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Autres collections (6 à 9 ans)

Les humanimaux L'intégrale

Chaque humanimal est un être unique, mi-enfant mi-animal, doué de capacités extraordinaires. Lequel préférerez-vous ? L'enfaon, L'enserpent, L'enlouve, L'engourou, L'enbaleine, L'encygne, L'enbeille, L'enperroquet, L'enrequin... 9 héros et héroïnes aux pouvoirs fascinants, mais qui ne sont pas toujours bien acceptés par les humains. Des histoires poétiques et pétries d'émotion. Les voici réunies pour la première fois dans un même ouvrage. Et un nouveau venu qui a parfois du mal à contenir sa colère fait son entrée parmi les Humanimaux : L'enrequin !

06/2023

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Autres collections (9 à 12 ans

La vie commence en sixième Tome 1 : Catarina

Bienvenu dans la bande des thons ! Il y a Idrissa, le premier de la classe au coeur d'artichaut, Ninon, la gaffeuse, Pablo, le doux rêveur, et Esther qui est hyper tout. Et moi, bien sûr, Catarina, la reine des mots tordus. Pour nous cinq, c'est l'entrée en sixième. Pour moi, c'est aussi la naissance d'un petit frère et l'arrivée au collège d'un garçon qui me plaît trop... Ajoutez à tout ça un drôle de chapeau magique, et notre vie de Thons va prendre un tour complètement fou !

06/2023

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Poésie

Poétique N° 158, Avril 2009

Les essais réunis dans ce volume interrogent aussi bien le temps des œuvres que le temps à l'œuvre, c'est-à-dire sa formulation narrative mais également son pouvoir d'érosion et de genèse qui affecte les hommes, auteurs et lecteurs, les livres qu'ils écrivent ou qu'ils lisent et les genres littéraires qu'ils pratiquent. Si l'on veut explorer l'œuvre du temps, on ne peut s'en tenir à l'hypothèse que les intrigues se contentent de mettre en ordre l'histoire et de la doter d'un sens, il nous faut à l'inverse définir les fondements d'une poétique de la discordance narrative qui permette de suivre le glissement du sens dans le temps. Cette réflexion sur le temps soulève une question subsidiaire mais non moins essentielle: "D'où vient le récit et où va-t-il?" Tenter de répondre à cette question exige de sortir de l'emprisonnement textualiste pour (rejpenser la manière dont la narration émerge de la vie et retourne à elle. Il s'agit aussi de marquer la différence qui existe entre les récits qui visent à clarifier le passé, ceux qui veulent en témoigner fidèlement, et ceux enfin qui tentent de mettre en scène le caractère tâtonnant et ouvert des histoires inachevées, tournées vers un avenir à vivre, à écrire ou à lire. Face à la crise que connaissent aujourd'hui les études littéraires et à l'inquiétude que génèrent les usages médiatiques, politiques ou économiques du storytelling, il s'agit de rappeler que la théorie narrative permet de reconnaître dans la littérature le plus fascinant des laboratoires du récit. Si l'homme n'est pas autre chose qu'un faisceau d'histoires, alors l'analyse narratologique des œuvres littéraires demeure la voie royale pour accéder à son humanité.

05/2009

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Poésie

Poétique N° 157

Les essais réunis dans ce volume interrogent aussi bien le temps des œuvres que le temps à l'œuvre, c'est-à-dire sa formulation narrative mais également son pouvoir d'érosion et de genèse qui affecte les hommes, auteurs et lecteurs, les livres qu'ils écrivent ou qu'ils lisent et les genres littéraires qu'ils pratiquent. Si l'on veut explorer l'œuvre du temps, on ne peut s'en tenir à l'hypothèse que les intrigues se contentent de mettre en ordre l'histoire et de la doter d'un sens, il nous faut à l'inverse définir les fondements d'une poétique de la discordance narrative qui permette de suivre le glissement du sens dans le temps. Cette réflexion sur le temps soulève une question subsidiaire mais non moins essentielle : " D'où vient le récit et où va-t-il ? " Tenter de répondre à cette question exige de sortir de l'emprisonnement textualiste pour (re)penser la manière dont la narration émerge de la vie et retourne à elle. Il s'agit aussi de marquer la différence qui existe entre les récits qui visent à clarifier le passé, ceux qui veulent en témoigner fidèlement, et ceux enfin qui tentent de mettre en scène le caractère tâtonnant et ouvert des histoires inachevées, tournées vers un avenir à vivre, à écrire ou à lire. Face à la crise que connaissent aujourd'hui les études littéraires et à l'inquiétude que génèrent les usages médiatiques, politiques ou économiques du storytelling, il s'agit de rappeler que la théorie narrative permet de reconnaître dans la littérature le plus fascinant des laboratoires du récit. Si l'homme n'est pas autre chose qu'un faisceau d'histoires, alors 'analyse narratologique des œuvres littéraires demeure la voie royale pour accéder à son humanité.

02/2009

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Critique littéraire

L'oeuvre du temps. Poétique de la discordance narrative

Les essais réunis dans ce volume interrogent aussi bien le temps des œuvres que le temps à l'œuvre, c'est-à-dire sa formulation narrative mais également son pouvoir d'érosion et de genèse qui affecte les hommes, les livres qu'ils écrivent ou qu'ils lisent et les genres littéraires qu'ils pratiquent. Si l'on veut explorer l'œuvre du temps, on ne peut s'en tenir à l'hypothèse que les intrigues se contentent de mettre en ordre l'histoire et de la doter d'un sens, il nous faut à l'inverse définir les fondements d'une poétique de la discordance narrative qui permette de suivre le glissement du sens dans le temps. Cette réflexion sur le temps soulève une question subsidiaire mais non moins essentielle: " D'où vient le récit et où va-t-il? Tenter de répondre à cette question exige de sortir de l'emprisonnement textualiste pour penser la manière dont la narration émerge de la vie et retourne à elle. Il s'agit aussi de marquer la différence qui existe entre les récits qui visent à clarifier le passé, ceux qui veulent en témoigner fidèlement, et ceux enfin qui mettent en scène des histoires inachevées, tournées vers un avenir à vivre ou à lire. Face à la crise que connaissent aujourd'hui les études littéraires et à l'inquiétude que génèrent les usages médiatiques, politiques ou économiques du storytellin , il s'agit de rappeler que la théorie narrative permet de reconnaître dans la littérature le plus fascinant des laboratoires du récit. Si l'homme n'est pas autre chose qu'un faisceau d'histoires, alors l'analyse narratologique des œuvres littéraires demeure la voie royale pour accéder à son humanité.

02/2009

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Policiers

Shazbot

L'Ile, aussi belle qu'addictive, rendez-vous estival oü se côtoient les extrêmes : on y adore ou y déteste la pureté comme les excès, mais toujours elle envoûte celui qui vient s'y poser. Côté facile : ses plages de rêve, ses eaux turquoise, ses fêtes insensées, des vacanciers assoiffés de plaisirs. Côté intime : ses montagnes austères, ses villages indomptés, ses croyances mystérieuses, sa culture, un peuple fier. Au coeur de cet été caniculaire et déjanté, rafraîchissons-nous des déboires hallucinés de Gérard Plancotte, détestable auteur ä succès en quête de l'écriture authentique de ses vingt ans. Plus que quinze jours pour remettre ä son éditeur son nouveau manuscrit dont la première ligne lui échappe encore... Magie ancestrale et bacchanales huppées, personnages révoltés par leur pauvreté littéraire, figurants gorgés d'eux-mêmes, seconds rôles cherchant ä jouer le premier... Un cocktail ravageur qui conduira Plancotte ä affronter Shazbot, cette étrange entité qui le hante et le torture. Elle l'entraînera ä devenir lui-même, ou peut-être un autre, mais bien celui qui écrira ce livre. Lequel des deux se révélera l'avatar de l'autre ? Shazbot : un aller-retour dans les arcanes de la création littéraire, une bière ä la châtaigne brassant avec impertinence et en musique la réalité et la fiction, une mise en abyme qui pourrait vous engloutir. Le paradis solaire au parfum de myrte peut parfois devenir un enfer.

06/2020

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Littérature française

La passion du métier

"En remontant de trois générations, je dirai que mon arrière-grand-père fut trouvé sur les marches de l'hôpital d'Aurillac, abandonné par ses parents. Que ma mère à 14 ans faisait des ménages, alors que mon père au même âge était orphelin. Ils m'ont enseigné quelque chose de fondamental : l'amour du travail. Toute ma vie j'ai été guidé par lui" . Les événements qui jalonnent notre existence sont à l'image des traces de pas qui disparaissent quand la neige a fondu. Cette image a inspiré André Mazure pour mieux rendre compte de l'aventure qu'a été sa vie. Il retrace ici une grande partie de son existence, en s'attachant surtout à retranscrire les anecdotes ayant parsemé son métier d'ingénieur au service d'EDF. Ce récit, découpé en huit parties, est rythmé par les péripéties de l'auteur. Il se présente un peu comme si les événements décrits avaient concerné huit personnages différents. Ce témoignage empli d'humour et de franchise porte un regard rafraîchissant sur ce que l'on peut attendre de son métier... et de la vie. André Mazure est aujourd'hui à la retraite. Il fut pendant longtemps ingénieur et chef de service chez EDF. Pour lui, le travail est un élément essentiel dans la vie. Après avoir remporté le Prix littéraire "Yvonne Sévoz" en 2019 pour sa nouvelle Les Grandes vacances, il se plonge ici dans les affres du genre littéraire le plus intime : l'autobiographie.

11/2020

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Critique littéraire

Mémoires de ma vie

C'est en juin 1869 que Verlaine fait la connaissance de Mathilde Matité de Fleurville. Il est déjà un poète connu, auteur des Poèmes saturniens et des Fêtes galantes, et sa rencontre avec la jeune fille se fait naturellement sous les auspices de la littérature. Un an plus tard, la guerre avec la Prusse est déclarée. En août, Paul épouse Mathilde, et le couple s'installe rue du Cardinal-Lemoine. Les Mémoires de l'ex-Madame Verlaine restituent l'atmosphère de cet avant-guerre insouciant dominé par le souvenir de l'enfance. Le mariage de Mathilde avec Paul Verlaine amorce la chronique aigre-douce d'une période où la relation intime se mêle aux événements qui traversent le monde littéraire et artistique dont le poète est l'une des figures de proue. Mathilde se raconte, mais elle raconte aussi Verlaine et ses amis, esquisse tin portrait de groupe et confesse une expérience. Nulle gazette scandaleuse dans ces pages écrites d'une plume alerte qui livrent plutôt un témoignage ayant force de document. Jamais réédité depuis sa parution en 1935. quelque peu oublié par l'histoire littéraire, ce texte paraît aujourd'hui enrichi d'un appareil critique érudit et complet. Celui-ci est dû à Michaël Pakenham, professeur à l'université d'Exeter (Grande-Bretagne), spécialiste du Parnasse comme de la littérature symboliste, et auteur de nombreuses études sur la littérature du XIX siècle.

05/2014

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Littérature étrangère

Oeuvres

Si Truman Capote est surtout connu pour deux titres, De sang-froid et Petit déjeuner chez Tiffany, il fut extraordinairement doué pour des genres très variés : romans, nouvelles, journalisme, enquêtes, portraits sont connus. Mais il mérite tout autant d'être redécouvert comme auteur de récits de voyage, de scénarios, de pièces de théâtre, et même d'une comédie musicale. Ses entretiens comme sa correspondance, sont émaillés de phrases cinglantes - on le traitait volontiers de langue de vipère... - qui, avec le recul du temps, semblent le plus souvent pertinentes malgré leur extrême méchanceté : il écrit ainsi à propos d'un roman qui vient de paraître " J'ai sûrement lu pire, mais je ne m'en souviens pas "... Cet homme immensément cultivé fut aussi l'un des pionniers, sinon l'inventeur, d'un genre littéraire, avec De sang-froid qui répond à un défi : " transformer la vérité en fiction ou la fiction en vérité ". Il aura beaucoup d'imitateurs, mais peu parviendront à atteindre la même profondeur. Enfin, ce " solitaire mondain " a connu " tout le monde " en Europe et aux Etats-Unis, a été photographié par les plus grands photographes (Richard Avedon, Cartier-Bresson ou le futur lord Snowdon), était présent dans les shows de télévision et dans les pages de Playboy et de Vanity Fair. À travers ses écrits comme à travers les documents présentés dans le " Vie et oeuvre " c'est tout le milieu littéraire et artistique de son temps qui revit.

10/2014

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Critique littéraire

La littérature à l’ère de l’anthropocène. Une étude écocritique autour des oeuvres de l’écrivain taïwanais Wu Ming-Yi

Depuis quelques années, nombre de scientifiques, philosophes et artistes de toutes sensibilités, relayés pas les médias, se font l'écho d'une réflexion menée ces dernières décennies sur le devenir de notre planète. Notre monde entrerait dans une nouvelle ère où l'activité humaine serait devenue la force dominante du système géologique terrestre : l'Anthropocène. Adoptant une approche écocritique, Gwennaël Gaffric aborde ici le traitement littéraire des questions écologiques à Taiwan. Il centre son étude sur les oeuvres de Wu Ming-yi (né en 1971), figure majeure des scènes littéraire, artistique et militante taïwanaises, dont plusieurs nouvelles et romans ont été traduits en français, mais il s'attache à élargir son propos en mettant en contrepoint ou en dialogue des textes d'autres auteurs taïwanais contemporains, ainsi que des réflexions proposées par des penseurs issus de plusieurs disciplines et de tous horizons géographiques, d'Asie, d'Europe et d'ailleurs. Première monographie (toutes langues confondues) consacrée aux oeuvres de Wu Ming-yi, auteur plusieurs fois primé dans son pays et à l'étranger, la Littérature à l'ère de l'Anthropocène, à travers les oeuvres d'un auteur à la fois profondément enraciné dans sa terre et intensément en relation avec le monde, ouvre des perspectives sur une nouvelle poétique pour notre temps, à l'heure où l'urgence n'est plus seulement à éveiller les consciences, mais aussi à imaginer de nouvelles modalités d'être et d'agir.

03/2019

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Poésie

Presque un chant

Dès son premier recueil, Zone grise le matin (1988), Durs Grünbein s'est imposé par l'inventivité de son lexique, par sa virtuosité et par son ironie. Poète de la fin des utopies dans les derniers temps du régime communiste en Allemagne de l'Est, il a su exprimer la stupéfaction causée par la chute du Mur, et en souligner les enjeux. Certains poèmes de son deuxième recueil, Leçon crânienne (1991), et notamment les "Sept télégrammes" écrits immédiatement après la démission d'Erich Honecker, ont connu en Allemagne un retentissement considérable. Pour la première fois depuis bien longtemps, un poète accédait à une renommée dépassant très largement le cercle habituel des lecteurs de poésie. Après la parution de son troisième recueil, Plis et replis (1995), il a obtenu le prix Büchner, la plus haute distinction littéraire allemande. Son oeuvre, qui s'est enrichie depuis d'une interrogation sur la manière dont la science et la technique affectent notre perception du monde et de l'homme, opère une révision de tout l'héritage de la poésie occidentale avec une distance érudite qui n'appartient qu'à lui. Mais le sens du merveilleux et une profonde fidélité aux impressions venues de l'enfance affleurent également dans la centaine de poèmes ici proposés, choisis par l'auteur lui-même. Accompagnée d'une présentation des traducteurs et d'une note autobiographique, cette première anthologie d'un des plus grands poètes européens d'aujourd'hui est un événement littéraire.

03/2019

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Critique littéraire

La mer dans la littérature française. De François Rabelais à Pierre Loti

Pierre Loti est un écrivain marin - tout le monde le sait. Mais Victor Hugo ? Selon Simon Leys, Hugo est tout simplement le plus grand écrivain marin de la littérature universelle, et il en apporte la démonstration éclatante. Chemin faisant, le lecteur fera auprès d'auteurs qu'il croyait connaître des découvertes tout aussi saisissantes, biscornues, inspirées, drôles, bouleversantes... L'une des originalités du livre de Simon Leys est de montrer comment la mer a inspiré les écrivains français les plus divers, de toutes les époques et de tous les styles. De Montaigne, Pascal, La Fontaine ou Corneille à La Bruyère, Rousseau, Chateaubriand, Voltaire, Flaubert ou Michelet. Et parmi les écrivains plus contemporains : Apollinaire, Bloy, Maupassant, Nerval, Rimbaud, sans parler de Jules Verne. Simon Leys rassemble ici des oeuvres consacrées non à la littérature de la mer, excluant récits et témoignages d'exploration ou de navigation, mais à la mer dans la création littéraire. Son choix porte exclusivement sur des textes d'écrivains, poètes ou romanciers. Leys s'est aussi fixé comme règle de n'accueillir que des auteurs de langue française ou dont les écrits ont été, comme c'est le cas de Joseph Conrad, directement rédigés dans notre langue. Il montre ainsi la place prédominante que la mer occupe dans notre patrimoine littéraire et à quel point elle fut et demeure pour la plupart des écrivains un thème constant et inépuisable d'inspiration.

02/2018

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Critique littéraire

Liberté francophonie sexualité. Cinq écrivaines américaines en Normandie dans l'entre-deux-guerres

Entre les deux guerres, certaines circonstances ont fait que la Normandie fut une terre d'accueil pour plusieurs autrices américaines francophones souhaitant produire une littérature en toute liberté et exprimer leur sexualité sans contrainte ni censure : en effet, les amantes de Natalie Clifford Barney habitaient Honfleur et elle y est souvent venue, Willa Cather a suivi à Rouen les pas de son cousin mort en libérant la France lors de la Grande Guerre, Kay Boyle a dû accompagner son mari au Havre et à Harfleur, où elle a séjourné deux ans en tant que maraîchère, Djuna Barnes a passé ses vacances chez Elisabeth de Gramont sur la côte de Grâce entre Honfleur et Trouville, et enfin Gertrude Stein a vanté ses compatriotes libérant Cherbourg en 1944 pendant que sa compagne appréciait beaucoup les spécialités normandes. La région Normandie a donc largement participé à leur inspiration littéraire, ajoutant une épaisseur à leurs écrits parfois rédigés en français. Car la langue française fut souvent pour ces autrices un choix littéraire et personnel qui leur a permis d'exprimer leur sexualité et leur amour des femmes. Cette vague d'écrivaines d'outre-Atlantique a "débarqué" en Normandie une vingtaine d'années avant leurs compatriotes du D-Day, partageant déjà cette immense quête de liberté indispensable à la création artistique. Il en est résulté des rencontres très inattendues au début du XXe siècle entre des autrices américaines et la Normandie.

11/2019

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Littérature française

Folles journées

Les Romanciers Nantais sont de retour ! Après s'être en 2015 associés au Voyage à Nantes, la célèbre manifestation estivale de la métropole de l'Ouest, pour publier leur recueil Nantes voyage, ils s'associent aujourd'hui à La Folle Journée, l'autre grand évènement annuel rythmant la vie nantaise, pour publier sous le titre Folles journées un nouveau recueil collectif de nouvelles. Folle journée, journée folle : les vingt auteurs s'étant lancés dans l'aventure déclinent le thème chacun à sa manière — poétique, réaliste, fantastique, humoristique ou romantique —, produisant une œuvre littéraire polyphonique où tous, amateurs de musique classique ou pas, trouveront amplement matière à vibrer, rire et s'émouvoir, successivement ou simultanément. Un livre qui reflète la richesse de la vie littéraire nantaise et où lectrices et lecteurs sont invités à entrer, comme spectatrices et spectateurs entrent dans le grand hall de la Cité des Congrès de Nantes lors de la Folle Journée : l'esprit ouvert, prêts à la découverte de talents variés réunis autour d'un thème et mus par une même passion. Qui a dit que les écrivains étaient dénués d'esprit collectif ? Nouvelles de (par ordre alphabétique des prénoms) : Alain-Pierre Daguin, Antoine George, Bénédicte Le Guérinel, Daniel Braud, Didier San Martin, Fabienne Thomas, Gérard Guillet, Hervé Huguen, Jacky Blandeau, Jean Duby, Jean Pézennec, Josy Malet-Praud, Pascal Pratz, Philippe Ayraud, Pierre Bussière, Sophie Vuillemin, Stéphane Pajot, Sylvie Beauget, Thérèse André-Abdelaziz, Yannick Guilbaud.

01/2017

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Littérature française

Journal d'un traducteur. Chronique d'un citoyen du monde

« Ces inscriptions au jour le jour sont peut-être banales, anodines, sans grosse portée littéraire, mais elles ne sont pas dépourvues d'un certain charme. C'est l'homme à nu, en quelque sorte. Je donnerais cher pour pouvoir mettre la main sur quelques-uns de ces petits recueils secrets où l'homme se découvre, jette le masque, baisse le bouclier de ses préjugés, de sa pudeur, de ses inhibitions ; où il étale, sans vergogne, les allées et venues de sa personne, de ses pensées, les petites ou grosses vomissures qu'il répand çà et là au fil de ses jours, au fil de sa vie. Ce que j'aime le mieux, chez les écrivains, c'est justement le "journal" que certains d'entre eux ont tenu au cours de leur vie. Le journal de Gide, celui de Jules Renard, de Paul Léautaud, de Valéry, par exemple. Aucun apprêt, aucun déguisement, aucune architecture littéraire – ou si peu – dans ces écrits. » Espace où se révèle l'intimité d'un être, le journal est considéré comme un genre privé, voire secret. Aussi est-il rare qu'un écrivain le publie de son vivant. Geste iconoclaste qu'ose justement J.-R. Fournier avec ce texte généreux, qui met à jour les impressions, goûts, réflexions, regard de son auteur sur lui-même, le monde, la société, l'histoire, ou encore la littérature. Dans la continuité de « Chroniques », une œuvre qui se place sous l'égide d'une totale et absolue liberté.

09/2014

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Critique littéraire

Freud, la littérature, la psychanalyse : l'éthique de la relation

La littérature et l'art ont toujours suscité le questionnement de Sigmund Freud. Cet ouvrage propose de suivre pas à pas et sans jargon ses analyses de certaines oeuvres d'art et de littérature très diverses et s'adresse atout lecteur désireux de découvrir le cheminement freudien devant l'art et la littérature. Il s'agit en effet d'analyse, c'est-à-dire pour Freud de se mettre à l'écoute du savoir de l'oeuvre, et de le confronter à ce qui s'élabore progressivement comme savoir de l'analyste. Si la tâche continument recommencée tout au long de la vie de Freud conduit à mettre en évidence un point de non-savoir au coeur du sujet corrélé à ce qu'il nomme l'"inanalysable" du don artistique, elle se déploie dans une dialectique permanente entre texte littéraire ou oeuvre d'art et théorie psychanalytique. La position de l'analyste au regard de l'oeuvre et des questions qu'elle suscite, dont celle de son auteur et de ses personnages, de l'histoire littéraire, du genre biographique ou du degré d'adhésion du lecteur au texte, c'est-à-dire de sa croyance, se déploie comme une éthique de la relation placée sous le sceau du non-savoir subjectif. Ce non-savoir interdit tout rabattement de la littérature sur la psychanalyse mais offre en retour la dynamique d'un désir devant lequel Freud n'a pas reculé.

01/2019

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Essais biographiques

Ernest Thompson Seton, portraitiste du monde sauvage

Les animaux peuvent-ils penser ?? Ont-ils des sentiments ?? Une morale, même ?? Ces questions, qui nourrissent aujourd'hui de brûlants débats de société, faisaient déjà l'objet de vives controverses à l'aube du xxe siècle. Aux Etats-Unis, elles furent introduites auprès du grand public par un illustrateur et écrivain immensément populaire : Ernest Thompson Seton, qui fut, avec Jack London, le propagateur d'une nouvelle perception du règne animal. Précurseur dans la sensibilisation des masses à la nécessité de protéger les espaces naturels, créateur d'un genre littéraire à succès, la biographie animalière, il a irrévocablement transformé le regard que nous portons sur les autres espèces vivantes, leur sensibilité et leur intelligence. Des vastes forêts du Manitoba au zoo de New York, en passant par l'Ecole des Beaux-Arts et le Muséum d'histoire naturelle à Paris, ce dessinateur, trappeur et promeneur a raconté et peint la vie des loups, ours, coyotes, cerfs, oiseaux et autres créatures sauvages de l'Ouest américain. Aucune étude n'avait encore été consacrée en France à cet artiste pionnier, adulé aux Etats-Unis, admiré par Tolstoï et Walt Disney, qui sut faire de la sensibilité animale un objet esthétique, littéraire et scientifique. Maître de conférences en histoire de l'art contemporain et chercheur au Centre André Chastel (CNRS/Sorbonne Université), Thierry Laugée a notamment écrit Des images pour l'animal. Instruction visuelle et conservation des espèces dans l'Etat de New York (1869-1914) (Presses universitaires de Strasbourg, 2022).

06/2022

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Critique Contes

Le Figaro hors-série : La Fontaine, l'ami retrouvé. Dans le secret des fables

Il sut manier avec un naturel confondant la langue de la cour et celle du bon peuple. Parler philosophie avec des mots bien simples. Mettre en mots réjouis les grivoiseries qu'il avait, sa vie durant, pratiquées à foison. S'essayer au théâtre, ne point s'y arrêter. Et créer, l'air de rien, la fantaisie d'un monde où le lapin taquin, la cigale étourdie, le moustique obstiné ressemblent, comme des frères, au poète et à ses semblables. Des côteaux champenois aux tavernes parisiennes, de Vaux le Vicomte au salon de la rue des Petits-Champs, le maître des eaux et forêts sillonna l'existence en épicurien bonhomme, l'esprit aux aguets, l'oeil pétillant. Après une enfance champenoise rêveuse, ce "bon garçon, fort sage et modeste" selon son ami Louis Maucroix, découvre les cabarets et goûte la joyeuse vie littéraire du Paris du Grand Siècle, celle de Molière, Boileau, Racine. Fidèle à Fouquet dans sa disgrâce, pas assez courtisan pour une carrière littéraire fulgurante, La Fontaine entre néanmoins à l'Académie française. Suivre ses traces, entendre l'écho de son oeuvre, au fil des siècles et des livres, c'est entrer au royaume d'un styliste virevoltant, d'un génie de l'a-propos, d'un moraliste en robe des champs. C'est ce que le Figaro Hors-Série vous propose en 104 pages, avec Fabrice Lucchini, Marc Fumaroli, Laurent Dandrieu, et quelques autres, illustrées par Gustave Doré, Fragonard, Benjamin Rabier, Rebecca Dautremer...

07/2021

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Correspondance

Lettres à Pierre Benoit

Dès les années 1920, Paul Morand a compté pour ami Pierre Benoit, l'illustre auteur de L'Atlantide. De nombreux points communs les rapprochent : le goût du voyage, la passion de l'aventure, une conception de l'art littéraire romanesque où domine la figure féminine. A partir des années 1930, le rapprochement se marque davantage : Paul Morand songe à entrer à l'Académie française, où l'influence de Pierre Benoit est grande. Puis, après la longue interruption de la guerre et de l'après-guerre, les lettres reprennent et s'intensifient dans les années 1950, quand Paul Morand est pris par une idée fixe : être admis dans l'illustre compagnie pour retrouver son prestige perdu après ses années passées à travailler pour le régime de Vichy. On le voit manoeuvrer pour atteindre son but qui se solde par un échec retentissant en 1958 avec le retour au pouvoir de son plus ferme ennemi, Charles de Gaulle. Contre toute attente, la fin du livre découvre un autre Paul Morand, sensible à la maladie de l'épouse de son ami et prenant part à son deuil ... Comme l'écrit Gabriel Jardin, cet ensemble inédit, fresque tragi-comique de la vie littéraire de l'après-guerre, est l'occasion, au gré des lettres de Paul Morand, de découvrir la "preuve d'une amitié qui dévoile un peu plus la part sensible d'un homme qui, il est vrai, n'aimait pas se livrer sinon indirectement par ses livres".

09/2021

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Littérature anglo-saxonne

Triple zéro

Durant sa dernière année d'études à l'université de Sydney, une jeune écrivaine trouve un emploi dans un centre d'appel d'urgence. Huit heures par jour, elle oriente les personnes en détresse vers la police, les pompiers ou l'hôpital, et se retrouve plongée dans les tragédies humaines et les désastres écologiques qui frappent le pays. Au fil du temps, ce travail l'affecte insidieusement : chaque matin, elle se réveille le corps un peu plus marqué par ses nuits de dérive, l'esprit habité par une terreur grandissante. Deux siècles plus tôt, son aïeul, l'explorateur britannique John Oxley, a parcouru les étendues sauvages de l'Australie à la recherche d'une prétendue mer intérieure. A sa suite, d'autres hommes se sont aventurés dans le désert, poursuivant la même chimère qui devait justifier l'occupation de ce territoire hostile. Triple zéro est un roman viscéral où le corps malmené de la narratrice apparaît de plus en plus vulnérable, à l'image du continent australien dévasté par les mégafeux et les inondations. Car comment trouver un refuge dans un état d'urgence permanent ? Diplômée en création littéraire de l'université de Columbia, Madeleine Watts a grandi à Sydney et vit aujourd'hui à New York. Triple zéro est son premier roman, et a reçu un accueil très enthousiaste dans le monde anglo-saxon. Il a notamment figuré dans la sélection finale du prix Miles Franklin 2021, la plus prestigieuse récompense littéraire australienne.

06/2022

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Critique

Julien Gracq et la guerre

J. -L. TISSIER, "Louis Poirier, citoyen-soldat, matricule 1459/1930 (Cholet)" - D. PERRIN, "De l'ordre militaire à l'ordre littéraire. Sur la dissolution d'un lien constitutif dans Souvenirs de guerre et Récit" - M. MURAT, "Gracq sur fond de guerre" - P. BERTHIER, "Faire corps" - J. -Y. LAURICHESSE, "Julien Gracq et Claude Simon. Deux écrivains dans la débâcle" - P. MAROT, "Des Manuscrits de guerre aux Terres du couchant. Du soldat au guerrier" - B. TRITSMANS, "Guerres-fantômes dans Les Terres du couchant" - A. NAGAÏ, "Le "désarmement" de Gracq (1940-1950)" - H. MENOU, "L'étrange guerre de Julien Gracq" - I. R. CASTA, ""Dans les affreux wagons de la guerre". Hauptmotiv ou variation dans Le Rivage des Syrtes, Un Balcon en forêt et La Presqu'île ? " - F. MAFFRE-MAVIEL, ""Subsister au coeur du noir". Le sublime de la guerre du Rivage des Syrtes aux Terres du couchant" - Y. LE SCANFF, "Julien Gracq, paysages de guerre, paysages en guerre" - D. LABOURET, "A la guerre comme à la chasse" - S. VIGNES, "Rafraîchissante apocalypse. Une scène guerrière des Terres du couchant comme condensé de réminiscences et d'essence gracquienne" - M. VIEGNES, "Entre film de guerre et film "littéraire". Un Balcon en forêt de Michel Mitrani" - J. BOISLEVE, "La guerre toujours recommencée" - D. RABOURDIN, "L'anneau de Béatrix" - P. ROQUEFEUIL, "Publications originales de Julien Gracq. Bibliographie chronologique (1934-2020), second complément" - P. ROQUEFEUIL, "Productions sonores et cinématographiques. Inventaire chronologique (1959-2016)"

08/2021

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Violence

Violence numérique

Le terme "violence" fait d'abord penser à la violence physique. Néanmoins, il existe d'autres formes de violence beaucoup plus dangereuses. Certaines personnes se servent des plateformes de tchat ou des réseaux sociaux pour faire chanter ou harceler d'autres personnes. Internet devient, dans ce cas, un espace où l'on échange des insultes et des menaces. Derrière les écrans, certains internautes ne révélant pas leur véritable identité, dans des forums de discussion ou des blogs, oseraient harceler, divulguer des photos ou des vidéos intimes de telle ou telle personne. Comment reconnaître ces formes de la violence numérique ? Comment s'en prémunir ? Cet essai tente de répondre à ces questions tout en réfléchissant sur cette violence dite criminelle sous le couvert de l'anonymat. Saliha Arzaz, née en 1974 à Meknès, est professeure de l'Enseignement Supérieur et formatrice des professionnels de l'enseignement au Centre Régional des Métiers de l'Education et de la Formation (CRMEF) de Meknès. Docteure en littérature française depuis 2005, elle est également coordinatrice de l'équipe de recherche "Méthodologies d'enseignement des Langues, des Lettres et des Sciences Humaines" au CRMEF de Meknès. Elle exerce comme professeure vacataire à l'Université Moulay Ismail et l'ENS de Meknès. Ses domaines de recherche sont : littérature du VIIIe siècle, langage du corps, esthétique du texte littéraire, réception du texte littéraire, didactique du FLE, violence, langage et cyberlangage, entre d'autres.

07/2023

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Critique littéraire

Papiers inédits. De Dada au surréalisme (1917-1931)

Grand couturier, mécène perspicace, Jacques Doucet constitua dans les années vingt une Bibliothèque Littéraire d'une richesse unique. Aragon, qui fut son conseiller, y figure par de très nombreux manuscrits. On lira ici tous ceux qui restaient inédits pour la période 1917-1931 : correspondance avec Doucet lui-même, protecteur indulgent que le poète ombrageux finit par rejeter, - lettres à des destinataires aussi divers qu'Adrienne Monnier, Tzara, Max Jacob, Natalie Barney..., - échanges fascinants avec André Gide, - journal d'une amitié rompue avec Jean Cocteau, - lettres de Jean Paulhan... Et tout un éventail de textes inédits ou retrouvés : critiques destinées au mécène, billets d'humeur suscités par l'actualité littéraire, etc. Ces écrits nés aux carrefours de multiples rencontres recréent par leurs échos mutuels une étonnante unité. Ils sont une mine de documents pour l'histoire d'une période charnière, de Dada au surréalisme. Ils enrichissent la biographie d'Aragon de maints jalons fiables, et nuancent un portrait complexe, où s'allient fragilité et confiance en soi, sensibilité théâtrale et souveraine insolence, optimisme et désespoir. Lettres ou chroniques attestent le même bonheur d'expression, la pensée naît frémissante au fil de la plume, car " nous ne pensons rien que nous ne l'ayons écrit au préalable " - ceci proclamé cinquante ans avant les Incipit. Epistolier charmeur ou griffu, lecteur incisif, polémiste étincelant dans la vindicte ou l'éloge : tout l'arc-en-ciel du premier Aragon, d'Anicet au Traité du style, se déploie dans ces pages.

11/2000

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Critique littéraire

L'art du pastiche. Anthologie buissonnière de la littérature français de Rutebeuf à Anhouilh

Le pastiche est un véritable genre littéraire, certes mineur, qui fut en vogue jusqu'au début du XXe siècle et auquel se sont frottés les plus grands écrivains. Avec le pastiche, on se coule dans la plume d'un auteur pour restituer et faire revivre sa langue et son esprit - il se distingue de la parodie, qui se contente de reproduire ses tics par la caricature, et de la supercherie, qui cherche à abuser critiques et spécialistes. La présente anthologie regroupe un choix de plus de 200 textes courts des plus grands écrivains de notre patrimoine littéraire sous l'habit que leur donnent leurs imitateurs les plus habiles. Le résultat est cette " anthologie buissonnière " qui revisite non sans humour l'histoire des lettres où l'on retrouve tous les grands noms, via des textes qu'ils n'ont pas signés mais que l'on reconnaît pourtant. Leurs pasticheurs, d'ailleurs, sont eux-mêmes des écrivains réputés : ainsi trouve-t-on Rutebeuf par Jean Moréas, Montaigne par La Bruyère, Molière par Courteline, Voltaire par Anatole France, Stendhal par Jacques Laurent, Verlaine par Arthur Rimbaud, Chateaubriand par Gustave Flaubert, Flaubert par Marcel Proust, Proust par André Maurois... et bien sûr des textes de pasticheurs virtuoses tels que Nicolas Chatelain, Charles Pornon ou Henri Bellaunay. Ces textes sont accompagnés de notices sur les pasticheurs et les pastichés par Dominique Goust, qui signe également une longue préface sur l'importance du pastiche dans les lettres.

10/2019

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Cancer

Celles qui ne meurent pas

Anne Boyer vient d'avoir 41 ans lorsqu'on lui diagnostique un cancer du sein. Poétesse, mère d'une jeune fille de 14 ans, elle doit suivre une chimiothérapie extrêmement lourde et subir une double mammectomie. Mais plus que le témoignage poignant d'une femme face à la maladie, Celles qui ne meurent pas est un véritable cheminement littéraire, philosophique et politique qui prend racine dans l'Antiquité avec Aelius Aristide, sophiste grec hypocondriaque, et se prolonge avec une réflexion sur la douleur et les traitements médicaux. Puis, au fil des pages, nous plongeons avec Anne Boyer dans la folie de l'information immédiate et quasi-infinie produite par notre monde ultra-connecté, ainsi que dans les affres d'une société capitaliste qui a envahi les systèmes de santé et rationalise à outrance l'intimité des malades. Un modèle qui nourrit toujours plus les inégalités liées au genre, à la couleur de peau, et aux origines sociales. Celles qui ne meurent pas est le récit d'un esprit cultivé, délicat, confronté à l'épuisement du corps. Il s'agit d'un ouvrage inclassable - entre parcours intime, critique littéraire, pamphlet et échappée poétique - déjà considéré comme un classique de la littérature sur la maladie, au même titre que les oeuvres de Susan Sontag ou de Joan Didion. Celles qui ne meurent pas a été récompensé par le très prestigieux Prix Pulitzer. Traduit de l'anglais (Etats-Unis) par Céline Leroy

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Foucault

Foucault en Californie. Un récit inédit

Un soir de mai 1975, le philosophe Michel Foucault contempla Vénus s'élever dans le ciel étoilé au-dessus du désert des Mojaves, dans la vallée de la Mort, en Californie. Quelques heures auparavant, il avait ingéré une dose de LSD offerte par les jeunes hôtes américains qui avaient organisé pour lui un road trip hors du commun. Ce fut une nuit d'hallucination et d'extase, qu'il décrira comme l'une des " expériences les plus importantes de [sa] vie ", ayant bouleversé son existence et son oeuvre. Cet épisode, rapporté par certains biographes, a longtemps été sujet à caution, considéré comme tenant davantage de la légende que de la réalité. C'était avant que ne soit redécouverte une archive étonnante : le récit détaillé de cette aventure, consigné à l'époque par Simeon Wade, le jeune universitaire californien qui avait entraîné l'auteur de l'Histoire de la folie dans cette expérience psychédélique. Demeuré inédit pendant plus de quarante ans, ce document original, mêlant anecdotes et dialogues, peut aussi être lu comme un texte littéraire, la chronique d'une excursion où se noue une amitié et d'où resurgit l'esprit d'une période. L'auteur de l'Histoire de la folie dans cette expérience psychédélique. Demeuré inédit pendant plus de quarante ans, ce document original, mêlant anecdotes et dialogues, peut aussi être lu comme un texte littéraire, la chronique d'une excursion où se noue une amitié et d'où resurgit l'esprit d'une période.

02/2021

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XIXe siècle

Au moins le souvenir

Qui se souvient de Lamartine ? Qu'il a été candidat à la première élection présidentielle française ? Qu'on lui doit le suffrage universel, l'abolition de la peine de mort en politique, la seconde abolition de l'esclavage, la conservation du drapeau tricolore et tant d'autres choses encore ? A la parution des Misérables, en 1862, Marianne de Lamartine, la discrète épouse du poète, qui a parfois tenu la plume pour lui, décide de prendre la parole pour défendre l'action de son mari résolu à se taire à tout jamais. Car, pour avoir récusé les Rouges comme les Royalistes, le candidat malheureux a pu mesurer combien nul n'est prophète en son pays. A la manière d'une feuilletoniste, Marianne de Lamartine nous raconte la vie du plus méconnu de nos hommes illustres, poète éclatant des Méditations de 1820 mais aussi historien et homme d'Etat. On croise les écrivains engagés de l'époque, au premier rang desquels Victor Hugo. Tous ou presque vont d'abord s'enthousiasmer pour cette révolution pacifique où semble enfin poindre la lumière, lumière qui dura ce que dure le printemps des peuples... Après son best-seller Mousseline la Sérieuse (prix littéraire des Princes et prix du Cercle de l'Union) et du très remarqué Une année folle (prix Napoléon Ier), Sylvie Yvert poursuit le roman vrai de notre histoire en retraçant la destinée d'une figure politique et littéraire qui se confond avec le génie français.

02/2022

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Littérature bulgare

Adriana

Peuplée d'enfances singulières ou d'adolescents en " mal de mères ", l'œuvre littéraire de Théodora Dimova se poursuit avec une " comédie humaine " d'une profondeur remarquable, abordant cette fois, sans tabou, la vieillesse dans ce qu'elle a d'admirable mais aussi de pitoyable. Adriana est l'éblouissant portrait d'une femme blasée par l'argent, poussée par l'ennui et la solitude jusqu'à la déchéance. Et jusqu'à commettre l'irréparable. Adriana passera le reste de sa vie dans l'attente d'un " sauveur " qui puisse lui offrir sinon la rédemption, du moins un semblant d'harmonie. La flamboyante Ioura, jeune femme qu'elle finit par rencontrer, pourra-t-elle la comprendre ? Les voix et les vies se mêlent, la vieille dame sait se raconter sans complaisance, évoquer ce qu'elle fut, avec ses défauts, ses errances, et la tragédie qui la hante. Entre Adriana et Ioura naissent une admiration et une affection qui rendront plus doux le grand départ de la vieille femme. Ce roman illustre, une fois encore, les obsessions de Théodora Dimova qui remonte aux sources de la violence rongeant la société, et pose une question entêtante : peut-on restaurer, envers et contre tout, ce qui a été brisé ? A l'instar de Mères, Adriana bouscule le lecteur, avec la même force et la même écriture haletante au rythme saccadé, avec sa justesse de ton sans fausse pudeur et son extraordinaire virtuosité littéraire.

05/2023

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Histoire littéraire

Cher Monsieur l'éditeur

Pourquoi envoyer son manuscrit à des éditeurs lorsqu'on connaît les innombrables bévues que ceux-ci ont commises dans l'histoire littéraire ? Lolita de Vladimir Nabokov : 6 refus, Harry Potter de J. K. Rowling : 12 refus, Murphy de Samuel Beckett : 42 refus, L'Affaire Jane Eyre de Jasper Fforde : 76 refus, Le Boogie des rêves perdus de James Lee Burke : 111 refus... Et que dire des échecs essuyés par Marcel Proust, Julien Gracq, George Orwell, Giuseppe Tomasi di Lampedusa, Jack Kerouac, John Kennedy Toole, Andreï Makine, Amélie Nothomb et tant d'autres ? L'expéditeur de cette lettre révèle à un éditeur, rencontré lors d'une soirée, pourquoi il n'enverra jamais ses manuscrits aux gens de sa profession. Il n'a aucune confiance en leur jugement ! Il rappelle dans ces pages combien l'histoire littéraire, parsemée d'embûches, recense de chefs-d'oeuvre rejetés avant que la chance, le hasard ou la persévérance les sortent in extremis de l'ombre à laquelle ils semblaient condamnés. Au-delà des anecdotes, ce correspondant tente de cerner les raisons de ces surprenantes méprises, les limites du métier d'éditeur, ses écueils... Au terme de sa réflexion, changera-t-il d'avis, fera-t-il lire ses textes malgré tout ? Ce qui est certain, c'est que cette lettre ouverte consolera tous ceux dont les tiroirs recèlent des manuscrits refusés. Peut-être est-il temps de les ressortir, de s'armer de patience, de détermination et de se battre pour eux ?

03/2023

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Critique

Trois lettres aux surréalistes

En août 1925, moins d'un an après la parution du Manifeste du Surréalisme, Pierre Drieu la Rochelle publie "La Véritable erreur des surréalistes" dans La Nouvelle revue française. C'est la première des trois lettres ouvertes que Drieu adresse au groupe d'avant-garde dont il est le témoin attentif depuis 1916, et sa rencontre décisive avec Louis Aragon. En sa compagnie, le futur auteur de Gilles et du Feu follet participe à l'aventure Dada à Paris, à celle de la revue Littérature, et à la naissance du surréalisme. Ses Trois lettres aux surréalistes révèlent qu'il a failli tout miser sur le mouvement d'André Breton, au coeur de ses "Années folles" qui furent des années de crise. Mais vingt ans avant son suicide, une première déception l'attendait : la "petite bande" qui avait pris une position littéraire radicale préparait son ralliement au communisme. En 1927, les faits lui ayant donné raison, Drieu compose deux autres lettres magistrales pour sa revue polémique, Les Derniers jours. Entre argumentation et méditation, pamphlet et supplication, les Trois lettres établissent, pour la première fois, les préoccupations qui seront au coeur de son oeuvre et de sa vie : la question de la solitude et de l'amitié, celle de la pensée et de l'action. Elles affirment la véritable quête idéaliste de Pierre Drieu la Rochelle, celle d'une esthétique littéraire permettant "d'agir à fond" dans son époque. Une quête qui s'affrontera aux dilemmes de l'Histoire.

04/2024