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Critique littéraire

Poèmes. Tome 2, Livres 5-8

Né près de l'actuelle Trévise entre 530 et 540, Venantius Honorius Clementianus Fortunatus, entreprit de découvrir la Gaule, alors en proie aux luttes sanglantes des mérovingiens. De Mayence à Cologne en passant par Trèves, Fortunat apporta sa culture aux dignitaires Francs. Parti sur les traces de saint Martin, il s'installe à Poitiers dont il devint évêque, peu avant de mourir en l'an 600. Les Carmina est l'œuvre la plus longue et la plus personnelle de Fortunat, même si l'auteur est resté surtout célèbre pour La Vie de saint Martin. Elle constitue une formidable source de documentation sur les grands personnages de l'époque, tels que Chilpéric ou Brunehaut, et complète l'Histoire des Francs en dévoilant, non sans humour parfois, de nombreuses anecdotes. Notre édition rassemble en trois volumes les onze livres des Carmina. L'introduction relate et organise les nombreux éléments biographiques que Fortunat a laissés et fournit tous les éléments historiques nécessaires à la compréhension de ces poèmes de circonstances. La tradition manuscrite, assez fournie, est assortie d'un stemma codicum, tandis qu'une bibliographie sélective guide le lecteur désireux d'en savoir davantage. Des notes accompagnent la lecture et sont approfondies en fin d'ouvrage par des notes complémentaires.

09/1998

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Sciences historiques

Histoire de la Bretagne. Des oringines à nos jours

Une histoire totale de la Bretagne, de la préhistoire à nos jours. Sise à l'extrémité du continent, au "bout de la terre", la Bretagne est pourtant, par essence, un lieu de passage, une porte de l'Europe et une des régions françaises les plus emblématiques. Ceux qui la parcourent sont envoûtés par la beauté de ses sites, fruit du mariage intime entre terre et mer, et marqués par sa forte identité comme par ses spécificités linguistiques et culturelles. Son histoire, d'une rare richesse, ici embrassée des origines jusqu'à nos jours, est marquée par un esprit de résistance hors du commun - les Mérovingiens, les Carolingiens et les Vikings ont échoué à l'envahir. Et ce n'est qu'en 1532, après plus de mille ans d'autonomie, que la province est finalement incorporée au royaume de France, non sans de nombreux soubresauts ultérieurs dus au combat incessant contre la centralisation et les tentatives d'assimilation parisiennes, insupportables pour les habitants de la péninsule. Les Bretons acceptent en effet volontiers d'être français, à condition d'être acceptés comme bretons. Voici la leçon qu'illustre, de manière aussi passionnante que convaincante, ce livre qui ne fascinera pas que les seuls Bretons.

03/2019

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Littérature française

L'Oiseau-lyre des fagnes

Ce récit est d'abord une incitation à un voyage où le passé invite le lecteur à naviguer au fil de la Meuse admirant, au passage du bateau de plaisance Le Rimbaud, une maison blanche, réceptacle de saveurs douces-amères d'hier. Puis, le présent retrouvé engage deux amis à une exploration forestière dans une région hors du temps. Cette randonnée pédestre les amènera sur d'anciens sentiers mérovingiens gardant en mémoire les grandes chasses sauvages d'antan. L'un d'eux conduira le poète sur le toit ultime de l'Ardenne, la Croix-Scaille, un sommet ardoisé au milieu des fagnes et des sphaignes, un paysage unique dans ce coin oublié de France. Il croisera des chasseurs nyctalopes, des braconniers honorables, les yeux braqués sur des ombres fugitives se profilant à l'horizon du clair-obscur qui entraîneront le lecteur sur les traques sylvestres des chasseurs de lune auprès desquels l'auteur a recueilli d'exceptionnels témoignages sur la chasse libre. Ce parcours sert en fait de décor au vrai personnage de ce récit : les Ardennes. Ses paysages multiples font écho à l'ambivalence des sentiments ressentis et plongent le lecteur au plus profond de ce terroir, de ses croyances ancestrales et de ses coutumes.

07/2017

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Haut Moyen Age (Ve au Xe siècl

Annales du Royaume des Francs (de 741 à 829)

Pendant près d'un siècle, de 741 à 829, des auteurs proches des souverains carolingiens, Pépin III le Bref, Charlemagne et Louis le Pieux, ont écrit et réécrit, pour chaque année, des textes relatant les évènements qu'il leur paraissait important de confier à la mémoire. Ces Annales permettent de suivre comment Pépin, maire du Palais du dernier roi mérovingien, obtint la royauté des Francs en 751/754, comment son fils Charles put être reconnu et couronné empereur d'Occident en 800, fonction et dignité que son fils Louis exerça après sa mort en 814. Il s'agit donc d'une histoire officieuse, sinon officielle, du gouvernement et des efforts d'unification des pays francs, des luttes pour la soumission des peuples lombard, bavarois et saxon, des affrontements avec les Slaves et les Avars à l'est, avec les Scandinaves au nord et avec les Maures au sud, sans négliger les relations avec le pape de Rome, l'empereur de Byzance et le calife de Bagdad. Le tout inscrit dans une perspective d'histoire universelle chrétienne, scandée par le retour annuel des fêtes de Noël et de Pâques. Les éditeurs ont distingué deux versions. D'abord une version brève couvrant les années de règne de Pépin III et de Charlemagne jusqu'en 801. Cette version brève a ensuite été réécrite et continuée en une version longue jusqu'à l'année 829. Ce sont ces deux versions des Annales du royaume des Francs qui sont ici présentées et traduites séparément dans les volumes I et II aux fins de comparaison.

09/2022

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Rois de France

Histoire des rois et reines de France

De la naissance du royaume franc à la fin de la monarchie absolue, l'histoire des rois et reines de France témoigne de l'évolution de notre société. Ce livre dresse une cinquantaine de portraits qui éclairent la façon dont notre pays s'est construit. Les grandes dynasties Durant quatorze siècles, rois et reines se sont succédé à la tête du royaume de France. Des Mérovingiens aux Carolingiens, des Capétiens aux Valois, puis aux Bourbons, des hommes et des femmes ont été propulsés au premier plan, juste par leur naissance ou par des jeux d'alliances. Mais, si leurs destins sont exceptionnels, leurs vies ne sont pas toujours enviables... Ainsi découvrira-t-on au fil des pages que les complots à la cour sont légion, les mariages souvent ratés, les relations très conflictuelles et que la pratique du pouvoir est parfois très compliquée. De l'unité avant tout voulue par les Mérovingiens à la construction d'un empire par les Carolingiens, de l'affirmation de la monarchie due aux Capétiens à la centralisation des pouvoirs par les Valois, tous ont tendu vers l'Etat moderne mis en place par les Bourbons jusqu'à leur chute, inscrite dans cette ascension sans limite. Portraits croisés Dès sa construction, le royaume de France a été dirigé par un roi. Selon les époques, celui-ci était extrêmement puissant ou peu influent, mais toujours dirigeant en chef. Qu'il s'agisse de Clovis, Chilpéric, Dagobert, Pépin le Bref, Charlemagne, Hugues Capet, Philippe Auguste, Louis IX, Philippe le Bel, Charles V, Louis XI, François Ier, Henri IV, Louis XIII, Louis XIV, Louis XV, Louis XVI et de tous les autres, ils ont régné sans partage. Les reines, elles, sont les épouses. La succession au trône leur est interdite. Elles n'assurent le pouvoir que pour leurs enfants mineurs ou lors de l'empêchement de leur mari. Certaines ont pourtant su s'imposer. Clothilde, Frénégonde, Brunehaut, Berthe au Grand Pied, Gerberge de Saxe, Aliénor d'Aquitaine, Blanche de Castille, Anne de Bretagne, Catherine de Médicis, Marguerite de France, Anne d'Autriche, Marie Leszczynska ou Marie-Antoinette, toutes ont essayé de faire front et de trouver leur place face à un pouvoir kidnappé. La combinaison de toutes ces personnalités est explosive ! Un héritage français Entre victoires ou défaites militaires, réformes justes ou injustes, conseillers compétents ou incompétents, la façon qu'ont eue ces monarques de gouverner a déterminé le futur de notre pays. Et, d'une dynastie à l'autre, leur goût pour les arts et la culture a marqué notre paysage. Ils ont contribué à faire le peuple français, avec ou contre eux. Leur gouvernance absolue a conduit à la Révolution, puis à l'exercice démocratique du pouvoir. Certains de leurs choix sont encore inscrits dans notre Histoire, la Grande. Et il est toujours intéressant d'en prendre conscience.

09/2023

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Ouvrages généraux

Galants et favorites. Galantsetfavorites

(réédition en plus petit format de la version Beau Livre)De Clotilde aux nombreuses maîtresses de Charles X, reines et favorites ont joué un rôle essentiel et exercé une grande influence sur le cours des événements. Pour elles, rois et galants ont déclaré des guerres, soulevé des peuples, interdit ou fondé des religions. Ils ont aussi tramé des complots, fait exécuter leurs rivaux ou leurs ennemis. Des moeurs peu amènes des Mérovingiens aux frasques libertines de la Restauration, sexe, amour, trahison et pouvoir ont toujours fait bon ménage. Foin des pruderies de l'histoire officielle qui souhaiterait gommer cet aspect souvent leste et parfois carrément grivois de la vie de cour, cet ouvrage évoque autant les Valois que les Bourbons, les Carolingiens que les descendants de Clovis et d'Hugues Capet. Simplement, loin des visions policées ou des images d'Epinal, c'est dans l'alcôve des puissants qu'il se glisse. Et, si la réputation de séducteur du Vert-Galant ou de Louis XIV n'est plus à faire, celle d'autres monarques en étonnera plus d'un. Qui sait aujourd'hui que Louis XI passait pour un paillard, collectionneur de conquêtes ou que Henri III avait, avant même ses seize ans, mis dans son lit toutes les suivantes de sa mère, le fameux "escadron volant " ?

02/2022

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Moyen Age

L'Europe de saint Martin

Depuis l'empire romain du IVe siècle de notre ère jusqu'à nos jours, saint Martin n'a cessé de susciter des formes d'intérêt variées, de la dévotion pieuse à des marques de bière, de vin ou de fromage... Il ne s'agit pas ici de revenir sur la vie du saint telle qu'elle fut racontée dès l'origine par Sulpice Sévère, mais plutôt de parcourir quelques étapes et quelques lieux qui dessinent une "Europe de saint Martin", c'est à dire un aperçu de la culture européenne dans son ensemble. En effet, contrairement à d'autres cultes de saints, le culte de saint Martin a toujours connu, à chaque époque, des formes de renouvellement et de réappropriation, non sans transformation et redéfinition du sens qu'on lui donnait. Ces renouvellements se traduisent non seulement dans l'histoire, par exemple par le rôle des grandes dynasties, des Mérovingiens aux Habsbourg, dans la promotion du saint, mais aussi dans la géographie, par la présence de lieux, de monuments, d'églises, de cathédrales, depuis l'Ecosse jusqu'à la Roumanie, depuis le Portugal jusqu'à la mer Baltique. Comment comprendre une telle diffusion du phénomène "saint Martin" ? Quelques pistes sont proposées ici à travers différents aspects concrets voire inattendus des manifestations suscitées par le saint de Pannonie.

11/2021

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Phénomènes occultes

Mystères et Secrets de Rennes-le-Château

C'est en lisant un ouvrage relatif à l'histoire des Wisigoths que l'auteur découvre l'affaire de Rennes-le-Château où, selon certains, serait dissimulé leur trésor. Ce trésor n'est rien de moins que l'ensemble des butins arrachés par les Romains à tous les peuples conquis et soumis, y compris le trésor du Temple de Jérusalem. Lors du pillage de Rome en 410, les Wisigoths s'en emparent et le transportent à Toulouse, leur nouvelle capitale, puis en Espagne à Tolède. On perd alors sa trace après la conquête de l'Espagne par les Arabes. Depuis 30 ans, André Salaün consacre une partie de son temps libre à décrypter le mystère de Rennes-le-Château attaché à la découverte d'un trésor par Bérenger Saunière, curé de ce village à la fin du XIXe siècle. Certains pensent qu'il aurait trouvé précisément le trésor des Wisigoths, d'autres celui des Cathares ou des templiers, d'autres encore estiment qu'il a découvert non seulement un trésor mais aussi un redoutable secret lié à Jésus et Marie-Madeleine et à la descendance des rois Mérovingiens. Après s'être familiarisé avec la région de Rennes-le-Château, avoir lu de nombreux ouvrages et effectué d'importantes recherches dans des archives, l'auteur présente dans cette étude une piste quasiment inexplorée jusqu'à ce jour.

09/2023

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Histoire de France

Les racines de l'Europe. Les sociétés du haut Moyen Age 568-888

Vouloir dépeindre toutes les sociétés qui parsemaient l'ancien Empire romain d'Occident, en y ajoutant l'Irlande et la Scandinavie qui ne virent jamais un seul légionnaire, depuis l'invasion des Lombards en 568 jusqu'à celle des Vikings à la fin du IXe siècle relève du tour de force. Cet ouvrage analyse donc la juxtaposition des sociétés païennes encore tribales à côté ou dans des sociétés chrétiennes avec ou sans Etat: Le rapport du religieux au social et du politique au social permet d'expliquer qu'à travers quatre siècles ces sociétés ont été continuellement en mouvement, connaissant, ici, des phases de progrès, là, des phases de régression. Il fallait ainsi faire le tour de ces sociétés avant d'en venir au royaume des Francs en sa première création sociale, celle des Mérovingiens, puis en son second essai, celui des Carolingiens; qui s'est voulu un retour à là Rome antique et à son empire. Ainsi passe-t-on insensiblement, d'une unité perdue, par des différences prononcées telles que l'échec espagnol, la réussite lombarde, la difficile affirmation anglo-saxonne, la supériorité navale scandinave, pour aboutir à ce pôle carolingien. Il attire à lui, par sa synthèse originale et ses liens sociaux, romains, germaniques et chrétiens, toutes les autres sociétés. Une chrétienté sacrale fera naître les racines de l'Europe. Comment y est-elle parvenue ?

11/2003

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Romans de terroir

La véritable légende d'Ursinus

En 460 après J. C, tandis que l'empire Romain attaqué de toute part vit ses dernières heures en Gaule et ailleurs, et que se dessinent les prémices du Moyen-Age des Mérovingiens, découvrez le récit de vie romancé de celui que l'Histoire - et la légende chrétienne - a nommé "saint Ursinus" , le faiseur de paix, mais que d'aucuns, à l'instar d'Ananda Zimnawoda - inspirée par ses nombreuses recherches -, imaginent plutôt comme l'un des derniers défenseurs de la civilisation celtique en Gaule... Installez-vous donc au coin du feu et écoutez la véritable légende d'Ursinus qu'un druide de jadis désire vous conter. De Lugdunum jusque dans le Berry, en traversant toute la Bourgogne à travers les feuillages, au contact des Romains, Eduens, Burgondes et autres Bituriges, partez à ses côtés dans une époque où le monde d'aujourd'hui déjà se construisait et au sein duquel la France bientôt prendrait son nom. "Prise d'effroi, mais pensant à son compagnon, elle se saisit d'un courage effréné et entreprit les derniers pas qui la séparaient de la porte d'entrée. A chacun d'eux, elle heurtait des carillons d'os et de bois qui devaient certainement indiquer sa présence à l'habitant des lieux. Retenant son souffle, elle frappa à la porte qui s'ouvrit, elle fut alors comme happée à l'intérieur et celle-ci se referma derrière elle".

10/2020

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Critique littéraire

POEMES / TOME 1

Né près de l'actuelle Trévise entre 530 et 540, Venantius Honorius Clementianus Fortunatus, entreprit de découvrir la Gaule, alors en proie aux luttes sanglantes des mérovingiens. De Mayence à Cologne en passant par Trèves, Fortunat apporta sa culture aux dignitaires Francs. Parti sur les traces de saint Martin, il s'installe à Poitiers dont il devint évêque, peu avant de mourir en l'an 600. Les Carmina est l'oeuvre la plus longue et la plus personnelle de Fortunat, même si l'auteur est resté surtout célèbre pour La Vie de saint Martin. Elle constitue une formidable source de documentation sur les grands personnages de l'époque, tels que Chilpéric ou Brunehaut, et complète l'Histoire des Francs en dévoilant, non sans humour parfois, de nombreuses anecdotes. Notre édition rassemble en trois volumes les onze livres des Carmina. L'introduction relate et organise les nombreux éléments biographiques que Fortunat a laissés et fournit tous les éléments historiques nécessaires à la compréhension de ces poèmes de circonstances. La tradition manuscrite, assez fournie, est assortie d'un stemma codicum, tandis qu'une bibliographie sélective guide le lecteur désireux d'en savoir davantage. Des notes accompagnent la lecture et sont approfondies en fin d'ouvrage par des notes complémentaires. Texte établi et traduit par Marc Reydellet, en trois tomes. Tome I : Livres I à IV. Tome II : Livres V à VII. Tome III : Livres IX à XI.

01/1994

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Historique

Clovis

Souviens-toi du vase de Soissons ! Roi des Francs, parmi une dizaine d'autres, Clovis monte sur le trône alors que l'Empire romain achève de s'effondrer. En se faisant baptiser aux environs de l'an 500, il marque les débuts de la relation privilégiée entre l'Eglise et la monarchie. Mais ce baptême, aussi crucial soit-il, n'est finalement qu'une étape au coeur du parcours complexe de ce chef de guerre, stratège avisé, père de famille et homme politique. Tout au long de son règne conquérant, face aux Alamans, aux Burgondes et aux Wisigoths, il a repoussé les limites du territoire que Childéric, son père, lui avait laissé en héritage. A terme, il parvient à unifier les anciennes Gaules et fonder une dynastie durable, celle des Mérovingiens. De ses victoires à Soissons et à Tolbiac, en passant par son mariage avec la princesse Clotilde et l'élimination des autres rois francs, la vie de Clovis s'est construite autour d'actions d'éclat qui lui ont permis d'accéder au rang de véritable symbole. Dans ce nouveau titre de la collection " Ils ont fait l'Histoire ", Victor Battaggion et Paolo Martinello accompagnés de l'historien Bruno Dumézil nous racontent le guerrier, le chrétien et l'homme de pouvoir qu'était Clovis. Un récit qui intègre également les zones d'ombres qui demeurent autour de ce roi des Francs pour aussi montrer comment Clovis est parvenu à entrer dans la mémoire nationale.

11/2021

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Ouvrages généraux et thématiqu

Le Grand Atlas du Moyen Age

Un ouvrage de référence pour comprendre la période fascinante du Moyen Age. S'étalant du Ve au XVe siècle - couvrant près de 1 000 ans d'histoire -, le Moyen Age a longtemps été dominé par des superstitions et des croyances erronées, le réduisant à une période d'obscurantisme, de régression et de violences. Une époque sombre entre deux périodes d'âge d'or que sont l'Antiquité et la Renaissance. Or, le Moyen Age est immensément plus complexe. Marqué par la prédominance de l'Eglise dans tous les aspects de la société féodale, l'influence du christianisme et la croissance d'une économie agricole, le Moyen Age est au coeur de fortes interactions commerciales, culturelles et politiques. Les frontières extérieures de l'Europe se fixent à la suite des croisades et des conquêtes militaires, et les premières grandes explorations sont menées. Les Etats se consolident, d'importantes innovations techniques et une exceptionnelle production artistique voient le jour. En 400 pages et riche d'autant d'illustrations, cet ouvrage propose au lecteur de redécouvrir cette époque clé de l'histoire à travers les innombrables dynasties régnantes, parmi elles, les Mérovingiens, les Carolingiens, les Capétiens ou encore les Valois. Cette véritable encyclopédie, publiée en collaboration avec le journal Le Monde, s'appuie sur des cartes détaillées, des frises chronologiques et une importante iconographie pour offrir une compréhension complète de cette période fascinante, à l'origine des premières bases de la société moderne.

10/2022

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Histoire de France

Des origines du premier duché d'Aquitaine

Grégoire de Tours nous apprend que Clovis, par sa victoire de Vouillé en 507, conquit toute la Gaule méridionale (moins la Septimanie) et nous savons, par des témoignages certains, qu'au commencement du VIIe siècle cette vaste région était encore au pouvoir des Mérovingiens. Dans les premières années du VIIIe siècle, vers 718, les chroniqueurs nous montrent ce même pays constitué en un duché indépendant, le duché d'Aquitaine. Comment cela s'est-il fait ? Les témoins du viie siècle n'en disent à peu près rien. Il faut évidemment, pour relier les rares indications qu'ils nous fournissent, recourir aux hypothèses. M. Fauriel, l'historien de la Gaule méridionale, assigne deux causes à cette obscure révolution : L'existence en Aquitaine, dès le commencement du VIIe siècle, d'une véritable dynastie de ducs nationaux. Malheureusement tout ce qui concerne cette dynastie n'a d'autre fondement que la charte d'Alaon ; or, depuis la célèbre dissertation de M Rabanis, la charte d'Alaon est bannie de l'histoire. "La lutte des Aquitains contre les Francs", c'est-à-dire la lutte des races, l'effort continu, "national", d'une race conquise contre une race conquérante. Cette explication suppose dans la Gaule méridionale, au VIIe siècle, un esprit national que nous n'y apercevons pas. La question reste donc à peu près entière. Nous avons essayé dans cette étude, — en rassemblant tous les indices qui nous restent, en les examinant de près, en y ajoutant aussi quelques conjectures, — sinon de résoudre complètement le problème, du moins de le circonscrire, de réduire la part d'inconnu qu'il renferme... (Avant-propos de l'édition originale de 1881.

10/2019

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Beaux arts

Saint-Denis. Dans l'éternité des rois et reines de France

C'est assurément le monument le plus emblématique de la longue histoire de France. Edifiée sur la tombe de saint Denis, nécropole royale depuis l'inhumation de Dagobert en 639, la basilique-cathédrale de Saint-Denis est aussi le premier chef-d'oeuvre de l'art gothique. Au XIIe siècle, l'abbé Suger a fait reconstruire sur l'ancienne église carolingienne un écrin somptueux pour accueillir les tombeaux des rois et des reines. Avec un génie visionnaire, il a permis une pénétration maximale de la lumière, façonnant un édifice d'une audacieuse modernité pour son temps et devenant ainsi l'un des inventeurs majeurs de l'architecture gothique qui allait essaimer dans toute l'Europe. Il célébrait ainsi la gloire des rois de France, leur offrant un cimetière qui accueillerait les monarques défunts au fil des siècles, des Mérovingiens aux Bourbons, de Clovis à Louis XVIII, avec les reines, Anne de Bretagne, Catherine de Médicis et Marie-Antoinette, nombre de princes et princesses, mais aussi le connétable Bertrand du Guesclin, héros de la guerre de Cent Ans. Si les destructions révolutionnaires l'ont atteinte — avec les brutales profanations des tombeaux royaux — la basilique a retrouvé avec Napoléon son destin de grand monument national qui fascine et impressionne les innombrables visiteurs. Restaurée en 2015, la façade affirme à nouveau sa majesté rayonnante au coeur d'une cité aux cultures les plus diverses. Abbaye, basilique, puis église paroissiale, élevée au rang de cathédrale en 1966, Saint-Denis méritait un livre d'exception. Pas moins de 60 auteurs donnent ici la plus complète et la plus à jour des documentations, merveilleusement illustrée.

11/2015

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Sciences historiques

De la crypte de Saint-Denis dite Notre-Dame des Champs au carmel du faubourg Saint-Jacques. Une tranche d'histoire, un lieu de mémoire

Ce travail n'est ni une étude historique, ni une étude théologique, c'est un parcours à travers une histoire qui raconte la vie de la crypte de Notre-Dame des Champs en lien avec son environnement. L'arrivée de Denys à Lutèce vers le milieu du me siècle apparaît comme une écriture de légende mais, dans une légende, il y a toujours un fond de vérité. Vivant dans les carrières méridionales, Denys évangélise. Il est suivi par le peuple, mais il meurt peu de temps après, martyrisé lors d'une des persécutions qui frappaient les chrétiens. Sa mémoire est très tôt vénérée : sainte Geneviève lui voue une dévotion particulière dès le Ve siècle. De ce fait, le lieu supposé de son arrivée et de son habitat est lui aussi vénéré, devenant la crypte d'une église dédiée à la Vierge. Dès le vie siècle, l'église Notre-Dame des Champs apparaît dans le Paris mérovingien. Sur les plans de Paris dressés aux Temps modernes, elle est constamment figurée. Les traces écrites de l'attachement que lui portent les rois pendant des siècles, comme les documents d'archives et les textes anciens, éclairent aussi l'histoire du sanctuaire dans la longue durée du deuxième millénaire. La Révolution brise la continuité séculaire de l'église Notre-Dame des Champs. La crypte néanmoins n'est pas oubliée, elle renaît même au XIXe siècle en même temps que le culte voué au frère Réginald. Au XXe siècle, les Editions Nelson, installées sur les lieux du monastère, entretiennent encore la crypte, toujours ornée de toiles, et l'ouvrent aux visiteurs jusqu'à leur départ en 1958. La richesse mémorielle de la crypte légitime l'espérance d'une renaissance, allant de pair avec la reconnaissance de sa valeur patrimoniale. Elle fait pleinement partie de l'histoire de Paris, et nombreux sont ceux qui, en France et dans le monde, s'en souviennent encore.

08/2019

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Histoire ancienne

Evans, à l'aube du Moyen Age. La nécropole des "Sarrazins" (VIe-VIIe siècle) ; L'église funéraire du "Champ des Vis" (VIIe-Xe siècle) - Jura

Deux sites funéraires du haut Moyen Age - le "Champs des Vis" fouillé entre 1987 et 1990 et les "Sarrazins" en 1995 - sont localisés sur le territoire de la commune d'Evans, dans la vallée du Doubs. Le plus ancien, celui des "Sarrazins", est implanté sur la partie basse d'une pente orientée au sud. Des chambres funéraires étayées de bois et des coffres en pierre occupent deux espaces distincts de la nécropole. Soixante-cinq tombes ont été découvertes sur un nombre probable de quelques centaines. Vingt-six d'entre elles étaient dotées de mobilier funéraire permettant de les dater entre la seconde moitié du VIe siècle et le troisième quart du siècle suivant. L'ensemble confirme tout à la fois l'influence d'une population d'origine franque et la présence des coutumes mortuaires régionales. Le second site se trouve sur un point haut, lieu de construction de l'église du "Champ des Vis", inscrite sur la liste supplémentaire des Monuments Historiques en 1991. Il s'agit à l'origine d'une église funéraire. Les sépultures en fosse avec cercueil en bois, les tombes en coffre de pierre et les structures mixtes témoignent le plus souvent d'inhumations successives au sein d'un même contenant. Deux cents individus sont présents et le mobilier associé à quelques-uns d'entre eux se rapporte au Mérovingien tardif et au début de l'époque carolingienne. Une tombe, située dans une annexe au sud du choeur, est dédiée à un personnage important. Sa position privilégiée et son costume funéraire illustrent une position sociale distinctive : des symboles, tels ses éperons, évoquent son statut de cavalier. Les résultats de cette fouille constitueront désormais un travail de référence pour comprendre l'origine de ces petites églises rurales. Bien que ce secteur géographique - tout autour d'Evans et de Saint-Vit - ait été densément occupé au cours de l'Antiquité, ces deux cimetières se présentent comme des créations consécutives à la conquête franque en Burgondie.

11/2019

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Histoire de France

Lyon dans l'Europe carolingienne. Autour d'Agobard (816-840)

Lyon, capitale des Burgondes (Ve-VIe siècles), avait été marginalisée au temps des royaumes mérovingiens de l'Entre-Seine-et-Rhin, et ses élites décimées par les pouvoirs francs (VIIe-VIIIIe siècles). La création d'un empire par Pépin le Bref puis Charlemagne a changé la donne. Dans une construction politique qui veut unir la Germanie à l'Italie, la Saxe à la Catalogne, Lyon retrouve une place centrale : porte de l'Espagne chrétienne, voie d'accès privilégiée à l'Italie lombarde dont Charlemagne a fait son premier objectif militaire, la ville devient la tête de pont de la présence franque dans le sud de l'Europe. Le pouvoir carolingien cependant ne s'impose pas à Lyon seulement par la force, mais en y relevant le gouvernement épiscopal. Des évêques choisis par les empereurs pour leurs compétences intellectuelles sont placés à la tête de la cité. Leidrade et Agobard, Amalaire puis Amolon assurent le rayonnement durable de Lyon par l'excellence des écoles qu'ils fondent et qui attirent des clercs de l'Europe entière, ainsi que par la profusion des manuscrits qu'ils réunissent dans la bibliothèque cathédrale. L'intense activité culturelle lyonnaise du IXe siècle n'est pas corsetée par le soutien politique initial des Carolingiens. Au contraire, les clercs proposent des politiques alternatives au gouvernement des princes francs ; ils appellent à la création d'une Europe uni?ée par le respect d'une loi unique et la renaissance d'un empire chrétien universel... Des propositions qui tiennent de l'idéalisme et du fondamentalisme biblique, et qui ne seront jamais suivies d'effet. Le présent volume réunit des contributions rédigées à l'occasion du douzième centenaire de l'élection épiscopale d'Agobard à Lyon (816-840).

01/2019

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Histoire de France

Henri IV à Saint-Denis. De l'abjuration à la profanation

Il fut et demeure le souverain le plus aimé des Français. Quatre cents ans après son assassinat, il ne cesse de fasciner, tant sa vie, son oeuvre et sa légende paraissent exceptionnelles. La périlleuse conquête du pouvoir, la mort dramatique et le destin posthume d’Henri IV (1589-1610) sont liés à un espace singulier : Saint-Denis, le lieu de mémoire de la monarchie, là où reposent quatre lignées de souverains (Mérovingiens, Capétiens, Valois, puis Bourbons). « Je suis le Roy, qui demande d’estre reçu au giron de l’Église apostolique et romaine » . Tout commence le 25 août 1593 par l’abjuration d’un pénitent qui sollicite sa réintégration au sein de l’Église catholique. Et parvient, grâce à ce « saut périlleux » , à pacifier un royaume déchiré depuis trente ans par la guerre civile et religieuse et à mettre un terme aux fureurs des « guerriers de Dieu ». Le 13 mai 1610, Saint-Denis est le lieu du sacre et du couronnement de Marie de Médicis, la veille du geste fatal de Ravaillac. Les funérailles grandioses d’Henri IV, quelques semaines plus tard, nous permettent de restituer et de comprendre le cérémonial complexe et méconnu qui accompagne le corps du souverain, « les deux corps du roi », lors de ce moment de grande fragilité que constitue, pour une monarchie, la disparition de celui qui l’incarne. Près de deux siècles après, dans la France effervescente de l’an II de la République, en 1793, la « ci-devant abbaye de Saint-Denis » est le théâtre d’une mise à mort des morts : figures de cire, tombeaux et corps des rois, dont celui d’Henri IV. Ces quatre séquences fortes nous invitent à un extraordinaire voyage dans la réalité mais aussi au coeur de l’imaginaire de la « nation France ».

05/2010

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Littérature française

Oh là là !

Les inimitiés entre Anglais et Irlandais font encore de la fumée en Angleterre et en Irlande. Les frottements entre Turcs et Arméniens et entre Turcs et Kurdes dégagent toujours des effluves de rébellion en Turquie. Les désaveux et les haines entraînent Arabes et Juifs à s'entre-égorger pour la possession du sol depuis plus de soixante-dix ans en une guerre dont personne ne voit encore le bout. Les Corses sont français depuis le dix-huitième siècle et la Corse a donné à la France deux empereurs, un chanteur prolifique et le théâtre de l'une des plus belles nouvelles jamais écrites. Pourtant, les Corses sont traités par certains de "Français non de souche" . Longtemps avant les Corses, les Juifs ont fait partie du paysage français dès le premier siècle judéo-chrétien et ils ont été français avant les Mérovingiens, les Capétiens, la Franche-Comté, la Bourgogne et la Normandie. Pourtant, les Juifs sont jugés par certains de "Français greffés" , de "Français additionnels" ou de "Français surajoutés" . Lorsque les Italiens avaient commencé à immigrer en grand nombre en France à la recherche de jours meilleurs, il ne fut pas bon s'appeler Brazi, Barzini, Mancini, Flatini, Giacomo ou tout autre nom à consonance italienne sur les bords de Seine et de Loire pendant des décennies. Après les Italiens, ou en même temps qu'eux, ce fut au tour des Russes blancs, des Ukrainiens, des Polonais, des Bulgares, des Roumains, des Hongrois et des Espagnols d'être mis à l'index. Vint ensuite le tour des Sénégalais, des Maliens, des Portugais, des Maghrébins, des Chinois et de tous les autres. Tous ces autres "différents" venus chercher des jours meilleurs en France. Comme il est écrit dans le présent ouvrage, le racisme est d'abord et surtout un problème économique.

04/2018

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Haut Moyen Age (Ve au Xe siècl

Rois des Francs. Le Haut Moyen Age de Clovis à Robert le Pieux

La France aussi possède son Livre des Rois. Il commence de s'écrire durant près de cinq siècles réputés obscurs, ce haut Moyen Age où réalité et légende s'entremêlent. Traversé de contrastes saisissants, il met en scène une galerie de rois dont quelques-uns, au prix d'anachronismes et de déformations, constituent comme l'alphabet de l'histoire nationale. De la fin du Ve siècle au début du XIe, des Mérovingiens aux Carolingiens et aux premiers Capétiens, une continuité se dessine, au-delà de conjonctures mouvementées, et parfois violentes. Le royaume des Francs se forme, s'étend et s'enracine. En cette haute époque, l'obscurité, pour nous, demeure épaisse. Peu nombreux sont les médiévistes qui s'y aventurent. Pourtant, des rais de lumière viennent éclairer, de siècle en siècle, les règnes et les rois. Parmi ces derniers, certains émergent, par leur action et leur rayonnement en leur temps ; aussi, voire surtout, par les traces qu'ils ont imprimées dans la mémoire collective. Leur existence réelle se double alors d'une vie légendaire qui ne pèse pas moins que l'autre dans l'histoire. Ainsi nous souvenons-nous, fût-ce seulement par leurs noms, de Clovis et Dagobert, de Charlemagne ou de Hugues Capet, ces rois des Francs que le Christ aurait choisis pour les gouverner. Le présent volume part à la recherche de ces personnages, dans un parcours intellectuel et chronologique où la rigueur n'empêche pas la liberté de ton et un beau souci d'écriture. Dans un dialogue entre les faits et les images, il éclaire un passé trop enfoui et peut réserver quelques surprises heureuses. Alors se découvrent des éléments et des caractères originaux qui, rétrospectivement, seront placés aux fondements de la nation française, et ont nourri sa tradition.

04/2023

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Histoire de l'art

Moyen Age. Chrétienté et Islam

METHODOLOGIE- Jalons pour l'étude de l'architecture romane - L'architecture gothique : les éléments d'un système cohérent - Diversité de la sculpture romane - La sculpture gothique (XII ? - XV ? siècle) : les mutations de l'image monumentale - La peinture romane : l'église et son décor peint - L'enluminure gothique : le texte, son décor et son illustration - Iconographie et symbolisme - Comprendre l'art byzantin - Construire une église byzantine - Patronage et production en terre d'Islam - De l'art "islamique" aux arts des pays d'Islam. L'ART DE BYZANCE- L'architecture : de Constantin le Grand à la fin de l'empire - L'empereur et sa capitale - La cour et les puissants - L'église protobyzantine et son décor - Nature et enjeux de l'image - Le décor des églises après l'iconoclasme - Le développement de l'icône - La tradition byzantine. L'ART DE L'OCCIDENTLe haut Moyen Age et l'art roman- L'art mérovingien : sous le signe de la continuité - Le goût de l'ornement dans les royaumes barbares - L'architecture à l'époque carolingienne - Enluminure et arts précieux à l'époque carolingienne - L'architecture et son décor autour de l'an mil - Enluminure et arts précieux autour de l'an mil - L'église romane : ordres monastiques et pèlerinages - L'église romane : diversité formelle et régionale - La sculpture romane - La peinture romane - Les arts précieux à l'époque romane - L'architecture civile et militaire. L'ART DE L'OCCIDENTL'art gothique et la fin du Moyen Age- L'architecture gothique : des origines au début du XIII ? siècle - Le gothique rayonnant - La sculpture gothique - La peinture gothique aux XIII ? et XIV ? siècles - Le Trecento - L'Europe à la fin du Moyen Age - Les nouvelles images - Le gothique tardif 1350-1500 - Les arts précieux - De l'art courtois au réalisme flamand - La peinture hors des Flandres - L'architecture civile et militaireL'ART DE L'ISLAM- La culture étrusco-italique - L'art omeyyade : la genèse de l'art islamique - L'art impérial abbasside (750-945) - L'art des provinces (IX ? - X ? siècles) - Les Seldjoukides d'Iran et d'Anatolie - Les Fatimides et le Proche-Orient arabe - L'Occident islamique (XI ? - XV&esup siècle) - Les Mamelouks (1250-1517) - Les Mongols et les Timourides.

04/2022

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Histoire de France

Les Carolingiens (741-987)

De l'élection de Pépin le Bref comme roi des Francs en 751 à la chute du dernier représentant de la dynastie carolingienne ayant régné en Francie occidentale, Louis V (986-987), les Carolingiens ont très largement été les maîtres du pouvoir en Occident. Héritiers de la civilisation germanique dont ils sont issus, continuateurs par certains aspects des Mérovingiens qui les ont précédés tout en cherchant à retrouver l'héritage de l'Empire romain dans sa version chrétienne, ils ont réussi à construire un système politique et culturel original. L'entente établie entre le pouvoir temporel et le pouvoir spirituel a contribué à cet essor, et la Renovatio carolingienne a bien été un moment fort de l'histoire de l'Occident médiéval. De plus, le regnum Francorum d'origine a laissé la place à l'Empire carolingien par le biais de la politique d'expansion (dilatatio regni). Toutefois, l'époque carolingienne n'est pas faite d'un seul bloc : à une phase ascendante, qui coïncide avec les règnes de Pépin le Bref, Charlemagne et Louis le Pieux à ses débuts, succède une période de crises et de difficultés, à partir de 825 environ. L'Empire carolingien à proprement parler s'est révélé éphémère (800-843) : le partage de Verdun marque l'échec définitif du rêve de reconstitution de l'Empire romain d'Occident tel qu'il existait avant 476. S'appuyant sur les travaux récents qui se sont multipliés au cours des deux dernières décennies et proposant de nombreux documents partiellement ou entièrement commentés, les auteurs font le point sur cette période riche et sur les questions qu'elle ne manque pas de poser : faut-il considérer les Carolingiens comme les pères (ou plutôt les grands-pères) de l'Europe ? Quelles furent les réalités et les limites de la Renovatio carolingienne ? En quoi les Carolingiens ont-ils contribué à créer les facteurs d'une dislocation qui a fini par les emporter ? 1:ouvrage délimite clairement la ligne de partage séparant la réalité historique de la légende qui imprègne encore bien souvent les Carolingiens.

05/2001

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Beaux arts

De pierre, d'or et de feu. La création artistique au Moyen Âge, IVème-XIIIème siècle

Notre ignorance quasi totale de l'identité des sculpteurs de Chartres, de l'architecte de la Sainte-Chapelle ou des enlumineurs des grands manuscrits à peintures n'est pas le fruit de lacunes documentaires, mais du faible intérêt porté par les hommes du Moyen Age à ceux que nous appelons les artistes. Plus exactement, ils estiment que le seul véritable créateur est le commanditaire, celui qui a voulu l'œuvre et l'a financée, et c'est lui que nomment les sources. Intellectuel (quand il est homme d'Eglise) ou bien détenteur de la puissance publique, il n'est pas un mécène qui permet à l'artiste de s'exprimer, mais un maître d'ouvrage qui trace un programme précis à l'intention du peintre, du sculpteur ou de l'architecte. De ceux-ci il n'attend qu'une seule chose : l'excellence manuelle dans l'exécution. Dans les derniers siècles de l'Antiquité, la création artistique se trouve entre les mains du pouvoir impérial, puis passe, sous les Mérovingiens et plus encore sous les Carolingiens, à celles des rois, enfin à celles des abbés et des évêques, avant de revenir - comme dans l'Allemagne ottonienne ou la France de Saint Louis - au roi. C'est seulement avec l'apparition, aux XIVe et XVe siècles, d'une société civile qui se détache peu à peu de l'Eglise et de la monarchie que la création s'affirme en tant que telle. Le mouvement est alors lancé : avec le Quattrocento italien puis la Renaissance, on assiste au véritable sacre de l'artiste. L'approche, très novatrice, d'Alain Erlande-Brandenburg enrichit la réflexion traditionnelle sur le jeu des styles ou des formes, elle affine la reconstitution (chronologique) des filiations et des influences ; elle s'inscrit dans la contingence, dans l'Histoire elle-même. Elle libère l'histoire de l'art de la froideur et de l'abstraction qui parfois la menacent et lui confère la vitalité du vécu humain.

05/1999

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Histoire de France

La France avant la France (481-888)

Ce volume qui ouvre la série de l’Histoire de France prend pour point de départ la construction du royaume des Francs par la dynastie issue de Clovis, les Mérovingiens, relayés à partir du VIIIe siècle par les Carolingiens qui étendent progressivement la suprématie des Francs sur l’ensemble de l’Europe. Il s’agit donc de montrer, à la fois par le déroulement des événements et par l’étude de thèmes transversaux, comment l’évolution politique a conduit à l’émergence de royaumes dont le centre de gravité se trouve entre la Loire et le Rhin, coeur d’un monde franc plus ou moins étendu suivant les siècles. Si ces royaumes ne préfigurent pas le futur royaume de France, ils en fournissent la matrice et ont longtemps été considérés dans l’historiographie comme le point de départ de l’histoire nationale. L’objectif est à la fois de rendre compte des derniers développements de la recherche sur ces premiers siècles du Moyen Age, en privilégiant l’histoire politique et l’histoire des Francs dans son déroulement chronologique, tout en montrant les enjeux historiographiques, l’usage qu’on a fait de cette histoire depuis le Moyen Age jusqu’à nos jours. Mais il s’agit aussi de dresser un tableau de la société et des modes de vie, d’expliquer le rôle crucial de l’Eglise dans la conception même du royaume franc et de montrer que cette société franque ne vit nullement en autarcie, repliée sur elle-même, alors qu’elle s’insère au contraire dans un très vaste espace d’échanges culturels et commerciaux. Les « Ateliers de l’historien » mettent l’accent sur plusieurs points spécifiques de la recherche : outre une présentation de la particularité des sources de cette période et une synthèse sur l’historiographie du royaume franc, on y trouvera un atelier traitant du pouvoir des femmes et un autre concernant l’usage politique et religieux des images à l’époque carolingienne.

02/2011

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Histoire ancienne

La Gaule, le monde insulaire et l'Europe du Nord au haut Moyen Age ; Actualité de l'archéologie en Normandie (Ve-Xe siècle). Actes des XXVIIe Journées internationales d'archéologie mérovingienne

Les XXVIle Journées internationales d'archéologie mérovingiennes organisées, à l'université de Caen Basse-Normandie, par l'Association française d'Archéologie mérovingienne et le Centre Michel-de-Boüard - Centre de Recherches Archéologiques et Historiques Anciennes et Médiévales avaient pour thème général La Gaule, le monde insulaire et l'Europe du Nord au haut Moyen Age. Elles ont donné l'occasion d'esquisser un panorama de la recherche dans les pays concernés et porté en particulier sur les témoins archéologiques qui illustrent des relations politiques et économiques entre le royaume mérovingien, les royaumes anglo-saxons et les chefferies du monde scandinave et d'Allemagne du nord, dans tout un espace dont la mer du Nord et la Manche, loin d'être les obstacles qu'on a longtemps crus, constituent bien au contraire une sorte d'épine dorsale, facteur de contacts, de compénétrations, d'influences réciproques, voire d'interdépendance ou de cohésion. Dans une perspective historique et par le biais de l'archéologie, elles ont abordé également dans le cadre de ces territoires les questions qui se posent en matière de modalités de fixation des populations, de conditions d'établissement des royaumes, de reconstitution sociale, comme celles qui relèvent des croyances et de la conversion progressive au catholicisme. Comme de tradition au cours de ces Journées, le second thème avait un caractère régional et portait sur l'Actualité de l'archéologie en Normandie (Ve-Xe s.). Des acteurs de l'archéologie, dont la liste reflète la totalité des instances professionnelles du domaine et leurs collaborations, ont présenté des fouilles récentes, achevées ou en cours, tant en Haute qu'en Basse-Normandie, portant sur des habitats, des cimetières et des lieux de culte. Dans le cadre de ce thème, ont également été dressés quelques bilans thématiques, en matière d'habitat rural, de textilotechnie, de numismatique. Le présent volume rassemble les versions écrites des principales communications relevant de ces thèmes prononcées lors des Journées de Caen, ainsi que trois contributions hors thèmes dont l'occasion et leur actualité justifiaient alors également la présentation. Il est dédié à la mémoire de Martin Welsch, membre fidèle de l'AFAM, ami cher de beaucoup des membres de celle-ci, savant éminent spécialiste du monde anglo-saxon au haut Moyen Age et de ses relations avec le continent.

10/2013

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Histoire de l'art

Le trésor de Notre-Dame de Paris. Des origines à Viollet-le-Duc

Au moment où s'achèveront les travaux de restauration de la cathédrale Notre-Dame et avant le retour du trésor dans le bâtiment néogothique construit pour l'abriter par Jean-Baptiste Lassus et Eugène Viollet-Le-Duc de 1845 à 1850, le musée du Louvre présentera une exposition consacrée au trésor de Notre-Dame depuis ses origines jusqu'à son renouveau et son épanouissement avec Viollet-le-Duc sous le Second Empire. Le trésor de Notre-Dame, entièrement reconstitué après la Révolution, est célèbre aujourd'hui pour les reliques insignes qu'il abrite, en particulier celles de la Couronne d'épines et du Bois de la Croix qui proviennent de l'ancien trésor de la Sainte-Chapelle et qui ont trouvé à Notre-Dame sous Napoléon Ier un nouvel asile dans de nouveaux reliquaires. Le trésor est également célèbre pour la splendeur des chefs-d'oeuvre de l'orfèvrerie française qui y ont été rassemblés au XIXesiècle, notamment ceux qui furent conçus par Eugène Viollet-le-Duc sous le Second Empire, témoins exceptionnels de l'histoire de Notre-Dame et de l'histoire de France. Toutefois, le catalogue tentera aussi de remonter le temps et de renouer avec l'histoire du trésor avant la Révolution. Inventaires, récits historiques, peintures, manuscrits enluminés, gravures et autres documents figurés, mais aussi plusieurs oeuvres qui nous sont parvenues permettent en effet de retracer en partie l'histoire du trésor de Notre-Dame depuis les temps mérovingiens et d'entrevoir une richesse comparable à celle des plus éblouissants objets créés pour Notre-Dame au XIXe siècle. L'ouvrage retracera ainsi à travers une centaine d'oeuvres l'histoire du trésor de la cathédrale de Paris et sa résurrection au XIXe siècle, en les replaçant dans le contexte même de son histoire millénaire. Les auteurs Jannic Durand, conservateur général du Patrimoine, directeur du département des objets d'Art de 2013 à 2022 Anne Dion, conservatrice générale, adjointe au directeur du département des Objets d'art Michèle Bimbenet-Privat, conservatrice générale honoraire au département des Objets d'art Florian Meunier, conservateur au département des Objets d'art

10/2023

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Sciences historiques

NAISSANCE DE LA NOBLESSE. L'essor des élites politiques en Europe

Les élites qui ont dominé l'Europe ont des racines communes. Dans ce magistral essai sur la genèse du pouvoir politique, Karl Ferdinand Werner montre en effet que c'est Constantin le Grand qui a fait entrer à son service des hauts fonctionnaires, organisés selon le modèle de l'armée romaine, et dont la fonction était de gouverner et protéger les hommes tout en servant Dieu et l'empereur. Dès le IVe-IXe siècle s'est ainsi mise en place une société hiérarchique, société de classe avant la lettre, acceptée par tous car considérée comme l'expression de la volonté divine. Cette "noblesse" chargée d'assurer le "service public", lui-même héritage de l'Empire romain, est à l'origine de l'état chrétien des IVe-IXe siècles, qui passent pour avoir été une longue période d'anarchie alors qu'il existait déjà de véritables institutions étatiques. Dans le monde franc, comme dans les autres royaumes chrétiens, ces dignitaires, dont les titres et les attributions n'étaient pas encore héréditaires, étaient formés à la cour, centre de l'administration et de la justice : les Mérovingiens puis les Carolingien, firent de l'église une seconde noblesse en donnant aux évêques de nombreuses compétences aussi bien politiques que juridiques. C'est en s'appuyant sur ces Pieux, à la fois ecclésiastiques, et laïques, que Charlemagne et Louis Ier purent réaliser en grande partie la haute idée qu'ils se faisaient, du gouvernement des hommes. Charlemagne créa aussi des vassaux, qui lui étaient liés par un serment personnel et qui avaient pour mission de surveiller les autres nobles. Cet état vassalique survécut à la royauté carolingienne. ouvrant la voie à des transformations capitales pour la noblesse d'Occident. A partir du XIe siècle, les grands vassaux prirent la tête de principautés territoriales, désormais héréditaires. L'âge de la chevalerie et de la civilisation courtoise s'annonçait. Ce sont donc les fondements de l'Europe chrétienne que cet ouvrage met en lumière, nous invitant à revoir une vision trop étroite de notre histoire; et à défaire des préjugés qui obscurcissent notre compréhension du passé pou rendre la mesure de tout ce que notre civilisation doit au modèle aristocratique.

08/1998

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Religion

Poitiers

Le diocèse de Poitiers est un des plus vastes de France. Pendant mille ans il s'étendit jusqu'à l'Atlantique. S'il perdit le Bas-Poitou avec la création des diocèses de Luçon et de Maillezais en1317, il correspond encore aujourd'hui à deux départements, Deux-Sèvres et Vienne. La grande figure d'Hilaire, le baptistère Saint-Jean de Poitiers rappellent avec éclat ses débuts au IVe s. Radegonde et Maixent, les fondateurs, Fortunat et Ansoald, les évêques, nous montrent une progression vigoureuse dès les temps mérovingiens. Peu à peu se forme le réseau paroissial et se constitue un maillage très serré d'abbayes et de prieurés. L'importance de l'art roman souligne un des temps les plus forts de l'histoire du diocèse. Peu à peu les textes se font plus nombreux et explicites, et on commence à suivre l'évolution des mentalités, de la religion populaire. Les guerres de religion ont laissé, dans le diocèse, des traces profondes. Elles sont suivies, dans les deux premiers tiers du XVIIe s., d'une remarquable réforme catholique. La torpeur ensuite peu à peu s'installe, avant la rupture brutale de la Révolution, qui se traduira dans une géographie religieuse contrastée du diocèse à l'époque contemporaine, le Bocage du nord des Deux-Sèvres se rattachant au mouvement « vendéen ». Après la tourmente révolutionnaire les congrégations nouvelles se multiplient, et une centaine d'églises sont construites sous l'épiscopat glorieux de Mgr Pie. Viennent ensuite les tensions des rapports Église-État, les adaptations plus ou moins réussies à l'évolution rapide des sciences et techniques et aux changements de mentalités. Le diocèse n'avait jamais eu son historien. C'est dire la nouveauté d'un texte qui intègre les résultats des derniers travaux mais repose aussi, pour une part essentielle, sur de nouvelles recherches et la mise en œuvre de sources souvent inédites. Le tout présenté de façon claire et vivante, par des spécialistes qui ont eu le souci de rendre accessibles à tous l'histoire du passé religieux de la région. On ne saurait trop insister sur la place du fait religieux dans l'évolution des civilisations. Cette histoire du diocèse est aussi un des volets majeurs d'une histoire du Poitou.

01/1989

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Religion

Le diocèse de Poitiers

Le diocèse de Poitiers est un des plus vastes de France. Pendant mille ans il s'étendit jusqu'à l'Atlantique. S'il perdit le Bas-Poitou avec la création des diocèses de Luçon et de Maillezais en1317, il correspond encore aujourd'hui à deux départements, Deux-Sèvres et Vienne. La grande figure d'Hilaire, le baptistère Saint-Jean de Poitiers rappellent avec éclat ses débuts au IVe s. Radegonde et Maixent, les fondateurs, Fortunat et Ansoald, les évêques, nous montrent une progression vigoureuse dès les temps mérovingiens. Peu à peu se forme le réseau paroissial et se constitue un maillage très serré d'abbayes et de prieurés. L'importance de l'art roman souligne un des temps les plus forts de l'histoire du diocèse. Peu à peu les textes se font plus nombreux et explicites, et on commence à suivre l'évolution des mentalités, de la religion populaire. Les guerres de religion ont laissé, dans le diocèse, des traces profondes. Elles sont suivies, dans les deux premiers tiers du XVIIe s., d'une remarquable réforme catholique. La torpeur ensuite peu à peu s'installe, avant la rupture brutale de la Révolution, qui se traduira dans une géographie religieuse contrastée du diocèse à l'époque contemporaine, le Bocage du nord des Deux-Sèvres se rattachant au mouvement « vendéen ». Après la tourmente révolutionnaire les congrégations nouvelles se multiplient, et une centaine d'églises sont construites sous l'épiscopat glorieux de Mgr Pie. Viennent ensuite les tensions des rapports Église-État, les adaptations plus ou moins réussies à l'évolution rapide des sciences et techniques et aux changements de mentalités. Le diocèse n'avait jamais eu son historien. C'est dire la nouveauté d'un texte qui intègre les résultats des derniers travaux mais repose aussi, pour une part essentielle, sur de nouvelles recherches et la mise en œuvre de sources souvent inédites. Le tout présenté de façon claire et vivante, par des spécialistes qui ont eu le souci de rendre accessibles à tous l'histoire du passé religieux de la région. On ne saurait trop insister sur la place du fait religieux dans l'évolution des civilisations. Cette histoire du diocèse est aussi un des volets majeurs d'une histoire du Poitou.

10/1988