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Hitler

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Allemagne

1933, Hitler prend le pouvoir

Dans cet ouvrage de référence, le politologue et sociologue Georges Goriely décrit les mécanismes qui ont entraîné l'accession au pouvoir total d'Adolf Hitler, le 30 janvier 1933. Il montre comment un ancien combattant, " petit bourgeois clochardisé " et peintre raté, a su tenir le langage qu'attendait la majorité des Allemands écrasés par la défaite et la récession. 30 janvier 1933 : Hitler nommé chancelier d'Allemagne par le maréchal Hindenbourg Un petit bourgeois clochardisé et névrosé que rien, en apparence, ne destinait à devenir le dictateur impitoyable que l'on sait : tel est l'homme dont l'historien Georges Goriely retrace l'ascension dans cet ouvrage de synthèse et de référence. Brossant le climat social, politique et psychologique qui régnait sous la République de Weimar, il montre comment l'ancien combattant Hitler, peintre raté, a su tenir le langage qu'attendait la majorité des Allemands, écrasés par la défaite et la récession. Comment cette accession au pouvoir se déroule-t-elle ? Qui finance Hitler ? Face à son ascension, quels sont les mouvements qui s'opposent vraiment ? Quel rôle joue le PC ? La stratégie de l'Internationale communiste orchestrée par Staline fait-elle alors le jeu des nazis en proclamant que l'ennemi n°1 reste la social-démocratie ? Et les partis catholiques, libéraux, démocrates et sociaux-démocrates... capitulant devant Hitler, jusqu'où peuvent-ils être tenus pour responsables ? Un ouvrage salué par la critique : " A lire impérativement, de préférence à toute autre synthèse [... ]. Un chef-d'oeuvre absolu " (Le Figaro) ; " On ne peut dénier la rigueur intellectuelle, la clairvoyance, la pondération, la liberté d'esprit, le refus obstiné des idées reçues et des schémas préétablis avec lesquels l'auteur conduit sa démonstration " (Le Soir). Première édition : Complexe, 1982.

01/2023

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Allemagne

Hitler, les années obscures. Mémoires

" Le bouffon d'Hitler " D'origine americano-allemande, Enrst dit " Putzi " Hanfstaengl a pénétré dès 1922 l'entourage du démagogue munichois dont il est devenu le conseiller, puis le responsable pour la presse étrangère avant de connaître une disgrâce progressive après son accession au pouvoir. Surnommé " le bouffon d'Hitler ", en raison de son humour et de sa capacité à le délasser en jouant du piano, Hanfstaengl livre un témoignage de premier plan à la fois sur l'individu et les rivalités autour de sa personne ainsi que sur les événements marquants qui ont ponctué la décennie de sa marche au pouvoir absolu : putsch manqué de 1923, rédaction de " Mein Kampf ", campagnes électorales, accession à la chancellerie, nuit des longs couteaux... Son sens du portrait, les multiples anecdotes et dialogues incisifs qui rythment l'ouvrage lui donnent un caractère particulièrement vivant qui n'ôte rien à son exactitude historique. On lira avec un intérêt particulier les pages qu'il consacre aux rapports d'Hitler avec les femmes et à sa sexualité, sujet bien souvent débattu par l'historiographie. La dernière partie de l'ouvrage est toute aussi passionnante. Révulsé par les abominations du régime, l'auteur s'éloigne de son mentor qui le marginalise progressivement avant de tenter de le faire disparaître en 1937 à l'occasion d'une mission (épique) en Espagne. Il s'enfuit en Grande-Bretagne puis parvient au Canada et enfin en Amérique où il deviendra le conseiller occulte du président Roosevelt. Un destin exceptionnel digne des meilleurs romans d'espionnage et justifiant la belle sentence attribuée à François Mauriac : " Aux belles histoires imaginées, il faut préférer l'inimaginable histoire ". Publié en 1967 chez un éditeur disparu, ce récit était tombé dans l'oubli. 50 ans après, Jean-Paul Bled le remet en lumière en l'augmentant d'une présentation élogieuse et d'un appareil critique.

02/2022

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XXe siècle

A la table d'Hitler

Tous les jours, dans le silence de la grande cuisine, c'est la peur au ventre que Magda avale ses repas. Chaque bouchée pourrait être la dernière. La jeune femme est l'une des " goûteuses d'Hitler " dont la mission est de tester sa nourriture et de s'offrir en sacrifice en protégeant le Führer d'un empoisonnement. Peu à peu, Magda s'habitue au risque permanent. Dans l'environnement du Berghof, la luxueuse " Tanière du loup ", elle pourrait presque en oublier l'horreur de la guerre. Mais, un jour, elle découvre des photos des camps de la mort et sa haine de tout ce que représente le régime nazi ne fait que grandir. Lorsqu'elle apprend qu'un complot contre Hitler est en préparation, elle décide de s'engager au côté d'un jeune et séduisant officier rebelle. Mais dans cet univers de chaos, comment oser croire en un avenir ? Ils vont devoir tout risquer pour espérer, un jour, vivre dans un monde en paix...

09/2021

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Historique

Le dernier secret d'Hitler

Décembre 1944. Alors que l'issue de la Seconde Guerre mondiale semble scellée, un sous-marin quitte l'Allemagne, emportant avec lui ce qui pourrait être l'ultime espoir d'Hitler pour gagner la guerre. Deux commandos alliés se lancent sans tarder aux trousses de l'appareil : l'un anglais, l'autre américain. Mais quand la véritable nature du précieux chargement est dévoilée, les objectifs des deux commandos alliés s'avèrent différents...

10/2021

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Littérature roumaine

Moi, j'ai tué Hitler

Grève de la faim, trottoirs occupés par les manifestants, mairie prise d'assaut. Mais aussi un étudiant qui séduit l'amante de son professeur. Des poings levés, des manifestations violentes, des accusations scandées par la foule contre le gouvernement. Puis une vieille se cachant pour retrouver son amoureux, la noce chez les mafieux, un assassin sans scrupule, un médecin criminel. Quelques poulets picorant des tomates.

04/2021

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Histoire internationale

La première guerre d'Hitler

Adolf Hitler déclara à de nombreuses reprises que la Première Guerre mondiale fut l'expérience la plus formatrice de sa vie. Pourtant, l'histoire du " soldat Hitler " sur le front occidental entre 1914 et 1918 n'avait encore jamais été écrite. Grâce à des sources inédites, Thomas Weber invalide un lot de contrevérités léguées par la propagande du IIIe Reich. Engagé volontaire en juin 1914, Hitler servait comme estafette et n'a jamais été caporal. Affecté au QG régimentaire, il ne fut que rarement en première ligne. Contrairement à la mystique nazie, il n'a montré aucune aptitude au commandement. Bousculant la vulgate selon laquelle le premier conflit mondial serait la matrice de l'idéologie d'Hitler et du nazisme, Thomas Weber nous invite à une relecture complète de la personnalité du Führer et de son ascension au pouvoir. Plus largement, il propose une autre perception de la Première Guerre mondiale et de ses conséquences en Allemagne.

09/2014

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Allemagne

Hitler. Le monde sinon rien

La vie d'Hitler est certes l'un des récits les plus stupéfiants du XXe siècle. Brendan Simms, dans une biographie originale, en renouvelle la perspective en mettant l'accent sur la dimension internationale du projet hitlérien autour de son lien puissant mais ambivalent avec l'Amérique et l'Empire britannique. Si sa relation avec le monde anglo-saxon fut au final conflictuelle, du fait de Churchill et Roosevelt, elle a été d'abord empreinte d'admiration et même de fascination. Cette dernière serait née pendant la Grande Guerre, alors même que le caporal Hitler affrontait la vaillance anglaise au combat puis, à partir de 1917, la puissance des jeunes sammies. Par la suite, la diversité de l'empire colonial anglais et l'immensité du territoire américain lui inspireront son projet d'espace vital à l'Est, tout comme leur way of life viendra nourrir son programme pour la société allemande. Des motifs d'admiration qui n'ont cependant jamais pu effacer sa répulsion absolue du capitalisme international associé aux Juifs. Cette approche mondiale de l'homme ouvre de nouvelles pistes de réflexion qui, si elles étaient pérennisées, renouvelleraient en profondeur l'histoire du III ? Reich.

10/2021

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Histoire internationale

Conversations Hitler-Mussolini. 1934-1944

Entre Hitler et Mussolini, les relations ont largement été étudiées. Pourtant, aucun livre jusqu'à présent n'avait tenté de suivre le détail des face-à-face entre les deux hommes. Or, entre leur première entrevue en 1934 et la dernière en 1944, à quelques heures de l'attentat du 20 juillet, les deux chefs d'Etats se sont retrouvés pas moins de dix-huit fois. Pourquoi devaient-ils se voir en personne ? Que se sont-ils dit ? Quelle était la nature exacte des liens qui les unissaient : camaraderie, intérêts ou indifférence ? Et jusqu'à quel point ont-ils partagé un même idéal ? Le livre magistral de Pierre Milza répond à toutes ces questions en suivant l'une après l'autre ces rencontres au sommet, dans lesquelles sont impliqués des ministres, des diplomates, du personnel de service, des traducteurs et même des masseurs ! On y voit l'étrange retournement des initiatives, les certitudes puis les doutes qui assaillent les dictateurs à mesure que la mécanique de leur domination se détraque. Progressivement, c'est toute l'histoire du fascisme et du nazisme qui défile sous nos yeux, éclairée par la voix de ses deux principaux acteurs. Un voyage au cour d'une sombre amitié.

01/2013

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Histoire de France

Soldat de Hitler malgré moi

La plupart des frontaliers d’expression allemande, Alsaciens, Lorrains, Luxembourgeois, Sudètes belges ont été touchés par la politique d’intégration au Reich de Hitler. Stefan Schumacher, né dans un territoire belge qui appartenait à la Prusse avant le traité de Versailles, a 16 ans quand le conflit éclate. Comme des milliers d’autres, il prend la route pour fuir les envahisseurs nazis. Il parviendra à atteindre les Pyrénées, mais aux frontière de l’Espagne, la capitulation de la France le renvoya dans son pays. De retour dans sa famille après un court répit, il est incorporé dans le Service du travail obligatoire, prélude à son entrée forcée dans la Wehrmacht. Une fois sous l’uniforme des Chasseurs de montagne, ses pérégrinations le mèneront jusqu’à Mourmansk au-delà du Cercle polaire. Dans ces contrées glaciales, il ne devra le salut et la possibilité de quitter cet enfer blanc qu’à un obus à fragmentation soviétique qui truffa ses jambes de métal. Par la suite, de nouveau sur le front, mais à l’Ouest, il essaiera vainement de passer en pleins combats chez les « ennemis » qui lui font face, les Américains. Cette tentative avortée lui vaudra d’être à deux cheveux d’être exécuté de manière sommaire devant Aix-la-Chapelle. A la fin du conflit, les alliés, en qui il avait pourtant placé ses espoirs de le sortir du cauchemar hitlérien, lui réservèrent un autre cauchemar : celui de leurs camps de prisonniers. Ce Malgré-nous, passant ainsi de « Cochon d’étranger » auprès des guerriers du Reich à « Sale Allemand » pour les vainqueurs. La paix, il ne finira par la retrouver qu’après un dernier séjour dans les sordides prisons de son pays, toujours au titre de collaboration avec l’ennemi ! Dans cet ouvrage, véritable épopée dramatique, Stefan Schumacher nous décrit par le menu, sa vie tumultueuse de soldat dans l’armée des seigneurs nazis, mais aussi le dur retour dans le camp des siens et les mauvais traitements infligés, sans discernement, par les libérateurs, à ceux qui avaient porté l’uniforme adverse. Drame, humour, émois, récit de guerre, d’aventure mais aussi interrogation sur les aléas de la vie, tout est présent dans ce récit parmi les plus denses et qui se lit comme une véritable aventure. Récit emblématique, les familles des descendants des 100 000 Alsaciens et des 30 000 Mosellans retrouveront dans cet ouvrage l’histoire des leurs qui fut souvent occultée en France, comme si le sujet pour ceux qui l’avaient vécu avait été trop douloureux pour qu’ils osent un jour coucher sur le papier ces années terribles. Stefan Schumacher était originaire du village ardennais Bütgenbach. Prisonnier de guerre, blessé, il revint enfin chez les siens en 1946. Plusieurs années durant, il écrivit des articles pour le mensuel d’histoire locale Zwischen Venn und Schneifel (entre Venne et Schneifel). Avant le soixantième anniversaire de ce monstrueux conflit, il rédigea ses vécus, ceux qui le hantèrent sa vie durant, comme en furent marqués tous les survivants qui y avaient participé.

04/2011

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Histoire internationale

J'ai cru en Hitler

Baldur von Schirach est né le 9 mars 1907 à Berlin. En 1927, il entre à la SA et en dépit de son jeune âge, fait très rapidement partie du cercle intime des dirigeants du NSDAP. Le 20 juillet 1928, il est nommé à la tête de l'Union des étudiants hitlériens. Propagandiste et organisateur remarquable du mouvement étudiant, il inspire chez ses compagnons les idéaux de la camaraderie, du sacrifice, de la discipline, du courage et de l'honneur. Il gagne ainsi à la cause national-socialiste des centaines de milliers de jeunes. Début octobre 1932, il organise une monumentale marche de la jeunesse nazie, venue à pied de toute l'Allemagne, qui rend hommage à Hitler au cours d'un défilé de près de 7 heures. L'efficacité de son action auprès de la jeunesse lui vaut l'estime du Führer qui le nomme le 30 octobre 1931 chef des Jeunesses hitlériennes, poste créé spécia­le­ment pour lui. Il n'a que 24 ans et devient ainsi colonel SA. Le 17 juin 1933, il devient chef des Jeunesses du Reich allemand. La Hitler­­jugend est ainsi libérée de la tutelle SA et devient autonome du parti. Entre janvier 1933 et 1934, les Jeunesses hitlériennes passent de 1 à 3, 5 millions de membres. A la suite du décret du 1er décembre 1936 qui en fait une organisation d'Etat, les adhérents sont de plus en plus nom­breux. Von Schirach devient alors secrétaire d'Etat à la jeunesse. Désor­mais, il ne dépend plus que de Hitler et est "entièrement respon­sable de l'éducation physique, idéologique et morale de la jeunesse alle­mande". En 1938, Baldur von Schirach déclare : "Le combat pour l'unification de la jeunesse allemande est terminé. Je considère comme de mon devoir de la conduire d'une manière dure et intransigeante [... ] et je promets au peuple allemand que la jeunesse du Reich, la jeunesse d'Adolf Hitler, accomplira son devoir suivant l'esprit de l'homme à qui seul leurs vies appartiennent". Durant la guerre, il est gauleiter de Vienne où, selon ses déclarations, ses "principales activités à Vienne sont sociales et culturelles". Il est condamné à vingt ans de prison lors du procès de Nuremberg et empri­sonné à la prison de Spandau dont il sort le 30 septembre 1966. Il décédera le 8 août 1974 à Kröv-an-der-Mosel. En 1967, il publie Ich glaubte an Hitler (J'ai cru en Hitler), tentant d'expliquer la fascination que le Führer avait exercée sur lui et sur la jeunesse allemande.

01/2011

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BD tout public

La véritable histoire vraie : Hitler

Si la Seconde Guerre mondiale et la Shoah sont bien le point d'orgue du règne d'horreur d'Hitler, l'histoire a commencé bien avant cela. Pour comprendre comment et pourquoi l'indicible a pu se produire, il faut remonter un peu avant la naissance d'Hitler lui-même, au moment où son père adopte ce patronyme. Toute l'enfance d'Adolf Hitler, ses choix, ses échecs vont former un homme complexe et vont le mener à son 'combat', comme il le raconte lui-même. Convaincu comme beaucoup d'hommes de son temps de la culpabilité des Juifs après la Première Guerre mondiale, il va développer un antisémitisme violent. Recruté par un parti politique en 1919, celui-ci va servir de terreau pour ses aspirations. Il se découvre alors un talent d'orateur qui va lui permettre d'électriser les foules et, malgré les approximations qu'il raconte, de les rallier à son parti. Il en prendra le contrôle quelques mois après... la machine est alors lancée. Les deux auteurs reviennent sur ce parcours surréaliste et sur cet enchaînement de circonstances atroces qui ont permis à Hitler d'accéder au pouvoir. Au fil des pages, des histoires plus petites se dessinent en creux, comme celle de Kurt Gerstein, officier nazi qui aura tout fait pour prévenir les forces libres des camps d'extermination, ou celle de von Gersdorff, qui a fait partie de la résistance au sein même du parti nazi.

03/2019

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BD tout public

Les cosaques d'Hitler Intégrale

Mai 1945. Lienz, Autriche. Edward et Nicolas, soldats britanniques, sont affectés à la surveillance de prisonniers allemands. Allemands ? Pas si sûr... Ralliés à Hitler, voués à la haine et à la mort par Staline, les derniers héritiers de la nation cosaque ont remis leur destin entre les mains des vainqueurs, nourrissant l'espoir de trouver refuge à l'Ouest. Les Britanniques exauceront-ils leur prière ? C'est compter sans l'implacable machine de guerre stalinienne...

02/2018

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Histoire de France

Hitler. Un tyran en images

Quarante ans de recherches à travers le monde ont été nécessaires pour réaliser cette biographie d'Hitler à travers une sélection de photographies pour beaucoup inédites. De son vivant, le Führer, fondant son autorité sur un véritable culte de la personnalité, interdisait de le représenter dans des situations banales. Les images en disent toujours plus que les mots. D'où l'intérêt de cette somme iconographique qui se démarque des milliers d'ouvrages consacrés jusqu'à ce jour à la figure diabolique du dictateur. La vie privée d'Hitler se mélangeait avec sa vie publique. Il n'en demeure pas moins que les nombreuses scènes où il apparaît sous des traits profondément humains ne doivent pas faire oublier le monstre qu'il était, l'incroyable barbarie du système politique qu'il a mis en place, et les moyens qu'il a imaginés avec ses complices pour aboutir à la Shoah et à la mort de plus de cinquante-cinq millions de personnes. Il est, et restera à jamais, l'un des plus grands criminels du XXe siècle.

10/2018

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Histoire internationale

Hitler contre Berlin. 1933-1945

Le 2 mai 1945, Berlin dévastée tombe aux mains des Soviétiques. Avec la ville symbole du "Reich de mille ans" voulu par le Führer, c'est toute l'Allemagne nazie qui succombe. Pourtant, rien ne prédestinait la plus grande métropole allemande à jouer ce sinistre rôle, bien au contraire. Dès le lendemain de la Première Guerre mondiale, Berlin se signale par sa singularité. Creuset de toutes les tensions d'un pays vaincu, elle donne naissance à un bouillonnement politique et culturel qui fait d'elle l'avant-garde d'une Europe en quête de modernité. Aussi ni Hitler ni l'extrême droite allemande ne se reconnaissent-ils dans cette ville libérée, voire dépravée aux yeux de certains, où l'on peut côtoyer Thomas Mann et Marlène Dietrich, Brecht, Kandinsky, Feuchtwanger ou Fritz Lang. C'est à contrecoeur que le tout nouveau chancelier s'attaque à ce Berlin qu'il n'aime pas, et qui le lui rend bien. Dès son arrivée au pouvoir, il entreprend une mise au pas sanglante : incendie du Reichstag, autodafés, arrestations de masse arbitraires, camps de concentration, pogromes et Nuit de cristal. Dès lors, Berlin n'est plus dans Berlin, et c'est une ville vidée de ses personnalités les plus emblématiques et de ses audaces qui va se trouver précipitée dans une guerre totale où elle perdra tout, son originalité, son intégrité et jusqu'à son âme.

04/2015

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Allemagne

Les enfants oubliés d'Hitler

En 1942, Erika Matko, alors âgée de neuf mois, est enlevée à ses parents dans un petit village d'Europe de l'Est et envoyée en Allemagne pour y être "germanisée" . Blonde aux yeux bleus, elle a été sélectionnée dans le cadre du programme Lebensborn, fondé par Himmler afin de renforcer la pureté de la race aryenne. Entourée d'une nouvelle famille, Erika, désormais prénommée Ingrid, grandit convaincue d'être allemande. Jusqu'à ce qu'elle apprenne qu'elle a été adoptée. C'est le début d'une enquête de plus de trente ans, qui confronte Ingrid à la cruelle réalité d'une Allemagne divisée par un mur, aux archives classifiées, mais aussi au silence des témoins, à commencer par celui de sa mère adoptive. Jusqu'à la découverte des terribles secrets du programme Lebensborn : le kidnapping de centaines de milliers d'enfants dans toute l'Europe. Et quand Ingrid retrouve enfin le village où elle est née, une révélation plus dure encore l'attend. Une quête des origines, sur les traces des milliers de destins fracassés par le IIIe Reich.

04/2022

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Vichy

Ils l'appelaient Monsieur Hitler

Les prêcheurs de haine. De la naissance du parti nazi en 1920 jusqu'à la déclaration de guerre en 1939, on a vu croître en France un courant d'opinion pacifiste, humaniste, européiste et germanophile. " Hitler est un modéré, disaient en substance ses apôtres, c'est un humaniste, un pacifiste. Il n'est antisémite que par tactique. Il calmera ses troupes. D'ailleurs, l'Allemagne ne veut pas la guerre... " Qui étaient les partisans de cette grande réconciliation généralisée entre les peuples ? Jean Luchaire, Fernand de Brinon, Jacques Benoist-Méchin, pour n'en citer que quelques-uns. En parallèle, l'extrême droite française se construit, à l'exemple du fascisme, puis du nazisme. Le Faisceau, la Solidarité française, le Parti franciste, le Parti populaire français et une myriade de groupements haineux inventent le fascisme à la française et soutiennent ouvertement les dictatures, en général, et Hitler, en particulier. Lorsque la guerre éclate, ces adeptes se métamorphosent, s'enfonçant dans une collaboration toujours plus radicale, qui les mène, en une spirale destructrice, à l'apocalypse de 1945. De Pierre Laval à Jacques Doriot en passant par Alphonse de Chateaubriant, Marcel Déat, Eugène Deloncle et beaucoup d'autres, nous suivons ainsi les parcours inouïs de ces champions de la paix devenus des prêcheurs de haine.

10/2022

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Ecrits sur l'art

Hitler et les neuf muses

A la mi-janvier 1933, Alfred Barr s'installe avec son épouse Margaret dans une modeste petite pension de Stuttgart, en Allemagne. Il vient d'avoir trente et un ans et depuis moins de trois ans il est le premier directeur du jeune Museum of Modern Art de New York. De santé fragile, il est en congé sabbatique. Le 30 janvier 1933, Adolf Hitler a été nommé chancelier. C'est donc aux premières loges d'une assez grande ville de province allemande que Barr va assister à la prise du pouvoir par les nazis. Et c'est en tant que connaisseur avisé du monde de l'art contemporain allemand que le jeune directeur du MoMA, atterré, observe pendant près de quatre mois une mise au pas immédiate et brutale et les débuts de la campagne systématique contre l'Entartete Kunst, l'art dégénéré. Quittant l'Allemagne fin mai, Barr rédige quatre articles qu'il propose à plusieurs revues américaines qui les refusent. Il ne paraîtront qu'en 1945 dans un magazine. Barr en restera profondément blessé. Il confie en 1945, qu'il avait écrit ces articles dans un état de rage, mais usant d'un style délibérément froid et factuel ; malheureusement il n'avait rencontré qu'indifférence. Alfred Barr ne se contenta pas d'écrire. Dès le mois de juin 1933, il s'employa à aider à fuir des historiens, directeurs de musées et artistes allemands menacés. Le lecteur pourra être frappé de l'étendue des connaissances de Barr, dans les domaines du cinéma, de la peinture, de l'architecture, de la sculpture. Sa conception du MoMA n'était pas celle d'un musée simplement consacré à la peinture et à la sculpture ; il n'eut de cesse d'y créer, souvent avec de multiples difficultés, un département de photographie, un d'architecture, un autre de cinéma, un autre d'arts appliqués. C'est ce vaste spectre d'intérêts que l'on découvre dans son récit de la conquête du pouvoir culturel par les nazis à Stuttgart en 1933.

03/2023

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Histoire de France

Hitler parle à ses généraux

En 1942, Hitler décida que le verbatim de deux conférences quotidiennes serait sténographié, et à la suite de nombreuses péripéties, les fragments de ce document inestimable, incinéré contre la volonté du Führer à la veille de la chute du Reich, purent être retrouvés et rassemblés. Ainsi se donne à lire, sur le vif, la pensée, les méthodes de commandement, les réactions d'Adolf Hitler, sa fureur lors de la capitulation de Stalingrad, ses projets pour faire enlever le roi Victor Emmanuel d'Italie, occuper la Vatican… Pages étonnantes où retentissent les voix des collaborateurs directs d'Hitler et principaux chefs de la Wehrmacht (Keitel, von Below, von Kluge, Jodl, Rommel, Guderian…) et des dignitaires du régime (Goering, Himmler…) en train de discuter des moyens d'échapper à l'abîme qu'ils ont eux-mêmes creusé sous leurs pieds. Pour une meilleure compréhension de ce texte d'histoire unique, une introduction, une chronologie, une présentation des généraux et un appareil de notes l'accompagne.

03/2013

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XXe siècle

Putzi. Le pianiste d'Hitler

Il mesurait deux mètres, mais on le surnommait Putzi, "petit bonhomme". Marchand d'art dans le New York bohème des années 1910, musicien à ses heures, Ernst Hanfstaengl devint dix ans plus tard le confident et le pianiste d'Hitler. Cet excentrique, jalousé par les nazis, était fasciné par leur chef, à qui il offrit de l'argent, une famille, et des airs de Wagner à toute heure du jour et de la nuit. Il rêvait d'honneurs et d'une alliance entre l'Allemagne et les Etats-Unis, ses deux patries. Nommé responsable de la presse étrangère du Reich en 1933, il crut en son destin. Il n'obtint que la disgrâce. Son incroyable exil le conduisit jusqu'à Roosevelt, qui pendant la Seconde Guerre mondiale fit de lui son principal informateur sur le Führer. Pour les uns il fut un traître ou un bouffon sans conséquence, pour les autres, l'un des artisans du mal. Son histoire tragique, burlesque, nimbée de mystère, est celle d'un héros de roman. Le roman d'un siècle de splendeur et de désastre, où l'on croise Goebbels, Goring et les soeurs Mitford, mais aussi Thomas Mann, Carl Jung ou encore Romy Schneider.

05/2022

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autres populations persécutées

Colditz. La forteresse d'Hitler

Dans un imposant château gothique situé au sommet d'une colline au coeur de l'Allemagne nazie, un groupe improbable d'officiers faits prisonniers a passé la Seconde Guerre mondiale à préparer des évasions audacieuses sous l'oeil de leurs geôliers nazis. Ravisseurs et prisonniers vivant pendant des années côte à côte dans un jeu passionnant du chat et de la souris... Macintyre tire de l'anonymat une remarquable galerie de personnages et met en lumière d'incroyables histoires humaines oubliées par l'histoire.

03/2023

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Histoire internationale

J'étais le pilote de Hitler

Johann Peter "Hans" Baur (1897-1993) est le pilote personnel d'Adolf Hitler. Il assure ses déplacements aériens à partir de la campagne électorale de 1932 - Hitler est le premier politicien allemand à préférer le transport aérien au chemin de fer, ce qui lui permet de prendre la parole, le même jour, lors de plusieurs réunions se déroulant dans différentes régions d'Allemagne - et devient son pilote officiel lorsqu'il accède à la chancellerie à partir de 1933, puis le chef de l'escadrille gouvernementale jusqu'en 1945. Le Führer s'appuit sur lui pour des conseils sur la politique de guerre aérienne ainsi que les développements techniques et lui permet de remplir son escadron de pilotes expérimentés de la Lufthansa et de les former à la procédure militaire en préparation de la guerre. Devenu SS Gruppenführer, il fait partie des derniers occupants du Führer­bunker. Après le suicide d'Hitler, il tente, avec quelques autres pro­ches dont Martin Bormann, de fuir la 3e armée de choc soviétique pour gagner les lignes américaines et britanniques. Il est alors gravement blessé aux jambes (on lui en coupe une avec un couteau de poche) et est capturé par les Soviétiques dans un hôpital. Ces derniers lui portent un grand intérêt, s'imaginant qu'il avait mis en sécurité le Führer du IIIe Reich avant la chute de Berlin. Emprisonné pendant dix ans, la visite du chancelier Adenauer à Berlin permet sa libération en 1955 ; il regagne l'Allemagne où il décèdera en 1993. Tous les témoignages directs sur Adolf Hitler sont recherchés ; celui du général Hans Baur, on s'en doute, revêt une valeur particulière.

04/2016

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Histoire internationale

Leur combat. Lénine, Mussolini, Hitler, Franco

Ce n'est pas en empruntant exclusivement ou la voie électorale ou la voie insurrectionnelle que Lénine, Mussolini, Hitler et Franco ont mené leurs troupes à la victoire. Les hommes qui, de 1917 à 1936, ont, en Europe, conquis l'Etat à des fins révolutionnaires n'ont pas pu se contenter de mettre en marche soit des électeurs, soit des troupes de choc. Non seulement ils ont dû rassembler à la fois les uns et les autres, mais encore, après une longue période de formation et d'expériences personnelles, il leur a fallu résoudre, sous peine d'échec, des problèmes que les démolisseurs d'autrefois ignoraient ou pouvaient négliger au moins en partie. Ce grand dessein fut la nouvelle mission historique qu'ils prétendaient donner à leur peuple. Cette mission, plus ou moins clairement proclamée fut mondiale chez Lénine, européenne chez Hitler, méditerranéens chez Mussolini, hispanique et chrétienne chez Franco... La révolution bolchevique avec ses trois années de combats des armées rouges contre les armées blanches ; la révolution fasciste avec sa conquête stratégique des provinces italiennes par les "chemises noires" ; la révolution nationale-socialiste qui n'aurait pu suivre la voie légale si quinze ans auparavant le ministre de la Reichswehr Noske ne la lui avait ouverte en balayant les barricades des spartakistes ; la révolution phalangiste, enfin, qui a exigé trente-deux mois de "Reconquête" militaire ; Paul Marion étudie avec une rare précision chez ces quatre figures emblématiques du XXe siècle ce que fut la naissance des chefs, la marche des événements, leur Parti, leur propagande, leurs groupes de combat, leur guerre civile et leur tactique.

08/2019

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Cinéma

Leni Riefenstahl. La cinéaste d'Hitler

Leni Riefenstahl (1902-2003) est restée dans l'histoire pour avoir été la cinéaste de Hitler. Elle a filmé les Jeux olympiques de Berlin en 1936 Les dieux du stade. Un autre film, Le Triomphe de la volonté est devenu le stéréotype du film de propagande. Danseuse, actrice, metteur en scène, documentariste, photographe. Elle fut l'une des premières femmes réalisatrices en Allemagne, la seule à tourner des films de propagande. Femme de pouvoir dans un régime machiste et le meilleur agent propagandiste de Hitler, elle fut une créatrice, une technicienne hors pair, le cinéma lui doit entre autre la dolly, la "nuit américaine" ou les prises de vues sous-marine, Hollywood en assume l'héritage (de Chaplin à Spielberg). Elle fut aussi l'une des personnalités les plus controversées du siècle. Ce sont tous ces paradoxes qui font de Leni Riefenstahl une femme exceptionnelle dont le fourvoiement des années 1930 a terni irrémédiablement l'image. Décédée en 2003 à 101 ans, elle aura mené une carrière prolifique après la Seconde guerre mondiale, ses reportages photos (notamment sur les Noubas du Soudan, dont elle apprend la langue) font l'objet d'une reconnaissance internationale dans les années 1970.

09/2015

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Livres 3 ans et +

Papa, pourquoi t'as voté Hitler ?

Allemagne, mars 1933. Rudi a sept ans. Il accompagne ses parents au bureau de vote. C'est la première fois qu'il les voit se disputer. Très vite, on comprend que son père s'apprête à voter pour le parti d'Adolf Hitler et aimerait que sa femme fasse de même. Ce qu'elle refuse absolument. C'est à travers le quotidien de cette famille, de 1933 à 1945, que nous suivons l'installation d'un régime fasciste légalement élu. Le peuple sans travail qui veut croire au miracle, la désignation d'un bouc émissaire, la censure artistique, la petite soeur handicapée qu'on veut retirer à sa famille, les enfants noirs mis de côté… Ce récit à hauteur d'enfant permet de comprendre comment, une marche après l'autre, le totalitarisme nazi s'implante et bride toute réaction. L'horreur devient possible.

10/2016

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Romans historiques

Le jour où Hitler devait mourir

Le récit retrace les actions des armées allemandes et les exactions véritables des nazis depuis le début de la Seconde Guerre mondiale en 1939 jusqu'au 13 mars 1943. A partir de cette date, le récit est purement imaginaire et relate la réussite d'un complot d'officiers de l'armée allemande aboutissant à la mort d'Hitler et de ses principaux collaborateurs. Les nouveaux maîtres de l'Allemagne menacent les Alliés d'une défaite par la maîtrise des mers et le blocus des ports anglais avec leur flotte sous-marine restée puissante. Les Alliés comprennent l'intérêt de la collaboration proposée par les Allemands et y adhèrent. Le but étant de vaincre les Russes, de se faire pour alliés ceux qui se révoltent et abattent le régime soviétique, puis ensemble de chasser les Japonais du sud-est asiatique, des Iles du Pacifique, de la Corée et d'obtenir leur reddition sans avoir à se servir de l'arme atomique en préparation. Maîtres du Monde, les Grands Alliés organisent la vie des Hommes en commun sur la Terre entière.

03/2020

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Histoire internationale

Hitler entre Graal et sociétés secrètes

"Magique", voilà un adjectif qui convient bien à notre sujet, il ne cesse de nous mener dans des aventures irréelles ou des histoires invraisemblables. L'objet [le Graal] a suscité des convoitises, des envies secrètes bien réelles, bien éloignées d'un monde féerique. L'envie d'être proche du mystère divin, de maîtriser des forces spirituelles inconnues, de se prendre pour un demi-dieu a été une constante chez le plus terrible des dictateurs, Adolf Hitler. C'est cette aventure qui est ici contée. Rien de ce qui va suivre dans les chapitres qui vont se succéder n'est à prendre à la légère, des chevaliers de la Table ronde, jusqu'à la face mystérieuse de la Deuxième Guerre mondiale, rien ne vous laissera indifférent.

12/2019

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Histoire internationale

HITLER. Le führer et le peuple

Le propos de l'auteur est de décrire ici non pas tant l'homme que la fascination qu'il exerça. Car pour Joseph Peter Stern, Hitler est un mythe fabriqué par Adolf Hitler lui-même et auquel celui-ci fut le premier à croire. Le langage de Hitler n'était pas uniquement celui du mysticisme nationaliste et raciste. Sa rhétorique ne reposait pas sur une maîtrise linguistique, une émotion contrôlée mais sur la combinaison et l'amoncellement d'images. Elle s'adressait à l'homme de la rue mais convenait aussi au spectacle politique : rassemblements de foules agitant des drapeaux sour le jeu des projecteurs. Il ne s'agissait plus d'une idéologie au sens strict du terme mais d'un mythe, d'une philosophie de l'histoire. Ce livre a valeur de leçon. Il montre toute la force d'un langage captieux et d'une violence insidieuse. Il indique qu'il suffit d'une volonté libre pour s'y opposer comme en témoigne l'action de certains résistants allemands.

04/1995

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Théâtre

Hitler et le silence de Beck

Dans cet ouvrage, je citerai Philipp Schäfer, Georges Bernanos, Paul Allard, William L Shirer... Ces auteurs, journalistes ou historiens de profession m’auront aidé à construire... un essai. Je ne me propose pas de traiter du déroulement de notre dernière Guerre Mondiale, mais d’essayer de comprendre les personnalités des plénipotentiaires qui ont participé à ses négociations. En effet, il existe encore aujourd’hui un danger qui nous a été révélé à Nuremberg : « Avec l’éducation que nous avons reçue, l’idée ne nous serait jamais venue de refuser d’exécuter un ordre ». Pour comprendre ces négociations, nous ne pouvons pas exclure l’influence des éducations des participants. Et à ce sujet, Christian Bernadac, Daniel Cordier, Lucie et Raymond Aubrac seraient d’accord avec Michel Slitinsky pour affirmer : « Faire vivre la mémoire permet de lutter contre l’intolérance et éviter le retour de nouveaux dangers ». L’expression « devoir de mémoire » que nous arrivons à entendre devrait nous interpeller. JJ Rousseau nous propose de comprendre les hommes. Aujourd’hui, nous pouvons redouter une nouvelle émergence des scénarios des années 1936-1939. Il me semble que face à certains événements, l’indifférence est une faveur qu’il est impossible d’accorder à ceux qui pensent pouvoir se le permettre. Quant au premier message à transmettre, il serait celui concernant certaines éducations, qui risquent d’être proposées aux jeunes générations. Alors ! Pourquoi "Hitler et Le silence de Beck" ? Parce qu’il ne faut plus mourir pour Dantzig.

05/2011

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BD tout public

Kaplan & Masson : Il faut sauver Hitler

1958. Le colonel Kaplan fait de nouveau appel à Nathan Masson et Watanabé Sensei. Ils doivent se rendre à Rome pour une mission peu orthodoxe : sauver Hitler ! Ou plutôt... sa doublure : Jules Lantier, germanophone distingué, acteur et imitateur à la ressemblance confondante. Un appât de choix élaboré par les services secrets français pour attirer et stopper le KREIS, un réseau d'anciens nazis constitué à partir de la rumeur selon laquelle le führer serait toujours en vie. Mais le KGB et la CIA sont également sur le coup : chacun espère pouvoir exhiber ce prétendu Hitler à son tableau de chasse. Et Rome ne va pas tarder à se transformer en une véritable poudrière rassemblant les espions les plus redoutables de la planète... Série devenue culte dès son premier tome et dont les fans attendaient la suite avec une fébrile impatience, Kaplan & Masson est de retour ! Jean-Christophe Thibert reprend avec brio l'écriture inaugurée par Didier Convard, en restant dans la plus pure tradition de l'âge d'or des feuilletons d'espionnage. Son époustouflante ligne claire, plus belle et plus précise que jamais, le pose définitivement comme l'un des meilleurs dessinateurs de sa génération.

03/2016

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Histoire internationale

J'étais le pilote d'Hitler

Un témoignage exceptionnel d'un proche d'Hitler Hitler, qui surmonta sa peur de l'avion pour en faire un usage intensif dès l'élection présidentielle de 1932, ne voulut jamais d'autres pilotes que Hans Baur. Membre de la chasse pendant la Grande Guerre, pionnier de l'aéropostale militaire et au nombre des fondateurs de la Lufthansa en 1926 - au service de laquelle il expérimenta nombre de modèles d'avion et ouvrit de nouvelles lignes, notamment au-dessus des Alpes -, Baur était alors une légende des temps héroïques de l'aviation. Constamment attaché à ses pas, il fut le témoin privilégié de toutes les étapes de la vie du dictateur, jusqu'au dernier jour dans le Führerbunker de Berlin. Familier du Berghof, partageant tous les repas du Führer, assistant à ses grands rendez-vous et même, parfois, le suppléant, Baur fut bien plus qu'un simple pilote : nazi dès 1926, SS Oberführer en 1934, SS Brigadeführer en 1941, lui qui avait commencé en tant que pilote du "Luftwaffe One", l'avion privé de Hitler, se retrouva à la tête d'une flotte de plus de quarante avions. Retenu prisonnier dix longues années par les Soviétiques - qui voulaient à toute force lui faire avouer que Hitler n'était pas mort mais s'était enfui en avion sous sa conduite -, il dut attendre 1956 pour publier ses Mémoires, traduits en français l'année suivante sous le titre J'étais le pilote de Hitler et réédités ici pour la première fois avec une lumineuse présentation et un solide appareil critique de Claude Quétel.

01/2020