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Linguistique

Gestion du plurilinguisme au Grand-Duché de Luxembourg. Politiques linguistiques d'intégration au Luxembourg

L'ouvrage se penche sur le contexte sociolinguistique du Grand-Duché de Luxembourg, petit Etat qui allie la particularité de posséder trois langues officiellement reconnues (luxembourgeois, allemand, français) à celle d'abriter sur son territoire près de 50% de résidents d'origine étrangère. Ces trois langues, juxtaposées sur l'ensemble du pays et présumées connues par la totalité de la population nationale, remplissent de fait des fonctions socialement segmentées telles que les a définies le linguiste américain Joshua Fishman à travers sa théorie des "emplois". La question se pose alors de comprendre comment cet Etat structure la gestion de ses langues nationales pour intégrer les populations d'origines diverses qui viennent y séjourner à plus ou moins long terme, et l'enrichir. Cette étude propose donc de déployer un aperçu de la situation de ce pays à l'architecture triglossique unique en relevant et en analysant l'évolution des politiques linguistiques diachroniquement mises en place et leurs impacts sur les populations résidentes affectées. Car, comme l'a théorisé Henri Boyer, toute situation de contact de langue est par nature dynamique et accompagne les mouvements sociaux et sociétaux dans lesquels elle s'épanouit. Il est alors naturel d'étudier ce contexte à travers différents prismes pour en saisir toute la richesse : historique, linguistique, sociopolitique. Le Luxembourg offre donc à l'observateur une "écologie" linguistique complexe qui se nourrit des remous de son histoire et des flux migratoires qui le traversent depuis sa création au XIX siècle. Les forces et tensions qui s'exercent sur ce territoire façonnent un environnement dans lequel cohabitent et interagissent une multiplicité de langues, de communautés et d'individus. L'harmonie recherchée s'en trouve défiée par le foisonnement de la diversité culturelle pour proposer un cas d'étude, non dénué de tensions, mais d'une richesse épistémologique et scientifique insoupçonnée.

04/2021

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Histoire de l'art

L'Almanach du Blaue Reiter

En juin 1911, Kandinsky écrivait à Franz Marc : "J'ai un nouveau projet. Une sorte d'almanach avec des reproductions et des articles... et une chronique. Un lien avec le passé ainsi qu'une lueur éclairant l'avenir doivent faire vivre ce miroir... Nous mettrons une oeuvre égyptienne à côté d'un petit Zeh (nom de deux enfants doués pour le dessin), une oeuvre chinoise à côté d'un Douanier Rousseau, un dessin populaire à côté d'un Picasso et ainsi de suite. Peu à peu nous attirerons des écrivains et des musiciens." Publié à Munich en 1912, peu après que se soit tenue à la Galerie Tannhauser l'Exposition du Blaue Reiter, l'Almanach est le plus stimulant exemple du renouveau des formes esthétiques dans le domaine des arts, de la littérature, de la musique, de la scénographie, à la veille du premier conflit mondial, au moment où toutes les formes de la création s'engagent vers une remise en question dont dépendra toute la vie artistique de notre temps. Illustrés de près de 150 reproductions où sont confrontées des oeuvres de domaines et d'époques les plus différents, les textes de Kandinsky, de Marc et de leurs amis, (Macke, Bourliouk, Schoenberg, Allard, Sabaneev, etc.) constituent, comme ils le souhaitaient, les signes de "la nouvelle renaissance intérieure", les signes d'une "nouvelle époque du spirituel". Grâce à cet ouvrage "prophétique", ainsi que le dit Klaus Lankheit que sa particulière connaissance de l'histoire du Blaue Reiter qualifiait mieux que quiconque pour en être le présentateur, "cette aspiration à une synthèse de la culture, la vieille idée du Romantisme allemand — l'oeuvre d'art totale — était entrée dans une phase nouvelle de sa réalisation". Cette traduction de l'Almanach du Blaue Reiter reproduit fidèlement tous les articles et illustrations de l'original munichois.

05/2021

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Littérature française

La guérisseuse de Marseille

Née dans le Tunis pittoresque d'après-guerre, Esther connaît une enfance mouvementée au sein d'une famille juive. On la croit morte à treize ans de la tuberculose, elle ressuscite miraculeusement au moment où l'on va fermer son cercueil. La légende d'Esther est née. Marseille va devenir le théâtre de son fabuleux destin. Esther découvre un jour qu'elle possède un don surnaturel. Ses mains guérissent les malades depuis que le Christ lui est apparu. De péripétie en péripétie, elle se consacre aux gens humbles. Sa légende se propage. Des puissants de ce monde lui rendent visite. Un important homme politique allemand lui fait faire le voyage jusque dans son village natal pour guérir les gens de chez lui et faire du bien. Esther accomplit sa mission sur Terre dans le plus complet désintéressement, découvre le goût de la liberté, et s'affranchit peu à peu des pesanteurs de sa culture à l'égard des femmes. La rencontre de l'Amour ainsi qu'une étonnante propension à faire le chemin en arrière vers la pureté de son enfance, au lieu de vieillir comme chacun de nous, seront sa récompense divine. Dans ce récit d'auto-fiction, Lina Chelli, sa fille, fait oeuvre d'amour : amour immense de sa mère, amour de sa famille, des gens tout simplement, amour de la vie dont elle cherche à comprendre le sens sur Terre. Histoire vraie ? Légende ou pas ? Peu importe, le regard de compassion porté sur l'autre, la foi en un Dieu quel qu'il soit, transmise quelquefois dans l'imposition de mains, dans un geste, un mot, sont certainement les leviers de la guérison d'une humanité en mal d'humanisme.

03/2014

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Actualité et médias

Larry et moi. Comment BlackRock nous aime, nous surveille et nous détruit

La Préface interdite Le livre d'Heike Buchter à paraître le 12 novembre chez Massot Editions, BlackRock - Ces financiers qui s'emparent de notre argent, raconte la montée en puissance du fonds d'investissement américain qui possède des parts dans des milliers de sociétés dans le monde. En France, BlackRock a des billes dans presque toutes les sociétés du CAC 40. Expliquer la finance est un exercice fastidieux qui demande d'abord de la comprendre. Le bouquin d'Heike Buchter nous fait approcher la mécanique interne de BlackRock et fait - en creux - le portrait de son boss : le mystérieux Larry Fink. Si on me demande aujourd'hui qui de Donald Trump, XiJingPing, Vladimir Poutine, Mark Zukerberg ou Larry Fink, est l'homme le plus puissant du monde ? Sans aucune hésitation je pointe Larry. Larry a plus d'influence sur nos vies que nos parents. Savez-vous que BlackRock possède 6, 3% de Total, 6, 5% de Sanofi, 6, 4% de Publicis, 5, 9% de Danone, 6% de Schneider, 5% de BNP Paribas, 2, 74% de Peugeot, 1, 9% de LVMH, 4, 97% de Pernod Ricard ? Que BlackRock conseille la BCE, Airbus, Exxon, JP Morgan, Apple, la Grèce, l'Etat allemand ou la Commission Européenne ? Savez-vous que des représentants de la firme dont le siège est à New York, vote aux assemblées générales de 17000 sociétés dans le monde ? Et qu'elle possède une intelligence artificielle appelée Aladdin, née de la paranoïa maladive de Larry Fink sur la gestion du risque ? Mais pour survivre, BlackRock a besoin d'argent et de nouveaux espaces. On a ainsi retrouvé Larry en début d'année 2020 à l'Elysée chez Emmanuel Macron pour pousser au vote de la réforme des retraites... Accrochez-vous.

10/2020

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Littérature française

La route des balkans

La route des Balkans. Dans une forêt hongroise, après des mois d'errance, Asma, une jeune Syrienne, attend, avec d'autres réfugiés, un véhicule pour l'Allemagne. Son père, pharmacien à Damas, a été exécuté, son frère a rejoint la rébellion. Pour sa sécurité, sa famille l'a alors envoyée en Europe. Lorsqu'arrive enfin un camion frigorifique, elle éprouve presque du soulagement à s'y entasser. Même si, dans la bousculade, elle perd son sac... et son cahier rouge — le journal intime qu'elle tient depuis l'arrestation de son père en 2006. Tamim parvient à le récupérer. Il le conservera précieusement. Sur les routes depuis trois ans, contraint à chaque étape de travailler pour payer la suivante, il a quitté l'Afghanistan à quatorze ans, après l'assassinat de son père et de ses frères par les talibans. Lui aura plus de chance qu'Asma — abandonnée à bord du fourgon avec ses compagnons d'infortune sur une aire d'autoroute, et dont la fin tragique agira comme un électrochoc sur la politique et l'opinion. A Munich, en cet été 2015, Helga entend avec effarement la nouvelle. Elle se souvient d'avoir été une réfugiée elle aussi, fuyant l'Armée rouge qui marchait sur Königsberg en 1945. Et, quand la chancelière Angela Merkel prononce son désormais célèbre "Wir schaffen das, nous y arriverons", Helga, comme tant de ses concitoyens, va tout naturellement proposer son aide aux demandeurs d'asile affluant sur le territoire allemand. Revenant sur cet élan de générosité et sur l'espoir suscité, Christine de Mazières, dans ce roman polyphonique qui retrace le parcours des victimes, mais aussi des acteurs de ce drame, nous interroge avec force sur le monde dans lequel nous vivons aujourd'hui.

06/2020

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Policiers

Anesthésie générale

Qui a envie de se retrouver à San Quentin, la pire prison de Californie ? L’ex-flic ex-drogué d’A poil en civil (Rivages/Noir nº 647) Manny Rupert, désormais séparé de sa dangereuse épouse Tina, n’a pas vraiment le choix : pour espérer ne pas se faire expulser de son taudis, il doit gagner la confiance d’un allemand de quatre-vingt-dix-sept ans, détenu, apparemment gâteux et qui prétend être Joseph Mengele, ou « l’Ange de la Mort », le médecin sadique qui conduisait des expériences sur les Juifs à Auschwitz, et qui ne serait donc pas décédé en 1979 au Brésil.Le vieil homme, incarcéré suite à un banal accident de voiture, n’est pas discret : il proclame partout qu’il est un grand scientifique et que l’Amérique corrompue et décadente ferait mieux non seulement de reconnaître ses mérites, mais même de s’inspirer de son travail. Cerise sur le gâteau : le bon docteur semblerait ne pas avoir complètement renoncé à ses pratiques. Mais qui écoute les délires de prisonniers, surtout lorsqu’ils ont atteint un âge aussi vénérable ? Harry Zell, le mystérieux employeur de Manny, qui veut vérifier l’identité du nonagénaire afin sans doute de déchaîner sur lui une juste vengeance ? Les membres des groupuscules d’extrême droite qui pullulent en prison, emmenés par un juif culturiste pour le moins déroutant ? Les autorités pénitentiaires, voire des agents du renseignement ? Affublé d’une couverture désastreuse – animer un atelier de parole sur les dangers de la toxicomanie auprès de prisonniers descendus particulièrement bas - Manny s’engloutit à son corps défendant dans l’ineffable univers carcéral californien, puits insondable de cynisme trash, d’humour sordide et de déchéance morale, sur fond de conspiration eugéniste et d’abus de narcotiques.

09/2011

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Sciences politiques

La constitution de l'Europe

L'union européenne est-elle désormais contre la démocratie ? Avec l'épisode du référendum grec et l'effroi qui saisit tous les dirigeants de voir un peuple, auquel on avait imposé une cure problématique. entrer en résistance, la crise de la dette a révélé le déficit démocratique des institutions européennes. Jürgen Habermas nous alerte sur les risques que prend l'Europe à s'engager dans une voie "postdémocratique" pour régler la question de la dette des pays de la zone euro. L'union monétaire européenne ne disposant pas d'un contrôle supra-national à sa mesure, les dirigeants allemand et français veulent une collaboration intergouvernementale renforcée. Le Conseil européen doit s'employer à la mettre en place. Ce changement en apparence minimal devrait se traduire par une perte progressive de contrôle des Parlements nationaux sur les lois de finances : cette réforme insidieuse asphyxierait petit à petit le poumon de la démocratie à l'échelle nationale, sans que cette perte soit compensée au niveau européen. Le processus grec ouvre-t-il le passage d'une Europe de gouvernement à une Europe de la " gouvernance " - joli euphémisme pour désigner une forme dure de domination politique. qui ne repose que sur le fondement faiblement légitimé des traités internationaux ? La "démocratie d'un seul pays" n'est plus à même de se défendre contre les injonctions d'un capitalisme forcené, qui franchissent, elles, les frontières nationales. Il faut avancer vers et dans la constitution de l'Europe, pour que les peuples regagnent des latitudes d'action au niveau supranational, sans pour autant sacrifier la démocratie. La crise de l'Europe des gouvernements doit conduire à la constitution d'une Europe des peuples. Telle est la conviction de Jürgen Habermas dans ce petit traité de démocratie, vif, tonique et constructif.

05/2012

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Histoire de France

Eclats d'histoire du 6 juin 1944. Anecdotes ciblées, inédites ou secrètes du débarquement en Normandie

Saviez-vous que : Au plus fort du débarquement à Omaha Beach, le général Eisenhower rédigea un message de défaite ? Les Anglais quelques mois au préalable y avaient envoyé deux sous-marins de poche ? Une armée fantôme était stationnée face au Pas-de-Calais pour accréditer l'idée que les troupes y débarqueraient. On y parachuta même des pigeons voyageurs pour renforcer la désinformation. Un espion international informa Hitler du débarquement en Normandie, mais il refusa de le croire. - Un agent secret allemand, envoyé à Londres, travaillait en fait pour l'espionnage anglais. De Gaulle avait chargé une star d'Hollywood d'être son ambassadeur auprès de Roosevelt. - De Gaulle offrit les cigares de Churchill au chauffeur du général Leclerc. Les déportés du camp de Dora sabotaient les VI et les V2 destinés à bombarder l'Angleterre. - Les STO belges avaient saboté les mines anti-personnelles allemandes qui protégeaient les plages normandes. C'est Rommel qui inventa l'appellation "Le jour le plus long". Un pigeon déclencha le débarquement. - Un parachute du débarquement devint une robe de mariée. - Les photos du débarquement de Robert Capa étaient floues. - Hemingway correspondant de guerre fut éconduit par Leclerc. Sur la route de la Normandie, la division das Reich extermina un village entier. Le gouvernement américain était contre les mariages binationaux. - Les GI's furent aussi des VRP des produits américains. Etc. Autant d'anecdotes et de petites histoires, qui font la grande Histoire du 6 juin 1944. L'auteur les présente de façon chronologique et les a réunies au long d'une patiente enquête sur les lieux mêmes de cette grande page de la seconde Guerre mondiale au terme de laquelle la paix fut ramenée en Europe. Un livre qui se lit comme un roman d'aventures et comme un thriller d'espionnage.

05/2018

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Philosophie

Schelling

Ce volume donne dans sa partie principale le texte d'un cours professé à l'université de Fribourg-en-Brisgau durant le semestre 1936 ; il est complété, en appendice, par quelques passages extraits de manuscrits préparatoires à un travail de séminaire consacré à Schelling durant le semestre d'été 1941, et enfin par des notes datant des années 1941-1943. Le cours propose une interprétation suivie des recherches sur l'essence de la liberté humaine, en orientant d'abord la méditation sur la question centrale du système, de son élaboration moderne, et de la co-appartenance de la volonté de système et de la métaphysique de la subjectivité. Car c'est sur la base de ce long préambule (près de la moitié de l'ouvrage) que l'enjeu de l'instauration schellingienne d'une "métaphysique du mal" conçue comme fondation du "système de la liberté" peut ressortir en pleine lumière. La démarche des séminaires est autre : elle aborde immédiatement la distinction du "fond" et de l' "existence", ainsi que la frappe essentielle de l'être qui la sous-tend : "En dernière et suprême instance, il n'y a pas d'autre être que le vouloir. Vouloir est l'être originaire..." Dans cette décision, par quoi Schelling, faisant directement écho à Aristote (Méta. , Z1), entreprend de sortir de l'aporie constitutive de la philosophie et de son histoire, Heidegger aperçoit la première figure de l'achèvement de la métaphysique, la détermination fondamentale selon laquelle les Recherches accèdent d'emblée au faîte de l'idéalisme allemand. Le chemin de pensée qui, partant de Sein und Zeit et de la question du sens de l'être, conduit à la méditation de l'historialité comme destin et comme Ereignis, passe donc, dans ces années décisives qui précèdent ou suivent immédiatement l'Introduction à la Métaphysique, par le débat toujours repris avec la pensée de Schelling.

12/1993

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Musique, danse

Albéric Magnard

Voilà un compositeur français majeur auquel ses contemporains tout comme la postérité ont fait payer fort cher son refus hautain de toute concession vis-à-vis du monde et de ses modes, tout comme sa prétendue inactualité. A une mort tragique à quarante-neuf ans, en 1914, carbonisé dans sa propriété en feu qu'il défendait, les armes à la main, contre l'envahisseur allemand, a fait suite un désintéressement progressif jusqu'à l'oubli à l'égard d'une œuvre profondément française bien qu'empreinte également d'un certain germanisme. Et pourtant ce fils du successeur du fondateur du Figaro bénéficiait au départ, outre de fortes dispositions musicales, d'un réseau de relations et d'une considération que lui valait le rôle influent de son père. Mais ce misanthrope farouchement indépendant peu tendre pour le genre humain en général et pour nombre de ses confrères en particulier préféra littéralement se terrer avec sa famille dans son manoir isolé de l'Oise, défendant ainsi son " silence " contre les grondements d'un XXe siècle commençant. Idéaliste, il épousa cependant certaines causes et idées les plus nouvelles de son temps. C'est ainsi qu'il compose un Hymne à la justice en écho à l'affaire Dreyfus, qu'il fait créer sa 4e Symphonie par un orchestre à majorité féminine, et qu'il décide de faire graver ses œuvres par une obscure imprimerie communiste. Exigeant dans la vie, il l'est tout autant dans son œuvre. Puisant à la source beethovénienne, sa musique puissante, d'une magnifique veine mélodique, aux accents parfois brucknériens, rejoint les audaces du premier Schoenberg. Loin de l'impressionnisme ambiant, il emprunte une voie qui s'inscrit dans la tradition des grandes formes (symphonies, sonates, quatuor, opéras, dont Guercœur et Bérénice).

03/2001

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Régionalisme

Séraphin. D'une guerre à l'autre - Haute-Savoie : 1940-1945 ; Indochine : 1945-1948

Dans sa jeunesse, Séraphin n'aura jamais connu que la guerre. ses horreurs et ses atrocités. Ses ambiguïtés aussi. Résistant, combattant des Glières, il rejoint le fameux groupe "Liberté Chérie", emmené par Marcel Lamouille, si controversé, aujourd'hui encore. A la Libération, il n'en a pas fini avec la guerre. Le voilà en Indochine, combattant encore mais à front renversé cette fois contre un peuple uni, dressé dans la lutte pour conquérir son indépendance. Rescapé des Glières, Séraphin échappera miraculeusement à la tragédie indochinoise. Mais, du peuple vietnamien, il fera un peuple ami. Ami, oui ! et frère aussi avec les autochtones comme il l'était de ses frères d'armes en Haute-Savoie, farouches défenseurs de la Liberté contre l'Occupant allemand et ses laquais du régime honni de Vichy et ses fantoches de la Collaboration avec les nazis. Non ! Jamais Séraphin ne sera du côté des vainqueurs ! Non plus des puissants. Entré dans l'Histoire par un mouvement de l'âme naturel et spontané, il en ressortira aussitôt sur la pointe des pieds... Voilà pour la somme des guerres. Le reste ? Séraphin retrouve la vie simple d'un honnête artisan tonnelier. Sa vie ? Celle d'un bon père de famille, élevant sa progéniture avec les fruits de son labeur de travailleur respectable. Car Séraphin a toujours dit non. A la gloire, aux "pompes", aux couronnes tressées, aux discours capiteux et non encore aux imposteurs, aux "faiseurs", aux usurpateurs, aux corrompus. A ceux qui possèdent la Parole et qui la vendent. Entendez sa voix, celle du bon peuple de France. Ecoutez sa parole, celle d'une espèce de "saint laïque". Ecoutez l'épopée d'un véritable héros du quotidien ! Si fraîche, si rare, souterraine, clandestine ou bien soigneusement dissimulée. Hors d'atteinte, aujourd'hui, pour nos contemporains. Inaudible, peut-être ?

07/2017

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XIXe siècle

Adélaïde et moi. La Nouvelle-Orléans 1850-2011, une fresque romancée

Deux lointaines parentes, Françoise D. et sa trisaïeule Adélaïde Mallard, se retrouvent et échangent leurs émotions, 150 ans après, unies dans le même engouement pour La Nouvelle-Orléans et son monde raffiné des créoles du Quartier Français. L'existence mouvementée et souvent tragique d'une jeune femme, Adélaïde Mallard, entre guerre de Sécession de 1861 et conflit franco-allemand de 1870. Partie de Sèvres, à 22 ans, elle rejoint son oncle, Prudent Mallard, le célèbre et controversé ébéniste-importateur de Royal Street à La Nouvelle-Orléans. Une Louisiane esclavagiste des grandes plantations de coton et de canne à sucre et sa flamboyante et prospère capitale qui vivent les dernières années de leur âge d'or. Fresque, mi-romancée, mi-documentaire, mais aussi témoignage, dans lesquels tous les personnages ont bien existé, qui se déroule à l'époque des grands mouvements migratoires des populations européennes vers le Nouveau Monde et son eldorado. Avec l'épopée des beaux-frères d'Adélaïde Mallard partis à la conquête des terres du Texas et pionniers fondateurs de Castroville près de San Antonio. Puis vient le temps des épreuves avec les deux épidémies de fièvre jaune et ses milliers de morts dans la ville et son occupation par les soldats du Nord. Narration d'une situation vécue par l'héroïne, douloureusement semblable à celle que connaît aujourd'hui une Amérique fracturée, en proie aux mêmes démons de la violence, du racisme, de l'intolérance et du rejet de l'étranger. Et dont on ne peut qu'être frappé par la troublante similitude. Désillusion et retour d'Adélaïde Mallard-Delaroche avec sa famille, en 1869, dans un Paris haussmannien révolutionnaire, aux portes de la guerre. Un Happy End inattendu, en 2011, scelle les retrouvailles des deux familles américaine et française, descendantes de Pierre Nicolas Mallard.

01/2021

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Procédure civile

Droit processuel. Droit commun et droit comparé du procès équitable, 11e édition

Le droit processuel a changé. Depuis l'époque où l'enseignement de cette discipline se limitait à la comparaison des procédures administrative, civile et pénale, un double mouvement de mondialisation et d'attraction du droit du procès à la garantie des droits fondamentaux a fait apparaître un nouveau droit processuel, entendu désormais comme le droit commun du procès. Ce nouveau droit commun s'est construit autour d'un modèle, celui du procès équitable. Issu des sources internationales, européennes et constitutionnelles (1re partie), ce modèle universel (2e partie) s'exporte vers les juridictions internationales (notamment pénales), vers l'organe de règlement des différends au sein de l'Organisation mondiale du commerce, vers les juridictions nationales et vers les modes alternatifs de règlement des différends et l'arbitrage. De nouveaux principes directeurs apparaissent qui transcendent les contentieux spécifiques et traduisent, dans le droit du procès, l'émergence d'une démocratie procédurale, dans laquelle l'écoute, la confiance et la proximité répondent, comme un écho, aux principes de dialogue, de loyauté et de célérité dans le procès. L'esprit de ce manuel est d'embrasser la totalité des procédures du droit français avec, ponctuellement, des éléments de droit allemand, de droit américain, de droit anglais et de droit italien. Droit commun et droit comparé du procès équitable se rejoignent pour former le nouveau visage du droit processuel. Parce qu'il expose les droits fondamentaux du procès, notamment la question prioritaire de constitutionnalité, l'ouvrage s'adresse plus particulièrement aux étudiants de master 1 et 2 et aux candidats à l'examen d'entrée dans un centre régional de formation d'avocats, pour la préparation de l'épreuve dite "du grand oral" qui porte, précisément, sur les libertés et droits fondamentaux.

01/2021

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Football

Football. Les grands clubs

Les clubs sont la raison pour laquelle nous nous rapprochons du football : ils attirent des dizaines de milliers de personnes au stade, ils mélangent bonheur et souffrance dans des matchs épiques et attisent les rivalités avec les clubs adverses... Le football est un sport d'équipe, nous vénérons les grands champions, mais nous réservons une place spéciale dans nos coeurs aux clubs qui nous ont donné les plus grandes émotions. Les clubs sont le coeur battant du football de tous les jours, celui qui vit dans les ligues supérieures ou les petits tournois. Et les grands clubs sont le rêve de millions de supporters, les étoiles qui ont illuminé les différentes époques, autour desquelles gravite tout l'univers dufootball. Ce livre reconstitue l'histoire du football à travers les grands clubs. Le passé et le présent de chaque club seront abordés, sans négliger les raisons pour lesquelles le club est connu et aimé. Ainsi, on rappellera le rôle joué par quelques nobles déchéances, comme Honved ou Penarol, le Stade Reims ou le New York Cosmos ; mais aussi le rôle historique joué par des équipes mythiques, comme le Real Madrid de Di Stefano et Puskas, qui a dominé les premières années de la Coupe d'Europe, l'Ajax de Cruyff qui a inventé le football total, Liverpool qui a incarné le meilleur de la tradition britannique et le Bayern qui a fait découvrir au monde l'orchestre allemand pragmatique dirigé par Franz Beckenbauer... Ce volume offrira aussi une vue d'ensemble du football d'aujourd'hui, avec de nouveaux maîtres et de nouvelles idées, à la recherche d'équipes moins connues mais qui méritent d'être célébrées pour le rôle qu'elles jouent dans leur propre réalité.

11/2023

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Cinéma

Tambour battant. Mémoires de Volker Schlöndorff

Né allemand, je suis devenu français puis américain ; rêveur, je me suis fait homme d'action ; mélancolique, le marathon m'a converti à la joie... Je n'ai jamais été là où l'on m'attendait. Et pourtant, jamais je n'ai eu l'impression de me perdre. L'identité, au contraire de la virginité, ne se perd pas : elle s'acquiert. Quelles qu'en aient été les formes successives, je n'ai jamais cessé de sentir en moi quelque chose d'inchangé, voire d'incorrigible. Un souffle, un je-ne-sais-quoi qui veut vivre et qui m'anime. Peut-être est-ce l'âme, cette vieille lune... ou le coeur qui va, tambour battant ? Au bout de trente films, je pensais avoir tout dit, mais en exhumant mes journaux, mes carnets et des photos, j'ai découvert ce qui s'était joué entre les scènes. Ma vie et mes films : tel est donc ce livre. Cinquante ans de cinéma - où l'on croisera Ernst Lubitsch, Fritz Lang, Jeanne Moreau, Alain Delon, Quentin Tarantino et bien d'autres - mais aussi flash-back intime sur des amis et des livres, des femmes et des pays, des doutes et des joies. Le goût de mon enfance et l'empreinte des premières lectures, mes années lycée en France, mon entrée en cinéma par la petite porte, à l'école de Louis Malle et de Jean-Pierre Melville, le succès du Tambour après des débuts chaotiques, les galères de tournage, les rencontres inoubliables de Bertrand Tavernier, de Günter Grass, d'Arthur Miller..., les petits béguins et les grands amours - tout cela, comme dans les salles obscures, en un fondu d'ombre et de lumière...

09/2009

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Histoire de France

Mélodies d'Auschwitz. Et autres récits sur les camps

" Deux ans se sont écoulés depuis la Libération et, malgré toutes les enquêtes qui ont été faites, malgré la quantité de livres parus, malgré même les films tournés sur les camps de concentration, mes interlocuteurs sont toujours stupéfaits chaque fois qu'il m'arrive de parler dAuschwitz en général, et de son activité musicale en particulier. "Comment ? disent-ils, il y avait donc une musique dans votre camp ? A quoi servait-elle ? Quel était son but ? Qu'y jouiez-vous ? Des marches funèbres ? " Bien d'autres questions encore m'ont été posées. Toutes m'ont paru naïves, mais justifiées, étant donné l'ignorance complète de la question. Or, il y avait bien une musique - Kommando Lagerkapelle - au camp dAuschwitz, comme il y en avait une dans chaque camp allemand qui se respectait... Et cette musique, partie essentielle de l organisation des camps, était, aussi paradoxal que cela puisse paraître, un accessoire, et non des moindres, de sa police intérieure." Ce volume réunit _les deux livres que Simon Laks écrivit sur l'orchestre d'Auschwitz-Birkenau qu'il fut amené à diriger pendant plus de deux ans. Le premier, Musiques d'un autre monde, fut publié peu après son retour en France, en 1948. Préfacé par Georges Duhamel, il reçut à l'époque le prix Vérité, et n'a jamais été reproduit depuis. Le second, Mélodies dAuschwitz, écrit en polonais trente ans plus tard, fut publié à Londres en 1979, avant d'être traduit en plusieurs langues. Sa version française, publiée aux Editions du Cerf en 1991, est reprise dans le présent volume, qui contient d'autres textes inédits, dont trois essais d'Annette Becker, de Frank Harders-Wuthenow, et du propre fils de Simon Laks, André Laks.

11/2018

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Littérature française

Délation sur ordonnance

Au cours des années 2000, Oreste Bramard est amené à expertiser la bibliothèque de feu Grégoire Saint-Marly, médecin oculiste à Pau, à la demande de la petite-fille et héritière du notable. Un jour, une étrange " ordonnance " s'échappe sous ses yeux d'une édition originale des Beaux Draps, de Céline. C'est une lettre de délation datée du 19 décembre 1942, dénonçant auprès de la préfecture quatre " mauvais Français ", et signée : Grégoire Saint-Marly ancien combattant de 14-18, père de quatre enfants. Oreste et la jeune femme comprennent alors que la bibliothèque renferme des secrets. Conçue par le médecin bibliophile comme une " chasse au trésor ", la découverte de documents cachés leur permettra de reconstituer fidèlement ce qui s'est réellement passé. Grégoire ne s'était probablement pas douté que ses propres enfants, Maurice, Laure, Marie et Charles, étaient d'une manière ou d'une autre liés aux personnes qu'il avait dénoncées : un instituteur ; un fonctionnaire ; un avocat ; et un journaliste, ancien amant de Mme Saint-Marly. Parmi ces " mauvais Français ", on trouve un communiste et résistant, un gaulliste, un arriviste forcené, et un Juif. Et, pour couronner le tout, trois d'entre eux sont francs-maçons. En livrant ces hommes aux autorités de Vichy, Grégoire Saint-Marly ignorait qu'il poussait son fils Charles vers le peloton d'exécution. Que Maurice, qui fréquentait les truands de la rue Lauriston, deviendrait un roi du marché noir, avant de trouver la rédemption. Et comment ne pas évoquer le destin de sa fille Laure, amoureuse d'un officier allemand, et de son autre fille, Marie, la discrète émancipée, dont les faits de résistance étaient passés inaperçus ? A travers les destins enchevêtrés de ces personnages, Bernard Prou reconstitue une période trouble où chacun s'est déterminé à agir selon son coeur et selon sa conscience.

11/2017

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Sciences politiques

Les socialistes, les juifs et Israël. De la question juive à la question d'Israël

Les rapports du socialisme avec la question juive ont beaucoup évolué. Au début, au milieu du XIXe siècle, ses précurseurs censés libérer le monde de ses préjugés et de ses injustices, étaient massivement antisémites. Pour eux, les juifs ne pouvaient être que des banquiers, des profiteurs ou des exploiteurs. Ils se sont ainsi montrés incapables de dépasser les caricatures issues du passé. L'Allemand Bebel, dirigeant de la deuxième Internationale socialiste, a fort justement qualifié cette vision du monde de "socialisme des imbéciles". Le vingtième siècle a détourné les socialistes de l'antisémitisme. C'est d'abord le choc de l'affaire Dreyfus qui fait évoluer Jaurès, alors que Jules Guesde reste persuadé que cette affaire ne concerne pas la classe ouvrière. Puis les juifs eux-mêmes se sont saisis de cette question et ont donné naissance au sionisme, privilégiant la terre d'Israël, ou au "bundisme", ce socialisme juif privilégiant la classe sociale plutôt que la terre. Cet essai suit les parcours des grandes voix socialistes françaises, de Jaurès à Blum, en passant par Mollet et Mitterrand, dernières figures du socialisme examinées ici. Il analyse la lente évolution de chacune de ces personnalités et, pour cela, il s'appuie sur une documentation nombreuse. Du sionisme tranquille de Léon Blum à la lune de miel voulue par Guy Mollet, l'ami inespéré, on en arrive à la question palestinienne ouverte par François Mitterrand, vrai ou faux ami d'Israël. Aujourd'hui, le désamour entre l'Etat d'Israël et le socialisme semble s'être installé durablement au profit d'une autre passion qui considère Israël comme un intrus parmi les nations. Avant eux, d'autres avaient jugé que les juifs étaient des intrus parmi les hommes. L'antisionisme a-t-il rejoint l'antisémitisme ?

04/2021

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Ouvrages généraux

Le brassard. Alexandre Villaplane, capitaine des Bleus et officier nazi. Alexandre Villaplane, capitaine des Bleus et officier nazi

Le football des années 1920 a un nom : celui d'Alexandre Villaplane, un gamin des quartiers populaires d'Alger que l' "amateurisme marron" , le faux amateurisme, a happé et conduit vers la gloire en métropole. Shooteur de classe, inventeur de gestes techniques audacieux, le jeune joueur régale le public français, qui se masse bientôt dans les stades pour le voir évoluer avec les plus grands clubs du moment, puis dans l'équipe de France dont, en 1930, il devient capitaine lors de la première Coupe du monde de l'histoire. Après cette consécration vient la dérive d'un homme seul et avide d'argent vers les bas-fonds et les trafics minables. Puis la chute et l'ignominie lorsque, pendant l'Occupation, il rejoint la Gestapo française de la rue Lauriston. Devenu allemand, il achève son parcours comme officier nazi, traître et tortionnaire de ses anciens compatriotes. Il sera exécuté à la Libération. Alexandre Villaplane est la légende noire du football français. Luc Briand est magistrat. Il a publié La Revanche de la guillotine, l'affaire Carrein, chez Plein Jour en 2018, largement salué dans la presse : "La force du récit implacable de Luc Briand [... ] Un livre beau et triste". J. Dupuis, L'Express "Excellent conteur" D. Simonot, Le Canard enchaîné "C'est un petit livre passionnant". F. Johannes, Le Monde "On ne lâche pas un instant l'histoire [... ] l'auteur, Luc Briand, qui est aussi juge, a fait un grand livre". P. Robert-Diard, Le Monde "Une enquête dérangeante et captivante". J. Béglé, Le Point "Luc Briand maintient la tension d'un bout à l'autre". L. Lemire, Livres Hebdo Entretiens dans Le Parisien, 20 minutes, Affaires sensibles / France Inter, RTL...

08/2022

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Romans policiers

Le Congrès des Villes-pont - The Congress of Bridge-Cities

L'Association internationale des Villes-pont organise son premier congrès mondial à Pont-à-Mousson. Les villes membres ont en commun que leur nom contient le mot "pont" dans la langue locale, ce qui souligne le but de l'association : créer des ponts entre peuples et ainsi favoriser la paix dans le monde. L'association a adopté cinq langues : allemand, anglais, espagnol, français et italien. Au congrès, les organisateurs doivent payer neuf interprètes maîtrisant ces cinq langues, ce qui est ruineux. Un linguiste anglais polyglotte propose une solution : adopter l'espéranto comme langue unique. Les incomparables avantages de cette langue neutre qu'on apprend dix fois plus vite que l'anglais ou les autres grandes langues occidentales sont mis en évidence et l'association décide de l'adopter. Le livre décrit le monde des congrès avec ses traditions : conférences, excursions, soirées culturelles ou divertissantes. On organise même un concours d'interprétation musicale et les Jeux Intervilles. Il s'agit d'un roman policier ; le meurtre d'un éminent conférencier est résolu par l'agent de sécurité Jacques Bonport, un jovial méridional au langage fleuri dont le lecteur fera son héros. La particularité de la présentation est d'être bilingue avec le texte français sur la page de gauche et le texte anglais sur la page de droite. Mais le texte anglais est satirique : il est supposé d'être traduit par un Français cultivé qui a étudié l'anglais pendant huit ans et qui prétend le maîtriser parfaitement. Il contient des dizaines d'expression traduites mot à mot, ce qui fait rire le lecteur français tandis qu'elles sont incompréhensibles au lecteur anglophone qui doit avoir recours aux explications rédigées par l'auteur.

02/2023

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Critique littéraire

Le courage N° 3 : Age d'or/Age de fer

Plus qu'une revue, Le Courage est un essai à plusieurs auteurs. Comme dans les numéros précédents, ceux du numéro 3 interviennent sur un sujet unique  : Age d'or / Age de fer. L'âge de fer, nous y sommes. La marée de la violence populiste déferle sur le monde. L'un est élu, l'autre menace. Qu'est-ce que cela fait ? Comment tenir ? De quelle façon protéger les choses de l'esprit ? Ecrivains, cinéastes, artistes, ils sont vingt-trois (plus un), dans sept langues et quatre alphabets différents, à réfléchir d'un point de vue littéraire et artistique à cette situation inédite dans nos vies. Japonaise, Egyptienne, Israélien, Pakistanais, Libanais, Allemand, Anglais, Américains, Brésilien, Français, sous forme d'essai, de fiction, de photographies, de dessin, de conversation, ils réfléchissent aux temps actuels et futurs. Etre femme à l'ère du virilisme revanchard est-il devenu plus difficile ? Y a-t-il une jeunesse dangereuse ? Le Brexit est-il un néo-puritanisme ? Les âges d'or passés du romantisme et de la fête peuvent-ils revenir ? La démocratie est-elle en danger ? Les clowns sont-ils des monstres ? Les inhumains s'imaginent-ils nous faire peur ? Comme à chaque numéro, Le Courage donne la parole à trois jeunes écrivains jusque-là non publiés, publiant leurs premières fictions et une conversation sur l'avenir qu'ils contribueront à créer. Contre cet âge de fer, nous promettons un âge d'or. Les auteurs : Gregory Buchakjian - Arthur Chevalier - Viktor Cohen - Gilles Collard - Philippe Corbé - Charles Dantzig - Dyego Garcia - Adrien Goetz - Patrick Higgins - Christophe Honoré - Intezar Hussain - Nicolas Idier - Miles Joris - Klaus Mann - Yukie Nakao - Laurent Nunez - Barack Obama - Maud Octallinn - Jason Oddy - Silvana Paternostro - Yirmi Pinkus - Joseph Sainderichin - Sandrine Treiner - Miral al-Tahawy et Donald J. Trump.

05/2017

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Poésie

America suivi de En Orient

Avec Jean-Claude Pirotte et Jean-Pierre Verheggen, William Cliff (né à Gembloux en 1940) est l’un des poètes les plus singuliers de l’actuel champ poétique belge. Usant d’une forme ostensiblement classique, il réussit, par les situations et les thèmes abordés, à créer de parfaits objets de scandale. Il a le verbe violent et voyou, l’inspiration à l’affût des désirs quotidiens, en tous lieux et en tous pays. Ce dont témoignent à l’évidence les deux recueils initialement parus en Blanche repris dans ce volume de Poésie/Gallimard : America et En Orient, respectivement publiés en 1983 et 1986, et qui assurèrent d’emblée à leur auteur audience publique et reconnaissance critique. Les voyages, avec leur part d’errances et de rencontres imprévues, donnent le mouvement et le cadre de ce livre double qui vagabonde et passe du continent américain aux contrées d’Asie. Ainsi America est composé de poèmes inspirés par deux longs séjours en Amérique du Sud et deux voyages aux Etats-Unis. Tavalera décrit en alexandrins la traversée vers l'Amérique du Sud à bord d'un cargo allemand qui porte ce nom. Puis viennent Montevideo et Cône Sud. William Cliff évoque les plages, les bidonvilles, ses brèves aventures homosexuelles. Dans les deux dernières parties, Philadelphie et Cape Cod, il raconte les étapes de son périple aux Etats-Unis. Dans cette déambulation de poète voyageur, William Cliff est à son meilleur. Le Nouveau Monde lui inspire des images aussi désolées que l'Ancien. Il est désespéré, grinçant, funèbre et malgré tout drôle. Dès les premières pages, on reconnaît un ton, une allure, une désinvolture révoltée qui n’appartiennent qu’à celui qui avoue pratiquer l’alexandrin « comme on gratte dans son nez pour s’occuper ». William Cliff : un dynamiteur de pensées molles et de comportements convenus, un maître du langage impeccablement dévoyé.

02/2012

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Entre deux guerres

L'oncle

Fascinant personnage que cet Oncle Louis, professeur d'allemand, plongé dans l'horreur des tranchées, spécialiste du décryptement des codes militaires, russophone lié aux réseaux communistes dans le monde de l'entre-guerre, arrêté avec la tout aussi brillante Lydia Stahl pour espionnage en 1934. Etrange, déroutante découverte que celle des papiers de l'Oncle Louis, retrouvés dans une vieille malle après des années de silence : carnets de guerre, coupures de journaux, lettres d'amour... Tout y est, jusqu'à l'arrestation de l'oncle pour espionnage soviétique en 1934. Tout y est, et pourtant, même après une enquête qui nous mène jusqu'aux archives du FBI, il reste un personnage indicible, insaisissable, tantôt grand naïf, tantôt agent double. Curieux personnage, cet oncle Louis. Discret, effacé, et pourtant, sa vie est tout sauf morne : sa jeunesse à Arcachon, ses voyages en Allemagne, son engagement dans la Première Guerre mondiale, son recrutement par le service du chiffre, sa liaison avec Lydia Stahl, femme fatale russe exilée à Paris. Jusqu'à, enfin, son séjour en prison dans les années trente, lorsqu'il est accusé d'être un espion à la solde des bolcheviques. Rien ne l'y prédestine, mais tout y concourt. Et les questions de demeurer : était-il vraiment agent double ? Etait-il vraiment l'amant de Lydia, ou bien était-ce une couverture utile pour leurs activités clandestines ? La guerre, il l'a vécue, mais qu'en a-t-il réellement pensé, lui qui connaissait si bien l'Allemagne ? Une découverte, à travers des personnages singuliers, de ce monde fascinant de l'entre-deux guerres, des réseaux d'espionnage et de contre-espionnage. Un récit exceptionnel : l'histoire d'un roman impossible.

08/2023

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Histoire de France

La beauté et la douleur des combats. Une nouvelle histoire de la Première Guerre mondiale

Alors que les derniers combattants de 14-18 viennent de disparaître, La beauté et la douleur des combats donne à voir ce que fut la Première Guerre mondiale au jour le jour et en renouvelle l'histoire. On y suit en effet vingt individus, tous inconnus ou oubliés, tous au bas de la hiérarchie (fonctionnaire, engagé volontaire, infirmière, écolière, aventurier) mais qui tous ont laissé un témoignage. Alors que la Grande Guerre est devenue synonyme des tranchées du front franco-allemand, la plupart d'entre eux évoluent sur d'autres théâtres, comme le front de l'Est, les Alpes, les Balkans, l'Afrique orientale et la Mésopotamie. Beaucoup sont jeunes, une vingtaine d'années seulement. En dépit de leur diversité, ils sont unis par le fait que la guerre leur vole quelque chose : la jeunesse, les illusions, l'espoir, la foi en l'humanité - la vie. Sur ces vingt, trois vont être tués, deux tomberont en captivité, deux seront fêtés en héros, deux finiront réduits à l'état d'épave. Plusieurs accueillent favorablement la guerre quand elle éclate mais apprennent à la détester ; quelques-uns la détestent dès le premier jour ; l'un d'eux l'aime du début à la fin. Un autre finira littéralement fou et échouera dans un hôpital psychiatrique, un autre encore n'entendra pas tirer un seul coup de feu. Et ainsi de suite dans une perpétuelle oscillation entre une fascination pour l'étrange beauté des combats et une profonde douleur. Si presque tous vont vivre des événements dramatiques et effroyables, Peter Englund met plutôt l'accent sur les caractères, les sentiments, les expériences et les atmosphères. En un tour de force magistral, il parvient ainsi à ramener un événement historique majeur à sa plus petite composante, sa particule élémentaire : l'individu et ce qu'il a vécu.

09/2011

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Critique littéraire

Petite éternité. L'oeuvre poétique tardive de Jean Hans Arp

Comment se renouveler pour un dadaïste, lorsque l'on a déjà derrière soi plusieurs décennies de création et que l'on revendiquait la nouveauté radicale comme principe esthétique ? Comment, alors même que l'on a commencé à créer pendant, et à cause de la Première Guerre mondiale, en exprimant par la poésie le rejet de la barbarie humaine, peut-on continuer à écrire après 1945, lorsque la catastrophe non seulement se répète, mais s'amplifie démesurément moins d'un quart de siècle plus tard ? Ces deux questions, relatives au vieillissement des avant-gardes et à leur rapport à la réalité historique, se sont posées au dadaïste Jean Hans Arp au sortir de la Seconde Guerre mondiale et guident la réflexion du présent ouvrage. Arp (1886-1966), figure majeure du mouvement Dada à Zurich, ami des surréalistes, peintre, sculpteur, est aussi l'auteur d'une importante oeuvre poétique bilingue, en allemand et en français, qui couvre plus d'un demi-siècle de création. Cet ouvrage s'intéresse à un pan méconnu de sa production : sa poésie tardive, dont il propose une lecture rapprochée. Prenant le contre-pied des recherches réduisant l'innovation et l'expérimentation formelles d'Arp à sa production dadaïste, il met en lumière l'inventivité et la cohérence structurelle de l'oeuvre des années 1950 et 1960, permettant l'expression d'une subjectivité instable et fragmentaire. Dans sa poétique tardive, empruntant une voie singulière dans le contexte générationnel du devenir des avant-gardes après 1945, Arp maintient intacte la virulence de sa critique de la civilisation et propose quelque chose comme un contre-modèle poétique, que l'on pourrait appeler sa "cosmogonie de poche", qui fait, plus que jamais, fi de la linéarité sémantique.

09/2019

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Rock

Rudy Lenners. Piqûres de rappel

Rudy Lenners a vaincu l'adversité. Devenir batteur professionnel, malgré une farouche opposition parentale, était déjà un défi. Mais se transformer en artisan des années formatrices d'un groupe allemand amené à devenir le plus gros exportateur de disques dans son pays, c'était une autre sacrée paire, non seulement de baguettes, mais aussi de manches. Pourtant, c'est bien la frappe du musicien, belge jusqu'aux bouts des cymbales, que l'on a le plaisir d'entendre sur deux albums devenus cultes des SCORPIONS, In Trance (1975) et Virgin Killer (1976). Avant le succès industriel autant que planétaire de "Still Loving You" et "Wind of Change" , il y a eu l'ascension, le travail, la création, l'incertitude. Rudy a été témoin autant qu'acteur de cette époque, et a traversé des années de vaches maigres pour en sortir fort comme un boeuf, partageant sa passion non seulement à travers ses prestations en tant que musicien mais aussi, la reconnaissance venue, à travers ses travaux de producteur et de conseiller. Pour Rudy Lenners, la musique est un art complet. Puisque, même s'il a perpétuellement le regard tourné vers l'avenir, il est parfois bon de jeter un oeil espiègle dans le rétroviseur, Rudy a décidé de se raconter. Humblement, simplement, sur un ton léger et informel, car, comme il le dit si bien : "Etre peu sérieux, c'est déplorable. Etre trop sérieux, c'est ennuyant" . A travers ces pages, Rudy s'ouvre et se raconte, abordant les contours et le coeur de son existence comme autant de sujets d'amusement et de réflexion. Ce livre rythmé (comment pourrait-il en être autrement ? ) réalisé sous forme d'entretiens menés tambour battant, satisfera l'appétit de ceux qui aiment savourer les arachnides autant que ces drôles d'animaux que sont les batteurs.

06/2023

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Romans historiques

Une jeunesse de cristal. Souvenirs de ces temps-là 1935-1945

En 1939, Gustave Peiser a dix ans. Juif et Allemand : la pire des conjonctions. Avec sa famille, il quitte l'Allemagne et entame une vie de réfugié, en France d'abord, puis en Suisse. Aujourd'hui, il se rappelle. L'errance, l'incertitude du lendemain, la terreur d'être arrêté. Un monde et un temps où une syllabe, une seule, "non" ou "oui", envoie une famille vers la mort ou la vie : pour Gustave et les siens, ce sera "oui". Il y a d'abord les derniers jours en Allemagne, l'impossibilité de travailler, puis de vivre normalement, les humiliations, le désespoir et les faux espoirs, la douloureuse et nécessaire décision de fuir. Puis, pendant trois ans, la vie dans un village de la France profonde. La découverte de la société rurale, la difficile adaptation à un milieu inconnu, la quête de la sécurité. Enfin le camp de réfugiés en Suisse. Le regard étonné d'un enfant sur l'absurdité d'un règlement qui traite les réfugiés en prisonniers, et sur les étrangetés de la vie en milieu clos. Un jour, l'enfant est conduit, sous escorte armée, jusqu'à l'école où il passera les dernières années de guerre, grandissant avec des garçons de son âge et apprenant avec eux à comprendre la folie du monde dans lequel ils ont été jetés. Ces réminiscences sont à la fois un témoignage et un roman de formation. Elles réactualisent une histoire dont nous avons oublié l'épaisseur concrète. Elles rappellent que les êtres qui subirent les années de guerre étaient faits de chair, et non de principes. Jean-Pierre Colin présente, en postface, l'histoire familiale et la carrière de Gustave Peiser, qui adoptera la nationalité française, deviendra docteur en Droit, agrégé de Droit public, professeur aux Universités de Grenoble et Fribourg-en-Brisgau.

03/2002

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Littérature étrangère

Sens unique. Précédé de Enfance berlinoise, et suivi de Paysages urbains

Depuis la parution en 1971, aux Lettres Nouvelles, de deux recueils rassemblant, sous les titres de Mythe et violence et Poésie et révolution, quelques-uns des textes majeurs de Walter Benjamin, l'intérêt des lecteurs pour cet ami d'Adorno, partie prenante au puissant courant intellectuel et philosophique qui fut contemporain de la République de Weimar, n'a cessé de croître, en France comme à l'étranger. On se souvient que, juif exilé à Paris en 1933, Benjamin avait traduit Baudelaire et Proust en allemand et leur avait consacré des études qui font aujourd'hui encore autorité. On se rappelle aussi qu'interné par le gouvernement Daladier en 1939 et refusant ensuite de partir aux Etats-Unis comme on l'en pressait, il fut acculé au suicide en tentant de passer, en 1940, la frontière des Pyrénées. Dans ce nouveau recueil ont été rassemblés trois textes : "Enfance berlinoise", évocations et souvenirs d'enfance et de jeunesse parus dans les journaux entre 1933 et 1935 ; "Sens unique", où Ernst Bloch voyait un "exemple de pensée surréaliste" ; enfin "Paysages urbains", textes descriptifs et sociologiques sur quelques grandes villes. Si le Benjamin philosophe n'est pas absent de ces pages, on y prend mieux la mesure du Benjamin écrivain, ami de Kafka et de Brecht, de Georges Bataille dans son exil parisien, et nourri de culture française dans ce qu'elle avait encore d'universel. Un écrivain qui ne s'est jamais confié plus intimement, mais sans narcissisme, avec cette distance qu'il savait prendre à l'égard de lui-même, sujet et objet d'une Histoire qui va son cours, vers quel avenir ? Un écrivain, pour nous, aujourd'hui, d'une obsédante présence.

08/2013

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Philosophie

Le sujet qui fâche. Le centre absent de l'ontologie politique

Un spectre hante les intellectuels occidentaux, le sujet cartésien, prétendument dominateur, exploiteur de la nature et aveugle aux particularismes. Ils ont beau se livrer officiellement une lutte à mort, tous sont unis en une Sainte-Alliance destinée à exorciser ce spectre : l'obscurantiste New Age et le déconstructionniste postmoderne ; le théoricien habermassien de la communication et le partisan heideggérien d'une pensée de l'Etre ; le scientifique cognitiviste et l'écologiste intégriste ; le (post) marxiste critique et la féministe. Le Sujet qui fâche s'engage au contraire à réaffirmer le sujet cartésien, à démontrer que l'attitude productiviste moderne ne constitue pas la réalisation de son potentiel profond. Il ne propose pas un retour au cogito dans la forme sous laquelle cette notion a dominé la pensée moderne (le sujet pensant transparent à lui-même), mais tente de mettre en lumière son envers oublié, le noyau non reconnu du cogito, toujours en excès, très loin d'une image pacifiante du Soi. Slavoj Zizek entreprend une confrontation détaillée avec la tradition de l'idéalisme allemand, Heidegger, Kant, Hegel ; puis avec les quatre philosophes actuels qui, d'une manière ou d'une autre, ont pris Althusser pour point de départ avant de développer leur propre théorie de la subjectivité politique : Laclau, Balibar, Rancière et Badiou. Enfin, il analyse le glissement déconstructionniste de la problématique du sujet vers celle de la multiplicité des positions subjectives et des modes de subjectivation, en discutant notamment la théorie de la formation du genre de Judith Butler. Mais la portée de ce livre n'est pas seulement philosophique. Il s'agit d'une intervention politique engagée, qui traite la question de notre époque : comment reformuler un projet politique anticapitaliste de gauche à l'époque où dominent le capitalisme mondialisé et son complément idéologique, le multiculturalisme libéral-démocrate ?

01/2007

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Allemagne

La liste de Kersten. Un juste parmi les démons

Tout le monde en France connaît l'histoire d'Oskar Schindler, qui a sauvé un millier de juifs durant la Seconde Guerre mondiale. Mais on connaît beaucoup moins l'exploit de Felix Kersten, et pourtant, un mémorandum du Congrès juif mondial établissait dès 1947 que cet homme avait sauvé en Allemagne " 100 000 personnes de diverses nationalités, dont environ 60 000 juifs, [... ] au péril de sa propre vie " . Encore, à l'issue du récit qui va suivre, de tels chiffres sembleront-t-il passablement sous-évalués. Un des ouvrages les moins connus et les plus émouvants de Joseph Kessel s'intitule Les mains du miracle. Ce roman retraçait déjà l'exploit du thérapeute d'Himmler qui se faisait rémunérer en libérations de juifs et de résistants sans que le lecteur puisse toujours distinguer la part de Kessel de celle de Kersten. Pour reconstituer la véritable histoire au travers des archives, des mémoires, des journaux, des notes et des dépositions des principaux protagonistes, il fallait un historien spécialiste de la Seconde Guerre mondiale, qui connaisse également l'allemand, l'anglais, le suédois, le norvégien, le danois et le néerlandais. Le résultat est un récit de terreur, de lâcheté, de générosité, de fanatisme et d'héroïsme qui tiendra jusqu'au bout le lecteur en haleine. Combien de fois dans l'existence rencontre-t-on un périple de cette envergure - sans un mot de fiction ? Le professeur François Kersaudy, qui a enseigné aux universités d'Oxford et de Paris I, est connu en France pour ses ouvrages sur Winston Churchill et sur le général de Gaulle. Mais il est également l'auteur d'une biographie du maréchal Goering qui fait autorité, ainsi que du best-seller Les secrets du Troisième Reich. Historien polyglotte, il parle neuf langues et a reçu douze prix littéraires français et étrangers.

02/2021