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Ouvrages généraux

En étoile. Introductions à la philosophie 1. Le devenir

Si ce livre introduit, au pluriel et en étoile, à l'envie de philosopher, c'est d'abord parce qu'il ne suffit pas de traiter des grands thèmes de la pensée en tentant de résumer des systèmes et des auteurs, depuis, par exemple, les origines grecques de la philosophie. Nous invitant à un nouveau voyage philosophique, Eric Clémens montre que l'on peut "introduire à" des questions contemporaines en immergeant le lecteur dans l'exigence même de la lecture, de toutes les lectures du monde, a fortiori celles dites "philosophiques" . Mais en refusant tout ce qui s'apparenterait à une sorte d'enchantement de l'esprit, en sorte de privilégier ce qu'il y a de difficile et de complexe dans les étapes du comprendre. Contre la tentation de la compréhension immédiate et de ses effets d'illumination, la manière de philosopher ici pratiquée laisse entrevoir que la compréhension est une affaire "d'après-coup" . C'est ici le premier volume - intitulé Le Devenir - d'un diptyque où l'auteur retrace les genèses de l'émergence de l'humain en nous et des événements de notre histoire, au gré des équivoques du langage et de la liberté. Le second volume s'intéressera aux formes de La Dépense, grâce auxquelles notre humanité, entre création et destruction, met en jeu les puissances du réel pour faire du commun.

11/2022

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Généralités

La guerre des semi-conducteurs. L'enjeu stratégique mondial

Le pouvoir dans le monde moderne - militaire, économique, géopolitique - repose sur les puces électroniques, appelées semi-conducteurs. Aujourd'hui, tout fonctionne avec des puces : les voitures, les téléphones, la bourse et même le réseau électrique. Si l'Amérique est restée une superpuissance, c'est parce qu'elle a dominé les progrès réalisés dans ce domaine et qu'elle en maîtrisé la conception. Mais cet avantage risque de disparaître car l'Amérique a fait un mauvais choix stratégique en laissant des entreprises de Taïwan, de Corée et d'Europe prendre le contrôle de la fabrication des puces. Et si la Chine dépense encore aujourd'hui plus d'argent pour importer des puces que pour acheter du pétrole, elle a lancé un programme d'investissements gigantesque pour rattraper les Etats-Unis. Chris Miller raconte la fascinante histoire des semi-conducteurs, comment des puces plus rapides ont contribué à la défaite de l'Union soviétique et pourquoi la bataille pour le contrôle de cette industrie est un enjeu qui surpasse tous les autres. Or, 37 % des puces étant à ce jour fabriquées à Taïwan, à portée des missiles et des avions chinois, les risques de conflit ouvert entre la Chine et les USA sont de plus en plus forts. Chris Miller enseigne l'histoire internationale dans plusieurs universités américaines. Il collabore régulièrement au New York Times et au Wall Street Journal.

05/2024

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BD tout public

Cibeins, une école, une histoire

En 1918, au sortir de la Grande Guerre, Cibeins devient l'école d'agriculture de la ville de Lyon, voulue par son maire emblématique Edouard Herriot, pour donner le goût de la terre aux jeunes citadins déracinés et pour jouer le rôle de ferme modèle auprès des paysans des environs. En 2018, Cibeins est – depuis cinquante ans – un lycée de l'enseignement agricole public reconnu pour la mise en valeur des enseignements pratiques et innovants. Cibeins a 100 ans, il fallait fêter ça dignement ! Sous la houlette de son directeur, Pascal Couvez, un Comité du Centenaire s'est formé et une des premières décisions prises a été de consacrer un album à l'histoire de l'école. Ludovic Pozas, enseignant, illustrateur et auteur de BD a pris les choses en main. Pendant plus de deux ans, les élèves du BTSA Technico-commercial, "Les TC", ont écumé les archives afin de scénariser six nouvelles correspondant à six épisodes marquants de la vie de l'institution avant de les confier à six auteurs de bandes dessinées, choisis pour leur talent et la diversité de leurs palettes. à Arnaud Bétend, qui travaille en lavis sépia dans le style des vielles photographies, est échu la période 1918-1928 avec "La création du lycée" ; Emre Orhun , maître de la carte à gratter, s'est vu confier la décennie 1928-1938 avec "Le grand incendie" ; Fred Blier, opère à l'encre de chine, on l'a chargé de représenter les "échanges épistolaires durant la guerre" (1939-1945) ; Estelle Meyrand et Benoit Frébourg, avec des encres de couleurs, mettent en scène deux nouvelles interconnectées, "L'arrivée des filles" dans les années soixante-dix ainsi que "La ferme modèle et le lien entre les générations" durant les années 1970-2000. Il ne restait à Raphaël Gauthey, qu'à dépeindre "Cibeins aujourd'hui", à l'aquarelle. Le résultat est un ensemble particulièrement harmonieux dans lequel les différentes techniques et la "patte" de chacun des artistes sont mises au service de scénarios restituant parfaitement l'ambiance et le charme particuliers de Cibeins.

11/2017

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Histoire ancienne

Une archéologie des peuples du Proche-Orient. Tome 1, Des premiers villageois aux peuples de cités-Etats (Xe-IIIe millénaire av. J.-C)

Une lecture de l'Orient ancien d'après la documentation archéologique de 10000 avant notre ère à la mort d'Alexandre, entreprise sur une immense zone géographique, d'Istanbul aux rives de l'Indus et du Caucase au Golfe jusqu'à la frontière de l'Egypte. Sur les terres d'Orient, l'humanité a parcouru un long chemin. Elle a essayé toutes les formules, du village à la ville, de la cité-Etat à l'Etat territorial, des Etats nationaux à l'Empire universel. Les populations d'Orient se sédentarisèrent progressivement, maitrisèrent les plantes et les animaux, puis les techniques d'irrigation, la métallurgie, l'art de construire. Certaines sociétés s'organisèrent peu à peu selon un système de chefferies, d'abord assez simples puis de plus en plus complexes, en un tissu serré de relations sociales garantes de leur survie. A la fin du IVe millénaire, des villes virent le jour. Certaines régions accédèrent à un mode de vie urbain qui allait marquer le monde. Au sein de ces villes se constituèrent des entités politiques d'abord centrées sur un petit territoire. Assez brutalement, durant le troisième quart du IIIe millénaire, un système nouveau fit son apparition, celui de l'Etat territorial, qui cessa d'être fondé sur une ethnie ou un système de parenté et de redistribution, pour se structurer autour d'un chef politique, d'un pouvoir centralisé et d'une bureaucratie. Depuis le XIXe siècle, les archéologues de tous les pays du monde creusent la terre et le sable dans des paysages variés, des déserts, des montagnes, des plateaux et des rivages maritimes, et mettent au jour de nombreuses civilisations, des plus modestes aux plus célèbres. Cette nouvelle édition a été revue et augmentée pour tenir compte des dernières recherches.

09/2019

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Faits de société

Mobilités urbaines. L'âge des possibles

Le carburant est hors de prix, le réchauffement menace, certains rêvent, chez nous, de villes sans voitures. La moitié de l'humanité dans les pays émergents rêve de conduire, et le fera dans dix, vingt ou trente ans. Il lui faudra du carburant, beaucoup de carburant. La société appelle à plus de flexibilité et de réactivité, ce qui se traduit souvent par des besoins croissants de mobilité, et elle ne baisse pas ses exigences quand le pétrole est cher.Autant dire que nos soucis ne font que commencer. Sommes-nous condamnés ? Oui, condamnés à réussir une transition. Vers quoi ? Une mobilité durable, bien sûr. Mais encore ? Quels en sont les ingrédients ? Des villes mieux organisées, des transports publics plus performants, des voitures moins gourmandes. Oui, on a déjà beaucoup réfléchi et écrit là dessus. Peut-être cela ne suffira-t-il pas ? Il faudra alors faire flèche de tout bois. Certains prônent, sous la bannière de l"âge de l'accès et de l'" économie de fonctionnalité ", le passage d'une économie de la possession à une économie de flux et de services. D'autres explorent les potentiels d'un modèle de consomm'acteur, où nous serions à la fois producteurs et consommateurs. Utopies ? Pour demain matin, sans doute, pour plus tard, ça se discute. Applicables à la mobilité ? Oui sur le papier, oui en vrai si nous savons proposer une vision qui aurait la chance de pouvoir être partagée par un grand nombre d'acteurs. C'est cet univers d'alternatives, et les conditions de son émergence, qu'explore cet ouvrage, à partir des travaux de l'auteur et des communications proposées au séminaire " Acheter ou louer " organisé par l'Institut pour la Ville en mouvement en partenariat avec l'Esc-Eap..

11/2008

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Sociologie

Le nouveau génie urbain

Reconfigurés par le processus d'hyper industrialisation, les villes et les territoires tentent de répondre aux défis presque inconcevables que constitue l'Anthropocène en se mettant en réseau à l'image des open cities ou des "territoires et villes en transitions". Mais dans le même temps, les smart cities, généralement présentées comme solution à tous les problèmes urbains, s'imposent sans concertation citoyenne, et leurs promoteurs font de l'espace public un marché privé au détriment de l'intérêt collectif des localités qu'ils disruptent. Cela affecte les conditions de l'aménagement du territoire, de la gestion et des services, tout autant que l'économie urbaine et les politiques locales. Cet ouvrage, dirigé par Bernard Stiegler, apporte une double contribution essentielle : la première est l'analyse du problème crucial de la restitution de la souveraineté numérique aux individus et aux puissances publiques face à la montée en puissance des plateformes digitales (GAFAM) ; la deuxième propose une description des profonds changements causés par un déploiement immature des nouvelles technologies digitales. Sur ces bases, il est impératif de développer des savoirs (savoir-faire, savoir-vivre et savoir-théoriser) prescripteurs de pratiques et usages nouveaux que ces technologies ouvrent, afin de reconstruire par la contribution des singularités territoriales. Une énorme transformation est en cours dans le domaine des technologies urbaines qui pourrait conduire à une véritable refondation du développement urbain, et avec lui, à une refondation de la démocratie en général, en particulier en milieu citadin. Faute de politiques appropriées réaffirmant la puissance publique, cette nouvelle "révolution urbaine" et territoriale promet au contraire d'être profondément inurbaine - c'est-à-dire dénuée d'urbanité, et donc inhumaine, la ville devenant une jungle technologique.

06/2020

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Littérature française

Oeuvres complètes. Tome 16, Lourdes ; Rome ; Mon voyage à Lourdes ; Mon voyage à Rome ; Correspondance

Cette nouvelle édition des Œuvres complètes de Zola est originale à un double titre : elle est la première du genre à adopter un dispositif chronologique, en vingt brèves périodes, de 1858, date de l'arrivée du jeune Emile Zola à Paris, à 1902, date de sa mort. On suivra ainsi, de volume en volume, l'évolution de sa carrière et de son œuvre, et leur relation à l'histoire contemporaine. Ces coupes successives dans le temps ont également le mérite de mettre en évidence les connexions mutuelles des œuvres par delà la diversité de leurs contenus et de leurs formes : elle réunit, pour la présentation et le commentaire historique et critique des œuvres, les meilleurs connaisseurs de Zola et de son œuvre. Après une introduction générale, chaque œuvre fait l'objet d'une notice. Dans chaque volume, on trouve d'abord les œuvres narratives (romans, contes et nouvelles), puis le théâtre, les chroniques, les œuvres critiques et la correspondance. Avec le tome 16, commence la publication du cycle des Trois Villes : Lourdes, Rome, Paris. A l'histoire naturelle et sociale d'une famille sous le Second Empire succède la chronique naturelle, sociale et politique de trois cités éclairées d'un jour neuf par l'actualité de la fin du siècle. Le tome 16 contient les deux romans intitulés Lourdes et Rome, avec pour personnage commun un prêtre, Pierre Froment celui-ci, dans Lourdes, accompagne les trains de pèlerins, dans une ville où la souffrance et le commerce font bon ménage ; dans Rome, il explore trois villes en une, la Rome antique, la Rome papale et la Rome de la spéculation moderne. Nous publions aussi les deux journaux de voyage de Zola, Mon Voyage à Lourdes et Rome.

03/2007

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Géographie

Les risques urbains. Acteurs, systèmes de prévention

Incivilités, agressions, accidents de circulation... La ville inquiète. Longtemps domaine réservé d'un Etat normalisateur et répressif, la gestion de la sécurité suscite de plus en plus d'initiatives diverses d'élus locaux ou de milieux associatifs, d'aménageurs d'espaces publics, de sociétés de service public, ou encore de promoteurs de systèmes de surveillance, etc., y compris des victimes potentielles elles-mêmes. Mais les actions des uns et des autres s'appuient sur des connaissances partielles, voire incertaines, des risques urbains comme des comportements des individus face aux risques, et en l'absence de réelle évaluation de l'efficacité des politiques de prévention. En partenariat avec l'IHESI et la Fondation MAIF, le PIR Villes (Programme interdisciplinaire de recherche sur les villes du CNRS) a engagé deux programmes de recherche portant respectivement sur l'application des technologies d'information et de communication à la surveillance et à la prévention des risques urbains, et sur les représentations sociales des risques et les pratiques de prévention. L'objet de cet ouvrage est de faire le point sur les résultats de cette première vague de recherches. Les risques de la circulation et l'introduction des nouvelles technologies de surveillance dans l'espace urbain sont les deux grands sujets sur lesquels les équipes ont enquêté. Parties d'enjeux d'actualité divers - quartiers difficiles, vieillissement des populations, domotique - elles abordent les questions de l'apprentissage du risque et des comportements de prévention, celles de la construction du sentiment de sécurité (ou d'insécurité), ou encore celles du rôle respectif des différents acteurs locaux. S'il ne traite pas l'ensemble des risques urbains, cet ouvrage témoigne de la naissance d'un réseau scientifique interdisciplinaire à même de faire progresser le savoir en ce domaine et d'engager le dialogue avec les responsables sur le terrain de la sécurité urbaine.

09/1998

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Sciences politiques

Le syndicalisme et les territoires

Cette 24e livraison de la revue Les Utopiques traite le sujet des territoires, sous divers angles, avec des contributions de syndicalistes de Solidaires, de la CGT, de la Confédération paysanne, mais aussi de sociologues et de géographes. La question des transports est importante pour tous les territoires, en ville comme à la campagne. Comment répondre aux besoins collectifs en ce domaine ?? La désertification des zones rurales est un phénomène bien connu, il est ici abordé? ; mais il y a aussi une désertification des centres-villes, notamment dans les petites et moyennes communes. En France, une partie du territoire demeure dédiée à l'agriculture ? ; les paysannes et paysans ont aussi leur mot à dire, sur le type de culture, d'exploitation agricole, etc. Sont aussi abordés des sujets tels que l'urbanisation et la bétonisation des sols, le rôle des conseils économiques, sociaux et environnementaux régionaux (CESER), le Grand Paris, les déserts médicaux, la disparition des services publics mais aussi des commerces de proximité, les circuits courts entre producteurs et consommateurs, les communautés de communes et le recul de la démocratie communale qu'elles impliquent, le télétravail et le retour à la campagne constaté depuis le covid, les ZAD comme Notre-Dame-des-Landes, les méga-bassines, les quartiers périphériques, les banlieues, les politiques dites d'aménagement du territoire, les zones protégées, les parcs nationaux, la spéculation foncière, les unions locales des syndicats... La lutte syndicale pour les retraites a été marquée par de très grosses manifestations "? en territoire ? " , comme on dit pour parler de ce qui n'est pas grandes villes et métropoles ? ; ce n'est pas sans lien avec le mouvement des Gilets jaunes connu précédemment. C'est aussi sur cela que la revue de l'Union syndicale Solidaires se penche...

12/2023

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Musique, danse

Brassens . La mauvais sujet repenti

Brassens, rebelle solitaire, provocateur et violent, est devenu au fil du temps un poète pacifique, tolérant et généreux bien que toujours lucide. Le mauvais sujet repenti nous a ainsi légué une œuvre sans équivalent dans l'histoire de la chanson française et qui semble ne pas devoir vieillir. Rassemblant souvenirs et témoignages inédits, Victor Laville et Christian Mars dévoilent des facettes peu connues de l'artiste ses relations hésitantes et contradictoires avec Dieu, son goût du macabre et son obsession de la mort, ses rapports étranges avec les femmes et sa prédilection pour celles de l'âge de sa mère ou de sa sœur, mais aussi son " histoire d'amour " avec Patachou et la deuxième " affaire des bijoux " qui s'ensuivit. Enfin, puisque Brassens lui-même répétait " à son de trompe à tous les carrefours " que tout était dans ses chansons, les auteurs proposent, en fin d'ouvrage, quarante ans après celle de René Fallet, une nouvelle " visite guidée " de l'œuvre, chanson par chanson.

10/2006

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Littérature française

Jerada, ce lieu

Jerada est une ville minière située dans le Maroc oriental, à 60 km au sud de la wilaya d'Oujda, près de la frontière algérienne. La région a hérité des charbonnages d'un patrimoine d'une valeur inestimable. La ville elle-même est témoin d'une histoire industrielle et sociale particulière qui remonte au protectorat français. Au début des années 1950, Jerada était divisée en quatre parties distinctes : la cité européenne, le quartier des ingénieurs, la cité des agents ou "cité des évolués" (chefs porions, contremaîtres, ingénieurs assimilés...) et le village ou "cité marocaine" , celle des ouvriers et des mineurs. Jerada est composée de petites maisons cubiques et uniformes, alignées le long des rues tracées au cordeau. Selon qu'ils étaient mariés ou célibataires, zoufria , les ouvriers logeaient dans la zone qui correspondait à leur statut familial. Les mineurs et les ouvriers marocains venaient de différentes régions du pays. A la jonction des quatre zones est fondée la "cité indigène" à côté des bâtiments des Affaires indigènes ou zai et des Kissaria, des galeries dans lesquelles s'organisait l'espace commercial. Les Européens - encadrement et maîtrise - habitaient une résidence à part, avec ses pavillons et ses immeubles aux toits à doubles pentes en tuiles rouges rappelant l'architecture et l'urbanisme des villages européens. Cette juxtaposition des quartiers renforçait leurs caractères différenciés, ce qui en faisait des villes dans la ville. En 2000 la mine fut fermée et la cité ouvrière entièrement démolie. Frappée par la crise Jerada s'est peu à peu vidée de sa population (environ 60. 000 habitants). Parmi ceux qui n'ont pu quitter la ville, beaucoup sont astreints à des pratiques dangereuses de survie comme l'exploitation clandestine du charbon. A travers ce récit, Abdelkader Benhar décline l'importance de cette cité minière particulière par une ballade en son coeur et en son histoire : Hassi Blal, la Maison des mineurs, le Cercle des ingénieurs, le hammam, le four de Moussa, le cinéma... comme il s'interroge sur les conséquences de la fermeture de sa mine. Jerada, ce lieu est une mine d'information importante pour ses enfants, tous ceux qui ont vécu et travaillé dans cette cité, et tous ceux qui s'intéressent à ce patrimoine et plus généralement au Maroc. Ouahib Mortada (traducteur)

09/2017

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Décoration

L'heure pour tous, une montre pour chacun. Un siècle de publicité horlogère

Opérant au XXe siècle dans un marché international de plus en plus concurrentiel, l'industrie horlogère recourt aux affiches et aux annonces pour assurer la promotion de ses produits, en faisant preuve dans l'exécution de ses motifs publicitaires tantôt de conformisme, tantôt d'originalité. A travers les affiches et annonces, qui constituent la colonne vertébrale de la communication des marques de la fin du XIXe siècle aux années 1980, cet ouvrage propose une lecture originale de l'histoire économique, technique, culturelle et sociale de l'horlogerie. Deux transitions majeures jalonnent cette période : l'avènement de la montre-bracelet au détriment de la traditionnelle montre de poche, d'une part, et la révolution technologique de la montre à quartz, d'autre part. Edité à l'occasion de l'exposition L'heure pour tous, une montre pour chacun du Musée international d'horlogerie, cet ouvrage collectif richement illustré est le fruit du travail de recherche d'une quinzaine d'auteurs suisses et internationaux spécialisés dans le domaine des arts graphiques, de la photographie, de l'histoire économique, de l'histoire culturelle et de l'horlogerie. Tour à tour, les auteurs remettent en contexte et explorent les pratiques et les sujets publicitaires marquant le passage de l'heure pour tous à la montre pour chacun, à travers les thématiques relatives aux développements techniques de l'horlogerie, aux mutations de la culture du temps et à l'affirmation d'une société de consommation.

06/2019

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Beaux arts

L'ART UTILE. Les écoles d'arts appliqués sous le Second Empire et la Troisième République

Bien que présents dans notre quotidien sous forme d'objets à la fois usuels et esthétiques, les arts appliqués demeurent mystérieux. D'autres qualificatifs leur sont apparentés : arts décoratifs, arts industriels, design ou métiers d'art, autant de terminologies différentes qui ont pourtant une origine commune. Relevant d'une tradition de l'artisanat d'art et de cette exception culturelle qu'est le goût, les arts appliqués sont nés d'une gageure : maintenir l'union du beau et l'utile dans une société gagnée par l'évolution sociale et la montée de l'industrialisation. Des amateurs d'art, des créateurs de modèles, des fabricants d'objets d'art ont relevé le défi chacun à leur manière. Certains ont tenté de substituer à la disparition de la commande aristocratique un bon marché pour les classes moyennes, donnant ainsi naissance au design, tandis que d'autres ont davantage développé une expérimentation esthétique restée fidèle au luxe et donc aux métiers d'art. La maîtrise de la nouvelle donne sociale, culturelle et économique passait par la constitution d'institutions adaptées, parmi lesquelles les écoles d'arts appliqués figurent en bonne place. Démocratiques, garantes de l'avenir parce qu'elles forment les nouvelles générations, lieux d'expérimentation du savoir, portées par le succès d'une époque avide d'instruction, elles constituent un vecteur d'analyse privilégié pour comprendre la question de l'art et de l'industrie, d'autant qu'elles focalisèrent l'attention de maintes personnalités.

06/1998

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Histoire de France

Intellectuels et artistes sous l'occupation. Et la fête continue

À quoi ressemblait la vie de Sartre et de Beauvoir sous l'Occupation allemande ? Comment Picasso contournait-il l'interdiction officielle de son oeuvre ? Comment artistes et intellectuels ont-ils vécu cette époque de peur et de restrictions ? Quelle liberté créatrice leur restait-il ?... La vie culturelle française ne s'est pas arrêtée après la défaite de 1940. Rapidement, théâtres, cinémas, galeries et boîtes de nuit ont rouvert leurs portes, pour assurer la subsistance des artistes et divertir un peuple démoralisé. Saviez-vous aussi que le frère de notre bon commandant Cousteau était un collaborateur de la première heure ? Que Dina Vierny, la muse de Maillol, faisait passer des clandestins depuis la gare de Banyuls ? Que Gerhard Heller, officier nazi, a joué un rôle majeur dans la vie culturelle française et a sauvé la vie de Jean Paulhan ? Alan Riding retrace dans cet ouvrage formidablement documenté le parcours des chanteurs, écrivains, peintres ou acteurs de l'époque, et explore leurs cas de conscience. Était-ce collaborer que de se produire devant un public en partie allemand, comme le firent Maurice Chevalier et Édith Piaf ? Était-ce manquer de patriotisme que de publier des romans ou de réaliser des films pendant la guerre, comme le firent Albert Camus et Marcel Pagnol ? Sans céder à un moralisme stérile, cette enquête vivante et rigoureuse conduit, à travers une mosaïque de portraits, à questionner la responsabilité de l'artiste en période de troubles.

02/2013

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Histoire des mentalités

Sexe, impôt et parenté. Une histoire sociale et politique de la sexualité moderne, 1450-1850

Contrairement à une idée persistante, la "? famille moderne ? " n'apparaît pas au XVIIIe ? siècle : elle prend naissance au début de l'époque moderne, avec l'instauration du mariage tel qu'il a été défini par les réformes religieuses du XVIe siècle. Avec l'émergence de l'Etat et de son puissant moteur, la fiscalité, le pouvoir commence à s'intéresser à la vie intime de ses sujets et à légiférer sur le sexe. Sous l'influence de transformations économiques, de la proto-industrialisation à la diffusion du travail salarié, de nouveaux modèles d'organisation de la parenté et des rapports de genre s'affirment. S'éloignant d'une approche culturelle, dominante ces dernières décennies, l'auteur s'appuie sur des études de cas, menées notamment en Suisse, et les confronte aux grandes évolutions perceptibles à l'échelle européenne. Il porte son attention sur la diversité des expériences, se penche sur les réalités parfois contradictoires des couches paysannes comme des classes populaires ou des élites. Des pratiques diverses selon les contextes, les milieux ou les allégeances politiques et religieuses peuvent ainsi être présentées. Dans cette perspective, l'idéal romantique de l'amour-passion et de l'intimité, qui a longtemps dominé les représentations de la vie conjugale, apparaît surtout comme un puissant instrument de distinction sociale et culturelle. Une synthèse pour mieux comprendre les héritages qui pèsent encore largement sur nos conceptions de la sexualité, de la famille et des relations conjugales.

10/2022

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Actualité médiatique France

Ok Millenials ! Puritanisme, victimisation, identitarisme, censure... L'enquête d'un baby-boomer sur les mythes de la génération "woke"

Une révolution culturelle est en marche. Elle ne vient pas de Chine, mais des Etats-Unis. Et elle est tout aussi dévastatrice. Les "guerriers de la justice sociale" sont nos nouveaux gardes rouges. L'Oréal proscrit les termes "blanc" et "blanchissement" de ses catalogues, Evian présente ses excuses pour avoir fait sa promotion en plein ramadan, Lego annule ses publicités représentant des policiers en solidarité avec Black Lives Matter... Qui peut encore prétendre que le woke demeure un folklore pour campus nord-américains ? Une révolution culturelle est en marche. Elle est née dans les départements de women's studies, black studies, queer studies des prestigieuses universités américaines. Elle a donné lieu à une "politique des identités" qui impose une radicalisation néfaste au Parti démocrate. Elle a pris la place du vieux fond protestant en déclin. En polarisant la société selon des clivages ethniques, elle menace les Etats-Unis d'une guerre civile. Avons-nous vraiment envie d'importer dans notre République laïque cette manière de dresser les Noirs contre les Blancs, les femmes contre les hommes, les homosexuels contre les hétéros... ? En baby-boomer défendant les idéaux universalistes et émancipateurs des sixties, Brice Couturier interpelle la génération des millennials : votre hyper-susceptibilité, votre narcissisme victimaire vous poussent à censurer et à interdire. Notre génération a voulu élargir le champ des possibles. Vous êtes en train de le rétrécir. A notre détriment à tous...

09/2021

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XVIIe siècle

Mahomet au siècle de Voltaire. Les Lumières face à l'Islam 1730-1830

Un siècle de réconciliation culturelle entre l'islam et la chrétienté. Mahomet, c'est " Tartuffe les armes à la main ", écrit Voltaire au cours de la polémique soulevée par sa tragédie Le Fanatisme ou Mahomet le prophète, en 1741. Le ton est donné. Le XVIIIe siècle, celui des Lumières et de la Raison, est plus nuancé dans ses jugements sur le Prophète. Depuis 1730, où Boulainvilliers, dans sa Vie de Mahomed, voit en ce dernier un déiste éclairé, jusqu'en 1840, où il devient un héros romantique sous la plume de Thomas Carlyle, le débat fait rage entre les nostalgiques de la croisade et les philosophes déistes ou athées. Au fil des querelles, la figure de Mahomet évolue : le faux prophète se transforme en grand législateur, le Coran en un code de lois, et l'Empire ottoman, " l'homme malade de l'Europe ", en modèle d'une autre civilisation qui fascine de plus en plus le voyageur. Le siècle des Lumières, en sécularisant le débat sur l'islam, façonne l'image d'un Mahomet devenu estimable. Cette tentative de " rationalisation ", teintée de fascination, aboutit cependant à un échec, lorsque l'esprit de guerre sainte resurgit à partir de l'expédition d'Egypte de Bonaparte en 1798, dernière fille paradoxale des Lumières, à l'instar de son chef et de son admiration pour le Coran. Ce livre raconte la genèse de cette grande confrontation culturelle et politique, dont les conséquences façonnent encore le monde actuel.

09/2023

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Bas Moyen Age (XIVe au XVe siè

Le pouvoir symbolique en Occident (1300-1640). Tome 13, Les vecteurs de l'idéel et mutations des sociétés politiques

Les deux conférences romaines de 2013 et de 2014 reviennent sur les vecteurs de l'idéel, s'attachant cette fois à analyser leur impact sur les sociétés politiques en partant de l'analyse des transformations du système de communication dans l'Occident médiéval : des transformations qui doivent beaucoup aux évolutions de l'économie (croissance de la production, monétarisation, urbanisation, essor du commerce ...) mais qui sont dans une large mesure impulsées par l'Eglise de la Réforme, engagée dans une entreprise de domination politique et culturelle de la société médiévale afin de conduire chacun de ses membres au Salut. Quatre orientations structurent le volume. L'impact de la révolution culturelle est d'abord examiné à travers la place des intellectuels dans la société, notamment en tant que conseillers du prince, le rôle de l'esthétisation dans la littérature politique, les évolutions du monde du livre et celles du droit. La pratique de l'Etat est ensuite abordée au prisme du langage politique : le concept d'un " style de l'Etat ", l'écrit administratif, le recours aux citations bibliques et la façon dont l'écrit, s'il affaiblit la coutume, lui confère une nouvelle valeur symbolique sont tour à tour abordés. L'accent est aussi mis sur les langues dans une perspective comparatiste, puis sur l'image à travers quatre monographies, le volume se terminant par la mise à l'épreuve du modèle proposé, à la fois sur le plan théorique, le plan spatial et le plan chronologique.

07/2021

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Histoire internationale

Culture, médias, pouvoirs aux Etats-Unis et en Europe, 1945-1991

Cet ouvrage prépare à la question d'histoire contemporaine, au programme de l'agrégation d'histoire et du CAPES d'histoire et géographie. Réunissant les contributions des meilleurs spécialistes du domaine, proposant à la fois des perspectives chronologiques et thématiques, des approches nationales et comparées, il permet au lecteur de comprendre les interactions à l'oeuvre entre culture et médias, culture et pouvoirs, médias et pouvoirs, les "médias" constituant finalement un trait d'union éclairant entre la "culture" et les "pouvoirs" (construction d'imaginaire, industrie culturelle, consommation et culture médiatiques, instruments de pouvoir et de contre-pouvoir...). La période étudiée est notamment marquée par l'ardente bataille culturelle que suscite la Guerre froide, les controverses que génère l'influence, réelle ou fantasmée, du modèle américain sur l'Europe occidentale, les effets des grands mouvements protestataires des années 1960, la transformation profonde de sociétés occidentales entraînée par la prospérité, mais aussi le choc culturel provoqué par les crises économique et idéologique de la fin des années 1970 et des années 1980. Le livre montre combien ce demi-siècle d'histoire bouleverse, aux Etats-Unis et en Europe occidentale, les représentations collectives : il secoue la vie des idées, massifie l'accès au savoir, transforme les pratiques de consommation, décloisonne les espaces, internationalise l'action publique, réoriente les circuits du marché culturel, renouvelle les créations esthétiques, bouscule profondément les valeurs communes, et attise les contre-feux aux cultures dominantes.

09/2018

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Pédagogie

L'arc-en-ciel de nos langues. Jalons pour une école plurilingue

Comment faire pour que la pluralité linguistique et culturelle qu'accueillent nos écoles aujourd'hui devienne une richesse qui profite à toute-s les élèves ? Face à des situations composites et toutes différentes, face aux phénomènes de mobilité des publics et à la complexité sociolinguistique qui en découle, les enseignant e-s déploient souvent, seul-e-s dans leur classe ou en équipes d'écoles, des trésors d'ingéniosité didactique : ils arrivent à mettre en valeur les différences, à enseigner coûte que coûte, à faire des moments passés à l'école le ferment d'une intégration sociale, à la fois des enfants, des parents et des familles. Car, au-delà des élèves, ce sont des enfants et des jeunes, acteurs sociaux à part entière, qui sont reçus dans nos classes. Cet ouvrage propose aux lecteurs, enseignants, parents, étudiants, éducateurs, de rencontrer ces expériences à succès trop souvent isolées. Elles montrent, à partir d'observations et d'analyses de terrain collectives, que des activités simples et productives sont possibles dans une classe accueillant des élèves aux langues et cultures d'origine variées et que des moyens peuvent être mis à la disposition des maitres, à partir du travail d'autres maitres. Elles sont précédées d'une réflexion sur la pluralité linguistique et culturelle à l'école et suivies de quelques propositions de lecture permettant d'aller plus loin dans ce passionnant cheminement au coeur des langues et des cultures, vers notre altérité.

03/2017

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Littérature française

Brouchy, paroles et sons de cloche

Les villages sont des lieux de mémoire. Ces souvenirs qui les habitent en font des espaces de richesse. Et tel est Brouchy, petit village du coeur de la Picardie, nourri de la mémoire de ses habitants, des événements, des fêtes, des rires, des longs dimanches et des enterrements... des éclats de vie dans ses moments les plus sombres. Luc Marissal est parti à la chasse aux souvenirs de Brouchy. En accumulant, croisant, enrobant, cristallisant toutes ces paroles et tous ces mots, ces fragments de vies sont devenus magnifiques, drôles, émouvants, terribles. Et de ces rencontres, de ces heures à causer devant un café sont nées des histoires. De celles qui font de Brouchy un vrai lieu de mémoire collective, de racines. Ces souvenirs sont des trésors qui risquent de ne laisser que du vide quand nos anciens se seront tus. Ce sont ces petites histoires qui font l'Histoire. Très impliqué dans la vie culturelle locale, Luc Marissal travaille avec l'association des Amis du Château de Ham, pour laquelle il a écrit et mis en scène de nombreuses pièces de théâtre. Il a déjà publié "Le journal de Jeanne, Terre brûlée" , le quotidien d'une adolescente, dans un petit village sous l'occupation allemande pendant la Grande Guerre. Avec l'Office Culturel Municipal de Brouchy, c'est un acteur de la diffusion culturelle en milieu rural, en mettant en place chaque année, une programmation riche et variée (festivals de contes, concerts, expositions, théâtre, etc.).

08/2018

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Littérature française

Les dimanches de Jean Dézert

"Les dimanches de Jean Dézert", ou l'histoire du désenchantement. Dézert est un employé de bureau qui s'ennuie ferme et "considère la vie comme une salle d'attente pour voyageurs de troisième classe". Grand amateur du dimanche - un jour "que si peu de personnes comprennent" - et fiancé malheureux de la fille d'un marchand d'objets de pompes funèbres, il n'arrive ni à atteindre le bonheur ni à se suicider par désespoir. C'est un romantique qui n'a pas pris conscience de son romantisme. Il a sans le savoir un désir d'universel et d'absolu mais ne parvient qu'à mener la vie terne de tout un chacun. On devine que ce n'est pas ce lieu commun que Jean de La Ville de Mirmont, auteur des très baudelairiens poèmes de "L'Horizon chimérique" - mis en mélodies par Gabriel Fauré - veut nous imposer dans ce portrait en partie autobiographique, mais plutôt un sens du paradoxe, voir du bouffon au sens que donnait à ce mot le jeune Victor Hugo. Il a un goût marqué pour l'ironie, les formules qui visent au coeur et pour ce que les romantiques allemands appelaient le "Witz", la saillie spirituelle, drôle et dérangeante. Ce qui compte pour cet ami proche de François Mauriac, c'est le style, un style dont l'ironie et la désinvolture font mouche.

02/2023

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Littérature scandinave

Qui a tué Bambi ?

"Nous allons maintenant tourner la page. Et un beau jour, nous aurons tourné tant de pages que rien de tout cela n'aura eu lieu". En apparence, le quartier des villas est une banlieue chic et tranquille de cette ville anonyme de Finlande. Mais la musique résonne à fond dans la cave d'une des maisons et un viol collectif brutal a lieu pendant une fête. Tout comme la victime, les quatre agresseurs, la bande des "garçons", sont issus des meilleurs cercles de la ville. Deux des mères des garçons, l'une chanteuse d'opéra et l'autre femme d'affaires, amies de longue date, vont tout faire pour préserver la réputation de leurs familles, malgré le procès. Cependant, Cosmo, l'un des amis d'enfance des garçons, annonce soudain qu'il a l'intention de faire un film sur ce qui s'est passé : Qui a tué bambi ? . Avec Qui a tué bambi ? , Monika Fagerholm a écrit un roman sur la volonté d'oublier et sur la façon que nous avons de nous accrocher aux souvenirs, tout en les manipulant. Roman à l'écriture complexe et aux voix multiples, Qui a tué bambi ? met en scène des histoires qui se délitent et des familles qui explosent. C'est également un roman sur l'innocence, la confiance et un amour qui ne meurt jamais.

11/2022

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Sciences historiques

Le Soissonnais dans la Grande Guerre

Les Allemands prennent Soissons le 2 septembre 1914 mais, après la victoire de la Marne, la 6e armée française avance sur l'Aisne. Le 12 septembre, les troupes d'Afrique entrent dans la ville qui reste entre leurs mains. La ligne de front se fige à l'orée de la cité. La guerre de positions commence… De septembre 1914 à mars 1917, la vie se maintient à Soissons durant ce qui prend les allures d'un véritable siège. Une partie de la population reste sur place en compagnie de milliers de combattants. L'année 1917 est marquée par l'échec sanglant du Chemin des Dames, à l'est de Soissons. Après la percée allemande du printemps 1918, la ville subit une nouvelle occupation du 29 mai au 2 août. Mais, le 18 juillet, Mangin lance la célèbre contre-attaque de Villers-Cotterêts : la seconde bataille de la Marne est une victoire. Le 2 août 1918, enfin, l'armée Mangin entre dans Soissons. Un des pivots de la « poche » creusée entre la Marne et l'Aisne par les Allemands s'effondre. L'avance française reprend à la fin du mois d'août. Tout le Soissonnais est libéré progressivement. Pascal Chambon, grâce à ses commentaires très documentés et à une sélection de cartes postales anciennes, nous livre ici un très riche ouvrage.

07/2011

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Moyen Age et châteaux forts

Le Moyen Age. Avec une frise à déplier !

Le Moyen Age est connu pour ses chevaliers et ses châteaux forts. Est-ce que tout le monde était paysan ? Comment on devenait chevalier ? Comment on soignait les maladies ? Cet ouvrage de la collection "Mes p'tites questions" livre tous les secrets de cette période longue d'environ mille ans ! 16 questions d'enfants sur le Moyen Age C'était quand, le Moyen Age ? Est-ce que les enfants allaient à l'école ? Comment on devenait chevalier ? Paris existait déjà ? Est-ce qu'on mangeait avec un couteau et une fourchette ? C'est quoi, les croisades ? Est-ce que tout le monde était paysan ? Il y avait des loups partout ? On parlait quelle langue en France ? Pourquoi les seigneurs se battaient tout le temps ? En quoi étaient construits les châteaux forts ? Comment a commencé la guerre de Cent Ans ? Comment on voyageait au Moyen Age ? Où vivaient les brigands ? Pourquoi on bâtissait des églises partout ? Comment on soignait les maladies ? Pour balayer les idées reçues Le texte débusque certains clichés : en ville, les enfants de marchands apprenaient à lire et à écrire pour remplir les livres de comptes. Y compris les filles ! On pense souvent, à tort, que les gens ne se lavaient pas au Moyen Age, mais on prenait des bains plusieurs fois par mois, dans les ruisseaux à la campagne, ou aux bains publics en ville.

02/2024

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Beaux arts

Les Civilisations de l'Islam

L’islam est une religion caractérisée par un monothéisme absolu et rigoureux. Sa vision du monde est simple et radicale, indifférente aux spécificités historiques, culturelles et raciales des personnes qui y adhèrent. En l’espace de quelques années après la mort de Mahomet, les armées islamiques, initialement formées d’Arabes, puis de divers peuples assujettis et convertis, conquirent des territoires immenses qui avaient vu fleurir la civilisation gréco-romaine puis judéo-chrétienne en Occident et la civilisation perso-zoroastrienne en Mésopotamie, remportant un succès éclatant. Quelques décennies plus tard, l’islam pénétra en Europe, conquérant l’Espagne et une partie de l’Italie du Sud, franchit le désert du Sahara pour convertir les populations d’Afrique noire en se superposant aux cultes locaux, et s’étendit aux vastes régions asiatiques jusqu’à atteindre l’Inde et rencontrer les cultes védiques et le bouddhisme, tandis que vers le nord il s’introduisait en Transoxiane (aujourd’hui l’Ouzbékistan), surpassant les conquêtes d’Alexandre le Grand lui-même, pour atteindre les frontières de l’empire chinois. Sur le plan de la culture et de l’expression artistique, le monde islamique assimila les énergies créatrices, les techniques et les coutumes des peuples assujettis, extraordinairement riches et diverses, et sut les refondre en une expérience complètement nouvelle et originale, tout en restant fidèle à la révélation coranique, qui impose à tout croyant de suivre ses préceptes et de répandre sa doctrine. Celui qui embrasse l’islam, considéré comme la seule vraie religion, fait alors partie du Dar al-Islam, la « maison de l’islam » : des concepts ancestraux tels que nation, race, activité, culture deviennent alors, du moins en théorie, dénués de signification. L’ensemble du monde islamique parle la même langue, l’arabe, la langue du Coran, dont les lignes directrices ont façonné les différentes traditions culturelles avec une homogénéité surprenante – homogénéité qui a caractérisé, et qui imprègne encore, la culture et le vécu spirituel et politique de centaines de millions de personnes et de nations entières. À l’intérieur de cet horizon culturel commun se sont élaborés au fil du temps des langages artistiques et des coutumes nationales, à travers la réémergence graduelle – quoique au sein de l’identité islamique commune – d’énergies locales vigoureuses, auxquelles l’arrivée de nouvelles populations et les déplacements pour motifs religieux, commerciaux et scientifiques ont apporté par la suite des éléments féconds. Tout discours de caractère général, comme les sujets abordés dans cet ouvrage, doit donc être pris comme une indication globale, à approfondir et clarifier parfois. Il est clair, par conséquent, que dans ce monde islamique diversifié existent côte à côte des réalités culturelles, spirituelles et artistiques d’une richesse et d’une complexité remarquables, mais le substrat commun éthico-politico-religieux, inséparable dans ses composantes, a donné naissance et produit encore des manifestations bien reconnaissables, unies par une spécificité que l’on peut définir comme islamique.

04/2010

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Beaux arts

Salons et expositions Bordeaux (1771-1950). Répertoire des exposants et liste de leurs oeuvres (3 volumes)

Notre initiative d'un corpus éditorial consacré aux Salons artistiques de province (corpus amorcé avec les Salons de Lyon par D. Dumas, les Salons du Havre et de Rouen par G. Bonnin et F. Lespinasse, les Salons de Dijon) conforte l'assurance d'une Histoire de l'Art qui ne se confond pas entièrement avec celle des Salons parisiens. En France, à partir de la Monarchie de Juillet jusqu'au Second Empire, des Sociétés des Amis des Arts sont fondées en maintes villes, qui organisent des expositions" des Beaux-Arts". Ce corpus consacré aux Salons artistiques de province s'enrichit aujourd'hui d'une nouveauté d'importance : les Salons de Bordeaux, le répertoire exhaustif des oeuvres présentées à Bordeaux de 1771 à 1950, telles qu'elles sont décrites dans les sources imprimées disponibles, généralement des catalogues ou livrets. Voici la liste de ces sources : - Les Salons de l'Académie de peinture, sculpture et architecture de Bordeaux (1771-1787) - La Société Philomatique ou Exposition des Produits des Arts et de l'Industrie (1827 à 1895) - La Société des Amis des arts de Bordeaux (1830 à 1939) - L'Atelier (1906 à 1950) - Les Artistes Indépendants Bordelais (1928 à 1950-1951) - Le Salon d'Automne de Bordeaux (1899, 1946 et 1947) - Le Salon de Mai de Bordeaux (1947) - Le Studio (1931 et 1934) - L'OEuvre – Société des Artistes de Guyenne (1935 à 1937) - Le Salon des Arts Décoratifs de Bordeaux et du Sud-Ouest (1922 à 1924) - L'Exposition Internationale des Beaux-Arts de la Ville de Bordeaux (1927) - Le Salon des Société Artistiques de Bordeaux (1941 à 1944) Cet ensemble d'environ 165 catalogues, tous décrits soigneusement, d'un accès souvent compliqué, a été organisé simplement sous forme de répertoire alphabétique des artistes avec la liste chronologique des oeuvres présentées. Nous arrivons ainsi à une somme de 7000 artistes qui ont présenté tout au long du XIXe siècle et dans la première moitié du XXe, des oeuvres diverses, peintures, aquarelles, sculptures, gravures, projets architecturaux, art appliqué, etc. Ce nouveau répertoire manifeste, une fois de plus, la vitalité des capitales provinciales en France. Pour Bordeaux, ce dynamisme se fonde sur une activité commerciale et industrielle qui a apporté des liquidités aux élites leur permettant d'encourager les beaux-arts, les arts décoratifs ou industriels ou appliqués. Cet élan se concrétise par l'émergence du musée des beaux-arts de Bordeaux et de la constitution de ses collections, qui sont redevables de manière notoire aux manifestations qui nous intéressent. Les oeuvres présentées ne se cantonnent pas à la production nationale. On trouvera de nombreux artistes étrangers présents à Bordeaux (Grande-Bretagne, Belgique, Pays-Bas, Espagne principalement). La" façade atlantique" est ouverte au vent du large, aux influences européennes. La variété et la qualité des oeuvres décrites dans les livrets des expositions de groupes qui se sont tenues à Bordeaux dès le XVIIIe siècle et jusqu'au XXe en sont la preuve. Bordeaux peut être fière de son musée, de son goût pour les arts qui se perpétue encore aujourd'hui par les manifestations culturelles qui font le prestige de la capitale des Girondins.

05/2017

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Sciences politiques

Attentat Express

« Qui a tué Gilles Jacquier, journaliste de France 2, le 11 janvier 2012 à Homs, Syrie. Unis par le sort – nous étions présents lors du décès du grand reporter d’Envoyé spécial – et par ce besoin de trouver la vérité, nous avons mené l’enquête pour comprendre ce qui s’est réellement passé dans la ville symbole de la résistance au régime de Bachar Al Assad, afin de lever le voile sur le meurtre du reporter français. Le premier, malheureusement, d’une longue série. Pour nous, il est clair que la mort de Gilles est un crime d’Etat. Vicieux et machiavélique. A l’image de cette Syrie sanglante, mystérieuse et complexe, gérée de main de fer par la famille Assad. De cette Syrie à feu et à sang depuis quelques mois et qui se déchire sous le regard gêné d’une communauté internationales impuissante. » Caroline Poiron, dans ce récit à la première personne complété par les commentaires et analyses de Patrick Vallélian et Sid Hammouche, enquête sur le déroulement des faits ce fameux 11 janvier. Pourquoi leur escorte de sécurité disparaît-elle à la première explosion, et pourquoi la circulation est bloquée de 15h20 à 15h26, puis reprend comme si de rien n’était. Comment la religieuse chrétienne qui leur a facilité l’entrée en Syrie se révèle avoir de la sympathie pour le régime de Bachar El Assad et quel rôle a-t-elle joué ? Qui sont les pros Bachar qu’on les invite à filmer pour couvrir une manifestation ? Gilles Jacquier était-il visé personnellement ? Quelle arme a été utilisée ? Autant de questions qui vont trouver des réponses au cours de mois d’investigation en France, en Syrie, au Liban, en Turquie, en Egypte, au Maroc où les trois auteurs ont rencontré des hommes politiques, des experts, et des acteurs de premier plan. Ils ont recueilli les témoignages d’une vingtaine d’intervenants : des présidents Sarkozy et Hollande, au caméraman de Gilles Jacquier, de l’ambassadeur de France en Syrie au lieutenant Abdel Razzak Tlass, 1er déserteur de l’armée syrienne libre, aux commandes à Homs le jour de l’attentat, d’experts en balistique, au chauffeur.

05/2013

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Religion

Sur les pas de Marie-Virginie Vaslin : voyage en Inde avec les franciscaines de Marie

De voyage en Inde, Mgr Batut évêque de Blois nous partage ses découvertes des fruits de l'oeuvre fondée à Blois par Marie-Virginie Vaslin en 1852. Fondatrice des Franciscaines Servantes de Marie, elle a initiée une oeuvre de miséricorde et d'éducation auprès des enfants, des jeunes filles et des femmes spécialement les humbles et les déshérités. Sa cause pour sa béatification introduite en 2009, est en bonne voie. Qui est Marie-Virginie Vaslin ? Marie-Virginie Vaslin (28 avril 1820-10 octobre 1873 à Blois), Avec cinq francs en poche, le 10 octobre 1852, Marie-Virginie loue une mansarde, au 15 de la rue Beauvoir à Blois, pour y accueillir une quinzaine de jeunes filles domestiques sans place, filles de la campagne, qui sont à la rue. Elle fonde ainsi l'OEuvre des Domestiques. Pour comprendre l'oeuvre entreprise alors par Marie-Virginie, il faut avoir présent à l'esprit la condition des domestiques, en France, au milieu du XIXe siècle. L'insécurité matérielle et morale de ce petit personnel de maison, au bas de l'échelle sociale, met en danger les jeunes filles venues se placer "en ville", même s‘il ne faut pas généraliser : isolement, chômage continu en l'absence de toutes autres ressources, misère du logement domestique, service à toutes heures, renvois faciles, maladie, grand âge ; les mauvais traitements ne sont pas rares non plus. L'originalité de Marie-Virginie vient sans doute du fait que la modestie de ses origines et de ses emplois successifs l'ont conduite, servante elle-même, à se faire la servante des servantes, ses soeurs. Le 17 septembre 1864, L'OEuvre des Domestiques prend le nom de " Soeurs Franciscaines Servantes de Marie ". A sa mort, les maisons ont été fondées à Blois, au Mans, à Tours et à Bourges. Aujourd'hui ses Soeurs sont présentes en Inde (1934), à Madagascar (1959), au Tchad (1993) et en Italie (2015), perpétuant l'engagement de leur fondatrice, se mettant au service des nouvelles esclaves modernes que deviennent trop souvent, dans les grandes métropoles, de nombreuses jeunes femmes de la campagne ou issues de l'émigration.

06/2012

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Religion

Prier 15 jours avec Edmond et Marie Michelet

Après avoir connu la déportation à Dachau pour son engagement comme résistant, Edmond Michelet (1899-1970) fut plusieurs fois ministre du Général de Gaulle, et notamment ministre des Affaires culturelles succédant à André Malraux. Avec son épouse Marie, ils eurent sept enfants. La foi du couple fut forte et pierre d'angle de tous leurs engagements. Edmond Michelet est mort à Brive-la-Gaillarde qui garde sa mémoire. Il reçut en 1995 le titre de Juste parmi les nations. L'auteur du livre, leur petit-fils, fait entrer le lecteur dans leur expérience spirituelle fondée sur une charité vraiment universelle, un sens de l'engagement humain et chrétien digne des grands témoins, et une vie de prière très intense en couple. L'année 2020 marque le 50e anniversaire de la disparition d'Edmond Michelet.

10/2019