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Fantômes Grande Guerre

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Histoire internationale

Mayenne dans la Grande Guerre (La)

Si le département de la Mayenne ne fut nullement un théâtre d'opérations de la Grande Guerre, les monuments aux morts qui jalonnent son territoire rappellent le poids du sacrifice qu'eurent à subir ses habitants. Plus de 13 000 Mayennais périrent sur les champs de bataille. La situation géographique du département imposa l'ouverture de nombreux hôpitaux et le passage de troupes étrangères. Ce livre fait acte de mémoire, comme la collection dans laquelle il s'inscrit. Il n'a d'autre but que de garder et partager la trace des hommes, ceux qui voulurent "laisser une cicatrice sur la carte" comme disait Malraux. Il recèle donc de véritables trésors d'humanité malgré la plus terrible des tragédies. A plus de quatre-vingt-dix ans de distance, ces silhouettes et ces visages nous semblent étrangement proches et contemporains. Pourtant, le souvenir de la Grande Guerre s'estompe. Plonger dans ces photographies, c'est lui laisser encore quelques jolis moments de présence.

09/2010

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Histoire de France

La Touraine dans la Grande Guerre

Loin du front, la Touraine est pourtant engagée pleinement dans la première guerre mondiale. Cent ans plus tard, James Derouet explore les archives d'Indre-et-Loire. Témoignages, récits, anecdotes, il nous fait revivre le quotidien de la Touraine, de 1914 à 1919. Sur le front, le 66e régiment d'infanterie - le Six-six -, basé à Tours, perd 1 287 hommes le 8 septembre 1914 lors de la bataille de la Marne. Un choc terrible. Quand en décembre 14, il faut fournir 50 000 cache-nez pour les Poilus, des milliers de femmes tricotent sans relâche. Dans les plus petits villages, chacun fait des efforts, jusqu'à la réquisition, par exemple, du cheval du corbillard d'Orbigny. La Touraine devient la terre d'accueil de réfugiés de tous ho­rizons. Les carnets de sucre et les cartes d'approvisionnement se mettent en place, les femmes remplacent les hommes au travail, en même temps, l'Américan Red Cross adresse des dons aux familles les plus éprouvées. Les Poilus tourangeaux payent leur tribut : découvrez l'un d'eux décédé en août 1914 au Tonkin, un soldat de moins de 18 ans, un brave plus de 70 ans, un autre relâché par les Turcs en 1926... " La Touraine dans la Grande Guerre " nous rappelle ce que nos anciens ont vécu et enduré. En cinq ans de ce conflit meur­trier, la Touraine a perdu au front 12 300 de ses enfants.

05/2014

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Sports

Les hydravions de la Grande Guerre

Le 28 mars 1910, une machine volante décolle de l'élément liquide avant de s'y reposer. Une première mondiale, œuvre du pionnier français Henri Fabre. Le 13 avril 1912, un autre pionnier français, François Denhaut, fait de même avec un engin d'une architecture nouvelle, sorte de canot doté d'une voilure. Coexisteront alors deux types de machines, à flotteurs (floatplane), et à coque (flying boat). La Grande Guerre impose l'emploi militaire de l'aviation. Dès lors, il s'avère pertinent d'utiliser des appareils marins en environnement maritime (d'autant que les moteurs ont encore à gagner en fiabilité) et pour les mêmes tâches que leurs homologues terrestres, dans un premier temps l'observation. Les spécificités du combat naval vont cependant conduire l'hydravion, opérant au départ de bases côtières, voire à partir de bateaux aménagés, à progresser en puissance et en endurance pour diversifier ses missions : sauvetage en mer, exploration et patrouille (reconnaissance lointaine et protection de convois), bombardement de navires et d'objectifs terrestres, torpillage, et même chasse. Perfectionné durant le conflit, l'hydravion sera prêt à une exploitation civile dès la fin des hostilités...

06/2015

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Histoire de France

Les enfants dans la Grande Guerre

Enfant. Guerre. Deux mots parmi les plus antinomiques. Pourtant, de 1914 à 1918, la guerre est au cour de la vie de l'enfant et, inversement, l'enfant est au coeur de la guerre. Qu'il en soit témoin, victime, ou acteur, il ne peut échapper au conflit qui bouleverse son univers et son quotidien. Confronté à la violence psychologique, physique, symbolique du conflit et à la brutalisation de la société, l'enfant s'affirme comme un précieux révélateur de la culture de guerre de l'époque.

03/2019

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Histoire de France

Nouvelles recherches sur la Grande Guerre

Cet ouvrage, contribution de l'Académie des Sciences, Belles-Lettres et Arts d'Angers au Centenaire de la Grande guerre évoque d'abord Angers et le Maine-et-Loire. Avec la Société d'Agriculture, Sciences et Arts — c'était alors son nom — qui a su poursuivre ses travaux quand certains des siens perdent leurs fils au front, et que chaque jour arrivent des blessés à la gare Saint-Laud. Avec des figures, parfois attendues, ainsi Lucien Lizé l'un des généraux angevins de la guerre, ou inattendues : le philosophe Henri Bergson, Jacques de Dampierre, maire de Villemoisan. Le regard s'élargit aux autres lieux et aux autres acteurs de la guerre et de la paix. A la France du Nord, envahie, mais où les écoles continuent à instruire. A l'Europe centrale, pour laquelle la paix est une défaite et non une victoire. A nos soldats d'Afrique, uniformément appelé Sénégalais. Et jusqu'à une dernière image de L'Echo de Paris : le 2 novembre 1918, la mère et la petite fille devant une tombe — une simple croix surmontée du casque : "Papa sait-il qu'on est vainqueur ? ", demande la petite... Reste l'évocation des honneurs décernés à ces soldats de la Patrie, et un retour sur les négociations d'armistice. Ainsi sont parcourues ces quatre années d'une guerre, "la der des ders", définitivement inscrite dans le passé cent ans après, et pourtant si présente dans le destin de l'Europe aujourd'hui et de demain.

03/2019

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Droit

La Grande Guerre et son droit

Si le centenaire de la Première Guerre mondiale a évidemment été l'occasion d'expositions et de manifestations scientifiques nombreuses, rares sont celles dont le droit a été l'objet exclusif. Tel est au contraire le parti pris de l'ouvrage aujourd'hui présenté au public, qui entend appréhender non seulement l'attitude des juristes face à la guerre, mais aussi la réaction des systèmes juridiques eux-mêmes, à travers des exemples tirés tant du droit privé que du droit public, dans le but de saisir le fonctionnement concret des règles de droit dans un contexte assurément particulier, la résistance des principales distinctions (droit privé/droit public), catégories (propriété privée) et notions juridiques et la solidité de certains principes juridiques (liberté contractuelle, intangibilité du contrat). L'ouvrage s'adresse ainsi non seulement aux universitaires et étudiants des facultés de droit et d'histoire, mais aussi à tous ceux qui souhaitent découvrir comment les systèmes juridiques des principaux pays belligérants, confrontés à l'âpreté des combats et à l'enlisement d'un conflit dans lequel ils ne sont pas tous entrés de manière identique, ont entendu répondre aux divers défis qui leur étaient adressés. Les contributions réunies dans ce volume, pour l'essentiel rédigées par des historiens du droit, montrent alors que, pour chacun de ces systèmes, les difficultés liées à la mobilisation, à la conduite des opérations militaires, au maintien de l'activité économique, au fonctionnement de la justice ou encore à la réparation des dommages de guerre, ont souvent été résolues au moyen de techniques pour une bonne part similaires, comme la mise en place d'un contrôle accru des activités économiques au moyen notamment de restrictions à la liberté contractuelle et à la liberté du commerce, le recours à la technique des moratoria ou, au contraire, le maintien de certains grands principes du droit contractuel, spécialement la force obligatoire du contrat. Elles montrent également que cette adaptation des systèmes juridiques au temps de guerre a souvent bénéficié de l'expérience passée (notamment le premier conflit franco-prussien de 1870) et que, sur certains points (réparation des dommages de guerre, encadrement accru du contrat de bail), elle laissera des traces bien après la fin des hostilités.

04/2018

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Histoire de France

Les femmes dans la Grande Guerre

La Première Guerre mondiale est tout autant une épreuve pour les femmes qu'elle ne l'est pour les hommes. Elles se mobilisent en masse dès les premiers jours à l'invitation de René Viviani, président du Conseil, et participent activement à l'effort de guerre durant quatre longues années. Celles que le journal La Guerre documentée qualifie à plusieurs reprises de "remplaçantes" dans ses colonnes – La Baïonnette sort également un numéro sous ce titre en novembre 1915 – se rendent indispensables par le soutien apporté aux combattants (infirmières, marraines de guerre) mais également en contrebalançant le déficit de main-d'oeuvre masculine, en assurant le plein rendement de l'activité économique du pays (agriculture, industrie de guerre). En plus de tenir le foyer et de s'occuper des enfants, les femmes ont ainsi tenu un rôle majeur au cours du conflit. En prouvant qu'elles étaient capables de suppléer les hommes dans des secteurs d'activité dont elles étaient jusqu'alors exclues, elles s'affirment davantage dans la société et aspirent légitimement à franchir une étape décisive pour leur émancipation. Le bilan est pourtant nuancé, et la journaliste Séverine n'hésite pas à conclure amèrement que les femmes n'ont été que les "domestiques de la guerre". Pourtant, rien ne sera plus comme avant, et un article de La Vie féminine en 1919 affirme que la Grande Guerre permit à l'humanité de "prendre conscience de sa moitié".

06/2018

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Sciences politiques

Les fantassins de la grande guerre

Ce livre permet de retracer le rôle de l'infanterie à travers chaque phase importante du conflit, et son évolution suite aux changements dans la façon de faire la guerre. Provenant à 90% du Musée royal de l'armée et de l'histoire militaire de Bruxelles, la sélection présentée - qui comporte uniquement des tenues et matériels portées par la troupe - permet d'apprécier les changements externes de ces armées entre 1914 et la fin de la guerre.

12/2018

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Histoire de France

Les civils dans la Grande Guerre

Oubliez ce que vous avez appris de la guerre 14-18, oubliez que vous vivez au xxie siècle et revenez plus d'un siècle en arrière, habitant d'une ville, d'un petit village ou d'un bourg. Civil, quel est votre quotidien en ce temps de conflit ? Potigny, commune du pays de Falaise, pourtant éloignée du front, a été, comme beaucoup d'autres, le siège d'une caserne française et la patrie de nombreux soldats blessés. Affiches, journaux, courriers, photographies, trophées de guerre et propos tenus par des permissionnaires, ont constitué une porte d'entrée effrayante sur un monde rythmé, au fil des années, par des événements tels la déclaration de guerre, l'armistice et le retour des poilus. 14-18 fut une guerre du citoyen en arme pour laquelle chacun fut mobilisé, enfants, femmes, vieillards, en vue de la victoire. La violence qui fut principalement celle du champ de bataille, au coeur d'une guerre inhumaine, s'est ainsi retrouvée plus ou moins forte au sein même des foyers. L'énormité des sacrifices et la volonté de vaincre l'ennemi sans chercher une paix salvatrice, font que cette blessure collective n'a jamais entièrement cicatrisé.

10/2018

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Sports

L'aérostation de la Grande Guerre

Le 21 novembre 1783, Pilâtre de Rozier et le marquis d'Arlandes embarquent à bord d'un ballon à air chaud, une montgolfière, talonnés par le professeur Charles, le 1er décembre suivant, à l'aide d'un ballon à gaz (hydrogène), une charlière... Pourtant, il faudra un siècle pour rendre le vol dirigeable, le premier aérostat capable d'un circuit fermé (9 août 1884), La France, étant développé par des ingénieurs militaires. Néanmoins, la maturité de ce mode de locomotion aérienne sera encore longue à obtenir. Trente ans plus tard, à l'orée de ce qui va devenir la Grande Guerre, l'aviation est née. Le ballon captif reste un observatoire idéal du champ de bataille. Et le ballon dirigeable, malgré sa fragilité face aux intempéries, la dangerosité de son gaz inflammable et les infrastructures colossales qu'il suppose, est utile aux militaires. S'il est lent, il peut effectuer des missions de longue durée ; s'il est vulnérable, il a une capacité d'emport que les avions n'égaleront pas avant longtemps... Il sert donc, avec plus ou moins de succès aux mains des principaux belligérants, tandis que l'Allemagne, notamment avec les célèbres Zeppelin, invente le bombardement de terreur à longue portée...

01/2016

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Histoire internationale

Les Américains dans la Grande Guerre

Le 6 avril 1917, les Etats-Unis, restés neutres depuis le début du conflit, s'engagent militairement aux côtés des Alliés. Les Doughboys, ou Sammies, comme on appelle les fantassins américains, font leur baptême du feu au printemps 1918. Dans les six mois qui suivent, plus de cinquante-trois mille d'entre eux meurent sur les champs de bataille européens. Les reportages des photographes militaires permettent de retracer, au plus près de la vie des soldats et des civils, l'ensemble de l'expérience de guerre des Etats-Unis. La Grande Guerre ouvre l'époque des conflits globaux. C'est cette mutation fondamentale que raconte ce livre, conçu à partir d'archives photographiques françaises et américaines largement inédites.

03/2017

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Histoire de France

Les mariés de la Grande Guerre

La correspondance échangée par Jeanne et Pierre pendant que ce dernier était au front. Ils venaient à peine de se rencontrer en 1914, mais, malgré la dureté des combats et les rares permissions, ils se sont finalement mariés trois ans après.

05/2015

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Histoire de France

L'historial de la Grande Guerre

Le terme d'Historial, néologisme associant histoire et mémorial, réunit les musées de Péronne et deThiepval dans leurs dimensions historiques et mémorielles. Internationalement reconnu, l'Historial permet de mieux comprendre l'histoire de la première déflagration mondiale du XXe siècle dans un parcours croisant le front et l'arrière, les soldats et la société selon les visions des trois principaux acteurs du front occidental : l'Allemagne, la France et la Grande-Bretagne. Le musée de Péronne traite l'ensemble du conflit, de ses origines à ses répercussions. Sa scénographie favorise immersion et émotion à partir d'une collection exceptionnelle d'objets, de documents originaux et d'oeuvres d'art — dont cinquante gravures d'Otto Dix. Ouvert depuis 2016, le musée deThiepval, dédié aux batailles de la Somme, offre une expérience singulière avec le vaste panorama de l'offensive du 1er juillet 1916 réalisé par l'artiste Joe Sacco.

11/2018

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Histoire de France

Les animaux dans la Grande Guerre

« Des poux, des rats, des barbelés, des puces, des grenades, des bombes, des trous d'obus, des cadavres, du sang, de l'eau-de-vie, des souris, des chats, des gaz, des canons, de la boue, des balles, des tirs de mortier, du feu, de l'acier, c'est ça, la guerre ! L'œuvre du diable ! » Otto Dix, peintre et soldat de la Grande Guerre. Dans cette funeste énumération, on trouve quelques animaux, des nuisibles surtout, mais il y en avait bien d'autres sur le front. Ainsi, chevaux, chiens et pigeons avaient un rôle militaire. Présents aux côtés des soldats, ils assumaient des tâches logistiques ou de transmission. Dans cet ouvrage très illustré et très documenté, Jean-François Saint-Bastien déniche les bêtes et bestioles de tout poil qui furent les amies ou les ennemies du soldat. Vous y apprendrez que l'équivalent de la Croix-Rouge existait pour les chevaux et que les chiens aussi étaient réquisitionnés pour l'effort de guerre. Vous découvrirez des héros à quatre pattes et des sauveteurs ailés, ou encore des recettes miracles utilisées pour se débarrasser de la vermine… L'auteur décortique également la symbolique animale utilisée dans la propagande et nous montre comment les soldats rendaient hommage à leurs compagnons d'infortune. Il livre ici une approche originale et inédite de la première guerre mondiale.

03/2014

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Sciences historiques

Le Soissonnais dans la Grande Guerre

Les Allemands prennent Soissons le 2 septembre 1914 mais, après la victoire de la Marne, la 6e armée française avance sur l'Aisne. Le 12 septembre, les troupes d'Afrique entrent dans la ville qui reste entre leurs mains. La ligne de front se fige à l'orée de la cité. La guerre de positions commence… De septembre 1914 à mars 1917, la vie se maintient à Soissons durant ce qui prend les allures d'un véritable siège. Une partie de la population reste sur place en compagnie de milliers de combattants. L'année 1917 est marquée par l'échec sanglant du Chemin des Dames, à l'est de Soissons. Après la percée allemande du printemps 1918, la ville subit une nouvelle occupation du 29 mai au 2 août. Mais, le 18 juillet, Mangin lance la célèbre contre-attaque de Villers-Cotterêts : la seconde bataille de la Marne est une victoire. Le 2 août 1918, enfin, l'armée Mangin entre dans Soissons. Un des pivots de la « poche » creusée entre la Marne et l'Aisne par les Allemands s'effondre. L'avance française reprend à la fin du mois d'août. Tout le Soissonnais est libéré progressivement. Pascal Chambon, grâce à ses commentaires très documentés et à une sélection de cartes postales anciennes, nous livre ici un très riche ouvrage.

07/2011

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Histoire de France

La Grande Guerre. Carnet du centenaire

Cent ans après, ce carnet illustré d'images rares ou inédites propose l'essentiel de la Grande Guerre dans une lecture renouvelée. D'abord en lui restituant toute son ampleur d'histoire mondiale depuis la Nouvelle-Zélande jusqu'à la Baltique en passant par l'Afrique noire ; ensuite en proposant des cheminements originaux qui racontent la guerre à travers ceux qui l'ont faite et traversée, non pas seulement les dirigeants mais aussi des personnages ordinaires ou peu connus, en parcourant les lieux qui en portent les traces, les objets qu'elle a façonnés ou encore les mots qui l'ont accompagnée. Neuf brefs chapitres faisant alterner les styles et les manières de comprendre, les connaissances nécessaires et la découverte d'histoires et d'enjeux méconnus et décalés.

10/2013

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Première guerre mondiale

Nations oubliées de la Grande Guerre

La première guerre mondiale porte bien son nom, mais nous l'oublions parfois. Le caractère mondial de la guerre fait qu'elle étendra ses luttes bien au-delà de l'Europe. Cet ouvrage traite des pays "oubliés" de la guerre. Parmi les pays belligérants, on trouve le Portugal, le Siam, le Japon ou encore le Brésil ; il y a aussi les pays ayant rompu leurs relations diplomatiques avec les empires centraux (Pérou, Uruguay, etc.) ou encore ceux ayant marqué une neutralité stricte ou quelque peu ambiguë (Norvège, Danemark, Suède, Argentine, etc.). Sans oublier ces "petites nations" chères au président américain Woodrow Wilson, les Tchèques et les Slovaques. N'omettons pas l'Irlande et la Pologne, qui renaîtront de la guerre, ou l'éphémère royaume du Monténégro qui disparaîtra en 1918 digéré par la future Yougoslavie. L'engagement des uns et des autres répond à des intérêts, des volontés, des ambitions qui, en germe, annoncent déjà le second conflit mondial. Le présent ouvrage présente ces pays, continent par continent, en s'arrêtant tant sur les aspects médicaux, militaires, sociétaux et économiques.

03/2022

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Généralités

La Grande Guerre peut-elle mourir?

"Depuis longtemps, je m'étais éloigné de la Grande Guerre. Et puis le politique a fini par me ramener vers elle, en deux occasions qui furent l'une et l'autre deux crises majeures traversées par la collectivité nationale. La première est celle de l'attentat du 13 novembre 2015, immédiatement transformé en une guerre par le pouvoir politique et les médias. La seconde, en 2020, correspond aux débuts de la pandémie de Covid. Dans les deux cas, la Grande Guerre a fourni une ressource politique de premier ordre pour encadrer une opinion publique en plein désarroi. La France, qui a célébré pendant sept ans le Centenaire du premier conflit mondial, est le seul de tous les pays occidentaux où s'impose ainsi, en temps de crise, le narratif de la Grande Guerre. Voilà qui pousse à réfléchir un peu au statut si particulier du référent 14-18 dans notre pays. A réfléchir aussi à son effacement possible : peut-on imaginer qu'un jour la Grande Guerre cesse de véhiculer les affects puissants qu'elle continue de mobiliser chez chacun de nous ? Peut-on concevoir qu'elle puisse disparaître enfin de notre souvenir historique collectif ? " S. A. -R.

09/2023

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Première guerre mondiale

L'Occupation pendant la Grande Guerre

Entre 1914 et 1918, une grande partie du territoire belge et 10 départements français connaissent, ou plutôt subissent, l'occupation. Si elle est éphémère dans certaines communes, elle s'installe durablement dans d'autres. L'expérience de guerre des civils en zone occupée est bien différente de celle de leurs compatriotes de la "zone libre" . Sous le joug allemand, ils sont notamment contraints de travailler pour l'ennemi quand les seconds oeuvrent pour leur propre patrie. L'occupant leur impose, tant sur un plan moral que matériel, une cruelle épreuve qui ne cesse de se durcir face aux manques de ressources et de main-d'oeuvre, de plus en plus criants pour l'Allemagne. Une occupation qui, selon les dires de ceux qui eurent l'infortune de la vivre à nouveau lors de la Seconde Guerre mondiale, fut sans conteste bien plus dure pendant la Grande Guerre.

03/2024

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Histoire militaire

Guerres secrètes. Renseignement et opérations spéciales de la Grande Guerre à l'Afghanistan

Les guerres secrètes sont depuis toujours une réalité incontournable des luttes armées et constituent l'une des formes les plus subtiles et les plus abouties de l'art militaire. A l'ombre des regards, loin des médias et des observateurs, se déroule de manière permanente une guerre sourde, invisible et pourtant bien réelle. Les hommes qui la mènent servent au sein d'unités hautement spécialisées, rompues aux techniques dites "non conventionnelles" de la guerre, que les forces armées classiques ne peuvent généralement assurer pour des raisons qui tiennent tant à un manque d'instruction ou de disponibilité, qu'au caractère parfois discret, voire même clandestin, attaché à ces missions si particulières. Cet ouvrage est avant tout une invitation à la découverte de ces procédés non orthodoxes et du secret qui les entoure. Il couvre une période allant de la Grande Guerre aux conflits les plus récents – en passant par la Seconde Guerre mondiale, la guerre froide, les guerres d'Indochine, de Corée, d'Algérie et du Vietnam - à travers une série de récits et de cas emblématiques illustrant toute la gamme des actions spécifiques attachées aux guerres secrètes : renseignement, contre-espionnage, guerre psychologique, désinformation, opérations spéciales et clandestines...

11/2021

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BD tout public

La grande guerre de Charlie Tome 7 : La Grande Mutinerie

"Charlie est au bas de l'échelle. Il n'est pas particulièrement fort ou intelligent. C'est un tommy ordinaire. C'est ce que nous dit Pat Mills dans l'introduction du volume un de "la Grande Guerre de Charlie". C'est donc l'histoire d'un p'tit gars qui, après un sévère dressage à coups de trique, est expédié au feu pour détruire les types d'en face, qui ne sont, en fait, que des bêtes féroces, immondes et cruelles, et Charlie y va de bon coeur ! On lui a bourré le mou, et ça marche. Les Huns sont des barbares qu'il faut rayer de la carte d'état-major de messieurs les officiers. [...] Et c'était donc des Charlie par milliers qui allaient joliment donner leur peau pour la gloire de Dieu, de l'Empire et de sa gracieuse majesté le roi d'Angleterre !... [...] Le dessin de Joe Colquhoun nous raconte tout ça. La guerre d'en bas, celle des pauvres, celle qui me va droit au coeur. " Préface de sacques Tardi

10/2014

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Littérature française

Arrière, fantômes

Vite, parler pour ranimer les choses qui se sont tues. Les choses sur lesquelles on glisse. Ce sont les mêmes choses qui servent tout le temps, pour tout le monde. Comme s'il était de notre devoir de ne manquer aucun de ces rares instants où nous croyons savoir ce dont il faudrait parler ensemble et ce qu'il faudrait passer sous silence, et comment il conviendrait de s'y prendre. On parlerait alors d'argent facile, des grandes filles qui nous font envie, de sa mère et de ses enfants. On parlerait de tout ce qui nous fait peur. On parlerait pour ne pas mourir tout de suite. Des paroles fantômes entre deux amis, des paroles en l'air comme on dit.

05/1996

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Littérature étrangère

Les fantômes

A Buenos Aires, le soleil frappe fort sur l'immeuble en construction de la rue Bonifacio. En ce dernier jour de l'année, date initialement prévue de l'achèvement du chantier, les futurs propriétaires sont venus constater l'avancement des travaux. La famille Vinas, chargée de veiller à ce que personne ne pénètre dans le chantier, s'est précairement installée au dernier étage du bâtiment et s'apprête à célébrer le réveillon. Mais, traversant les étages et les cloisons, une bande de fantômes a également investi les murs. Des fantômes que les membres de la famille Vinas sont les seuls à pouvoir voir. Patri, la fille aînée, se lie particulièrement avec eux. Rongée d'incertitudes, peu en phase avec les humains qui l'entourent, préférera-t-elle la compagnie des fantômes à celle de sa famille pour fêter le passage à l'année nouvelle ?

01/2013

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Littérature française

Fantômes bretons

Dès le crépuscule, ils errent ici-bas "aussi nombreux que les brins d'herbe d'une prairie" dit l'adage breton. Après avoir fait la connaissance des plus célèbres d'entre-eux - l'Ankou, la lavandière de nuit et la Dame blanche -, le lecteur tremblera avec cette jeune fille qui voit son oncle défunt suivre son propre enterrement, s'attendrira devant cette mère trépassée qui nourrit son bébé et rira des farces de ce "Vieux", "revenu" pour une bien étonnante raison. Leurs aventures firent naguère les délices de la veillée d'hiver : ces Petites Histoires de fantômes bretons feront ceux des lecteurs d'aujourd'hui.

03/2008

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Littérature Italienne

Fantômes romains

12 ans après sa disparition, le dernier roman d'un grand écrivain du XXe siècle. Fantômes romains est l'histoire de Giano et Clarissa, un couple bourgeois qui vit dans le centre cultivé et mondain de Rome. Un mariage apparemment libre fondé sur l'hypocrisie. Malerba le dépeint en utilisant son ironie subtile, enquêtant de façon impitoyable sur une réalité où hypocrisies, soupçons et pièges font partie du jeu, même en amour. Les escarmouches des deux personnages sont construites selon ce que l'auteur appelait "un monologue extérieur" : chaque voix monologue, alternativement, sur sa propre histoire et sur celle de l'autre, fouillant parmi les souvenirs et les rencontres qui se sont succédés pendant 20 ans, donnant chacun sa propre interprétation des situations, sans jamais se croiser ni se confronter. Ce n'est pas un hasard si le surnom du protagoniste est Giano (Janus)... Un autre roman incontournable du grand écrivain néo avant-gardiste, cofondateur du "Gruppo 63", avec des intellectuels de l'envergure de N. Balestrini, E. Sanguineti, A. Porta et G. Manganelli, un mouvement littéraire qui se rattachait aux expériences françaises de ses fondateurs avec les revues "Tel Quel" et "Nouveau Roman".

02/2021

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Ecole des loisirs

Trois fantômes

Trois copains se déguisent en fantômes et attendent la nuit pour sortir. Mais dans le noir ils finissent par se faire peur eux-mêmes ! Ils préfèrent rentrer à la maison où une surprise les attend. A partir de 3ans

10/2017

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Littérature française

Les fantômes

Tandis que l'enchevêtrement des lignes de l'histoire conduit Martha et ses amis à oeuvrer contre-courant, le passé, bien qu'heurté de multiples reconstitutions, continue d'agir à l'encontre de projets existentiels majeurs, dont la finalité engage la survie. L'acharnement des fantômes à prendre corps domine, au détriment du vivant. Les personnages, comme ficelés les uns aux autres, se déploient malgré eux, délient puis rassemblent les accessoires de l'instant, qu'ils transforment en moment. Les broutilles signent l'évènement, le temps se court ou se suspend, laissant brièvement croire à l'illusoire maitrise d'un combiné relationnel inéluctablement mouvant.

03/2022

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Policiers

Petits fantômes

Dickie Force, star du rock'n'roll des années 50, meurt dans un accident, et le journaliste Charlie Waughn - un ancien fan - couvre sa disparition. Mais celle-ci semble bien étrange... Et si le chanteur avait simulé sa mort ? Voilà qui expliquerait pourquoi Charlie le rencontre, quelques semaines plus tard, dans une rue paisible de Londres ! Il faut dire que Charlie Waughn a autrefois déjà croisé son grand-père et sa première femme, tous les deux décédés... A la frontière du polar et du fantastique, ce roman au ton singulier non dénué d'humour propose également un voyage dans le temps, au coeur des glorieuses fifties et sixties, à la recherche des étoiles d'antan et de nos rêves perdus... Un récit au charme étrange mettant en scène un héros tendre et attachant, grand amateur de rock'n'roll, de fantômes et de whisky single malt.

01/2014

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Critique littéraire

Adresses fantômes

Qui croit encore de nos jours aux fantômes ? Pourtant, bien des fois au cours de mes promenades dans Paris, en m'arrêtant devant une plaque "Dans cette maison vécut", j'ai ressenti un frisson. C'est ce délicieux frisson que Michel Longuet nous invite à partager, en poussant les portes d'un Paris mystérieux et méconnu, resscuscité sous sa plume par d'exquises esquisses, tirées des carnets intimes que ce flâneur professionnel remplit depuis près de vingt ans en arpentant la capitale. Cette oeuvre follement libre, atypique et émouvante, est une plongée fascinante dans le dédale des rues de Paname et de ses faubourgs, une promenade amoureuse où la littérature jaillit d'un trait de fusain. Avec une élégance et une délicatesse rares, Michel Longuet entrelace textes et croquis pour nous emmener à la rencontre de quelques spectres qui n'ont pas fini de nous hanter:«En sonnant chez Méliès, Lautrec, Marquet, Gauguin, Atget, Calder, Beckett, Michaux et Follain, chez toutes ces personnes parties sans laisser d'adresse, je me suis retrouvé face à des fantômes. Il ne restait plus qu'à les faire parler.

04/2013

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Littérature étrangère

Adieu fantômes

Messine est la ville natale d'Ida. Elle y revient aider sa mère à faire du tri dans l'appartement où elle a vécu toute son enfance et où commencent des travaux sur le toit-terrasse. Elle a trente-six ans, une vie à Rome, un mari, mais le passé a choisi ce moment pour ressurgir : vingt-trois ans après la disparition de son père, vingt-trois ans après ce matin où un homme rongé par la dépression a quitté le domicile familial sans rien laisser derrière lui, vingt-trois ans après que son corps s'est évaporé dans la nature, que son nom est devenu tabou, que son souvenir s'est mis à hanter les murs sous forme de taches d'humidité. Seule face aux fantômes de la maison, Ida devra trouver le moyen de rompre le sortilège pour qu'enfin son père puisse quitter la scène. Entre les souvenirs de jeunesse d'Ida et son récit d'adulte se tisse un roman d'une grande sensibilité, sombre et introspectif. Nadia Terranova, par la finesse de son observation des liens familiaux dans une maison frappée par le drame, fait apparaître le bonheur des choses simples.

10/2019