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Extraits

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Littérature étrangère

1993

Comme le titre l'indique, ce roman revient sur les événements d'octobre 1993 en Russie. Des tanks de l'armée russe avaient tiré sur le siège du parlement alors qu'à divers endroits de la capitale, des manifestants avaient été mitraillés par des unités d'élite. Officiellement, il y avait eu 150 victimes. En Occident, ces événements avaient été présentés comme la victoire de la démocratie. Dans ce livre, Chargounov met en parallèle les manifestations d'alors et celles, plus récentes de 2012, lors de la réélection controversée de Vladimir Poutine, établissant un lien de filiation entre les deux. " 1993 " s'ouvre sur le récit d'un jeune garçon au moment de l'investiture de Vladimir Poutine. A cette occasion, il côtoie des personnes ayant participé aux affrontements de 1993 dans des camps opposés mais manifestant à présent ensemble il se rappelle alors son grand-père mort d'une crise cardiaque pendant les événements. Malgré son titre et sa référence à des faits précis bien réels, le livre de Chargounov n'est ni une fresque historique, ni un livre politique. Il s'agit avant tout d'un roman dans lequel la petite histoire rejoint la grande Histoire. La petite histoire, c'est celle du grand-père du jeune garçon, Victor Briantsev, de sa femme Léna et de leur fille Tania, une adolescente de quinze ans. L'auteur, comme il le dit lui-même, brosse le portrait d'une famille soviétique moyenne.

06/2017

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Philosophie

Anton Wilhelm Amo : une philosophie de l'implicite

Le philosophe Anton Wilhelm Amo (c.17O3-c.1759), qui a grandi en Allemagne où il a enseigné sa discipline dans les universités de Halle et d'lena avant de retourner en Afrique et de mourir en sa terre natale du Ghana, a très tôt été célébré comme un exemple. Ou plutôt un contre-exemple portant un démenti au préjugé que la philosophie, cette manifestation par excellence d'une humanité accomplie, ne pouvait concerner les Africains. C'est ainsi que l'Abbé Grégoire parle de lui au début du XIXe siècle tandis qu'aujourd'hui le philosophe ghanéen Kwasi Wiredu invite à voir en lui un auteur qui a apporté une perspective africaine au problème philosophique de la relation du corps à l'esprit. Il s'imposait, pour celui qui est devenu une figure majeure de la philosophie africaine, de revenir à son principal ouvrage pour étudier avec soin la relation que sa réflexion entretient avec les philosophes mais aussi et surtout les médecins de son temps. Car montrer que sa pensée s'inscrit dans le climat intellectuel allemand de son époque et l'éclaire est un préalable nécessaire à l'étude du sens qu'elle donne à l'expression "philosophie africaine". C'est ce que réalise ici Daniel Dauvois, un historien de la philosophie en France et en Allemagne aux XVIIe et XVIIIe siècles, avec la précision et la minutie requises. Illustration de couverture : dessin de Marcelin Dabo inspiré du symbole Adinkra représentant notamment la sagesse.

12/2020

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Littérature érotique et sentim

Suivre les vagues Tome 2 : Au gré du vent

En venant m'installer ici, je pensais que mes problèmes se résoudraient d'eux-même. Après tout, c'est ce qu'on attend d'un changement de vie, non ? Que les choses rentrent dans l'ordre et s'améliorent. Mais j'ai vite été confrontée à une réalité cruelle : c'est un mensonge. Une nouvelle vie ne répare pas l'ancienne. Elle ne nous transforme pas du jour au lendemain et ne panse pas nos plaies encore à vif... Par contre, elle nous ouvre des opportunités différentes, accompagnées de difficultés qui nous façonnent et nous font grandir. Je le découvre jour après jour depuis mon arrivée à Seignosse. Bien plus qu'un roman . Ce roman feel good mêlant une nouvelle fois développement personnel et histoire d'amour, est une invitation au voyage intérieur. Le tout dans une ambiance estivale, sur les plages des Landes autour de l'univers du surf dans lequel s'épanouie la jeune héroïne, qui viendra ouvrir de nouveaux horizons et divertir le lecteur. Changer de vie ? Qui n'a pas eu envie de tout plaquer ? Regarder avec envie ceux qui l'ont fait avant nous ? Comment savoir si c'est le bon choix ? Ce que l'on laisse et ce que l'on trouvera ? Sera-t-il encore possible de revenir en arrière ? Ce n'est qu'en franchissant le pas que l'on trouvera les réponses à ses questions, comme nous le montre Eléa, l'héroïne de " Suivre les vagues ".

10/2019

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BD tout public

Fanch Karadec Tome 1 : Le mystère Saint-Yves

Fanch Karadec vit tranquillement installé dans sa retraite d'enseignant, entre ses copains, ses parties de pêche et ses amours. Lorsque la statue de Saint Yves est dérobée, il n'y prête pas spécialement attention... Mais quand, quelques jours plus tard, un de ses anciens élèves est retrouvé crucifié à la roue d'une charrette, ça le met dans tous ses états ; il se dit que des choses étranges se passent près de chez lui. Et quand en plus, il reçoit un courrier de la part du mort, c'est le branle-bas de combat ! Aidé par ses potes Serge et René, sa soeur Léna et son fils Gérald, il va mettre en avant ses qualités d'enquêteur et d'aventurier breton pour résoudre ces deux événements. Sur une idée de Régis Loisel et Jean-Charles Kraehn, Le mystère Saint-Yves est le premier tome des aventures d'un Breton bon teint. Chaleureux et fidèle en amitiés ainsi qu'en amour, Fanch Karadec coule des jours heureux. Sa curiosité le conduit à se mêler de choses dont il ne devrait pas. Son sens aigu de la déduction lui permet de résoudre ce premier mystère sur fond de légende bretonne et de meurtre. Audelà de son enquête, par ailleurs passionnante, notre héros visite des lieux sublimes de Bretagne au détour d'une balade en mer, d'une visite chez le rebouteux ou d'un fest-noz.

08/2010

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Théâtre

La mort de Danton

La Mort de Danton n'est pas seulement un drame historique. C'est l'histoire d'hommes et de femmes emportés par une révolution qu'ils ne maîtrisent plus. Danton préfère mourir, entraînant ses amis avec lui, plutôt que de continuer à se battre pour une cause désormais placée sous le signe de la Terreur : "Je préfère être guillotiné que guillotineur". Georg Büchner trouve la trame de sa pièce dans l'Histoire de la Révolution française de Thiers qu'il cite abondamment, parfois littéralement. Les principaux épisodes des derniers jours de Danton par l'historien français donnent chacun lieu à une scène. Il a aussi emprunté à d'autres textes des anecdotes, des faits, des bribes de phrases, mais c'est avec Shakespeare qu'il rivalise pour la structure générale de son drame. Dans les dernières scènes, la pièce se détache de l'appareil des citations historiques pour prendre une dimension cosmique et tragique, faisant voisiner le stoïcisme des uns avec la folie et la peur de la mort des autres. La traduction de Jean-Louis Besson et Jean Jourdheuil, souvent montée sur les scènes, est publiée ici dans une version revue et corrigée, accompagnée d'une introduction et de notes. Les nombreuses sources de Büchner sont mises en évidence, permettant au lecteur d'entrer dans l'atelier du poète. On pourra retrouver l'édition commentée du théâtre de Georg Büchner par les mêmes traducteurs avec Woyzeck (éditions Théâtrales, 2004) et Léonce et Léna (éditions Théâtrales, 2006).

01/2013

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Pédagogie

La main à la pâte. Les sciences à l'école primaire

Est-il possible d'enseigner les sciences de la nature à des enfants de 5 à 12 ans ? La réponse est oui ! A destination des professeurs d'école comme des parents d'élèves qui sont leurs partenaires, ce livre énonce quelques règles, principes et exemples concrets pouvant guider chacun dans sa pratique quotidienne. Par le biais d'expériences ingénieuses-reproduire une éruption volcanique, comprendre la fossilisation animale, visualiser le système solaire, découvrir la température d'ébullition de l'eau, appréhender le principe de flottaison, voir l'air qu'on respire, fabriquer un sablier...-, il montre comment et pourquoi les sciences de la nature apportent une contribution essentielle au développement de la personnalité de l'enfant, et ce dès l'école maternelle. Les quinze pédagogues et scientifiques (dont Albert Jacquard, Pierre Léna et Yves Quéré) réunis ici autour de Georges Charpak (1924-2010), Prix Nobel de physique 1992, ont un objectif: que les enfants, en se confrontant par eux-mêmes au réel et à l'expérience, sortent de l'école primaire aptes à s'interroger, à créer, à se repérer dans une société désormais pleine de science et de technique. Depuis la première parution de ce livre en 1996, l'équipe de La Main à la pâte a mis en place des partenariats qui s'adressent aussi bien à des pays développés, membres de l'Union européenne, qu'à des pays émergents ou connaissant des difficultés structurelles plus importantes.

11/2011

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Littérature érotique et sentim

Te retrouver. Tome 1

"La porte s'ouvre et la réplique que je m'apprêtais à sortir reste coincée dans ma gorge. Je me fige et involontairement, je recule d'un pas, choqué. Elle est là, devant moi, cette fille que je cherche partout depuis des mois. En une seconde, tout me revient : le laboratoire, notre première rencontre, ses larmes, mon silence et mes regrets... Ces putains de regrets qui ne m'ont plus lâché depuis ! Et dire que depuis le début elle était là, si près... Une violente vague de nostalgie s'empare de moi lorsque je réalise que je l'ai cherchée sans relâche alors qu'au fond, j'ai toujours su où la trouver. Elle me regarde intriguée mais patiente, souriante, magnifique. J'ai tellement envie de la prendre dans mes bras que j'en ai mal. Incapable de prononcer un mot, je la rejoins et l'attire contre moi...". Lena aime les sciences, Alex préfère la littérature. Il se montre souvent téméraire et insouciant, alors qu'elle est d'un tempérament prudent et modéré. Tous deux fréquentent la même université sans jamais s'être rencontrés. Les choses changent lorsque le hasard intervient. Ils se croisent à deux reprises. Deux rencontres improbables. Deux moments qui scellent sans qu'ils s'en doutent les fondations de leur histoire. Et si Alex pensait ce jour-là avoir manqué sa chance, peut-être s'en verra-t-il offrir une nouvelle plus tôt qu'il ne le croit ?

08/2017

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Revues

XXI N° 54, printemps 2021 : La France qui se flique (et qui aime ça). Vidéosurveillance des caméras au village : "il ne se passe jamais rien mais on ne sait jamais"

CAMERA MANNE. "Papinou" est un VRP de la vidéosurveillance. Il équipe les villages et fait fortune sur la peur – Par Michel Henry. LE MIRAGE SECURITAIRE. Dans la "smart city", vendue comme la cité du futur, le contrôle permanent n'est pas sans danger – Une bande dessinée de Marie Dubois avec Michel Henry. LA PEAU DES AUTRES. Quand les mains noires des aides à domicile soignent des corps blancs, le racisme s'immisce partout – Par Natacha Appanah. HUIS CLOS OUÏGHOUR. Images rares d'une population persécutée au Xinjiang – Récit photo de Patrick Wack. LE TALIBAN INCONNU. A la recherche d'un Taliban devenu une icône grâce à une photo – Par Léna Mauger. MINES D'OR. Dans le Cambodge de Pol Pot, détenir des portraits de famille, c'était risquer sa vie – Par Kong Vollak PRISON BREAK. En permission, deux détenus se lancent à l'assaut du Mont Blanc – Par Mathieu Palain. LA CENTRALE ET LE VAUTOUR. Inventer la vie sans charbon après la fermeture d'une des dernières usines de France – Une bande dessinée de Marius Rivière et Grégory Mardon. ENTRETIEN AVEC JEAN-MARIE GUSTAVE LE CLEZIO, ECRIVAIN VOYAGEUR. "L'idée d'être transformé en papier ne me déplaît pas" - Propos recueilli par Aysegül Sert VECU. "Dans la cocaïne, c'est pas Disneyland." Elie livre ses clients à domicile. Il prend des risques mais c'est un professionnel – Propos recueillis par Merry Royer.

04/2021

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Histoire internationale

La Revue russe N° 55/2020 : "Russie : limites et frontières". Cinquièmes Doctoriales de l'AFR

Avant-propos, par Régis Gayraud Introduction, par Galina Subbotina 1. The Cossacks (1928) de George W. Hill et Clarence Brown : de la conquête de l’Ouest à la conquête du Caucase, par Amine Afellous 2. Le conte littéraire russe à l’époque romantique : limites et frontières d’un genre, par Simon Albertino 3. Quand l’univers fantastique s’échappe du livre : les nouvelles frontières dans la littérature fantastique russe contemporaine, par Marie Bonin 4. À la frontière de l’humain : l’animalité dans la prose des écrivains russes à l’aube du XXe siècle, par Alena Chumak 5. La "Russie civilisée" contre la "nation des esclaves" : mythologies élitistes et construction de frontières sociales-morales dans la Russie du début du XXIè siècle, par Sergei Fediunin 6. Le Héron à Chaillot : une traversée des frontières illustrative des rapports féconds entre Antoine Vitez et la Russie, par Sonia Gavory 7. La Limite de l’oubli de Sergueï Lebedev : une traversée du Styx, par Julie Gerber 8. Le livre comme frontière : entre espace littéraire et espace artistique. Sur l’exemple du poème Le Démon de Mikhaïl Lermontov illustré par Mikhaïl Vroubel, 1917-1927, par Anastasia Kozyreva 9. Le shtetl comme interface dans Huit récits sur l’enfance de Julius Margolin, par Lana Kupiec 10. Le Caucase dans le ballet de Charles-Louis Didelot : frontières d’une œuvre, par Tatiana Nikitina 11. Le mouvement des femmes de Léningrad (1979-1982) : un phénomène qui dépasse les frontières, par Anna Sidorevich 12. Les espaces de la douleur comme lieux d’emprisonnement du corps féminin dans la prose féminine russe de la fin du XXe siècle, par Kateryna Tarasiuk

01/2021

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Littérature turque

Je nais de mes racines

Les années cinquante, un quartier cosmopolite d'Istanbul. Les destins croisés de Gülsün, Aghavnie, Eleni, Zilha, femmes turques, arméniennes, grecques... Leurs rêves, leurs espoirs, leurs amours, leurs fractures et, en arrière-plan, la nostalgie d'une époque et d'une société dont les cultures respectives de ses minorités faisaient la richesse. Dans une langue sobre faisant la part belle aux détails du quotidien et à la subtilité des caractères de ses héroïnes, Tomris Alpay brosse des portraits émouvants tout en caressant ces mémoires marquées par l'exil et le déracinement, en prise avec l'impitoyable violence du XXe siècle. Des récits de migrations forcées, de migrants, des lieux de mémoire et de nostalgie racontés par des voix féminines. Tomris Alpay est diplômée du lycée Notre-Dame-de-Sion (1962) et de la faculté de pharmacie de l'Université d'Istanbul en 1966. Jusqu'en 2003, elle a travaillé en tant que dirigeante dans des sociétés pharmaceutiques multinationales en Turquie et à l'étranger. De 1962 à 1967, elle a collaboré à la revue satirique Akbaba. En 1991, elle a reçu le prix Orhan Kemal de la nouvelle pour son premier recueil de nouvelles. De 1992, elle a collaboré à plusieurs journaux dont Cumhuriyet, Radikal et Hürriyet avec des textes sur les femmes, l'environnement et la jeunesse. Je nais de mes racines a reçu en 2019 le prix Yunus Nadi de la nouvelle. Tomris Alpay est depuis 2008 la présidente du prix littéraire du lycée Notre-Dame-de-Sion, qui récompense alternativement le meilleur livre paru en Turquie, ou le meilleur livre français traduit en turc au cours des deux dernières années.

08/2022

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Littérature française

Les îles du Hollandais

Thomas, dit " le Hollandais " parce qu'il se croit, comme le héros wagnérien, condamné à errer perpétuellement jusqu'à ce qu'un grand amour le délivre des sujétions de l'absolu, passe ses journées au café Flora à ruminer ses désastres et à revivre, de rêverie en rêverie, ses amours. Sa préoccupation essentielle se pose en ces termes : comment désormais remonter à la surface de la vie des autres ? Mais à cela il faut, bien sûr, un programme. Le voyage en Grèce, sept jours de genèse dans une île, servira de prétexte à une étrange quête : jour après jour se précisent les liens ambigus qui lient Thomas à son frère Malcolm, dit "l'Irlandais", son double réussi, l'homme fort qu'il envie et qu'il admire. Sur l'île, par le truchement des rencontres amoureuses (Daphné, Helena, et l'énigmatique "Dame de Marvara"), le doute augmente : qui est Thomas ? Qui est Malcolm ? Lequel sert donc de substitut à l'autre ? Cette question de l'identité et du nom, comme le thème du Hollandais, court, véritable vague lyrique, tout au long du roman. Elle introduit dans le récit d'imperceptibles fissures qui trouveront leur explication dans la troisième partie du livre, au large de la Bretagne, sur un îlot rocheux, l'île-aux-Cryptes. Les Iles du Hollandais emprunte tout à la fois au roman d'apprentissage et au voyage initiatique : au premier l'ampleur, au second le mystère. Aux deux, la recherche exaspérée d'une solution. Mais tôt ou tard, que les démons aient été tués ou pas, il faudra revenir sur terre. Même le Hollandais volant a dû se résoudre un jour à l'inévitable : redevenir mortel.

01/1993

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Religion

La rencontre du bouddhisme et de l'Occident

D'Alexandre le Grand à Marco Polo, de Schopenhauer à Nietzsche, de Carl Gustav Jung à Allen Ginsberg, d'Helena Blavatsky à Alexandra David-Neel, des Transcendantalistes aux stars hollywoodiennes, de nombreux voyageurs, penseurs et artistes occidentaux se sont passionnés pour la sagesse du Bouddha. Pour la première fois, ce livre relate les grandes étapes de la rencontre du bouddhisme et de l'Occident et montre combien le bouddhisme fut, et reste, profondément réinterprété à partir de prismes culturels déformants. La mise au jour de ces imaginaires, notamment celui, très ancien, concernant le mythe du " Tibet magique ", éclaire en profondeur le succès actuel du bouddhisme en Europe et aux Etats-Unis. Cet ouvrage permet également de comprendre pourquoi, après l'échec des grandes idéologies religieuses, scientistes et politiques, le bouddhisme connaît une audience croissante en Occident. Beaucoup voient en effet dans la pensée bouddhique une spiritualité laïque, une philosophie humaniste et une éthique de la responsabilité particulièrement pertinentes pour répondre aux besoins spirituels des individus et aux grands défis planétaires du siècle à venir. Privilégiant l'action sur soi à l'action sur le monde et apportant un juste équilibre entre raison et intuition, le bouddhisme n'est-il pas appelé à corriger les excès d'une civilisation occidentale trop exclusivement préoccupée de maîtrise technique au détriment du sens et de l'intériorité ? Informatif et distancié, cet ouvrage permet à chacun de se faire une opinion sur cette rencontre du bouddhisme et de l'Occident, dont l'historien des civilisations Arnold Toynbee n'hésitait pas à affirmer qu'elle constituait " l'événement le plus significatif du XXe siècle ".

11/1999

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Littérature étrangère

Sincèrement vôtre, Chourik

" Chez lui, la pitié et le désir physique étaient logés au même endroit. " C'est ainsi que Ludmila Oulitskaïa décrit le ressort secret qui fait de son héros Chourik une sorte de saint laïque entièrement dévoué aux femmes. Après avoir grandi entre une grand-mère énergique qui lui a inculqué les bonnes manières autant que le goût des langues étrangères, et une mère fragile au tempérament artistique incertain, il apprend vite à sécher les larmes de toutes les femmes autour de lui. Leur solitude lui inspire de la compassion, et ce sentiment, invariablement et malgré lui, réveille ses mâles instincts... Chourik, qui est de surcroît un jeune homme d'une grande beauté, devient ainsi l'objet de toutes les convoitises, et doit déployer une activité sexuelle débordante pour consoler une impressionnante ronde de femmes : Mathilda, Léna, Valéria, Svetlana, parmi tant d'autres, attendent de lui réconfort, voire plus. Sauf Lilia, son amour de jeunesse, la seule femme qu'il n'a jamais eu à consoler, pendant quelques semaines d'un bonheur insouciant - mais Lilia a émigré en Israël. Avec un bonheur narratif éclatant, ce roman nous emmène sur les traces du parcours amoureux, ou plutôt sexuel, de ce don Juan à l'envers. Chourik est un antihéros profondément original, tragi-comique, une âme tendre et sensible qui rate sa vie par pitié pour les autres. Mais Ludmila Oulitskaïa parvient aussi à entraîner une nouvelle fois son lecteur dans une vaste fresque de la société russe, dont les très nombreux personnages secondaires illustrent toute la complexité.

03/2005

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Thrillers

Amours plurielles

Quand on aime, comment choisir ? Pourquoi choisir ? Qu'il s'agisse de choisir entre deux hommes aimés passionnément comme Abélie, entre deux parents séparés comme Camille, entre le rêve et la réalité comme Matthias, entre la vérité et le mensonge comme Princesse, ou encore entre la rivalité et la sororité, comme Blanche, chacun des personnages mis en scène par Béatrice Hammer voit l'amour faire balancer son destin. A la croisée des chemins, comment fait-on pour choisir l'espoir ? Ce texte nous donne à voir l'amour au pluriel dans ses diverses incarnations, nous fait partager ses errances et nous montre la façon dont il impacte des destins singuliers. . On y retrouve la sensibilité et la subtilité de l'auteure de Kivousavé, Ce que je sais d'elle ou A la lisière des vagues, qui nous régale d'histoires fortes et touchantes servies par un style limpide. Béatrice Hammer est romancière, scénariste et réalisatrice. Elle a publié une quinzaine d'ouvrages, qui lui ont valu régulièrement des prix de lecteurs. Les éditions d'Avallon ont republié l'intégralité de ses romans : Kivousavé (prix Goya), Cannibale Blues (Attention talent des libraires de la Fnac), Lou et Lilas, Green. com, Les violons de Léna, Ce que je sais d'elle, Soleil glacé, Une Baignoire de sang (polar) et, récemment, deux romans inédits : La petite chèvre qui rêvait de prix littéraires et A la lisière des vagues. Elles viennent également de republier sa pièce de théâtre Aristides, qui évoque la figure d'Aristides de Sousa Mendes, Juste parmi les nations.

06/2023

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Livres 3 ans et +

Les giboulées de Mam'zelle Suzon

Les enfants sont tous confrontés, un jour ou l’autre, à la vieillesse. Que ce soit dans leur propre famille ou chez une voisine dont ils sont proches, ils découvrent les signes de pertes de mémoires, de distractions de plus en plus fréquentes, les sautes d’humeur… Voir une personne aimée changer est difficile pour un enfant, qui se sent alors impuissant. Et ne comprend pas toujours le comportement des personnes âgées, celles qui sont atteintes de la maladie d’Alzheimer ou celles qui vieillissent tout simplement…Avec une infinie tendresse et beaucoup de poésie, Léna Mariel, auteur du texte, plonge dans la vie et les souvenirs de Mam’zelle Suzon, une adorable vieille dame qui perd lentement pied avec la réalité. Au début, ce sont des petites distractions, des objets perdus : puis, cela devient plus grave et ses pertes de mémoire concernent les prénoms et les visages de ses proches. Une situation bien difficile pour la vieille dame mais aussi pour son entourage, qui comprennent peu à peu que la vieillesse est une de ces maladies dont on peut pas vraiment guérir… On retrouve avec plaisir les illustrations rondes et douces d’Isabelle Carrier, qui nous a déjà émus avec Derrière le mur sur un sujet tout aussi difficile. L’illustratrice arrive à la fois à nous émouvoir et nous faire sourire devant les trous de mémoire de Mam’zelle Suzon. Un magnifique album sur un sujet qui nous concerne tous et qui suscitera beaucoup d’émotions chez les enfants mais aussi bien chez les parents.

09/2011

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Littérature française

Les prejuges

Marilyn Mattei Fake Théo, Hector, Léna et Mina ont tous quatre seize ans et éprouvent des difficultés à trouver leurs marques sur cette terre inconnue et troublante de leur futur monde d'adultes. De nouvelles relations sociales et affectives s'imposent mais les règles ne sont pas évidentes. Alors, ils n'échappent pas à la question existentielle et fondatrice : qui suis-je, à mes yeux et aux yeux des autres ? Entre ce qu'ils sont, ce qu'ils aimeraient être, l'image qu'ils donnent d'eux et celle que les autres reçoivent, se déroule un drôle de jeu de rôle où se mêlent réalités et apparences, désirs et rejets, amours et regrets. Avec en filigrane les préjugés réels et projetés qui peuvent mener jusqu'aux drames intimes. Sur cette grande patinoire de tous les possibles et leurs contraires, seul Le rat - qui voit et sent tout mais ne dit rien et sourit - semble peu inquiet de ce qui attend chacun en fin de parcours. Peut-être parce que cette étape n'est après tout qu'un passage obligé... Marivaux Le préjugé vaincu Dorante et son valet Lépine souhaiteraient épouser respectivement Angélique et sa suivante Lisette. Mais Angélique ne peut accepter car elle est de naissance plus élevée que celle du jeune homme pourtant tout à fait respectable, immensément riche et de bonne famille. Grâce à un stratagème monté par Dorante avec la complicité du valet et de la suivante, le préjugé d'angélique sera vaincu et elle lui offrira son coeur, permettant du même coup le mariage de Lisette et Lépine.

03/2016

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Histoire de France

Iéna et Auerstedt. La Prusse humiliée (14 octobre 1806)

"Si l'on n'a pas au moins cent mille hommes et un bon nombre de canons, on ne doit pas se permettre de me faire la guerre. Et ces Prussiens en avaient bien autant et davantage ; à quoi cela leur a-t-il servi ? Je les ai dispersés comme de la poussière dans le vent, je les ai écrasés et, en vérité, ils ne se relèveront plus." Ces paroles prononcées par Napoléon en novembre 1806, lors d'un entretien avec Fredrich von Müller, conseiller du duc de Weimar, résument parfaitement la campagne de 1806. Brillante pour l'Empereur, elle fut synonyme de catastrophe et d'humiliation pour une Prusse vivant dans le souvenir glorieux des victoires du Grand Frédéric. Comment une puissance européenne put-elle s'effondrer si brutalement, en un temps aussi court, à peine un mois ? Les talents militaires de Napoléon et sa formidable machine de guerre n'expliquent pas tout. Les victoires d'léna et d'Auerstedt n'auraient pas été aussi brillantes et si décisives si les faiblesses de l'armée prussienne n'avaient pas été si grandes. Conséquences d'une politique étrangère calamiteuse de la part du roi Frédéric-Guillaume III, elles montrèrent à quel point l'appareil de guerre bâti par Frédéric II un demi-siècle plus tôt était dépassé et totalement inadapté à l'évolution tactique et stratégique récente. Le traumatisme fut profond et durable, bien au-delà de la revanche de la guerre de libération et de la chute de Napoléon.

02/2019

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Critique littéraire

Un jour je me souviendrai de tout... Textes inédits, extraits de son journal, notes, correspondance, souvenirs, morceaux choisis

Un jour je me souviendrai de tout. Sous ce titre, qui annonce d'emblée l'ambition du projet, ont été réunis des extraits du journal intime inédit de Louis Pauwels et de ses carnets de jeunesse, certains de ses éditoriaux les plus marquants ainsi que divers autres textes, et notamment la correspondance échangée avec des hommes de lettres de la seconde moitié du XXe siècle. Choisis et rassemblés avec patience et tendresse par son épouse Elina Labourdette, héroïne des Dames du bois de Boulogne de Robert Bresson, ces textes forment tout à la fois comme le concentré et le déroulement d'une vie. Aussi aucun aspect de la personnalité de Louis Pauwels n'est-il négligé et l'ouvrage permet-il de cerner toutes les facettes de l'auteur. En premier lieu, la dimension littéraire du personnage, bien sûr, qui occupe une large part de son journal et une majeure partie de la correspondance. Mais la dimension privée est également présente, qui va de la vie familiale à travers les générations jusqu'aux élans spirituels, sa conversion au catholicisme, une étape absolument capitale dans le cheminement intérieur de Louis Pauwels. Autant dire que l'individualité de l'auteur apparaît à travers ces pages comme autrement plus complexe que la seule image que ses principales fonctions (fondateur et directeur de la revue Planète de 1961 à 1968, puis du Figaro Magazine de 1978 à 1993) ont pu donner de lui à tous ceux, et ils sont nombreux, qui s'intéressent à la vie intellectuelle française des dernières décennies. Voilà pourquoi cet ouvrage, véritable document, empreint de profondeur et de gravité, d'intelligence et d'une curiosité inlassable mais surtout d'une immense tendresse pour la vie et pour les hommes, témoigne de l'itinéraire d'une vie riche de découvertes et d'espérance.

10/2004

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Histoire des mentalités

Des femmes qui ont inventé notre temps

Quand les femmes prennent le pouvoir sur leur vie ! Voyage historique et militant. Ces femmes, qui ont vécu à des époques et dans des milieux fort différents, ont toutes une chose en commun, une seule, peut-être bien : elles ont pris le pouvoir sur leur vie. En se démarquant des usages, des codes préétablis, en se libérant du carcan mental et comportemental dans lequel le système et de prétendues "traditions immuables" les enfermaient, elles ont, certes marqué leur temps, mais elles ont surtout contribué, chacune à sa place, chacune dans son registre, à inscrire dans les faits le droit pour la femme d'inventer sa propre manière d'être au monde. Sans avoir jamais prétendu donner de leçons à quiconque, elles ont, par l'exemple, par les actes, par les idées, montré à la terre entière que, pour les femmes aussi, l'art de vivre doit être un art de la liberté. Evoquer ce qu'elles ont été, ce qu'elles ont fait, créé, inventé, conquis ; exposer les ruptures, les audaces, les épreuves, qu'elles ont assumées, c'est juste montrer à quel point la ségrégation sexiste relève non seulement d'une inexpiable injustice, mais aussi - et surtout - d'une abyssale sottise. Femmes évoquées : Hypatie - Trotula de Salerne - Pétronille de Chemillé - Jacoba de Almania - Madeleine Brès - Rosalind Franklin - Sophie Germain - Hildegarde de Bingen - Christine de Pisan - Aliénor d'Aquitaine - Mary Wollstonecraft - Mary Shelley - Billie Holiday - Joséphine Baker - Marquise de Sévigné - Germaine de Stael - Juliette Récamier - George Sand - Colette - Agatha Christie - Jeanne d'Arc - Olympe de Gouges - Rosa Luxemburg - Hannah Arendt - Simone Weil - Simone de Beauvoir - Louise Weiss - Elisabeth Tudor - Eléonore Roosevelt - Jeanne Barret - Alexandra David-Néel - Héléna Blavaski - Isabelle Eberhardt - Hélène Boucher - Claude Cogan - Florence Arthaud, et quelques autres...

06/2022

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Monographies

Un art subjectif ou la face cachée du monde. La collection d'art moderne de l'abbaye de Beaulieu

Le catalogue de référence d'une collection importante, mais peu connue d'art français de la seconde moitié du XXe siècle, léguée au Centre des monuments nationaux et déployée dans les espaces récemment restaurés et réaménagés de l'abbaye cistercienne de Beaulieu-en-Rouergue (Tarn-et-Garonne). Au sortir de la Seconde Guerre mondiale, le couple Pierre Brache et Geneviève Bonnefoi s'intéresse à l'avant-garde artistique, qui tente de se réorganiser après le traumatisme. A la fois cosmopolite et parisienne, cette nouvelle génération d'artistes réunit les Français Jean Fautrier, Jean Dubuffet, Pierre Soulages, Alfred Manessier, Frédéric Benrath, Fred Deux et Roger Bissière, le Belge Frédéric Benrath, la Russe Ida Karskaya, les Allemands Wols et Hans Hartung, les Hongrois Victor Vasarely et Simon Hantaï, le Tchèque Jaroslav Serpan, la Portugaise Maria Helena Vieira da Silva et l'Italien Gianni Bertini, parmi tant d'autres. Comme dans le monde des valeurs et des idées, il était alors devenu nécessaire de tout déconstruire. Empruntant majoritairement la voie de l'abstraction, ces artistes rompent donc avec les principes esthétiques issus de la tradition. Cette radicalité esthétique est identifiée et défendue en France dès l'origine du mouvement par une poignée de connaisseurs, de marchands d'art, de collectionneurs, d'écrivains et de critiques, dont le couple de collectionneur fait partie. Pierre Brache et Geneviève Bonnefoi font l'acquisition, en 1960, d'une abbaye cistercienne en ruine à Beaulieu-en-Rouergue (Tarn-et-Garonne) qu'ils restaurent et où ils créent un centre d'art contemporain dédié à la valorisation des artistes qu'ils aiment et défendent. Ces deux collectionneurs ayant légué ce site au Centre des monuments nationaux, ce dernier vient de le restaurer afin de déployer cette exceptionnelle collection au sein des anciens espaces monastiques.

07/2022

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Policiers

Meurtre en la majeur

Dans l'Allemagne du XIXe siècle, les compositeurs étaient ce que sont les rock stars aujourd'hui : célèbres, courtisés, jalousés, entourés d'admirateurs et d'ennemis. Alors, quand un des nombreux parasites qui constituent l'entourage de Robert et Clara Schumann est assassiné dans d'étranges circonstances, l'inspecteur Hermann Preiss de Düsseldorf tente de résoudre le mystère, ainsi que l'énigme d'un la qui s'obstine à sonner faux sur le piano de M. Schumann ou à lui bourdonner aux oreilles tel le plus terrible des acouphènes- Sur ce la, les avis des témoins sont partagés : Liszt, Brahms, Helena, la belle violoncelliste amie de Preiss, Hupfer, l'accordeur des plus grands, chacun a quelque chose à en dire, ou à se reprocher. Avec un humour subtil, Morley Torgov nous balade dans les cercles musicaux et les soirées de Düsseldorf. Belles femmes et bijoux, jeunes arrivistes tel Liszt drapé dans sa cape noire, journaliste prêt au chantage, tout cela est vu par les yeux et raconté par la voix de l'inspecteur Preiss, vieux routard des rues sordides et des bassesses de l'âme humaine. L'accordeur est-il honnête ? Clara aurait-elle un amant ? Robert ment-il entre ses crises de démence ? Comme dans les bons vieux polars en huis clos, les suspects sont en nombre restreint, mais ils le sont bien tous, surtout quand de nouveaux éléments permettent d'ajouter aux soupçons et que l'on découvre des raisons de complicité entre eux. Très finement, ce roman est basé sur la stricte réalité (hormis le crime) d'un milieu, d'une époque et de personnages essentiels dans l'histoire de la musique. voilà pourquoi Meurtre en la majeur est un livre hors norme.

02/2010

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Poésie

L'indiscipline de l'eau. Anthologie personnelle 1988-2012

" Ecrire, pour Jacques Darras, c'est avant tout partir à la rencontre du monde. Communiquer, commercer - d'où l'importance pour lui de toute voie navigable - avec toutes les dimensions de ce qu'il appelle " le massif de réalité". Or, au départ, le poème n'est qu'assis simplement sur sa chaise. Une chaise picarde qu'on appelle là-bas "cadot". Mais très vite, attention ! A la différence du petit écrit français qui se regarde bien calé sur son siège, avec Jacques Darras, "le poème se lève". Sort de la pièce. Prend l'air. Suit d'abord le cours d'une mince rivière. L'accompagne jusqu'à son embouchure. Navigue. Revient avec à son bord le plus grand de ces clercs irlandais venus ranimer par leur savoir l'époque endormie de Charles le Chauve. Se pose avec lui le temps d'une lumineuse célébration sur l'arx c'est-à-dire la muraille, la citadelle, de la ville de Laon. Repart en sautant des frontières qui pour lui n'en sont pas, en direction de la Belgique. Chimay. Namur. Pour, face à la buissonnante splendeur des façades héritées de Charles Quint qui anime comme nulle autre part au monde, la Grand- Place (Grote Markt) de Bruxelles, proclamer, décidemment polémique, qu'il n'aime pas Louis XIV. Là, quand même, un moment, le poème s'arrête. Non pour souffler. Mais d'une traite s'abreuver à tous les mots, les moûts, colorés et mousseux de la bière. Déguster effrontément et dans tous ses sens, la moule. Ce qui ne l'empêchera pas de pointer son nez dans l'atelier de Rubens pour y surprendre ou plutôt inventer le dialogue du peintre avec Helena Fourment, sa femme, nue bien entendu, sous sa fourrure noire ! " Georges Guillain.

01/2016

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Couple, famille

Toi, mon bébé prématuré

570 grammes. Un pronostic vital engagé mais la victoire sur la mort. Hôpital Pellegrin, Bordeaux. Une petite fille de 570 grammes naît, prête à en découdre avec ce début de vie compliqué. A ses côtés dans ce combat, ses parents qui, jour après jour, viennent lui souffler leur amour au travers de sa maison artificielle. " Toi, mon bébé prématuré " retrace le parcours d'Elina qui, avec un courage et une volonté exemplaires, a réussi, portée par le personnel de l'hôpital Pellegrin, à avancer dans l'adversité. Ce témoignage est enrichi d'autres récits de parents et d'enfants. Il inclut également le regard du personnel médical, qui vient expliquer les faits afin d'aider les parents de prématurés à mieux comprendre cette situation traumatisante. RCIU (le retard de croissance intra-utérin), quatre lettres qui annoncent l'apocalypse. Quatre lettres dont je n'avais jamais entendu parler et qui allaient changer ma vie à jamais. Des moments complices, un travail stable, l'aventure de la maternité commence et alors qu'en apparence tout va bien, à l'intérieur de mon ventre, c'est le chaos. Un mal sourd ronge ma fille qui lutte contre un ennemi que sa propre mère a généré. Une naissance en urgence, un sentiment de culpabilité qui perdurera de longues années, l'angoisse d'une vie piégée entre l'ombre et la lumière. Le service de réanimation et ses incertitudes, ses bips incessants. L'étage de néonatologie plus calme, là où la vie reprend doucement ses droits. La sortie de l'hôpital et la peur imbibée en moi. Mais aujourd'hui, tu es une magnifique petite fille en pleine forme. Et je veux que notre histoire aide de nombreux autres parents à garder espoir.

03/2019

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Poésie

Comme une promesse d'éternité. Oeuvres poétiques complètes

Bernard Mazo s'en est allé pour des vacances sans retour le 7 juillet 2012, sur une plage de la Méditerranée. Cette mer qu'il avait franchie une première fois, à l'âge de vingt ans, avec tant d'autres de sa génération, pour un séjour forcé dans les Aurès. A cet exil en une contrée qui n'était pas la sienne, il survécut grâce à la poésie et à la lecture des poètes, mais il en revint à jamais marqué par la dimension tragique et absurde de l'existence. Dès lors, il éleva sa désespérance à la hauteur d'une morale. La poésie avait sauvé Mazo. Elle ne pouvait donc être que fraternelle. Et il se fit passeur de poètes, collaborant à nombre de revues dans lesquelles il rédigea des centaines de chroniques sur ses grands aînés comme sur ses contemporains. Le tout couronné par une magistrale biographie de Jean Sénac - l'Algérie encore - parue au lendemain de son départ. Ce qui n'empêcha pas Mazo de construire une oeuvre poétique personnelle profonde et d'une grande cohérence dans laquelle, usant d'une langue toujours plus dépouillée, il ne cessa de questionner l'énigme essentielle. S'il n'approcha que tangentiellement - car elle demeure à jamais inatteignable - de l'obscure vérité, du moins fit-il la démonstration que l'homme, par essence foudroyé, par l'écriture se maintient debout. Avec l'amicale collaboration des poètes Jean Orizet, Max Alhau, Jean Poncet et Hamid Tibouchi, c'est toute l'oeuvre poétique de Mazo, dont la rédaction s'étala sur près d'un demi-siècle, qui est rassemblée et présentée ici. Afin qu'elle poursuive sa vie féconde, comme une promesse d'éternité.

06/2018

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Critique littéraire

L'homme aux portraits. Une vie de Joseph Motchell

Né en 1908 dans une ferme de tabac et de coton en Caroline du Nord, après de brèves études de médecine Joseph Mitchell s'installe à New York en 1929 et devient reporter. D'abord pour le World et le Herald Tribune, puis le mythique New Yorker. L'attention au détail, le sens de la construction, l'art de l'inventaire, Joseph Mitchell éleva le reportage au rang d'art. Les lecteurs chérissaient ses papiers peuplés de marginaux, ses esquisses de portrait d'un clochard céleste, d'un roi des gitans, d'une tenancière de cinéma à dix cents, de dockers, de piliers et patrons de bar, de passants mélancoliques et de fiers-à-bras. En 1964, ses récits cessèrent tout à coup de paraître. Dilettante laborieux, Joseph Mitchell se rendait tous les matins au journal, accrochait à la patère manteau et chapeau, s'installait à son bureau, assemblait ses notes et tapait à la machine, mais pourtant ne publiait rien... Il hanta pendant près de trente ans la rédaction, devint peu à peu une sorte de Bartleby qui aurait troqué ses habits de scribe pour ceux d'un journaliste à la plume tarie, un homme qui préfère ne pas ou plutôt ne plus. L'Homme aux portraits : une vie de Joseph Mitchell révèle le mystère derrière l'oeuvre d'un des écrivains les plus importants et pourtant méconnus de la seconde moitié du XXe siècle, vénéré par Martin Amis, Salman Rushdie, Paul Auster ou Janet Malcolm. Se fondant sur des milliers d'archives et des dizaines d'entretiens, Thomas Kunkel tente de répondre à la question qui a obsédé lecteurs et critiques pendant des décennies : quel était le secret de Joseph Mitchell, "le parangon des reporters" ?

10/2017

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Midi-Pyrénées

L'abbaye de Beaulieu-en-Rouergue. Et la collection Brache-Bonnefoi

Devenue le précieux réceptacle d'une des premières collections d'art moderne en France, l'abbaye cistercienne de Beaulieu-en-Rouergue (Tarn et Garonne), entièrement restaurée, présente un large aperçu de l'art de la Seconde Ecole de Paris (1940-1965). Proche de la bastide royale de Villefranche-de-Rouergue et des cités médiévales de Caylus et Saint-Antonin-Noble-Val, l'abbaye cistercienne de Beaulieu-en-Rouergue est lovée dans un écrin naturel préservé. Sans doute fondée par une communauté de moines au début du XIIe siècle, elle connaît un âge d'or au XIIIe siècle dont témoignent son église et ses bâtiments abbatiaux, parfaits exemples de l'esthétique gothique cistercienne, pure et élégante. Au lendemain de la Seconde Guerre mondiale, l'abbaye rencontre un surprenant destin grâce à Geneviève Bonnefoi et Pierre Brache, deux passionnés de patrimoine et d'art moderne, qui la sauvent de la ruine. En 1971, ils aménagent à Beaulieu le premier centre d'art contemporain de Midi-Pyrénées pour y présenter les oeuvres d'artistes qu'ils soutiennent et défendent. Leur collection aujourd'hui prestigieuse est emblématique d'un art, né pendant la Seconde Guerre mondiale, qui a pris son essor dans les deux décennies suivantes, période d'effervescence de l'art français du XXe siècle avec des artistes comme Jean Dubuffet, Jean Degottex, Henri Michaux, Jean Fautrier, Alfred Manessier, Simon Hantaï, Hans Hartung ou Maria Helena Vieira da Silva ou Judit Reigl. Après une vaste campagne de restauration, le Centre des monuments nationaux rend hommage à la générosité du couple qui lui a offert l'abbaye et plus de mille deux cents oeuvres d'art : le " vrai musée " qu'il souhaitait est maintenant ouvert au public et l'Occitanie compte un nouveau pôle de rayonnement et d'attractivité.

02/2023

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Critique littéraire

Albert Camus contre la peine de mort

Publié à l'occasion du trentenaire de l'abolition de la peine de mort (loi du 10 octobre 1981), ce recueil rassemble pour la première fois l'intégralité des textes d'Albert Camus sur le sujet. Il contient par ailleurs quelques textes inédits (principalement des lettres, personnelles ou collectives). La pensée du Prix Nobel 1957 a joué un grand rôle, à l'instar de celle de Victor Hugo au XIXe siècle, dans le combat abolitionniste : donner à lire l'ensemble des textes au travers desquels Albert Camus s'éleva contre la peine de mort signifie mettre en lumière un pan méconnu de la pensée intime et de l'activisme de l'auteur. Si Camus publie en 1957 ses "Réflexions sur la guillotine", bientôt incluses dans l'ouvrage collectif Réflexions sur la peine capitale, cet essai célèbre s'accompagne en effet d'une constellation d'écrits qui interrogent, analysent et dénoncent l'illégitimité du couperet. Documents inédits, lettres envoyées à titre privé, extraits de carnets, d'allocutions, d'écrits fictionnels et journalistiques connus se répondent ici pour révéler, dans sa complexité et sa profondeur, la préoccupation d'une vie : "sauver les corps". Ces textes d'invention et d'intervention retracent une conviction abolitionniste ébranlée à la Libération, mais qui n'en traverse pas moins résolument les plus sombres événements du XXe siècle : la dictature franquiste, la Seconde Guerre mondiale, la guerre civile grecque et ses suites, les répressions perpétrées en Europe de l'Est sous l'égide du stalinisme, la guerre d'Algérie, etc. Camus ne se détourne d'aucune des questions pressantes de son temps, qu'elles soient politiques, historiques ou humaines. L'ouvrage se termine par un court essai d'Eve Morisi sur la peine de mort dans les romans de Camus.

10/2011

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Kant

Les Derniers Jours d'Emmanuel Kant

Thomas De Quincey n'aima personne autant que Coleridge, mais révéla les manies de son poète préféré avec volupté. Il adora Wordsworth, et en trois pages d'extase il montre le grand homme coupant un beau livre avec un couteau souillé de beurre. Mais parmi les héros de Thomas De Quincey, sans contredit le premier fut Kant. De Quincey considère que jamais l'intelligence humaine ne s'éleva au point qu'elle atteignit en Emmanuel Kant. Et pourtant l'intelligence humaine, même à ce point, n'est pas divine. Non seulement elle est mortelle mais, chose affreuse, elle peut décroître, vieillir, se décrépir. Et peut-être De Quincey éprouve-t-il encore plus d'affection pour cette suprême lueur, au moment où elle vacille. Il suit ses palpitations. Il note l'heure où Kant cessa de pouvoir créer des idées générales et ordonna faussement les faits de la nature. Il marque la minute où sa mémoire défaillit. Il inscrit la seconde où sa faculté de reconnaissance s'éteignit. Et parallèlement il peint les tableaux successifs de sa déchéance physique, jusqu'à l'agonie, jusqu'aux soubresauts du râle, jusqu'à la dernière étincelle de conscience, jusqu'au hoquet final. Ce journal des derniers moments de Kant est composé au moyen des détails que De Quincey tira des mémoires de Wasianski, de Borowski, et de Jachmann, publiés à Königsberg en 1804, année où Kant mourut ; mais il employa aussi d'autres sources. Tout cela est fictivement groupé dans un seul récit, attribué à Wasianski. En réalité l'oeuvre est uniquement, ligne à ligne, l'oeuvre de De Quincey : par un artifice admirable, et consacré par DeFoë dans son immortel "Journal de la Peste de Londres", De Quincey s'est révélé, lui aussi, "faussaire de la nature" , et a scellé son invention du sceau contrefait de la réalité. - Marcel Schwob.

10/2023

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Couple, famille

L'abandon pour héritage. Prise d'otages au parlement européen

Le 25 décembre 1989, la radio roumaine libre annonce que "L'Antéchrist" est mort. Après avoir été jugés par un tribunal militaire extraordinaire, Nicolae Ceausescu et sa femme Elena ont été condamnés à mort pour les chefs d'inculpation : mort de 60 000 personnes, détérioration de la puissance nationale, destruction de biens publics, détérioration de l'économie nationale, tentative de fuite avec la somme de 1 milliard de dollars. Peut-on y inclure l'emprisonnement de milliers d'orphelins roumains ? La politique nataliste du dictateur a encouragé l'abandon d'enfant et a conduit à l'envoi de milliers de nourrissons dans les orphelinats d'état. Broyés par un système concentrationnaire, aucun livre d'histoire ne raconte le martyre de ces enfants et pourtant, leur simple évocation rappelle la période la plus noire de la Roumanie. Quatorze ans après la chute du dictateur, l'abandon d'enfant perdure, fruit d'un héritage lourd à démanteler. Au cœur de la protection de l'enfant, l'adoption internationale est un dernier recours pour un enfant abandonné de grandir au sein d'une famille tel qu'il a été établi par la convention de l'Onu relative aux droits de l'enfant. Le 15 juin 2004, une loi, en Roumanie, l'a pourtant définitivement supprimée. Pourquoi l'avoir fait dans un pays qui semble encore en avoir besoin ? Parce qu'elle est à l'origine de trafics d'enfants comme on l'a dit ? Pourquoi ne pourrait-elle pas fonctionner en Roumanie alors que d'autres pays de la communauté européenne y ont recours ? Cette suppression, marquée par un contexte politique, celui des négociations de la Roumanie dans l'Union européenne a été au cœur d'un débat idéologique le plus souvent nourri par des craintes, des a priori, des idées reçues. Montrée du doigt, vilipendée comme source de corruption, l'adoption internationale est très souvent associée à la quête éperdue d'un enfant, à des intermédiaires peu scrupuleux, à un marché très lucratif. Mais elle est avant tout un dernier recours qui sauve de la misère affective et matérielle des milliers d'enfants. Elle est un processus juridique compliqué que des parents adoptifs empruntent pour accueillir un enfant venu d'ailleurs. À travers l'exemple de la Roumanie, le débat sur l'adoption internationale ne doit pas passer, aujourd'hui, à côté de l'essentiel : la place d'un enfant dans la société et de son droit à une famille.

03/2005

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Livres-jeux

Au royaume des licornes

Plonge au coeur du royaume des licornes : pour des heures de jeux dans des univers féeriques : Le ciel étoilé, la magie de l'hiver, le bal merveilleux, la quête du trésor, le monde des fées... Découvre 8 univers colorés et détaillés, avec 50 éléments à retrouver sur chaque page, dont 10 personnages récurrents.

09/2023