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Publication Propagande Nazie

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Histoire internationale

La traque des criminels nazis

"Si les Allemands nous arrêtent, moi, je survivrai parce que je suis fort, mais vous, non". Ces paroles prononcées en 1943 par son père, assassiné à Auschwitz, Serge Klarsfeld ne les a jamais oubliées. Les vivants sont comptables des morts, se convainc celui-ci. Dès lors, Serge Klarsfeld se fait la promesse d'obtenir le jugement et la condamnation des principaux responsables nazis de la déportation, notamment ceux qui ont sévi en France. Il revient dans ce livre sur le combat de sa vie, et sur celui de Beate, son épouse allemande, pour que justice soit rendue et que nul n'oublie. Distribution de tracts, manifestations, sit-in, tentatives d'enlèvement, coups d'éclat - ainsi Beate giflant le chancelier Kiesinger, en novembre 1968, "pour qu'on reparle de son passé nazi" - , la "méthode Klarsfeld" prouve leur obstination à débusquer ces anciens criminels qui occupaient encore des postes officiels en toute impunité. Grâce aux articles de L'Express rassemblés ici par le soin de l'auteur, nous redécouvrons sous les plumes aussi prestigieuses que celles de Raymond Aron, Jacques Derogy, Eric Conan, Fred Kupferman ou de Beate Klarsfeld elle-même, la traque d'Eichmann, Mengele, Lischka, Brunner et, bien sûr, de Klaus Barbie, jugé à Lyon en 1987. Sans les actions et les ouvrages des Klarsfeld, René Bousquet, Paul Touvier et Maurice Papon n'auraient pas eu à rendre des comptes à la justice française. Sans eux, la notion même de crime contre l'humanité ne serait pas ce qu'elle est devenue. Un document pour l'histoire, la mémoire et la justice.

10/2013

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Allemagne

Mon séjour chez les nazis

Décembre 1937. Géraud Jouve arrive à Berlin pour prendre la tête de la prestigieuse agence de presse Havas. Pendant deux ans, il observe la dictature nationale-socialiste de l'intérieur, jusqu'au moment où il est contraint de quitter le pays, quand la Guerre mondiale éclate. Dans Mon séjour chez les nazis, publié en 1941, il couche sur le papier ses impressions sur le Troisième Reich : il dépeint non seulement une galerie de portraits des plus hauts dirigeants du régime qu'il a côtoyés, mais il livre également une analyse des rouages de la terreur brune. Ce témoignage est empreint de la finesse d'un observateur hors-pair, comme de certaines oeillères propres à l'époque. Il montre comment la vigilance est toujours de mise face à l'émergence d'un régime qui avait su, à l'époque, fasciner et séduire une partie des observateurs occidentaux pris dans le faisceau de la nouveauté et le tumulte de la modernité. Introduction de Nicolas Patin et Frédéric Sallée Nicolas Patin est maître de conférences à l'Université Bordeaux Montaigne et membre de l'IUF Junior. Il est spécialiste de l'histoire de l'Allemagne nazie et a publié Krüger, un bourreau ordinaire (Fayard, 2017) et Guerres mondiales (avec Julie Le Gac, Armand Colin, 2022). Il a également participé à l'équipe de l'édition critique de Mein Kampf en français (Fayard, 2021). Frédéric Sallée est professeur agrégé d'histoire et docteur en histoire contemporaine. Il est spécialiste de l'histoire des représentations du nazisme à l'étranger et a publié Sur les chemins de terre brune (Fayard, 2017) et Anatomie du nazisme (Le Cavalier bleu, 2018).

05/2023

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Histoire de France

La Suisse face aux nazis

Dans ce nouvel ouvrage, traduit par Jean-Jacques Langendorf, l'historien et juriste américain Stephen P. Halbrook se penche sur l'attitude de la Suisse durant la Seconde Guerre mondiale. Sur la base de nombreux témoignages oraux qu'il a recueillis, il décrit notamment, et cela est inédit, le comportement de la population et sa volonté de résistance au national-socialisme. Il souligne le rôle important joué par la satire dans la lutte contre Hitler, ainsi que celui assumé par les actualités filmées. Il se penche également sur les analyses des Services secrets allemands, sur le rôle de l'espionnage et de la subversion et sur les nombreux avantages que les réseaux de renseignement américains ont retirés de la Suisse. Des documents nouveaux et une approche originale ouvrent, avec cet ouvrage, des perspectives et des découvertes inédites.

03/2011

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Histoire internationale

L'or dentaire des nazis

Tout le monde sait que les Allemands ont récupéré l'or dentaire à la sortie des chambres à gaz dans la bouche des Juifs qui y sont morts. Mais, sait-on que ce geste sordide a été légiféré par Heinrich Himmler, le chef de la SS, en 1940, au moment de la déclaration de guerre, puis une seconde fois, en 1942, au moment de la Solution finale ? Sait-on qu'une quittance était émise à chaque récupération pour chaque individu décédé ? Que chaque mois, cet or était envoyé à Berlin à la Reichsbank et qu'une quittance mensuelle était émise pour chaque camp ? Et qu'arrivé là, l'or dentaire était recoulé en lingots estampillés avec des cachets d'avant-guerre pour faire croire à une provenance d'avant-guerre justement, les stocks d'or de chaque pays étant connus de tous ? Et enfin que ces lingots étaient ensuite convoyés vers les banques suisses pour l'échanger contre de l'argent sonnant et trébuchant avec lequel les Nazis achetaient des matières premières pour fabriquer des armes ? Genèse de cette récupération chez les dentistes, puis chez les SS, récupération de l'or dentaire elle-même et exploitation jusque dans les échanges internationaux, Xavier Riaud aborde toutes les questions et n'élude absolument rien, jusque dans l'usage d'une partie de cet or pour faire des prothèses dentaires chez les officiers SS, sans oublier les vols au sein de la hiérarchie SS. Tout le cheminement de cet or est décrit dans le moindre détail, depuis les chambres à gaz jusque dans les malversations de pays qualifiés de neutres. A l'aide d'archives uniques issues des plus grands centres du monde sur la Shoah, de documents déclassifiés "secret" et des témoignages de survivants, Xavier Riaud réalise la toute première étude complète sur ce sujet au monde, le tout premier livre jamais écrit sur cette question.

09/2019

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Histoire de France

Figurer l'autre. Essai sur la figure du "musulman" dans les camps de concentration nazis

La figure du "musulman", telle qu'elle a été décrite par les témoins survivants des camps nazis et étudiée par les universitaires, reste problématique. L'origine du terme demeure obscure, et son analyse compliquée par les multiples enjeux que soulève le phénomène concentrationnaire et génocidaire nazi. Figurer l'autre entreprend d'approfondir l'analyse et de clarifier les contours de cette figure. Il en interroge l'exemplarité dans le cadre de la connaissance du fait nazi. Un réexamen des témoignages publiés, ainsi que des dessins des camps, permet d'y déceler les indices d'un univers de représentations qui a pu présider à la formation du "musulman". A la source de ces processus d'évocation se tient un fonds de visions coloniales et orientalistes auquel puise l'idéologie nazie. Pour qu'une telle imagerie ait pu passé jusqu'aux camps, le mythe nazi doit être lui-même envisagé comme un processus de figuration au terme duquel le réel se conforme à ses représentations jusqu'à produire des figures aberrantes telles que celle du "musulman".

10/2013

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Histoire internationale

L'Italie, alliée ou victime de l'Allemagne nazie ?

En Italie, comme dans tous les pays européens engagés dans le conflit, la seconde guerre mondiale a légué un "héritage pervers", fondé sur l'opposition entre l'Allemagne nazie, démoniaque, fanatisée par une idéologie barbare, et une Italie victime du fascisme et hostile à la guerre de Mussolini ; entre les "méchants Allemands", brutes sanguinaires implacables, arrogants, "des hommes qui ne sont plus des hommes", et les "bons Italiens", pacifiques, solidaires des opprimés et des persécutés. Déjà bien présents dans la propagande alliée, ces stéréotypes contrastés ont servi de ciment aux fragments de mémoires éclatés laissés par la guerre : les mémoires des soldats engagés sur le Don ou dans les sables d'Afrique, des prisonniers italiens tombés aux mains des Allemands ou des Alliés, des résistants de la première heure, des civils victimes des rafles et des déportations nazies ou des viols perpétrés par les troupes alliées... Après l'armistice du 8 septembre 1943, monarchistes, populistes, antifascistes de tout bord..., tous participèrent, à la construction du "mythe fondateur" de la nouvelle Italie qui cherchait à exorciser un passé embarrassant afin de retrouver sa place dans le concert des nations et d'éviter la paix punitive promise à l'Allemagne. "L'essence d'une nation est que tous les individus aient beaucoup de choses en commun, et aussi que tous aient oublié bien des choses". L'ouvrage pénétrant de Filippo Focardi est une illustration magistrale de cette phrase d'Ernest Renan.

09/2014

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Jazz, Blues, Soul, Rap, Reggae

Django Reinhardt. Un musicien tsigane dans l'Europe nazie

Le Tsigane Django Reinhardt, musicien de jazz, a connu ses plus grandes heures de gloire sous l'Occupation. Un succès à l'égal de celui de Maurice Chevalier et de Charles Trenet, aussi bien à Paris et dans la France occupée, qu'en Belgique sous administration militaire allemande. Gérard Régnier montre que l'image d'un Django traqué en tant que Tsigane par les occupants nazis relève de la légende. Les officiers allemands, connaisseurs et amateurs de jazz, se pressaient, aussi bien pour l'écouter en concert à la salle Pleyel, que dans les cabarets comme Le Nid, qui annonçait dans la Pariser Zeitung : "Der weltberuehmte Django Reinhardt und das Quinten des Franzoesischen Hot-Club" (le mondialement célèbre Django Reinhardt et le Quintette du Hot Club de France). En Belgique, Django fait salle comble au Palais des Beaux-Arts de Bruxelles et la foule se presse pour l'apercevoir lors de sa réception au grand quotidien Le Soir. Charles Delaunay, dans son label Swing, enregistre Django, et ses disques connaissent le plus grand succès. On siffle Nuages dans les rues de Paris, Bruxelles et Berlin...

02/2021

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Histoire internationale

Ghettostadt. Lodz et la formation d'une ville nazie

Dès l'occupation de la Pologne en septembre 1939 par les Allemands, la ville de Lodz fut modelée pour devenir la vitrine du Reich dans le territoire polo-nais. Rebaptisée Liztmannstadt et devenue capitale du Warthegau, elle fut vidée de ses Juifs qu'on enferma dans le ghetto, créé au printemps 1940. Ainsi deux mondes parallèles, en négatif, se développèrent : d'une part le ghetto, îlot hermétiquement clos de misère, de famine et de mort ; d'autre part Litzmannstadt, ville nouvelle se distinguant par son urbanisme et ses espaces verts, ses installations sportives et sa vie culturelle. D'un côté l'horreur et l'enfermement, de l'autre les rues Cendrillon et Blanche-Neige d'une cité fantasmée et célébrée dans un documentaire tourné par les studios berlinois de l'Ufa. Gordon J. Horwitz, par ce récit en miroir, décrypte de quelle façon Chaim Rumkowski, président du Conseil juif et personnage hautement controversé, choisit de se soumettre aux exigences allemandes en jouant la carte de la productivité du ghetto et de sa participation à l'effort de guerre. Et qui pour cela sacrifia les plus faibles – personnes âgées et enfants inaptes au travail. A travers la presse locale, les archives allemandes, celles de l'administration mise en place par la communauté juive et les témoignages des Juifs eux-mêmes, l'auteur nous révèle le destin d'une ville et de ses habitants écrasés par la folie nazie. Un ouvrage stupéfiant, brillamment écrit et très documenté.

03/2012

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idéologie politique

Les tueuses. Ces femmes complices de la cruauté nazie

Ilse, Irma, Juana, Erna, Magda, Elisabeth, Pauline. Leur point commun : elles adhèrent au parti de la cruauté. Ce livre nous emmène sur les traces de femmes criminelles de guerre, ou criminelles elles mêmes, sous le régime nazi. Certaines d'entre elles ont tué de leurs propres mains, d'autres ont participé et veillé au bon fonctionnement de l'extermination des populations. Oui, les femmes aussi peuvent être des tueuses sadiques, des "meurtrières de bureau" , sous couvert de leurs fonctions de mères idéales, infirmières zélées, surveillantes soumises, épouses parfaites... De Berlin, à Vienne, en passant par la Pologne, la Lituanie, la Biélorussie, la Hongrie, l'Ukraine et plus tard New York, leur quotidien oscille entre crimes et débauche. Elles ont prêté serment au Fu¨hrer, par idéologie, pour l'appât du gain, du pouvoir, du sexe pour un meilleur quotidien, et pour certaines afin de devenir les égales des hommes. Mais ces femmes ont une particularité, elles sont restées fidèles à leur idéologie jusqu'à leur mort et n'ont jamais rien renié de leurs actes.

03/2024

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Allemagne

La 5e colonne nazie. Mythe et réalité 1933-1944

"L'existence d'une véritable "cinquième colonne', à l'instar de celle mise en pratique par le général franquiste Mola, pendant la guerre d'Espagne en 1936, sous les murs de Madrid, a-t-elle existé au début de la Seconde Guerre mondiale et activée par l'envahisseur allemand ? Il peut sembler évident que la notion de cinquième colonne existe effectivement également dans les plans nazis d'invasion de l'Europe entière. Si le contenu violent de celle-ci, comme en Espagne, n'a pas vraiment existé, il est pourtant impossible de ne pas parler d'infiltration, une infiltration particulièrement insidieuse qui prend des formes multiples. Le présent ouvrage indique plusieurs pistes afin de démontrer qu'il y a longtemps, surtout à partir de la prise du pouvoir en Allemagne en 1933 par Adolf Hitler, que l'Allemagne rêve de revanche, surtout vis-à-vis de la France".

04/2024

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Histoire de France

L'énigme du massacre de Katyn. Les preuves, la solution

Avril 1943 : trois mois après la défaite nazie à Stalingrad et alors que la Wehrmacht reflue vers l'ouest, Joseph Goebbels annonce que l'armée allemande a exhumé à Katyn, prés de Smolensk, un charnier contenant plusieurs milliers de prisonniers de guerre polonais. Souhaitant sans doute ainsi diviser le camp allié, il impute ces massacres aux Soviétiques en les datant du printemps 1940, soit avant l'invasion allemande du 22 juin 1941. Dès le début, le rapport nazi, concocté visiblement à la va-vite, présente des incohérences, notamment le fait que les douilles des balles retrouvées sont de marque allemande. Les Soviétiques récusent aussitôt les allégations allemandes ; le gouvernement polonais en exil à Londres, en revanche, s'empresse de valider la version nazie. Septembre 1943 : ayant reconquis la région de Smolensk, les Soviétiques entament une contre-enquête ; ce sera le rapport Bourdenko qui atteste du fait que les Allemands ont capturé ces prisonniers de guerre polonais après l'invasion de l'URSS et les ont exécutés en 1941. Des documents trouvés sur les cadavres, postérieurs au printemps 1940, sont ainsi présentés aux observateurs internationaux. La propagande de Goebbels devient néanmoins, surtout à partir du maccarthysme, un dogme anticommuniste de la guerre froide. En 1992 les antisoviétiques exultent lorsque Boris Eltsine remet ou gouvernement polonais un dossier secret attestant prétendument de la culpabilité des Soviétiques. Dès 1995, ce rapport est néanmoins invalidé par des enquêteurs russes indépendants, qui montrent notamment que le tampon utilisé sur rune des lettres contenues dans le dossier secret est celui du PCUS (nom du parti communiste à partir de 1952), alors qu'en 1940 le parti portait encore le nom de Parti communiste pansoviétique (bolchevik). C'est ce tampon pour le moins anachronique que nous reproduisons en couverture du présent livre au-dessus du cartouche de titre (voir aussi la légende de l'illustration de cette couverture en page 2). On aurait pu en rester là, n'eût été la découverte faite, en 2011 d'un charnier à l'Ouest de l'Ukraine à Volodymyr-Volynskyï. Le site présente des balles allemandes datées de 1941, porte la marque indéniable des méthodes utilisées par le SS Jeckeln et contient les dépouilles de femmes exécutées avec leurs enfants — alors que les Soviétiques, contrairement aux nazis, n'ont jamais, nulle part, exécuté d'enfants. Mais on y trouve aussi deux badges de policiers polonais qu'on avait présentés comme ayant été tués lors des massacres de Katyn et enterrés à 1 200 kilomètres de là. Cela atteste du fait que les prisonniers de guerre polonais n'ont pas été exécutés en 1940 mais ont été capturés puis assassinés par les nazis après l'invasion de 1941. La thèse de la culpabilité soviétique à Katyn s'effondre. Dans ces conditions, une question se pose : continuera-t-on encore longtemps d'enseigner dans nos écoles la propagande de Joseph Goebbels ?

12/2019

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Napoléon

L'homme qui voulait tout. Napoléon, le faste et la propagande

Tout au long de son ascension et de son règne, Napoléon excelle dans l'art de forger sa propre légende. Il fait évoluer son nom - le corse Buonaparte devient le général Bonaparte, Napoléon, l'Aigle - à mesure qu'il gravit les échelons du pouvoir. Il manie avec adresse le faste et la propagande pour asseoir son image. Deux cents ans après la disparition de l'Empereur, Xavier Mauduit confronte son analyse d'historien à une iconographie tantôt diabolisante, tantôt hagiographique. A travers de nombreux documents en couleurs, nous découvrons plusieurs Napoléon qui cohabitent et qui se croisent : celui de la propagande impériale, l'homme qui dicte ses mémoires à Sainte-Hélène, le Napoléon tyran ou encore celui fantasmé par ses admirateurs. Tous sont des figures qui diffèrent et se complètent. Ce livre passionnant retrace ainsi l'histoire d'une fascination nationale qui se construit, dénouant les doutes, les controverses, et célébrant brillamment l'art tout napoléonien d'édifier son propre mythe.

04/2021

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Histoire de France

Drancy. Un camp d'internement aux portes de Paris

Cet ouvrage propose, pour la première fois, la publication de l’intégralité des images connues sur les camps d’internement de Drancy. Des croquis, des dessins, parfois réalisés par les détenus eux-mêmes, et plus de 150 photographies sont ainsi présentés dans cet album saisissant. Ces documents uniques, sont classés par entrées chronologiques de 1932 (construction de la cité de la muette), à 2012 qui fut l’année de l’inauguration du mémorial de la Shoah par François Hollande. Dès le 14 juin 1940, les Allemands occupent Drancy. La cité de La Muette est alors réquisitionnée par les nazis et transformée en camp pour les prisonniers de guerre avant que ces derniers ne soient déportés, sans retour, vers les camps d’extermination nazis. L’auteur commente avec justesse et minutie ces documents issus de fonds photographiques multiples. Du reportage de propagande au simple graffiti de détenu, Jacques Fredj, spécialiste des questions relatives à la déportation et à l’internement au camp de Drancy, révèle la vérité de ce lieu de passage, de «transit». Il accomplit par là-même un véritable devoir de mémoire et nous rappelle cette phrase gravée sur le mémorial : «Passant, recueille-toi et n’oublie pas !».

05/2015

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Histoire internationale

Propaganda Kompanien - Reporters du IIIe Reich. Edition en anglais

Les Propagandakompanien, les compagnies de propagande allemandes sont l'outil de communication du IIIe Reich, Ces militaires de la Wehrmacht et de la Waden-SS sont les yeux et les oreilles du ministère de la propagande nazie pour la diffusion des victoires comme des défaites. Alors que leurs photographies, leurs films sont connus, rien n'a été dit sur les hommes qui sont derrière les caméras, les appareils photographiques ainsi que sur tous les techniciens. Ce premier volume présente la mise en place de cette arme psychologique, d'un point de vue organisationnel, technique et humain. Grâce à une documentation riche, les compagnies de propagande de la Wehrmacht sont présentées avec un Focus particulier sur 6 Pk. de la Luftwaffe. Enfin, grâce aux témoignages de reporters sont évoquées les campagnes de Pologne, de Norvège, de France et le début de la campagne de Russie.

06/2014

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Littérature française

Correspondance tome 1 : 1852-1853, publication de Napoléon le petit et de chatiments

1851 : après le coup d'Etat du deux décembre, un grand écrivain et un éditeur aventureux se rencontrent en exil, à Bruxelles. Républicains tous les deux, ils font alliance contre le régime de Louis-Napoléon Bonaparte, et décident d'inonder la France d'écrits clandestins : la première opération commune, la publication de Napoléon-le-petit en 1852 sera un succès, mais Hugo devra quitter Bruxelles pour Jersey, où il écrira son grand recueil poétique, Châtiments. Patiemment annotée et savamment préfacée par Sheila Gaudon, la correspondance entre Hugo et Hetzel est un document essentiel non seulement pour ceux qui s'intéressent à Victor Hugo, mais aussi pour les historiens de la proscription, de l'édition, du colportage, de la contrefaçon, et de la Belgique fouriériste et franc-maçonne. Des personnages pittoresques et inconnus apparaissent sur le devant de la scène : Tarride, qui imprima Napoléon-le-petit, Jeffs et Vizetelly, les deux Anglais qui n'ont l'air de s'entendre que pour gruger le poète, Cappellemans, l'enthousiaste incapable, et surtout Samuel, l'ancien lieutenant de l'armée belge devenu, pour les besoins de la cause, imprimeur. Tantôt impatient, tantôt profondément compréhensif, souvent désintéressé, Hugo apparaît dans ce volume comme un personnage complexe et attachant, plus occupé de l'avenir de son oeuvre que du présent. La plus grande partie des textes n'avait jamais été publiée jusqu'ici.

04/1979

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Romans historiques

Unity Walkyrie Mitford. La groupie d'Hitler

Unity Walkyrie Mitford fut l’intime d’Adolf Hitler entre 1935 et 1939. Conçue en 1914 à Swastika (Ontario), petite fille d’un lord anglais ami de Wagner, nièce de Winston Churchill, belle seour d’Oswald Mosley, leader du Parti fasciste britannique, Unity se rêva garante de l’amitié entre les peuples anglais et allemands mais ne fut qu’un instrument de la propagande d’Hitler vers le futur Edouard VII. Sont historiques ses débauches avec des officiers SS, son vrai-faux suicide en 1939, sa bizarre fin de vie en Angleterre. La rivalité mortelle entre l’amiral Canaris et Reinhard Heydrich forme le noud de l’intrigue romanesque. Chronique de la vie privée des hiérarques nazis, ce roman historique montre l’homme Hitler, dans sa complexité, dans sa duplicité et dans ses frustrations sexuelles dont la violence et la volonté inextinguible de pouvoir furent l’exutoire. Etrange destinée que celle de Unity Walkyrie Mitford qui, sincère dans son adulation nazie, ne connut que la fin pitoyable d’une groupie qui a raté sa sortie.

11/2015

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Première guerre mondiale

La Presse Clandestine dans la Belgique Occupée. Histoire d'un mouvement de résistance

"La Presse Clandestine dans la Belgique Occupée" est un ouvrage écrit par Jean Massart, un historien belge. Publié en 1948, cet ouvrage traite de la résistance belge pendant la Première Guerre mondiale, en se concentrant sur le rôle crucial joué par la presse clandestine. Massart explore comment les Belges, malgré l'occupation nazie, ont maintenu un réseau de publications clandestines pour résister à la propagande ennemie, informer la population et coordonner les efforts de résistance. L'ouvrage examine les défis et les risques auxquels étaient confrontés les éditeurs clandestins, ainsi que l'impact de leurs activités sur le moral de la population belge et sur l'effort de guerre des Alliés. "La Presse Clandestine dans la Belgique Occupée" est salué pour sa recherche approfondie et son témoignage précieux sur une période cruciale de l'histoire belge. Il offre un aperçu essentiel de la résistance civile dans un contexte d'occupation ennemie et souligne l'importance de la liberté de la presse dans la lutte pour la démocratie et la liberté.

03/2024

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Histoire internationale

L'enfance nazie. Une analyse de manuels scolaires (1933-1945)

Après L'Intoxication nazie de la jeunesse allemande (L'Harmattan, 2011) et Der Stürmer, instrument de l'idéologie nazie (L'Harmattan, 2012), voici le troisième volet de la vaste entreprise conduite par Ralph Keysers pour disséquer les mécanismes par le biais desquels les nazis ont fait germer le fanatisme et la haine dans les cerveaux de la population allemande. Basé sur l'étude de manuels pour l'apprentissage de la lecture dans les écoles élémentaires, ce nouveau travail, illustré de documents originaux, est articulé sur six thématiques dont les enfants étaient abreuvés par leurs maîtres afin qu'ils suivent le Führer dans ses fantasmes et projets les plus fous. On découvrira dans ces pages comment, par l'intermédiaire de l'enseignement, le régime pratiquait une redoutable déshumanisation, condamnant les jeunes à devenir des adultes destinés à tuer et à être tués. En complément, Ralph Keysers a eu l'heureuse idée d'évoquer les manuels spécifiques utilisés dans les "écoles juives" du troisième Reich et dans le territoire de Dantzig, ainsi que - à titre comparatif et en prenant soin de se démarquer de la théorie dénaturante du "totalitarisme" - ceux qui avaient cours en URSS et en RDA. Du corpus informatif parfaitement maîtrisé et magistralement présenté par Ralph Keysers, le lecteur sortira non seulement considérablement enrichi sur le plan historique, mais aussi prévenu du danger qu'il y a pour l'éducation à s'écarter des valeurs rationalistes et humanistes.

09/2013

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Philosophie

Arendt et Heidegger. Extermination nazie et destruction de la pensée

N'y a-t-il pas une contradiction dans l'oeuvre d'Arendt ? On y trouve une description critique du totalitarisme national-socialiste, mais aussi l'apologie de Heidegger érigé, malgré son éloge de la " vérité interne et grandeur " du mouvement nazi, en roi secret de la pensée. L'étude des Origines du totalitarisme montre qu'Arendt développe une vision heideggérienne de la modernité. Dans Condition de l'homme moderne, la conception déshumanisée de l'humanité au travail et le discrédit jeté sur nos sociétés égalitaires procèdent également de Heidegger. En outre, des lettres inédites montrent qu'Arendt a décidé de marcher sur les pas de Heidegger avant leurs retrouvailles de l'année 1950. Il s'agit d'une adhésion intellectuelle, irréductible à la seule passion amoureuse, et qui mérite d'être prise au sérieux. Certes, Arendt ne partage pas l'antisémitisme exterminateur de Heidegger confirmé par ses Cahiers noirs. Que devient cependant la pensée, lorsqu'elle se voit instrumentalisée dans l'opposition - nouveau mythe moderne - entre Heidegger, le " penseur " retiré sur les hauteurs neigeuses de sa hutte de Todtnauberg, et Eichmann, l'exécutant sans pensée, le " clown " muré dans sa cage de verre ?

09/2016

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Economie

Il n'y a pas d'alternative. Trente ans de propagande économique

Fin des années 1970 : après 30 années de prospérité, le modèle keynésien s’essouffle et la crise économique s’installe. Les élites libérales, patrons, cadres dirigeants, gros actionnaires , contraintes au silence depuis l’après-guerre par les succès de l’Etat-providence et la peur du communisme voient venu le moment de reprendre l’offensive. C’est le début d’une revanche qui s’enracine d’emblée dans un slogan en forme de contrainte : « Il n’y a pas d’alternative ! » Dès 1983, François Mitterrand fait prendre à la France le tournant du libéralisme, Margaret Thatcher et Ronald Reagan sont au pouvoir, l’économie mondiale entre dans l’ère néolibérale. Sur une idée originale du spécialiste de l’économie Philippe Labarde, cet ouvrage démonte et analyse les stratégies de la conquête : quels acteurs au sein de quels réseaux ? Quels moyens servis par quelles méthodes ? Car la nouvelle coalition fait preuve d’une audace incontestable : plutôt que d’imposer ses valeurs, elle s’approprie celles de ses adversaires. Le conservatisme est décrié ? Elle démontre que les progressistes sont des conservateurs. La révolution est à la mode ? Elle se dit révolutionnaire. Mais au-delà de la dénonciation d’un discours, les auteurs retracent ici les étapes d’une prise de pouvoir, les choix politiques et économiques puis leur mise en oeuvre, nationale et internationale.

05/2011

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Histoire de France

Français et japonais en indochine (1940-1945). Colonisation, propagande et rivalité culturelle

Durant la Seconde Guerre mondiale, les colonialismes français et japonais se sont croisés en Indochine. Profitant de la défaite de la France en Europe, le Japon prend pied en Indochine en 1940. Celle-ci présente alors deux particularités : elle est d'abord la seule colonie en Asie du Sud-Est où le Japon laisse en place une souveraineté occidentale, en totale contradiction avec " l'émancipation de l'Asie " qu'il professe pourtant largement. C'est en second lieu dans cette colonie, la plus éloignée de la France, que le régime de Vichy se maintient le plus durablement, même après son effondrement en métropole. Les Français, qui ont colonisé l'Indochine 80 ans plus tôt, et les Japonais, nouveaux occupants asiatiques, y coexistent ainsi pendant cinq ans, se partageant ses richesses et bénéficiant de conditions matérielles privilégiées et d'une situation pacifique exceptionnelle alors que partout ailleurs la guerre fait rage. Cet ouvrage analyse la manière dont la présence franco-japonaise s'est traduite dans la vie quotidienne des différentes populations et comment elle s'est manifestée à travers la propagande et la politique culturelle. C'est en effet dans le domaine culturel que l'on peut le mieux observer les manoeuvres intenses et subtiles déployées par les Français et par les Japonais pour tenter d'exercer une plus grande influence sur les populations autochtones. Les deux puissances occupantes agissent toujours en tenant compte l'une de l'autre afin d'éviter les conflits ouverts, mais cette cohabitation fragile, qui masque tant bien que mal les rivalités existantes, se brisera brusquement avec le coup de force japonais du 9 mars 1945.

07/2012

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Histoire de France

L'autre guerre. Satire et propagande dans l'illustration allemande (1914 - 1918)

Le catalogue d'exposition rend compte de la riche production graphique en Alsace lors de la Première Guerre mondiale. Représentatives de la période de rattachement au Reichsland, l'imagerie des cartes postales, revues et affiches traduisent les multiples expérimentations et illustrateurs qui se mobilisent pour dénoncer ou asseoir le pouvoir germanique face à ses ennemis. Véritable parcours iconographique de l'Allemagne en temps de conflit, la collection strasbourgeoise offre un contrepoint éloquent aux images de propagande tricolore, sans doute mieux connues du public français. Plusieurs thèmes viennent alimenter les reproductions de près de trois cent cartes postales : le culte de la guerre, la stigmatisation des forces ennemies, l'iconographie symbolique et enfin l'imagerie patriotique et satirique qui se développe à l'arrière du front. S'adressant aussi bien au grand public qu'aux passionnés, l'ouvrage propose aussi bien des réalisations d'auteurs identifiés, actifs dans des revues luxueuses ou employés par les service de propagande, que de dizaines d'anonymes qui ont pu contribuer à leur manière à ce déferlement d'images sans précédent.

10/2016

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Criminalité

Jeffrey Epstein. L'emprise sur les géants du net et leur propagande

10 août 2019, 6 heures 30. Jeffrey Epstein est retrouvé pendu dans sa cellule. Suicide ? Assassinat ? Pour saisir toutes les implications de l'affaire, il faut remonter aux sources. Criminologue reconnu, Xavier Raufer mène l'enquête sur la vie et la mort du criminel sexuel et sur l'emprise qu'il exerçait sur les élites américaines. Une mort isolée ? Une dérive individuelle ? Derrière Epstein, il y a tout un système, répond Xavier Raufer. Il était l'une des têtes de l'infosphère, pilotée par la Silicon Valley. Ce " cercle des représentations régnantes " ne tire plus comme jadis son pouvoir de sa mainmise sur l'économie ou la finance, mais du contrôle de l'information mondiale au sens large. Aujourd'hui, l'élite du capitalisme financier (banques, capital-risque, hedge-funds, etc.) forme une classe dominante prédatrice dont les extravagantes rétributions et fortunes sont au-delà de l'indécence. Et l'emprise de Jeffrey Epstein sur les titans du net était immense. Un Jeffrey Epstein dont on découvre post-mortem que nul ne savait rien sur lui... C'est là qu'il faut reprendre une enquête qui s'achève par la chronologie, heure par heure, minute par minute, des événements ayant entraîné la mort de celui qui fut l'ami de Bill Gates, Elon Musk, du prince Andrew ou de Bill Clinton.

10/2023

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Actualité politique internatio

No war. Comment je me suis opposée à la propagande du Kremlin

Le 14 mars 2022, en plein JT sur la principale chaîne télé russe, Marina Ovsiannikova apparaît à l'écran avec une pancarte " NO WAR ", déclarant à des millions de téléspectateurs que l'état leur ment et que Poutine mène une guerre brutale contre l'Ukraine. Parvenue à fuir la Russie, elle décide de poursuivre son combat. Le récit hors du commun de celle qui osa défier Poutine. Elle a tout risqué au risque de tout perdre : sa carrière, sa famille et la liberté Le 14 mars 2022, sa photo a fait le tour du monde. Marina Ovsiannikova crée un scandale sans précédent à la télévision russe : en plein JT du soir, une pancarte " NO WAR " rivée entre les mains, elle révèle à des millions de téléspectateurs russes qu'on leur ment, que Vladimir Poutine mène une guerre brutale contre l'Ukraine - information que la propagande d'Etat a jusqu'alors déguisée en " opération spéciale ". Elle se retrouve très vite prise au piège d'une guerre d'information. Certains disent qu'elle est une espionne britannique, d'autres une agente russe. En juillet, Marina s'installe sur les quais de la Moskova, juste en face du Kremlin, avec une pancarte où l'on peut lire : " Combien allez-vous tuer d'enfants avant d'arrêter cette guerre ? " Re-arrestation : elle écope de 2 mois d'arrêts domiciliaires. Les charges à son encontre sont passibles de 10 années de prison. Le 2 octobre 2022, une semaine avant le début de son procès pour insulte aux forces armées, alors qu'elle est assignée à résidence, elle et sa fille de 11 ans parviennent à fuir la Russie d'une manière spectaculaire... Dans ce récit, Marina raconte son incroyable périple. Elle a tout risqué pour ouvrir les yeux de ses concitoyens... au risque de tout perdre : sa carrière, sa famille et sa liberté. Avec l'espoir, quand même, que le peuple russe soit informé de la réalité de la guerre en cours.

05/2023

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Histoire internationale

Der Stürmer, instrument de l'idéologie nazie. Une analyse des caricatures d'intoxication

Fidèle à son programme de recherche (cf L'Intoxication nazie de la jeunesse allemande, L'Harmattan, 2001), Ralph Keysers nous fait découvrir dans ce nouvel ouvrage l'hebdomadaire le plus nauséabond de l'époque nazie : Der Stürmer, édité à partir de 1923 à Nuremberg par Julius Streicher. Né en 1885, cet instituteur, connu pour faire de la propagande antisémite auprès de ses élèves, avait adhéré à la NSDAP en 1921 et participé au "putsch de la brasserie" ; révoqué, il jouera désormais un rôle majeur au sein du mouvement national-socialiste en tant que député au Reichstag, Gauleiter de Franconie, et président du comité central pour l'agitation antijuive. Bien qu'ayant perdu tout crédit auprès du Führer en février 1940 en raison de malversations, il sera autorisé à poursuivre la publication du Stürmer jusqu'en 1945 ; il sera condamné à mort par le tribunal de Nuremberg. A noter que le Stürmer ne fut pas un "journal du Parti" : conçu sous la seule responsabilité de Julius Streicher avec lequel collaboraient quelques journalistes - au nombre desquels, de 1934 à 1938, le juif Jonas Wolk qui signait Fritz Brand - et des caricaturistes tel Phillip Rupprecht, alias Fips, sa diffusion fut d'importance : de 20 000 exemplaires en 1933, on atteignit les 600 000 en 1940 ; en 1944. il se vendait encore à plus de 390 000. Le but exclusif du Stürmer était de démontrer que "Les juifs" étaient à l'origine de tous les malheurs de l'Allemagne. Pour ce faire, ainsi que le montre Ralph Keysers, l'abjection ne connaissait aucune limite.

06/2012

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Littérature française

Canfranc et l'or des nazis

"Canfranc et l'or des nazis" est l'histoire des avatars de la douane internationale durant la Seconde Guerre mondiale. La gare frontière, sous juridiction hispano-française, a été le théâtre du trafic de 86 tonnes d'or nazi au moins provenant de la Suisse et allant jusqu'en Espagne et au Portugal dans les années 1942 et 1943. En échange, les régimes neutres de Franco et de Salazar vendaient du wolfram et du fer à Hitler pour son armement. Ces marchandises traversaient aussi la frontière des Pyrénées centrales inaugurée en 1928.

11/2010

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BD tout public

Dora Tome 1 : Chasseuse de nazis

Allemagne, 1960. Dora, jeune juive dont le père est mort en camp de concentration, travaille comme archiviste au Berlin Document Center. Confrontée à l'horreur des crimes nazis, elle entreprend sa propre enquête. Elle s'installe en France, se lie à un groupe de jeunes communistes de Bobigny, puis fait la connaissance d'un espion qui lui propose de partir en Argentine sur les traces de Mengele, le terrible médecin d'Auschwitz...

11/2017

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Littérature française

Mémoires d'un fils de nazis

Lorsqu'un jeune allemand, Hans, fils de nazis, décide par curiosité de regarder à travers le trou de la serrure du bureau de son oncle Ludwig, il est frappé par la beauté androgyne d'un jeune garçon à demi dénudé, assis sur le lit. Mais la guerre arrive vite et Ludwig part avec l'enfant, Fabio, pour lui assurer "sa protection". Hans ne le reverra jamais. C'est plus tard qu'il comprendra les atrocités que son oncle infligeait à Fabio ... Rongé par le remord de n'avoir pas agi, Hans sera marqué toute sa vie, de ses études de psychanalyse à New-York à la confrontation du bourreau au Mexique, par cette figure mystérieuse et angélique qui jamais ne le quittera.

04/2019

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Critique Poésie

Nazim Hikmet. Le chant des hommes

A la pertinence scientifique d'un historien de la littérature, Nedim Gürsel joint l'expérience et le talent de l'écrivain. Il ouvre des voies d'accès au coeur même de l'inspiration nationale du poète universel et les jalonne de repères précis et bien choisis. Sa réflexion n'apporte pas seulement, le moyen de mieux apprécier l'oeuvre d'un des plus grands poètes de notre temps. Elle éclaire d'un jour nouveau un problème littéraire de portée très générale : celui de l'intégration dans les lettres contemporaines de traditions culturelles héritées de sociétés disparues ou profondément transformées.

03/2022

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Sciences politiques

(Nos) néo-nazis et ultras-droite

Nous sommes bien en France, en 2015. Et pourtant, les courants et individus se référant à l'idéologie nationale-socialiste sont toujours présents. Dans un autre registre, les groupes nationalistes foisonnent, malgré quelques dissolutions récentes. Nous les retrouvons aussi bien dans les stades que dans les concerts de groupes radicaux, mais aussi dans nos provinces en tant que courants identitaires. Toute la société française est traversée par ces mouvements de militants situés à la droite du Front national. Qui sont-ils ? Que veulent-ils ? Voici une enquête parmi les plus abouties sur une mouvance peu connue, menée par un spécialiste des extrêmes politiques.

05/2015