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Littérature étrangère

Taro, un vrai roman

Aux Etats-Unis, dans les années soixante, la jeune Minaé Mizumura croise Taro, étrange jeune homme débarqué à New York sans le sou. Leurs chemins se croiseront de nouveau et la vie de Taro s'insèrera peu à peu dans celle de l'auteur... De leur rencontre, qui est une histoire vraie, naît un vrai roman. Orphelin et misérable, Taro a été recueilli par une famille aristocratique dont il est devenu le domestique. Entre Yoko, une des demoiselles de la maison, et lui l'amour grandit, amour impossible, de rencontres en séparations jusqu'au drame dans la montagne et la neige. Sur une trame que le hasard a voulu ainsi toute semblable à celle des Hauts de Hurlevent, l'histoire est dite par Fumiko, la servante amoureuse blessée qui protège les amants. La fulgurante ascension du héros, signe des profondes mutations de la société japonaise, accompagne le déclin de l'ancienne aristocratie et la lente disparition d'un monde suranné, tandis que les rapports sociaux s'inversent, que les anciens pauvres accèdent à la richesse, et que le Japon, de nouveau, s'occidentalise. Sous nos yeux émerge peu à peu, tracé d'une plume minutieuse et précise, le tableau de toute une époque. Et la douleur de l'amour à jamais inaccompli.

05/2009

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Littérature étrangère

Romans. Tome 2, Retombées de sombrero ; Un privé à Babylone

Retombées de sombrero est publié en 1980 aux Etats-Unis. Une partie de ce roman se déroule dans la corbeille à papier d'un " humoriste américain " après qu'il y a jeté le début d'une histoire ratée. Cette histoire se poursuit indépendamment de sa volonté, à San Francisco, secouée par des émeutes à cause de la chute d'un sombrero, inexplicablement venu du ciel. L'autre partie se concentre sur l'humoriste, en proie au désespoir depuis que Yukiko, son amie japonaise, l'a quitté. Ces deux parties sont réunies en un entrelacs de séquences brèves, l'action est morcelée en plusieurs points qui s'imbriquent tandis que le dénouement approche. Un privé à Babylone parait l'année suivante. Il met en scène Crade, narrateur rêveur qui s'embarque régulièrement, en pensées, pour Babylone : là, il devient le détective le plus célèbre de la ville. Mais dans le San Francisco de 1942, où il vit réellement, Crade est un privé inoccupé que sa mère considère responsable de la mort de son père, que sa secrétaire a abandonné et qui se retrouve mêlé à une sombre histoire de vol de cadavre. Comme dans ses précédents romans, Richard Brautigan dépasse la barrière des genres, il détourne les symboles. La concision de ses descriptions véhicule à la perfection ses perceptions d'un comique extraordinaire et ses dialogues sont d'une exactitude surnaturelle.

04/2018

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Littérature japonaise

La Maison des égarées

Et si vous pouviez changer de vie ? Une histoire poignante par l'autrice de La Cité des brumes oubliées ? ! La jeune Moeka vient de perdre ses parents. Elle est en route pour la gare de Kitsunezaki afin d'être recueillie par des proches. Dans le même train se trouve Yurie, une jeune femme cherchant à échapper à un mari violent. Leur destin est soudainement bouleversé par un tremblement de terre et un tsunami de grande envergure. Elles survivent, et doivent bientôt confirmer leur identité au centre d'évacuation. Autant dire l'opportunité de s'inventer une vie nouvelle. Une femme âgée, Kiwa, apparaît pour leur venir en aide. Les trois femmes entament une mystérieuse vie commune au croisement de trois générations. Un conte social émouvant où se mêlent contes populaires et yôkai. Sachiko Kashiwaba (1953 -) est une autrice reconnue de littérature de fantasy jeunesse et " young adult " . Elle a écrit plus de 70 oeuvres, et a obtenu multiples récompenses littéraires, dont le prix Kôdansha. Deux de ses titres ont inspiré des longs métrages d'animation, Le Voyage de Chihiro et Wonderland : le Royaume sans pluie. (Déjà paru chez Ynnis Editions : La Cité des brumes oubliées.) Yukiko Saito a étudié la teinture et le tissage à l'université d'Iwate. Elle s'oriente ensuite vers le dessin et réalise des illustrations de livre, des créations de personnages et conçoit des objets de décoration divers à partir de ses explorations graphiques.

11/2023

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Littérature française

Le Pont flottant des rêves

Le goût pour les "mots étrangers" - de l'anglais au grec ancien en passant par le latin -, Corinne Atlan l'a toujours eu. Mais rien n'avait laissé présager qu'elle s'intéresserait au japonais... Pourquoi choisir cette langue ? Peut-être pour cet éloignement, pour le dépaysement que représentent les idéogrammes et syllabaires japonais - kanji et autres hiragana et katakana. Parsemant son récit de références fascinantes à la littérature et à la culture japonaises, Corinne Atlan nous permet de côtoyer, par son travail, des auteurs incontournables : Haruki Murakami, Sawako Ariyoshi, Ryû Murakami, Mori Ôgai, Fumiko Hayashi, ou encore Kôtarô Isaka. L'autrice revient également sur le parcours surprenant qui est le sien, réfléchissant sur la traduction d'une langue si différente du français, convoquant ses souvenirs, ses doutes, questionnant sans cesse ses pratiques et dépeignant son processus de traduction, de l'interprétation d'un texte à sa traduction, pointant le nécessaire lâcher-prise et l'importance de faire son deuil de l'original. Loin de "l'exotisme" qui a longtemps accompagné les écrits au sujet de "l'Empire du Soleil-Levant" , Corinne Atlan nous raconte les spécificités d'une langue dont le sens passe par le dessin, évoquant la richesse d'une cultue basée sur les oppositions et les paradoxes nés de son histoire. Au-delà d'une réflexion sur la traduction, Le Pont flottant des rêves est aussi une véritable invitation au voyage, à la découverte, par la lecture, de l'incroyable richesse de la culture et de la littérature japonaises.

10/2022

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Photographie

Une double absence. Edition bilingue français-anglais

Une double absence raconte l'histoire d'une disparition, l'effacement d'un jeune homme dont la vie était entièrement dédiée à sa grand-mère. Daiki et de sa grand-mère, Yukimi, vivent dans la petite ville de Kunitomi, située dans la préfecture de Miyazaki, sur l'île de Kyushu, au sud du Japon. Dès ses premières années, l'enfant décide de résider chez sa grand-mère, qui habite au rez-de-chaussée d'une maison familiale. La vieille dame élève et prend soin de son petit-fils, suit son éducation, l'accompagne à toutes étapes de sa vie scolaire et de jeune homme. Tous deux partagent le même espace de vie, dînent ensemble, échangent leurs expériences, chacun étant profondément attaché à l'autre. Au fil des années, une relation rare se crée entre la grand-mère et son petit-fils : attention, bienveillance, confiance et attachement dessinent un lien d'une extraordinaire force. Arrivé à l'âge adulte, Daiki entame des études d'accompagnant médical et continue de prendre soin de sa grand-mère : le rapport s'est inversé, c'est le jeune homme désormais qui gère la vie de Yukimi. Et lorsque celle-ci tombe très malade, il abandonne ses études pour se consacrer uniquement à son rétablissement et parvient à la remettre sur pieds malgré les avis alarmant des médecins. Fasciné et touché par cette relation unique, le photographe Akhito Yoshida, cousin de Daiki et petit-fils également de Yukimi, décide de documenter cette histoire. Il photographie le quotidien : Daiki et sa grand-mère chez eux, prenant le thé, allant faire des courses, discutant. Des images qui racontent la vie de tous les jours, une acuité du réel. Mais un jour, Daiki disparaît, sans un mot. Yumiki s'effondre, la présence de Daiki s'efface. Que reste-t-il de cette histoire, de leur relation, de leur affection ? Akhito Yoshida donne à voir l'impermanence des êtres, la fragilité des liens, les apparences qui trompent, l'absence obsédante des êtres qui nous sont chers.

04/2019

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Economie

SAY N° 3 : De la pandémie de la peur à l'espoir d'un renouveau

"La confiance, comme l'observent Aurélie Jean et Bertrand Badré, est bien "le chaînon manquant de la relance" . Faut-il pour autant opposer compétence et démocratie, confiance dans les institutions et "technocratie" ? Pourquoi l'opinion américaine sur les vaccins s'est-elle inversée en deux mois ? Pourquoi les Rwandais témoignent-ils à leurs institutions de santé et aux Nations unies, à en croire leur ancienne ministre Agnes Binagwaho, une confiance que les Français refusent aux leurs ? La réponse ne peut se réduire à des incantations rituelles contre fonctionnaires et politiques. D'Olivia Grégoire à Pascal Canfin, une nouvelle génération de responsables politiques vient présenter, dans ce numéro 3, des projets de "nouvelle prospérité" et "d'économie responsable" . Tous deux s'inscrivent dans la mobilisation européenne pour la relance verte et le multilatéralisme. La nouvelle présidence américaine ne devrait pas tarder à s'y rallier. Ces succès diplomatiques, réels et concrets, auront du mal à se faire entendre dans l'opinion. Ce mouvement avance, sinon masqué, du moins travesti par un charabia administratif dont l'Union européenne a le secret. Il faudra convaincre de la solidité de cette politique celles et ceux, Gilets Jaunes de l'avenir, qui se sentent confinés dans des modèles du passé. Le carbone et le nationalisme, fétiches de Donald Trump, ne disparaîtront pas avec lui. Mais qu'en sera-t-il de l'autonomie stratégique que, face à lui, les Européens ont commencé à construire ? " (JEAN ROGNETTA, directeur de la rédaction) Avec, entre autres, les contributions de : Mohamed ElBaradei (prix Nobel de la Paix) Angus Deaton (prix Nobel d'économie) et Anne Case (professeur d'économie, Princeton) Fiona Scott Morton (professeur d'économie, Yale) Joseph E. Stiglitz (prix Nobel d'économie) Mike Spence (prix Nobel d'économie) Robert Schiller (prix Nobel d'économie) Jacques Attali Jean Pisani-Ferry Roger-Pol Droit Thierry Ménissier Laurence Joseph Josep Borrell (ministre des Affaires étrangères de l'Union européenne) Olivia Grégoire (secrétaire d'Etat, France) Pascal Canfin (député européen) Yuriko Koike (gouverneur de Tokyo) Jake Sullivan (ancien conseiller à la sécurité de Joe Biden) Jared Diamond (professeur de géographie, UCLA)

01/2021

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Photographes

Monographie

Il y a plus de 25 ans, Takeshi Shikama, qui est né et vit à Tokyo, décide de s'installer à la campagne, dans la province de Yamanashi. Pour construire une maison sur le terrain qu'il possède, il faut abattre un certain nombre de conifères centenaires. Takeshi participe au déblayement du terrain et racontera plus tard son expérience, lorsque la sève des arbres coupés lui coulait sur les bras, imprégnant sa peau et son esprit. Au Japon, ou la forêt recouvre 80% du territoire, on considère que les arbres aussi ont une âme. Takeshi ne s'en doute pas, mais cette expérience va bouleverser sa vie. Sept années plus tard, ce citadin de souche s'aventure dans la forêt pour s'y promener. Il s'y perd et se retrouve au milieu d'un sous-bois, tapis d'ombres et parsemé d'éclaircies. C'est à ce moment qu'il ressent un lien profond avec la nature, comme si la sève des arbres abattus s'était mêlée à son sang. Il décide alors de revenir le lendemain pour immortaliser cette épiphanie émotionnelle, à l'aide d'une chambre photographique. Après une carrière dans le design, son oeil est aguerri à la composition. Abordant l'obscurité comme point de départ il laisse l'oeil cheminer vers la lumière, symbole d'espoir. S'attelant à photographier les forêts du Japon, il laisse son instinct le guider, et se met à l'écoute de la nature. "Ce n'est pas moi qui choisi les arbres à photographier, c'est eux qui me choisissent, " dira-t-il. "Ils m'appellent et me demandent de réaliser leurs portraits". Il nommera sa première série : "Respiration Silencieuse des Forets", dont il réalise un ouvrage (2008). C'est en venant aux Rencontres d'Arles en 2008, et avec l'aide de Yukiko, sa femme, assistante et interprète, que Takeshi Shikama confronte son travail au monde professionnelle de la photographie. Alors que la plupart des candidats aux Portfolio Reviews viennent munis de CDs, clés USB ou books de tirages numériques, Takeshi apporte plusieurs boîtes d'épreuves au platine/palladium qu'il a réalisé lui-même. Le photographe se révèle être aussi un artisan du tirage. Les participants sont subjugués. Le collectionneur Bill Hunt en pleur d'émotion. La route sera encore longue avant sa première exposition en galerie, mais le photographe à enfin la confirmation, de par ses pairs, qu'il est sur la bonne voie. Grace aux expositions organisées sur plusieurs continents, l'artiste aura l'occasion de voyager. Il appliquera ce même regard contemplatif pour créer de nouvelles séries autour des espaces sauvages (Yosemite, Galicia, Isle of Skye) ou ceux domptés par l'homme (Urban Forests, Valley of Beauty, Garden of Memory). La période que nous vivons, entre le réchauffement climatique et la pandémie, nous fait prendre conscience de l'importance qu'a la nature dans nos vies. Ce livre souhaite réconforter et renforcer le sentiment d'émerveillement et d'attachement que nous éprouvons pour notre planète. A défaut de changer les mentalités, cet ouvrage restera un témoin durable et universel des trésors que recèle notre Terre mère, pour les générations futures.

11/2022