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Critique littéraire

Correspondance (1944-1969)

"La correspondance de Jack Kerouac et Allen Ginsberg débute en 1944 et durera jusqu'à la mort de Kerouac, en 1969. Ecrire est la chose la plus importante, les pages sont noircies sur une rythmique be-bop frénétique, la spontanéité compte plus que tout, il s'agit d'expérimenter, de vivre. Kerouac et Ginsberg se lisent mutuellement au fur et à mesure de l'élaboration de leurs textes ; ils se conseillent, se critiquent, s'encouragent. Ils se serrent les coudes, composent à tout prix lettres, poèmes, romans, il faut réussir à se faire éditer, et lire encore, toujours, constamment : Céline, Cummings, James, Shelley, Spengler, Joyce, Kafka, Proust, Rabelais, Reich, Thoreau, Wolfe, Rilke, Auden, Baudelaire, Rimbaud, Shakespeare, Stendhal, Thomas, Apollinaire, Blake... Au gré de leurs visions, ils découvrent et créent une autre planète en pleine Amérique. Poètes jazz, ils rêvent et orchestrent l'écroulement d'un monde, tout en oeuvrant à la naissance d'un autre. Burroughs, Cassady, Corso, Ferlinghetti et les autres sont là, les mots cavalent, les voyages sont initiatiques. Bienvenue dans l'enivrant tumulte électrique de ces jeunes gens pauvres et illuminés de la Beat Generation." Nicolas Richard.

11/2014

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BD tout public

Oceania Boulevard

Dans une métropole sale, livide et peuplée de freaks, l'inspecteur Mortenson enquête. Le suicide de Pol Riviera, le plus célèbre des présentateurs de la télévision, a surpris tout le monde. Mais une personnalité haut placée doute fort de l'hypothèse d'une mort volontaire... Mortenson, enquêteur dépressif en proie à de sombres démons intérieurs, va se mettre en quête de la vérité, et se retrouver nez à nez, au coeur de la ville, avec de monstrueuses créatures, démons bien réels. Avec Oceania Boulevard, ce qui s'annonçait comme un polar classique va bien vite se transformer en film d'horreur existentialiste et visionnaire. Et cette BD qui évoquait très nettement le Twin Peaks de David Lynch va rapidement lorgner du côté des pires cauchemars de William Burroughs. La mise en scène totalement cinématographique de Marco Galli - cadres panoramiques en cinémascope, texte sur fond noir, couleurs acides et récit au cordeau - participe grandement à l'originalité d'Oceania Boulevard, un vrai polar qui revisite avec bonheur les codes du genre. Et offre, sous la forme d'un hommage aux seventies façon Métal Hurlant, un univers absurde et parfois génial.

02/2014

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Policiers

Bull Mountain

Chez les Burroughs, on est hors-la-loi de père en fils. Depuis des générations, le clan est perché sur les hauteurs de Bull Mountain, en Géorgie du Nord, d'où il écoule alcool de contrebande, cannabis et méthamphétamine jusque dans six Etats, sans jamais avoir été inquiété par les autorités. Clayton, le dernier de la lignée, a tourné le dos à sa fratrie en devenant shérif du comté. A défaut de faire régner la loi, il maintient un semblant de paix. Jusqu'au jour où débarque Holly, un agent fédéral décidé à démanteler le trafic des montagnards. Clayton se résout alors à remonter là-haut pour proposer un marché à son frère. Il sait qu'il a une chance sur deux de ne pas en redescendre. Ce qu'il ignore, c'est que Holly en a fait une affaire personnelle, et que l'heure des pourparlers est déjà passée. Roman noir rural et déchirant salué par bon nombre d'auteurs fameux, à commencer par James Ellroy, Bull Mountain se lit comme l'histoire de Cain et Abel dans un Sud plus poisseux que jamais.

03/2018

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Littérature étrangère

Narcopolis

Ce livre est une plongée dans les bas-fonds du Mumbai (Bombay) des années 70. Unité de lieu : la fumerie d’opium de Rashid. Unité de temps : le début des années 70. Personnage principal : Dimple (« fossette »), un(e) jeune eunuque prostitué(e). Personnages secondaires : les voyous, les maquereaux, les dealers, les touristes et les junkies de toutes sortes qui fréquentent l’établissement. Et, bien sûr, le narrateur. Les années passent, c’est le temps des hippies, de l’héroïne et de la cocaïne. Le narrateur parvient à s’évader de cet univers délétère. Lorsqu’il reviendra, guéri de ses obsessions, ce sera pour constater mélancoliquement que tous ceux qu’il avait aimés ont disparu. Narcopolis est le Last Exit to Brooklyn de l’Inde moderne. Avec ce roman prodigieux, Jeet Thayil s’inscrit dans la lignée des grands auteurs (Thomas de Quincey, Baudelaire, William Burroughs) qui ont donné aux « paradis artificiels » - mais ne s’agit-il pas plutôt, ici, de l’Enfer ? - leurs lettres de noblesse littéraire. On pense aussi à Notre-Dame des Fleurs de Jean Genet, ce chef d’œuvre baroque dans lequel la beauté surgit de l’ordure. Monde inversé, sur lequel Sa Majesté l’opium règne sans partage, et promis à la destruction. Parmi ses habitants, seuls quelques-uns seront sauvés.

08/2013

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Littérature étrangère

Sur la route. Le rouleau original

" Avec l'arrivée de Neal a commencé cette partie de ma vie qu'on pourrait appeler ma vie sur la route. Neal, c'est le type idéal, pour la route, parce que lui, il y est né, sur la route... " Neal Cassady, chauffard génial, prophète gigolo à la bisexualité triomphale, pique-assiette inspiré et vagabond mystique, est assurément la plus grande rencontre de Jack Kerouac, avec Allen Ginsberg et William Burroughs, autres compagnons d'équipées qui apparaissent ici sous leurs vrais noms. La virée, dans sa bande originale : un long ruban de papier, analogue à celui de la route, sur lequel l'auteur a crépité son texte sans s'arrêter, page unique, paragraphe unique. Aujourd'hui, voici qu'on peut lire ces chants de l'innocence et de l'expérience à la fois, dans leurs accents libertaires et leur lyrisme vibrant ; aujourd'hui on peut entendre dans ses pulsations d'origine le verbe de Kerouac, avec ses syncopes et ses envolées, long comme une phrase de sax ténor dans le noir. Telle est la route, fête mobile, traversées incessantes de la nuit américaine, célébration de l'éphémère. " Quand tout le monde sera mort, a écrit Ginsberg, le roman sera publié dans toute sa folie. " Dont acte.

05/2010

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Policiers

L'agent du chaos

Un romancier écrit sur Jay Dark, personnage trouble. Il a rendez-vous avec maître Flint, un avocat qui prétend détenir la véritable histoire de Jay Dark, agent de la CIA chargé de répandre les nouvelles drogues des années 1970 dans les mouvements de contestation étudiants. On suit alors le parcours d'un enfant des rues doué pour les langues, cambrioleur à Manhattan, puis cobaye dans la célèbre clinique du Bellevue Hospital où le"Programme" expérimente sur des patients plus ou moins volontaires les effets du LSD et de bien d'autres drogues. On le retrouve au coeur de la contre-culture, de Berkeley à Londres en passant par San Francisco et New York, des readings de Burroughs et Alexander Trocchi aux folies de Warhol et Timothy Leary, des errances en bus bariolé à l'essor des Black Panthers. Mêlant sans cesse la réalité historique et la trame romanesque où se heurtent, s'allient, se tuent parfois un sénateur réactionnaire, un savant fou ancien nazi, mais aussi des militants sincères, de riches héritières, des poètes et allumés divers, le roman pose la question : les mouvements de jeunesse et de la contre-culture des années 1970 ont-ils été manipulés par les services secrets ? Et dans quel but ?

03/2019

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Rock

Psychotic Reactions & autres carburateurs flingués

Depuis la publication de Psychotic Reactions & autres carburateurs flingués, chez Tristram en 1996, chacun sait que Lester Bangs (1948-1982) est l'auteur le plus inspiré qu'on puisse lire sur le rock et la "contre-culture" en général, en même temps qu'un pur écrivain - de la classe des Burroughs, Kerouac et Bukowski qu'il vénérait. "En ces années farouches, son écriture est à son zénith : summum de délire rebondissant du coq-à-l'âne, ponctuant brutalement des phrases interminables de grandes claques". (Philippe Manoeuvre) C'est ce livre qui a lancé en France le mouvement de traduction d'ouvrages critiques et historiques sur la culture rock. Edité et préfacé par Greil Marcus (auteur de Lipstick Traces), compilant les textes les plus fameux de Lester Bangs (sur les Clash, Iggy Pop, Lou Reed, mais aussi Elvis ou Kraftwerk), ce volume est une mine inépuisable pour tout amateur de rock, de discours sur le rock, ou tout simplement de littérature américaine. Il révèle le parcours littéraire et intellectuel d'un homme, qui, au-delà de ses intuitions visionnaires, à propos d'une culture qui était sur le point de devenir dominante, s'en fit aussi, dans certaines de ses meilleures pages, le moraliste.

10/2023

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Beaux arts

Ici Londres ! Une histoire de l'underground londonien depuis 1945

Londres. Fin de la deuxième guerre mondiale. Tout est à reconstruire. Et tout semble désormais possible. Dans les ruines encore fumantes laissées par le Blitz, écrivains excentriques, peintres bohêmes et artistes fêtards définissent alors les contours d'une avant-garde créative et libertaire, en pleine ébullition. Des premiers clubs du West End aux boutiques branchées de Carnaby Street, des Teddy Boys en cuir noir des fifties aux nouveaux romantiques des années 80, des premiers magazines de la Free Press aux fanzines punks, des light shows de Pink Floyd à l'UFO aux performances de Throbbing Gristle, Londres va s'imposer durant près de quarante ans comme la capitale d'une foisonnante et bruyante contre-culture. Ce livre de référence, extrêmement documenté, où l'on croise Francis Bacon, Lucian Freud, Colin McInnes, Ronnie Scott, Mary Quant, Syd Barrett, John Lennon, William Burroughs, David Hockney, Soft Machine, Pete Townshend, Mick Jagger, David Cooper, Gilbert et George, les Sex Pistols, Clash, Michael Moorcock, J.G. Ballard ou Boy George, raconte cette folle aventure, et témoigne non seulement de l'immense énergie d'une époque, mais aussi de l'incroyable vitalité de son épicentre, Londres. Une formidable plongée dans les riches heures de la culture underground.

10/2014

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Musique, danse

Lucas Trouble. L'empereur du son analogique

"Epicurien, il aimait tout ce qui était bon et dangereux", "Un faux méchant et un vrai gentil", "Un décadent altruiste et cultivé" : Ces épitaphes concourent à cerner un personnage hors du commun. Jean-Luc Taccard, alias Lucas Trouble, alias Le Kaiser méritait que sa vie soit relatée à travers son oeuvre. Syned Tonetta a rencontré des dizaines de proches, amis et musiciens de ce "gourou libidineux" bourguignon et s'est délecté de ces entretiens pour narrer son parcours atypique. Tous reconnaissent avoir été subjugués par son aura, certains se sont retrouvés désarçonnés, désorientés, parfois même envoûtés par ce caractère à la fois primesautier et plein de finesse. Cette biographie était attendue par ceux qui l'ont côtoyé et d'autres qui l'ont connu à travers ses réalisations, soit en tant qu'artiste, soit en tant que producteur, deux fonctions qui ne font qu'un chez ce "Spiderman des consoles". C'est aussi l'occasion pour l'auteur de pointer du doigt l'antinomie qui existe entre l'analogique et le numérique à travers l'expérience du Kaiser. Lucas Trouble appartient à l'histoire au même titre que les Stones, Picasso ou Burroughs. Défricheur, il laisse un patrimoine musical aussi riche que sous-estimé.

03/2018

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Littérature française

Lsd 67

Paris, 1967, le Quartier latin devient la scène des beatniks débarquant place Saint-Michel. Essaims de chevelus et de minettes en minijupes, entre la rue Saint-Jacques, l’église Saint-Séverin et la rue de Seine. Autour du Mazet, où l’on boit, fume, drague, gratte la guitare, écoute les Stones, Antoine ou LSD des Pretty Things dans les juke-box, le Quartier est envahi par toute une jeunesse livrée à la défonce, au cinéma et même à la littérature. Le roman, habité par le fantôme d’une jeune fille morte, s’arrête au début de 1968, avec "l’affaire Langlois". Paradis artificiels, pop music, psychédélisme. Une pléiade de personnages plus vrais que nature : Liliane, Sonny, Dora (les LSD), mais aussi Chico, Cybèle, Gégé, JF, Doudou… Incursion dans le passé d’un Paris médiéval, gothique, touchant au fantastique sous l’effet des hallucinogènes. LSD 67, entre chronique historique et journal intime, a tous les parfums d’une époque révolue de jouissances immédiates, de mendiants et orgueilleux plongés dans des nuits sans fin pour vivre tous leurs désirs. Sans oublier Dylan, Hendrix, Burroughs ou Bukowski, l’auteur retrouve le pavé parisien sur les traces de Huysmans ou Rétif de la Bretonne…

08/2013

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Littérature étrangère

Le musée des avenirs possibles

A l'approche du Nouvel An 1991, Jack Burroughs découvre dans son jardin les restes de son chien déchiqueté par un animal sauvage. Il n'en faut pas plus pour le faire dérailler. Ce vétéran australien du Vietnam, aux accès de violence imprévisibles, est coutumier des abandons de domicile. Mais cette fois-ci il ne reviendra pas. Au cours des jours suivant son départ, ses proches prennent tour à tour la parole. Chacun révèle ses craintes, ses rêves, ses souvenirs et peu à peu se dessine le portrait en creux du père adoré/abhorré, cet homme resté prisonnier de la jungle. Observatrice perplexe du chaos semé autour d'elle par les adultes, Ruby, la cadette, évoque une enfance rythmée par les éclats de voix et les bris d'assiettes. Lani, sa soeur aînée, ne pense qu'à fuir l'atmosphère claustrophobe de l'Australie rurale. Evelyn, leur mère, considère la vie qui aurait pu être la sienne si elle n'avait pas rencontré Jack, tout en espérant son retour... Quant à l'énigmatique oncle Les, il s'interroge sur le contenu d'une malle que lui a confiée son frère, dans le plus grand secret, quelques mois plus tôt. Jack préparait-il déjà sa sortie ?

04/2018

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Beaux arts

The Third Mind

Avec "The Third Mind" , Ugo Rondinone nous offre un voyage unique. IRM de ses influences, de ses inclinations et de ses obsessions, cette exposition se construit comme une déambulation dans un cerveau en perpétuelle activité et plonge à la source des références et des découvertes de l'artiste. Le talent de celui-ci à construire des systèmes de correspondances est mis pour la première fois au service non plus de ses propres travaux, mais des oeuvres d'autres artistes. Les systèmes de correspondances activés ainsi que les artistes et les oeuvres choisis font de "The Third Mind" une exposition qu'aucun curateur / historien de l'art ne pourra jamais imaginer. Dix ans après l'exposition-événement, Ugo Rondinone réactive un projet éditorial singulier. En hommage à The Third Mind - livre culte conçu par William S. Burroughs et Brion Gysin selon la méthode du cut-up -, il procède à un découpage et à un remixage du paysage artistique contemporain pour en laisser jaillir un sens inédit. Composé à partir des oeuvres de trente et un artistes, paginé et annoté à la main, ce gigantesque cut-up en images constitue un livre d'artiste unique, créé par un troisième esprit, fruit de la réunion d'Ugo Rondinone et de ses choix.

09/2018

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Littérature française

LuAnne sur la route, avec Neal Cassady et Jack Kerouac

La parole revient enfin à LuAnne Henderson, la "Marylou" de Sur la route, l'un des plus attachants personnages du livre culte de Kerouac. Jeune épouse de Neal Cassady, éphémère amante de Kerouac, elle est amenée sous la plume de Jean-François Duval à se souvenir de ses dix-sept ans. Egérie juvénile dans un univers dont on n'a longtemps retenu que les figures masculines (Ginsberg, Burroughs et bien d'autres), elle pose un regard nouveau, frais et spontané sur ces "vivants de l'instant", qu'elle est la seule femme à avoir accompagnés sur la route, au coeur de l'aventure beat. On se demande avec elle si la vieille Hudson 49 s'arrêtera jamais de rouler. On fonce. Où ? Ailleurs, loin, toujours plus loin. En quête d'un absolu ? Qu'importe, avec eux tous, c'est dans une odyssée vagabonde à travers l'Amérique que le lecteur est emporté. Les Rocheuses, la baie de Frisco, New York, la Louisiane sont des boussoles qui servent à se perdre plus qu'à se trouver. Dans cette célébration inassouvie de la vie, Neal Cassady, Jack Kerouac et LuAnne redeviennent les figures légendaires d'une époque qui n'est plus mais qui a gardé sa puissance poétique intacte.

03/2022

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Divers

Au crépuscule de la Beat Generation. Le dernier clochard céleste

Au cours des années 1950, une nouvelle génération d´auteurs et d'artistes ébranle l´Amérique avec son style percutant et contestataire. Ils prennent le nom de Beat Generation, nom signifiant à la fois "génération battue" , "génération de la pulsation" et "génération en quête de béatitude" . Parmi eux Jack Kerouac, William S. Burroughs, Neal Cassady... En 1988, le journaliste français Gilles Farcet se rend à New York auprès d´Allen Ginsberg - l'un des plus célèbres poètes américains du 20e siècle, conscience morale de l'Amérique et pilier central du mouvement - pour observer, après trois décennies de culture Beat, vers quelle maturité " la route " chère à Kerouac a conduit ses auteurs. Ce qui n'était pas prévu, c'est qu'un véritable "clochard céleste" déboule au cours de ses entretiens : poète sauvage, incarnation pure de l'esprit Beat, génie marginal dont les paroles, fusant par giclées épaisses, expriment sans filtre le souffle de la grande pulsation, et entraînent Gilles dans un voyage intérieur "sur la route" de l'initiation psychédélique. Sur la base des témoignages de Gilles Farcet, Etienne Appert nous (re)plonge dans l´histoire et l'héritage de ce mouvement qui a nourri la plupart des contre-cultures du XXe siècle (beatniks, hippies, punk, écologistes...) et changé la face de l´Amérique.

04/2023

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Rock

Le monde fabuleux de Kurt Cobain

Ce livre n'est pas à ranger aux côtés des bios traditionnelles. C'est un tout autre chemin de traverse que Marc Dufaud emprunte, pour nous raconter un Cobain avant tout énorme fan de musique. On connaît tous son rapport ambivalent face à la célébrité, mais il n'a eu de cesse d'utiliser cette posture de rockstar pour son son désir, son besoin, d'oeuvrer en passeur. Qu'il arbore le T-shirt d'un de ses groupes favoris, qu'il multiplie les reprises des combos obscurs, qu'il les impose en première partie de Nirvana et les liste dans son Journal, il aura mis dans la lumière sur une culture indie rock absente des radios qui trace sa route en parallèle. Plongez dans ce monde fabuleusement détraqué où Kurt croise le fer avec Axl Rose en direct sur MTV sous l'oeil goguenard de Metallica, joue avec Mark Lanegan, croise Daniel Treacy, embrasse Iggy Pop. Un monde peuplé de dinosaures et de lézard chrétien, un monde où la culture indie et la cuture K7 de Seattle à Olympia font éclore des dizaines de labels et éclore le féminisme des Riot Grrrls, un monde dur hanté par la came, le suicide et le meurtre un monde où William Burroughs fera une apparition, etc., etc.

03/2024

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Aventure

Tarzan, l'homme-singe. Seconde partie

Mi-homme, mi-singe. Tarzan est un enfant de la jungle et pourtant, il est différent de ceux qui l'entourent. Chétif, imberbe, maladroit... sa place parmi les grands singes ne s'impose que grâce à l'amour que lui porte Kala, sa mère adoptive. Mais en grandissant, Tarzan reconnait en lui des qualités que les membres de son groupe ne possèdent pas. Il est rusé, patient et ses faiblesses sont largement compensées par sa compréhension d'outils qui s'apparentent pour lui à des extensions de son être. Petit à petit, Tarzan comprend que la place qui lui revient au sein de sa forêt natale, c'est celle de maître. Bientôt, il montrera à tous qu'il est le Seigneur de la jungle. Mais c'était sans compter sur sa rencontre avec Jane, une étrange créature qui réussit à provoquer chez Tarzan un émoi qu'il n'avait jamais ressenti jusque-là... Adaptation fidèle du roman d'Edgar Rice Burroughs, Tarzan, seigneur des singes nous invite à découvrir l'origine du mythe de ce personnage devenu culte. Dans cette version qui ne subit pas le traitement édulcoré du dessin animé Disney, découvrez un récit tragique et l'histoire de l'avènement d'un homme qui rencontre la civilisation.

09/2024

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Indépendants

Saturnine

Un couffin, porté par les vagues du Pacifique, vient s'échouer sur une île. Là, des singes au pelage rouge recueille la toute petite fille et vont alors l'élever comme l'une des leurs. Les années passent, et la jeune fille à la tignasse rousse grandit, consciente quelque part de sa différence. Par un concours de circonstances qui doit autant à l'accident qu'au coup du sort, elle se retrouvera à nouveau portée par les flots, jusqu'à rencontrer un navire, qui sera pour elle une première confrontation avec "les hommes" et la civilisation... C'est en s'intéressant à Tarzan que Baladi va découvrir un prédécesseur français et méconnu au "seigneur de la jungle" , à savoir Saturnin Farandoul, créé en 1879 par Albert Robida. Puis c'est en jouant mentalement avec l'idée d'adapter le livre que Baladi aura l'idée de transformer Saturnin en Saturnine et de placer l'action sur l'île aux singes qui servait déjà de décor à son Robinson Suisse. Et tout comme dans Robinson Suisse, Baladi va dans Saturnine multiplier les techniques (crayon, peinture, collage) mais également jouer avec le genre (ici dans tous les sens du terme) pour créer une bande dessinée d'aventure ouvertement politique, qui évoque aussi bien Edgar Rice Burroughs que le Francois Truffaut de L'Enfant sauvage.

08/2022

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Développement durable-Ecologie

L'Amérique verte. Portraits d’amoureux de la nature

Les Etats-Unis ont été parmi les premiers pays à se doter de lois en faveur de la protection de la nature, de la qualité de l'air et de l'eau, à interdire certains produits toxiques et à créer des parcs nationaux, dont Yellowstone ouvert dès 1872. L'histoire de l'écologie y ressemble à une partie de ping-pong, chaque avancée législative est suivie d'une régression et aucun président ne peut s'enorgueillir d'une politique environnementale novatrice et courageuse. Néanmoins, c'est aux Etats-Unis que la pensée écologique s'enracine avant même l'apparition du mot "écologie". Cet essai se veut une invitation à faire connaissance avec ces premiers "naturalistes amateurs", "marcheurs et observateurs", "paysagistes et amoureux de la nature" que l'on peut qualifier d'écologistes, comme Emerson, Fuller, Thoreau, Downing, Marsh, Olmsted, Muir, Burroughs, Leopold, MacKaye, Mumford et quelques autres. Leurs oeuvres et réalisations, qui concernent principalement le XIXe siècle, sont non seulement décrites et analysées mais reliées entre elles car souvent ils se lisaient et s'appréciaient. Aussi Thierry Paquot tisse-t-il des filiations, souligne-t-il des interactions qui constituent au final un héritage sans testament pour les militants actuels qui ne désespèrent pas d'inscrire la question environnementale à l'agenda politique. Il en est encore temps et ils ne partent pas de rien !

10/2020

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Romans policiers

Le corps bibliothèque (titre provisoire). Les enquêtes de John Nyquist

A Histoireville, tout le monde écrit et peut être happé dans les récits des autres. Mais certaines histoires ne sont pas bonnes à raconter, malgré les agents narratifs chargés de les contrôler... C'est ce qui arrive au détective John Nyquist, qui se réveille à côté du cadavre de l'homme qu'il était payé à suivre. Le voici piégé dans le Corps bibliothèque, à la fois la tour de la cité Melville de laquelle il ne peut sortir et l'histoire dramatique écrite par un certain Obéron. De dangereux personnages sont à la recherche des pages de ce livre, dont Nyquist a trouvé un extrait, et ces pages recèlent un pouvoir véritablement envoûtant, voire mortel. ICI, ON NE GUERIT PAS DU VIRUS DES MOTS. La série des "enquêtes de John Nyquist" , entamée avec Un homme d'ombres en 2020, s'inspire du principe des Villes invi-sibles d'Italo Calvino ; l'action se déroule à chaque livre dans une ville différente, aux règles totalement fantasmagoriques. Ce polar new weird est éblouissant, étrange et poétique. Un roman à la Jeff Noon promet un voyage dans les contrées du fantastique, pour un mélange unique des genres et un renouvellement des formes de la narration. La Ville des his-toires aurait pu être écrite par l'enfant d'Agatha Christie et de William S. Burroughs (pour son écriture-collage ou cut-up).

09/2022

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BD tout public

Hors-zone

Après Destination Abécédéria, Blexbolex revient avec un polar futuriste qui entraîne le lecteur à travers une réflexion psychologique ante-mortem. Complété par CrimeChien, prequel relatant comment notre protagoniste s’est retrouvé du côté obscur, Hors Zone nous plonge dans les tréfonds de la conscience d’un individu sans nom (sans identité?) parcourant son possible destin s’il avait réussi à échapper à une exécution sommaire. Hors Zone est un environnement hostile, un no man’s land imaginaire dans lequel la réalité et les êtres sont mis à mal, un univers chaotique qui se reflète dans un rapport au langage déstructuré. Blexbolex impose l’utilisation de l’argot au-delà de la simple recherche du bon mot et l’utilisation de tournures ordurières sont autant de symptômes de la violence de ce monde malade, où l’homme se trouve en constante opposition avec l’ordre établi. Les mots se bousculent dans un flot continu, sans répit, dans une course poursuite où il est impossible de reprendre son souffle si l’on ne veut succomber à une mort certaine. Ces mots mis bout à bout renvoient rageusement aux superpositions de motifs et de couleurs dans le dessin, à la manière des collages de William Burroughs. Blexbolex manie avec virtuosité superpositions fourmillantes et visions dérangeantes et nous livre deux récits explosifs qui réclament la plus grande attention.

03/2012

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Cinéma

Tarzan, l’homme sauvage. Actualité d’un mythe

Tarzan : un nom magique qui invoque instantanément un cri mythique, une silhouette sautant de liane en liane, et tout un univers de jungles perdues, de cités oubliées et d'impitoyables affrontements avec des trafiquants sans scrupules. Né en 1912 de l'imagination du feuilletoniste américain Edgar Rice Burroughs, le Seigneur de la jungle, fils d'un lord anglais élevé par des singes après le naufrage sur une côte de l'Afrique occidentale du navire qui transportait ses parents, a immédiatement connu un succès phénoménal et pris d'assaut tous les supports de la culture populaire. Le cinéma, bien sûr, sous les traits notamment de Johnny Weissmuller puis, bien plus tard, de Christophe Lambert, mais aussi la bande dessinée, les jeux vidéo, les séries télévisées, les dessins animés... A l'instar de Superman, la créature de Frankenstein, Zorro ou Dracula, Tarzan est devenu une icône de notre imaginaire collectif. Enfant sauvage, homme libre vivant un amour idyllique dans une nature inviolée, protecteur des animaux, héros de la lutte contre les forces d'exploitation et d'oppression des puissances colonisatrices, il incarne comme aucun autre les remords et les désirs refoulés de la civilisation moderne. Sous la direction de Jean-Pierre Andrevon, tour d'horizon des métamorphoses de cet invulnérable naufragé qui n'en finit pas d'être de notre temps.

08/2020

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Littérature étrangère

Coupable de tout. Et autres textes

Agé de 24 ans, Herbert Huncke a déjà sillonné le grand espace américain quand il débarque à New York, en 1939. Il y fait bientôt la connaissance de Burroughs, puis de Kerouac et Ginsberg. La poésie est d'emblée à son horizon. Il y a aussi la débrouille, au jour le jour, dans ce périmètre fascinant et longtemps malfamé qui part de Times Square pour longer la 42e Rue jusqu'à la Public Library. Prostitution, drogue, errance, déménagements incessants, emprisonnements, scènes de " panique " quand la dope vient à manquer : cette vie pourrait ressembler à une galère. Mais par son regard singulier, jamais plaintif, souvent drôle et presque fataliste sur les bas-fonds d'un New York cabossé, Huncke réussit à faire pousser des fleurs dans un gros paquet de merde. Jack Kerouac, à qui il révéla le sens du mot " beat " (battu, foutu), était fasciné par son art de raconter des histoires ou de brosser d'incisifs portraits. Merveilleux témoin des mondes souterrains, icône de la Beat Generation, Huncke est surtout un écrivain, généreux, étrange. Irrécupérable. Mort en 1996, après avoir passé les dernières années de sa vie au Chelsea Hotel, l'auteur de Coupable de tout n'avait jamais été traduit en France. La publication ici de la presque totalité de ses textes répare enfin un inexplicable oubli.

10/2009

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BD tout public

Shrimpy et Paul

Compilées en album en 2003 et traduites intégralement en français pour la première fois ici, les aventures de Shrimpy et Paul entraînent le lecteur au coeur d'un univers improbable qui semble avoir été imaginé par un Max Fleischer sous acide et des frères Warner virés mabouls. Shrimpy et Paul, Laurel et Hardy déjantés et dotés d'une sexualité hasardeuse, affrontent avec une imperturbable placidité les situations les plus grotesques ; tandis que des tours géantes poussent à l'intérieur de leur salon, l'un perd ses tétons chéris pendant que l'autre accouche par les genoux. Sous ses apparences cartoonesques, l'oeuvre de Marc Bell plonge ses racines dans le cubisme, la culture populaire américaine, la Bible ou le hard rock, et introduit dans la bande dessinée la technique du cut-up chère à William Burroughs. Glanant les rogatons de la société de consommation, Marc Bell construit avec ces matériaux de récupération, figurines de Star Wars, vieux numéros de Mad Magazine et briques de Lego un univers surréaliste et loufoque. Ce monde fourmillant, complexe, absurde mais toujours logique, évoque les paysages inexplicables de Herriman. Peuplant le monde de créatures anthropomorphes et caoutchouteuses empruntant leur nom à la junk-food ou aux gadgeteries, Marc Bell transforme la vie quotidienne en une aventure rocambolesque et hilarante, pleine de bruit et de non-sens.

01/2010

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Histoire de France

Des Américains à Paris. Artistes et bohèmes dans la France de l'après-guerre

L'adoption en 1944 du GI Bill par le gouvernement américain permet aux soldats démobilisés de la Seconde Guerre mondiale de financer leurs études universitaires ou artistiques. Elisa Capdevila nous entraîne dans le sillage de ces artistes qui, à l'instar du héros de la comédie musicale oscarisée de Vincente Minnelli Un Américain à Paris, ont choisi la capitale française pour se rêver les nouveaux Hemingway ou Picasso. Nous suivons le parcours de Richard Wright, Chester Himes, Mary McCarthy, William Burroughs, Sidney Bechet, Miles Davis, William Klein, Jules Dassin, John Berry et de tant d'autres : écrivains, auteurs de polars, jazzmen, peintres expressionnistes abstraits, poètes beatniks ou réalisateurs, ils empruntent à leur tour l'itinéraire de leurs aînés de la Génération perdue, celle des Miller et Hemingway pour qui " Paris est une fête ". Pour certains d'entre eux, artistes noirs américains, avant-gardistes mal perçus dans leur pays ou victimes du maccarthysme, Paris est aussi vu comme une terre d'asile et de liberté. Leur passage dans la ville sera pour certains déterminant, premiers pas vers une reconnaissance internationale, parenthèse fertile permettant de réorienter une carrière, source nouvelle d'inspiration liée à des rencontres et à des visites multiples. L'auteure nous fait découvrir ce pan de notre histoire que nous avions un peu oubliée et qui s'était achevée sous les pavés de mai 68.

03/2017

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Critique littéraire

Une histoire de Jane Bowles

Ce livre, sans être une biographie croisée de type classique, raconte l'histoire très atypique de Jane Bowles (1917-1973), auteur de théâtre et de nouvelles à succès (amie de Carson McCullers, Truman Capote, Tennessee Williams...) et femme de Paul Bowles, compositeur et écrivain dandy. Après une vie de bohème à New York, dans les années 40, où le couple Bowles se lie à de nombreux artistes américains et européens (Orson Welles, Salvador Dali...), Jane et Paul s'installent définitivement à Tanger, dont ils deviennent les écrivains-cultes : William Burroughs, Alan Ginsberg et Jack Kerouac, mais aussi le peintre Francis Bacon ou la milliardaire Peggy Guggenheim, leur rendent visite régulièrement. Jane et Paul Bowles, dont le mariage durera trente ans, vivront librement, chacun de son côté, leur homosexualité. Les rapports névrotiques qu'ils entretiennent alors seront romancés dans Un thé au Sahara, par Paul Bowles. Mais ici, c'est le point de vue de Jane auquel se tient l'auteur en tentant de suivre sa dérive vers la folie, jalonnée de passions orageuses (dont une liaison invraisemblable avec Chérifa, une Marocaine vénéneuse un peu sorcière) et d'excès dangereux (alcool, médicaments...). Au terme de nombreux séjours en hôpitaux psychiatriques (aux Etats-Unis, en Espagne...), Jane Bowles finit ses jours à Malaga, au début des années 70, quasiment oubliée - tandis que l'aura de Paul ne cessera de croître jusqu'à sa mort, en 1999.

02/2015

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Littérature française

East Village Blues

Au milieu des années 1970, Chantal Thomas, qui vient juste de soutenir sa thèse, décide de partir. Loin. A New York, alors cité de tous les dangers. Elle s'installe chez une amie d'amie. Le désir circule, les fêtes s'enchaînent. Un puissant souffle d'aventure anime la ville. Aujourd'hui, amenée à séjourner dans l'East Village pour un été, elle retrouve un quartier totalement changé. Seules quelques traces demeurent de la marginalité d'autrefois, des graffitis sur les rares immeubles non encore "réhabilités" et dont Allen S. Weiss, partenaire de ce livre, va extraire des images photographiques qui rappellent un temps révolu. Car l'East Village était un lieu d'immigration et de bohème pauvre, inventive, où tout le monde se rêvait poète, où se rencontraient Allen Ginsberg, William Burroughs, Herbert Huncke, et les fantômes bien vivants d'Andy Warhol, de Lou Reed et du Velvet Underground. Au fil des pages, sur un mode à la fois précis et romanesque, Chantal Thomas évoque St. Mark's Church, le Chelsea Hotel, les bars, les rues, les peurs, les amours, dans un flottement des genres qu'elle restitue à plaisir, comme portée par la grâce d'une mémoire à même de revivre et faire revivre l'intensité d'une époque ouverte à tout. Par les temps qui courent, ce livre est une merveilleuse évasion, et le rappel d'une chose : la liberté est possible, elle est même un excellent principe de vie...

04/2019

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Littérature française

Inflammables

Inflammables, comme les films de l'époque, ces années soixante qui virent Gérard Guégan passer de Contre-Champ à Champ Libre, d'une revue de cinéma communiste, surréaliste et marseillaise à une maison d'édition ultra gauchiste et parisienne. Trente ans après son premier roman (La Rage au cœur, 1974), Guégan nous fait tout un cinéma : dans ce livre de souvenirs et de rencontres, François Truffaut passe un savon à son ami Lebovici, coupable d'avoir produit La Société du spectacle, tandis que Sterling Hayden remâche son passé maccarthyste à bord d'une péniche amarrée devant le Louvre. Burroughs, traqué par le FBI découvre Le Parrain à Londres où il s'est réfugié. Roger Leenhardt plaide pour la transformation de la lutte des classes en comédie sentimentale alors que Godard, bien avant l'émeute de Mai, tente de dénaturer l'information télévisée. Orson Welles déclare ne connaître que deux directeurs d'acteurs "réellement compétents, Hitler pour les plans larges, et Himmler pour les scènes plus intimes" tandis que Sam Peckinpah part en chasse d'une nymphette dans les rues de Paris. Par-delà la colère, l'émotion, la démesure et bien souvent la cocasserie des situations, s'ébauche, tout à la fois pudique et échevelé, le portrait d'un franc-tireur : jamais Guégan n'a abdiqué ses premiers engagements en faveur du rêve, des désirs, des utopies que charrient les livres et les films qu'il aime. La preuve ? Ce livre flamboyant, formidable viatique contre le désenchantement.

05/2004

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Littérature anglo-saxonne

Ce qui vit la nuit

Elle a 17 ans, sort à peine de l'adolescence et pourtant elle est déjà en rupture totale avec le monde qui l'entoure et la violente. Fuyant sa famille d'accueil, elle part à la recherche de Kim, une soeur adoptive adorée qui a pris la route un peu avant elle. En chemin, elle tombe sur une bande d'enfants perdus, junkies violents devenus vampires qui dérivent de concerts en hold-ups, de parkings de supermarchés en gares routières. Sur les routes crasseuses de l'Oregon, cette riot grrrl d'un genre un peu particulier commence à entendre une voix, celle d'une pionnière morte de froid des siècles auparavant, qui se mêlent à celles de toutes les laissées-pour-compte de la société américaine. Texte culte de la contre-culture, publié en 2010 et immédiatement salué comme un choc, le premier roman de Grace Krilanovich n'est pas un récit traditionnel. Héritière de William S. Burroughs, Kathy Acker, Stephen King et David Lynch, elle explose les carcans de la narration et offre une oeuvre à la lisière de la litt érature gothique et du roman d'horreur, invitant à une plongée rare dans le milieu punk hardcore américain des années 1990. Les droits d'adaptation cinématographique ont été achetés en 2019 par Mary Harron (réalisatrice d'American Psycho). Grace Krilanovich est née en 1979 en Californie. Elle vit à Los Angeles.

03/2023

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BD tout public

La route de l'acide. L'odyssée des premiers hipppies

Eté 1964. Dans une Amérique sous le choc de l'assassinat de Kennedy, une troupe de joyeux anarchistes rêve de liberté et de trips acides. Au volant d'un bus jaune, ils traversent les Etats de l'Union en semant une pagaille jouissive. Ce sont les Merry Pranksters, les tout premiers hippies. Ces excentriques en quête d'intensité sont la révolution en marche, sur fond d'expériences et de décors psychédéliques. Les personnages principaux Né en 1926 à Salt Lake City, Neal Cassady est considéré comme l'âme de la Beat Generation. A l'instar de ses pairs - Kerouac, Ginsberg et Burroughs - il se révèle aussi être un écrivain saisissant (cf. ses lettres parues chez Points sous le titre Dingue de la vie & de toi & de tout). Ken Kesey, l'un des plus grands écrivains américains de sa génération, est l'auteur de Vol au-dessus d'un nid de coucou et de Et quelquefois j'ai comme une grande idée (tous deux adaptés à Hollywood) - ce dernier étant considéré comme son chef-d'oeuvre. La plupart des détails de ce roman graphique sont véridiques : les Pranksters ont ainsi inventé les couleurs acides du psychédélisme, le bus scolaire racheté pour une bouchée de pain, le système acoustique branché en permanence qui comptait autant de micros que d'amplis. Véridique aussi, la surveillance étroite du groupe par le FBI, dont les agents rôdaient pour essayer de surprendre quel complot subversif préparaient cette inquiétante bande d'iconoclastes...

02/2020

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Policiers

Un Noël au bord de la Tamise

Un orphelin enquête sur le kidnapping d'une jeune femme et découvre que sa disparition cache plus qu'il n'y paraît : sous la plume enneigée d'Anne Perry, les rues pavées et les petits salons du vieux Londres bruissent toujours de complots. Worm, un gamin des rues âgé de neuf ans, vit sur les rives de la Tamise et il n'a jamais passé un Noël en famille. Mais grâce à un petit boulot dans la clinique d'Hester Monk à Portpool Lane, la douce Miss Claudine Burroughs et Squeaky Robinson, un vieux comptable bougon, deviennent sa famille adoptive. Quand Worm est témoin de l'enlèvement d'une belle jeune femme par deux voyous quelques jours avant Noël, éperdu, il demande de l'aide à Squeaky. Le vieil homme a autrefois possédé un bordel et il sait qu'il est dangereux de se mêler d'affaires louches comme celle-ci, mais il ne supporte pas l'idée de décevoir Worm ou de laisser le garçon voler au secours de la jeune femme tout seul. Cependant, les deux sauveurs improvisés ne s'attendaient pas à ce que la demoiselle en détresse ait la situation bien en main... et s'emploie à amener ses ravisseurs devant la justice pour des crimes bien pires que son kidnapping. Mais, il ne faut pas sous-estimer les deux truands, aussi fourbes que mortellement dangereux. Et peut-être que l'aide du cynique vieux Squeaky et du jeune Worm, gonflé d'optimisme, permettra au bien de triompher et d'éviter un terrible drame de Noël.

11/2020