Recherche

Michel Onfray bibliothèques

Extraits

ActuaLitté

Philosophie

Journal hédoniste. Tome 4, La lueur des orages désirés

Comment vivre avec un squelette en soi ? Pour quelles raisons préférer Don Quichotte à Don Juan ? Dans quelles circonstances le pédophile bénéficie-t-il d’une totale impunité ? Qu’est-ce qui déclenche la génuflexion de la plupart des philosophes ? Les nouilles et les brosses à dents ont-elles une âme ? Pourquoi Berlioz est-il un anti-Debussy ? Comment devient-on ce que l’on est ? Pourquoi Rimbaud ratait-il ses photographies dans le Harar ? Selon quelles modalités les marchands d’art inuit perpétuent-ils la tradition coloniale ? Comment photographier le silence ? Que penser de la haine de la plupart des philosophes contemporains pour le Peuple ? N’y a-t-il d’écologie que chez les adorateurs du pot catalytique ? A quoi peut bien ressembler un chrétien épicurien ? Qu’est-ce qu’une famille post-moderne ? Voici une poignée de questions auxquelles Michel Onfray répond dans le quatrième tome de son Journal hédoniste.

04/2016

ActuaLitté

Philosophie

La Puissance d'exister. Manifeste hédoniste

Comment penser en artiste ? De quelle manière installer l'éthique sur le terrain esthétique ? Quelle place laisser à Dionysos dans une civilisation totalement soumise à Apollon ? Quelle est la nature de la relation entre hédonisme et anarchisme ? Selon quelles modalités une philosophie est-elle praticable ? Que peut espérer le corps des biotechnologies post-modernes ? Quelles relations entretiennent biographie et écriture en philosophie ? Selon quels principes sont fabriquées les mythologies philosophiques ? Comment " déchristianiser " la philosophie occidentale ? De nouvelles communautés sont-elles possibles ? Après avoir publié une trentaine d'ouvrages - depuis Le Ventre des philosophes jusqu'au Traité d'athéologie - Michel Onfray a éprouvé le besoin de " faire le point " sur ses convictions philosophiques, politiques, existentielles.

01/2008

ActuaLitté

Philosophie

Contre-histoire de la philosophie. Tome 5, L'Eudémonisme social

Au sommaire de ce cinquième tome de sa " Contre-Histoire de la philosophie ", Michel Onfray s'attache plus particulièrement à souligner la dimension utopique des hédonismes libéraux du siècle dit de la " Révolution industrielle ". Pour ce faire, il se penche sur les oeuvres de Mandeville, Bentham, Godwin, tout en explorant les virtualités " eudémoniques " des théories de Flora Tristan, Stuart Mill, Owen, Fourier et Bakounine - qui, chacun dans leur genre, incarnent la pensée d'une gauche inexploitée et pleine de promesses.

01/2010

ActuaLitté

Philosophie

Contre-histoire de la philosophie. Tome 2, Le Christianisme hédoniste

Dans cette " contre-histoire "de la philosophie, Michel Onfray a entrepris de réhabiliter -ou, plutôt, de donner enfin à lire et à méditer- tous les penseurs qui, par une étrange fatalité, ont été exclus, voire bannis, de l'enseignement universitaire. Ce deuxième volume (le premier était consacré aux " Sagesses antiques "), revisite ainsi, et parfois révèle, les œuvres " matérialistes " d'auteurs aussi divers que Walter de Hollande, Amaury de Bene, Lorenzo Valla, Marsile Ficin, Erasme ou Montaigne. Ensemble, elles forment ici l'archipel d'un " christianisme hédoniste " qui promet de nobles voyages intellectuels à tout philosophe soucieux de découvrir ce qu'on lui dissimule depuis trop longtemps à savoir le corps, le plaisir et le bonheur.

10/2008

ActuaLitté

Philosophie

Le crépuscule d'une idole. L'affabulation freudienne

Le freudisme et la psychanalyse reposent sur une affabulation de haute volée appuyée sur une série de légendes. Freud méprisait la philosophie et les philosophes, mais il fut bel et bien l'un d'entre eux, auteur subjectif d'une psychologie littéraire... Freud se prétendait scientifique. Faux : il avançait tel un " Conquistador " sans foi ni loi, prenant ses désirs pour la réalité. Freud a extrait sa théorie de sa pratique clinique. Faux : son discours procède d'une autobiographie existentielle qui, sur le mode péremptoire, élargit son tropisme incestueux à la totalité du genre humain. Freud soignait par la psychanalyse. Faux : avec la cocaïne, l'électrothérapie, la balnéothérapie, l'hypnose, l'imposition des mains ou l'usage du monstrueux psychrophore en 1910, ses thérapies constituent une cour des miracles. Freud guérissait. Faux : il a sciemment falsifié des résultats pour dissimuler les échecs de son dispositif analytique, car le divan soigne dans la limite de l'effet placebo. Freud était un libérateur de la sexualité. Faux : son oeuvre légitime l'idéal ascétique, la phallocratie misogyne et l'homophobie. Freud était un libéral en politique. Faux : il se révèle un compagnon de route du césarisme fasciste de son temps. Chamane viennois, guérisseur extrêmement coûteux et sorcier post-moderne, il recourt à une pensée magique dans laquelle son verbe fait la loi. Ce livre se propose de penser la psychanalyse de la même façon que le Traité d'athéologie a considéré les trois monothéismes : comme autant d'occasions d'hallucinations collectives. Voilà pourquoi il est dédié à Diogène de Sinope...

04/2010

ActuaLitté

Philosophie

Traité d'athéologie. Physique de la métaphysique

" Les trois monothéismes, animés par une même pulsion de mort généalogique, partagent une série de mépris identiques : haine de la raison et de l'intelligence ; haine de la liberté ; haine de tous les livres au nom d'un seul ; haine de la vie ; haine de la sexualité, des femmes et du plaisir ; haine du féminin ; haine des corps, des désirs, des pulsions. En lieu et place de tout cela, judaïsme, christianisme et islam défendent : la foi et la croyance, l'obéissance et la soumission, le goût de la mort et la passion de l'au-delà, l'ange asexué et la chasteté, la virginité et la fidélité monogamique, l'épouse et la mère, l'âme et l'esprit. Autant dire la vie crucifiée et le néant célébré... " M. O. En philosophie, il y eut jadis une époque " Mort de Dieu ". La nôtre, ajoute Michel Onfray, serait plutôt celle de son retour. D'où l'urgence, selon lui, d'un athéisme argumenté, construit, solide et militant.

10/2006

ActuaLitté

Philosophie

Contre-histoire de la philosophie. Tome 3, Les libertins baroques

Donner à lire des philosophies négligées par la tradition universitaire, réhabiliter une " pensée du plaisir " contre le platonisme, tel est le projet de Michel Onfray dans cette " contre-histoire de la philosophie ". Ainsi traite-t-il du XVIIe siècle dans un esprit de déconstruction des mythes et légendes de l'histoire officielle de la philosophie - devenue l'histoire de la philosophie officielle. Aux antipodes d'un " Grand Siècle " de carte postale avec Descartes, Pascal, Fénelon, on découvre une constellation de " libertins baroques " - Charron, La Mothe Le Vayer, Saint-Évremond, Gassendi, et Spinoza qui, étrangement, n'a jamais été abordé sous l'angle de sa spécificité hédoniste : ceux-ci, encore chrétiens, s'abreuvent à Montaigne, aux récits de voyage des découvreurs du Nouveau Monde, aux leçons données par les lunettes astronomiques, aux cabinets de curiosités...

02/2009

ActuaLitté

Récits de voyage

Esthétique du pôle Nord. Stèles hyperboréennes

Dans le champ où, enfant, il plantait des pommes de terre avec son père, homme peu bavard, Michel Onfray lui demanda où il se rendrait si, d'aventure, il devait élire une destination idéale ; il s'entendit répondre : " Au pôle Nord. " Trente-cinq ans plus tard, le fils devenu philosophe réalise le rêve de son père et part avec lui au-delà du cercle polaire, pour fêter ses quatre-vingts ans... Ce livre, qui propose un voyage philosophique sous les auspices d'un genre d'ethnologie hédoniste, raconte le goût du phoque cru et de la baleine pourrie ; les frissons devant l'ours blanc et l'émotion face aux icebergs ; il dit aussi les silences d'un vieil homme qui, sans les mots, communique avec un chaman inuit dont les larmes sidèrent ceux qui l'entendent raconter la destruction de sa civilisation ; il évoque également le souffle des baleines entraperçues et la minéralité, puis le froid, qui inspire une conception du monde toujours vivace, malgré le colonialisme nord-américain. Il permet enfin une méditation sur les formes du temps, et rapporte ce que le fils peut dire au père, au-delà des mots, voire apprendre de lui sans le verbe, sinon dans la défiance même des mots...

03/2004

ActuaLitté

Philosophie

Contre-histoire de la philosophie. Tome 11, L'autre pensée 68

Il existe deux "Pensée 68" . La première a rendu possible l'événement, la seconde a été rendue possible par lui. Deleuze, Foucault, Althusser, Lacan, Barthes et quelques autres ont été de sages professeurs avant Mai, et de purs produits de ce qui est advenu ensuite. Mais une autre pensée de Mai 68 a fonctionné en combustible de la flamme d'une histoire qui, rappelons-le, a été planétaire. Il faut aller la chercher du côté des avant-gardes littéraires, mais encore chez Henri Lefebvre, nietzschéen de gauche, dans le freudo-marxisme de Marcuse, les analyses de Guy Debord sur le spectacle, la fétichisation de la marchandise, ou enfin chez Raoul Vaneigem, qui cherchait des remèdes à l'existence mutilée et aliénée. Les soixante-huitards se retrouvèrent sans père, et sans boussole. Un grand moment de déchristianisation avait eu lieu. Ce fut aussi un grand pas vers le nihilisme. Le philosophe et écrivain poursuit son déboulonnage des idoles, avec un désir absolu de lucidité. Le Point.

11/2020

ActuaLitté

Philosophie

Contre-histoire de la philosophie. Tome 8, Les Freudiens hérétiques

Dans ce huitième volume de sa Contre-histoire, Michel Onfray s'insurge contre la tradition dévote selon laquelle Freud serait l'inventeur unique de la psychanalyse. D'autres voies, d'autres penseurs ou praticiens ont tenté de penser contre le maître viennois une "psychanalyse de gauche" récusant le schéma idéaliste d'un inconscient mystérieusement transmis de générations en générations. Parmi eux, trois figures souvent méconnues, et dont Michel Onfray entreprend de ressusciter l'oeuvre : Otto Gross, qui conçut la psychanalyse dans la lignée libératoire de son nietzschéisme ; Wilhelm Reich, qui sut forger les principaux concepts d'un freudo-marxisme résolument matérialiste ; Erich Fromm, enfin, qui, récusant tout l'obscurantisme quasi religieux du freudisme officiel, proposa une "psychanalyse concrète" et plus soucieuse de ses patients que d'un fonds doctrinaire passablement dévalué.

04/2014

ActuaLitté

Philosophie

Le Souci des plaisirs. Construction d'une érotique solaire

Vingt siècles de christianisme ont fabriqué un corps déplorable et une sexualité catastrophique. A partir de la fable d'un Fils de Dieu incarné en Fils de l'Homme. un mythe nommé Jésus a servi de premier modèle à l'imitation : un corps qui ne boit pas. ne mange pas, ne rit pas. n'a pas de sexualité - autrement dit un anticorps. La névrose de Paul de Tarse. impuissant sexuel qui souhaite élargir son destin funeste à l'humanité tout entière. débouche sur la proposition d'un second modèle à imiter : celui du corps du Christ. à savoir un cadavre. Sur le principe de cette double imitation. un anticorps angélique auquel on parvient en faisant mourir son corps au monde. les Pères de l'Eglise. dont saint Augustin. développent une théologie de l'éros chrétien : un nihilisme de la chair. Le modèle de jouissance devient le martyr qui jouit de souffrir et de mourir pour gagner son paradis. Une seconde théologie de l'éros chrétien passe par Sade et Bataille. deux défenseurs de l'éros nocturne chrétien : identité de la souffrance et de la jouissance. mépris des femmes. haine de la chair, dégoût des corps. volupté dans la mort... L'antidote à ce nihilisme de la chair se trouve dans le Kâma-sûtra, un antidote violent à La Cité de Dieu d'Augustin. Sous le soleil de l'Inde. l'érotisme solaire suppose une spiritualité amoureuse de la vie. l'égalité entre les hommes et les femmes. les techniques du corps amoureux. la construction d'un corps complice avec la nature. la promotion de belles individualités, masculines et féminines. afin de construire un corps radieux pour une existence jubilatoire. Le Souci des plaisirs raconte l'obscurcissement chrétien de la chair, et propose une philosophie des Lumières sensuelles.

09/2008

ActuaLitté

Beaux arts

Transe est connaissance. Un chamane nommé Combas

Robert Combas a apporté à l'aube des années 1980 une nouvelle peinture figurative. Présent sur la scène artistique dès 1979, il est le créateur d'un mouvement que Ben appela "la figuration libre", mouvement regroupant : Rémi Blanchard, François Boisrond, Robert Combas et Hervé Di Rosa.

03/2014

ActuaLitté

Philosophie

Cynismes. Portrait du philosophe en chien

Les Cyniques ? C'étaient, au IVe siècle avant l'ère chrétienne, des individus qui se réclamaient du chien, portaient barbe, besace et bâton, copulaient en public, faisaient du poisson masturbateur un modèle éthique et pratiquaient le jeu de mots en guide de méthodologie : là où d'aucuns font référence aux idées et aux théories absconses, ils opposaient le geste, l'humour et l'ironie. Leurs noms : Antisthène, Diogène, Cratès ou Hipparchia ... Evincés des manuels, desservis dans le langage par une étrange perversion du mot qui les caractérise, ils retrouvent ici droit de cité et donnent la preuve de leur formidable actualité.

09/2006

ActuaLitté

Philosophie

Le ventre des philosophes. Critique de la raison diététique

Le Ventre des philosophes repose sur un formidable pari intellectuel : qu'il doit être possible de mieux comprendre les conceptions des philosophes à partir de leurs choix culinaires. En quelque sorte que, peut-être, Diogène n'aurait pas été un adversaire aussi résolu de la civilisation et de ses usages sans son goût pour le poulpe cru. Ou encore que Rousseau n'aurait peut-être pas fait l'apologie de la frugalité si ses menus ordinaires ne s'étaient composés que de laitages. Diogène, Rousseau, Kant, Fourier, Nietzsche, Marinetti et Sartre : voilà quelques-unes des figures dont s'occupe ici Michel Onfray et dont il brosse avec verve et intelligence le tableau de la pensée. Le Ventre des philosophes ou l'art d'entrer en philosophie par la bouche.

01/2005

ActuaLitté

Philosophie

Solstice d'hiver. Alain, les Juifs, Hitler et l'Occupation

Plus d'un demi-siècle après la mort du philosophe Emile Chartier dit Alain, paraît son Journal inédit. Ce gros volume rédigé entre 1937 et 1950 doit être lu d'un point de vue à la fois philosophique et historique. Jusqu'alors, l'auteur des Propos de politique se présentait comme un radical-socialiste ou comme un penseur de l'antimilitarisme. Régulièrement au programme du bac, professeur au Lycée Henri-IV, il a gagné sa place parmi les plus grands philosophes du siècle dernier. Que contient alors ce journal longtemps caché à la vue du public ? Des propos antisémites et même... des lectures enthousiastes de Mein Kampf et des éloges du Führer ! Il fallait Michel Onfray pour s'aventurer crayon en main dans ce journal qui, si l'on évite tout raccourci ou anachronisme, décrit une époque où la confusion de la guerre et de la politique l'a emporté sur la pensée libre.

03/2018

ActuaLitté

Philosophie

Le miroir aux alouettes. Principes d'athéisme social

Ceci est, d'une certaine manière, une autobiographie politique dans laquelle il est question d'athéisme social et de refus des mythes proposés par ceux qui nous gouvernent ; de ce qui nourrit le Front national et du rôle de la gauche libérale dans la formation de ce chiffon rouge ; du besoin des Le Pen qui structure la gauche gouvernementale et de sa prétendue lutte contre eux ; de la fabrication du consentement par les médias et du journalisme comme propagande de ces mythologies ; du souverainisme devenu un gros mot et, conséquemment, de la servitude transformée en vertu ; de la religion libérale qui triomphe depuis 1983 et génère la misère, donc le populisme ; des guerres faites aux côtés des Bush depuis 1991 et qui contribuent au terrorisme dans le pays ; de la haine de ceux qui, comme moi, restent fidèles à la gauche sociale et pacifiste ; du mépris dans lequel est tenu l'athée que je suis et des insultes qui accueillent quiconque pense l'islam en voltairien ; de la nécessité d'en finir avec les imposteurs qui se disent de gauche, mais qui ne mènent pas une vie de gauche ; enfin, de la gauche libertaire qui est la mienne et de la possibilité ici et maintenant d'une anarchie positive.

03/2016

ActuaLitté

Philosophie

Penser l'Islam

Depuis son "Traité d'athéologie", nul n'ignore que Michel Onfray n'est pas l'ami des religions - qu'il considère, en homme des Lumières, comme des maladies propices à la haine, au fanatisme, à la négation des corps. Evidemment, l'Islam ne fait pas exception à cette critique radicale - au contraire. Il a donc accepté, dans ce livre, de répondre aux questions d'Asma Kouar, jeune journaliste algérienne - qui ne le ménage pas. Or, Michel Onfray a lu le Coran. Et il l'a lu de très près. De telle sorte qu'il ne craint pas d'y percevoir - comme dans les autres monothéismes - de fréquentes apologies de la violence et de la guerre. Citant de nombreuses sourates, confrontant les interprétations, il place les musulmans devant la réalité d'un texte qui, à côtés de ces élans sublimes, fait également la part belle à la cruauté, à la haine des femmes, à l'esprit de conquête. Puisque le retour du religieux, en occident, a pris désormais le visage de l'Islam, c'est à celui-ci, à son texte sacré, et aux conséquences de ce texte sacré - voire à ce que d'aucuns tiendraient pour de "l'islamophobie" - qu'il consacre ici sa réflexion. Ce dialogue est suivi par un texte intitulé "Puissance et décadence" - et sous-titré : "essai d'éthologie planétaire". Dans ce texte, porté par un souffle puissant qui n'est pas sans évoquer celui des grandes philosophies de l'histoire à la Toynbee ou Spengler, Michel Onfray médite sur l'Europe et son destin. Car, née chrétienne, l'Europe, selon lui, est entrée dans une phase de décadence irrésistible au profit de la seule force vitale et véritablement guerrière : l'islam. Avec une argumentation très semblable à celle de Michel Houellebecq dans Soumission, Michel Onfray analyse froidement le renoncement européen à ses propres valeurs. Et émet l'hypothèse (promise à de nombreuses polémiques) de son agonie au profit de ceux qui, à l'opposé, sont prêts à mourir pour leur foi.

03/2017

ActuaLitté

Onfray

La nef des fous. Tome 2, Des nouvelles du Bas-Empire. Année 2021

Les civilisations naissent, croissent, vivent, connaissent un temps de puissance, décroissent, chutent, tombent et disparaissent avant d'être remplacées par d'autres. Les plus lucides le savent, les plus intellectuellement encrassés le nient. Notre civilisation judéo-chrétienne est en phase terminale. Il est politiquement sot et niais, sinon dangereux, de prétendre redonner de la santé et de la vitalité à un centenaire subclaquant. N'importe quel médecin promettant de remettre sur pied un vieillard cacochyme passerait illico pour un charlatan. Mais pour une civilisation, les vendeurs d'illusions font toujours florès. Ce deuxième volume de La nef des fous est le journal voltairien, au jour le jour, de cet inévitable naufrage. On y trouve tous les délires de notre fin de millénaire wokiste désireux de faire du passé table rase... M. O.

01/2023

ActuaLitté

Onfray

Vies philosophiques

L'art du portrait relève de l'autoportrait : on ne choisit pas par hasard d'isoler une figure parmi une multitude pour lui consacrer un livre sans exprimer quelque chose de soi... Pourquoi elle ou lui ? Et pas tel ou telle ? Peindre un tiers, c'est donner une image de soi. Ces Vies philosophiques retracent les parcours de personnes pour lesquelles la philosophie n'était pas un jeu rhétorique ou sophistique, mais l'affaire d'une existence. Montaigne, Charlotte Corday, Mme Roland, Théroigne de Méricourt, Olympe de Gouges, Germaine de Staël, Brummell, Nietzsche, Thoreau, Georges Palante, Camus, Bourdieu ont servi la philosophie et la pensée plus qu'ils ne s'en sont servis - au contraire de Freud, lui aussi portraituré ici mais comme le contre-modèle d'une vie philosophique ! J'estime en effet que la preuve du philosophe, c'est la vie philosophique qu'il mène - ou non... Il n'est pas tenu de réussir, mais, du moins, s'il veut être crédible, il est obligé d'essayer. Ces Vies sont autant d'occasions d'édification existentielle. M. O.

02/2021

ActuaLitté

Onfray

La nef des fous. Des nouvelles du Bas-Empire

Sous la forme d'une éphéméride, et ce sur presque tous les jours de cette année 2020, je consigne chaque délire dont notre temps est capable. Dans ce journal se croisent une petite fille de huit ans qui veut changer de sexe depuis l'âge de quatre ans ; des égorgeurs présentés comme de pauvres victimes d'elles-mêmes ; une jeune fille qui ne va plus à l'école et prophétise la catastrophe climatologique dont le clergé de son pays nous dit qu'elle est le Christ ; des femmes qui vendent des enfants pendant que d'autres les achètent ; l'Eglise catholique qui court après les modes du politiquement correct ; le journal Libération qui se dit progressiste en célébrant la coprophagie et la zoophilie ; des végans qui militent contre les chiens d'aveugles ; une anthropologue qui trouve qu'il y a trop de dinosaures mâles et pas assez de femelles dans les musées ; des pédophiles qui achètent des viols d'enfants en direct sur le Net ; un Tour de France qui commence au Danemark et un Paris-Dakar ayant lieu en Amérique du Sud ; un parfum élaboré par une femme à partir des odeurs de son sexe ; un chef de l'Etat qui, entre autres sorties, se félicite que ses ministres soient des amateurs ; Le Monde qui estime courageuse une mise en scène théâtrale qui présente Lucien de Rubempré en femme ; le pape et Tariq Ramadan pour qui le coronavirus est une punition divine - et autres joyeusetés du même genre...

02/2021

ActuaLitté

Philosophie

Théorie de la dictature précédé de Orwell et l'Empire maastrichien

Il est admis que 1984 et La Ferme des animaux d'Orwell permettent de penser les dictatures du XXe siècle. Je pose l'hypothèse qu'ils permettent également de concevoir les dictatures de toujours. Comment instaurer aujourd'hui une dictature d'un type nouveau ? J'ai pour ce faire dégagé sept pistes : détruire la liberté ; appauvrir la langue ; abolir la vérité ; supprimer l'histoire ; nier la nature ; propager la haine ; aspirer à l'Empire. Chacun de ces temps est composé de moments particuliers. Pour détruire la liberté, il faut : assurer une surveillance perpétuelle ; ruiner la vie personnelle ; supprimer la solitude ; se réjouir des fêtes obligatoires ; uniformiser l'opinion ; dénoncer le crime par la pensée. Pour appauvrir la langue, il faut : pratiquer une langue nouvelle ; utiliser le double langage ; détruire des mots ; oraliser la langue ; parler une langue unique ; supprimer les classiques. Pour abolir la vérité, il faut : enseigner l'idéologie ; instrumentaliser la presse ; propager de fausses nouvelles ; produire le réel. Pour supprimer l'histoire, il faut : effacer le passé ; réécrire l'histoire ; inventer la mémoire ; détruire les livres ; industrialiser la littérature. Pour nier la nature, il faut : détruire la pulsion de vie ; organiser la frustration sexuelle ; hygiéniser la vie ; procréer médicalement. Pour propager la haine, il faut : se créer un ennemi ; fomenter des guerres ; psychiatriser la pensée critique ; achever le dernier homme. Pour aspirer à l'Empire, il faut : formater les enfants ; administrer l'opposition ; gouverner avec les élites ; asservir grâce au progrès ; dissimuler le pouvoir. Qui dira que nous n'y sommes pas ?

05/2019

ActuaLitté

Onfray

Théorie de la dictature. Précédé de Orwell et l'Empire maastrichien

"Il est admis que 1984 et La Ferme des animaux d'Orwell permettent de penser les dictatures du XX ? siècle. Je pose l'hypothèse qu'ils permettent également de concevoir les dictatures de toujours. Comment instaurer aujourd'hui une dictature d'un type nouveau ? J'ai pour ce faire dégagé sept pistes : détruire la liberté ; appauvrir la langue ; abolir la vérité ; supprimer l'histoire ; nier la nature ; propager la haine ; aspirer à l'Empire. Chacun de ces temps est composé de moments particuliers. Qui dira que nous n'y sommes pas ? "M. O.

03/2021

ActuaLitté

Onfray

La vengeance du pangolin. Penser le virus

Un virus bien en chair et en os, si je puis me permettre, a démontré que le virus virtuel n'était pas la seule réalité avec laquelle nous avions à compter. Venu de Chine, où des pangolins et des chauves-souris ont été incriminés, il a mis le monde à genoux. Il a été le révélateur des folies de notre époque : impéritie de l'Etat français, faiblesse extrême de son chef, impuissance de l'Europe de Maastricht, sottise de philosophes qui invitaient à laisser mourir les vieux pour sauver l'économie, cacophonie des scientifiques, volatilisation de l'expertise, agglutination des défenseurs du système dans la haine du Pr Raoult, émergence d'une médecine médiatique, indigence du monde journalistique, rien de très neuf... Le covid-19 rappelle une leçon de choses élémentaire : il n'est pas le retour de la mort refoulée, mais la preuve vitaliste que la vie n'est que par la mort qui la rend possible. Mais quel tempérament tragique peut et veut encore entendre cette leçon de philosophie ? M. O.

03/2022

ActuaLitté

Actualité médiatique France

L'art d'être français

Un manuel de résistance à l'intention des nouvelles générations. Que dire à des jeunes de vingt ans pour leur conduite dans ce monde qui part à la dérive ? La civilisation s'effondre, les valeurs s'inversent, la culture se rétrécit et l'école n'apprend plus à penser mais à obéir au politiquement correct. Le racisme revient sous forme de racialisme, la phallocratie sous prétexte de néo-féminisme, le fascisme sous des allures de progressisme, l'antispécisme et le transhumanisme passent pour des humanismes alors que l'un et l'autre travaillent à la mort de l'homme... J'ai rédigé une série de lettres à cette jeune génération pour lui raconter les racines culturelles de notre époque et lui rappeler en quoi consiste l'art d'être français : ne pas être dupe et porter haut l'héritage du libre examen de Montaigne, du rationalisme de Descartes, de l'hédonisme de Rabelais, de l'ironie de Voltaire, de l'esprit de finesse de Marivaux, de la politique de Hugo. M. O.

10/2022

ActuaLitté

Onfray

Contre-histoire de la philosophie . Tome 12, La Résistance au nihilisme

"Les promesses de Mai n'ont pas été tenues. La révolution politique n'a pas eu lieu, quelles qu'aient pu être ses formes. En revanche la révolution métaphysique a eu lieu, elle a été libertaire. Le meilleur fut la fin d'un monde tout entier construit sur la hiérarchie qui, étymologiquement, suppose le pouvoir du sacré. Le patriarcat associé au monothéisme chrétien avait fait son temps. Pour autant, la fin des valeurs judéo-chrétiennes n'a pas été suivie par l'avènement de nouvelles valeurs postchrétiennes. Dès lors, l'abolition de la domination du supérieur par l'inférieur a accompagné une transvaluation des valeurs de sorte que l'inférieur s'est mis à dominer le supérieur". Après une longue introduction sur la construction du nihilisme, Michel Onfray s'arrête longuement sur trois figures : Vladimir Jankélévitch, Mikel Dufrenne et "l'affirmation joyeuse" , enfin Robert Misrahi et "les actes de la joie" . Avant de conclure sur la vie philosophique...

04/2022

ActuaLitté

Philosophie

Le canari du nazi. Essais sur la monstruosité

Fictifs ou réels, intimes ou spectaculaires, les monstres sont partout, changeants et immortels. Personnages romanesques et pernicieux, démons antiques, colosses de pierre ou d'acier, pervers, criminels notoires, emblèmes d'un totalitarisme dévorant... Qui sont-ils ? D'où tiennent-ils leur pouvoir ? Sont-ils vraiment inhumains ? En douze essais, la figure du monstre passe sous la loupe de professeurs passionnés, du littéraire à l'économiste, de l'historien au psychanalyste, du philosophe à l'artiste. Une belle occasion de s'interroger sur la nature humaine et sur le monde qui nous entoure.

09/2015

ActuaLitté

Onfray

La nef des fous. Dernières nouvelles du Bas-Empire

Notre époque ressemble étrangement au Bas-Empire romain, période d'effondrement de civilisation s'il en est. Quels en sont les symptômes dans le pays ? Effacement de la France, autodafés au nom du bien, multiplication des concessions wokistes, haine de la science, retour de la pensée magique, médiocrité du personnel politique, presse aux ordres du capital, guerre civile à bas bruit, renoncement au débat, disparition du livre, généralisation de l'illettrisme, tyrannie des écrans, délires animalistes, guignolades des élus écologistes, naissance d'une gauche Thénardier, droite singeant la gauche, mort du service public, dictature des sondages, pape déconstruit, vassalisation du pays, délires germanopratins, éducation des adultes par les enfants, criminalisation de la police, célébration de la délinquance, inculture du corps enseignant, chasse aux Blancs, punition du bien, apologie du mal, endoctrinement sexuel des enfants, subversions en peau de lapin, surenchères nihilistes, propagande par le cinéma, épurations sémantiques, etc. On ne s'étonne pas qu'à Paris, capitale jacobine des élégances du pays tout entier, sous prétexte de restauration, la statue de Voltaire soit reléguée là on l'on ne peut plus la fleurir... M. O

02/2023

ActuaLitté

Onfray

Les Anartistes. Le trésor retrouvé des "Arts incohérents"

"J'ai été arrêté un jour dans une rue par un expert spécialisé en attributions de peintures du XIXe siècle. Il savait que j'avais parlé des "Arts incohérents" dans l'un de mes livres et voulait me dire qu'il avait trouvé dans une malle vingt-deux oeuvres de ces fameux "anartistes" ! Pendant plus d'une dizaine d'années, ces Incohérents ont réalisé des expositions à Paris où l'humour, la drôlerie, la farce, l'ironie, la dérision ont mené le bal en générant la révolution qu'effectue un jour Marcel Duchamp. Car les premiers ready-made, ce sont eux - un rideau de fiacre exposé par Alphonse Allais. Le premier monochrome, c'est eux - Alphonse Allais et Pierre Bilhaud signent une Première communion de jeunes filles chlorotiques par un temps de neige (1883) qui est un simple bristol blanc... Les premiers happenings, ou les premières oeuvres conceptuelles, ce sont aussi eux. Duchamp et Breton connaissaient ce courant esthétique révolutionnaire dont seuls subsistent les catalogues dont on aurait même pu penser, tant leur délire était grand, qu'ils étaient eux-mêmes des oeuvres conceptuelles d'expositions n'ayant jamais eu lieu ! Nous savons désormais que ça n'est pas le cas." Michel Onfray.

04/2022

ActuaLitté

Faits de société

La nef des fous. Tome 2

Les civilisations naissent, croissent, vivent, connaissent un temps de puissance, décroissent, chutent, tombent et disparaissent avant d'être remplacées par d'autres. Les plus lucides le savent, les plus intellectuellement encrassés le nient. Notre civilisation judéo-chrétienne est en phase terminale. Il est politiquement sot et niais, sinon dangereux, de prétendre redonner de la santé et de la vitalité à un centenaire subclaquant. N'importe quel médecin promettant de remettre sur pied un vieillard cacochyme passerait illico pour un charlatan. Mais pour une civilisation, les vendeurs d'illusion font toujours florès. Ce deuxième volume de La Nef des fous est le journal voltairien, au jour le jour, de cet inévitable naufrage. On y trouve tous les délires de notre fin de millénaire wokiste désireux de faire du passé table rase... M. O.

ActuaLitté

Philosophie

Décadence. Vie et mort du judéo-christianisme

Chacun connaît les pyramides égyptiennes, les temples grecs, le forum romain et convient que ces traces de civilisations mortes prouvent... que les civilisations meurent, donc qu'elles sont mortelles ! Notre civilisation judéo-chrétienne vieille de deux mille ans n'échappe pas à cette loi. Du concept de Jésus, annoncé dans l'Ancien Testament et progressivement nourri d'images par des siècles d'art chrétien, à Ben Laden qui déclare la guerre à mort à notre Occident épuisé, c'est la fresque épique de notre civilisation que je propose ici. On y trouve : des moines fous du désert, des empereurs chrétiens sanguinaires, des musulmans construisant leur "paradis à l'ombre des épées", de grands inquisiteurs, des sorcières chevauchant des balais, des procès d'animaux, des Indiens à plumes avec Montaigne dans les rues de Bordeaux, la résurrection de Lucrèce, un curé athée qui annonce la mort de Dieu, une révolution jacobine qui tue deux rois, des dictatures de gauche puis de droite, des camps de la mort bruns et rouges, un artiste qui vend ses excréments, un écrivain condamné à mort pour avoir écrit un roman, deux jeunes garçons qui se réclament de l'islam et égorgent un prêtre en plein office, sans parler de mille autres choses... Ce livre n'est ni optimiste ni pessimiste, mais tragique car, à cette heure, il ne s'agit plus de rire ou de pleurer, mais de comprendre.

01/2017