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Extraits

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Théâtre

Shakespeare : le langage des blessures

Clifford Armion propose dans ce livre une exploration du symbolisme des blessures dans l'oeuvre de Shakespeare. Fondée sur une étude approfondie de la médecine, de l'Eglise et des arts de l'Angleterre élisabéthaine, son étude vise à éclairer le lecteur et le spectateur moderne de Shakespeare. Exposée sous la forme d'un texte très accessible, elle sera utile à la fois aux critiques universitaires, aux metteurs en scène et aux amateurs. L'ouverture des chairs est ici considérée comme un motif signifiant, un signe langagier dont le sens répond à un nombre défini de règles, d'usages et d'acceptions. En fonction de leur emplacement et de leur forme, les blessures peuvent ainsi signifier la gloire militaire ou la couardise, le rite purificateur du sacrifice ou l'horreur du crime. Au-delà de ce sémantisme complexe, la blessure et l'effusion de sang qui l'accompagne sont aussi un moyen pour le dramaturge d'inviter son public dans une expérience théâtrale participative du danger. L'immédiateté du motif de la blessure et de ses résonances dans l'inconscient, ses multiples variations dans les mises en scène et les adaptations cinématographiques, nous entraînent par-delà les limites d'une culture ou d'une société donnée.

07/2013

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Faits de société

Homère et Shakespeare en banlieue

« Dans ce lycée de la banlieue parisienne, la réussite n'est pas au programme. Le chemin le plus normal : l'échec, la violence parfois, l'ennui souvent. Un jeune professeur de lettres a décidé de croire que la banlieue n'est pas une fatalité. "M'sieur d'Humières" a 37 ans. Il se bat pour le grec, le latin et le théâtre. On le prend pour un fou. Il continue. Avec un principe : viser haut. Ses élèves apprennent la langue d'Homère et jouent au théâtre dans celle de Shakespeare. Et quand leur vient l'envie de transmettre leur expérience aux plus jeunes, c'est un signe, un petit signe, que rien n'est encore perdu. »

09/2009

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Documentaires jeunesse

Je m'appelle William Shakespeare

"Tout le monde connaît le prince Hamlet et sa célèbre tirade "Etre ou ne pas être", ou les amours tragiques de Roméo et Juliette engendrées par la rivalité qui opposait leurs familles. Ce sont des personnages que j'ai créés pour mes pièces de théâtre. J'ai toujours su imaginer des héros emportés par leurs passions, leurs combats et leurs ambitions comme s'il s'agissait de personnes réelles."

06/2014

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Théâtre

Shakespeare ou L'âme dévoilée

Rarement un livre sur Shakespeare n'a mêlé aussi intimement que celui de Nicole Marchand une étude philosophique, historique et littéraire du grand dramaturge à la vie intime même de son exégète. En même temps que cet ouvrage nous dévoile la profondeur énigmatique de Shakespeare, il nous livre le témoignage vivant de ce qu'est véritablement aimer Shakespeare de tout son coeur et de toute son âme. Ce livre ne peut que bouleverser ceux qui cherchent le sens de la vie : une traversée tumultueuse de l'existence terrestre illuminée et guidée par la Lumière de l'Eternité. Sur ce plan, Shakespeare est un révélateur, un instructeur de l'âme, nous dit Nicole Marchand. Et elle le prouve ! Elle le prouve par de multiples références à l'oeuvre où la fermeté et la subtilité, jamais démenties de Shakespeare, nous placent devant les mondes multiples qui veulent attirer à eux l'âme humaine égarée. Nous sommes ainsi conduits jusque dans les sphères cosmiques qui déterminent les états correspondants de la psyché humaine, depuis la sphère terrestre, en passant par les sphères occultes, jusqu'au plus haut des Cieux. Sur le plan historique, l'auteur s'interroge sur les liens de Shakespeare avec son temps et surtout avec les théories et pratiques magiques vers lesquelles on tire généralement son oeuvre. Nicole Marchand conteste vigoureusement cette interprétation tendancieuse. Elle est conduite à examiner sans concession les thèses de l'historienne Frances A. Yates, en ce qui concerne l'interprétation et le sens spirituel des dernières oeuvres de Shakespeare, notamment La tempête : Frances A. Yates a-t-elle bien saisi les relations exactes de Shakespeare avec l'essence du rosicrucianisme ? Shakespeare était-il vraiment inspiré par le rosicrucianisme impur et semi-occulte de John Dee, ancien mage de la grande Elisabeth d'Angleterre ? Ou bien était-il, et est-il à jamais, comme Nicole Marchand le sou-tient , un parfait disciple de la pure et intangible magie christique ? Débat historique sans doute mais passionné et passionnant ! La brillante synthèse que ce livre tisse sur fond hermétique entre toutes les pièces de Shakespeare est une réjouissance pour l'esprit.

06/2013

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Critique littéraire

Shakespeare. Les feux de l'envie

De Shakespeare, René Girard propose ici une lecture neuve, inspirée de la théorie de la triangularité du désir. Mais, loin d'appliquer au dramaturge les principes du mimétisme, il s'attache à montrer que celui-ci était un " miméticien " avant la lettre et que toute la théorie mimétique était contenue, dès les premières pièces, dans son œuvre théâtrale. Au-delà de Shakespeare, René Girard nous interroge sur nous-mêmes, sur la dimension tragique de nos désirs, et nous propose un tableau à la fois sombre et plein d'espérance de l'humanité de toujours et l'humanité d'aujourd'hui.

02/1993

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Divers

Le Monde extraordinaire de William Shakespeare

De Roméo et Juliette à Hamlet en passant par Le Songe d'une nuit d'été, Shakespeare a marqué à jamais l'histoire du théâtre, mais il a aussi bouleversé notre conception de la comédie, de la tragédie et de l'amour. Ce documentaire comporte 15 chapitres et un glossaire pour mieux découvrir le monde extraordinaire de William Shakespeare

02/2022

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Sciences politiques

Tyrans. Shakespeare raconte le XXie siècle

Quelle est l'origine de la tyrannie ? Pourquoi ce surgissement de dictateurs sanguinaires, narcissiques ou paranoïaques ? Comment se propage la lèpre de la démagogie ? Peut-on encore croire aux princes qui nous gouvernent ? Pourquoi la foule trahit-elle le peuple ? Comment décrypter un monde plein de bruit et de fureur ? Réponse de Stephen Greenblatt, professeur à Harvard et prix Pulitzer : relisez Shakespeare ! De l'ascension de Richard III à la conjuration de Macbeth en passant par les luttes fratricides pour le trône du roi Lear, le dramaturge nous propose la meilleure analyse d'un monde contemporain devenu fou. Projetant ses personnages dans la Rome antique (Coriolan) ou l'Angleterre médiévale (Henri V), le théâtre de ce maître ès ruses donne les clés du chaos actuel. Manquait un politologue capable d'expliquer ? Greenblatt nous renvoie à ce monument de la littérature universelle qui sonde et déchiffre les soubresauts des affaires humaines, amplifiés par la Rumeur— nos fake news— ce personnage chargé de propager des vérités déformées par les passions et les fantasmes. Il faut lire Greenblatt. Pour redécouvrir Shakespeare et mieux comprendre notre monde.

04/2019

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Théâtre

Montaigne, Shakespeare, mon père et moi

Mon père m'a laissé en héritage Les Essais de Montaigne. Cc livre a accompagné sa vie comme, ensuite, il a accompagné la mienne. Sur la plage de mon enfance, qui est ma première scène de théâtre, j'ai voulu retrouver leurs traces à tous deux, jouer avec leurs contradictions, leurs mots. J'ai voulu qu'ils rencontrent Shakespeare, qui dans La Tempête a cité Les Essais. J'ai voulu le faire librement, "comme un cheval lâché, à sauts et à gambades.

03/2010

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Critique

La folie Shakespeare. Une étrange exubérance

En visitant de nombreux aspects de l'oeuvre de Shakespeare et en passant allègrement de l'un à l'autre, ce livre en révèle l'hétérogénéité inépuisable et l'exubérance créatrice, qui répond à l'exubérance de la vie et de l'univers et qui rencontre, dans les pièces de théâtre comme dans les poèmes, des zones d'ombre, une sorte de face nocturne de la réalité qui passe l'entendement. D'où la présence dans cette oeuvre de tant de fous et de folie, le fou représentant une autre manière, énigmatique, d'être et de connaître. La diversité du livre répond à la diversité de Shakespeare, et naît de la même prise de conscience des limites du savoir.

03/2023

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Théâtre

Shakespeare dans la maison de Molière

Depuis le début du vingtième siècle, s'ajoutent régulièrement aux registres de la Comédie-Française les pièces de la Renaissance anglaise. Hamlet, Macbeth, Roméo et Juliette, Coriolan, La Nuit des Rois, Le Marchand de Venise, La Tempête, La Mégère Apprivoisée et bien d'autres pièces écrites par le dramaturge élisabéthain y ont vu ou revu le jour ces dernières décennies. Dans cette Maison de tradition et de savoir-faire " à la française ", quel regard nous est offert sur le répertoire shakespearien ? Comment s'imprime le sceau de cette Institution sur des oeuvres retraduites pour l'occasion et adaptées à la scène à l'italienne ? Cet ouvrage effectue un voyage dans le temps pour retracer l'aventure shakespearienne au Français. L'accent est porté sur l'interprétation que font nos contemporains de cette " matière " shakespearienne : l'esthétique scénographique, le jeu des comédiens, les choix interprétatifs, et les anecdotes liées à l'histoire d'une mise en scène, font l'objet d'une attention toute particulière. Mais ce travail est aussi élaboré en relation avec ceux qui ont vécu de près ou de loin cette aventure : les sociétaires, pensionnaires, chorégraphes, metteurs en scène, décorateurs, costumiers, techniciens, évoquent leurs souvenirs pour rendre vivant et authentique cet ouvrage illustré qui se veut aussi un hommage à l'art de la scène. Ainsi, par le jeu de l'illusion théâtrale, Shakespeare et Molière s'unissent enfin.

11/2012

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Anglais apprentissage

The Tragedy of Coriolanus. William Shakespeare

Tragédie de la vaillance et des valeurs, de l'écart entre les mots et les choses, Coriolan offre bien davantage qu'une vision austère de la Rome républicaine au moment proprement révolutionnaire de l'établissement du tribunat. Shakespeare, s'inspirant du récit de Plutarque dont il a, selon son habitude, retranché certaines données et amplifié considérablement quelques faits, montre les contradictions qu'induisent les exigences de la mâle virtus, incarnées par le héros éponyme, et l'émergence d'une conscience individuelle. Réflexion sur l'intégration de l'individu indivis au cœur de la polis, Coriolan propose un questionnement nuancé et complexe sur la notion éminemment théâtrale du corps - corps individuel et corps social - et sa place dans l'espace conceptuel, dramatique et scénique. Théâtre, politique et langue se donnent ainsi la réplique dans une pièce longtemps mal comprise par le public et la critique et, de ce fait, injustement considérée comme " mineure ".

07/2007

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Littérature française

Le roman au temps de Shakespeare

Le roman au temps de Shakespeare / par J. J. Jusserand Date de l'édition originale : 1887 Le présent ouvrage s'inscrit dans une politique de conservation patrimoniale des ouvrages de la littérature Française mise en place avec la BNF. HACHETTE LIVRE et la BNF proposent ainsi un catalogue de titres indisponibles, la BNF ayant numérisé ces oeuvres et HACHETTE LIVRE les imprimant à la demande. Certains de ces ouvrages reflètent des courants de pensée caractéristiques de leur époque, mais qui seraient aujourd'hui jugés condamnables. Ils n'en appartiennent pas moins à l'histoire des idées en France et sont susceptibles de présenter un intérêt scientifique ou historique. Le sens de notre démarche éditoriale consiste ainsi à permettre l'accès à ces oeuvres sans pour autant que nous en cautionnions en aucune façon le contenu.

03/2020

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Anglais apprentissage

Shakespeare et le désordre du monde

« Et ce qui stupéfie comme un comble de l’art, écrit Richard Marienstras, c’est que Shakespeare semble avoir voulu suggérer tout à la fois que la violence appartient à l’ordre même des choses, qu’il est possible de la dépasser, et que ce dépassement n’a qu’un caractère fragile ou illusoire. L’ordre n’est pas dans la nature, il n’est pas non plus dans l’homme, il est impossible dans le cadre de la réalité. Il n’existe que comme un mirage, analogue à ces figures du masque qu’un mouvement de colère suffit à faire disparaître. L’ordre est un effet de l’art, qui s’oppose à la vérité du monde et qui la révèle ». Commencé du vivant de Richard Marienstras, ce projet de recueil d’essais a été poursuivi après sa disparition, en février 2011, par Élise Marienstras, sa veuve, et Dominique Goy-Blanquet, son ancienne élève et collègue, qui l’a mené à son terme et lui a donné sa cohérence et son unité. Augmenté de nombreux textes inédits ou inachevés (thèse, conférences, séminaires, notes de cours, etc.), le projet prit la forme d’un puzzle dont les pièces, une fois rapprochées, dessinent une image vivante et forte non seulement de la pensée politique de Shakespeare, mais de la philosophie politique de Richard Marienstras lui-même.

10/2012

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Critique littéraire

Représentations et identités sexuelles dans le théâtre de Shakespeare. Mises en scène du genre, écritures de l'histoire

Dans la perspective historicisante, c'est ce qui dans le texte demeure quelque peu étranger à son lecteur qui constitue sa plus grande richesse. Ce que le texte de théâtre shakespearien dit du genre s'inscrit pleinement dans cette perspective pour un critique contemporain, et la prise en compte des conditions matérielles de la représentation théâtrale, au premier rang desquelles figure l'exclusion des femmes du plateau, ne saurait à elle seule permettre d'en restituer toute la richesse. Le discours sur le genre que constituent les personnages, leurs mises en situation, leurs répliques et leur dimension évolutive s'articule en effet à un certain nombre de définitions identitaires sexuées dans l'Angleterre élisabéthaine et jacobéenne, attestées par d'autres sources primaires, et codifiées pour les besoins du support théâtral, c'est-à-dire rendues visibles et lisibles pour les spectateurs. Une double logique guide donc ces mises en scène de l'identité sexuelle sur le plateau shakespearien : on v décèle d'une part un certain nombre d'éléments socio-culturels aisément reconnaissables pour le spectateur, qui construisent une image dramatique correspondant à la codification historique de l'identité sexuelle à la fin du XVIe et au début du XVIIe siècle, et d'autre part. il s'y manifeste un ensemble de références à l'immédiateté du plateau et à l'univers potentiellement indifférencié qu'il constitue, par sa dimension unisexe masculine. Lorsque se constitue un univers dramatique, c'est l'image fidèle à la codification sexuelle qui prédomine, en vertu du principe aristotélicien de mimesis. A contrario, lorsque la théâtralité est affichée, les repères du genre se brouillent, pour en esquisser une nouvelle topographie, où la logique du plateau vient se superposer à l'imitation des codes socio-culturels. Ce sont ces jeux de va-et-vient entre deux systèmes concurrents de définition du genre que le présent volume se propose d'explorer.

09/2010

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Théâtre

Théâtre épique, théâtre dialectique. Ecrits sur le théâtre

Comment le théâtre d'illusion et d'empathie du début du XXe siècle, captant le spectateur par une sorte de transe, aurait-il pu fonder et cautionner les projets dramatiques auxquels Brecht songeait ? Il était donc obligé de recourir à de nouvelles formes, bien que ces formes n'aient pas été tout à fait nouvelles. Les tableaux du théâtre religieux du Moyen Age, les drames de Büchner ou ceux de Lenz lui montrèrent le chemin pour un théâtre de l'âge scientifique. Mais pour contrebalancer l'effet épique, à savoir la perte ou la chute de tension sur le plan théâtral et rendre la quête de solutions sur le plan social plus véridique, voire plus efficace, un autre moyen est nécessaire. Cet élément, Brecht le trouva, ce fut la dialectique.

12/1999

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Pléiades

Théâtre

Un siècle exactement après sa mort, le Norvégien Henrik Ibsen est considéré comme l'un des pionniers du théâtre moderne. Le temps ne semble pas avoir de prise sur lui, peut-être parce qu'il a soulevé des questions essentielles, sur la morale, la société, la famille, l'individu, l'humain en général, tout en laissant aux générations successives le soin d'y apporter les réponses qui leur conviennent. Les grands écrivains ont proclamé leur admiration pour son ouvre, et le jeune Joyce n'a pas hésité à apprendre les rudiments du norvégien pour lui dire, dans une lettre célèbre, à quel point son théâtre, « absolument indifférent aux canons officiels de l'art, de l'amitié et des mots d'ordre », comptait pour lui. Joyce ne se trompait pas en pointant la « résolution farouche » avec laquelle Ibsen cherchait à « arracher à la vie son secret ». Comment mener une « vie vraie » : la question est centrale dans le théâtre d'Ibsen, dont cette édition, composée de traductions nouvelles, propose l'essentiel : les dix-sept dernières pièces (sur un total de vingt-six), depuis Les Prétendants à la couronne, encore imprégnée de l'inspiration historique qui fut celle du jeune dramaturge lecteur de sagas, jusqu'à Quand nous ressusciterons, qui est en quelque sorte l'« épilogue dramatique » de l'ouvre, en passant par Peer Gynt, où s'accuse la rupture avec le romantisme, et par tous les chefs-d'ouvre dits « bourgeois ». Mais le qualificatif ne rend guère justice à ces tragédies du quotidien. Chez Ibsen, les fenêtres du salon donnent sur le fjord. La force et le mystère du paysage scandinave passent dans les caractères des créatures de celui qui fut (selon André Suarès) « le seul Rêveur, depuis Shakespeare ».

11/2006

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Critique littéraire

Théâtre

Pourquoi une nouvelle traduction d'Eschyle ? Dimitri T. Analis s'est évidemment posé la question. " Le monde, la société, la relation avec la langue évoluent. Être classique ne signifie pas refuser le changement. " Il n'est pas indifférent que Dimitri T. Analis - écrivain de langue française, auteur de plusieurs recueils de poèmes, d'essais sur l'art et les voyages, et d'ouvrages sur les relations internationales - se soit attelé à une tâche d'une telle envergure. Il a étudié les classiques à l'école en grec ancien et les a vu représenter, en grec moderne, au théâtre Hérode Atticus ou à Épidaure. Que veut-il nous faire entendre ? Qu'une mélodie a survécu à travers les millénaires ; que ce théâtre-là peut émouvoir le spectateur d'aujourd'hui ; que, simplifié sans être trahi, il a des choses à nous dire. L'œuvre est vivante : c'est le rôle des poètes de la soustraire aux érudits et aux universitaires et de la rendre au public pour lequel elle a été écrite. LES SUPPLIANTES LES PERSES LES SEPT CONTRE THÈBES PROMÉTHÉE ENCHAÎNÉ AGAMEMNON LES CHOÉPHORES LES EUMÉNIDES

06/2004

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Théâtre

Théâtre

« Mon ami, n'est-ce pas un pays irréel ? Cette musique au loin, dans la forêt, ce ciel Plein d'étoiles, ces arbres et ces galeries, Sont-ils pas le décor de quelque féerie ? Et ne sommes-nous pas ces étranges amants, Faits d'une Belle au bois et d'un prince charmant, Qui se trouvent, dit-on, quand naissent les étoiles, Quand la brume montante a la grâce d'un voile Sur le corps d'une vierge, indolemment jeté ? Peut-être notre amour et cette nuit d'été Ne sont-ils que dans l'âme étrange d'un poète Qui s'attarde à rêver et se fait une fête Solitaire de ce songe impalpable et vain ? » [extrait du Songe d'une nuit d'été] Ce sont quatre pièces – complètes ou inachevées – que ce volume convie à redécouvrir : Ma Mère l'Oye, Le Songe d'une nuit d'été, Viviane et Ariel et Le Double Message. De Musset à Molière, de Shakespeare à Perrault, Bernard Marcotte multiplie les références et les hommages tout en donnant vie à son propre univers. La poésie s'invite au théâtre, le conte côtoie la comédie, légèreté et lyrisme s'entremêlent. L'humour, l'élégance de la plume et la fantaisie du propos confirment le talent polymorphe d'un auteur injustement méconnu.

08/2015

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Théâtre - Pièces

Théâtre

Auteur de 36 romans, dont la plupart ont été reconnus et salués, Jacques PERRY laisse aussi une oeuvre dramatique abondante et foisonnante, pour la scène et la radio. Pour célébrer le centenaire de sa naissance, nous avons voulu faire découvrir cette autre facette de son immense talent, en publiant ses deux dernières pièces de nature très différente : "Le Marabout" (1989) "Le Minotaure ou L'Amitié selon Picasso" (1994) Dans la première, un grand oiseau noir (un marabout) vient apporter paix et sérénité au sein d'une famille de bûcherons en proie au désarroi. Dans la seconde, on assiste aux retrouvailles du peintre avec un ami de jeunesse, perdu de vue de puis 30 ans.

02/2021

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Théâtre

Théâtre

Ce volume, qui rassemble la production théâtrale de Radovan Ivsic, est avant tout remarquable par sa profonde diversité. Il contient non pas un théâtre, qui serait régi par une formule préconçue, mais plusieurs théâtres, où se joue un langage d'une liberté extrême... Comme l'a souligné Annie Le Brun, les pièces de Radovan Ivsic sont d'abord un voyage, un vrai voyage au pays du langage. Et ils sont bien rares, ceux qui, comme leur auteur, s'embarquent seuls pour une telle aventure, " les yeux fixés au large et les cheveux au vent ". Au lecteur, à présent, de s'immerger dans le courant des mots, afin de découvrir un théâtre à l'image même de son auteur : libre et solitaire, mais relié aux autres par la force et la plénitude multiple de son langage. La voix qui s'y fait entendre est, d'un bout à l'autre, celle d'un poète qui, pour paraphraser le mot de Breton, n'a jamais démérité, n'a jamais cessé de ne faire qu'un de la chair de l'être aimé et de l'eau glissant sur les feuilles et les fougères.

02/2005

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Théâtre

Théâtre

Ce livre est la première édition du théâtre complet de Maupassant. Il regroupe les cinq pièces jouées ou publiées du vivant de Maupassant : A la feuille de rose, maison turque (1875), Histoire du vieux temps (1879), Une répétition (1880), Musotte (1891), et La Paix du ménage (1893). En annexe figure La Trahison de la Comtesse de Rhune (1877), jamais jouée et laissée à l'état de manuscrit, et la saynète La Revanche (1886). Volontiers contradictoire, Maupassant disait ne pas aimer se rendre au théâtre, par crainte de l'ennui et du manque de confort, mais était en réalité passionné par la scène, comme en attestent les souvenirs de Charles Lapierre : "Une seule chose pouvait distraire Maupassant du canotage, c'était le théâtre. Il avait pour complice de sa passion Robert P[inchon], avec lequel il fit, en 1873, pour son début, une comédie-libre, en un acte, quelque chose comme une Lysistrata en diminutif. Le sujet était scabreux, si la forme était châtiée. Il nous suffira de dire que l'action se passait dans un harem parisien. Les acteurs étaient Robert Pinchon, Guy de Maupassant qui faisait un rôle de femme, MM. Maurice Leloir, D... et F..., etc." La pièce en question est A la feuille de rose, maison turque, pièce érotique dans laquelle Maupassant tient le rôle de Raphaële, l'almée la plus demandée du bordel parisien. Si ses autres pièces sont plus chastes, et si elles ont été montées dans les théâtres parisiens plutôt que dans le cénacle d'un Maupassant travesti pour l'occasion, toutes ont en commun le souci de dé-jouer l'hypocrisie des moeurs du XIXe siècle finissant : à la manière d'un moraliste plus que d'un boulevardier, il épingle la brutalité des pères et la stupidité des maris, dans une société où l'adultère reste un délit pénal, la possibilité du divorce n'étant rétablie qu'en 1884. Le présent texte a été établi par Noëlle Benhamou, chercheuse et auteur de Filles, prostituées et courtisanes dans l'oeuvre de Guy de Maupassant (Presses du Septentrion, 1997). La publication du Théâtre de Maupassant a reçu le soutien du Centre national du livre.

01/2012

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Théâtre - Pièces

Théâtre

Théâtre / Robert d'Humières Date de l'édition originale : 1923 Le présent ouvrage s'inscrit dans une politique de conservation patrimoniale des ouvrages de la littérature Française mise en place avec la BNF. HACHETTE LIVRE et la BNF proposent ainsi un catalogue de titres indisponibles, la BNF ayant numérisé ces oeuvres et HACHETTE LIVRE les imprimant à la demande. Certains de ces ouvrages reflètent des courants de pensée caractéristiques de leur époque, mais qui seraient aujourd'hui jugés condamnables. Ils n'en appartiennent pas moins à l'histoire des idées en France et sont susceptibles de présenter un intérêt scientifique ou historique. Le sens de notre démarche éditoriale consiste ainsi à permettre l'accès à ces oeuvres sans pour autant que nous en cautionnions en aucune façon le contenu.

02/2021

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Théâtre

Théâtre

Que l'oeuvre de Feydeau soit rattachée, non sans raison, mais un peu paresseusement, à un genre léger, populaire et aussi décrié qu'il est goûté n'a pas aidé à sa reconnaissance. Il reste que l'on ne dit pas grand-chose de l'oeuvre quand on se contente de mentionner ce genre - le vaudeville - ou de parler d'amants dans le placard et de portes qui claquent. Pas d'erreur pourtantoe : les portes claquent bel et bien. Mais elles claquent de telle façon que ce genre, le vaudeville donc, s'en trouve renouvelé, énergisé, accéléré (bien des scènes semblent des odes à la vitesse), poussé à son paroxysme et, en définitive, conduit à l'implosion. L'implacable mécanique souvent évoquée existe bien, et les rouages de la machinerie mise au service du comique sont admirablement huilés. Ce que l'on évoque moins souvent, c'est l'arrière-plan de l'univers de Feydeau. Or la manière dont ses pièces traduisent et véhiculent les engouements, préoccupations et inquiétudes d'une époque qui voit, ou ne voit pas, arriver la guerre mondiale et la fin d'un monde mérite d'être soulignée. La gaieté de Feydeau est indéniable, mais elle n'est pas séparable d'une sorte de folie, dont l'écriture, aussi bien que les situations, porte la marque. Car Feydeau n'est pas (seulement) un brillant entrepreneur de spectacles : c'est un écrivain. La qualité de son dialogue, tout en apparente spontanéité, résulte d'un travail opiniâtre. Les indications scéniques parfois fascinantes qui émaillent le texte de ses pièces et décrivent avec une précision horlogère, jusqu'au vertige, la disposition des lieux et l'attitude des personnages témoignent d'une passion de la description que l'on ne rencontrera plus avant le Nouveau Roman. Pourtant, même ainsi "programmés", les personnages ne sont ni des pantins ni des automates. Autant que des intrigues trop convenues, Feydeau se défie des "types" trop conventionnels mis en scène par les vaudevillistes de son temps. Ses personnages, il va les chercher, de son propre aveu, dans la réalité ; peu désireux de faire d'eux des fantoches, il leur conserve leur personnalité, leur vitalité - et tout soudain les plonge dans des situations burlesques. On a pu les comparer à des cobayes, et leur créateur à un expérimentateur non dénué d'une certaine cruauté. Mais c'est à l'égard du langage, des langages, qu'il met à la disposition de ses créatures ou dont, par moments, il les prive, que Feydeau se montre le plus audacieusement expérimentateur. A force de répétitions, de déformations, de mélanges babéliens, de lapsus, de mal-entendus, la langue perd tout ou partie de sa fonction de communication. Les liens logiques se desserrent, ils se dissolvent, on ne s'entend plus, l'absurde triomphe. Loin de prolonger un genre réputé poussiéreux, Feydeau ouvre la voie au théâtre qu'illustreront bientôt Ionesco ou Beckett.

11/2021

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Théâtre - Pièces

Théâtre

Voici en trente et une pièces, auxquelles il est juste d'ajouter Psyché (écrite avec Pierre Corneille) et la Pastorale comique qui ne fut pas imprimée, l'intégrale illustrée du théâtre de Molière, celui qu'on aime comme on aime un ami... autant qu'on admire l'auteur. Et qui, monument du patrimoine, garde le charme d'un jeune premier.

01/2022

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Théâtre

Théâtre

Dans ce volume, trois pièces de théâtre dont la première est inédite. L'excès contraire est une pièce de boulevard. Drôle, rapide, enlevée, elle se situe en Allemagne, en 1914. Frédéric, jeune lieutenant du troisième régiment de Uhlans de Saxe, est l'amant d'une nuit d'Adèle lorsque le mari de celle-ci rentre à l'improviste de la chasse. Le cocu demande réparation au jeune Frédéric qui se révèle capon et fuit dès le lendemain. Il trouve refuge chez la soeur du mari trompé pensant pouvoir l'épouser pour éviter le duel. Un piano dans l'herbe est peut-être plus proche de ce à quoi nous sommes habitués dans l'univers de Sagan. l.es personnages ont une quarantaine d'années, ils sont réunis pour des vacances à la campagne et cherchent à retrouver leur jeunesse. Mais comme le dit l'un des protagonistes : " La jeunesse, ma chérie, c'est aussi dangereux à réveiller qu'un tigre ". Il fait beau jour et nuit est certainement la pièce la plus grave des trois. Une jeune femme vient de sortir de l'asile où elle a passé trois ans à se demander si elle était vraiment folle. Elle retrouve son mari et sa cousine qui n'ont pas toujours les meilleures intentions...

10/2010

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Critique littéraire

Théâtre

Ménandre, en plus de son charme, donne toujours entière satisfaction, que ce soit au théâtre, dans les entretiens ou dans les banquets : pour la lecture, l'éducation, les concours dramatiques, sa poésie constitue le sujet le mieux accepté parmi tout ce que la Grèce a apporté de beau, car il démontre ce qu'est précisément et en quoi consiste un discours talentueux qui parcourt tous les sujets avec une force de persuasion invincible et manifeste une maîtrise de tous les sons et de toutes les significations de la langue grecque. Quelle est en effet la raison qui justifie vraiment qu'un homme cultivé aille au théâtre, sinon le désir d'entendre Ménandre ? Y a-t-il d'autres occasions où l'on voit le théâtre se remplir de lettrés quand un personnage comique est mis en scène ? Qui mérite mieux, dans les banquets, qu'on l'admette à sa table et que Dionysos lui fasse une place ? De même que les peintres, quand ils ont la vue fatiguée, se tournent vers les couleurs des fleurs et des prairies, les philosophes et les gens qui s'adonnent aux études se reposent de leurs efforts soutenus et constants grâce à Ménandre qui permet à leur esprit de trouver, pour ainsi dire, une prairie fleurie, ombragée et parcourue par les brises.

08/2000

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Littérature française (poches)

Théâtre

"Un maître du rire plus grand que Labiche, par son dialogue, son style et son mouvement." Albert Thibaudet.

01/1965

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Poches Littérature internation

THEATRE

Un des plus originaux et des plus grands auteurs comiques européens, Goldoni, devait figurer dans la Bibliothèque de la Pléiade. Le volume qui lui est consacré contient dix- huit pièces qui ont été choisies avec soin parmi les plus significatives et les plus représentatives des divers aspects de son talent, Le Valet de deux Maîtres, Le Café, La Locandiera, Les Amoureux, Les Rustres, la trilogie de La Villégiature, Barouf à Chioggia, L'Éventail, etc.

06/1994

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Théâtre

Théâtre

Yasmina Reza a décidé d'être elle-même : drôle, nerveuse, impertinente, impatiente, autant de qualités réunies dans " Art ", comédie hilarante et sensible. Le Monde Une comédie remarquablement intelligente, profonde et spirituelle. " Art " touche à l'universel. The Times Un miracle. La plus haute école de la comédie. Die Welt Conversations après un enterrement, une pièce violente, noire, drôle. Yasmina Reza est parmi ces écrivains qui manient en virtuoses une ironie onirique. Le Nouvel Observateur La Traversée de l'hiver, un des plus beaux imbroglios d'amour que j'aie vu depuis longtemps. Le Canard enchaîné

06/1998

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Critique Théâtre

Théâtre

Le théâtre fut l'une des passions les plus durables des frères de Goncourt : leur production théâtrale embrasse une période qui va du Second Empire à la Troisième République. Cette édition critique permettra de mieux cerner le rôle que ces auteurs ont joué au sein du champ littéraire de leur époque.

03/2021