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Sciences historiques

Documents diplomatiques français : armistices et paix, 1918-1920. Tome 1 (27 septembre 1918 - 17 janvier 1919)

Le présent volume est le premier des quatre volumes de la nouvelle série des Documents diplomatiques français intitulée : Armistices et Paix (1918–1920). Il présente les documents de la première période envisagée : de la fin septembre 1918 au 17 janvier 1919, veille de l'ouverture de la Conférence de la Paix à Paris. Il y a d'abord le temps des armistices, le premier étant signé à Salonique avec les Bulgares le 29 septembre, le dernier à Rethondes avec l'Allemagne, le 11 novembre, à la suite de la demande présentée par les Allemands au président Wilson, dès le 4 octobre. Les Français y voient une " manoeuvre " de " l'ennemi " pour obtenir une paix douce de la part des Etats-Unis. La tension franco-américaine est donc immédiate. La France, victorieuse mais exsangue, espère obtenir des garanties de sécurité face à une Allemagne qu'elle juge éternellement dangereuse. Dans ce contexte de désagrégation des empires (Autriche-Hongrie, Empire ottoman, Russie), la paix est difficile à préparer. La France est favorable à l'application du principe des nationalités (restauration de la Pologne et création de la Tchécoslovaquie). Mais, elle doit tenir compte dans le cas yougoslave des revendications contradictoires de ses alliés italiens et serbes. Au Moyen-Orient, elle redoute que la Grande-Bretagne, maîtresse du terrain, fasse tout pour l'évincer et ne pas appliquer les accords Sykes-Picot de 1916 prévoyant un véritable partage des territoires arabes entre les deux pays. A l'Est de l'Europe, les diplomates français craignent la contagion bolchevique et beaucoup souhaitent que leur gouvernement contribue à l'endiguer par les armes. Partout, l'écho de la victoire des Alliés et Associés est immense. Tous les Etats, belligérants ou non, entendent être représentés à la Conférence de la Paix. La France obtient que celle-ci ait lieu sur son territoire et fait tout pour réussir ce moment au cours duquel Paris sera la capitale du monde.

02/2015

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Littérature Allemande

Quand j'étais jeune. roman

Le jeune Franz aide souvent ses parents lors des réceptions organisées à l'auberge familiale, dans le Tyrol. Quand une jeune femme est retrouvée morte le lendemain de son mariage, près de l'établissement, Franz est interrogé en tant que témoin, mais l'affaire restera non-élucidée. Quelques années plus tard, Franz s'exile aux Etats-Unis et devient moniteur de ski. Dans sa mémoire, la mort de cette femme - qu'il avait prise en photo - s'agrège à un autre incident qu'il ne parvient pas à oublier, car c'est au même endroit qu'il avait volé un baiser à une très jeune fille. Les saisons passent, Franz vit chichement en donnant des leçons de ski, notamment à un professeur d'origine tchèque qui revient tous les hivers dans cette station du Colorado. Lorsque ce dernier meurt lors d'un accident de ski, dans des conditions suspectes, une enquête est ouverte. Des rumeurs de scandale sexuel circulent. Franz est mal à l'aise. Une blessure au genou fait le reste : il rentre en Autriche. A peine revenu chez son frère dans le Tyrol, il découvre qu'un policier a repris l'enquête sur la mort, survenue 12 ans plus tôt, de la jeune mariée, et qu'il fait désormais partie des suspects. Sa tranquillité est tout autant perturbée par le souvenir obsédant de l'adolescente qu'il avait embrassée contre son gré ... Norbert Gstrein se sert habilement des mécanismes empruntés au polar pour amener le lecteur au coeur d'une réflexion très contemporaine et complexe sur la sexualité. Les abus commis ou subis par les différents protagonistes, la question du consentement, celle du rapport entre désir et violence - tout cela est enchâssé dans une intrigue à rebondissements multiples. Quand j'étais jeune apporte ainsi un renversement des perspectives des plus intéressants, le tout porté par une narration très maîtrisée. Traduit de l'allemand par Olivier Le Lay

04/2022

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Littérature française

Le capitaine richard. Tome 1

A dix-huit lieues à peu près de Munich, que le Guide en Allemagne de MM. Richard et Quetin désigne comme une des villes les plus élevées non seulement de la Bavière, mais encore de l'Europe ; à neuf lieues d'Augsbourg, fameuse par la diète où Mélanchthon rédigea, en 1530, la formule de la loi luthérienne ; à vingt-deux lieues de Ratisbonne, qui, dans les salles obscures de son hôtel de ville, vit, de 1662 à 1806, se tenir les Etats de l'Empire germanique, s'élève, pareille à une sentinelle avancée, dominant le cours du Danube, la petite ville de Donauwoerth. Quatre routes aboutissent à l'ancienne cité où Louis le Sévère, sur un injuste soupçon d'infidélité, fit décapiter la malheureuse Marie de Brabant : deux qui viennent de Stuttgart, c'est-à-dire de France, celles de Nordlingen et de Dillingen, et deux qui viennent d'Autriche, celles d'Augsbourg et d'Aichach. Les deux premières suivent la rive gauche du Danube ; les deux autres, situées sur la rive droite du fleuve, le franchissent, en arrivant à Donauwoerth, sur un simple pont de bois. Aujourd'hui qu'un chemin de fer passe à Donauwoerth et que les steamers descendent le Danube d'Ulm à la mer Noire, la ville a repris quelque importance et affecte une certaine vie ; mais il n'en était point ainsi vers le commencement de ce siècle. Et, cependant, la vieille cité libre qui, dans les temps ordinaires, semblait un temple élevé à la déesse Solitude et au dieu Silence, présentait, le 17 avril 1809, un spectacle tellement inusité pour ses deux mille cinq cents habitants, qu'à l'exception des enfants au berceau et des vieillards paralytiques qui, les uns par leur faiblesse et les autres par leur infirmité, étaient forcés de tenir la maison, toute la population encombrait ses rues et ses places, et particulièrement la rue à laquelle aboutissent les deux routes venant de Stuttgart et la place du Château.

02/2023

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Ouvrages généraux

Grandeur et déclin d'un hôtel parisien. L'hôtel de Lauzun et ses propriétaires au XVIIe siècle

Une guerre intestine divise la société à l'aube du règne de Louis XIV. Sous la régence d'Anne d'Autriche, des bourgeois ont investi massivement l'administration de l'Etat et la gestion des finances royales. Déjà en germe au XVIe siècle, l'apparition de cette nouvelle classe de dirigeants suscite une hostilité marquée de la part de la noblesse mais aussi de la population qui souffre du poids croissant de l'impôt. C'est au coeur de ces années marquées par de vives tensions que naît sur l'île Saint-Louis un des plus beaux hôtels parisiens, l'hôtel de Lauzun, construit entre 1656 et 1660 par un financier dont le parcours de "parvenus" est emblématique. Charles Gruyn a fait carrière au service de la couronne et devient la cible de critiques acerbes, soulignant ses origines modestes et son enrichissement jugé frauduleux. Les jugements de ses contemporains marquent encore aujourd'hui son historiographie ainsi que celle de l'hôtel qu'il a fait construire sur les quais de la Seine. Il en va de même des propriétaires qui ont occupé l'hôtel après la famille Gruyn : le comte de Lauzun, favori déchu de Louis XIV, et le couple Richelieu-Mazarin, formé par les descendants des deux cardinaux-ministres, dont le destin fut marqué par des conflits familiaux qui menèrent à sa mise à l'écart de la cour. Au XVIIIe siècle, l'histoire de l'hôtel de Lauzun est ainsi marquée par la présence de parias qui évoluent dans un cadre somptueux, l'architecture et le décor intérieur (réalisé par Michel Dorigny, élève de Simon Vouet) comptant parmi les plus belles créations de l'époque. L'hôtel se démarque-t-il des constructions de son temps ? Quel rôle a joué le statut social du commanditaire et des propriétaires successifs dans sa conception et sa préservation ? De quelle manière ont-ils occupé les lieux ? L'histoire de l'art et l'histoire sociale, politique et financière sont mises à contribution pour apporter des éléments de réponse.

05/2021

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Littérature française

Le capitaine richard. Tome 2

A dix-huit lieues à peu près de Munich, que le Guide en Allemagne de MM. Richard et Quetin désigne comme une des villes les plus élevées non seulement de la Bavière, mais encore de l'Europe ; à neuf lieues d'Augsbourg, fameuse par la diète où Mélanchthon rédigea, en 1530, la formule de la loi luthérienne ; à vingt-deux lieues de Ratisbonne, qui, dans les salles obscures de son hôtel de ville, vit, de 1662 à 1806, se tenir les Etats de l'Empire germanique, s'élève, pareille à une sentinelle avancée, dominant le cours du Danube, la petite ville de Donauwoerth. Quatre routes aboutissent à l'ancienne cité où Louis le Sévère, sur un injuste soupçon d'infidélité, fit décapiter la malheureuse Marie de Brabant : deux qui viennent de Stuttgart, c'est-à-dire de France, celles de Nordlingen et de Dillingen, et deux qui viennent d'Autriche, celles d'Augsbourg et d'Aichach. Les deux premières suivent la rive gauche du Danube ; les deux autres, situées sur la rive droite du fleuve, le franchissent, en arrivant à Donauwoerth, sur un simple pont de bois. Aujourd'hui qu'un chemin de fer passe à Donauwoerth et que les steamers descendent le Danube d'Ulm à la mer Noire, la ville a repris quelque importance et affecte une certaine vie ; mais il n'en était point ainsi vers le commencement de ce siècle. Et, cependant, la vieille cité libre qui, dans les temps ordinaires, semblait un temple élevé à la déesse Solitude et au dieu Silence, présentait, le 17 avril 1809, un spectacle tellement inusité pour ses deux mille cinq cents habitants, qu'à l'exception des enfants au berceau et des vieillards paralytiques qui, les uns par leur faiblesse et les autres par leur infirmité, étaient forcés de tenir la maison, toute la population encombrait ses rues et ses places, et particulièrement la rue à laquelle aboutissent les deux routes venant de Stuttgart et la place du Château.

02/2023

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Finance internationale

L'évolution des finances publiques hongroises. Depuis l'époque de la monarchie austro-hongroise

Les tribus hongroises venues des steppes asiatiques au cours des 9e-10e siècles ont occupé et peuplé la partie du milieu de l'Europe centrale, la zone située entre les chaînes de montagnes des Alpes et des Carpates, traversée par les cours d'eau du Danube et de la Tisza. L'adoption du christianisme, la fondation de l'Etat, puis la mise en place de l'administration étatique de type occidental ont commencé en Hongrie avec un retard de plusieurs centaines d'années sur les pays d'Europe occidentale. A partir du milieu du 16e siècle, le développement du pays a été brutalement arrêté à la suite des guerres perdues contre l'Empire ottoman, suivies de la soumission de la Hongrie à l'Empire des Habsbourg "libérateurs" qui ont régné sur le pays jusqu'à la fin de la Première Guerre mondiale. Il est vrai cependant que pendant la seconde moitié du 19e siècle la modification des rapports entre l'Autriche et la Hongrie a permis à cette dernière à réaliser des progrès notables dans les domaines économique et social. Les combats sanglants contre des puissances oppressives, tels que la guerre d'indépendance conduite par le prince François II Rákóczi, la révolution et la guerre d'indépendance de 1848-1849 ou la révolution de 1956 contre l'empire soviétique ont renforcé la volonté de la nation de mettre en oeuvre une politique économique fructueuse. Incluse dans la sphère d'influence de l'Union soviétique après la Seconde Guerre mondiale, la Hongrie a néanmoins réussi à s'accaparer la position de "caserne la plus heureuse" et de "pays vitrine" au sein du système d'économie planifiée de type soviétique. Les aspects financiers d'une économie de marché brutale après la désintégration du bloc de l'Est, ainsi que ceux d'un rôle actif de l'Etat après 2010 peuvent fournir des informations précieuses à ceux qui s'intéressent à l'histoire économique riche en péripéties de ce pays.

02/2023

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Romans historiques

Une princesse canadienne. Dix ans de ma vie

Agnes Le Clerq Joy, jeune aventurière canadienne, fait la connaissance du prince prussien Felix zu Salm-Salm, à Washington, en 1862, au début de la guerre de Sécession. C'est le coup de foudre réciproque. Le bel officier, qui vient de s'engager dans l'armée de l'Union, sachant à peine l'anglais, fait sa demande en mariage. C'est ainsi qu'Agnes devient la princesse Salm-Salm. Ils vont mener, pendant près de dix ans et au cours de trois guerres, une existence pleine d'aventures, de bruit et de fureur. Ils connaîtront successivement la guerre de Sécession, à la fin de laquelle Felix sera général de brigade ; la guerre du Mexique et l'exécution de Maximilien, où tous les deux se montreront les défenseurs héroïques et malheureux de l'empereur ; la guerre de 1870, enfin, au cours de laquelle Felix mourra au combat de Saint-Privat. Dans son récit, Agnes entraîne le lecteur à sa suite dans ces trois guerres, dans trois pays qui n'ont pas grand-chose de commun, mais dont elle s'efforce de nous décrire les spécificités : l'efficacité américaine déjà, l'immensité du territoire ; l'imbroglio mexicain, l'isolement total de Maximilien dans cette galère, la sauvagerie des moeurs, la beauté des paysages grandioses autour de Mexico ; les habitudes quasi bourgeoises de la haute société allemande, où pourtant les titres et le rang comptent par-dessus tout, la puissance militaire extraordinaire de la Prusse. Agnes nous parle aussi de son couple, de son amour partagé avec son mari, de leurs problèmes d'argent et de leurs rapports ambigus avec la famille du prince. Après la mort de Felix, nous voyons Agnes se battre, pour garder la tête hors de l'eau, avec ses innombrables créanciers, son beau-frère peu enclin à mettre la main au porte-monnaie... Elle rencontrera l'empereur d'Allemagne, l'empereur d'Autriche et même le pape, à qui elle demandera son avis sur son intention de se retirer dans un couvent.

03/2016

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Bas Moyen Age (XIVe au XVe siè

Les grands ducs de Bourgogne

Philippe le Hardi, Jean sans Peur, Philippe le Bon et Charles le Téméraire se sont succédé de 1363 à 1477 à la tête du duché de Bourgogne pour former autour de ce territoire que le roi de France Jean le Bon avait donné à son fils Philippe un véritable Etat bourguignon, allant du Mâconnais à la Zélande. Bruxelles, Dijon, La Haye et Lille étaient les capitales de cette nouvelle puissance devenue par son expansion rapide un rival inattendu du royaume de France, dont il a durablement mis à l'épreuve les bases intérieures et l'influence sur la scène européenne. Les ducs se révélèrent des hommes d'Etat d'exception, ils voulaient dominer la France en tant que princes français maîtres de la dynastie des Valois-Bourgogne, et bâtir un nouvel Etat européen indépendant et cosmopolite. Par leur soif de pouvoir et de richesse, ils défièrent l'Europe tout entière au point de susciter l'envie des rois de France et de leurs conseillers, forcés de voir le redoutable adversaire renforcer encore et toujours cette puissance bourguignonne à la fois étrange et prestigieuse, qui allait jusqu'à menacer la survie même de la couronne. De la bataille de Poitiers au mariage de Marie, fille du Téméraire, avec Maximilien de Habsbourg - coup d'envoi de la rivalité entre la France et l'Autriche -, Joseph Calmette retrace l'ascension fulgurante de ce "Grand Duché d'Occident", l'histoire de ses ambitions restées intactes un siècle durant mais aussi d'une vie de cour dont l'éclat a durablement marqué la conscience européenne. Historien médiéviste, ancien élève de l'école des Chartes, membre de l'Académie des inscriptions et belles-lettres, Joseph Calmette (1873-1952) est l'auteur de nombreux ouvrages sur l'histoire du Moyen ge, dont Le monde féodal (Presses universitaires de France, 1934), L'effondrement d'un Empire et la naissance d'une Europe (Fayard, 1941), Le Reich allemand au Moyen âge (Fayard, 1951).

04/2023

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Europe

Guide Tao Europe sans avion. 1300 adresses éthiques et écologiques

L'ouvrage de référence pour voyager en Europe de façon écologique, éthique, et sans prendre l'avion ! Vous souhaitez dénicher des expériences de voyage en Europe engagées en faveur du développement durable et de la transition écologique ? Vous désirez voyager sans prendre l'avion ? Ce guide est fait pour vous ! Voyager sans avion en Europe est nécessaire, pour des raisons écologiques. Un trajet A/R Paris-Venise consomme 20 kg de CO? par personne en TGV, contre 456 kg de CO? en avion, soit près de 23 fois moins (source : Greentripper). Voyager sans avion en Europe est possible ! Il était pourtant difficile de trouver, sur Internet ou dans les livres, un condensé de tous les modes de transport et itinéraires possibles pour voyager en Europe. L'Europe fourmille de femmes et d'hommes engagés, qui proposent des lieux écologiques, solidaires, alternatifs, en faveur du développement local... Pourtant, aucun guide de voyage sur l'Europe n'existait jusqu'alors pour mettre en avant ces formidables adresses ! C'est pourquoi nous avons relevé le défi de vous proposer ce guide unique, novateur et engagé, avec des informations que vous ne trouverez nulle part ailleurs : Une introduction avec toutes les informations existantes pour se déplacer sans avion en Europe ; 1 300 lieux engagés écologiquement et socialement dans 10 pays européens (Espagne, Italie, Portugal, Allemagne, Grèce, Suisse, Pays-Bas, Grande-Bretagne, Irlande, Autriche) pour vous loger, vous restaurer, pratiquer des activités, découvrir les initiatives qui réinventent le monde de demain, et agir ; Des flashcodes permettant d'accéder à des cartes online sur lesquelles sont positionnées toutes les adresses ; Toutes les informations pratiques pour se rendre dans chaque grande ville de ces 10 pays sans avion, au départ de France, et pour se déplacer au sein des pays sans avion ; Des idées de randonnées à pied, à vélo et à voile ; Plus de 100 photos en couleurs. Ce guide est une mine d'or pour celles et ceux qui souhaitent voyager autrement et donner un sens à leurs vacances.

05/2023

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Droit

Introduction au droit

Cette introduction au droit s'adresse à ceux qui commencent leurs études de droit, comme aux lycéens qui suivent renseignement moral et civique ou l'option "droit et grands enjeux du monde contemporain" et à leurs professeurs. Elle doit permettre à tous les citoyens de se repérer dans un droit qui les concerne dans toutes les circonstances de leur vie. Cet ouvrage pose des questions simples : qu'est-ce que le droit ? Pourquoi du droit ? Comment est-il fabriqué ? Pour répondre à la première, il faut expliciter les mots du droit et situer les différentes "sources" du droit (la loi, la jurisprudence, les coutumes...) dans l'histoire et en France aujourd'hui. La deuxième question se dédouble. Pour quoi du droit ? Le droit régit des relations sociales : familiales, commerciales, politiques, entre Etats... Et il se divise en branches : droit civil, droit commercial, droit constitutionnel, droit international..., dont on explique les grandes lignes. Pourquoi du droit ? Certains ont voulu attribuer au droit une fonction unique (justice ou, inversement, domination). En réalité, les instruments juridiques sont susceptibles d'être utilisés à de multiples fins. La troisième question demande que l'on se penche sur les procédés de fabrication du droit. Une place particulière est faite aux procédures juridictionnelles, au raisonnement des juges et à l'organisation de la justice aux plans français, européen et international, jusqu'aux dernières modifications apportées par la loi du 23 mars 2019 de réforme pour la justice. Cet ouvrage ne se limite pas à introduire à l'étude du droit en vigueur en France aujourd'hui. Il permet de le comprendre, grâce à une mise en perspective historique et comparative. Il montre ainsi la trace de l'héritage romain, comme de celui de la France du Moyen-Age et de la royauté, et distingue le système juridique français de celui d'autres pays de droit romaniste, comme l'Allemagne, ou de common law, comme l'Angleterre ou les Etats-Unis.

09/2019

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Histoire internationale

L'Afrique, cinquante ans d'indépendance : et après ?

Dans les années soixante, l'Afrique avait accédé à l'indépendance. Cette indépendance fut fêtée en grande pompe. Mais, près d'un demi siècle après, l'Afrique se cherche encore. Parfois on se demande si elle sait où elle se trouve. Parfois ce sont les autres qui viennent lui dire, " tu es mal partie ", ou alors qui se demandent si " elle partira ". C'est sûr, l'Afrique est partie, mais mal partie. Non pas mal partie parce que l'avenir est obscur, mais parce qu'elle avait pris un mauvais départ. Les rails qu'on lui a fait emprunter au départ n'étaient pas la bonne voie. C'était la voie de la perte. Le jeu a été faussé au départ, on la pressait d'aller sur cette voie, celle-là qui ne pouvait la mener qu'au gouffre, et pourtant elle a laissé tout à côté les rails de la liberté, du développement et du progrès. Tous ses fils qui voulaient d'une vraie indépendance ont été éliminés, le destin de l'Afrique a été mis entre les mains des Africains qui étaient disposés à laisser à l'Occident les mains libres en Afrique, qui étaient disposés à remettre l'Afrique à l'Occident après la soi-disant indépendance qu'il lui a accordée, ce qu'ils n'ont pas manqué de faire. L'Afrique a ainsi pris un mauvais départ. Il est temps que cela cesse, que les erreurs commises soient réparées. Mikhaïl Gorbatchev disait dans Perestroïka : " Ces pays (les pays en voie de développement) ont leurs intérêts nationaux particuliers. Des décennies durant, ce furent des colonies, qui ont lutté avec obstination pour leur libération, qui ont acquis leur " indépendance ", et qui désirent améliorer la vie de leurs citoyens, utiliser leurs ressources comme bon leur semble, édifier une économie et une culture indépendantes ". Oui, il est temps que cela se réalise.

04/2010

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Histoire internationale

La Seconde Guerre mondiale vécue d'en bas au Sénégal. Historisation populaire et connexions individuelles

Cet ouvrage est un exercice de construction historique qui tente, à partir d'événements marquants de la Seconde Guerre mondiale, de mettre en évidence des mécanismes d'historisation dont les aspects les plus visibles sont les années-événements, les événements-repères et les différentes formes de connexion à l'événement. Au Sénégal, la mémoire collective désigne souvent une année par un événement marquant, du fait de sa prégnance sur la vie locale ou nationale. Malheureusement, parce qu'ils ne sont pas toujours consignés par écrit, de tels événements risquent, d'une part, d'être oubliés du fait de la disparition des témoins et d'autre part, de prêter à confusion en raison de la récurrence de certains d'entre eux. La Seconde Guerre mondiale offre des exemples éloquents d'années-événements, toutes révélatrices de dures conditions de vie et d'existence des populations dans leur quotidienneté. Dans les sociétés à parler "wolof", ces années-événements sont rendues par le syntagme nominal "Atum" qui signifie "l'année de...". Par cette formule, l'année civile, ignorée sous sa forme écrite, par la majorité des Sénégalais, est mise à la remorque des événements, structurant ainsi une conscience prompte à s'enraciner dans l'événement plutôt que de convoquer la chronologie. Un recoupement entre témoignages oraux et archives écrites permet de les situer avec précision dans le temps et d'étudier le système de datation qui leur est adjacent, en tant que pièce d'état civil ambulante. En outre, cette oeuvre de reconstitution autorise à poser des hypothèses de sociologie historique par rapport à certaines prises de position politiques ou sociales souvent exprimées par des populations rurales du Sénégal, en particulier pendant des périodes de difficultés économiques ou de joutes électorales. Certains comportements citoyens des années soixante et soixante-dix sont largement influencés, nous semble-t-il, par des souvenirs qui renvoient aux années mille neuf cent quarante.

11/2014

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Littérature étrangère

La fin de l'homme rouge. Ou le temps du désenchantement

Armée d'un magnétophone et d'un stylo, Svetlana Alexievitch, avec une acuité, une attention et une fidélité uniques, s'acharne à garder vivante la mémoire de cette tragédie qu'a été l'URSS, à raconter la petite histoire d'une grande utopie. "Le communisme avait un projet insensé : transformer l'homme ancien le vieil Adam. Et cela a marché. En soixante-dix ans et quelques, on a créé dans le laboratoire du marxisme-léninisme un type d'homme particulier, l'Homo sovieticus." C'est lui qu'elle a étudié depuis son premier livre, publié en 1985, cet homme rouge condamné à disparaître avec l'implosion de l'Union soviétique qui ne fut suivie d'aucun procès de Nuremberg malgré les millions de morts du régime. Dans ce magnifique requiem, l'auteur de La Supplication réinvente une forme littéraire polyphonique singulière, qui fait résonner les voix de centaines de témoins brisés. Des humiliés et des offensés, des gens bien, d'autres moins bien, des mères déportées avec leurs enfants, des staliniens impénitents malgré le Goulag, des enthousiastes de la perestroïka ahuris devant le capitalisme triomphant et, aujourd'hui, des citoyens résistant à l'instauration de nouvelles dictatures. Sa méthode : "Je pose des questions non sur le socialisme, mais sur l'amour, la jalousie, l'enfance, la vieillesse. Sur la musique, les danses, les coupes de cheveux. Sur les milliers de détails d'une vie qui a disparu. C'est la seule façon d'insérer la catastrophe dans un cadre familier et d'essayer de raconter quelque chose. De deviner quelque chose... L'histoire ne s'intéresse qu'aux faits, les émotions, elles, restent toujours en marge. Ce n'est pas l'usage de les laisser entrer dans l'histoire. Moi, je regarde le monde avec les yeux d'une littéraire et non d'une historienne." A la fin subsiste cette interrogation lancinante : pourquoi un tel malheur ? Le malheur russe ? Impossible de se départir de cette impression que ce pays a été "l'enfer d'une autre planète".

09/2013

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Sciences politiques

Paris-Alger. Une histoire passionnelle

L'Algérie est le pays avec lequel notre histoire est la plus imbriquée, de la colonisation (1830) jusqu'à aujourd'hui, en passant par l'indépendance (1962). Environ 10 % de la population française entretient un lien personnel avec ce pays : les Algériens vivant en France, les binationaux et les citoyens français d'origine algérienne ainsi que les pieds-noirs, les harkis et les anciens combattants de la guerre d'Algérie. Les drapeaux algériens qui saluent l'élection de Hollande ou qui flottent sur les matchs de foot, le président algérien qui se fait soigner en France, le statut si particulier des immigrés algériens, les embarras de la classe politique française avec le "système Boutef" sont les conséquences d'un divorce non... Consommé. Aujourd'hui, cette relation est à un tournant : le régime algérien est à bout de souffle. Le président Bouteflika, de plus en plus malade, n'ira pas au terme de son mandat. Son départ probable pourrait rebattre les cartes d'un système avec lequel la France a appris à composer depuis plusieurs décennies. Sur le plan sécuritaire, la France a plus que jamais besoin de l'Algérie pour gagner la guerre contre les djihadistes qui sévissent au Sahel. Sur le plan économique, la France tente de reprendre la place de premier partenaire qu'elle a perdu l'année dernière (au profit de la Chine). Sur le plan politique, François Hollande soigne son image auprès de l'électorat issu de l'immigration, très sensible à la politique menée des deux côtés de la Méditerranée. Mais ces (bonnes) relations coûtent cher et amènent des compromis, voire des compromissions. Si la justice est prompte à traquer les biens mal acquis des dirigeants d'Afrique noire, elle est beaucoup plus timide pour les responsables algériens. Cette enquête journalistique fourmille de révélations : grâce à des notes secrètes, elle révèle le "coût" en France de la guerre d'Algérie et dévoile le patrimoine caché des hommes du pouvoir algérien en France.

04/2015

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Sciences politiques

Comprendre l'inexorable progression de la délinquance (1980-2016)

Dans ce texte qui parlera à tous tant le propos ne peut laisser indifférent, Guy Sartory, commandant de police, analyse dans un style simple et clair les problèmes que rencontre la police dans son travail. C'est avec une lucidité guère compatible avec le " politiquement correct " qui règne en maître dans les milieux politiques et médiatiques, que l'auteur analyse de façon approfondie les différents maux qui engendrent ou encouragent les formes de criminalité que nous connaissons : délinquance, banditisme, terrorisme. L'incapacité à résoudre ces problèmes a des sources diverses : réformes favorisant le laxisme, angélisme des politiciens et de la presse à l'égard des gangs des cités, neutralisation de la justice par les politiques pour s'assurer l'impunité, corruption dans le corps de police lui-même et instrumentalisation de la haute hiérarchie policière, mauvais traitements des policiers par l'appareil judiciaire et par les médias, difficulté du travail des gardiens de prison, Le constat, éclairé "de l'intérieur " par un policier expérimenté, est sans appel ! Il est étayé par de nombreux exemples, données statistiques et expériences personnelles. Il montre comment un grand nombre de gens, de condition modeste pour la plupart, voient leur vie littéralement empoisonnée par des délinquants, sans qu'aucun recours n'existe pour eux, hormis trouver le moyen de partir habiter dans un quartier encore à peu près paisible. Il montre aussi comment nos gouvernants nous rassurent à bon compte en prétendant nous protéger contre le terrorisme, alors que notre système actuel de police, de renseignement et de justice, n'est en rien adapté aux nouvelles menaces qui pèsent sur notre pays. Après les attentats sanglants de 2015, l'année 2016 connut des débordements d'une rare violence en marge des manifestations contre la loi Travail, de nouveaux attentats comme celui de Nice, prouvant que les réactions des autorités ont été et sont inefficaces. Dans ce contexte, cet ouvrage entre particulièrement en résonance avec les préoccupations des citoyens.

01/2017

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Littérature étrangère

Ton visage demain. Tome 3, Poison et ombre et adieu

Avons-nous une âme capable de supporter ce que nous devons vivre ? Devons-nous toujours raconter ce qui nous arrive ? Connaissons-nous vraiment celle ou celui qui vit à nos côtés ? Pourquoi nous trompons-nous si souvent ? Connaissons-nous le véritable prix de nos erreurs ? Et si nous le connaissions, serions-nous prêts à le payer ? Conclusion idéale d'un travail prodigieux, peut-être le plus réussi d'un auteur qui compte parmi les grands d'aujourd'hui, ce troisième volume achève le roman Ton visage demain et nous pose une série de questions cruciales auxquelles le plus souvent nous n'aimerions pas avoir à répondre. Le lecteur retrouve le héros-narrateur, Jaime (ou Jack ou Jacques) Deza, en train de regarder par une nuit pluvieuse plusieurs enregistrements d'actes d'une violence extrême perpétrés en toute impunité contre des dirigeants politiques, des célébrités ou de simples citoyens. Deza comprend alors quelle est la véritable nature du travail qu'il effectue pour son patron, le laconique et dangereux Mr Tupra, au sein de la mystérieuse équipe de traducteurs-analystes-espions, sise dans le " bâtiment sans nom " du prestigieux MI6, les services secrets britanniques. Il quitte sans regret le groupe et rentre aussitôt à Madrid. Mais l'ombre de Mr Tupra va le poursuivre, car en Espagne débute pour notre protagoniste une autre vie (ou une autre descente en enfer ?) qui lui fera découvrir qu'il porte en lui, comme nous tous, si raisonnables, la possibilité de devenir Sir Death ou Sir Punishment, l'ange noir de la violence et de la mort. La métamorphose de Deza n'est cependant qu'une des multiples histoires de ce roman riche et haletant, qui se lit d'une traite, comme un roman d'espionnage. C'est l'oeuvre d'un auteur au sommet de son art, une sorte de synthèse qui est à la fois un condensé de son travail et son expression la plus aboutie.

01/2010

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Cinéma

Images, combattants et martyrs. La guerre Iran-Irak vue par le cinéma iranien

Dernier grand conflit « classique » du XXe siècle, la guerre Iran-Irak (1980-1988) évoque pour les observateurs européens une guerre conventionnelle opposant deux États. Mais c'est aussi celle d'une fantasmagorie de l'islam combattant. Dès lors qu'en Iran une nouvelle catégorie de soldats, les volontaires islamistes, revendique sa vocation au martyre, cette guerre convoque un imaginaire de sacrifice porté par des représentations, notamment cinématographiques, où le martyre à la fois renforce et défie les logiques de mobilisation. Pour comprendre les enjeux historiques, politiques et idéologiques de cette guerre, mais aussi comment elle a été menée et vécue au quotidien par les combattants et les citoyens iraniens, Agnès Devictor analyse l'étonnante production de films de guerre tournés en Iran durant le conflit. Si une partie d'entre eux reste très influencée par le cinéma hollywoodien, en dépit de la Révolution de 1979 et de la condamnation de l'Amérique comme « Grand Satan », une autre cherche à élaborer un genre spécifique à l'Iran, en cohérence avec l'idéologie de la jeune République islamique et avec l'imaginaire shi'ite du martyre. Ainsi, des réalisateurs ont recours à de nouveaux codes narratifs et esthétiques pour raconter le conflit en se référant à la mythologie de la Bataille de Karbalâ, affrontant alors un des tabous les plus forts du cinéma de guerre : montrer la mort de ses propres forces combattantes durant un conflit. Et c'est au sein du cinéma documentaire, dans les films réalisés par les équipes de Mortezâ Âvini et suivant une ligne hautement idéologique, que des propositions très singulières ont lieu, porteuses d'une modernité cinématographique inattendue. Partant des films et s'appuyant sur un travail d'entretiens réalisé en Iran pendant près de dix ans avec ceux qui ont tourné, mis en scène ou produit ces films durant la guerre, cet ouvrage dévoile un pan inconnu du cinéma iranien, celui où créateurs d'images, combattants et martyrs partagèrent sur les champs de bataille le destin de l'Iran.

11/2015

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Sociologie

Mixité sociale et progrès humain. Au centre, la personne

2e volume d'une trilogie qui concerne la diversité culturelle et le progrès humain, cet ouvrage aborde la question de la vie sociale, qui consiste à attribuer des espaces à des activités et à des populations, en montrant que la variété, la diversité, le mélange, la mixité peuvent devenir des principes organisateurs d'une certaine "urbanité". Car c'est bien cela dont il s'agit : être urbain, afficher une certaine courtoisie, une capacité à rendre service, coopérer ; autant d'éléments qui permettent d'établir des relations sociales et un bien-vivre ensemble. Sont abordées la cohésion sociale, la relation entre famille et société, en lien avec la politique de cohésion sociale européenne et les flux migratoires, le regroupement familial, la place de la famille dans le frottement social. Une place est faite à l'éducation et à la formation comme facteurs d'acculturation. Les concepts d'économie solidaire, de culture et de territoire sont reliés, dans une analyse critique, au climat socio-économique de ces dernières années. L'économie néolibérale paraît s'imposer au monde, sauf en Afrique où aucun capitalisme n'a réussi à prendre son essor. Pourtant, l'Afrique survit et ce n'est pas grâce aux aides, mais plutôt dans le cadre d'une économie informelle locale, in situ. Les usagers des services sociaux s'interrogent également. La parole est ainsi donnée à des citoyens à part entière, même s'ils connaissent une forte dévalorisation sociale. Est posée la question de la cohabitation des personnes handicapées, non valorisées sur un plan social et hors du circuit économique productif, et des personnes valides. Ce livre traite également les rapports entre la culture des professionnels et celle des usagers de services que nous pouvons envisager comme ceux de l'offre et de la demande. Il s'agit de montrer que toute société est mixte par définition, que ces groupes d'appartenance sont culturellement mixtes et que leur frottement apporte toujours d'énormes richesses.

06/2012

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Histoire internationale

1930/1975 : l'Espagne et ses républicains pour témoins dans le XXe siècle. Chronologie, lexique, sigles

Comprendre et savoir l'Espagne de 1930 à 1975 en 15 tableaux. Ce catalogue est un outil essentiel pour accéder à l'historicité de la Guerre civile espagnole et ses prolongements dans la genèse de la tragédie européenne de 1939. Ces pages vont vous permettre de suivre pas à pas les méandres d'un espoir révolutionnaire mais aussi les alliances, parfois inavouables des diverses forces internationales en présence. Vous découvrirez les grandes innovations que, durant ces trente-deux mois, décrétera la République espagnole. Pays par son Frente Popular précurseur dans ses avancées sociales mais aussi visionnaire dans l'organisation d'une société basée sur de justes relations entre citoyens. Ce peuple se lèvera et des femmes prendront une part primordiale à délivrer la société du joug d'un système féodal aliénant la totalité des « sujets » vivant sur sa Terre. Pas à pas, nous suivrons cette épopée et vivrons ce que ces combattantes et combattants portaient en eux d'idéaux révolutionnaires au point de pérenniser leurs luttes jusque dans les rangs de l'armée de l'ombre ou de l'armée des Forces Françaises libres. Ils nous apprendront à décliner les mots : résistance, fraternité et liberté, jusque dans les camps de la mort nazis. Ce livre rétablit des faits et des mérites, sans aucunes extrapolations ni fioritures, et nous éclaire, enfin, sur les raisons d'un silence autour du rôle des républicains espagnols pendant la Seconde Guerre mondiale, et signale leur présence nécessaire dans la société contemporaine française. Il nous divulgue le véritable enseignement d'humanité et d'humilité que ces exilés nous ont laissé en héritage. Ces pages ont la volonté de s'opposer à toute récupération et aussi de lever la chape de plomb qui par ce silence trop longtemps a maintenu des générations d'élèves, d'étudiants dans l'ignorance de leur propre histoire nationale et a permis, une réécriture au profit de quelques versions officielles de bas intérêts ou bien pire consensuelles. « Ce livre refermé, enfin et encore, vous pourrez dire : je sais ! » Alors ouvrez-le…

11/2015

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Actualité et médias

États de service

Normalien, germaniste, professeur d'allemand, matelot, puis élève de l'ENA, Roger Fauroux a été tout cela, mais surtout grand patron, directeur de Saint-Gobain, puis grâce à Michel Rocard, ministre de l'Industrie, enfin directeur de l'ENA, et aussi maire d'une petite commune de l'Ariège. Une vie bien remplie, où l'exercice de grandes responsabilités et de pouvoirs divers s'est toujours accompagné d'un sens aigu de l'éthique, professionnelle, politique et individuelle. On apprendra beaucoup au récit de ses expériences. Toute une époque récente défile avec ses personnages (François Mitterrand, Alain Minc, Michel Rocard...), décrits avec intelligence, ironie et sympathie. Patron de droit privé, Roger Fauroux connut aussi l'aventure de la nationalisation qu'il dut expliquer à ses filiales américaines! Ce "mohican capitaliste" peut ainsi faire un éloge paradoxal de l'Etat, après avoir réservé quelques flèches à un patronat français assez conservateur et des actionnaires peu éclairés. Son expérience directe de la politique est plus amère: si elle nous vaut une savoureuse description du Conseil des Ministres figé sous le regard ou le verbe mitterrandien, quelle surprise de constater que le pouvoir soit à ce degré exposé à l'anarchie. Plus sympathique, et non négligeable, lui apparaît le temps passé à la mairie de Saint-Girons... Souvent familier, humoriste dans le regard qu'il porte sur les choses et les êtres, Roger Fauroux sait également prendre de la hauteur: ses réflexions sur le gouvernement de notre pays et sur le jeu mondial ont le poids d'une véritable expérience et d'un esprit aiguisé. Ses vues sur l'ENA, sur l'éducation prennent la mesure de l'urgence et des enjeux considérables pour maintenir, face aux dérives, l'idéal de citoyens responsables à former. Un parcours singulier, une vision nullement désenchantée, ni triomphaliste, le regard chaleureux d'un chrétien à la foi tranquille, tout cela confère à ce récit fort bien écrit, un vrai charme: on le lit, on ne le quitte pas.

09/1998

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Histoire de France

Avoir vingt ans à Dachau. L'histoire de mon père

Résumé : C'est un récit poignant, « sur la captivité de mon père » écrit Joëlle Delpech-Boursier sur André Delpech, qu'elle nous livre à travers ces pages. Durant plusieurs années, elle écoute, recueille patiemment ses mots, sa blessure, son témoignage distillé par bribes par ce jeune résistant, mais ô combien essentiel pour saisir et vivre notre aujourd'hui en liberté. André Delpech est quercinois, arrêté par la Gestapo à Cahors le 17 mai 1944, puis déporté au camp de la mort lente de Dachau, dans un des Kommando les plus durs de la vallée du Neckar en Allemagne, après avoir survécu au fameux train de la mort. Le récit évoque avec force détails l'enfer que ce jeune résistant a vécu dans sa déportation aux côtés de ses compagnons d'infortune dans ce camp de concentration, les Stücks qu'ils étaient devenus devant disparaître sans laisser aucune trace. Après la guerre, André Delpech fit une brillante carrière militaire avec le grade de général de corps d'armée. Son nom restera toujours attaché à Dachau dont il a présidé le Comité International pendant quatorze ans. La chancelière allemande Angela Merkel a accepté en 2013 de recevoir le prix de ce comité portant le nom du général André Delpech. Ce témoignage ainsi recueilli se veut avant tout un travail, un devoir de mémoire œuvre portée par une enfant d'un déporté résistant, elle qui n'a pas connu la guerre mais qui hérite d'une histoire et de certaines valeurs à transmettre pour aider à faire de nos enfants des citoyens. En particulier celles que son père a défendu toute sa vie, la liberté et le respect de la dignité humaine. « La liberté qui paraît évidente à ceux qui l'ont toujours connue, exige pour être conservée et vécue une vigilance constante des hommes et des femmes de tous les continents du globe » avait-il dit lors d'un discours prononcé sur la place d'appel de Dachau devant une assemblée internationale.

08/2015

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Revues

La Règle du jeu N° 76, juin 2022

DOSSIER : LES MONDES DE LA CHINE Quel modèle de société le régime chinois est-il en train d'inventer ? Répondre à cette question d'avenir suppose d'explorer les héritages, millénaires et récents, de l'Empire du Milieu. L'empreinte laissée par le confucianisme, le communisme, la révolution culturelle. Mais aussi son entrée dans l'économie mondialisée. Et les contradictions soulevées par la rencontre de ces legs et de cette modernité. Comment la confrontation entre la Chine et les Etats-Unis a-t-elle accouché du crédit social ? Comment fonctionne ce système de notation des citoyens ? Comment articule-t-il l'évaluation économique et les contraintes morales ? Comment les populations chinoises s'y acclimatent-elles ? En quoi contribue-t-il à inventer une politique de discrimination ? Quels sont les soubassements idéologiques du crédit social ? Ses rapports avec l'idéologie communiste et le néolibéralisme ? Quelle philosophie et quelle vision du monde véhicule-t-il ? Et comment ce paradigme est-il promu à l'international ? Comment résister à une tyrannie de la technologie, des algorithmes et de la surveillance ? Quelles forces et quelles oppositions sont-elles à l'oeuvre en Chine ? Comment, enfin, ces monstres politiques se déploient-ils dans le Xinjiang, où le martyre des Ouighours sert de laboratoire à un nouveau totalitarisme ? A quoi ressemblent, en somme, les mondes de la Chine ? Le monde qu'elle contient et celui qu'elle désire ? Mais aussi : - " Boomer " , Une pièce de théâtre de Camille Cabestan, l'auteur secret de La Règle du jeu - Un article de Benjamin Morel sur l'héritage maurrassien du concept de décentralisation - Un micro-dossier sur Descartes et Lévinas. - Un article de Diane Delbecq sur l'humanisme et l'esthétique de Ponge - Un article sur l'usage des stories sur les réseaux sociaux. - Un entretien avec Dora Moutot autour du féminisme et de la sexualité. - Un article d'Avery Colobert sur l'exégèse et l'herméneutique chrétienne

06/2022

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Histoire des idées politiques

Mensonges d'état. Une autre histoire de la Ve République

Le premier inventaire de 65 années de mensonges des dirigeants français "J'assume de mentir pour protéger le président ! " A ce cri du coeur de Sibeth Ndiaye, alors porte-parole du gouvernement, répond une conviction croissante dans la société : "Nos dirigeants nous mentent". L'idée méritait un examen approfondi. Travestissement de la réalité, dissimulation, fabrique de l'ignorance, roman national qui réécrit le passé... ces mensonges ont un point commun : la volonté de tromper les citoyens, qui les distingue des simples erreurs. La raison d'Etat justifie-t-elle certains épisodes de la guerre d'Algérie, les retombées dissimulées des essais nucléaires, l'occultation de périls sanitaires, les bavures policières "couvertes" , l'enrichissement du personnel politique ? La liste est longue et pourtant n'avait jamais été dressée. Voici, par une vingtaine d'universitaires et journalistes, le premier inventaire du "mensonge d'Etat" sous la Ve République, organisé autour de grandes thématiques : la vie privée des présidents, l'armée, le nucléaire, le terrorisme et l'islamisme, les lâchetés administratives, la santé publique, les affaires policières et judiciaires, la finance... Un ouvrage salutaire, pour faire le tri des véritables mensonges d'Etat, comprendre leurs mécanismes et se faire une opinion sur les dégâts qu'ils occasionnent. Le mensonge d'Etat ne créé pas seulement la défiance : il empêche un pays d'être véritablement libre, en ne lui permettant pas de se gouverner en toute connaissance de cause. Historien et éditeur, spécialiste du renseignement, Yvonnick Denoël a dirigé (avec Jean Garrigues) Histoire secrète de la corruption sous la Ve République. Son dernier ouvrage paru : Les espions du Vatican, de la Seconde Guerre mondiale à nos jours. Renaud Meltz est historien, Professeur des Université, membre Senior de l'Institut Universitaire de France. Détaché comme directeur de recherche au CNRS, il travaille sur les essais nucléaires français dans le Pacifique. En 2022 il a codirigé Des bombes en Polynésie. Les essais nucléaires français dans le Pacifique (Vendémiaire).

05/2023

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Sciences politiques

Guerre à l'Occident, guerre en Occident

Treize ans après les attentats de New York, quelques mois après la multiplication des actes barbares de l'Etat islamique, quelques semaines après la tuerie de Charlie Hebdo, la belle histoire de "l'islam religion d'amour, de tolérance et de paix" a du plomb dans l'aile. Il faut être sot ou aveugle pour ne pas comprendre que le système islamique est un projet politique conquérant et guerrier, dont la finalité est l'anéantissement de tout ce qui n'est pas musulman. Dans ce contexte, il ne peut donc y avoir de doute quant à la nature de ce qui se produira sur le Vieux-Continent, alors que la guerre a déjà commencé. Les victimes sont et seront les citoyens européens, à leur corps défendant. Cette guerre du 21e siècle, l'auteur, lieutenant-Colonel en retraite, l'analyse en militaire : d'abord, identification de l'ennemi, le système islamique. Puis il nous livre une étude précise de ses différentes composantes, de ses moyens d'action et de leur finalité. Il décortique les méthodes de subversion de l'Occident, les multiples complicités dont bénéficient les conquérants, et les différents types de guerre menées simultanément contre nos pays. Il décrit également les différentes actions subversives des soldats d'Allah pour parvenir à la déstabilisation de nos Etats. En bon stratège, il regarde également la démographie des pays musulmans et la progression de l'implantation islamique en Europe. Il ne néglige pas, par ailleurs, une étude précise sur les ressources pétrolières et gazières des pays de l'Organisation de la Conférence Islamique (OCI)... sans oublier d'examiner les alternatives énergétiques possibles pour l'Occident. Partant du principe qu'il ne pourra y avoir de cohabitation pacifique entre deux cultures antagoniques, il passe en revue toutes les hypothèses possibles pour les trente années qui viennent. Quoi qu'il arrive, les Occidentaux devront se battre pour leur survie et celle de leurs descendants. Sinon, ils disparaîtront.

02/2015

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Aménagement du territoire

Un PLU pour aménager durablement un territoire. L'aménagement et le développement durable au coeur des PLU

Le Plan local d'urbanisme communal (PLU) ou intercommunal (PLUi), outil de mise en oeuvre des politiques publiques en matière d'environnement et de développement durable, est le document central qui permet d'élaborer un projet de territoire durable, paysagé, beau, attractif, décarboné et anticipant le changement climatique. Mais, comment faire pour que le PLU ou PLUi crée les conditions favorables à la transition écologique et énergétique voulue par l'Etat en préservant la qualité de vie ? Comment élaborer un projet de territoire durable ? Comment traiter la densité? Comment utiliser le PLU pour atteindre ces objectifs ? Telles sont les questions auxquelles répond ce livre afin d'aider les collectivités locales à élaborer, modifier ou refondre leur PLU ou PLUi. A partir de nombreux extraits de documents d'urbanisme récents et au moyen de nombreux exemples, cet ouvrage montre comment les PLU peuvent traduire, dans leur règlement et leurs Orientations d'aménagement, les enjeux de développement durable ou de transition écologique et énergétique. Chaque partie identifie les enjeux, les contraintes et les éléments indispensables à la mise en oeuvre d'un projet de territoire durable. Ainsi, après avoir rappelé la nécessité de penser le territoire comme un projet, l'ouvrage traite successivement de la ville dense, la ville décarbonée et la transition énergétique, son adaptation au changement climatique, puis la ville nature, économe en espace, inclusive, saine et enfin la manière de la reconfigurer, en limitant l'artificialisation des sols. Tout au long de l'ouvrage, de nombreuses fiches opérationnelles déclinent les objectifs en mettant en lumière les bonnes pratiques ; elles sont structurées selon le même principe : rappel des enjeux, rappel du cadre règlementaire, définition, solutions pour atteindre l'objectif et extraits de document d'urbanisme permettant d'éclairer les différentes manières de rédiger des prescriptions. Cet ouvrage s'adresse aussi bien aux acteurs de la planification urbaine (élus locaux, agents territoriaux, bureaux d'urbanisme et architectes) qu'aux citoyens et acteurs économiques soucieux de l'avenir de leur territoire.

09/2023

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Actualité politique France

Pôle emploi. La machine à asservir les chômeurs

Pôle emploi s'avère incapable d'aider plus de 10% des chômeurs. Et pourtant, les demandeurs d'emploi sont convoqués, suivis, fliqués, menacés, perdant leur temps dans de vaines rencontres, ultimatums et incohérences administratives. Dans cet essai, l'auteur raconte le cauchemar vécu par les millions de chômeurs qui ont affaire à cette grande garderie. " Si Pôle emploi n'aide pas 90% des chômeurs à retrouver du travail, à quoi servent ses 55 000 salariés et innombrables sous-traitants ? A cette amusante question, la première réponse est simple. Pôle emploi calcule et verse des indemnités aux chômeurs. C'est d'ailleurs l'unique raison pour laquelle les demandeurs d'emploi acceptent de se plier aux desiderata de mon ami Pôle. Alors que nous étions des citoyens, d'un coup ils nous transforment dès que nous devenons chômeurs en bétail docile, en marchandise entrant dans des statistiques... On nous surveille, note, réprimande, infantilise. Pôle emploi permet aussi de dévier la colère. Comme l'affirme l'un de ses dirigeants : " C'est bien pratique d'avoir un Pôle emploi pour déverser sa hargne. . ". . Enfin, ses indemnités sont comme une perfusion de morphine douce... Elles se prolongent jusqu'au jour où, brutalement, la perfusion s'arrête. Après deux, trois ans de chômage, ceux qui peuvent encore travailler sont prêts à accepter des rémunérations très inférieures à ce qu'ils gagnaient. A force d'être dévalués, oubliés, écartés de l'emploi, l'heure arrive fatalement où nous acceptons de Gagner moins pour travailler plus. Malgré des dizaines de rapports qui pointent ses dysfonctionnements et son incapacité à remplir ses missions, mon ami Pôle continue comme si de rien n'était et aucun président ne s'est attaqué à une refonte radicale de ses missions. Mieux, avec la énième réforme de l'assurance chômage concoctée par Emanuel Macron, un million de demandeurs d'emplois verront leurs indemnités baisser à partir du 1er avril 2020.

09/2021

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Economie

La tarification du carbone et ses répercussions. Exposition sectorielle au surcoût carbone

La tarification du carbone qui se développe partout dans le monde constitue un élément essentiel des politiques climatiques mises en oeuvre par les Etats signataires des Accords de Paris. Il s'agit d'inciter les producteurs à investir dans des technologies bas carbone, devenues rentables du fait du renchérissement des émissions, et donc in fine d'encourager l'innovation permettant de limiter les coûts de la transition climatique. Cet ouvrage présente le niveau de surcoût auquel chaque secteur d'activité risque de faire face, en l'état actuel des techniques de production et dans l'hypothèse d'un prix du carbone de 250 ? par tonne. Pour ce faire, il modélise la répercussion du prix du carbone le long des chaînes de valeur, en tenant compte de la capacité relative de chaque secteur à absorber ou à transférer une partie de ce "surcoût carbone" dans ses prix de vente. En bout de chaîne, l'étude montre que les ménages assument près de la moitié du surcoût induit par la tarification des producteurs européens (hors taxe carbone à la consommation, donc) quand certains secteurs fortement émetteurs sont également très significativement affectés, à hauteur de plusieurs points de chiffre d'affaires. Cette étude aborde un aspect, et un aspect seulement, des effets attendus de la tarification du carbone. Le déplacement global de l'offre et de la demande sous l'effet du "coût carbone" dépendra également d'autres paramètres tels que l'inflation et son acceptabilité, la compétitivité des entreprises face à la concurrence, les effets de substitution, le progrès technologique et les investissements. Cette étude permet toutefois d'identifier les secteurs pour lesquels un effort d'investissement semble prioritaire pour soutenir la transition énergétique et en minimiser l'impact sur les consommateurs. Cette note s'adresse aux dirigeants d'entreprises, décideurs publics, chercheurs, étudiants et citoyens souhaitant comprendre les effets de la tarification du carbone et de sa répercussion au sein des chaînes de valeur.

05/2022

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Pédagogie

La tricherie en milieu scolaire en Afrique. Quels enjeux ?

Le problème de la crise éthique touche le monde entier. En raison de cet état, et compte tenu des missions assignées aux systèmes éducatifs dont celle qui consiste à contribuer à la formation des citoyens respectueux de l'intérêt général et du bien commun ; et au renforcement du sens éthique, un ensemble d'interrogations sur l'éducation à l'intégrité et la tricherie à l'école paraissent pertinentes. De quel impact sont les technologies de l'information et de la communication sur la mise en oeuvre d'un projet d'éducation à l'intégrité ? Quelle explication psychologique est-il possible de proposer pour comprendre le développement de la disposition à la tricherie en milieu scolaire ? Quelle est dans le processus enseignement-apprentissage l'importance des circonstances susceptibles d'influencer positivement la propension à la tricherie ? Dans quelle mesure les circonstances du processus enseignement- apprentissage constituent-elles un terrain favorable au développement de processus irrationnels de résolution de problèmes ? Dans quelle mesure constituent-elles un terrain favorable au développement de sentiments d'inaptitude ou d'un complexe d'incapacité vis-à-vis de l'apprentissage et de l'évaluation ? Dans quelle mesure la disposition des élèves à la tricherie peut- elle être influencée par les pratiques didactiques ? Quel est l'effet des technologies de l'information et de la communication sur le développement de la disposition à la tricherie lors des évaluations des apprentissages ? Quelles sont les influences qui permettent de développer ou de renforcer chez un élève une attitude positive vis-à-vis de la tricherie et quelles sont les causes les plus fréquentes de la tricherie en milieu scolaire ? Quelles sont les approches les plus fréquemment utilisées dans la lutte contre le développement de la disposition à la tricherie, et quelle est leur efficacité relative au regard des résultats ? Tels sont les principaux axes de cette série d'articles sur l'éducation à l'intégrité et la tricherie en milieu scolaire.

06/2015

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Réalistes, contemporains

Le Refuge

"Ce que l'on ressent quand on entre dans un box pour la première fois est un truc dont on se souvient vraiment longtemps. C'est... étourdissant". Le narrateur de cette histoire affronte la crise de la quarantaine de manière originale : plutôt que de s'investir dans le sport ou de se mettre à (sur) consommer, il choisit de devenir... bénévole dans un refuge pour chiens. C'est le point de départ de cette chronique, dans laquelle il partage avec humour le quotidien de ses nouveaux collègues et surtout de leurs pensionnaires à quatre pattes. Chaque jour qui passe lui permet de mesurer, et nous avec lui, à quel point ils sont attachants. Au fil de courts chapitres thématiques, José Fonollosa brosse ainsi un tableau très juste du refuge canin qu'il a appris à connaître et aimer, dépourvu de moyens, mais débordant de passion. Sous ses dehors souriants, Le Refuge pose avec beaucoup de finesse et d'acuité la question sensible du traitement réservé par nos sociétés aux animaux domestiques, un sujet qui mobilise de plus en plus de citoyens. José Fonollosa est né à Vinaròs en Espagne en 1975. Après avoir travaillé pour un magazine jeunesse, il publie en 2006, avec le scénariste Manuel Castano, sa première bande dessinée, Billy Bob (non traduit en français), qui met en scène avec humour des animaux anthropomorphes pour aborder les angoisses existentielles de jeunes qui ne sont déjà plus... si jeunes. En 2010, il commence à publier en ligne Miaou, une série dans laquelle il raconte sa vie avec ses chats, qui a été est traduite en cinq langues. Deux tomes sont disponibles en français chez Diabolo éditions. En 2020, il reçoit pour Vampi Cuéntame un cuento (non traduit en français) le prix Torre del Agua de la meilleure bande dessinée espagnole, décerné par un jury composé de libraires de toute l'Espagne.

09/2023

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Sciences politiques

Sécurisation des quartiers et gouvernance locale. Enjeux et défis pour les villes africaines (Afrique du Sud, Kenya, Mozambique, Namibie, Nigeria)

La sécurisation des quartiers au sein des villes africaines prend des formes multiples, mais qui ont en commun l'importance des acteurs non étatiques et un certain degré d'informalité. Le recours à des compagnies privées de sécurité dans les espaces résidentiels, commerciaux ou d'affaires (City lmprovement Districts, Waterfront), la mobilisation des résidants pour leur sécurité locale (comités de quartier, patrouilles de rue, vigilantisme) et l'enfermement au sein de gated communities ont un profond impact sur les formes urbaines, les pratiques spatiales, mais aussi et surtout sur les relations sociales, les dynamiques internes aux communautés et les rapports entre citoyens et Etat. Nourries par des études de cas sur des contextes urbains encore peu étudiés, fondées sur des regards croisés entre villes d'Afrique de l'Ouest (Lagos, Ibadan, Kano), de l'Est (Nairobi) et d'Afrique australe (Le Cap, Johannesburg, Maputo, Windhoek), les contributions de cet ouvrage ont pour point commun d'explorer le rôle changeant de l'Etat et les enjeux de gouvernance urbaine mis en lumière par le défi sécuritaire, et de s'interroger sur l'impact de la privatisation de la sécurité sur la ville dans un contexte de transferts de modèles internationaux. Au-delà de l'interrogation sur les spécificités des villes africaines, les auteurs, géographes et historiens, développent des débats théoriques plus larges dont l'originalité est d'être ancrés dans des études de cas, le plus souvent à l'échelle des quartiers. Ces derniers s'interrogent en effet sur la construction des identités de quartier, la gouvernance en réseaux et les partenariats publics-privés. Ils explorent des concepts tels que privatisation, marchandisation, " civilisation ", mais aussi le brouillage des frontières entre le public et le privé et le " déclin " de l'espace public. La question sécuritaire, prisme pertinent d'analyse du fonctionnement de l'Etat, conduit également à s'interroger sur son monopole et sa quête de légitimité en Afrique, ici dans sa dimension urbaine et locale.

02/2010