi beau qu'intime " Norman Mailer Parmi la pléthore d'ouvrages consacrés à Marilyn Monroe, le témoignage de Norman Rosten, paru en 74 aux Etats-Unis, est certainement le plus authentique. Poète, romancier, dramaturge et scénariste, Norman Rosten a été (avec sa femme Hedda) l'un des proches de Marilyn durant les sept dernières années de vie. Il l'avait rencontrée un jour de pluie par l'intermédiaire du photographe Sam Shaw (l'un des plus importants de la carrière de Marilyn, auteur de la photo de couverture). Shaw, en balade avec la comédienne à Brooklyn, s'était réfugié chez ses amis les Rosten pour échapper aux trombes d'eau. En comprenant à tort qu'elle s'appelait " Marion ", les Rosten avaient d'abord pris la jeune fille aux cheveux trempés pour une starlette, petite amie de Shaw. Avant de comprendre que c'était la tête d'affiche de Sept ans de réflexion, récent triomphe au box-office. Ca ne les avait pas empêchés d'être d'emblée séduits par son charme. Toute leur relation sera ainsi placée sous le signe du naturel et de la spontanéité. Par la suite Rosten a d'autant plus fréquenté Marilyn qu'il était très ami avec son troisième mari Arthur Miller. Avec Arthur puis sans, Marilyn et les Rosten passeront quantités de dîners, week-ends, vacances ensemble, de Upper Manhattan à Brooklyn et aux plages de Long Island (où Norman la sauvera quasiment de la noyade un jour qu'elle voulait échapper à une horde de fans). Entre Norman et Marilyn, le lien était d'autant plus fort que la jeune femme, éprise de poésie, lui passait ses textes pour les soumettre à son jugement : " trouves-tu qu'il y ait de la poésie là-dedans ? ". Ils resteront proches jusqu'aux tout derniers instants de la vie de Marilyn. Tressé d'anecdotes drôles ou émouvantes, ce court témoignage, l'oeuvre d'un écrivain, raconte Marilyn avec respect, et affection, et dresse un portrait qui s'impose par sa sincérité, par sa délicatesse, la justesse de son regard. Un diamant brut pour qui veut saisir qui était vraiment Marilyn.

04/2022

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Manga

GTO Paradise Lost Tome 8

1967-1989 : Les débuts.Tôru Fujisawa est né en janvier 1967, à Hokkaido. Son enfance est bercée par lesmangas et les animes, et il crée son tout premier manga dés l'école primaire ! Durant toute sa scolarité, Tôru Fujisawa est un élève moyen et plutôt dissipé mais il obtient tout de même quelques prix dans les matières artistiques. Après le lycée, il lance un fanzine avec des amis. C'est le déclic, il décide de devenir mangaka. Il s'installe alors à Tokyo où le magazine Fresh accepte de prépublier son premier manga, Love you, en 1989. 1990-2002 : Une décennie de succès. Ensuite, les succès s'enchaînent. Tout d'abord avec Adesugata Junjô Boy, l'histoire d'un garçon que son père oblige à se déguiser en fi lle. Puis avec Shonan Junaï Gumi (Young GTO) qui marque le début des aventures de son personnage fétiche Eikichi Onizuka et de son compère, Danma Ryuji. Après 31 tomes et 6 ans de travail, Fujisawa met un terme à la série pour se consacrer à la rencontre d'Onizuka et Ryuji dans Bad Company. En 1997, il débute la série qui lui vaudra une renommée internationale : GTO (Great Teacher Onizuka), dans laquelle Onizuka devient le professeur le plus anticonformiste du Japon. Prépublié dans Shonen Magazine, le titre connaît un immense succès et remporte le prix Kodansha. 2003 à 2006 : Un virage sombre et sanglant. A peine GTO achevé, Fujisawa se lance dans une série plus sombre : Rose Hip Rose, qui mêle humour, action et hémoglobine, suivie d'une histoire paralléle : Rose Hip Zero. Au même moment, Fujisawa participe à la série Wild Baseballers en tant que scénariste. La même année, il prépublie également Himitsu Sentai Momoider dans le Weekly Young Jump Magazine. Fujisawa débute ensuite une série en trois volumes qui mêle enquête policière et histoire fantastique : Tokkô. 2007 à 2011 : Retour aux sources ou début de nouvelles aventures ? En 2007, Fujisawa amorce un nouveau virage dans sa carrière, en revenant à l'univers scolaire avec Kamen Teacher, l'histoire d'un professeur aux méthodes peu conventionnelles, chargé d'enseigner à une classe de voyous ! A peine la série achevée, il enchaîne avec un nouveau titre, Reverend D. En 2009, c'est le meilleur professeur de tous les temps qui fait son grand retour avec GTO Shonan 14 days, pour le plus grand plaisir de tous les fans.

11/2017

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Religion

Mission et cinéma. Films missionnaires et Missionnaires au cinéma

Dans cet ouvrage, le Centre de Recherches et d’Échanges sur la Diffusion et l’Inculturation du Christianisme (Credic) s’est interrogé sur l’image animée, ses usages en contexte missionnaire et sur la représentation des missions au sein du cinéma profane. Des chercheurs de disciplines variées (anthropologie, histoire de l’art, histoire des missions et du cinéma) et des acteurs de terrain (missionnaires, réalisateurs) couvrent ici le xxe siècle et le début du xxie, depuis les films 16mm des années 1920 aux vidéos d’organisations missionnaires pour la télévision ou en ligne, en passant par des films «grand public». Après un panorama replaçant la question des rapports entre cinéma et mission, l’ouvrage débute par une partie qui, dans une approche historique, propose des études de films mêlant observations anthropologiques et discours destinés à servir la propagande missionnaire. Tournées avant la seconde guerre mondiale, ces productions témoignent des mentalités de l’époque et des améliorations techniques. La deuxième partie aborde la question de la réception. Selon les destinataires (public occidental ou populations à évangéliser) et selon les époques, les usages et les lectures des images diffèrent. La troisième est consacrée à des films grand public, qui croisent la question missionnaire à travers une figure particulière ou un milieu donné. La dernière partie aborde des images plus contemporaines témoignant de l’évolution des supports et des changements ayant affecté le monde missionnaire. Qu’elles se rapportent au documentaire ou à la fiction, les images ont façonné les représentations missionnaires à travers le monde. Utilisées à des fins de propagande, d’histoire ou de culture, elles permettent de mieux appréhender l’évolution des missions et des mentalités. Émilie Gangnat est docteur en histoire de l’art, associée à l’équipe Hicsa (Université Paris 1 Sorbonne). Ses recherches portent sur l’histoire visuelle, le développement des stéréotypes et des imaginaires en contexte missionnaire. Annie Lenoble-Bart, professeur émérite en sciences de l’information et de la communication, est membre de l’EA 4426 MICA de l’Université Michel de Montaigne (Bordeaux). Jean-François Zorn est professeur émérite d’histoire du christianisme à l’époque contemporaine à l’Institut protestant de théologie et chercheur associé au Centre de Recherches interdisciplinaires en sciences humaines de l’Université Montpellier 3.

08/2013

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Télévision, radio

Télé Start. 40 ans d'émissions TV sur les jeux vidéo

Télé Start : 40 ans d'émissions TV sur les jeux vidéo en France ! Sorti en octobre 2020 aux éditions OMAKE BOOKS, le livre Presse Start racontait l'histoire de 40 ans de magazines de jeux vidéo en France. C'est désormais au tour des émissions de télévision sur les jeux vidéo d'être passées au crible... Avec Télé Start, découvrez l'histoire de 40 ans d'émissions TV consacrées aux jeux vidéo ! Des précurseurs (Superdéfi, Microludic, Pixifoly...) aux plus populaires (Hugo Délire, Micro Kid's, Télévisator 2, Cyberflash, La Planète de Donkey Kong, Le Journal des jeux vidéo...), toutes ces émissions ont marqué l'enfance des fans de jeux vidéo ! - Le premier ouvrage entièrement dédié à l'histoire des émissions télévisées françaises sur les jeux vidéo ! - Le livre analyse également les chaînes de TV entièrement dédiées aux jeux vidéo (C : , Game One, No Life...), ainsi que les publicités et dessins animés de l'époque explorant ce thème. - L'ouvrage se veut très complet en mettant aussi en avant d'autres émissions originales, parfois plus confidentielles, issues de pays francophones (Luxembourg, Monaco... .) - Pour cet ouvrage, l'auteur a retrouvé animateurs, producteurs, réalisateurs et comédiens qui ont participé à ces émissions. Près de 25 témoins parfois de renom (Georges Beller, Jean-Michel Blottière, Alain Le Diberder, Fred Moulin, Marcus, Cyril Drevet, Karen Cheryl...) racontent donc en exclusivité pour Télé Start, dix, vingt ou trente ans après, les coulisses de la création de ces émissions souvent très innovantes. - Tous les acteurs de l'époque livrent donc leurs souvenirs de ces émissions, parfois sans concession, souvent avec beaucoup d'humour et surtout à travers un tas d'anecdotes folles. Vous apprendrez par exemple : - Comment le journaliste Jean-Michel Blottière a réussi à imposer le premier magazine TV consacré aux jeux vidéo, Micro Kid's ? - Comment est née Cléo, la ravissante créature virtuelle qui captivait les téléspectateurs de Canal + ? - Comment Nintendo a-t-il lâché les droits de Donkey Kong à un producteur français ? - Comment Medialab a-t-il révolutionné le petit écran avec ces personnages en images de synthèse, animés en temps réel ?

09/2022