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directeur artistique Beaujean

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Beaux arts

Gloria Mundi

Artiste franco-camerounais vivant à Paris, Barthélémy Toguo bâtit une oeuvre militante et pluriculturelle. Excellent aquarelliste, il utilise aussi bien le dessin, la vidéo, la sculpture, la performance ou l'installation pour exprimer ses idées sur l'exil, les frontières et les identités, le déséquilibre Nord-Sud, ainsi que sa conception d'un monde qu'il voudrait meilleur. L'ensemble de son oeuvre, en prise directe avec l'actualité mondiale propose au spectateur/ visiteur un regard provocant sur la réalité la plus violente ou la plus injuste. En 2005, il avait donné voix aux jeunes de banlieue et il se trouvait au Caire, sur la place Tahrir en 2011, au moment du " Printemps arabe ". Son credo, il l'a emprunté à Albert Camus : " L'artiste se forge dans cet aller-retour perpétuel de lui aux autres, à mi-chemin de la beauté dont il ne peut se passer et de la communauté à laquelle il ne peut s'arracher. " En 2008, il a ouvert dans le nord du Cameroun la résidence artistique Bandjoun Station, un espace ouvert voué à l'exploration de solutions nécessaires pour que l'Afrique noire se réapproprie sa contribution à l'art contemporain international. Artiste rattaché à la Galerie Lelong, Barthélémy Toguo a exposé dans le monde entier. En 2015, il a été invité à la Biennale internationale de Venise, où il a présenté une installation, " Urban Requiem ". Ce livre repose sur les entretiens de l'artiste réalisés par Thierry Clermont dans son atelier parisien, entre 2012 et 2015.

10/2016

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Thèmes photo

Photografrika

C'est sur les routes d'Afrique de l'Ouest, de 2013 à 2016 que je les ai rencontrés. Equipe ? s pour la plupart de vieux argentiques des anne ? es 70/80, ces photographes connaissent des difficulte ? s, a` l'heure ou` le nume ? rique prend le dessus. Sans formation solide, ils ont tout appris sur le terrain ou par le bouche a` oreille, et le re ? sultat sur leurs photos s'en ressent : image e ? crase ? e par le flash frontal, cadrage peu soigne ? , la mise au point qui n'est pas toujours au rendez- vous... En Afrique il n'y a pas encore de culture artistique en photographie, ce que les gens veulent, c'est du souvenir. De plus, les cou^ts mate ? riel augmentent (pellicules, frais de labos, location du studio...), et la population n'a pas toujours les moyens de payer, une fois les impressions termine ? es. Que se passera-t-il quand toute la population sera e ? quipe ? e et sera a` me^me de prendre des photos au rendu e ? gal, voir supe ? rieur a` celles des photographes ? Te ? moin de ce virage dans leur profession et me sentant entre deux pages de l'histoire de la photographie en Afrique, j'ai souhaite ? les immortaliser avec leur troisie`me oeil, a` l'inte ? rieur des studios et sur le terrain. Pour ainsi te ? moigner des re ? alite ? s de leur me ? tier, et conserver une trace d'une e ? poque presque re ? volue.

03/2023

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Monographies

Frédéric Houvert

L'édition présente le travail de Frédéric Houvert, sur quinze années, au travers des rapports qu'il entretient avec les notions d'ornement, du décoratif et de l'abstraction. L'ouvrage est rythmé par la constitution de quatre "albums" d'images qui regroupent les différents médiums employés par l'artiste (peinture, sculpture, photographie et dessin). Le végétal est l'élément central de sa pratique artistique. Il y puise un répertoire de formes, qui, à partir d'un présupposé figuratif, déploie une efficacité visuelle. Le motif répété de la feuille autorise ainsi la courbe, le chevauchement, les volutes, soit autant d'aspects que l'on pourrait rapprocher du baroque tel que l'appréhende Gilles Deleuze - le baroque du mouvement, des interstices, des perspectives démultipliées plutôt qu'organisées à partir d'un centre, du rapport entre intérieur et extérieur et de l'inversion de ce rapport. Si chez Frédéric Houvert, la puissance esthétisante des motifs - synonymes d'ordre et de perfection de l'Antiquité à la Renaissance - nous rappelle la relation des arts décoratifs et des beaux-arts au cours de l'histoire, la rigueur de ses compositions laisse place à un agencement à la dynamique complexe. L'ordre premier est effacé révélant alors un chaos apparent, tirant ainsi le dessin vers l'abstraction. Ces qualités rappellent la Feuille très découpée en arabesque, dessin réalisé par Henri Matisse en 1944, qui résulte de la volonté d'associer lignes (ou contours) et couleurs, fixité de la forme (peinture oblige) et différentiels d'intensité.

02/2021

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Littérature française

Le pays où poussent les bouleaux

Alma Rosé est la fille du fameux Konzertmeister - premier violon - de l'opéra de Vienne, Arnold Rosé. Sa mère Justine est la soeur de Gustav Mahler. L'avenir de la jeune femme s'est construit depuis son enfance par et avec la musique et son violon, dans un univers artistique, cultivé et privilégié. Anna Eerlijk est née à Vienne, d'une mère autrichienne musicienne et d'un père néerlandais mathématicien. Après la mort de la première, le second l'emmène aux Pays-Bas pour échapper à la terreur nazie. Parce que toutes deux sont classifiées juives du fait de leurs origines, elles se retrouveront bien malgré elles dans l'enfer de Birkenau, "protégées" par la volonté irrationnelle des SS de créer un orchestre dans le camp des femmes. Alma comprend très vite qu'elle détient entre ses mains le sort de ses musiciennes ; elle va, dès son entrée en fonction comme chef, s'employer à mener l'orchestre à son maximum. Elle est persuadée que toutes finiront gazées si elle ne réussit pas. De la fin du XIXe siècle jusqu'à la découverte des camps, de Vienne à Auschwitz, en passant par Amsterdam et Londres, ce récit à trois voix raconte le parcours tragique de personnages unis par une même passion pour la musique, ballottés par les événements d'un siècle qui donne naissance à la plus grande abomination qu'est la Shoah. Le personnage d'Anna est fictif. Il est la synthèse des témoignages laissés par de nombreuses musiciennes déportées. En revanche, les autres personnages ont existé et les faits sont réels.

02/2023

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Littérature française

Les allatini - des annees folles aux annees noires

4e de couverture Amis des Arts, artistes et mécènes, Eric et Hélène Allatini firent de leur hôtel particulier de la rue Mallet-Stevens l'un des incontournables lieux de rendez-vous des artistes et intellectuels les plus en vue des "? Années folles ? "? : Pirandello, Diaghilev, Nijinski, Picabia, Lifar, Balanchine, Pitoëff, Gerda Wegener, Darius Milhaud, Cocteau, les frères Blum... Une période haute en couleur et d'une créativité débridée où l'Art déco règne en maître sous le regard bienveillant de cette famille d'esthètes avisés. Jusqu'au jour où... par une triste après-midi d'octobre ? 1942, la Gestapo débarque. Leur fille Titiana - dite Titon - n'a que 15 ans ? ; elle et sa fratrie échappent miraculeusement à cette rafle dont leurs parents ne reviendront jamais... Quatre-vingts ans après, elle se remémore et nous fait revivre, sous la houlette de son petit-cousin Alain de Vaucresson, des pans entiers de souvenirs émaillés d'anecdotes et de détails qui en rehaussent la saveur, malgré son fond tragique. Forte du souvenir - sa raison de vivre - et d'un humour sans faille - son langage - Titon Allatini ressuscite la richesse intellectuelle, artistique et sociale d'une famille d'exception au destin fracassé. Alain de Vaucresson, ancien dirigeant de banque, nous livre ici ce premier récit-témoignage familial authentique et bouleversant. Résumé Mécènes, Eric et Hélène Allatini organisent des rendez-vous d'artistes et d'intellectuelles dans leur hôtel particulier jusqu'à ce qu'ils soient arrêtés par la Gestapo en octobre 1942. A 15 ans, Titiana, leur fille, survit à cette rafle avec ses frères.

04/2019

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Art contemporain

Aérosolthérapie

Vaporiser-créer, de la légèreté à la densité L'exposition " AEROSOLTHERAPIE " présente divers travaux plastiques de quinze peintres ou dessinateurs utilisant tous l'aérosol ou l'ayant utilisé – Jules Olitski et Roland Topor, de la partie, sont décédés respectivement en 2004 et 1997. Cette utilisation s'avère d'une nature diverse, protéiforme. Certains artistes ont recours à la bombe de peinture de manière exclusive, soit pour tracer, soit pour recouvrir la toile ou le support du dessin. D'autres, plus parcimonieux ou plus aventureux, en usent en complément de manières de peindre ou de dessiner plus conventionnelles. Le spray, l'acte de vaporisation, vient dans ce cas enrichir à la fois leur palette, la composition et l'effet stylistique produit. L'aérosolthérapie, la technique de soin qui fournit à l'exposition son intitulé, consiste à faire inhaler à un malade, par nébulisation, des médicaments en suspension dans un gaz, et ce, pour acheminer dans ses voies respiratoires un micro-brouillard (l'aérosol au sens strict) de substances curatives. Rapporté à l'expression artistique, le principe aérosol-thérapeutique entend suggérer que la peinture aérosol, la Spray Painting, n'est pas sans effet sur l'état même de la représentation, picturale comme graphique. Légère par sa matière mais dense par ses effets, celle-ci peut agir comme une relance inventive, comme un renforcement, comme un étai bénéfique. Son pouvoir de dynamiser l'art pictural ou le dessin en fait un allié essentiel, fraternel, secourable au besoin, de la création plasticienne.

03/2021

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Littérature française

Rions noir

Daeninckx et Alex Jordan s'unissent dans ce livre : textes et dessins tels des fenêtres grincantes sur la société contemporaine. Si l'expression-titre Rions noir de cet ouvrage fonctionne comme une sorte d'oxymore comme dans celle, voisine, du " rire jaune ", elle n'en constitue pas moins, par le jeu du déplacement des lettres, une anagramme pour peu qu'on ajoute un s à noir. En tout cas " ça grince " pas mal dans les rouages de cette petite machine graphique et littéraire. Et en même temps tout tourne avec une force tranquille. Le livre réunit " sous vide " 16 textes inédits de Daeninckx auxquels ne répondent pas directement mais de manière subtile les séquences de dessins inédits de Jordan (une centaine au total). Les textes sont des courts tableaux de scène de la vie quotidienne en divers endroits à la ville et à la campagne, des récits à caractère documentaire, des fenêtres sur l'histoire directement contemporaine des sociétés. Les dessins ne sont pas au contact direct des textes mais, sans correspondance ostentatoire, ils conservent leur valeur d'équivalence (dessins d'humour piquants) et leur unité de style (l'encre de Chine se traduit en imprimerie dans une symphonie de noirs profonds). Le livre est dominé par une triple dimension artistique, littéraire et politique. Il est tantôt cri tantôt murmure, il se caractérise par une forme qui est aussi un engagement graphique et une conception éditoriale qui rend hommage à deux auteurs habitués à mener des combats de longue date.

07/2022

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Littérature anglo-saxonne

Les secrets de ma mère

Un après-midi d'hiver de 1980, en plein coeur de Londres, Elise Morceau rencontre Constance Holden et tombe instantanément sous son charme. Connie, audacieuse et magnétique, est une écrivaine à succès dont le dernier roman va être adapté au cinéma par l'un des plus gros studios d'Hollywood. Elise suit Connie à Los Angeles, la ville par excellence du rêve et de l'oubli. Mais tandis que Connie s'enivre de l'énergie de cette nouvelle vie où tout le monde s'enveloppe de mensonges et tente d'atteindre les étoiles, Elise commence à perdre pied. Au cours d'une fastueuse soirée hollywoodienne, elle surprend une conversation qui l'entraînera à prendre une décision radicale qui pourrait bouleverser sa vie. Trois décennies plus tard, en 2017, Rose Simmons cherche des réponses sur sa mère, qui a disparu sans laisser de traces alors qu'elle n'était qu'un bébé. Rose a découvert que la dernière personne à l'avoir vue est Constance Holden, une écrivaine oubliée qui s'est retirée de la vie publique alors qu'elle était au sommet de sa gloire. Rose se retrouve irrépressiblement attirée sur la piste de Connie, en quête d'indices sur les secrets de son passé. Cette histoire lumineuse, au souffle romanesque puissant, nous emporte dans une quête d'identité remarquablement orchestrée. Au travers de personnages énigmatiques et inoubliables, Jessie Burton nous dévoile les coulisses des milieux littéraire et cinématographique, ainsi que l'envers de la création artistique, de la fiction et de la maternité.

03/2022

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Théâtre - Essais

L'énergie qui danse. Dictionnaire d'anthropologie théâtrale, 2e édition revue et augmentée

Livre majeur de l'expression corporelle Ce grand dictionnaire illustré d'anthropologie théâtrale explore l'art secret de l'acteur/danseur. En observant les principes récurrents par delà les siècles et les cultures, il répond au mystère de la présence et dessine les traits d'une créativité technique. Quels principes techniques ont en commun acteurs et danseurs de diverses cultures ? En quoi consiste la présence d'un acteur/danseur ? Quelle est la différence entre le comportement physique et mental d'un acteur/danseur sur scène et celui dans sa vie quotidienne ? Est-il possible d'étudier comment se caractérise la force d'attraction d'un acteur/danseur et sa capacité de capturer l'attention du spectateur ? Avec l'aide de l'anthropologie théâtrale (étude du comportement biologique et culturel de l'homme en situation de représentation) et plus de huit cents photos, c'est à ces questions que ce livre tente de répondre. Il existe un art secret de l'acteur/danseur. Il existe des "principes qui reviennent" qui sont à la base de sa présence scénique en diverses cultures et époques. Il ne s'agit pas des recettes mais des points de départ qui permettent aux qualités individuelles de devenir, à travers une créativité technique, une expression artistique efficace dans le contexte de l'histoire de chacun. "Ce livre sur les techniques du jeu est le plus important depuis l'édition de A la recherche d'un théâtre pauvre de Jerzy Grotowski" (Journal of Dramatic Theory and Criticism).

09/2022

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Chanson française

Françoise Hardy

Tous les garçons et les filles, Mon amie la rose, Comment te dire adieu, Message personnel... : ses tubes ont été sur toutes les lèvres. Une biographie complète qui revient sur la carrière et les chansons de l'icône de Salut les copains. Le parcours d'une icône très discrète On ne peut distinguer la femme de sa production artistique. Depuis ses débuts en 1962, à 18 ans, où Françoise Hardy chante son quotidien d'adolescente en mal d'amour, elle aura su toucher le public en exprimant de sa voix douce et envoûtante la difficulté d'aimer et d'aller vers l'autre. Que retient-on de la mystérieuse Françoise Hardy, elle qui commença la chanson à l'aube des années 1960 ? Des titres et des albums mémorables, ses débuts comme icône de Salut les Copains et égérie de la mode sous l'influence de son compagnon Jean-Marie Périer, un succès qui a franchi les frontières, une relation tumultueuse avec Jacques Dutronc, l'initiation à la spiritualité et à l'astrologie dans les années 1980, un passage à vide, des adieux à répétition, une respectabilité définitivement acquise au cours du troisième millénaire... Mais encore ? Elle, qui a su traverser les générations avec élégance et fait fantasmer les plus grandes stars mondiales, a toujours entretenu avec pudeur un certain flou sur sa vie privée comme sur les zones d'ombre de sa carrière. Frédéric Quinonero revient, dans cette biographie très complète, sur toute la carrière de la chanteuse et le combat qu'elle a mené contre la maladie au cours des dernières années.

03/2023

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Monographies

Nanda Vigo. L'espace intérieur

Originaire de Milan et formée à l'Ecole Polytechnique de Lausanne, Nanda Vigo (1936-2020) se fait remarquer dès les années 1960 par son approche transversale des arts, de l'architecture et du design. Figure importante de la scène artistique italienne des avant-gardes, elle a toujours privilégié l'expérimentation et l'exploration. A partir de 1959, elle fréquente l'atelier de Lucio Fontana, avant de se rapprocher des artistes Piero Manzoni et Enrico Castellani, qui ont fondé la galerie Azimuth à Milan. C'est au cours de cette période qu'elle découvre les artistes et les lieux du mouvement ZERO en Allemagne, aux Pays-Bas et en France. Entre 1964 et 1966, elle participe à de nombreuses expositions ZERO en Europe ; en 1965, elle organise la légendaire exposition Zero Avantgarde dans l'atelier de Lucio Fontana à Milan. En 1971, elle reçoit le New York Award for Industrial Design, pour la lampe Golden Gate produit par Arredoluce et réalise un de ses projets les plus emblématiques pour la Casa Museo Remo Brindisi à Lido di Spina. En 1976, elle remporte le premier prix Saint-Gobain pour le design du verre et, en 1982, elle participe à la 40e Biennale de Venise. Cet ouvrage accompagne l'exposition "Nanda Vigo, l'espace intérieur" au Madd Bordeaux qui présente le travail de l'artiste à travers des installations immersives. Y sont abordés l'architecture, l'art et le design comme autant de champs de création totale, pour donner à voir, à percevoir et à ressentir toutes les dimensions de son travail.

09/2022

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Surréalisme

(In)actualité du surréalisme (1940-2020)

Le surréalisme a longtemps été amputé d'une partie de son histoire. Les littéraires, les historiens de l'art ont négligé les vingt-cinq années allant de la Libération à l'autodissolution du mouvement, en octobre 1969, et n'ont guère regardé au-delà. On peut s'en étonner tant les années jetées au rebut témoignent d'une ardente vigilance poétique, politique et artistique. Le surréalisme se confronte alors aux flux et reflux d'une Histoire excédant les frontières nationales pour devenir mondiale (décolonisation, tiers-mondisme, antistalinisme, révolution cubaine, anti-impérialisme américain, consumérisme, idéologie des Trente Glorieuses, révoltes populaires). Couvrant sept décennies, ce livre restitue l'âpreté des débats et le courage des engagements auquel le surréalisme a été mêlé ; il examine les interpellations dont il a été la cible, les récits dont il a été l'objet : par les existentialistes, les surréalistes dissidents, les communistes, les lettristes, les situationnistes, les telqueliens... jusqu'aux diatribes d'un Jean Clair pamphlétaire qui en imagine rétrospectivement la barbarie, en un temps - les années 2000 - où des expositions à Londres, New York ou Paris, célèbrent un mouvement patrimonialisé et où les universités nord-américaines parlent de "surréalisme total" dans un monde globalisé. Edité par Olivier Penot-Lacassagne. Textes de Frédéric Alix, Marie-Paule Berranger, Christophe Bident, Julien Blaine, Jacqueline Chenieux-Gendron, Kate Conley, Fabien Danesi, Hugo Daniel, Michel Deguy, Juliette Drigny, Dominique Drouet-Biot, Jérôme Duwa, Fabrice Flahutez, Anne Foucault, Emilie Frémond, Louis Janover, Alain Joubert, Jeanyves Guérin, Audrey Lasserre, Anaïs Mauuarin, Léa Nicolas, Olivier Penot-Lacassagne, Effie Rentzou, Anna Trespeuch-Berthelot.

10/2022

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XIXe siècle

Rosa Bonheur, le regard des animaux

A l'occasion du bicentenaire de la naissance de Rosa Bonheur, le musée des Beaux-Arts de Bordeaux, sa ville natale, et le musée d'Orsay, organisent une importante rétrospective de son oeuvre. Evénement majeur sur le plan national et international, cette manifestation met à l'honneur une artiste hors norme, novatrice et inspirante. Véritable icône de l'émancipation des femmes, Rosa Bonheur plaça le monde vivant au coeur de son travail et de son existence. Elle s'engagea pour la reconnaissance des animaux dans leur sigularité. Plaçant l'animal au coeur de sa création artistique, elle peint de véritables portraits, que par sa maîtrise technique, elle rend vivants à la fois dans l'anatomie que dans la psychologie. Rosa Bonheur a su créer une oeeuvre expressive, dénuée de sentimentalisme et d'un grand réalisme, nourrie des découvertes scientifiques et de l'attention nouvelle portée aux espèces animales de terroirs, remettant en cause la hiérarchie entre les espèces. Rosa Bohneur se mesura aux plus grands maîtres du genre animalier, et se confronta à des formats monumentaux, conférant à ses oeuvres la grandeur de la peinture d'histoire. Cette exposition permet de faire (re)découvrir au public la puissance et la richesse de son art, ainsi que sa vie de femme libre, devenue mythique, et de son oeeuvre, formidablement populaire aux Etats-Unis et en Grande-Bretagne. Expositions : MuMa de Bordeaux (18 mai - 18 septembre 2022) - musée d'Orsay (17 octobre 2022 - 15 janvier 2023). 2. 11. 0. 0

10/2022

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Théâtre

Diane

Cet autoportrait est une traversée historique et familiale d'un itinéraire artistique hors du commun. Diane Arbus, née Nemerov en 1923 d'une famille juive new-yorkaise, travaille dans la photographie de mode aux côtés de son mari, avant de s'en affranchir pour imposer sa propre vision. Dans l'Amérique des années 1960, dans la lignée d'un Walker Evans, elle descend dans la rue à la rencontre de ses modèles. Restée célèbre pour ses portraits d'inconnu. e. s pris au reflex 6x6 à deux objectifs, elle se distingue par sa fascination pour les personnages hors-normes, là où l'étrange croise le familier. "Ce que j'essaie de décrire, c'est l'impossibilité de sortir de sa peau pour entrer dans celle d'un autre". Personnes transgenres, handicapés mentaux, jumeaux, nains, prostituées offrent des visages et des corps de l'Amérique moderne dont elle tente de capter la vérité, à contre-courant de l'esthétique conventionnelle du portrait. La pièce de Fabrice Melquiot donne voix aux relations nouées pendant sa courte vie : rencontre fulgurante avec Allan qui deviendra son mari, celle toujours intime avec ses modèles dont Jack Dracula (l'Homme Tatoué) ou sa professeure, Lisette Model. Se dessine ainsi le parcours singulier d'une artiste émancipée, dont l'intérêt pour la marginalité l'éloigne peu à peu de son milieu social. Des vignettes mêlant éléments purement biographiques et dates clés des relations internationales forment une chronologie croisée, où l'histoire de Diane tend un miroir à celle du monde.

01/2020

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Art contemporain

Pierre Dunoyer, rétrospective en 14 tableaux

Pierre Dunoyer est né à Marseille en 1949. Après des études d'architecture et de psychopathologie, il commence à peindre en 1976. Ses tableaux sont présentés au cours de l'année 1978 dans les trois expositions du groupe JaNaPa. Vivant entre Paris et New York de 1979 à 1986, puis définitivement établi à Paris à partir de 1987, il expose dans différentes galeries, parmi lesquelles : Sonnabend (Paris, 1979-80), Gillepsie-Laage- Salomon (Paris, 1982), Nohra Haime (New York, 1985-87), Jeu de Paume (Paris, 1991), Palais des Congrès (Paris, 1998), Marc Blondeau Fine Art Services (Genève, 2009), Farideh Cadot (Paris, 2012), Jean-Paul Najar Foundation (Dubai, 2017). Il participe aussi à des expositions collectives à la Villa Médicis à Rome et à la Tecla Sala à Barcelone, ainsi qu'en France au Grand Palais et au Musée National d'Art Moderne. Les tableaux de Dunoyer font partie des collections permanentes de la National Gallery d'Australie à Canberra ; du Mobilier National / Les Gobelins et du Fonds National d'Art Contemporain à Paris ; du musée des Beaux-Arts de Lille. Cette rétrospective du peintre français Pierre Dunoyer (né en 1949) marque un accrochage sans précédent de 14 tableaux de grands formats peints entre 1978 et 2022 : sa première grande exposition dans un musée français depuis la remarquable découverte des 24 tableaux exposés à la Galerie nationale du Jeu de Paume en 1991. Présentés chronologiquement, ils couvrent toutes les phases de la carrière du peintre et révèlent un unique cheminement artistique depuis on formalisme initial jusqu'aux tableaux maitrisés mais dynamiques d'aujourd'hui.

01/2023

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Monographies

Domela

César Domela (1900-1992), artiste néerlandais qui commence sa carrière dans la première moitié des années 1920 comme membre du groupe De Stijl. Par la suite, il s'éloigne des principes du néoplasticisme et abandonne progressivement la peinture à l'huile pour réaliser des reliefs conciliant géométrie et organicisme, devenant un des maîtres incontestables du genre. Après plusieurs séjours à Berlin, où il a l'occasion de côtoyer de nombreux artistes influents - Laszlo Moholy-Nagy, Alexander Rodtchenko, Raoul Hausmann, Naum Gabo, Kurt Schwitters, Carl Buchheister... - et de s'essayer à plusieurs pratiques telles que le graphisme, le photomontage, la typographie ou encore l'architecture d'intérieur, Domela s'installe définitivement à Paris en 1933. Il devient membre de Cercle et Carré, puis d'Abstraction Création, groupes pour lesquels il contribue activement aux revues. Pendant la guerre, alors que l'activité artistique est considérablement réduite à Paris, il est régulièrement présent à la galerie Jeanne Bucher qui crée à l'époque un espace accueillant pour la Deuxième Ecole de Paris en train de naître. Il y expose notamment en février 1944 à côté de Nicolas de Staël et de Wassily Kandinsky. Après la guerre, la richesse et l'originalité de son travail ne cesseront d'être saluées, autant en France où il réside jusqu'à sa mort en 1992, qu'à l'étranger. Composé de plus de 50 pièces, le catalogue embrasse ces différentes périodes de l'oeuvre de Domela ainsi que la diversité de supports et de techniques qu'il explorait dans son travail.

04/2023

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Ecrits sur l'art

Le musée idéal : la revue N°5, mars-avril-mai 2023 : Vermeer. Toutes ses peintures enfin réunies !

Pour le prix d'un billet d'exposition, visitez toutes les pièces d'un musée idéal, suivez nos guides conférenciers et découvrez l'actu de l'art ! Cette revue propose une immersion inédite au coeur d'un musée imaginaire. Elle invite à une balade sur papier dans les différentes pièces du musée pour une évasion artistique et sensorielle. Dossiers thématiques, analyses d'oeuvres par des historiens de l'art, article sur les coulisses des musées ou encore l'actualité de l'art en France et à l'étranger, tels sont les articulations de cette revue caractérisée par de belles reproductions et la qualité journalistique et iconographique de GEO. Visitons le musée idéal de pièces en pièces : Qu'est ce qu'un musée idéal pour vous ? Entretien avec une personnalité de la culture L'exposition événement sur Vermeer : 35 chefs-d'oeuvre enfin réunis ! Comment regarder un tableau au musée ? par notre conférencière Françoise Barbe-Gall Une pause déjeuner au restaurant du musée avec la rubrique "Un étoilé au musée" , l'occasion de parler Art et Gastronomie Le petit musée, un tableau expliqué aux enfants La collection du Musée idéal pour ce numéro : Grâce à cette exposition consacrée aux Japon en fleurs Le dépliant panoramique qui met en valeur une oeuvre au grand format Les 10 coups de coeur de la rédaction GEO ! Le cabinet de dessins : découvrez les dessins méconnus de Victor Hugo L'auditorium La petite boutique du musée : les ouvrages, les films, les podcast à découvrir

02/2023

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Iconographie

Blanc. Histoire d'une couleur

Contrairement à une idée reçue, le blanc est une couleur à part entière, au même titre que le rouge, le bleu, le vert ou le jaune. Le livre de Michel Pastoureau retrace sa longue histoire en Europe, de l'Antiquité la plus reculée jusqu'aux sociétés contemporaines. Il s'intéresse à tous ses aspects, du lexique aux symboles, en passant par la culture matérielle, les pratiques sociales, les savoirs scientifiques, les morales religieuses, la création artistique. Avant le XVIIe siècle, jamais le blanc ne s'est vu contester son statut de véritable couleur. Bien au contraire, de l'Antiquité jusqu'au coeur du Moyen Age, il a constitué avec le rouge et le noir une triade chromatique jouant un rôle de premier plan dans la vie quotidienne et dans le monde des représentations. De même, pendant des siècles, il n'y a jamais eu, dans quelque langue que ce soit, synonymie entre "blanc" et "incolore" : jamais blanc n'a signifié "sans couleur" . Et même, les langues européennes ont longtemps usé de plusieurs mots pour exprimer les différentes nuances du blanc. Celui-ci n'a du reste pas toujours été pensé comme un contraire du noir : dans l'Antiquité classique et tout au long du Moyen Age, le vrai contraire du blanc était le rouge. D'où la très grande richesse symbolique du blanc, bien plus positive que négative : pureté, virginité, innocence, sagesse, paix, beauté, propreté. Accompagné d'une abondante iconographie, cet ouvrage est le sixième d'une série consacrée à l'histoire sociale et culturelle des couleurs en Europe.

10/2022

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Poésie anthologies

La passion des images. Oeuvres choisies

#CNLCinema –  Doué d'une vaste culture artistique, aguerri aux séductions et aux prestiges de la peinture romantique, dont il est l'un des plus brillants commentateurs, amoureux des estampes et des caricatures, Baudelaire est assurément perçu aujourd'hui comme le poète des images au XIX ? siècle. L'auteur des Fleurs du mal sait que la poésie ouvre aux dimensions d'un univers imaginaire plus réel et plus vivant que la réalité même.

Critique d'art, auteur de salons célèbres, il est aussi l'écrivain qui se penche sur la variété des images, adoptant tour à tour le point de vue du philosophe, de l'historien ou du moraliste. Il scrute avec curiosité les produits de la tradition et du passé et les initiatives parfois discordantes du contemporain. Il voit dans les images de son temps, quels qu'en soient le support ou le genre, cet "immense dictionnaire de la vie moderne" dans lequel l'artiste et le poète vont puiser la matière d'une alchimie singulière qui fera apparaître le poème ou le tableau comme le miroir électif qui "représente la vie multiple et la grâce mouvante de tous les éléments de la vie".

En instaurant un dialogue entre textes et images, avec quelques 250 oeuvres graphiques et documents reproduits en couleurs, cette édition Quarto donne à lire les oeuvres essentielles de Baudelaire (des recueils poétiques majeurs aux carnets intimes) à travers les différents répertoires d'images qui ont nourri son imaginaire. Cet ouvrage a bénéficié du soutien de Van Cleef&Arpels.

04/2021

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Histoire internationale

François-Ferdinand d'Autriche

Dimanche 28 juin 1914 : l'archiduc François-Ferdinand, en visite officielle à Saravejo, est abattu d'un coup de feu. L'assassinat de l'héritier du trône d'Autriche-Hongrie par un nationaliste serbe, prêt à tout pour déstabiliser la région, ne tarde pas à embraser le monde ; 34 jours plus tard, l'Europe entre en guerre. François-Ferdinand est devenu l'héritier de François-Joseph, sans y avoir été préparé, en quelque sorte par accident ou plus exactement dans des circonstances dramatiques : la mort de son cousin Rodolphe à Mayerling en 1889, puis celle de son père en 1896. Mort sans avoir eu l'occasion de donner sa mesure et de régner, François-Ferdinand se révèle une personnalité plus complexe qu'il n'y paraît. Connu pour ses coups de sang, l'homme est doté d'une incroyable énergie, affectionnant la vie familiale - il s'est en outre mis au ban de la dynastie en épousant une jeune femme bien au-dessous de sa condition. Catholique conservateur, méfiant à l'égard des Hongrois et des Italiens, il s'est souvent prononcé en faveur de la paix, a tâché de moderniser l'armée et a suivi avec sympathie le renouveau artistique de l'époque. Enfin, il est convaincu de la nécessité de réformer la monarchie : François-Ferdinand, "l'homme qui aurait pu sauver l'Autriche" ? De multiples sources inédites ou mal connues du public français nourrissent ce portrait nuancé et équilibré dressé par Jean-Paul Bled, spécialiste incontesté des Habsbourg et de l'Autriche-Hongrie.

09/2012

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Rock

Indochine. Moderato Cantabile

Les groupes de rock ayant atteint 40 ans d'existence doivent se compter sur les doigts d'une seule main ! Au-delà de l'exploit artistique et humain, cette longévité balaye plusieurs générations, plusieurs époques dont Indochine est à la fois acteur et témoin. Le seul survivant de la formation initiale, en 1981, est Nicola, son fondateur, son créateur, son âme. Il a tout vécu : de la gloire naissante aux rejets, de l'idolâtrie à la parodie, de la liesse aux drames. Les plus fervents connaissent TOUT d'Indochine. Mais ce livre contextualise l'ascension, les succès, les galères et la renaissance. Nourri des dizaines d'interviews, reportages, articles, consacrés aux indochinois il retrace toute la carrière du groupe, de l'enfance à la future Grand-Messe du Stade de France. Son titre Moderato Cantabile, est un clin d'oeil hommage à Marguerite Duras, l'inspiratrice du parolier. C'est aussi une annotation musicale "indiquant qu'un morceau doit être chanté à un rythme modéré"... comme "J'ai demandé à la lune", le titre du renouveau. Aujourd'hui, Nicola a refondé une famille : oLi dE SaT, Mr. Marco, Boris Jardel et Ludwig Dahlberg font vibrer Indochine. Avec ou sans Covid, la célébration aura lieu. Indochine n'a jamais déçu les fans qui en ont fait le plus grand groupe français. Ce sont eux qui ont fait le groupe. C'est pour eux que Nicola a tenu bon. Moderato Cantabile retrace un parcours hors du commun, mais aussi les souvenirs de notre jeunesse. Ce livre évoque ces années passées à vivre ou à mourir.

05/2021

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Essais

Faire Avec. Films et expositions, 2011-2022

Les films d'Eric Baudelaire sont réalisés avec celles et ceux dont ils racontent l'histoire : cinéastes et militant ? es révolutionnaires, terroristes, sécessionnistes ou adolescent ? es, souvent confronté? es aux pouvoirs de l'Etat et à ses institutions. Leurs vies, leus choix éthiques et leur rapport aux images sont les matériaux exemplaires d'un cinéma qui interroge les formes du film documentaire, mais sont aussi au centre d'un travail collectif que Baudelaire a développé au fil des expositions, et qui fait partie intégrante de sa pratique artistique. En prolongement de chaque film (et comme dans ce livre), l'artiste incorpore à ses accrochages oeuvres et documents d'archives issus de ses échanges avec les protagonistes, mais également les productions d'autres artistes et cinéastes, et celles d'une communauté temporaire d'invité? es qui viennent, dans des débats publics, porter sur les oeuvres un regard qui ne se limite pas au champ de l'art. Dans Faire Avec, Erika Balsom et Marcella Lista retracent la façon dont s'articulent ces deux champs d'expérience - films et expositions - dans deux textes qui sont eux-mêmes les étapes d'un échange au long cours entre l'artiste et les deux autrices. Avec Marcella Lista, depuis 2015, et à la suite de l'exposition Après qu'ils ont organisée ensemble au Centre Pompidou ; et avec Erika Balsom, dont le texte à l'origine de leur rencontre est ici publié dans sa première traduction française : La communauté fondée sur la réalité (2017), un essai incontournable pour repenser la valeur du cinéma d'observation aujourd'hui.

11/2022

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Jazz, Blues, Soul, Rap, Reggae

Boulogne. Une école du rap français

Que s'est-il passé à Boulogne-Billancourt ? Comment cette ville, bastion bourgeois et bastion ouvrier, fief de Renault, est devenue une école du rap ? En sont originaires entre autres, Booba, Les Sages Poètes de la Rue, Lunatic, Ali, LIM, Less 2 neuf, L'Skadrille, Salif, Malekal Morte, Move'z Lang... A eux tous, ces artistes et groupes ont vendu plusieurs millions d'albums. Aujourd'hui, ils forment une école artistique, à l'instar de celle de Barbizon ou de Pont-Aven en peinture. Ce livre d'histoire truffé d'anecdotes retrace le parcours de cette école. On découvre ses origines aux usines Renault, dans le mouvement de mai 68, mais aussi la construction du quartier du Pont de Sèvres, comme partout l'utopie sociale deviendra un petit ghetto au milieu des riches. La Défense n'est pas loin de Boulogne, et là-bas, les jeunes disposent d'une grande esplanade pour danser au pied des tours, et puis à côté de chez eux, il y a d'autres jeunes, un peu plus argentés, qui disposent de matériel pour enregistrer. Boulogne, c'est aussi l'histoire d'une alliance, entre des artistes porteurs d'énergie et de colère et d'autres rêvant et ayant les moyens de rêver. Livre d'histoire musicale, enquête minutieuse, éloge d'un passionné, Boulogne : une école du rap français est un essai qui fera date. Aucun autre livre de ce genre n'a été écrit avant. Il consacre intellectuellement les rappeurs de cette ville, une musique. Passionnant.

05/2023

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Littérature étrangère

Les conséquences

Qu'est-ce que vivre ? Est-ce autre chose qu'être vu par autrui ? Hantée par ces questions, au sortir de l'Ecole des beaux-arts d'Amsterdam, Minnie Panis devient une artiste conceptuelle renommée. Les étranges séries de photos qu'elle produit montrent des traces de son existence, mais jamais elle-même. Le choc est d'autant plus violent lorsqu'elle se découvre un jour, presque nue, offerte à tous les regards en couverture d'un célèbre magazine de mode. Minnie n'est pas femme à subir un tel "vol d'image" sans réagir : de cette mésaventure surgit un nouveau projet aux implications radicales, où elle entraînera le voleur et se mettra elle-même, plus que jamais, en danger. Si Minnie s'interroge tant sur sa vie, c'est qu'elle a bien failli ne pas naître, et ensuite ne pas survivre. A plusieurs reprises, les interventions d'un mystérieux médecin aux méthodes New Age, le Dr Johnstone, l'ont sauvée. Mais elle ne peut en avoir gardé le souvenir... Cet éblouissant premier roman ne cesse de nous surprendre : on croit lire une satire de la scène artistique contemporaine et l'on se retrouve embarqué dans une aventure métaphysique, habilement masquée par une ironie étincelante et une érudition drolatique, qui nous entraîne d'Hildegarde de Bingen à David Bowie et du calendrier maya à Samuel Beckett. Que reste-t-il de l'art et de la vie quand les deux se confondent ? Ce roman lui- même est une expérience, son titre une clef à garder en mémoire à chaque page.

02/2017

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Seinen/Homme

Sôten No Ken Tome 11

Le Hong Hua Kai a repris le pouvoir à Shanghai et tué tous les hauts dirigeants de l'Aoabang. Parmi eux se trouvent Pan Guanglin, un ami proche de Kenshiro, et sa soeur Yu Ling, dont Kenshiro est amoureux. Il décide alors de retourner dans la ville infernale de Shanghai pour protéger son ami et sa bien-aimée, mais il est loin de se douter que des rencontres fatidiques et des batailles fatales l'y attendent... Tetsuo Hara et Buronson reviennent plus de dix ans après la fin du cultissime Hokuto No Ken, vendu à plus de 100 millions d'exemplaires dans le monde, dans une préquelle centrée sur l'oncle de Kenshirô, Kenshirô Kasumi, 62e successeur de la légendaire technique du Hokuto Shinken. Cette réédition de Soten No Ken, vivement attendue par les lecteurs de la toute première série, est le deuxième titre d'une collection dédiée à Tetsuo Hara. Au plus proche de la version originale (sens de lecture japonais, onomatopées sous-titrées), elle bénéficie d'une nouvelle traduction, d'un nouveau lettrage et d'une fabrication soignée. "Si le style artistique de Tetsuo Hara est toujours aussi redoutable quand il s'agit de scènes d'action, mais aussi d'étalage de puissance, il réussit aussi à faire preuve d'une touchante humanité". Esprit Otaku "Cette préquelle se place dans la droite lignée d'Hokuto no Ken dans sa volonté de narrer une histoire humaine centrée sur des personnages braves au centre d'intrigues dramatiques". Manga-News

03/2024

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Romans graphiques

L'homme miroir

"Vente domaniale pour cause de succession vacante. Dépendance de maison de maître, début XIXe. Mise à prix : 15 000 euros" . Il n'en faut pas plus à Elise, quarantenaire citadine, workoholic, mère tout nouvellement célibataire, que cette annonce lapidaire, pour sauter le pas. C'est décidé, elle quitte tout, la capitale et son emploi de cadre pour s'installer avec son fils, Antoine, à la campagne. Sur place, elle déchante : il faut débarrasser toutes les affaires de l'ancien propriétaire défunt qui se dresse comme un obstacle entre sa nouvelle vie et elle. Elle appelle en renfort ses parents, Philippe et Rachel, jeunes retraités. Chacun se met au travail et, à travers les objets dont ils vident les pièces, le portrait de l'ancien propriétaire se dessine. D'abord mal à l'aise avec cette intrusion dans l'intimité de l'inconnu, les membres de la famille se laissent peu à peu aller à la curiosité et au fantasme... Si on en croit sa correspondance amoureuse, c'était un coureur de jupons, selon Elise. Plutôt un peintre accompli pour Rachel, qui a manqué sa vocation artistique. Un voyageur libre, pour Philippe. Un aventurier, chasseur de fauve, pour le petit Antoine... Vite, chacun projette un peu de lui-même dans cet homme et dans ce qu'ils s'imaginent avoir été sa vie. Mais qui est-il vraiment, si ce n'est le miroir de leur âme ? Cette vie qui n'est pas la leur, leur permettra-t-elle de surmonter leurs douleurs, et aller au-devant de leurs désirs ?

02/2024

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Iconographie

Rose. Une couleur aux prises avec le genre

"Le rose c'est pour les filles". Depuis les premiers colorants roses jusqu'à Barbie, en passant par Act-up, le Rose Pompadour ou encore Paris Hilton, le rose occupe une place singulière dans la culture occidentale, associant au féminin tout ce qu'il colore. Revenant sur les origines de cette association, Kévin Bideaux met en évidence les idéologies sous-jacentes aux emplois de cette couleur. Il montre que le rose contribue à une esthétisation du genre et à la répétition de stéréotypes : tour à tour marqueur de beauté et de séduction, de douceur et de naïveté. En marquant le féminin, le rose le rend superficiel et artificiel, et par conséquent l'invisibilise. Associé au masculin, il connote l'efféminement, voire l'homosexualité. En ce sens, le rose est une véritable "technologie de genre" , participant constamment à la production de ce dernier. A l'intersection des études de genre et de l'histoire de l'art, cet ouvrage retrace la longue histoire sociale, artistique, politique et culturelle du rose : de sa rivalité avec le rouge à son association à la fleur, en passant par le rendu des chairs - et donc de la nudité - dans la peinture ; des évolutions de la mode à l'opposition du bleu et du rose, ou aux usages que le cinéma, les dessins animés et les jeux vidéo en ont fait ; de la construction de la préférence pour le rose à sa place dans le marketing, en passant par la relation ambivalente que les mouvements féministes et LGBTQ entretiennent à son égard.

11/2023

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Archéologie

Les chrétientés orthodoxes post-byzantines face à l'Europe de la Réforme et des Temps modernes (1450

Les contributions rassemblées dans cet ouvrage s'intéressent aux circulations des hommes, des idées et des formes autour des chrétientés orthodoxes post-byzantines durant l'époque moderne (1450-1700). De Byzance à Paris, de Venise à Moscou, jusqu'à l'Ethiopie ou l'Egypte, l'art et la littérature sont empreints de similitudes et de correspondances qui sont les témoins de ces circulations. Si la réception des modèles varie selon le climat culturel et artistique, la capacité d'assimilation propre à chaque pays est un processus qui va de pair avec l'instauration de nouvelles valeurs sémantiques. Parfois, ce processus permet même d'atteindre une puissance expressive inédite. Dans certains cas, des obstacles issus de l'incompatibilité de certaines traditions esthétiques ou techniques peuvent ralentir, voire compromettre l'appropriation de nouveaux prototypes, non sans dégager des énergies conceptuelles originales. Quoi qu'il en soit, l'histoire fournit un trésor inestimable de modèles, appropriés et réinventés en dehors de leur contexte initial pour poser les jalons d'un renouveau souvent à travers une revitalisation d'anciennes énergies et conventions. Divisé en trois parties, le recueil permet d'abord d'observer les circulations entre le monde byzantin et l'Occident en s'intéressant à des sujets aussi variés que les études humanistes, l'architecture sacrée, la peinture et les stratégies iconographiques du pouvoir religieux et séculier. Les contributions traitent ensuite des circulations vers l'Empire russe. Enfin, une dernière section ouvre sur la relation entre passé et présent, autour de prolongements géographiques et chronologiques.

11/2023

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Histoire de France

Lumière du Moyen Age

Le Moyen Age, ère de ténèbres : telle est l'image que nous avons tous gardée de nos études secondaires. Les bâtisseurs de cathédrales ont été longtemps présentés comme des barbares et les auditeurs de saint Thomas d'Aquin comme des naïfs. C'est contre ces jugements préfabriqués que se dresse Régine Pemoud. Elle révèle le Moyen Age dans sa "lumière". Elle nous fait connaître sa richesse littéraire : des épopées comme la Chanson de Rolan4 des romans d'aventure (les chevaliers de la Table Ronde), d'amour (Tristan et Iseut), des poètes comme Rutebeuf et Villon, des mystères, des farces, des fabliaux. Elle évoque l'essor artistique de cette époque mais aussi ce qu'on connaît le moins : l'intérêt porté alors aux sciences et à la médecine. La vie quotidienne même portait la marque d'une civilisation déjà raffinée : l'hygiène - l'usage des "retraits", des bains publics et privés - était plus développée qu'au XVIIe siècle. La hiérarchie sociale reposait essentiellement sur des liens familiaux et il était beaucoup plus facile d'approcher Saint Louis que Louis XIV. Si les hommes avaient généralement l'autorité dans la famille, les femmes avaient des droits qu'elles n'avaient pas dans la société romaine et qu'elles ont reperdus dès le XVIe siècle. Lumière du Moyen Age, une découverte fabuleuse d'un temps mal connu où se mêlent le profane et le sacré, où se développent le commerce, les sciences et les arts : les XIIe et XIIIe siècles sont sans doute les vrais "Grands Siècles" de notre histoire.

06/1981

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Critique littéraire

Voyage vers la fiction. Le monde de Juan Carlos Onetti

On le sait : le romancier péruvien Mario Vargas Llosa est aussi un remarquable critique et essayiste. Après nous avoir donné un Flaubert, un Arguedas et un Victor Hugo inoubliables, il nous propose ici sa lecture la plus personnelle de l'oeuvre de Juan Carlos Onetti (1909-1994), dont on célèbre en 2009 le centenaire de la naissance. Ce romancier uruguayen est l'auteur d'une oeuvre extrêmement originale qui tient, pour l'essentiel, à l'édification d'un monde fictif à l'intérieur de la fiction, avec pour objectif l'évasion de la réalité par le rêve et l'affabulation. C'est ce que Vargas Llosa appelle "voyage vers la fiction" . Au terme d'une analyse aussi fine que savoureuse, retenons sa conclusion : "Ce qu'il y a dans le monde d'Onetti d'amertume et de pessimisme, de frustration et de souffrance, change de signe quand, séduits par la subtilité et l'astuce de sa prose, nous entrons dans son monde, le vivons en jouissant de ce qui s'y passe tout en souffrant en même temps et en nous déchirant au spectacle des misères humaines qu'il exhibe. C'est le mystère de l'oeuvre littéraire et artistique réussie : délecter par la souffrance, séduire et enchanter tout en nous immergeant dans le mal et l'horreur. Mais cette métamorphose paradoxale est le privilège des authentiques créateurs dont les oeuvres réussissent à transcender le temps et les circonstances de leur naissance. Onetti était l'un d'eux".

04/2009