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Revues

Penser l'éducation N° 53 : Penser l'education

La revue Penser l'éducation est une revue scientifique internationale à comité de lecture, adossée au Centre interdisciplinaire de recherches normand en éducation et en formation (CIRNEF), laboratoire de l'université de Rouen. Cette revue, qui existe depuis 1996, s'inscrit dans le champ spécifique qui croise la philosophie de l'éducation et l'histoire des idées pédagogiques. Traditionnellement, ces deux aspects sont reliés et relèvent de la philosophie de l'éducation. Penser l'éducation n'est pas un titre anodin, il porte une injonction et une promesse : en ces temps de mutation, il s'agit de (re)penser, à nouveaux frais, l'éducation, dans ses principes, ses finalités, ses valeurs, ses pratiques et leurs conséquences. Deux numéros sont publiés chaque année. Ils ont la particularité d'être composés, sans contrainte thématique, uniquement de varia et de comptes rendus de lecture. La taille des articles n'est ni formatée ni normalisée, sans autre justification que celle d'un processus d'évaluation rigoureux.

03/2024

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Economie (essai)

L'intelligence collective. Clé du monde de demain. Changeons le travail pour changer la société

Comment renforcer les liens sociaux, protéger l'environnement, améliorer l'éducation et développer son potentiel ? En créant une entreprise ! " Libérées ", " conscientes ", " apprenantes ", " inclusives ", " hybrides "... : de nouvelles entreprises voient le jour, qui permettent à chacun de se réaliser en favorisant la créativité et en développant l'intelligence collective. Elles tiennent compte de toutes les parties prenantes concernées par leurs activités, et non des seuls actionnaires, et créent une triple valeur ajoutée : humaine, économique et environnementale. Ces entreprises sont parmi les seules structures capables aujourd'hui d'accompagner le changement de civilisation en cours qui, comparable au passage du monde agraire à la société industrielle, provoque l'effondrement de nos repères traditionnels (syndicats, partis politiques, religions, cellules familiales). Une autre forme de capitalisme, d'organisation du travail, d'économie de marché est donc possible, l'enquête minutieuse de l'auteur dans plusieurs pays, allant de la PME à la grande entreprise d'Etat, le démontre. Sa généralisation est essentielle car c'est la seule réponse que nous pouvons apporter à la montée du populisme et aux crises suscitées par l'agonie irréversible de l'" ancien monde ".

04/2023

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Livres 3 ans et +

We Are World Citizens. 12 chansons pour les droits de l'enfant, avec 1 CD audio

Les droits de l'enfant illustrés et mis en musique ! Un collectif d'enfants interprète 12 chansons inspirées de la Convention des droits de l'enfant. Les textes les aident à comprendre leurs droits : qui les protège ? quelles sont leurs libertés ? comment peuvent-ils être aidés pour s'épanouir et poursuivre leurs rêves ? Les illustrations pop et colorées, et des mises en situation, illustrées façon BD, permettent aux enfants de s'identifier et de mieux appréhender les notions de tolérance et de bien vivre ensemble. 12 chansons pour réfléchir seul ou en groupe sur les droits de l'enfant à travers le monde et s'éveiller à la citoyenneté et à la liberté. Le + pédagogique : L'intégralité de la Convention des droits de l'enfant expliquée aux enfants dès 7 ans. L'album soutient les actions et l'association La Voix de l'Enfant.

08/2019

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Ethnologie

Penser l'intime

L'intime est une expérience de familiarité avec une personne, un animal, un lieu qui progressivement se transforme en lien. Expérience fragile, le plus souvent soustraite au regard, et qui passe presque pour insignifiante face aux tumultes de la passion amoureuse, elle constitue pourtant une part essentielle de nos existences. Or elle peut se révéler déroutante, en venant brouiller les frontières de l'intérieur et de l'extérieur, du sujet et de l'objet, du visible et de l'invisible, du dicible et de l'inexprimable. Si bien que l'intime semble échapper à toute entreprise de connaissance : comment dès lors penser l'intime ? Interrogeant avec acuité et délicatesse cette part équivoque de nous-mêmes et ses évolutions dans des sociétés aussi diverses que le Brésil, le Japon et la France, François Laplantine nous invite à explorer les linéaments multiples mais aussi les ressources de l'imaginaire tant politique qu'artistique de la vie intime.

05/2020

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Littérature étrangère

Vivre, penser, regarder

Dans “Vivre”, la partie la plus directement personnelle du livre, Siri Hustvedt s’interroge sur son enfance, sur les formes que le désir ou l’imaginaire peuvent revêtir pendant cette période de formation. Célébrant la relation de complicité entretenue avec une mère qui lui a enseigné l’importance de l’autonomie et de la liberté, elle retrace sa quête, encore juvénile, et déjà problématique d’une tentative de définition d’elle-même en dépit de son “étrange tête” sujette à des migraines chroniques qui l’accompagneront tout au long de sa vie. S’attardant sur la notion de contexte familial en ce qu’il a pu donner naissance à tel ou tel personnages de fiction, évoquant son rapport au sommeil et/ou à l’insomnie, ou l’impact, sur son existence, de son ascendance norvégienne, elle aborde la question des fonctionnements et dysfonctionnements de la mémoire affective et le rôle joué par la figure paternelle, dont tout lecteur de La Femme qui tremble (Actes Sud, 2010) sait le rôle qu’il a notamment joué dans l’écriture du roman Elégie pour un Américain (Actes Sud, 2008, Babel n°1006). La deuxième partie de l’ouvrage, “Penser”, moins “anecdotique”, moins “narrative”, propose quant à elle une ambitieuse réflexion sur les liens qui existent entre fiction et mensonge, autobiographie et oeuvre d’imagination. Siri Hustvedt s’y interroge sur la “machinerie” de l’écriture comme sur celle de la lecture, sur la notion de vérité et sur l’amnésie en ses tours et détours. S’attachant à rendre compte de son expérience d’acquisition des instruments d’analyse permettant de mieux saisir les fonctionnements cérébraux, mentaux qui président aussi bien à la maladie (dans le pire des cas) qu’à la création artistique (dans le meilleur), l’essayiste, loin de prôner les vertus du seul jargon ésotérique (dont, tout en le maîtrisant, elle récuse l’utilisation abusive et parfois stérile), s’en affranchit pour rendre compte, avec autant de clarté et de “pédagogie ”que possible (et sans toutefois sombrer dans l’écueil d’une hâtive vulgarisation) de ses propres avancées dans le domaine de la psychanalyse ou des neurosciences, tout en mettant à contribution sa longue pratique d’écrivain et de lectrice des grands textes littéraires qu’elle a intimement fréquentés, aussi bien que des ouvrages les plus exigeants dans le domaine de la philosophie (Kant, Kierkegaard, Ricoeur, Merleau-Ponty, Sartre), de la psychiatrie (Freud, Winnicott, William James, Lacan) ou de la neurobiologie (Jaak Panksepp, Antonio Damasio). Cette partie dont un des chapitres a pour titre “L’Analyste et la fiction”, se clôt sur “L’Aire de jeu de Freud”, conférence prononcée par Siri Hustvedt à Vienne lors des rencontres annuelles Sigmund Freud, en juin 2011. La troisième partie, “Regarder” est consacrée à l’univers des arts plastiques (peinture et photographie en particulier) que Siri Hustvedt n’a jamais cessé de fréquenter à titre personnel aussi bien qu’en tant que critique d’art. On y retrouvera quelques-unes des figures tutélaires qui habitent le panthéon visuel de l’écrivain (de Goya à Morandi, en passant par Louise Bourgeois, Gerhard Richter, Annette Messager, Duccio di Buoninsegna, Richard Allen Morris, entre autres). De même que dans Les Mystères du rectangle (Actes Sud , 2006), l’écrivain propose ici une informelle leçon de regard, lequel, s’il peut naturellement convoquer des savoirs (historiques, sémiotiques), doit aussi être capable de s’en émanciper au profit du libre exercice du jugement reposant sur la réappropriation par tout individu confronté à l’oeuvre d’art, de la fonction et de l’activité purement “humaines” sur laquelle repose une expérience qui requiert, de la part de celui qui regarde, la participation du corps et d’une sensibilité subjective au moins aussi cruciales, sinon plus, que le fait de détenir une culture académique. Au terme de la lecture de cette somme architecturée de réflexions, de lectures, d’expérience que Siri Hustvedt cherche à transmettre en toute rigueur mais avec le souci d’apprivoiser, pour elle-même comme pour autrui, la complexité des tenants et aboutissants de l’expérience humaine en tant qu’entité problématique et toujours en devenir, le lecteur aura fait la connaissance d’un écrivain qui a consacré une considérable partie de son existence à explorer sans désemparer les arcanes de l’être au monde qui nous est donné en partage sous ses formes multiples et chez qui la “vocation” d’écrire est inséparable d’une aspiration à la connaissance de soi et de l’autre rendue possible par une fréquentation assidue de la recherche à l’oeuvre, de tous temps, dans les divers domaines de la pensée.

01/2013

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Psychologie, psychanalyse

Penser la naissance

"Penser la naissance veut dire plusieurs choses et à différents niveaux. Evidemment, il s'agit d'abord de la venue au monde d'un bébé et, ici, d'un bébé humain. L'événement ne se limite pas aux évidences somatiques, c'est-à-dire l'expulsion hors de l'utérus jusqu'à l'entrée dans le monde. Cela, c'est l'accouchement que, par abus de langage, on appelle aussi une naissance, dès lors datée et enregistrée à l'état civil. L'usage qui confond ces dénominations empêche le mot "naissance" de signifier sa spécificité humaine. Cette naissance-là reste à penser, à découvrir et étudier ; d'où l'objet de notre recherche. En même temps, il s'agit de la naissance de la mère. On n'est pas mère sur ordre ; on est mère par retour à l'intérieur de soi, là d'où peut jaillir un élan vers l'enfant qui, loin de provenir d'une sorte d'instinct programmé, relève de vécus originaires enfouis ou refoulés dont la résurgence concerne aussi le père. Il y a un inconscient d'ordre parental nécessaire à la naissance de l'enfant. En tout cas, pour qu'un enfant puisse naître, il ne suffit pas d'avoir été accouché, il faut aussi que se soit développée une maternité psychique. Cet ouvrage regroupe en les ordonnant et les actualisant la matière de quatre livres précédemment publiés chez le même éditeur : Le Génie du foetus, La Nature du bébé, Le Sens de la maternité, Devenir mère.

09/2011

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Histoire et Philosophiesophie

Penser en algorithmes

Que faut-il faire, ou ne pas faire, au quotidien et au cours de notre vie ? Quel degré de désorganisation pouvons-nous accepter ? Quelle part de nouveauté et de familier doit comporter une existence épanouie ? Si ces préoccupations peuvent sembler exclusivement humaines, elles ne le sont pas. Tout comme nous, les ordinateurs sont confrontés à des limites de temps et d'espace. Les informaticiens se sont emparés de ces questions depuis longtemps ; les solutions qu'ils ont trouvées ont beaucoup à nous apprendre. Dans ce best-seller unanimement salué par la critique, Brian Christian et Tom Griffiths montrent comment les algorithmes développés pour les ordinateurs apportent des réponses optimales aux interrogations humaines : comment améliorer son intuition, quand laisser faire le hasard, comment faire face à des choix importants et comment mieux communiquer avec les autres. De la recherche d'un conjoint à celle d'une place de parking, de l'organisation de sa boîte e-mail à la gestion de son temps, Penser en algorithmes transforme la logique informatique en autant de stratégies pour la vie de tous les jours.

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Sociologie

Penser l'événement

Après le numéro XXV, consacré à la question de Transmettre, ces Cahiers 2017 sont centrés autour de la notion de Penser l'événement, thème des Vendanges 2016. Comment prendre du recul, comment décrypter l'actualité, comment faire la part des choses ? C'est l'ambition de ce numéro des Cahiers de Malagar de nous aider à Penser l'événement. Quatre historiens nous expliquent leurs méthodes : Anne-Marie Cocula se réfère à Montaigne, Michel Winock définit ce qu'est un événement, Jean-Noël Jeanneney tire les leçons de l'attentat du Petit-Clamart, et Pascal Ory nous explique "Ce que dit Charlie" à l'oreille d'un historien. Pour Penser l'événement, du singulier à l'universel, Philippe Dazet-Brun nous rappelle la façon dont Mauriac pense l'événement : "Il choisit de penser, mais la pensée est action". "Sommes-nous en guerre ?" questionne Jean-Claude Guillebaud. Ces conflits, meurtres, prises d'otages qui deviennent notre actualité quotidienne nous touchent- ils collectivement et individuellement ? De quoi faire appel à la psychologie ? Question que traite Caroline Eliacheff. Et dans notre Maison d'écrivain, donnons la parole aux auteurs : l'écrivaine Jeanne Benameur nous propose d'"ouvrir le temps". Les journalistes nous aident-ils à penser l'événement ? Trois d'entre eux en débattent autour d'Eric Fottorino : deux grandes reporters du journal Le Monde, Raphaëlle Bacqué et Ariane Chemin, et un ancien de Libération, passé par Rue 89, qui vient de créer la lettre d'information brief. me : Laurent Mauriac.

10/2017

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Littérature anglo-saxonne

Penser à respirer

Dans son premier roman, Janice Galloway narre avec force et intensité le parcours d'une femme en route vers la reconstruction de son moi, affecté par la perte et la séparation. Janice Galloway s'impose aujourd'hui comme la plus grande autrice écossaise ; "Penser à respirer" témoigne de sa capacité époustouflante à allier au fil du récit profondeur, grâce et ironie.

01/2023

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Sociologie politique

Penser en Chine

Que se passe-t-il en Chine ? Les publications se multiplient à foison sur la dictature du Parti communiste, ses ambitions, sa volonté de contrôler la pensée et d'exercer la plus sourcilleuse des censures. Mais que se pense-t-il en Chine ? L'originalité profonde de cet ouvrage collectif, qui rassemble les meilleurs spécialistes des différentes questions traitées, est de présenter au lecteur occidental les débats, enjeux, directives et chemins de traverse qui constituent la vie intellectuelle et politique. Quatre parties permettent de découvrir au plus près la circulation des idées, officielles comme alternatives, dans leur volonté de penser et dire autrement. Projections de la Chine-monde : le débat essentiel est celui qui se conduit sur la différence de nature entre la philosophie chinoise et les valeurs universelles, et qui est au fondement du fantasme d'un Empire-monde et de la propagande du parti à travers la multiplication dans le monde des Instituts Confucius. Récit national et réécritures de l'histoire : face au grand récit unique que le Parti veut imposer, nombre d'historiens soulignent la pluralité d'approches, la difficile application à l'histoire de la Chine des grandes étapes historiques imaginées par Marx et Engels, sachant que des contre-récits au discours officiel sont portés par le cinéma. Modes de contrôle de la société civile : la vie intellectuelle se déploie sur fond des rapports de force entre le Parti et la société civile. Elle passe depuis 1989 par l'essor d'intellectuels non- institutionnels, de groupes plus ou moins formels de parole où chacun dit la réalité de sa vie, loin des récits officiels ; mais aussi par le système du crédit social, plus complexe que la simple vidéo-surveillance des populations, et la vitalité d'une religion bouddhiste qui doit à chaque instant négocier sa place et son rôle avec le Parti. Points de tensions : la réalité résiste à son enfermement dans les grilles de la pensée officielle : le socialisme aux caractéristiques chinoises est ni plus ni moins qu'un capitalisme d'Etat ; l'intégration harmonieuse des peuples a le visage du génocide des Musulmans au Xinjiang, "nouvelle frontière" de la purification nationale ; les conflits de l'eau au Tibet font rage au détriment de la population ethnique locale. Enfin, l'image que la Chine entend donner d'elle est fortement fissurée par les crises sanitaires et environnementales, dont la dernière en date sévit encore partout dans le monde.

02/2021

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Droit

Penser l'Etat

Si l'Etat constitue un objet d'études tout à fait classique en philosophie politique comme en sciences sociales, de nouveaux débats surgissent aujourd'hui. La monopolisation de la force constitue-t-elle encore son principal critère distinctif ? Certains se demandent même, d'une façon qui n'est pas purement scolastique, si son avenir est assuré. Paradoxalement ce sont moins les effondrements récents de quelques Etats (URSS, Yougoslavie...) ou les façades lézardées de beaucoup d'autres, qui conduisent à douter. Le facteur d'évolution le plus décisif est la mondialisation des échanges qui affecte les Etats-nations les mieux consolidés. En rendant leurs frontières plus poreuses, en accroissant leur interdépendance, cette globalisation ébranle les fondements mêmes de leur souveraineté.

03/2004

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Violence

Penser l'excision

Excision. Quand il est prononcé, ce mot change tout. Comment penser dans un corps mutilé ? Comment le mouvoir ? Derrière une jeune personne drôle, imposante et vivante, se raconte l'histoire de l'injustice des femmes. L'excision est la violence ultime infligée au désir. Pourtant l'histoire de Fatou ne lui donne pas raison. Le récit d'une excision. Un essai féministe, antiraciste et politique. Un témoignage intime. La mémoire d'une génération. Ce livre est, avant tout, une invitation à la réflexion.

02/2022

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Philosophie

Penser la mort ?

« Pour ne pas penser à la mort, un seul remède: écrire un livre sur la mort. (...) L'humour est la revanche de l'homme sur le mystère du destin, de la mort... Dans la solitude et la déréliction, il nous reste cette dernière arme. » C'est avec humour que Vladimir Jankélévitch abordera toujours cette grave question. Au cours des entretiens publiés ici, les thèmes de l'éthique médicale et de l'euthanasie côtoient des réflexions plus personnelles.

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Ouvrages généraux

Etre et penser

Qu'est-ce que l'être ? Comment le penser sans le trahir ? Peut-on y parvenir réellement ? Comment s'y prendre au mieux ? Autant de questions qui ont animé la réflexion depuis longtemps, avec plus ou moins de bonheur. Les progrès des connaissances en biologie et en neurosciences permettent de revisiter l'ontologie et de porter un regard critique sur un certain nombre d'approches philosophiques, aussi bien classiques que contemporaines...

02/2022

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Sciences

Penser en algorithmes

Que faut-il faire, ou ne pas faire, au quotidien et au cours de notre vie ? Quel degré de désorganisation pouvons-nous accepter ? Quelle part de nouveauté et de familier doit comporter une existence épanouie ? Si ces préoccupations peuvent sembler exclusivement humaines, elles ne le sont pas. Tout comme nous, les ordinateurs sont confrontés à des limites de temps et d'espace. Les informaticiens se sont emparés de ces questions depuis longtemps ; les solutions qu'ils ont trouvées ont beaucoup à nous apprendre. Dans ce best-seller unanimement salué par la critique, Brian Christian et Tom Griffiths montrent comment les algorithmes développés pour les ordinateurs apportent des réponses optimales aux interrogations humaines : comment améliorer son intuition, quand laisser faire le hasard, comment faire face à des choix importants et comment mieux communiquer avec les autres. De la recherche d'un conjoint à celle d'une place de parking, de l'organisation de sa boîte e-mail à la gestion de son temps, Penser en algorithmes transforme la logique informatique en autant de stratégies pour la vie de tous les jours.

05/2023

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Ethnologie et anthropologie

Penser l'éphémère

De toute éternité, confrontés à l'éphémère, la "transience" de leur condition, les humains ont tenté de conjurer ce destin inexorable. Pour ce faire, ils ont inventé puis convoqué tous les moyens possibles et imaginables, le dessin, l'écriture, l'architecture, la sculpture, la peinture, la musique, la littérature, la poésie, soit les Beaux-Arts, apportant à André Malraux l'illustration de sa célèbre phrase "l'Art est un anti destin". Sans prétention à l'exhaustivité, ce livre tente donc de retracer, avec des exemples précis, quelques-uns des résultats obtenus par les moyens à la disposition des êtres d'essence éphémère, instables, largement illusoires que nous sommes et ainsi de répertorier les diverses façons dont les civilisations, la nôtre y compris, ont eu à coeur de penser l'éphémère. Ce livre est donc aussi l'occasion d'un voyage de l'Egypte à la Grèce, du Mexique à la Birmanie, en passant par la Chine.

07/2021

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Essais

Penser la perception

Ce nouvel ouvrage de Jean Daive, recueillant essais mais surtout entretiens avec des artistes et écrivains réalisés pour France Culture, est le troisième volet d'un polyptique composé de : L'Exclusion (éditions Jean Fournier, 2015), Pas encore une image (L'Atelier contemporain, 2019) (A paraître en 2023 : Le Dernier mur, L'Atelier contemporain.). Le premier livre posait et étudiait le constat : ce que je regarde n'est pas ce que je vois ; le second : l'image n'est plus à regarder, mais à lire et l'écriture n'est plus à lire mais fait image. Penser la perception aborde la question du film, de la photographie et de l'écriture. Ce livre, je l'ai conçu (construit) comme un roman où les épisodes interviennent, se suivent dans une dramatisation qui transforme la parole de chaque artiste selon un programme et ses intentions. Montrer des artistes à des moments différents, montrer des artistes en des endroits différents, poser presque les mêmes questions ou poser des questions différentes, montrer ce qui existe et montrer ce qui change comme par exemple une manière de montrer un transitoire malgré l'invariant des questions posées qui n'exclut pas une discipline – tel est l'enjeu du livre : il raconte les vies du mouvement. Ces réflexions, souvenirs, entretiens, écoutes et paroles, ces silences et ces rires, sont aussi le symptôme d'une animation magique de l'image et de l'écriture qui se nourrit des énergies parmi les plus farouches et les plus obscures. La parole est mystérieuse et obscure. L'écoute est mystérieuse et obscure. Un homme, une femme ou bien deux hommes, l'un parle l'autre écoute, se trouvent dans cette situation de l'échange et de l'attente, ils émettent une succession d'ondes permanentes, ils apaisent la peur, ils s'aident à parler des énigmes de l'univers, ils s'aident à l'injonction. Ils excédent toujours la pensée et la signification. Entretiens avec : Jean-Marie Straub et Daniel Huillet, Jean-Luc Godard, Roberto Matta et Alain Jouffroy, Betty Goodwin, Patrick Tosani, Georg Baselitz, Chantal Akerman, Gérard Garouste, Nathalie Sarraute, Jana Sterbak, Gisèle Freund, Francis Ponge, Marguerite Duras, Jean-Luc Moulène, Jean-Michel Alberola, Niki de Saint-Phalle et Jean Tinguely, Joris Ivens, Antoine d'Agata, Pierre Tal Coat, André du Bouchet, Pipilotti Rist, Jean-Pierre Bertrand, Helmut Newton et Alice Springs, Raoul de Kayser...

02/2022

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Sciences politiques

Penser l'Europe

Afin de penser l'Europe, Edgar Morin nous invite à abandonner les discours rhétoriques et les idées fragmentaires qui produisent des Europe imaginaires, idéales ou mutilées. Son essai, qui est en même temps un voyage interrogatif dans l'histoire et la culture européennes, conçoit l'Europe comme une unité multiple et complexe, unissant les contraires de façon inséparable. Pour la première fois dans les Temps modernes, l'Europe vit un destin commun. Il nous faut en prendre conscience si nous voulons élaborer un dessein commun.

10/2022

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Histoire des idées politiques

Penser le communisme

Le communisme est un cas unique dans l'histoire. Aucune doctrine n'a connu un engouement de cette ampleur si rapidement, aucune n'a conquis autant de pays en si peu de temps, aucune n'a provoqué de tels dégâts humains, aucune n'a réussi à conserver pareille force d'attraction en dépit de son échec, aucune ne laisse à ce point de regrets. Pourtant, hors de l'apologie ou du rejet dont les régimes communistes ont pu être l'objet, au-delà de la sanctification de l'idéologie ou de sa condamnation, ce phénomène exceptionnel continue d'échapper pour l'essentiel à une réflexion de fond. D'ou vient le communisme, de quel processus historique est-il l'aboutissement, à quoi correspond son apparition dans l'évolution des sociétés humaines, pourquoi a-t-il tant séduit, qu'est-ce qui explique sa faillite, pour quelles raisons son deuil est-il si difficile à porter, sa fin est-elle définitive, peut-il muter et si oui de quelles manières ? Ce livre répond à ces questions. Penser le communisme de nos jours, c'est sonder les aspirations humaines les plus profondes, c'est en révéler les cicatrices laissées, c'est en estimer l'évolution possible.

10/2021

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Notions

Penser le mal

Un classique de la philosophie enfin traduit. "Susan Neiman est l'une des penseuses exceptionnelles de notre temps' Eva Illouz Lorsqu'en 1755 Lisbonne est détruite par un tremblement de terre, l'événement provoque une onde de choc parmi les philosophes européens. Ce que l'on qualifierait aujourd'hui de catastrophe naturelle est considéré comme l'incarnation du mal. Deux siècles plus tard, la découverte des camps de la mort nazis suscite une abondante littérature de témoignage mais la philosophie reste muette. De " mal naturel ", le mal est devenu " mal moral " ; une bascule a eu lieu. Penser le mal fait le récit de cette bascule. Pour Susan Neiman, la philosophie n'est pas affaire de spécialistes ; elle doit poser des questions universelleemnt partagées. Un monde dans lequel des innocents souffrent peut-il avoir un sens ? La foi en dieu ou dans le progrès humain peut-elle résister à une énumération des atrocités terrestres ? Si la question du mal est éminemment philosophique, c'est qu'elle n'est pas seulement morale : elle interroge l'intelligibilité du monde. En retraçant la manière dont les philosophes modernes - depuis Bayle et Voltaire jusqu'à Arendt et Rawls, en passant par Hegel et Nietzsche -, ont répondu à ces questions, Neiman retourne aux racines du questionnement philosophique. Elle nous invite ainsi à une relecture audacieuse de l'histoire de la philosophie moderne occidentale à travers le prisme du mal - " la racine par laquelle la philosophie moderne a poussé ". Un livre extrêmement original et ambitieux, déjà considéré comme un classique.

09/2022

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Ecologie

Penser la biodiversité

Quarante ans après son introduction, la notion de biodiversité a creusé son sillon : des politiques publiques, à toutes les échelles, lui consacrent leurs objectifs, et notre vie quotidienne est ponctuée d'appels à la préserver, dans les journaux, les publicités, les slogans politiques. Mais que nous disent réellement tous ces discours qui gravitent autour de la biodiversité ? Avant tout, ils expriment un constat d'échec : échec de la préservation de notre environnement, échec des tentatives de mesurer sa valeur, échec dans la construction de dispositifs d'expertise probants pour aiguiller les politiques environnementales. En interrogeant ce que son omniprésence nous enseigne sur notre rapport à l'environnement et sur la connaissance que nous en avons, cette enquête propose de repenser la notion de biodiversité. Ni synonyme de nature ni objet ni mesure, la biodiversité est une périphrase : c'est un appel elliptique à rendre nos décisions environnementales plus rationnelles. Penser la biodiversité, c'est interroger cette exigence de rationalisation, au-delà des caricatures que la science économique et ses critiques véhiculent. Penser la biodiversité, c'est creuser une rationalité qui s'enracine dans une exigence de justification et d'argumentation ouverte, contradictoire et exploratoire, seule à même de fonder des politiques environnementales légitimes et efficaces.

11/2021

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Biodiversité, nature

Penser le vivant

La modernité a transformé la nature en objet de domination et a défait les liens émotionnels et merveilleux qu'entretenaient avec elle les Occidentaux. Mais aujourd'hui, face aux crises liées à la destruction des écosystèmes, il semble urgent de renouer ces liens et de modifier notre rapport au vivant. Dans une discussion polyphonique mêlant des voix bien connues, la nature étire ses branches pour s'imposer non plus comme l'altérité mais comme un tout dont les hommes et les femmes font partie. Le message est multiple et puissant : nous devons apprendre à vivre en harmonie avec notre environnement, nous insérer dans le cycle du vivant, arrêter de nous surestimer, réapprendre à nous entraider, semer le trouble, nous inspirer de la nature et repenser nos structures politiques. Interrogés ou racontés, ces penseurs-chercheurs du vivant réparent avec leurs différentes sensibilités les angoisses et le lien rompu avec la nature.

06/2021

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Littérature française

Penser la solitude

Le récit est une fuite en avant face à l'emprisonnement névrotique d'un jeune homme, un artiste passionné à la dérive. Il va fuir pour ne pas affronter l'existence et se retrouver en exil dans les coulisses d'une Egypte contemporaine mais ritualisée par ses croyances. Au gré des rencontres, le jeune homme va apprendre à dénouer les fils de son existence et à ériger le tuteur de sa nouvelle vie... Toujours à la recherche de vraies valeurs et d'une certaine folie en décalage avec la réalité du quotidien, les notions de beauté et de perfection l'enveloppe comme pour lui donner du sens. C'est une quête perpétuelle du Bonheur.

01/2023

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Critique

Senancour. Penser nature

Cet ouvrage présente Senancour comme un penseur qui place la force immanente et universelle de la nature au coeur d'une intuition fondamentale et programmatique, mais également comme un écrivain qui invite la pensée à se faire littéraire et la littérature à se mettre à l'épreuve des idées.

05/2022

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Philosophie du droit

Penser, calculer, délibérer

Les processus de pensée ont conduit au cours des siècles à l'émergence de concepts sur lesquels s'est fondée la science. Or, ces processus sont aujourd'hui mis en cause par la production de big data (mégadonnées) : la conceptualisation fait progressivement place à une "intelligence artificielle" qui se substitue au processus de délibération. Ces transformations, accélérées par un haut niveau d'intégration des dispositifs de capteurs électroniques aux systèmes biologiques, touchent désormais à des domaines aussi primordiaux que la santé, le travail, l'environnement ou la sécurité. Les nouvelles technologies (internet, technologies numériques, objets connectés, robotique, biotechnologies...) en accélérant et en mondialisant les interactions, bouleversent en profondeur les relations entre individus. Se superposant aux structures sociétales existantes, les flux d'informations, qui bouleversent les modes de représentation, d'élaboration et de rapport à l'objet, conduisent à repenser les modes de représentation, de subjectivation et les imaginaires collectifs. Le juridique se trouve mis en cause en profondeur par l'espace numérique : créant une société de réseaux le cyberespace généralise une dématérialisation et donc une déterritorialisation inédite. En résulte une transformation radicale des critères et des catégories juridiques sur lesquels se fonde la règle de droit. De telles évolutions et mutations exigent une confrontation engageant des disciplines aussi différentes que l'anthropologie, la philosophie, le droit et les sciences dites "exactes" . En provoquant une accélération du rythme des innovations technologiques, la recherche scientifique contemporaine pose d'une manière plus urgente que jamais la question de l'incidence des technologies sur une société et sur les modes de représentation et de subjectivation des individus. L'évolution du rapport au sensible induit-elle une relation inédite qui tendrait à brouiller voire effacer la relation sujet- objet ? La mondialisation et l'accélération de l'information, l'horizontalité dans l'espace numérique, soulèvent des questions sur l'élaboration et l'intégration de nouvelles connaissances. Si elles permettent l'émergence de nouveaux possibles technologiques, les masses toujours croissantes de données et les processus algorithmiques laissent-ils encore une place-et laquelle- aux processus de pensée ?

01/2023

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Histoire de la médecine

Penser le soin

Nouvelles techniques, progrès scientifique... le soin change. Et les demandes des patients changent aussi : recherche d'une qualité relationnelle avec le soignant, d'une écoute, d'une implication dans les parcours de soins et les décisions médicales, d'éducation thérapeutique, de choix de traitement en fin de vie ... Autant de situations qui invitent les soignants à penser différemment la médecine. La place de la personne malade au sein du dispositif de soins interpelle aussi bien le patient lui-même, que le politique, le philosophe, le sociologue ou le médecin. Comment conjuguer la médecine dans sa dimension scientifique, mais aussi humaine et sociale ? Cet ouvrage contribue à éclairer les enjeux du soin de nos sociétés post-modernes. Il aborde des questions aussi variées que l'importance de l'identité narrative dans la consultation, la connaissance du corps et de la maladie : discours médical, histoire de la médecine, narration profane et parole poétique, l'appréhension de la médecine de la personne, image du corps. De façon plus générale il questionne la place des sciences humaines dans la pratique de soins.

09/2023

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Droit

Penser la loi

Nos démocraties font des lois en abondance. Mais à force de légiférer, la raison d'être des lois a fini par nous échapper : souvent, elles répondent à nos attentes immédiates plutôt que de se mettre au service du bien commun. Pourquoi cette inadéquation des lois à l'esprit des lois ? Il faut remonter aux grands penseurs de la politique moderne, Montesquieu ou Rousseau, pour le comprendre. Ils ont placé la loi au coeur de l'action politique : se gouverner soi-même c'est avant tout légiférer. Mais ils n'ont pas livré le mode d'emploi de cet acte fondamental. D'autres ont tenté, avec plus ou moins de succès, d'armer la loi d'un discours de la méthode. Ce livre reconstitue l'histoire de cette ambition prométhéenne : penser le travail du législateur à la fois comme oeuvre de la raison et comme activité empirique. Il revisite la loi des temps anciens et sa métamorphose, à l'épreuve de notre modernité politique, en une multiplicité de législations : autrefois le Prince faisait loi, aujourd'hui chaque législation nouvelle s'incorpore dans tout un système. Nous ne pouvons nier notre dette envers les fondateurs d'une science de la législation, écrit Denis Baranger. Il reste que notre usage de la loi doit autant sinon plus aux praticiens du droit - magistrats, avocats, jurisconsultes - qui sont les porteurs d'un savoir bâti au fil d'une expérience indéfiniment remise sur le métier.

01/2018

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Sociologie

Penser les frontières

"Régis Debray et Benjamin Store rendent ici la frontière à sa densité civique. C'est à l'horizon d'une réflexion renouvelée sur les limites et les seuils que s'inscrit leur échange. Benjamin Store se livre à un vibrant plaidoyer pour une France agrandie, aux antipodes de la nation autoconfinée des extrêmes. Régis Debray lui répond qu'il faut que "la France redevienne une puissance émettrice d'innovations, et de traditions." Rêvant que ce pourrait être un "élargissement, cet archipel de francophonie qui reste encore à constituer". Alexis Lacroix, journaliste et écrivain.

03/2021

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Traduction

Penser la traduction

Les textes rassemblés dans cet ouvrage sont pour la plupart issus des rencontres Penser en langues - In Sprachen denken portés par le programme de traduction franco-allemand de la Fondation Maison des Sciences de l'Homme (FMSH) à Paris sous la responsabilité de Franziska Humphreys et grâce au soutien de la Fondation Robert Bosch, le DAAD (Office allemand d'échanges universitaires) à Paris et le Goethe-Institut à Paris. Sous forme de colloque, Penser en langues - In Sprachen denken s'est proposé d'ouvrir un lieu d'échange sur le statut accordé à la traduction dans la production et la diffusion des savoirs en sciences humaines et sociales. Les textes issus de ce projet placent, chacun à sa façon, la traduction au coeur de leur architecture et de leur élaboration et suivent les sentiers multiples d'une pensée de la traduction en rendant manifeste l'expérience du glissement sémantique et syntaxique que toute traduction engendre. Depuis la décision d'engager la traduction d'une oeuvre jusqu'à sa publication dans un milieu éditorial donné, le travail de traduction s'inscrit dans un processus socio-culturel dans lequel les systèmes de valeurs spécifiques à chaque pays sont également transmis et réinterprétés. La traduction crée de nouveaux horizons conceptuels et élargit ceux qui existent déjà. Chaque traduction est ainsi un geste, un acte qui implique des décisions, opère des exclusions, établit des interprétations, crée des réalités discursives qui, par la suite, ont un impact significatif sur le développement des sciences humaines. L'introduction d'un auteur au sein d'un contexte intellectuel qui lui est étranger apparaît comme un événement discursif aux conséquences imprévisibles. Ce processus s'accompagne le plus souvent de frictions, de ruptures, de mésententes, de réécritures, de retraductions, qui sont elles-mêmes dotées d'une valeur épistémologique ou historique. La décision de traduire est prise à la suite de toute une série d'opérations textuelles dans lesquelles la traduction est reçue de différentes manières (par le biais d'articles, de critiques, de la littérature secondaire, de séminaires et de cours magistraux) et qui fissurent le paysage scientifique. Dans cette perspective, l'histoire des idées se présente comme l'histoire des traductions en insistant sur l'influence déterminante de la traduction sur l'émergence et la circulation d'une nouvelle terminologie et de nouvelles habitudes linguistiques. Dans quatre partie, le présent ouvrage met en évidence. que la traduction n'est pas seulement au service du texte original mais un acte poétique propre qui intervient dans le texte en l'interprétant et en le réinventant au niveau conceptuel et syntactique.

06/2021

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Philosophie

Penser l'hétérogène

Les changements accélérés de notre époque mettent en contact brusque des représentations et des réalités, des mœurs et des cultures. Les conflits qui naissent ainsi peuvent conduire soit à une homogénéisation forcée, soit à une euphémisation plus ou moins laxiste: finalement, tout cela, c'est un peu la même chose. Le propos du dialogue présenté ici est d'oser une articulation des hétérogénéités, un accueil franc de leurs enchevêtrements baroques. De Paul Valéry à Julien Benda, de Freud à Carl Rogers, de Nietzsche à Leibniz, de Michel Serres à Edgar Morin, de Teilhard de Chardin à Spengler, sans oublier Claudel, Sartre et quelques autres, deux amis marqués différemment par la psychologie, la sociologie et la pédagogie rebondissent d'auteurs en auteurs, mais aussi d'événements sociaux et politiques en pensées. Transgressions ou trahisons, concessions ou reconnaissance de l'identité irréductible : en quelle marge peut se situer l'équilibre des cultures et de la civilisation nouvelle ?

08/1998