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directeur artistique Beaujean

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Sciences historiques

L'art héraldique au Moyen Age

Apparu au XIIe siècle sur les champs de bataille et de tournoi pour servir de signes de reconnaissance aux combattants, l'usage des armoiries se diffuse rapidement dans la classe seigneuriale. Par la suite, il s'étend progressivement aux femmes, aux prélats, aux bourgeois et même, dans certaines régions, aux artisans et aux paysans. Un peu plus tard, cet usage touche les communautés civiles et religieuses. A la fin du Moyen Age, toute la société européenne fait ou peut faire usage d'armoiries. A la fois signes d'identité, marques de possession et ornements décoratifs, celles-ci prennent place sur de nombreux objets, oeuvres d'art, édifices et monuments. Dès le XIIIe siècle, les églises elles-mêmes deviennent de véritables "musées d'armoiries". Partout, la représentation de ces dernières, rigoureusement codée, donne naissance à un art original : l'art héraldique, dont l'apogée se situe au XVe siècle. L'ouvrage de Michel Pastoureau retrace cette histoire sociale et artistique des armoiries au Moyen Age. Il présente les principales règles du blason, montre comment l'image héraldique n'est en rien une image comme une autre et s'attarde sur la signification des figures et des couleurs. C'est pour lui l'occasion de corriger un certain nombre d'idées reçues et de mettre en valeur l'influence que les armoiries ont exercée dans la longue durée. Aujourd'hui encore, la plupart des drapeaux, des logos, des insignes militaires, des emblèmes sportifs et même des panneaux du code de la route apparaissent comme les héritiers des armoiries médiévales.

03/2018

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Beaux arts

David. La fabrique du génie

Tous les Français connaissent les chefs-d'oeuvre de David : Le Serment du Jeu de paume et Le Sacre de Napoléon figurent dans leur musée imaginaire. Ces oeuvres néo-classiques font de David le grand peintre – l'artiste génial ? – de la Révolution et de l'Empire. Mais comment être à la fois un compagnon de Robespierre à la Convention et un notable à la cour de Napoléon ? Pourquoi Le Serment du Jeu de paume reste-t-il inachevé ? Et comment devenir un génie ? Au siècle des Lumières, puis durant la Révolution française, pour devenir un génie, il faut être reconnu comme tel par l'opinion publique naissante et s'engager dans le combat politique. David passe même pour un artiste prophétique : ses tableaux des années 1780 – Le Serment des Horaces, Les licteurs rapportent à Brutus les corps de ses fils – ne préfigurent-ils pas la Révolution ? Mais ce mythe du génie est aussi une construction à laquelle David et ses amis ont contribué. Ce mythe occulte ses liens avec le pouvoir royal et l'aristocratie avant 1789, ainsi que les moments sombres de son existence. A la légende dorée de David s'oppose d'ailleurs une légende noire : au service des pouvoirs successifs, il serait une girouette. La biographie historique de David doit dépasser ces légendes antagoniques pour suivre les expériences vécues par ce personnage durant une période marquée par des mutations formidables et des vicissitudes redoutables. Cet ouvrage est donc une enquête sur le parcours d'un acteur artistique et politique et sur la fabrique du génie.

02/2018

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Littérature française

Azerty blues

Moi, j'aurais bien appelé ce bouquin "Les chroniques de Maître Feydri" mais l'homme reste aussi modeste que le rock qu'il a décidé de défendre au péril de sa plume. Au point que, lorsque le diable en personne lui est apparu à la croisée des chemins afin de lui proposer un "deal" entre l'aventure de la presse spécialisée et la stabilité d'une vie plus rangée, Alain a bien réfléchi, a poliment décliné (pour les beaux yeux d'un autre ange de lumière) et s'est tracé une troisième voie : celle de l'amateur éclairé au sens premier du terme. D'ailleurs, Lucifer, beau joueur, ne lui en a guère voulu puisqu'il y aura gagné au change un des plus ardents défenseurs de sa musique, que dis-je, un véritable héraut louangeant sans fin tous ces hommes et toutes ces femmes qui l'ont façonnée, détruite, réinventée un million de fois au moins et qui continuent de le faire, souvent dans le mépris d'un fourbi médiatique trop occupé à se contempler le nombril pour s'intéresser à ce qui sort un tant soit peu de sa zone de confort. Alors ne vous y trompez pas, le livre que vous tenez entre les mains est avant tout une histoire d'amour, celle d'un quidam pour une forme d'expression artistique brute et pour ce peuple de l'ombre qui la crée, des berges du Mississippi aux garages de Minneapolis, en passant par Perth ou Santander... Ou, pourquoi pas, Périgueux ? (Jacques-Olivier Leroy)

09/2018

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Espagnol apprentissage

Regards actuels sur les régimes autoritaires dans le monde luso-hispanophone : la transmission en question

S'interroger sur les regards actuels portés sur les régimes autoritaires dans le monde luso-hispanophone, c'est se demander, à distance et à travers des objets d'étude de nature diverse, mais tous conditionnés par un certain décalage temporel par rapport aux événements historiques auxquels ils renvoient,. quelles sont les traces de ces événements et comment se transmet leur mémoire. De quelle(s) façon(s), aujourd'hui, littérature, bande dessinée, théâtre, cinéma, performance artistique, discours politiques, historiographiques et sociaux, mais aussi réalités géographiques et humaines et espace urbain communiquent-ils cet héritage aux nouvelles générations ? Envisagée dans une perspective comparative entre Espagne, Amérique hispanique et monde lusophone à partir d'approches à la croisée de l'histoire et des arts, la réflexion proposée dans cet ouvrage étudie la recomposition souvent conflictuelle de rapports stratifiés (d'effacement, d'évitement latent, de réappropriation problématique, parfois identitaire, etc.) au passé traumatique. Car la transmission d'un passé dont les spectres s'attardent dans le présent, on s'en douté, ne va pas de sofa comment faire passer (transmettre) l'héritage, alors qu'il est peut-être impossible de faire passer (rendre acceptable) le trauma ? Comment transmettre ces blessures historiques taraudant (encore) les pays qui nous occupent en tenant compte de l'absence de consensus mémoriel, de la divergence des voix, et des multiples manières de lire ces pages de l'Histoire avant de pouvoir les tourner ? Autant d'interrogations auxquelles les contributions qui suivent apportent des éléments de réponse, sans prétendre, tant s'en faut, résoudre les difficultés qu'elles soulèvent.

07/2018

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Photographie

Industrie. Paysages, formes, patrimoine

" RE-Inventaire : entre photographie descriptive et photographie artistique : un croisement des regards sur le patrimoine. " L'inventaire d'Ile-de-France a depuis 40 ans cherché à déconditionner le regard sur l'industrie, appliquant aux usines les normes de prises de vues réservées jusqu'alors aux cathédrales. Peu à peu, cette iconographie du bâti, de la friche à la reconversion, s'est étoffée de gestes de travail et d'une prise en compte résolue de l'humain dans son rapport au travail. Fort de ces milliers d'images produites, ce troisième opus de la collection "Ré-inventaire" propose un cheminement neuf et décalé dans cette aventure industrielle, sorte de travelling historique sur quaranteannées de pratique photographique. Depuis plus de 30 ans, les photographes de l'inventaire suivent et alimentent la recherche des chercheurs en patrimoine industriel, sur l'ensemble du territoire. A propos de la collection La collection "Ré-inventaire" est destinée à mettre en valeur le fonds photographique trop méconnu de l'Inventaire et patrimoine de la région Ile-de-France. Elle présente les recherches en cours (qui peuvent prendre des années pour aboutir à une parution de référence) ou réagir par rapport à une actualité (exposition, événement, etc.). Elle interroge la place imminente de la photographie dans la constitution du patrimoine, soit en revisitant des fonds, soit par de nouveaux reportages sur des patrimoines émergents. Elle montre l'évolution de la démarche d'inventaire, s'ouvrant aujourd'hui à des dimensions immatérielles et incluant aux bâtiments, leurs usages et leur dimension humaine. PUBLIE EN COLLABORATION AVEC LA REGION ILE-DE-FRANCE

02/2019

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Anglais apprentissage

Contourner l'abîme. Les poètes-combattants britanniques à l'épreuve de la Grande Guerre

Le premier conflit mondial qui met fin à l'après-midi doré de l'époque édouardienne signe l'entrée du Royaume-Uni dans le XXe siècle politique et esthétique. La place unique qu'occupe la Grande Guerre dans l'imaginaire collectif britannique participe de la popularité de la war poetry, devenue un véritable lieu de mémoire textuel. Elevés en symboles, les poètes de guerre, tels que Wilfred Owen et Siegfried Sassoon, font aujourd'hui partie intégrante du récit national. Sarah Montin revient sur l'importance de la figure du poète-combattant dans le paysage culturel anglais, tout en étudiant la place de la poésie de la première guerre mondiale dans le canon poétique britannique du XXe siècle. L'émergence d'une nouvelle forme de war poetry en 1914, écrite principalement au front et distincte de la poésie impérialiste de l'ère victorienne, relance le débat sur le rôle du poète dans la Cité. Hésitant entre un formalisme esthétique dégagé du monde et une morale de l'engagement, la poésie de combattant anticipe les contradictions de toute celle du XXe siècle, tiraillée entre compromission politique et refus de l'Histoire. Troublée par les questions de l'indicible, du trauma et du deuil qui marqueront la contemporanéité littéraire et artistique, à cheval entre le post-romantisme édouardien et l'avant-garde moderniste, la war poetry représente aujourd'hui un texte de référence, problématisant, de la guerre d'Espagne à la guerre en Irak, le rapport du poète britannique à la guerre moderne.

12/2018

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Santé, diététique, beauté

Maestria. Récit d'une violoniste et son chirurgien

Après avoir vaincu un cancer du sein, Anne Robert, violoniste réputée, apprend qu'elle est porteuse d'une mutation génétique la prédisposant fortement à un autre cancer. Anne est face à un dilemme : vivre avec le spectre de la maladie jusqu'à la fin de ses jours, ou opter pour une intervention préventive ? Elle prend la difficile et courageuse décision de se faire opérer. Dans cette épreuve, Anne a la chance d'être confiée à un chirurgien plasticien de grand talent, le Dr Alain Gagnon, qui réalise avec succès une reconstruction mammaire innovatrice. Une amitié naît, d'autant plus naturelle que le chirurgien est aussi musicien. Avec franchise et une pointe d'humour, Anne Robert nous raconte son périple. Comment faire face aux mutations génétiques prédisposant au cancer ? Quelles décisions prendre ? Comment se préparer le mieux possible aux différentes interventions ? Comment gérer le quotidien et se reconstruire ? Comment en parler à sa famille, à ses enfants ? Tout au long de son parcours vers la guérison, Anne est accompagnée d'hommes et de femmes qui vivent avec le cancer et nous offrent leurs témoignages. Des médecins spécialistes du Centre hospitalier de l'Université de Montréal (CHUM) livrent les dernières avancées de la médecine en ce qui concerne la lutte contre le cancer du sein : recherches sur les mutations génétiques, dépistage, traitements, chirurgies reconstructives sont ici présentés de manière simple. Maestria s'inscrit au sein du vaste projet Continuum, une expérience artistique et humaine d'exception basée sur la rencontre entre Anne Robert et le Dr Alain Gagnon. Avec une préface de Claude Meunier

01/2019

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Littérature française

Ceci n'est pas une valise. Récits arabes sous un ciel belge

Des récits contemporains qui relatent la vie sous le ciel bas de la Belgique. Un ouvrage collectif à propos d'une Belgique multiple racontée en arabe par des écrivains venus du Maroc, d'Irak, de Syrie, de Palestine, d'Egypte et du Soudan. Malgré les années passées dans ce pays où ils ont choisi de vivre, ils n'ont pas quitté pour autant la patrie de la langue arabe. Peut-être pour contrarier les frontières linguistiques qui sévissent ici sans nul besoin de douane. Ce sont des textes qui racontent les représentations de la migration dans la conscience créative arabe. Des récits arabes à propos de lieux belges, constituant d'une part un élément essentiel de la narration, d'autre part un simple prétexte pour des histoires purement orientales. Mais l'important est qu'ils éclairent l'expérience du créateur et les contours du lieu en même temps. Que le lieu soit un refuge ou une terre d'exil, un lieu de résidence ou une patrie, le rapport avec lui est délimité par des événements grâce auxquels se diversifient les parcours et se différencient les destins. Destins de divers personnages, le migrant, le réfugié, l'ouvrier, le chômeur, l'étudiant, l'artiste, l'intellectuel... ou encore de simples gens à la recherche d'une vie meilleure ou d'une mort clémente. Des histoires agrémentées de photographies dialoguant avec les villes et se brouillant avec elles avec une liberté artistique et esthétique, avec une touche humaine pleine de tendresse et un sens aigu du lieu.

07/2017

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Beaux arts

Frans Krajcberg. Un artiste en résistance

Des feux de la Seconde Guerre mondiale à ceux de la déforestation en Amazonie, la vie de Frans Krajcberg s'inscrit au croisement des grands combats du XXe siècle. Juif polonais, il doit fuir devant l'invasion de son pays par les nazis. C'est le début d'une longue errance qui le mène de Pologne en Biélorussie, puis l'URSS, le Kazakhstan, la libération des camps et l'horreur de la découverte des cadavres calcinés. La paix le pousse vers l'ouest, Stuttgart puis Paris où prend forme sa vocation artistique. Mais c'est son arrivée au Brésil à partir de 1947, et surtout sa découverte de la forêt amazonienne qui va définitivement asseoir sa vocation en le confrontant au "grand impact de la nature", selon ses propres termes. Celle-ci devient sa première source d'inspiration, et bientôt le sens même d'un art qui se fait combat pour la défendre avec acharnement. La prise de conscience de la déforestation par le feu sous la pression agricole, la dépossession des Indiens qui s'ensuit sont autant de moments fondateurs. Bientôt, il ne conçoit plus son art qu'en proximité directe avec la nature : que ce soient ses peintures qui prennent pour support des éléments végétaux, ses pigments tous naturellement issus de la terre brésilienne, ou ses sculptures réalisées à partir des bois brûlés récupérés dans les forêts calcinées, l'art pour Frans Krajcberg s'inscrit au coeur même de sa relation à la nature et des outrages qu'elle subit quotidiennement.

06/2017

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Beaux arts

Gloria Mundi

Artiste franco-camerounais vivant à Paris, Barthélémy Toguo bâtit une oeuvre militante et pluriculturelle. Excellent aquarelliste, il utilise aussi bien le dessin, la vidéo, la sculpture, la performance ou l'installation pour exprimer ses idées sur l'exil, les frontières et les identités, le déséquilibre Nord-Sud, ainsi que sa conception d'un monde qu'il voudrait meilleur. L'ensemble de son oeuvre, en prise directe avec l'actualité mondiale propose au spectateur/ visiteur un regard provocant sur la réalité la plus violente ou la plus injuste. En 2005, il avait donné voix aux jeunes de banlieue et il se trouvait au Caire, sur la place Tahrir en 2011, au moment du " Printemps arabe ". Son credo, il l'a emprunté à Albert Camus : " L'artiste se forge dans cet aller-retour perpétuel de lui aux autres, à mi-chemin de la beauté dont il ne peut se passer et de la communauté à laquelle il ne peut s'arracher. " En 2008, il a ouvert dans le nord du Cameroun la résidence artistique Bandjoun Station, un espace ouvert voué à l'exploration de solutions nécessaires pour que l'Afrique noire se réapproprie sa contribution à l'art contemporain international. Artiste rattaché à la Galerie Lelong, Barthélémy Toguo a exposé dans le monde entier. En 2015, il a été invité à la Biennale internationale de Venise, où il a présenté une installation, " Urban Requiem ". Ce livre repose sur les entretiens de l'artiste réalisés par Thierry Clermont dans son atelier parisien, entre 2012 et 2015.

10/2016

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Thèmes photo

Photografrika

C'est sur les routes d'Afrique de l'Ouest, de 2013 à 2016 que je les ai rencontrés. Equipe ? s pour la plupart de vieux argentiques des anne ? es 70/80, ces photographes connaissent des difficulte ? s, a` l'heure ou` le nume ? rique prend le dessus. Sans formation solide, ils ont tout appris sur le terrain ou par le bouche a` oreille, et le re ? sultat sur leurs photos s'en ressent : image e ? crase ? e par le flash frontal, cadrage peu soigne ? , la mise au point qui n'est pas toujours au rendez- vous... En Afrique il n'y a pas encore de culture artistique en photographie, ce que les gens veulent, c'est du souvenir. De plus, les cou^ts mate ? riel augmentent (pellicules, frais de labos, location du studio...), et la population n'a pas toujours les moyens de payer, une fois les impressions termine ? es. Que se passera-t-il quand toute la population sera e ? quipe ? e et sera a` me^me de prendre des photos au rendu e ? gal, voir supe ? rieur a` celles des photographes ? Te ? moin de ce virage dans leur profession et me sentant entre deux pages de l'histoire de la photographie en Afrique, j'ai souhaite ? les immortaliser avec leur troisie`me oeil, a` l'inte ? rieur des studios et sur le terrain. Pour ainsi te ? moigner des re ? alite ? s de leur me ? tier, et conserver une trace d'une e ? poque presque re ? volue.

03/2023

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Monographies

Frédéric Houvert

L'édition présente le travail de Frédéric Houvert, sur quinze années, au travers des rapports qu'il entretient avec les notions d'ornement, du décoratif et de l'abstraction. L'ouvrage est rythmé par la constitution de quatre "albums" d'images qui regroupent les différents médiums employés par l'artiste (peinture, sculpture, photographie et dessin). Le végétal est l'élément central de sa pratique artistique. Il y puise un répertoire de formes, qui, à partir d'un présupposé figuratif, déploie une efficacité visuelle. Le motif répété de la feuille autorise ainsi la courbe, le chevauchement, les volutes, soit autant d'aspects que l'on pourrait rapprocher du baroque tel que l'appréhende Gilles Deleuze - le baroque du mouvement, des interstices, des perspectives démultipliées plutôt qu'organisées à partir d'un centre, du rapport entre intérieur et extérieur et de l'inversion de ce rapport. Si chez Frédéric Houvert, la puissance esthétisante des motifs - synonymes d'ordre et de perfection de l'Antiquité à la Renaissance - nous rappelle la relation des arts décoratifs et des beaux-arts au cours de l'histoire, la rigueur de ses compositions laisse place à un agencement à la dynamique complexe. L'ordre premier est effacé révélant alors un chaos apparent, tirant ainsi le dessin vers l'abstraction. Ces qualités rappellent la Feuille très découpée en arabesque, dessin réalisé par Henri Matisse en 1944, qui résulte de la volonté d'associer lignes (ou contours) et couleurs, fixité de la forme (peinture oblige) et différentiels d'intensité.

02/2021

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Littérature française

Le pays où poussent les bouleaux

Alma Rosé est la fille du fameux Konzertmeister - premier violon - de l'opéra de Vienne, Arnold Rosé. Sa mère Justine est la soeur de Gustav Mahler. L'avenir de la jeune femme s'est construit depuis son enfance par et avec la musique et son violon, dans un univers artistique, cultivé et privilégié. Anna Eerlijk est née à Vienne, d'une mère autrichienne musicienne et d'un père néerlandais mathématicien. Après la mort de la première, le second l'emmène aux Pays-Bas pour échapper à la terreur nazie. Parce que toutes deux sont classifiées juives du fait de leurs origines, elles se retrouveront bien malgré elles dans l'enfer de Birkenau, "protégées" par la volonté irrationnelle des SS de créer un orchestre dans le camp des femmes. Alma comprend très vite qu'elle détient entre ses mains le sort de ses musiciennes ; elle va, dès son entrée en fonction comme chef, s'employer à mener l'orchestre à son maximum. Elle est persuadée que toutes finiront gazées si elle ne réussit pas. De la fin du XIXe siècle jusqu'à la découverte des camps, de Vienne à Auschwitz, en passant par Amsterdam et Londres, ce récit à trois voix raconte le parcours tragique de personnages unis par une même passion pour la musique, ballottés par les événements d'un siècle qui donne naissance à la plus grande abomination qu'est la Shoah. Le personnage d'Anna est fictif. Il est la synthèse des témoignages laissés par de nombreuses musiciennes déportées. En revanche, les autres personnages ont existé et les faits sont réels.

02/2023

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Littérature française

Les allatini - des annees folles aux annees noires

4e de couverture Amis des Arts, artistes et mécènes, Eric et Hélène Allatini firent de leur hôtel particulier de la rue Mallet-Stevens l'un des incontournables lieux de rendez-vous des artistes et intellectuels les plus en vue des "? Années folles ? "? : Pirandello, Diaghilev, Nijinski, Picabia, Lifar, Balanchine, Pitoëff, Gerda Wegener, Darius Milhaud, Cocteau, les frères Blum... Une période haute en couleur et d'une créativité débridée où l'Art déco règne en maître sous le regard bienveillant de cette famille d'esthètes avisés. Jusqu'au jour où... par une triste après-midi d'octobre ? 1942, la Gestapo débarque. Leur fille Titiana - dite Titon - n'a que 15 ans ? ; elle et sa fratrie échappent miraculeusement à cette rafle dont leurs parents ne reviendront jamais... Quatre-vingts ans après, elle se remémore et nous fait revivre, sous la houlette de son petit-cousin Alain de Vaucresson, des pans entiers de souvenirs émaillés d'anecdotes et de détails qui en rehaussent la saveur, malgré son fond tragique. Forte du souvenir - sa raison de vivre - et d'un humour sans faille - son langage - Titon Allatini ressuscite la richesse intellectuelle, artistique et sociale d'une famille d'exception au destin fracassé. Alain de Vaucresson, ancien dirigeant de banque, nous livre ici ce premier récit-témoignage familial authentique et bouleversant. Résumé Mécènes, Eric et Hélène Allatini organisent des rendez-vous d'artistes et d'intellectuelles dans leur hôtel particulier jusqu'à ce qu'ils soient arrêtés par la Gestapo en octobre 1942. A 15 ans, Titiana, leur fille, survit à cette rafle avec ses frères.

04/2019

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Art contemporain

Aérosolthérapie

Vaporiser-créer, de la légèreté à la densité L'exposition " AEROSOLTHERAPIE " présente divers travaux plastiques de quinze peintres ou dessinateurs utilisant tous l'aérosol ou l'ayant utilisé – Jules Olitski et Roland Topor, de la partie, sont décédés respectivement en 2004 et 1997. Cette utilisation s'avère d'une nature diverse, protéiforme. Certains artistes ont recours à la bombe de peinture de manière exclusive, soit pour tracer, soit pour recouvrir la toile ou le support du dessin. D'autres, plus parcimonieux ou plus aventureux, en usent en complément de manières de peindre ou de dessiner plus conventionnelles. Le spray, l'acte de vaporisation, vient dans ce cas enrichir à la fois leur palette, la composition et l'effet stylistique produit. L'aérosolthérapie, la technique de soin qui fournit à l'exposition son intitulé, consiste à faire inhaler à un malade, par nébulisation, des médicaments en suspension dans un gaz, et ce, pour acheminer dans ses voies respiratoires un micro-brouillard (l'aérosol au sens strict) de substances curatives. Rapporté à l'expression artistique, le principe aérosol-thérapeutique entend suggérer que la peinture aérosol, la Spray Painting, n'est pas sans effet sur l'état même de la représentation, picturale comme graphique. Légère par sa matière mais dense par ses effets, celle-ci peut agir comme une relance inventive, comme un renforcement, comme un étai bénéfique. Son pouvoir de dynamiser l'art pictural ou le dessin en fait un allié essentiel, fraternel, secourable au besoin, de la création plasticienne.

03/2021

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Littérature française

Rions noir

Daeninckx et Alex Jordan s'unissent dans ce livre : textes et dessins tels des fenêtres grincantes sur la société contemporaine. Si l'expression-titre Rions noir de cet ouvrage fonctionne comme une sorte d'oxymore comme dans celle, voisine, du " rire jaune ", elle n'en constitue pas moins, par le jeu du déplacement des lettres, une anagramme pour peu qu'on ajoute un s à noir. En tout cas " ça grince " pas mal dans les rouages de cette petite machine graphique et littéraire. Et en même temps tout tourne avec une force tranquille. Le livre réunit " sous vide " 16 textes inédits de Daeninckx auxquels ne répondent pas directement mais de manière subtile les séquences de dessins inédits de Jordan (une centaine au total). Les textes sont des courts tableaux de scène de la vie quotidienne en divers endroits à la ville et à la campagne, des récits à caractère documentaire, des fenêtres sur l'histoire directement contemporaine des sociétés. Les dessins ne sont pas au contact direct des textes mais, sans correspondance ostentatoire, ils conservent leur valeur d'équivalence (dessins d'humour piquants) et leur unité de style (l'encre de Chine se traduit en imprimerie dans une symphonie de noirs profonds). Le livre est dominé par une triple dimension artistique, littéraire et politique. Il est tantôt cri tantôt murmure, il se caractérise par une forme qui est aussi un engagement graphique et une conception éditoriale qui rend hommage à deux auteurs habitués à mener des combats de longue date.

07/2022

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Littérature anglo-saxonne

Les secrets de ma mère

Un après-midi d'hiver de 1980, en plein coeur de Londres, Elise Morceau rencontre Constance Holden et tombe instantanément sous son charme. Connie, audacieuse et magnétique, est une écrivaine à succès dont le dernier roman va être adapté au cinéma par l'un des plus gros studios d'Hollywood. Elise suit Connie à Los Angeles, la ville par excellence du rêve et de l'oubli. Mais tandis que Connie s'enivre de l'énergie de cette nouvelle vie où tout le monde s'enveloppe de mensonges et tente d'atteindre les étoiles, Elise commence à perdre pied. Au cours d'une fastueuse soirée hollywoodienne, elle surprend une conversation qui l'entraînera à prendre une décision radicale qui pourrait bouleverser sa vie. Trois décennies plus tard, en 2017, Rose Simmons cherche des réponses sur sa mère, qui a disparu sans laisser de traces alors qu'elle n'était qu'un bébé. Rose a découvert que la dernière personne à l'avoir vue est Constance Holden, une écrivaine oubliée qui s'est retirée de la vie publique alors qu'elle était au sommet de sa gloire. Rose se retrouve irrépressiblement attirée sur la piste de Connie, en quête d'indices sur les secrets de son passé. Cette histoire lumineuse, au souffle romanesque puissant, nous emporte dans une quête d'identité remarquablement orchestrée. Au travers de personnages énigmatiques et inoubliables, Jessie Burton nous dévoile les coulisses des milieux littéraire et cinématographique, ainsi que l'envers de la création artistique, de la fiction et de la maternité.

03/2022

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Théâtre - Essais

L'énergie qui danse. Dictionnaire d'anthropologie théâtrale, 2e édition revue et augmentée

Livre majeur de l'expression corporelle Ce grand dictionnaire illustré d'anthropologie théâtrale explore l'art secret de l'acteur/danseur. En observant les principes récurrents par delà les siècles et les cultures, il répond au mystère de la présence et dessine les traits d'une créativité technique. Quels principes techniques ont en commun acteurs et danseurs de diverses cultures ? En quoi consiste la présence d'un acteur/danseur ? Quelle est la différence entre le comportement physique et mental d'un acteur/danseur sur scène et celui dans sa vie quotidienne ? Est-il possible d'étudier comment se caractérise la force d'attraction d'un acteur/danseur et sa capacité de capturer l'attention du spectateur ? Avec l'aide de l'anthropologie théâtrale (étude du comportement biologique et culturel de l'homme en situation de représentation) et plus de huit cents photos, c'est à ces questions que ce livre tente de répondre. Il existe un art secret de l'acteur/danseur. Il existe des "principes qui reviennent" qui sont à la base de sa présence scénique en diverses cultures et époques. Il ne s'agit pas des recettes mais des points de départ qui permettent aux qualités individuelles de devenir, à travers une créativité technique, une expression artistique efficace dans le contexte de l'histoire de chacun. "Ce livre sur les techniques du jeu est le plus important depuis l'édition de A la recherche d'un théâtre pauvre de Jerzy Grotowski" (Journal of Dramatic Theory and Criticism).

09/2022

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Chanson française

Françoise Hardy

Tous les garçons et les filles, Mon amie la rose, Comment te dire adieu, Message personnel... : ses tubes ont été sur toutes les lèvres. Une biographie complète qui revient sur la carrière et les chansons de l'icône de Salut les copains. Le parcours d'une icône très discrète On ne peut distinguer la femme de sa production artistique. Depuis ses débuts en 1962, à 18 ans, où Françoise Hardy chante son quotidien d'adolescente en mal d'amour, elle aura su toucher le public en exprimant de sa voix douce et envoûtante la difficulté d'aimer et d'aller vers l'autre. Que retient-on de la mystérieuse Françoise Hardy, elle qui commença la chanson à l'aube des années 1960 ? Des titres et des albums mémorables, ses débuts comme icône de Salut les Copains et égérie de la mode sous l'influence de son compagnon Jean-Marie Périer, un succès qui a franchi les frontières, une relation tumultueuse avec Jacques Dutronc, l'initiation à la spiritualité et à l'astrologie dans les années 1980, un passage à vide, des adieux à répétition, une respectabilité définitivement acquise au cours du troisième millénaire... Mais encore ? Elle, qui a su traverser les générations avec élégance et fait fantasmer les plus grandes stars mondiales, a toujours entretenu avec pudeur un certain flou sur sa vie privée comme sur les zones d'ombre de sa carrière. Frédéric Quinonero revient, dans cette biographie très complète, sur toute la carrière de la chanteuse et le combat qu'elle a mené contre la maladie au cours des dernières années.

03/2023

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Monographies

Nanda Vigo. L'espace intérieur

Originaire de Milan et formée à l'Ecole Polytechnique de Lausanne, Nanda Vigo (1936-2020) se fait remarquer dès les années 1960 par son approche transversale des arts, de l'architecture et du design. Figure importante de la scène artistique italienne des avant-gardes, elle a toujours privilégié l'expérimentation et l'exploration. A partir de 1959, elle fréquente l'atelier de Lucio Fontana, avant de se rapprocher des artistes Piero Manzoni et Enrico Castellani, qui ont fondé la galerie Azimuth à Milan. C'est au cours de cette période qu'elle découvre les artistes et les lieux du mouvement ZERO en Allemagne, aux Pays-Bas et en France. Entre 1964 et 1966, elle participe à de nombreuses expositions ZERO en Europe ; en 1965, elle organise la légendaire exposition Zero Avantgarde dans l'atelier de Lucio Fontana à Milan. En 1971, elle reçoit le New York Award for Industrial Design, pour la lampe Golden Gate produit par Arredoluce et réalise un de ses projets les plus emblématiques pour la Casa Museo Remo Brindisi à Lido di Spina. En 1976, elle remporte le premier prix Saint-Gobain pour le design du verre et, en 1982, elle participe à la 40e Biennale de Venise. Cet ouvrage accompagne l'exposition "Nanda Vigo, l'espace intérieur" au Madd Bordeaux qui présente le travail de l'artiste à travers des installations immersives. Y sont abordés l'architecture, l'art et le design comme autant de champs de création totale, pour donner à voir, à percevoir et à ressentir toutes les dimensions de son travail.

09/2022

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Surréalisme

(In)actualité du surréalisme (1940-2020)

Le surréalisme a longtemps été amputé d'une partie de son histoire. Les littéraires, les historiens de l'art ont négligé les vingt-cinq années allant de la Libération à l'autodissolution du mouvement, en octobre 1969, et n'ont guère regardé au-delà. On peut s'en étonner tant les années jetées au rebut témoignent d'une ardente vigilance poétique, politique et artistique. Le surréalisme se confronte alors aux flux et reflux d'une Histoire excédant les frontières nationales pour devenir mondiale (décolonisation, tiers-mondisme, antistalinisme, révolution cubaine, anti-impérialisme américain, consumérisme, idéologie des Trente Glorieuses, révoltes populaires). Couvrant sept décennies, ce livre restitue l'âpreté des débats et le courage des engagements auquel le surréalisme a été mêlé ; il examine les interpellations dont il a été la cible, les récits dont il a été l'objet : par les existentialistes, les surréalistes dissidents, les communistes, les lettristes, les situationnistes, les telqueliens... jusqu'aux diatribes d'un Jean Clair pamphlétaire qui en imagine rétrospectivement la barbarie, en un temps - les années 2000 - où des expositions à Londres, New York ou Paris, célèbrent un mouvement patrimonialisé et où les universités nord-américaines parlent de "surréalisme total" dans un monde globalisé. Edité par Olivier Penot-Lacassagne. Textes de Frédéric Alix, Marie-Paule Berranger, Christophe Bident, Julien Blaine, Jacqueline Chenieux-Gendron, Kate Conley, Fabien Danesi, Hugo Daniel, Michel Deguy, Juliette Drigny, Dominique Drouet-Biot, Jérôme Duwa, Fabrice Flahutez, Anne Foucault, Emilie Frémond, Louis Janover, Alain Joubert, Jeanyves Guérin, Audrey Lasserre, Anaïs Mauuarin, Léa Nicolas, Olivier Penot-Lacassagne, Effie Rentzou, Anna Trespeuch-Berthelot.

10/2022

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XIXe siècle

Rosa Bonheur, le regard des animaux

A l'occasion du bicentenaire de la naissance de Rosa Bonheur, le musée des Beaux-Arts de Bordeaux, sa ville natale, et le musée d'Orsay, organisent une importante rétrospective de son oeuvre. Evénement majeur sur le plan national et international, cette manifestation met à l'honneur une artiste hors norme, novatrice et inspirante. Véritable icône de l'émancipation des femmes, Rosa Bonheur plaça le monde vivant au coeur de son travail et de son existence. Elle s'engagea pour la reconnaissance des animaux dans leur sigularité. Plaçant l'animal au coeur de sa création artistique, elle peint de véritables portraits, que par sa maîtrise technique, elle rend vivants à la fois dans l'anatomie que dans la psychologie. Rosa Bonheur a su créer une oeeuvre expressive, dénuée de sentimentalisme et d'un grand réalisme, nourrie des découvertes scientifiques et de l'attention nouvelle portée aux espèces animales de terroirs, remettant en cause la hiérarchie entre les espèces. Rosa Bohneur se mesura aux plus grands maîtres du genre animalier, et se confronta à des formats monumentaux, conférant à ses oeuvres la grandeur de la peinture d'histoire. Cette exposition permet de faire (re)découvrir au public la puissance et la richesse de son art, ainsi que sa vie de femme libre, devenue mythique, et de son oeeuvre, formidablement populaire aux Etats-Unis et en Grande-Bretagne. Expositions : MuMa de Bordeaux (18 mai - 18 septembre 2022) - musée d'Orsay (17 octobre 2022 - 15 janvier 2023). 2. 11. 0. 0

10/2022

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Théâtre

Diane

Cet autoportrait est une traversée historique et familiale d'un itinéraire artistique hors du commun. Diane Arbus, née Nemerov en 1923 d'une famille juive new-yorkaise, travaille dans la photographie de mode aux côtés de son mari, avant de s'en affranchir pour imposer sa propre vision. Dans l'Amérique des années 1960, dans la lignée d'un Walker Evans, elle descend dans la rue à la rencontre de ses modèles. Restée célèbre pour ses portraits d'inconnu. e. s pris au reflex 6x6 à deux objectifs, elle se distingue par sa fascination pour les personnages hors-normes, là où l'étrange croise le familier. "Ce que j'essaie de décrire, c'est l'impossibilité de sortir de sa peau pour entrer dans celle d'un autre". Personnes transgenres, handicapés mentaux, jumeaux, nains, prostituées offrent des visages et des corps de l'Amérique moderne dont elle tente de capter la vérité, à contre-courant de l'esthétique conventionnelle du portrait. La pièce de Fabrice Melquiot donne voix aux relations nouées pendant sa courte vie : rencontre fulgurante avec Allan qui deviendra son mari, celle toujours intime avec ses modèles dont Jack Dracula (l'Homme Tatoué) ou sa professeure, Lisette Model. Se dessine ainsi le parcours singulier d'une artiste émancipée, dont l'intérêt pour la marginalité l'éloigne peu à peu de son milieu social. Des vignettes mêlant éléments purement biographiques et dates clés des relations internationales forment une chronologie croisée, où l'histoire de Diane tend un miroir à celle du monde.

01/2020

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Art contemporain

Pierre Dunoyer, rétrospective en 14 tableaux

Pierre Dunoyer est né à Marseille en 1949. Après des études d'architecture et de psychopathologie, il commence à peindre en 1976. Ses tableaux sont présentés au cours de l'année 1978 dans les trois expositions du groupe JaNaPa. Vivant entre Paris et New York de 1979 à 1986, puis définitivement établi à Paris à partir de 1987, il expose dans différentes galeries, parmi lesquelles : Sonnabend (Paris, 1979-80), Gillepsie-Laage- Salomon (Paris, 1982), Nohra Haime (New York, 1985-87), Jeu de Paume (Paris, 1991), Palais des Congrès (Paris, 1998), Marc Blondeau Fine Art Services (Genève, 2009), Farideh Cadot (Paris, 2012), Jean-Paul Najar Foundation (Dubai, 2017). Il participe aussi à des expositions collectives à la Villa Médicis à Rome et à la Tecla Sala à Barcelone, ainsi qu'en France au Grand Palais et au Musée National d'Art Moderne. Les tableaux de Dunoyer font partie des collections permanentes de la National Gallery d'Australie à Canberra ; du Mobilier National / Les Gobelins et du Fonds National d'Art Contemporain à Paris ; du musée des Beaux-Arts de Lille. Cette rétrospective du peintre français Pierre Dunoyer (né en 1949) marque un accrochage sans précédent de 14 tableaux de grands formats peints entre 1978 et 2022 : sa première grande exposition dans un musée français depuis la remarquable découverte des 24 tableaux exposés à la Galerie nationale du Jeu de Paume en 1991. Présentés chronologiquement, ils couvrent toutes les phases de la carrière du peintre et révèlent un unique cheminement artistique depuis on formalisme initial jusqu'aux tableaux maitrisés mais dynamiques d'aujourd'hui.

01/2023

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Monographies

Domela

César Domela (1900-1992), artiste néerlandais qui commence sa carrière dans la première moitié des années 1920 comme membre du groupe De Stijl. Par la suite, il s'éloigne des principes du néoplasticisme et abandonne progressivement la peinture à l'huile pour réaliser des reliefs conciliant géométrie et organicisme, devenant un des maîtres incontestables du genre. Après plusieurs séjours à Berlin, où il a l'occasion de côtoyer de nombreux artistes influents - Laszlo Moholy-Nagy, Alexander Rodtchenko, Raoul Hausmann, Naum Gabo, Kurt Schwitters, Carl Buchheister... - et de s'essayer à plusieurs pratiques telles que le graphisme, le photomontage, la typographie ou encore l'architecture d'intérieur, Domela s'installe définitivement à Paris en 1933. Il devient membre de Cercle et Carré, puis d'Abstraction Création, groupes pour lesquels il contribue activement aux revues. Pendant la guerre, alors que l'activité artistique est considérablement réduite à Paris, il est régulièrement présent à la galerie Jeanne Bucher qui crée à l'époque un espace accueillant pour la Deuxième Ecole de Paris en train de naître. Il y expose notamment en février 1944 à côté de Nicolas de Staël et de Wassily Kandinsky. Après la guerre, la richesse et l'originalité de son travail ne cesseront d'être saluées, autant en France où il réside jusqu'à sa mort en 1992, qu'à l'étranger. Composé de plus de 50 pièces, le catalogue embrasse ces différentes périodes de l'oeuvre de Domela ainsi que la diversité de supports et de techniques qu'il explorait dans son travail.

04/2023

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Ecrits sur l'art

Le musée idéal : la revue N°5, mars-avril-mai 2023 : Vermeer. Toutes ses peintures enfin réunies !

Pour le prix d'un billet d'exposition, visitez toutes les pièces d'un musée idéal, suivez nos guides conférenciers et découvrez l'actu de l'art ! Cette revue propose une immersion inédite au coeur d'un musée imaginaire. Elle invite à une balade sur papier dans les différentes pièces du musée pour une évasion artistique et sensorielle. Dossiers thématiques, analyses d'oeuvres par des historiens de l'art, article sur les coulisses des musées ou encore l'actualité de l'art en France et à l'étranger, tels sont les articulations de cette revue caractérisée par de belles reproductions et la qualité journalistique et iconographique de GEO. Visitons le musée idéal de pièces en pièces : Qu'est ce qu'un musée idéal pour vous ? Entretien avec une personnalité de la culture L'exposition événement sur Vermeer : 35 chefs-d'oeuvre enfin réunis ! Comment regarder un tableau au musée ? par notre conférencière Françoise Barbe-Gall Une pause déjeuner au restaurant du musée avec la rubrique "Un étoilé au musée" , l'occasion de parler Art et Gastronomie Le petit musée, un tableau expliqué aux enfants La collection du Musée idéal pour ce numéro : Grâce à cette exposition consacrée aux Japon en fleurs Le dépliant panoramique qui met en valeur une oeuvre au grand format Les 10 coups de coeur de la rédaction GEO ! Le cabinet de dessins : découvrez les dessins méconnus de Victor Hugo L'auditorium La petite boutique du musée : les ouvrages, les films, les podcast à découvrir

02/2023

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Iconographie

Blanc. Histoire d'une couleur

Contrairement à une idée reçue, le blanc est une couleur à part entière, au même titre que le rouge, le bleu, le vert ou le jaune. Le livre de Michel Pastoureau retrace sa longue histoire en Europe, de l'Antiquité la plus reculée jusqu'aux sociétés contemporaines. Il s'intéresse à tous ses aspects, du lexique aux symboles, en passant par la culture matérielle, les pratiques sociales, les savoirs scientifiques, les morales religieuses, la création artistique. Avant le XVIIe siècle, jamais le blanc ne s'est vu contester son statut de véritable couleur. Bien au contraire, de l'Antiquité jusqu'au coeur du Moyen Age, il a constitué avec le rouge et le noir une triade chromatique jouant un rôle de premier plan dans la vie quotidienne et dans le monde des représentations. De même, pendant des siècles, il n'y a jamais eu, dans quelque langue que ce soit, synonymie entre "blanc" et "incolore" : jamais blanc n'a signifié "sans couleur" . Et même, les langues européennes ont longtemps usé de plusieurs mots pour exprimer les différentes nuances du blanc. Celui-ci n'a du reste pas toujours été pensé comme un contraire du noir : dans l'Antiquité classique et tout au long du Moyen Age, le vrai contraire du blanc était le rouge. D'où la très grande richesse symbolique du blanc, bien plus positive que négative : pureté, virginité, innocence, sagesse, paix, beauté, propreté. Accompagné d'une abondante iconographie, cet ouvrage est le sixième d'une série consacrée à l'histoire sociale et culturelle des couleurs en Europe.

10/2022

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Poésie anthologies

La passion des images. Oeuvres choisies

#CNLCinema –  Doué d'une vaste culture artistique, aguerri aux séductions et aux prestiges de la peinture romantique, dont il est l'un des plus brillants commentateurs, amoureux des estampes et des caricatures, Baudelaire est assurément perçu aujourd'hui comme le poète des images au XIX ? siècle. L'auteur des Fleurs du mal sait que la poésie ouvre aux dimensions d'un univers imaginaire plus réel et plus vivant que la réalité même.

Critique d'art, auteur de salons célèbres, il est aussi l'écrivain qui se penche sur la variété des images, adoptant tour à tour le point de vue du philosophe, de l'historien ou du moraliste. Il scrute avec curiosité les produits de la tradition et du passé et les initiatives parfois discordantes du contemporain. Il voit dans les images de son temps, quels qu'en soient le support ou le genre, cet "immense dictionnaire de la vie moderne" dans lequel l'artiste et le poète vont puiser la matière d'une alchimie singulière qui fera apparaître le poème ou le tableau comme le miroir électif qui "représente la vie multiple et la grâce mouvante de tous les éléments de la vie".

En instaurant un dialogue entre textes et images, avec quelques 250 oeuvres graphiques et documents reproduits en couleurs, cette édition Quarto donne à lire les oeuvres essentielles de Baudelaire (des recueils poétiques majeurs aux carnets intimes) à travers les différents répertoires d'images qui ont nourri son imaginaire. Cet ouvrage a bénéficié du soutien de Van Cleef&Arpels.

04/2021

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Histoire internationale

François-Ferdinand d'Autriche

Dimanche 28 juin 1914 : l'archiduc François-Ferdinand, en visite officielle à Saravejo, est abattu d'un coup de feu. L'assassinat de l'héritier du trône d'Autriche-Hongrie par un nationaliste serbe, prêt à tout pour déstabiliser la région, ne tarde pas à embraser le monde ; 34 jours plus tard, l'Europe entre en guerre. François-Ferdinand est devenu l'héritier de François-Joseph, sans y avoir été préparé, en quelque sorte par accident ou plus exactement dans des circonstances dramatiques : la mort de son cousin Rodolphe à Mayerling en 1889, puis celle de son père en 1896. Mort sans avoir eu l'occasion de donner sa mesure et de régner, François-Ferdinand se révèle une personnalité plus complexe qu'il n'y paraît. Connu pour ses coups de sang, l'homme est doté d'une incroyable énergie, affectionnant la vie familiale - il s'est en outre mis au ban de la dynastie en épousant une jeune femme bien au-dessous de sa condition. Catholique conservateur, méfiant à l'égard des Hongrois et des Italiens, il s'est souvent prononcé en faveur de la paix, a tâché de moderniser l'armée et a suivi avec sympathie le renouveau artistique de l'époque. Enfin, il est convaincu de la nécessité de réformer la monarchie : François-Ferdinand, "l'homme qui aurait pu sauver l'Autriche" ? De multiples sources inédites ou mal connues du public français nourrissent ce portrait nuancé et équilibré dressé par Jean-Paul Bled, spécialiste incontesté des Habsbourg et de l'Autriche-Hongrie.

09/2012

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Rock

Indochine. Moderato Cantabile

Les groupes de rock ayant atteint 40 ans d'existence doivent se compter sur les doigts d'une seule main ! Au-delà de l'exploit artistique et humain, cette longévité balaye plusieurs générations, plusieurs époques dont Indochine est à la fois acteur et témoin. Le seul survivant de la formation initiale, en 1981, est Nicola, son fondateur, son créateur, son âme. Il a tout vécu : de la gloire naissante aux rejets, de l'idolâtrie à la parodie, de la liesse aux drames. Les plus fervents connaissent TOUT d'Indochine. Mais ce livre contextualise l'ascension, les succès, les galères et la renaissance. Nourri des dizaines d'interviews, reportages, articles, consacrés aux indochinois il retrace toute la carrière du groupe, de l'enfance à la future Grand-Messe du Stade de France. Son titre Moderato Cantabile, est un clin d'oeil hommage à Marguerite Duras, l'inspiratrice du parolier. C'est aussi une annotation musicale "indiquant qu'un morceau doit être chanté à un rythme modéré"... comme "J'ai demandé à la lune", le titre du renouveau. Aujourd'hui, Nicola a refondé une famille : oLi dE SaT, Mr. Marco, Boris Jardel et Ludwig Dahlberg font vibrer Indochine. Avec ou sans Covid, la célébration aura lieu. Indochine n'a jamais déçu les fans qui en ont fait le plus grand groupe français. Ce sont eux qui ont fait le groupe. C'est pour eux que Nicola a tenu bon. Moderato Cantabile retrace un parcours hors du commun, mais aussi les souvenirs de notre jeunesse. Ce livre évoque ces années passées à vivre ou à mourir.

05/2021