Recherche

petition Waterstones

Extraits

ActuaLitté

Psychologie, psychanalyse

Passion, solitude et folie

On ne trouvera pas ici d'"histoires de cas" avec ce qu'elles supposent d'objectivation, de distance savante, de vocabulaire codé, mais quelque chose de beaucoup plus rare : le récit de rencontres cliniques, parfois pathétiques, toujours déroutantes. C'est que, pour Masud Khan, la méthode inventée par Freud exige autant de l'analyste que du patient. Il ne cesse de nous rendre présent le paradoxe inhérent à la situation analytique : la nécessité pour l'un et l'autre des protagonistes d'instaurer une relation avec la part inconnue d'eux-mêmes. Masud Khan ne prétend pas prescrire une technique nouvelle pour cas difficiles ou imposer une métapsychologie révisée. Il s'expose dans le vif de son expérience, l'inattendu de la rencontre, l'originalité décapante de sa culture. Le lecteur a le sentiment de l'accompagner dans le cabinet de consultation, d'être directement confronté à la folie secrète de la plupart, à la passion destructrice de quelques uns, à la solitude de chacun, ici incarnées dans des personnes et des destinées plutôt que représentées par des patients. Ce volume - qui fait suite aux deux ouvrages de l'auteur publiés dans la même collection : Le soi caché et Figures de la perversion -comprend des essais, notamment sur L'Idiot de Dostolevski et sur La Chute d'Albert Camus, qui ne figurent pas dans Pédition anglaise.

05/1985

ActuaLitté

Actualité et médias

Les gilets jaunes. Documents et textes

Les Gilets Jaunes ! Un symbole de ralliement, d'abord destiné à protester contre la taxe des carburants, s'est transformé en mouvement inédit de contestation d'un gouvernement et du président de la République. Un bouillonnement d'actions de désobéissance civile, d'expériences de démocraties directes, et de propositions pour en finir avec la misère, la précarité et le mépris de classe d'une oligarchie déconnectée. Né sur les parkings, les péages, les villages, les villes moyennes, ce mouvement a rendu visible et audible une France des "perdants" de la mondialisation, celle des travailleurs pauvres, des retraités, des mères de familles monoparentales. La libération de la parole a produit une pensée originale et digne, celle de nouveaux sans culottes, qui aura sa traduction politique dans les prochaines années : la finalité de ce livre n'est pas de proposer une analyse fondée sur une enquête de longue durée mais d'en fixer la mémoire, principalement à travers la reprise de textes d'origines diverses. Pétitions, appels, cahiers de doléances, chansons, témoignages spontanés, articles et autres documents issus des Gilets Jaunes sont ainsi rassemblés et présentés. Ils témoignent de cette insurrection citoyenne, mais aussi de la richesse et de la profondeur d'un mouvement qui, quelle qu'en soit son issue, s'inscrit déjà dans la mémoire collective du combat séculaire pour l'émancipation.

01/2019

ActuaLitté

Biodiversité, nature

Devenir gardiens de la nature. Pour la défense du vivant et des générations futures

Piller, polluer, déforester... L'humain est devenu la plus grande menace pour la nature. Lancé dans une course à l'accaparement des richesses naturelles, le monde industriel dépasse toujours plus les limites biologiques de notre planète. Ce livre est le récit d'un engagement. Après trois années de mobilisation en Guyane française contre le projet de mine industrielle Montagne d'or et les forages offshore de TOTAL, la juriste Marine Calmet témoigne des carences de notre société et de nos lois pour protéger la nature. Face aux appétits des industriels et à la duplicité de l'Etat, contre le pillage de la terre et des peuples colonisés, sa réponse est celle d'une désobéissance créatrice et constructive. Elle enjoint à sortir de l'Anthropocène, à écouter et apprendre des Premières Nations, à créer de nouvelles normes respectueuses des processus biologiques de notre planète, à accomplir en somme une transformation majeure en enracinant la communauté humaine dans la communauté du Vivant. Le mouvement pour une jurisprudence de la Terre s'impose comme une évidence émancipatrice. Véritable manifeste, ce récit convaincra celles et ceux qui, lassés des pétitions, des pancartes et des écogestes, souhaitent s'investir du rôle de gardienne et gardien de la nature. Protéger et défendre notre lien à la Terre pour former une nouvelle communauté du vivant.

03/2021

ActuaLitté

Actualité et médias

La Règle du jeu N° 30, Janvier 2006 : Psychanalyse : contre-attaque

Depuis deux ans, la psychanalyse a fait dans notre pays l'objet d'assauts successifs. Ce fut d'abord l'assaut politique, porté au nom de la sécurité publique, on se souvient de l'amendement Accoyer, voté dans un moment de distraction par l'Assemblée nationale unanime : nous avons été quelques-uns, psychanalystes, intellectuels, artistes, à nous mobiliser, à alerter l'opinion, et ce premier assaut fut arrêté, sa pointe émoussée. Ce fut ensuite l'assaut au nom de la science, un rapport fut confectionné à partir d'un corpus biaisé: on affirma que l'inefficacité clinique de la psychanalyse était " scientifiquement " démontrée; là encore, l'assaut fut brisé par un sursaut de l'opinion et l'intervention d'un ministre éclairé. C'est maintenant l'assaut médiatique, avec un Livre noir qui restera dans les annales pour la haine imbécile qu'il exprime sur 800 pages à l'endroit de Freud et de sa découverte ; là, pas de ministre qui vaille, ni de forum, ni de pétition, tout cela a déjà eu lieu ; aussi est-ce l'heure du un par un ; c'est à nous, intellectuels, artistes, psychanalysants, psychanalystes, de riposter. Voici ce que nous vous proposons : chacun de nous, en son nom propre et à sa façon, dira comment il a rencontré la discipline freudienne, ce qu'il lui doit, en quoi elle lui importe ; la revue La Règle du jeu recueillera les réponses parvenues avant le 15 novembre et les publiera dans son numéro de janvier. La longueur du texte est ad libitum et la revue est disposée à recueillir les propos de ceux qui n'auraient pas le loisir de composer un texte écrit. Bernard-Henri Lévy, Jacques-Alain Miller.

01/2006

ActuaLitté

Développement durable-Ecologie

Dieselgate

En septembre 2015 éclate le plus grand scandale de l'histoire de l'industrie automobile : le '"dieselgate". L'Agence américaine de protection de l'environnement révèle que Volkswagen truque depuis 2009 les résultats des émissions polluantes de certains de ses moteurs lors des tests d'homologation. Karima Delli, députée écologiste ou Parlement européen, se mobilise immédiatement sur ce dossier. Suspectant que d'outres marques seraient coupables de fraudes analogues, il lui apparaît qu'une enquête approfondie ou niveau européen est nécessaire. Les constructeurs quant à eux, comme les Etats d'ailleurs — soucieux de préserver les fleurons de leurs industries nationales —, souhaitent avant tout que le silence retombe ou plus vite sur ce le affaire. Grâce au soutien de certains collègues et ou large succès remporté par une pétition citoyenne dont elle est à l'initiative, la députée obtient la création d'une commission d'enquête parlementaire dont les révé-lations seront fracassantes : pas moins de 70 millions de véhicules sont concernés, avec un impact dramatique sur la santé publique. Au gré des révélations et entretiens auxquels elle assiste, Karima Delli développe un volet de propositions pour repenser les transports et la mobilité sur le continent. S'inspirant des meilleures pratiques mises en place en Europe, de dessine une nouvelle feuille de route, que les responsables politiques pourront utiliser dons les années 6 venir. Avec un impératif : protéger lo santé des citoyens. A la fois enquête haletante dons les coulisses du dieselgate, mode d'emploi pour repenser nos façons de nous déplacer et plaidoyer pour l'action politique face aux lobbys, cet ouvrage propose de tourner la page des énergies fossiles et du tout voiture pour inventer la mobilité du XXe siècle.

04/2019

ActuaLitté

Questions du quotidien

La vaccination en 36 questions. Tout ce que vous méritez de savoir avant de vous faire vacciner

La décision d'étendre la couverture de trois à onze vaccins obligatoires en France métropolitaine ainsi que la pandémie de Covid-19 ont donné un nouveau souffle aux interrogations qui entourent la vaccination. Les polémiques se multiplient, circulant aisément sur les réseaux sociaux, et deux camps se dessinent : les pro-vaccins et les anti-vaccins (antivax) s'affrontent et se disputent à propos des chiffres et des conclusions des études publiées. Au milieu, la part majoritaire de la population : ceux qui se questionnent, qui se renseignent, qui doutent. Comment s'y retrouver ? Que penser des allégations des uns et des autres ? Manifestations, désaccords, lettres ouvertes, pétitions, éclairages dans les médias... les vaccins font parler d'eux, et il est bon d'en discuter pour comprendre, s'y retrouver, se rassurer, mais surtout pour agir en citoyen éclairé. La question des vaccins ne concerne pas uniquement les individus : elle concerne l'ensemble de la société et même la planète entière. Qu'est-ce qu'un vaccin, au juste ? De quoi est-il composé ? Qu'est-ce qui fait débat aujourd'hui au sujet des vaccins ? Qu'est-ce qui est décrié, critiqué, rejeté ? Pourquoi suscitent-ils tant de méfiance et de controverses ? Quels sont les informations capitales à retenir ? Ce guide pratique et accessible présente les principaux éléments de réponse que l'on peut apporter aux questions que l'on est en droit de se poser sur la vaccination.

04/2021

ActuaLitté

Sociologie

LES CLANDESTINS. Enquête en France, en Chine et au Mali

Evacuation musclée de l'église Saint-Bernard, vote de la loi Debré, pétitions et manifestations... On n'a pas fini d'entendre parler des sans-papiers et des clandestins. Mais les connaît-on vraiment ? Jean-Luc Porquet est allé à leur rencontre. Parlant un dialecte compréhensible d'eux seuls les très secrets Chinois de " Wenzhou " ont accepté de lui dévoiler les mœurs de leur communauté. Des Maliens qui semblent mieux connus mais dont on sait paradoxalement peu de choses, il a découvert l'étonnante solidarité et les rapports passionnels avec l'ancienne puissance coloniale française. Pour mieux comprendre les raisons profondes qui les ont poussés à l'exil et au franchissement illégal des frontières, il s'est rendu dans leurs pays d'origine, à Wenzhou, une ville au sud de Shanghai d'où viennent la majorité des clandestins chinois, et à Fegui, village soninké du Mali pareil à ceux dont sont issus plus de la moitié des Africains vivant chez nous. Là, il a découvert pourquoi les candidats au départ sont si nombreux et l'appel de la France si fort. Cet ouvrage tente aussi d'expliquer l'énigmatique absence de tout flux de réfugiés algériens en France. Que deviennent les hommes et les femmes qui cherchent à fuir la guerre civile en Algérie ? A l'heure où tout le monde ou presque est d'accord pour lutter contre l'immigration clandestine, ce reportage, vivant et original, montre l'envers du décor.

04/1997

ActuaLitté

Faits de société

On ne naît pas engagé, on le devient. Nous avons tous le choix

Activiste et entrepreneure sociale dans le secteur de la migration et de l'engagement citoyen, Alice Barbe défend avec force l'inclusion dans la société des personnes migrantes et réfugiées, une formidable opportunité et un engagement humain indispensable. "Le monde compte aujourd'hui 70 millions de réfugiés. En 2050, ils seront 300 millions. Comment passer de l'accueil à la cohésion ? Entre des hashtags sensationnalistes qui divisent davantage qu'ils n'unissent et un monde politique souvent tenté par les rhétoriques hypernationalistes, les alternatives sont nombreuses. L'activisme n'est pas seulement une utopie, ou un sujet exclusivement réservé aux doux rêveurs. Changer le regard sur les migrants et les réfugiés, qui sont eux-mêmes désireux de contribuer à la société, est possible. Nous avons créé Singa pour vivre et raconter une autre histoire de la migration ; en quelques années, cette communauté de professionnels, entrepreneurs, artistes, ou encore sportifs, a permis, en France, mais aussi désormais à l'étranger, de faire avancer des lois, de créer des milliers d'emplois, de redonner de l'espoir à plus de 50 000 personnes. Face aux grands défis du XXIe siècle, nous avons tous le choix : manifester de temps en temps, retweeter des slogans et signer des pétitions. Ou nous engager radicalement et permettre aux génies contemporains de contribuer à notre futur souhaitable. Si je l'ai fait, tout le monde peut le faire". Alice Barbe

05/2021

ActuaLitté

Histoire internationale

L'Amour des animaux dans le monde germanique 1760-2000

Les Allemands ont la réputation de vouer beaucoup d'amour aux animaux. Mais cette réputation a son envers. De façon générale, qui aime les animaux est suspect de misanthropie voire d'antihumanisme. Les Allemands sont perçus comme exemplaires de cette concomitance. Comme si un syllogisme s'était insinué dans toutes les têtes: Hitler, allemand, aimait les animaux; Hitler, allemand, était un criminel; donc, le pacte allemand avec les animaux inclut une déclaration de guerre à l'humanité. Les études réunies dans le présent volume éclairent la genèse de l'amour allemand des animaux depuis ses origines, dans le préromantisme (Sturm und Drang), et même antérieurement, et livrent des aperçus significatifs de sa richesse de potentialités contradictoires. Certes, l'amour allemand des animaux est issu du même terreau antimoderne que l'antisémitisme et est parfois " fatalement " entré en conjonction avec lui - par exemple, à des degrés différents, chez Richard Wagner et Hitler -, mais les formules " régressives-progressives " qui voient en l'animal le passé et l'avenir de l'homme - de tous les hommes - ne sont pas moins nombreuses et déterminantes. Les frères Grimm cultivent dans leurs contes un " panpsychisme " anticartésien, mais ils sont aussi signataires de la pétition de Göttingen (1837) pour l'abolition de la censure et la reprise du mouvement constitutionnel. Plus près de nous, Joseph Beuys donne à sentir à travers ses actions ce que l'homme " civilisé " a perdu de liens avec l'animal, par rapport aux époques chamaniques, mais il s'engage aussi pour une République Fédérale d'Allemagne plus démocratique et plus solidaire dans les années 1970. Outre cette diversité restituée de l'amour allemand des animaux, le présent volume détruit les prétentions fallacieuses du Troisième Reich à articuler " au mieux " l'amour allemand des animaux en explorant plus particulièrement une tradition judéo-allemande d'amour des animaux, de Kafka à Canetti, si prégnante qu'on ne pourra que s'étonner rétrospectivement de ne pas l'avoir toujours déjà perçue.

08/2006

ActuaLitté

Psychologie, psychanalyse

Anomalies et perversions sexuelles

Magnus Hirschfeld tient une place particulière, au tournant des XIXe et XXe siècles, parmi les grands noms de la sexologie. Simultanément scientifique et homme d'action, il créa en 1897 (soutenu par Tolstoï, Zola, Einstein, Buber, Rilke, Hess, T. Mann, Krafft-Ebing, Freud - qui le tenait en grande estime - et, au total, plus de 6000 personnalités ! ) le Comité Humanitaire Scientifique pour l'abolition du "paragraphe 175" du Code pénal. Ce dernier condamnait dans tout le Deutsch Reich, depuis Bismarck, les relations sexuelles entre hommes adultes consentants (Hirschfeld était lui-même homosexuel). Sa pétition fut rejetée par le Reichstag en 1898 (le § 175 ne fut définitivement aboli qu'en 1994). En 1919, il fonda à Berlin un Institut de Sexologie qui servit de modèle mondial, visité par de nombreuses personnalités (dont Nehru), et qui lui valut, aux Etats-Unis, le titre journalistique d'"Einstein du sexe" ! Humaniste militant, il lutta en faveur de la décriminalisation de l'avortement, de la protection maternelle et de... l'autorisation du mariage des institutrices et des servantes. L'acharnement des nazis (qui en firent l'emblème de "l'éternel juif criminel"), l'autodafé en 1933 de ses archives et de la grande bibliothèque de son Institut (qui contenait les oeuvres de B. Brecht, de S. Zweig, et de tant d'autres), les tentatives de meurtre dont il avait souvent fait l'objet, le contraignirent à s'exiler en France où il mourut subitement à Nice, le jour de son soixante-septième anniversaire. Il laissait partiellement inachevé son dernier livre dont l'essentiel était prêt pour l'impression. Cet ouvrage - ici réédité - fut complété (d'après les notes qu'il avait laissées) par des collaborateurs dévoués de l'Institut, partageant son exil mais restés anonymes, estimant qu'ils ne faisaient que sauvegarder son oeuvre. D'abord facile, par son style clair et dénué d'artifices, ce livre n'appartient pas qu'à l'histoire. Il reste actuel, tant pour les spécialistes des Sciences Humaines et de la Psychiatrie que pour le grand public.

01/2008

ActuaLitté

Critique littéraire

L'imprimé et ses pouvoirs dans les langues romanes

Fruit d'un travail collectif, le colloque international qui s'est tenu à Rennes les 5, 6 et 7 octobre 2006, portant sur l'imprimé et ses pouvoirs dans les langues romanes, s'est efforcé de penser, d'une part, les relations entre l'imprimerie et d'autres formes de diffusion, en particulier la copie et de situer, d'autre part, les pouvoirs du Livre, cet objet nomade reproduit en série, par rapport à d'autres objets écrits tels les pamphlets, pétitions, affiches, formulaires, billets, certificats et bien d'autres " ephemera " ou " travaux de ville " qui ont constitué le plus clair des revenus des éditeurs. Posées sur temps et espace, les communications ici retenues tracent la courbe chronologique et thématique du colloque. Celle-ci se déploie dans son épaisseur temporelle et dans sa diversité géographique allant de l'Italie du Moyen Age à l'Espagne du début du XXIe siècle en passant par le Portugal avant d'accoster en Amérique. Ont participé à ce colloque des chercheurs venus de plusieurs horizons : historiens du livre, historiens de l'art, spécialistes de la culture écrite et de l'histoire culturelle, des littéraires rompus à l'exégèse des textes et au conflit des interprétations, des hispanistes, des italianistes, des lusistes mais également des américanistes travaillant sur la période médiévale, tes Temps modernes et l'époque contemporaine. Pour mener à bien un tel projet, il était de bonne méthode de croiser langues et cultures, histoires et pays, méthodes et pratiques convoquant ainsi la variété des supports et la pluralité des voix des domaines ici interrogés.

01/2010

ActuaLitté

Actualité et médias

Un chercheur en campagne

On dit souvent que les intellectuels ne sont bons qu'à rédiger des pétitions qui ne leur font pas quitter leur confort. Axel Kahn n'est pas de ceux-là. Après avoir, par ses écrits, défendu les valeurs et les idées de la gauche, il a décidé de passer de la position de chercheur engagé à celle d'aspirant député. Il a été candidat aux législatives de juin 2012 dans un bastion traditionnel de la droite : la deuxième circonscription de Paris, qui comprend les trois quarts du 7e arrondissement, une partie du 6e, et tout le 5e. En face de lui, un adversaire de taille : François Fillon. Dans ce combat, il a vu une occasion inespérée de défendre des idées de solidarité et de progrès auprès d'électeurs acquis à la droite. C'est ce qu'il a fait, dans une campagne qu'il relate ici et où il ne s'est pas épargné : réunions, prises de parole improvisées, distribution de tracts, harangues publiques, tout ce qui permet à un candidat d'être au plus près de ses électeurs et d'en connaître les motivations. Le résultat ? 43,54 % des suffrages au second tour, c'est-à-dire une incontestable performance. Son regret ? Que François Fillon ait esquivé tout débat direct avec lui. Le récit de sa campagne est ici agrémenté des photos de Mary Brousse Foster, qui l'a accompagné pendant ces semaines. Il comprend aussi les courts textes rédigés pour son blog et qui portent sur toutes les grandes questions politiques que l'actualité nous présente quotidiennement.

11/2012

ActuaLitté

Réalistes, contemporains

Hé patron ! Pour une révolution dans l'entreprise

Vous travaillez pour quelqu'un ? Quelqu'un travaille pour vous ? Comment ça se passe au travail ? Dans la vie de tous les jours, nous sommes censés librement tout prendre en main : nos carrières, nos relations, notre alimentation, nos états d'âme et tant d'autres choses. Dans nos démocraties, menacées, nous avons cependant les moyens de peser sur nos destins, tant individuels que collectifs. Nous déposons des bulletins de vote dans les urnes, sollicitons nos mairies et nos écoles pour faire bouger les choses, signons des pétitions ou organisons des manifestations pour faire changer la loi, menons campagne pour nos élues et élus préférés. Bref, nous prétendons avoir quelque chose à dire sur le cadre de notre existence. Pourtant, c'est une toute autre expérience dans le monde de l'entreprise. Les entreprises nous promettent du changement, de l'amélioration, du progrès... mais qui y détient le pouvoir de décider ? Que l'on travaille pour elles ou qu'elles travaillent pour nous, les entreprises - et plus précisément leurs dirigeants et leurs actionnaires - prennent des décisions qui nous touchent à chaque moment de notre vie... sans nous demander notre avis. Leur pouvoir est immense alors que notre statut de citoyen s'arrête aux portes de l'entreprise. Est-ce que cela nous convient vraiment ? Il est clair que non. Alors que faire ? L'enjeu de ce livre est que la démocratie s'exerce bel et bien dans les entreprises. Cette BD idéaliste et remarquablement informée prend appui sur les réflexions collectives d'un groupe de chercheuses et de chercheurs issus des meilleures universités mondiales, ce qui lui confère toute sa solidité intellectuelle. Etudiant, militant, citoyen, entrepreneur, actionnaire ou manager - ou tout simplement lecteur ou lectrice intéressée par le monde de l'entreprise -, ce livre est pour vous !

09/2023

ActuaLitté

Ouvrages généraux et thématiqu

Le délicat docteur Guillotin. Un humaniste méconnu

De manière documentée, le livre permet au lecteur de vivre à travers les yeux de Joseph Guillotin. On découvre le cheminement d'un homme, instigateur d la loi sur l'égalité lors de la peine de mort, sous la Révolution de 1789, et pas l'inventeur de la machine qui portera son nom, la guillotine. Non seulement il ne l'a pas inventée, mais la machine à couper les têtes ne fut qu'un tout petit détail dans une vie totalement dévouée au bien et à l'amour de son prochain. Guillotin fut un acteur incontournable de son époque : Docteur en médecine, élu, Député de la constituante, "lobbyiste" pour la promotion de la vaccination et la création des lycées, docteur des pauvres ou encore inventeur de la pétition, la vie de Joseph Guillotin fut riche de mille combats humanistes. A travers Joseph Guillotin, par ses yeux et sa vie, le lecteur visite cette période hors du commun. On le suit dans ses combats, d'Angoulême à Paris, en passant par Arras. On l'accompagne en Loge Maçonnique pour y croiser Marat et Benjamin Franklin et on croise à ses côtés Mirabeau et Robespierre dans la salle du jeu de paume. Humaniste et politique, Joseph Guillotin a non seulement vécu la Révolution mais il en a construit le monde d'après. Ce livre permet de découvrir pourquoi une idée humaniste et positive restera toujours comme la tache indélébile de sa vie. Cet ouvrage aborde la Révolution française sous l'angle de la vie d'un Franc-Maçon engagé, devenu célèbre via une machine qui n'est pas de son invention, qui s'est investi dans la fraternité et l'égalité, membre de la célèbre loge Les Neuf Soeurs à Paris, s'agissant du docteur Joseph Guillotin, dont l'auteur décrit une partie de vie de 1774 à sa mort en 1814, de manière passionnante et révélatrice de son état d'esprit. Né à Lille, Eric Grégor de son pseudo, réside dans le Nord de la France. Il a écrit des ouvrages de vulgarisation relatifs à la Franc-Maçonnerie en autoédition, dont "La Franc-Maçonnerie n'existe pas" , et "Lâchez-moi le Tablier" . Ici, il signe pour la première fois un ouvrage en distribution, Le Délicat docteur Guillotin" , où il décrit un personnage célèbre mal connu.

05/2023

ActuaLitté

Critique littéraire

Daniel Halévy. Du libéralisme au traditionnalisme

Pour avoir suivi un itinéraire qui le mena du dreyfusisme au pétainisme, Daniel Halévy est l'une des figures les plus singulières du XXe siècle littéraire et politique. Né en 1872 dans une famille issue de juifs bavarois installés en France depuis la Révolution, il incarne une certaine tradition du judaïsme laïc et assimilé. Intime de Proust au lycée Condorcet, bénéficiant des relations de son père Ludovic - académicien et librettiste d'Offenbach -, Daniel Halévy fut d'abord un dilettante hésitant entre l'écriture symboliste et des préoccupations sociales. L'Affaire Dreyfus marqua son entrée dans la vie publique : il fut alors parmi les premiers intellectuels à soutenir la cause du capitaine Dreyfus. Cet engagement soudain différa sa carrière littéraire, inaugurée avec la première biographie française de Nietzsche, en 1909. Socialiste hétérodoxe à ses débuts, collaborateur des Cahiers de la Quinzaine de Charles Péguy ensuite, méfiant depuis toujours à l'égard de la démocratie, il relève en fait d'une tradition libérale-conservatrice caractéristique du XIXe siècle. Pendant l'entre-deux-guerres, il devint un critique et un essayiste en vogue, ainsi que l'éditeur des " Cahiers Verts " chez Grasset, où il publia Maurois, Malraux, Montherlant, Mauriac, Drieu La Rochelle, Giono, Benda... C'est aussi au cours de ces années de succès littéraires et éditoriaux que l'auteur des Visites aux paysans du Centre et de La Fin des Notables se rapprocha de la droite maurrassienne. Cette évolution le conduisit à soutenir le gouvernement de Vichy puis, après la guerre, à rejoindre les rangs néo-maurrassiens. Des premiers poèmes baudelairiens aux pétitions de la guerre d'Algérie, de l'Affaire Dreyfus à la mobilisation contre l'arme atomique, cet itinéraire hors normes est évoqué ici pour la première fois, avec rigueur et talent. La condition particulière de l'écrivain, son influence et son rôle y sont mis en lumière. On mesure ainsi, à travers l'existence d'un intellectuel influent, la réelle complexité des engagements littéraires et politiques de cette époque, artificiellement simplifiés par le manichéisme de la nôtre.

02/2001

ActuaLitté

Droit

Parlementer

Parlements dans les îles britanniques, assemblées d'états dans le royaume de France et sa périphérie, cortes dans la péninsule ibérique ? : les assemblées représentatives apparaissent dans tous les espaces politiques de l'Europe occidentale chrétienne aux derniers siècles du Moyen Age. Convoquées par les rois et les princes territoriaux d'abord dans des cas de nécessité justifiés par la guerre et son financement, elles se posent très vite en instances reconnues d'un processus beaucoup plus large de légitimation de l'échange politique. L'attention scrupuleuse que l'on porte à leur composition, les termes judicieusement choisis des mandats confiés à leurs participants, les instructions conférées aux différentes parties en vue de l'établissement d'un ordre du jour, tout concourt à faire de ces assemblées la manifestation d'un ordre symbolique qu'elles créent en le représentant, celui d'authentiques communautés politiques. Les phases successives de leur célébration, conjuguant diverses modalités de la parole, discours, délibérations et votes, visent à établir des consensus qui, s'ils traduisent un unanimisme parfois convenu, n'en sont pas moins producteurs d'une réelle efficacité performative. Et leurs actes, pétitions et griefs, volumineux procès-verbaux ou humbles antétextes des grandes ordonnances, statuts ou fueros de leur époque, inscrivent dans la durée une forme d'institutionnalité qui, au-delà de sa simple fonctionnalité juridique, projette aussi dans le champ littéraire et culturel une certaine idée de la communauté. Au-delà d'une réflexion sur les chemins de l'inégal développement d'un phénomène qui a pu nourrir dans les historiographies nationales l'idée d'un exceptionnalisme politique, en Angleterre, d'une constitution pactisée, en Espagne, ou d'un échec sous les coups de boutoir de l'absolutisme naissant, en France, cet ouvrage se veut d'abord et avant tout un essai d'anthropologie historique de la représentation parlementaire dans la perspective d'une histoire politique en plein renouvellement.

01/2019

ActuaLitté

Sciences politiques

Le mondialisme dans ses oeuvres

Si l'unité du genre humain est une réalité, induit-elle, à l'échelle de la planète, une unité de gouvernante ? Le débat est ancien. Sans remonter à la tour de Babel, de grands empires ont aspiré à rassembler sous leur autorité l'ensemble du monde connu. L'Empire romain fut, ainsi, sans doute la forme la plus aboutie de ces tentatives. Aujourd'hui encore plus qu'hier, le mondialisme, c'est-à-dire la mise en place d'un gouvernement mondial, est présenté comme la panacée devant permettre de répondre aux défis de notre temps. Certains opèrent, en outre, une transposition au plan politique de la vocation universaliste de l'Eglise. Il existe une métaphysique du mondialisme qui remonte à la philosophie grecque et au service de laquelle oeuvrent de nombreux cercles aussi influents que discrets : Bilderberg, Council of Foreign Relations, Trilatérale, etc. Puisque "le nationalisme c'est la guerre", selon François Mitterrand, paix et gouvemance mondiale seraient désormais inséparablement liés. La destruction des nations serait un préalable indispensable à la paix universelle. Le "doux commerce" serait le moyen privilégié de créer des liens indestructibles et éternels entre les hommes et les civilisations, rendant tout affrontement impossible. L'uniformisation des cultures et des civilisations dans un universalisme marchand, subtil mélange de consumérisme hédoniste et de démocratie participative, serait l'horizon insurpassable d'une humanité enfin pacifiée. Les défis écologiques, par nature ignorants des frontières, rendraient nécessaire l'établissement d'instances internationales de régulation, seules en mesure de sauver la planète de la pollution, du réchauffement climatique, de la surpopulation, etc. A contre-courant de ces pétitions de principe, les intervenants rassemblés ici : philosophes, historiens, essayistes ou témoins qualifiés déconstruisent une utopie destructrice des communautés naturelles et fondatrice d'un ordre marchand qui fait l'impasse sur nos enracinements comme sur nos aspirations spirituelles. Ils nous rappellent qu'il n'existe pas de sens inéluctable de l'Histoire, mais que l'avenir est toujours écrit par des hommes qui trouvent (ou non) la volonté et la force de résister aux vents dominants de l'instant présent.

03/2019

ActuaLitté

Criminalité

Mémoires d'un poète-assassin

Le 9 janvier 1836 à Paris meurt le "poète-assassin". Escroc et criminel, d'un tempérament instable proche de la psychopathie, Pierre-François Lacenaire a défrayé la chronique jusqu'à sa mort, à l'âge de 32 ans. Dans la France de la Restauration, il se fit connaître tant pour ses crimes que pour son talent littéraire et sa sensibilité romantique. D'origine lyonnaise, enfant mal aimé de ses parents, il est placé très jeune dans un internat de la Croix-Rousse. En 1813, au collège de Saint-Chamond, il se révèle un élève brillant. Mais en 1819, alors au collège de Chambéry, il met un terme à ses études après avoir accusé de pédophilie un prêtre de l'établissement et s'être battu avec lui. Pendant dix ans, il sera tour à tour avoué, banquier, clerc de notaire, fourrier, commis-voyageur. Surtout, il entame en 1824 une carrière littéraire : il publie des articles, écrit des chansons, et parvient à monter un vaudeville. Il s'engage dans l'armée, mais finit par déserter. En avril 1829, à Paris, désormais sans ressources et sans abri, il songe pour la première fois à "frapper l'édifice social" : un mois plus tard, après avoir volé un cabriolet et tué en duel le neveu de Benjamin Constant, il se rend à la police. Enfermé à la Force, il va faire de sa vie derrière les barreaux son "université criminelle". Entre autres prisonniers, il fait la connaissance de ses futurs compagnons dans le crime - Avril, Bâton et Chardon -, et se lie avec le chansonnier Béranger, à qui il adresse une épître versifiée. Il écrit la Pétition d'un voleur à un roi son voisin, qui révèle ses talents poétiques, ainsi qu'un journal, Les prisons et le régime pénitentiaire. Libéré en septembre 1830, il devient écrivain public tout en enchaînant les vols pour se garantir une certaine aisance. Après son retour à la Force en 1834, puis sa sortie quelques mois plus tard, la récidive ne tarde pas : avec Avril, il assassine brutalement, à coups de tire-point et de hache, son ancien codétenu Chardon, et étouffe la mère de ce dernier. Ces meurtres sont rapidement suivis d'un autre, commis sur un jeune homme de 18 ans. Lacenaire est finalement dénoncé par ses complices. Et si pour lui la prison était un salon, il fera de son procès un théâtre. Il sait pertinemment que les autorités jouent sur la publicité autour de sa personne pour faire oublier l'interminable procès des Républicains arrêtés après les émeutes de Paris et de Lyon en 1832. Cela ne manquera pas : au tribunal, les femmes en particulier seront nombreuses à venir observer le distingué assassin transformer le procès de ses crimes en spectacle de sa personne, avant sa condamnation à mort. Publiés peu après son exécution, ses mémoires sont le récit d'une vie tout entière marquée par la violence et la marginalité. Un document unique sur l'histoire criminelle française du XIXe siècle.

12/2022

ActuaLitté

Histoire internationale

Histoire des Togolais, Des origines aux années 1960

Trois expériences coloniales - allemande de 1884 à 1914, anglaise de 1914 à 1920 sur une partie du Togo allemand, puis française de 1914-1920 à 1960 -, un statut international de territoire sous mandat de la SDN (de 1920 à 1945), puis sous tutelle de l'ONU (de 1945 à 1960), la revendication de la création d'un territoire éwé, les formes particulières de la décolonisation (territoire expérimental de la loi-cadre en 1956) et de la lutte pour l'Indépendance (impossibilité de la création d'une section Togo du RDA, envoi de pétitions et de pétitionnaires à l'ONU, envoi de missions de l'ONU dans le Territoire) ont fait du Togo (et du Cameroun) un cas singulier d'administration, mais surtout de décolonisation en Afrique noire française. La colonisation - domination d'un peuple par un autre, au profit d'abord du dominant, même si le dominé en tire des avantages certains - a donc façonné le Togo, avec ses inégalités régionales et ses disparités sociales, pour le meilleur comme pour le pire. Réunis malgré eux dans cet Etat qui est maintenant le leur, les Togolais ont certes quelques tendances à se diviser, plutôt qu'à se traiter vraiment en citoyens d'une même mère-patrie (mais l'Histoire n'est-elle pas riche de récits de frères que leur parenté n'empêche pas de se combattre, et qui, tôt ou tard, se réconcilient ?). Pourtant, quand ils se comparent à leurs voisins africains, tous les Togolais, quels que soient leur origine, leur âge ou leur milieu social, se sentent bien togolais. C'est parce qu'ils ont une identité très forte, qui leur est spécifique, puisque issue d'une histoire singulière : leur héritage à tous, leur raison de se sentir "frères" et concitoyens. l'Etat aujourd'hui togolais s'est ainsi formé au fil des décennies depuis 1884, sur des bases que les auteurs du présent ouvrage ont tenté d'analyser à travers cette étude. Ont-ils réussi ? Le lecteur en jugera. Mais d'ores et déjà, la volonté pédagogique de l'ouvrage ne doit pas être occultée : expliquer aux Togolais ce qui fait d'eux les éléments indissociables d'une même nation en gestation, riche de la diversité de ses peuples, de ses cultures, mais, par la force des choses, obligés de vivre ensemble sur un même territoire, le Togo, "la Terre de nos aïeux", qu'ils sont tous conviés à bâtir. Puisse une meilleure connaissance de leur histoire commune aider les Togolais à mieux se comprendre, à mieux s'accepter, à mieux s'apprécier.

06/2011