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Famille

Droit patrimonial de la famille. Edition 2021-2022

Les nouveautés de cette 7e édition + A jour des lois du 16 février 2015 sur la modernisation du droit de la famille, du 18 novembre 2016 de modernistation de la justice du XXIe siècle et du 23 mars 2019 de programmation 2019-2022 et de réforme pour la justice + A jour des ordonnances des 15 octobre 2015 et 16 février 2016 Optimiser le patrimoine familial... Un exposé complet du droit patrimonial de la famille qui décrit l'ensemble des règles qui le constituent, leurs difficultés et leurs incertitudes d'application, tout en fournissant des illustrations pratiques permettant d'organiser juridiquement le montage de solutions en gestion de patrimoine. En sept parties, sont traitées les matières qui fondent le droit patrimonial de la famille : - régimes matrimoniaux - successions - libéralités - partages d'ascendant - pacte civil de solidarité - fiscalité des mutations à titre gratuit - droit international privé des régimes matrimoniaux et des successions Sont présentés les innovations législatives les plus saillantes (donation-partage transgénérationnelle, renonciation anticipée à l'action en réduction, suppression de la règle de l'unanimité pour la gestion des bien indivis), les premières interprétations jurisprudentielles (acceptation à concurrence de l'actif net, mandat à effet posthume, généralisation de la réduction en valeur pour atteinte à la réserve), mais aussi des questions classiques et récurrentes auxquellles jurisprudence et doctrine ont donné un regain d'intérêt (droit de retour, assurance-vie, donation-partage de quotes-parts indivises, mise à disposition d'un logement) ainsi que des sujets plus pointus (libéralités aux associations, aux personnes morales de droit public, fondations). En matière de liquidation de communauté et de succession, des exemples chiffrés sont donnés, à partir desquels il est possible de concevoir, en amont, des techniques de gestion de patrimoine.

10/2021

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Ecrits sur l'art

J'ai une famille. 10 artistes de l'avant-garde chinoise installés en France

L'exposition J'ai une famille présente les oeuvres d'artistes contemporains d'origine chinoise qui se sont installés en France au cours des années 1980-1990, au moment où la politique de réforme et d'ouverture de la Chine et la fin de la Guerre froide dessinaient un nouvel ordre mondial. Alors que leurs créations traduisent avec une grande diversité leur parcours de migration et leurs réactions face à un monde en mutation, ces artistes forgent en France un réseau d'amitiés solidaires, partageant des expériences et des destins similaires face à l'isolement, à l'adversité, parfois au racisme. Leurs histoires sont singulières mais les convictions culturelles et artistiques qui les ont poussés à l'exil, leurs cheminements communs, leurs affinités intellectuelles, les relations qu'ils ont tissées, évoquent une famille. L'exposition retrace sur plus de trente ans la trajectoire de ces artistes, fédérés par Hou Hanru et Evelyne Jouanno, avec par date d'arrivée : Yan Pei-Ming, Ru Xiao Fan, Chen Zhen, Jiang Dahai, Huang Yong Ping, Yang Jiechang, Shen Yuan, Wang Du, Du Zhenjun et An Xiaotong. En trois décennies, ces artistes ont développé une approche critique, inventé des langages innovants, contribuant de manière significative à la transformation de la scène artistique contemporaine française et internationale. Le catalogue donne à voir une profusion d'images (photos de famille, photos des artistes sur les scènes artistiques à l'international, oeuvres contemporaines, etc.) selon huit parties chrono-thématiques. Des essais ainsi qu'un entretien réunissant les commissaires de l'exposition mettent en perspective les parcours de ces artistes depuis leur départ de Chine, leur installation en France et analysent leur contribution aux scènes artistiques. Le catalogue propose aussi des entretiens avec les artistes exposés ainsi qu'avec des collectionneurs, conservateurs, critiques d'art et et experts qui les ont accompagnés.

10/2023

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Religion

Gnose, gnosticisme, manichéisme

Au cours des premiers siècles de notre ère, dans les pays méditerranéens, on a assisté à l'efflorescence du gnosticisme, un mouvement doctrinal dualiste véhiculé par diverses sectes qui enseignaient une gnose concernant la présence dans l'homme d'une étincelle divine tombée du monde d'en haut et devenue prisonnière du corps auquel il faut l'arracher en vue de la faire rentrer dans son Royaume. Né en 216 en Babylonie, Mani s'est inspiré des doctrines gnostiques puis il s'est présenté comme l'ultime révélateur, sceau des prophètes et Paraclet annoncé par Jésus en vue de fonder l'Eglise de La Lumière. Porteur de ses propres Ecritures, encadré de douze Apôtres et soutenu par un puissant mouvement missionnaire, les élus, le manichéisme a pénétré en Europe, en Afrique et en Asie, trois continents où cette religion dualiste et gnostique laissera des traces jusqu'à la fin du Moyen Age.Le présent livre intitulé Gnose, gnosticisme, manichéisme est la synthèse d'un demi-siècle de recherches, d'enseignement universitaire et de publications. D'une part, il explore trois siècles d'études sur les origines et les doctrines du gnosticisme, il examine le grand tournant représenté par la découverte des textes coptes de Nag Hammadi et il étudie les rapports entre le gnosticisme, le judaïsme, l'orphisme et les textes bibliques. D'autre part, au terme d'un long regard jeté sur les cinq siècles d'études manichéennes depuis la Réforme jusqu'à la découverte des textes de Médînet Mâdi et du Codex Mani, il explore les origines de la pensée de Mani, ses doctrines dualistes et ses essais missionnaires.Le lecteur trouvera dans ce volume des copieuses bibliographies.

02/2011

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Histoire des religions

Exhortation apostolique. C'est la confiance sur la confiance en l'amour misécordieux de Dieu

"C'est la confiance et rien que la confiance qui doit nous conduire à l'Amour". Ces paroles très fortes de sainte Thérèse de l'Enfant Jésus et de la Sainte Face disent tout. Elles résument le génie de sa spiritualité et suffiraient à justifier qu'on l'ait déclarée Docteur de l'Eglise. Seule la confiance, et "rien d'autre", il n'y a pas d'autre chemin pour nous conduire à l'Amour qui donne tout. Thérèse est l'une des saintes les plus connues et les plus aimées dans le monde entier. Comme saint François d'Assise, elle est aimée même par les non-chrétiens et les non-croyants. Elle a également été reconnue par l'UNESCO comme l'une des figures les plus significatives de l'humanité contemporaine. Il nous sera bon d'approfondir son message à l'occasion du 150ème anniversaire de sa naissance, à Alençon le 2 janvier 1873, et du centenaire de sa béatification. Mais je n'ai pas voulu rendre publique cette exhortation à l'une de ces dates, ni le jour de sa mémoire, pour que ce message aille au-delà de cette célébration et soit compris comme faisant partie du trésor spirituel de l'Eglise. La date de cette publication, mémoire de sainte Thérèse d'Avila, a pour but de présenter sainte Thérèse de l'Enfant Jésus et de la Sainte Face comme un fruit mûr de la réforme du Carmel et de la spiritualité de la grande Sainte espagnole" (Pape François). Le Pape François rend un hommage vibrant à "la sainte de la confiance" et, en ce mois d'octobre, à la copatronne des Missions avec saint François Xavier. L'Exhortation est une nouvelle occasion de célébrer la vie et l'inspiration missionnaire de cette sainte bien-aimée.

10/2023

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Gestion

EDF, le marché et l'Europe. L'avenir d'un service public

Les gouvernements d 'Europe ont décidé, dans le cadre du marché unique, d'ouvrir à la concurrence leurs marchés nationaux. EDF, ainsi que l'ensemble des entreprises françaises relevant du secteur public, doivent donc s'adapter à cette réalité. Mais comment faire en sorte que ce mutation ne s'opère pas au nom de l'ultralibéralisme, que les usagers du service public comme les producteurs y trouvent leur compte ? Tel est le propos de cet ouvrage, dont l'objectif est de définir les modalités de l'implication nécessaire de l'Etat et celles d'un nouveau type de gouvernance d'entreprise dans un secteur où les erreurs de régulation peuvent avoir des conséquences dramatiques, comme l'a montré encore récemment la panne d'électricité en Amérique du Nord. Mais qu'on ne s'y trompe pas : il ne s'agit pas pour Jean-Paul Fitoussi de proposer un banal compromis entre la logique du marché et celle du service public. La thèse qu'il défend et illustre ici avec brio est en effet que la double ouverture à laquelle il est nécessaire de procéder (celle des marchés et celle, partielle, du capital de l'entreprise publique) offre de nouvelles opportunités pour faire progresser à la fois le service public et l'entreprise elle-même. Et qu'il dépend de l'intelligence de la réforme et des nouvelles règles du jeu que ces opportunités se révèlent profitables. Autrement dit encore, l'" entreprise du troisième type " (ni d ' Etat, ni privée) que fauteur propose de bâtir à EDF et ailleurs ne se justifie pas principalement par, les contraintes que l'Europe introduit, mais pas le souci de l'intérêt général - la prise en compte de l'aspiration au développement durable, à 1a transparence en matière de gestion, à l'amélioration du service rendu aux clients usagers.

10/2003

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Baux commerciaux

Droit et pratique des baux d'habitation. Edition 2022-2023

Encadrer les rapports locatifs et maîtriser le contentieux ! Cette nouvelle édition considérablement enrichie et augmentée intègre, outre les dernières évolutions jurisprudentielles, la loi du 23 novembre 2018 dite Elan qui renforce notamment les normes de décence du logement, créée le bail mobilité ou harmonise les procédures de résiliation du bail et de surendettement. Ce sont près de 50 décrets qui viennent mettre en oeuvre les dispositions de cette loi (parmis eux, les décrets " encadrement des loyers " des 12 avril et 13 mai 2019 ou le décret " plafonnement des honoraires " du 21 juin 2019). Elle prend également en compte la Réforme pour la justice (loi de programmation du 23 mars 2019 et ses textes d'application), la loi " Energie et climat " du 8 novembre 2019 et le décret du 3 octobre 2019 supprimant la condition de signature de la pièce justificative d'identité pour le candidat à la location et sa caution. Le logement occupe une place croissante dans le budget familial et représente une préoccupation constante. Bien que la signature d'un bail d'habitation soit presque un acte de la vie courante, les rapports propriétaires-locataires sont source de nombreux litiges, particulièrement en matière de garanties, de réparations, de charges récupérables, de loyer, de renouvellement, de congés, ou d'expulsion. Cet ouvrage répond à toutes les questions que se pose le propriétaire ou le locataire, ainsi que leurs conseils, sur le dispositif, une nouvelle fois modifié, des contrats de location issu des lois du 6 juillet 1989, HLM ou du 1er septembre 1948. Les professionnels, gestionnaires de biens, organismes HLM, propriétaires institutionnels, avocats ou conseils immobiliers, locataires, isolés ou regroupés en associations, trouveront dans cet ouvrage un exposé circonstancié des règles utiles à la prévention et au règlement du contentieux du bail d'habitation.

12/2021

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Littérature française

Instantanés suisses

Les Instantanés suisses répondent aux Impromptus italiens déjà publiés dans la collection Amarante. Ce n'est pas simplement un changement de pays. C'est une manière de voir, de comprendre, d'appréhender les différentes figures de l'existence par-delà le concept de territoire. Tout pays, dit l'auteur, est une addition controversée de regards pluriels qu'on pose sur lui au hasard des rencontres et des circonstances, des paroles échangées. Ce sont des flashes multipliant le réel, rassemblés selon des thématiques ouvertes et aléatoires dans lesquelles on pourrait sans cesse faire figurer d'autres réflexions. Voici les cafés qui déroulent leur intimité, les instantanés qui s'interrogent sur les moments rares de l'esprit suisse, la religion qui navigue entre la Réforme et le catholicisme. Voilà l'eau qui déroule son tapis de lacs et de fleuves singuliers couronnés par des fontaines à colonne issues de la Renaissance. La Suisse est le pays des artistes qui l'ont admiré tels Corot ou Balthus, qui l'ont identifié comme Hodler ou Anker, qui l'ont transgressé comme Giacometti ou Steinlen. Balthus estimait que ce pays était encore un des seuls à savoir ce qu'est l'art populaire, des papiers découpés aux enseignes, des boîtes à musique aux poêles de faïence. Nombreux sont les écrivains qui l'ont rejoint. Citoyen du monde, Erasme y a aimé la neutralité bâloise quand Hesse privilégiait le paysage des Alpes du Sud, de Lugano à Locarno. La clé qui ouvre ce pays trouve finalement son expression dans la Genève internationale qui affirme sa vocation humanitaire tout en privilégiant la politique des Etats membres des Nations Unies. Ce livre est une fresque, une mosaïque, peut-être même un vitrail personnel sur un pays ouvert à la tolérance, la neutralité et la liberté.

01/2014

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Histoire internationale

La Crimée blanche du général Wrangel (1920)

Entre avril et novembre 1920, le général Piotr Nikolaïevitch Wrangel fut le chef suprême civil et militaire du dernier gouvernement blanc qui, en Crimée, s'opposait à l'avancée inéluctable de l'Armée rouge. L'Etat créé par Wrangel avait tenté de survivre à une époque qui lui était peu favorable. Il appelait la paysannerie russe à lutter à ses côtés, alors que celle-ci rêvait à une vie paisible après trois années de révolution et de guerre civile. Les pays européens, sortis épuisés de la Première Guerre mondiale, cherchaient à éviter tout ce qui aurait pu les replonger dans une aventure militaire. Wrangel continuait à faire la guerre alors qu'en Europe on ne parlait que de paix. Il refusait tout compromis avec les bolcheviques, alors que le gouvernement britannique tentait d'établir des relations commerciales avec l'Etat soviétique. Cependant, le bilan du général Wrangel reste exceptionnel. Il a redonné le moral et une discipline à ses troupes, les transformant en une véritable armée. Il a mené avec succès une réforme paysanne remarquable et une refonte des institutions locales réfléchie et équilibrée. Il a assuré le ravitaillement à une Crimée surpeuplée, saturée de réfugiés civils et militaires. Il a obtenu la reconnaissance de facto de son gouvernement par la France. Et enfin, et c'est probablement son plus grand exploit, il a réussi, alors que tout semblait perdu, à organiser l'évacuation de près de 150000 civils et militaires, qui lui avaient confié leur existence. Ils ont pu ainsi échapper aux massacres de masse qui se sont déchaînés en Crimée après l'arrivée des bolcheviques et trouver refuge dans cet "exil", dont ils constitueront l'élément le plus caractéristique.

03/2014

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Histoire de France

Les Lumières de la guerre. Mémoires militaires du XVIIIe siècle conservés au Service historique de la Défense Volume 2

Conservée au Service historique de la Défense, la sous-série dite des Mémoires et reconnaissances constitue une source incontournable pour l'histoire militaire de l'époque moderne. Réunissant plusieurs milliers de documents pour le seul XVIIIe siècle, elle offre un éclairage essentiel sur des questions aussi diverses que la logistique, la discipline, la santé, les fortifications, l'artillerie, la marine ou encore l'analyse et la préparation des opérations. La richesse des points de vue qu'elle rassemble, allant des simples élucubrations de faiseurs de projets aux écrits des principaux officiers de l'armée, en passant par les mémoires produits à la demande du Dépôt de la guerre, en fait en outre le véritable miroir tant de l'opinion que des savoirs militaires à l'époque des Lumières. A ce titre, la sous-série a attiré depuis longtemps l'attention des historiens qui lui ont emprunté nombre de citations. Pour autant, les modalités de sa constitution, le profil et les ambitions de ses auteurs, le rôle joué par les documents qu'elle regroupe dans la construction d'un savoir et d'une politique d'Etat, et surtout la diversité des thématiques et des enjeux qu'elle recoupe n'ont encore jamais fait l'objet d'une analyse systématique. Autant d'aspects que le présent ouvrage propose d'évoquer à travers l'édition critique en trois volumes d'une partie des mémoires qu'elle contient. Consacré aux mémoires techniques, ce premier volume aborde la formation et l'administration du militaire, la science de la guerre, ainsi que la marine et les colonies. Véritable témoignage sur le rôle du mémoire comme instrument de réforme et comme cadre d'élaboration d'une opinion publique militaire naissante, il offre par ailleurs un vaste panorama, sur les questions au coeur du débat engendré par la réorganisation de l'armée française à l'époque des Lumières.

01/2015

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Histoire de France

Les Lumières de la guerre. Mémoires militaires du XVIIIe siècle conservés au Service historique de la Défense Volume 1

Conservée au Service historique de la Défense, la sous-série dite des Mémoires et reconnaissances constitue une source incontournable pour l'histoire militaire de l'époque moderne. Réunissant plusieurs milliers de documents pour le seul XVIIIe siècle, elle offre un éclairage essentiel sur des questions aussi diverses que la logistique, la discipline, la santé, les fortifications, l'artillerie, la marine ou encore l'analyse et la préparation des opérations. La richesse des points de vue qu'elle rassemble, allant des simples élucubrations de faiseurs de projets aux écrits des principaux officiers de l'armée, en passant par les mémoires produits à la demande du Dépôt de la guerre, en fait en outre le véritable miroir tant de l'opinion que des savoirs militaires à l'époque des Lumières. A ce titre, la sous-série a attiré depuis longtemps l'attention des historiens qui lui ont emprunté nombre de citations. Pour autant, les modalités de sa constitution, le profil et les ambitions de ses auteurs, le rôle joué par les documents qu'elle regroupe dans la construction d'un savoir et d'une politique d'Etat, et surtout la diversité des thématiques et des enjeux qu'elle recoupe n'ont encore jamais fait l'objet d'une analyse systématique. Autant d'aspects que le présent ouvrage propose d'évoquer à travers l'édition critique en trois volumes d'une partie des mémoires qu'elle contient. Consacré aux mémoires techniques, ce premier volume aborde la formation et l'administration du militaire, la science de la guerre, ainsi que la marine et les colonies. Véritable témoignage sur le rôle du mémoire comme instrument de réforme et comme cadre d'élaboration d'une opinion publique militaire naissante, il offre par ailleurs un vaste panorama, sur les questions au coeur du débat engendré par la réorganisation de l'armée française à l'époque des Lumières.

01/2015

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Histoire internationale

L'assemblée constituante. Dans le mouvement nationaliste algérien

L'Assemblée Constituante est le mot d'ordre central du nationalisme algérien. Dès 1927, l'Étoile Nord-Africane, portée par le prolétariat algérien émigré en France adoptait un programme qui préconisait l'élection au suffrage universel par tous les habitants de l'Algérie (Musulmans, Européens et Juifs) d'une Assemblée constituante pour fonder une nation algérienne démocratique. En prenant appui sur les couches exploitées et opprimées du peuple algérien, la Constituante aurait chargé son gouvernement de réaliser tout le programme démocratique, à savoir l'abrogation du régime colonial, la laïcité de l'État, la réforme agraire, l'émancipation de la femme, l'indépendance des syndicats, le développement des forces productives et la satisfaction des besoins économiques, sociaux et politiques des couches populaires. Avec ce programme, l'Etoile n'a pas inscrit son combat en continuité avec les insurrections d'Abdel Kader ou de Moqrani, mais dans celui des nationalités en Europe. C'est ainsi que l'Etoile a participé à toutes les luttes de la classe ouvrière pour la défense des libertés, contre le colonialisme, l'exploitation capitaliste et le fascisme. Le PPA qui lui succède, fait plébisciter la Constituante au Congrès des AML en mars 1945 et c'est sur cette position que s'effectue la scission de MTLD entre centralistes et messalistes. Pendant la Révolution, le FLN l'emporte sur le MNA qui défendait avec la Constituante une solution démocratique au problème algérien et il édifiera un État fondé sur le parti unique avec l'islam comme religion d'État. Cinquante après, la démonstration est faite que le pouvoir en place n'a réalisé, malgré les revenus de la rente pétrolière, aucun point du programme nationaliste. La Constituante reste donc d'une actualité brûlante.

02/2012

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Religion

L´amour du Christ nous presse

Les quarante-six contributions de ces mélanges offerts à Mgr Debergé montrent à la fois la diversité des disciplines concernées par sa recherche biblique et la multiplicité des liens amicaux qu'il entretient avec des collègues de différentes catégories : biblistes, enseignants passés et présents de l'Institut Catholique de Toulouse, recteurs des universités et institutions catholiques. Un parcours exégétique bien diversifié constitue la première section de ces Mélanges : le corpus paulinien, cher à Mgr Debergé, les évangélistes Jean et Luc, Jérémie, le thème biblique transversal de la marche ou alliance en chemin. D'autres contributions déploient la fécondité de péricopes ou de versets bibliques spécifiques dans la théologie systématique. La deuxième section réunit des approches plus historiques, dogmatiques et morales. Une troisième section prête attention à la prédication, selon une perspective patristique et historique. Cette dernière dimension se trouve déclinée tout au long de la cinquième section depuis le Moyen Age jusqu'aux débats les plus contemporains sur la laïcité, en passant par l'après-Réforme, l'après-Lumières et l'après-guerre, nommément le conflit israélo-palestinien. Une quatrième section, plus philosophique, couvre les étapes notables de l'histoire des idées, depuis l'Antiquité, le Moyen Age, la modernité et la contemporanéité. Les questions de la sécularisation, de la laïcité et des défis éthiques contemporains sont abordées à la manière critique de la raison philosophique. Une dernière section montre comment l'art rencontre les préoccupations de l'évangélisation, qu'il s'agisse de l'art pictural, cinématographique, ou encore de la littérature. Le rapport entre le christianisme et l'islam, et le droit canonique complètent cette vaste fresque qui traduit bien le propos universitaire : celui d'une universalité constructive et convergente des savoirs multiples.

03/2013

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Religion

A la gauche du Christ. Les chrétiens de gauche en France de 1945 à nos jours

"Cathos de gauche" : l'expression s'est imposée dans la seconde moitié du XXe siècle pour désigner un monde de militants et de "clercs", d'organes de presse et de mouvements, laïques ou religieux, dont la contribution politique, sociale, culturelle et intellectuelle à l'histoire de la France de l'après-guerre apparaît souvent oubliée. Cet ouvrage retrace pour la première fois l'aventure des "chrétiens de gauche", comme on devrait appeler plus justement les catholiques et les protestants de cette mouvance. Contre une Eglise catholique jusque-là massivement portée à droite et une Eglise protestante embourgeoisée, ils voulaient, au nom de leur foi, s'engager dans la Cité et peser sur la politique tout en changeant le visage de leurs Eglises. Décolonisation, syndicalisme, autogestion, féminisme, tiers-mondisme... : ils ont été de toutes les luttes, et souvent même à l'avant-garde de la contestation. Beaucoup engagèrent un dialogue exigeant avec la tradition marxiste. Après le concile Vatican II et Mai 68, certains furent même tentés par la révolution dans la société et dans leurs Eglises. Leur contribution à la rénovation de la gauche socialiste puis à l'élection de François Mitterrand en 1981 fut ensuite décisive. Mais la réforme de l'Eglise catholique n'est-elle pas devenue restauration sous Jean-Paul II puis Benoît XVI ? Et la victoire de la gauche en 1981 n'a-t-elle pas sonné l'heure du déclin politique de la gauche chrétienne ? Que reste-t-il aujourd'hui de ses combats et des idéaux qu'elle entendait porter ? Au-delà d'une parenthèse utopique, c'est l'évolution du rapport entre le politique et le religieux, à l'épreuve de la sécularisation de la société française, que cette histoire éclaire.

09/2012

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Droit

Le droit des minorités. Le cas des chrétiens en Orient arabe

La présence des chrétiens en Orient arabe, même avant l'émergence de l'islam, a profondément marqué cette région sur les plans culturel, politique, religieux et juridique. Ainsi, leur apport à la modernisation n'est pas négligeable lorsqu'ils ont contribué activement à la transformation des Etats religieux en Etats modemes par la mise en place d'une pensée nationaliste faisant de la citoyenneté "al-muwatanah" une nouvelle notion inhérente à la culture arabo-modeme. Néanmoins, en dépit d'une tolérance observée envers les chrétiens en terre de l'islam, leur émancipation n'est pas encore assurée lorsqu'ils subissent des violations touchant aux droits fondamentaux comme ceux relatifs à l'égalité, à la liberté religieuse, à la liberté d'expression, à l'intégrité physique et au droit à la vie. Le respect des droits des chrétiens est essentiel à la stabilité, à la paix, à la démocratisation et à la richesse de l'Orient arabe. Néanmoins, leur avenir reste obscur dans le contexte actuel de changements politiques au Monde arabe. On peut parler d'une disparition lente sous des régimes autoritaires, d'une élimination rapide en cas de guerre civile ou d'instabilité, d'un retour au statut de dhimma sous des gouverneurs islamistes, ou d'une intégration en cas de l'instauration d'une démocratie pluraliste. Cet ouvrage apporte une analyse objective du statut des minorités religieuses, notamment chrétiennes de l'Orient arabe, afin de mieux comprendre les problématiques relatives à leur intégration. Il analyse surtout des aspects politico-juridiques à la lumière de la conception internationale des droits de l'homme et des préceptes de la loi musulmane. Il propose la prise d'initiatives sérieuses dans le contexte de la réforme politico juridique actuelle afin de créer un Orient arabe pluraliste et humaniste permettant le respect des droits fondamentaux des chrétiens mais aussi de l'ensemble des citoyens.

01/2012

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Histoire internationale

Mohammad Réza Pahlavi, le dernier shah (1919-1980)

Mohammad Reza Pahlavi succède à son père en 1941, après l'invasion anglo-soviétique de l’Iran. Soumis au bon vouloir de Churchill et Staline, le jeune shah est en outre confronté à des troubles à l’intérieur du pays. Après la Seconde Guerre mondiale, il se rapproche des Etats-Unis. Mais l’essor de la production pétrolière au Moyen-Orient entraîne une crise qui va opposer le Premier ministre, Mossadegh, aux puissances occidentales. Appuyé par l’armée et les services secrets anglo-américains qui renversent Mossadegh, Mohammad Reza Pahlavi est restauré sur le trône après un bref exil. Il entreprend ensuite une vaste réforme sociale et économique, la « Révolution blanche », associée à une répression sévère de l’opposition, par le biais de la Savak, sa redoutable police secrète. A l’extérieur, tout en demeurant un allié des Américains et de l’Occident, le shah se rapproche de l’Union soviétique puis de la Chine. Si sa politique améliore considérablement la vie des Iraniens et permet une modernisation rapide du pays, elle élargit aussi le fossé entre une élite très occidentalisée et une classe populaire plus traditionaliste. En 1978, un soulèvement populaire, gagne tout le pays et le renverse au profit de l'ayatollah Khomeini. Contraint à l'exil, Mohammad Reza Pahlavi décède en Egypte l'année suivante. Fondée notamment sur des sources inédites en France et l’expérience personnelle de l'un des auteurs, cette première biographie complète du shah nous révèle un homme à la personnalité complexe et insolite, à travers ses choix politiques comme dans sa vie privée, et nous livre les clés pour comprendre un pan capital de l'histoire de l'Iran, et partant de tout le Moyen-Orient.

01/2013

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Sciences politiques

La coopération franco-africaine en matière de défense

Accusée d'être le "gendarme de l'Occident en Afrique", la France est une "grande puissance africaine", le seul ancien empire colonial qui a su préserver une influence réelle et constante en Afrique. Qualifiée de "néocoloniale", sa politique africaine, notamment en matière de Défense, attire pourtant des pays situés en dehors du «pré carré» et de l'espace francophone, en général, et même d'anciens pays «progressistes», qui, lors de la Guerre Froide, se sont signalés par la virulence de leur discours envers l'action de la France en Afrique. La coopération franco-africaine en matière de Défense constitue le pivot de la politique africaine de la France. Elle est accusée de tous les maux qui sont censés être ceux de la relation particulière existant entre l'Afrique et la France. Dès qu'on l'évoque, les clichés sont mis au goût du jour: "Afrique de Papa", "Françafrique", "réseaux Foccart", qu'on dit "occultes", etc. Mais, pourquoi donc une coopération critiquée attire-t-elle autant de pays, même ses détracteurs? Quelles sont les spécificités de cette coopération? Quelles sont les ambiguïtés de cette coopération et pourquoi est-elle si réfractaire à la réforme? Les responsables africains sont-ils cohérents en parlant "d'ingérence" quand la France se montre entreprenante, et "d'indifférence" et "tiédeur" quand cette même France se veut plus réservée, plus prudente envers un continent marqué par le sous-développement et la belligérance ? L'Afrique a-t-elle le choix et peut-elle se passer de la France en matière de Défense, et la France peut-elle faire le deuil de la rente stratégique de l'Afrique? L'une face à l'autre, la France et l'Afrique sont-elles condamnées à coopérer ? Le colonel Abderrahmane M'Zali s'emploie à répondre à toutes ces questions, avec lucidité et réalisme.

01/2012

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Religion

Urbain V le bienheureux

L'année 2010 célèbre le septième centenaire de la naissance du bienheureux Urbain V, un des derniers papes français d'Avignon. Né au château de Grizac en Lozère dans le diocèse de Mende, capitale du Gévaudan, Guillaume Grimoard connaît une destinée exceptionnelle qu'Yves Chiron retrace ici à partir de nombreuses sources, d'anecdotes méconnues et dans un style propre à maintenir le lecteur sous le charme de ce grand languedocien. L'enfance et la jeunesse de Guillaume, son entrée dans la vie bénédictine, ses réalisations de Père Abbé à la tête de Saint-Germain d'Auxerre puis Saint-Victor de Marseille, ont convaincu son biographe du caractère unique d'un homme qui n'étant ni évêque, ni cardinal, se tient résolument étranger aux querelles de clans et ne doit sa carrière ni à l'Empereur, ni au roi de France. Sa proximité avec l'Italie, Guillaume Grimoard l'acquiert à l'occasion de ses missions diplomatiques au service d'Innocent VI notamment comme légat à Naples. Elu pape en 1362, il prend le nom d'Urbain V parce que, dit-il, " tous les papes qui portèrent ce nom furent des saints ". Créateur de l'université de Cracovie en 1364, il relance le pèlerinage d'outre-mer pour secourir les chrétiens de Terre Sainte, réforme le clergé, s'attaque au népotisme et à la simonie, explore de nouvelles terres de mission et prend part à de nombreux projets architecturaux sans se dérober aux arbitrages douloureux de la Guerre de Cent Ans. De retour à Rome après la vaillante reconquête du cardinal Albornoz, il repart en Avignon l'année de sa mort le 19 décembre 1370, de la maladie de la pierre. Seul pontife avignonnais béatifié (en 1870 par Pie IX), d'innombrables lieux témoignent en France et en Europe de son extraordinaire rayonnement de serviteur de l'Evangile.

08/2010

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Religion

Port-Royal et saint Bernard de Clairvaux (1608-1709). Saint-Cyran, Jansénius, Arnauld, Pascal, Nicole, Angélique de Saint-Jean

Depuis Sainte-Beuve, Port-Royal est un objet d’étude dont la cohérence n’est guère contestée. Pourtant, il semble difficile de définir ce qui fait son unité, au-delà des seuls liens de famille et de parti. Une source permet de mieux comprendre ce mouvement intellectuel et religieux étroitement lié à un monastère de cisterciennes : saint Bernard (1091-1153). « Père » des religieuses, mais aussi «dernier des Pères de l’Église » confirmant la doctrine de saint Augustin, l’abbé de Clairvaux est le modèle d’une réforme à la fois morale et théologique, à la croisée de la tradition monastique et de l’augustinisme défendus à Port-Royal. Cette étude est également une synthèse inédite sur saint Bernard au XVIIe siècle. De manière surprenante au regard de l’opposition canonique du Moyen-Âge et des temps modernes, l’abbé de Clairvaux apparaît comme l’une des effigies du catholicisme classique. Méditée par les grandes figures de l’époque, comme Bossuet, Fénelon, Mabillon ou Rancé, son oeuvre est une autorité dans des domaines aussi divers que la théologie (grâce et libre arbitre), la mystique (amour de soi et amour de Dieu), l’ascétique (l’obéissance), la spiritualité (l’oraison), l’exégèse (l’interprétation allégorique des Écritures), la rhétorique (l’éloquence biblique), l’anthropologie spirituelle (le socratisme chrétien). Au XVIIe siècle, les interprétations des écrits bernardins divergent mais sont fondées sur des cadres conceptuels communs, étrangers à la pensée des moines médiévaux. La lecture d’une oeuvre considérée comme la quintessence de l’esprit des Pères conduit ainsi à des synthèses profondément modernes. Le retour aux sources revendiqué par le catholicisme classique est paradoxal : l’apogée patristique est aussi une rupture dans la tradition issue des Pères...

11/2010

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Romans historiques

La guerre comme des démons

1576 Henri de Navarre s'échappe du Louvre ; alors commence sa longue marche à la conquête du trône de France. Isaac Morlane l'accompagne. Daniel Hortal, cousin d'Isaac, médecin et officier participe à la première grande victoire à Coutras du futur roi, qui, devenu Henri IV anoblira Isaac, seigneur de Pechréal. Les destins cousins des Hortal, bateliers de la Dordogne, et des Morlane, de la petite noblesse de robe, vont se tisser pendant plus d'un siècle, grâce à l'affection qui unit Abel, fils de Daniel Hortal et Henri Morlane de Pechréal, fils d'Isaac. Ce lien se perpétuera avec leurs descendants qui vivent sous le règne de Louis XIII. Ils assistent au démantèlement programmé du protestantisme. Malgré la montée de l'orage, les Hortal et les Morlane aiment, se marient, mettent au monde. Leurs enfants vont vivre la tragédie de la révocation de l'Edit de tolérance par le roi Louis XIV en 1685. Il est interdit de s'assembler pour prier. L'idée selon laquelle tout homme est libre de sa conscience est condamnée. C'est le temps des pauvres et des femmes qui sortent de l'ombre. Jordane Hortal avec sa beauté et son courage devient l'une de celles qu'à Bergerac on appelle les femmes fortes. Thalie de Molènes, à travers la saga des Hortal, nous montre comment la quête spirituelle d'un retour à la pureté des premiers chrétiens dans La guerre comme des anges se transforme en lutte sans merci pour le pouvoir dans La guerre comme des hommes et s'achève dans La guerre comme des démons par un temps de haine, de résistance et de courage, qui renoue avec celui des origines de la Réforme.

02/2011

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Sciences historiques

L'Aéronautique. Salariés et patrons d'une industrie française (1928-1950)

Des années 1950 à 1970, la France connaît un véritable miracle économique. Cependant, alors que le rôle de l'Etat s'accroît du fait de ses efforts pour moderniser l'économie, les relations ouvriers-patronat y restent plus instables et les ouvriers y sont plus radicaux qu'ailleurs en Europe de l'Ouest. Herrick Chapman soutient que le capitalisme d'Etat et la radicalité de la classe ouvrière en France allaient de pair et que l'un comme l'autre plongeaient leurs racines dans les événements tumultueux des années 1930 et 1940. Herrick Chapman concentre son étude sur une industrie qui fut clé en France de la crise des années 1930 à la guerre froide ; l'aéronautique. Tandis que les constructeurs et les fonctionnaires s'efforçaient de la moderniser, elle devint un bastion du parti communiste et l'objet de vives confrontations car les syndicats, les patrons et les responsables politiques s'opposaient sur la façon de mener la réforme industrielle. Cette dynamique créa un nouvel environnement dans lequel l'interventionnisme de l'Etat et la radicalité de la classe ouvrière se renforçaient mutuellement et, avant la fin de la guerre, une politique industrielle particulièrement conflictuelle s'était solidement implantée. S'appuyant sur des archives locales et nationales, Herrick Chapman analyse non seulement de quelle façon une industrie s'est transformée, mais aussi comment les Français ont réagi face au Front populaire, à la défaite de 1940, à l'occupation nazie, ainsi qu'au début de la guerre froide. Il apporte un éclairage nouveau sur des thèmes centraux de l'histoire française moderne tels que l'esprit d'entreprise à la française, les origines de l'interventionnisme de l'Etat, la réaction des ouvriers aux changements technologiques et le mouvement communiste.

09/2011

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Droit

La protection du concubin survivant

Le mariage, modèle unique de conjugalité hier, n'en est plus aujourd'hui que l'une des formes. Si les couples s'installant dans une relation durable sans se marier sont de plus en plus nombreux, leurs préoccupations demeurent pour autant proches de celles des époux. La protection du survivant figure en bonne place parmi elles. Lorsque tel n'est pas le cas, le notaire ne manque pas d'informer les concubins qu'ils sont des étrangers l'un à l'autre... tout du moins au regard du droit successoral civil et fiscal. La protection la plus efficace réside précisément dans... le mariage. Toutefois, même informés, certains concubins ne veulent pas se marier, par conviction, crainte de l'engagement ou par suite de leur propre expérience. Par ailleurs, d'autres couples ne le peuvent pas, en raison d'empêchements relevant pour l'essentiel, soit de l'engagement de l'un, voire des deux, dans les liens du mariage, soit de l'identité de sexe des deux personnes. Comment assurer alors au concubin survivant une protection efficace ? Legs, donation, pacte civil de solidarité, assurance-vie, mais aussi convention d'indivision, société civile immobilière, tontine(s), achats croisés, acquisition en usufruit/nue-propriété... Au notaire de choisir dans sa " palette " les techniques qui permettront de s'approcher au plus près du statut du conjoint survivant, en assurant aux personnes licéité, efficacité civile et fiscale, mais aussi simplicité pendant la vie commune et en cas de séparation. La loi du 23 juin 2006 portant réforme des successions et des libéralités (... et du Pacs) et la loi " TEPA " du 21 août 2007 éclairent d'un jour nouveau les mécanismes traditionnellement retenus et offrent de nouvelles perspectives en la matière.

03/2009

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Beaux arts

Essais florentins

Créateur de la Kulturwissenschaftliche Bibliothek de Hambourg dont l'actuel Warburg Institute de l'université de Londres affirme être la continuation, Aby Warburg (1866-1929) est demeuré en France une figure aussi légendaire qu'inconnue. Les Gesammelte Schriften dont il est l'auteur sont cependant des textes de référence faisant autorité auprès de nombreux chercheurs qui s'intéressent aux débuts de la Renaissance à Florence, à l'Allemagne du temps de la Réforme luthérienne. Warburg contribue au renouvellement du concept de Renaissance stylistique par le problème qu'il fait sien, l'étude des stéréotypes formels empruntés à l'antiquité classique, qui servent à exprimer le mouvement et la passion. Il s'intéresse en effet non point aux principes d'engendrement et aux règles de construction d'un espace géométrique ou perspectif, mais aux règles de la représentation d'un espace intérieur rendu visible sur l'écran plastique à deux dimensions par des procédés beaucoup plus mystérieux. Cependant le principe méthodologique auquel il se conforme lui interdit de dissocier l'étude des formes et celles des fonctions, l'étude de l'oeuvre de celle de ses usages sociaux et du monde de l'art dans lequel elle a été créée. D'où une conception interdisciplinaire de l'histoire de l'art. La thèse novatrice des Essais florentins réside dans la mise en évidence de la double influence de la vision esthétique de l'art gréco-romain sur la première Renaissance italienne. Ainsi Warburg identifie-t-il plus que des emprunts du Quattrocento (XVe siècle italien) à la double richesse de l'Antiquité païenne : l'harmonie apollinienne, et, à l'opposé, l'expressivité dionysiaque. Les artistes du début de la Renaissance vénéraient l'Antiquité ressuscitée tant pour sa belle régularité que pour la maîtrise avec laquelle elle donnait expression au tempérament pathétique.

04/2015

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Histoire de France

La nuit de la Saint-Barthélemy. Un rêve perdu dans la Renaissance

On a beaucoup écrit sur le massacre de la Saint-Barthélemy, beaucoup raconté la mise à mort dans Paris de centaines, voire de milliers de calvinistes. C'est pourtant un événement sans histoire, tant demeurent nombreuses les incertitudes qui enveloppent la nuit du 24 août 1572. Cet ouvrage veut retrouver une mémoire possible de ce moment capital. On ne peut comprendre le déchaînement des violences, écrit Denis Crouzet, que par la restitution de ce qui fut l'une des dernières utopies de la Renaissance : le rêve de concorde de Catherine de Médicis et de son fils, le roi Charles IX. Leur royauté ne se donnait pour fin que de réunir catholiques et huguenots dans une œuvre magique de paix. Mais alors qu'elle entrevoyait le retour enfin d'un âge d'or, elle fut confrontée au drame de l'attentat dirigé contre l'amiral de Coligny, figure enblématique de la Réforme française. Prise dès lors entre deux factions violemment antagonistes, dans une tentative désespérée pour conjurer le retour de la guerre civile, elle se résigna à un acte préventif déguisé en une vendetta catholique : " l'exécution de plusieurs dizaines de chefs de guerre huguenots. Or cette première tuerie fut suivie aussitôt d'un massacre autrement terrible : comme pour répondre à un appel divin, les défenseurs de la religion traditionnelle rougirent la Seine du sang d'un peuple qui se voulait le peuple de Dieu. Alors, pour couper court à cette entreprise d'extermination, il fallut à Charles IX assumer toute une tragédie qu'il n'avait ni méditée ni préméditée. La Saint-Barthélemy fut ainsi, paradoxalement, le crime d'amour d'une monarchie humaniste, le crime d'un rêve d'harmonie universelle. Elle se raconte ici comme la chronique d'un rêve perdu de la Renaissance.

10/1994

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Sciences historiques

Histoire de la modernité. Comment l'humanité pense son avenir

La modernité n'est ni un concept sociologique, ni un concept politique, ni à proprement parler un concept historique. C'est un mode de civilisation caractéristique, qui s'oppose au mode de la tradition, c'est-à-dire à toutes les autres cultures antérieures ou traditionnelles : face à la diversité géographique et symbolique de celles-ci, la modernité s'impose comme une, homogène, irradiant mondialement à partir de l'Occident. La question de la modernité ouvre des perspectives lourdes de sens. Outre qu'elle déborde largement la Querelle des Anciens et des Modernes, elle nous renvoie à la question de la vie politique, mais surtout à la mise en cause de l'esprit historique, qui voit un aujourd'hui toujours moins radieux que demain. La modernité ne correspond pas à une forme future du monde, mais à l'inscription du futur dans le présent. A moins que, justement, la modernité ne se nourrisse des formes les plus anciennes du monde. La modernité est millénaire : monde juif, christianisme, catholicisme, Réforme, Révolution industrielle, la modernité combat par tous les moyens le passé. Jusqu'au XXe siècle où la modernité est à son tour contestée par un nihilisme qui prend le nom de "post-modernisme". En mêlant inextricablement mythe et réalité, la modernité se spécifie dans tous les domaines : Etat moderne, technique moderne, musique et peinture modernes, mœurs et idées modernes, comme une sorte de catégorie générale et d'impératif culturel, jusque dans la figure caricaturale du modernisme. Dans une de ces lumineuses synthèses dont il a le secret, Jacques Attali dessine la grande histoire de la modernité, qui est une histoire des hommes et de comment ils se rêvent. Une utopie modeste qui nous permet de penser au-delà de notre plaisir immédiat.

10/2013

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Ethnologie

Les sociétés musulmanes africaines. Configurations et trajectoires historiques

Ce livre éclaire simultanément les processus d'islamisation de l'Afrique et d'africanisation de l'islam. Il analyse les multiples configurations dans lesquelles les musulmans d'Afrique inscrivirent leur action depuis plus d'un millénaire. Récusant la vision d'un Islam étranger à l'Afrique et dont l'expansion suivrait un modèle linéaire, l'historien américain David Robinson décrit la formation d'espaces musulmans originaux, dans des contextes particuliers, qui étaient soit païens, soit chrétiens, soit même déjà musulmans. Il raconte les luttes menées dans un esprit de réforme et d'où naquirent le sultanat du Maroc ou le califat de Sokoto (Nigeria). Il montre la façon dont l'islam était pratiqué en bonne entente avec des rois païens comme dans l'Ashanti (Ghana) ou dans un contexte de compétition comme au Buganda (Ouganda) où ils se trouvaient confrontés à des néophytes chrétiens. Autre cas étudié, celui de l'Éthiopie où l'islam coexista plus ou moins bien avec le christianisme, religion revendiquée des milieux dirigeants, alors qu'une première pénétration venant de La Mecque avait atteint cette région en 615, peu avant l'Hégire. L'ouvrage se termine par des chapitres sur l'État du Mandi au Soudan et sur la confrérie transnationale des Mourides au Sénégal, ainsi que sur la place des Africains dans l'islam contemporain : ils forment actuellement le quart de la population musulmane mondiale. Tout au long de récits très vivants, le lecteur est guidé par des cartes et des illustrations. Chaque chapitre est suivi de conseils de lectures complémentaires, mettant en regard les bibliographies anglophones et francophones, ce qui fait de cet ouvrage un excellent outil de travail pour les étudiants, les enseignants et les chercheurs.

09/2010

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Techniques artistiques

Les métiers du bois à Genève. Des origines à nos jours

Le 5 mai 1315, le vidomne rendait un jugement en faveur de la corporation des charpentiers genevois. Dès lors, ce métier et plus généralement les arts concernant le bois, allaient être organisés de manière professionnelle. Les magisters du bois de la confrérie de "Sainct Blays et saincte Anne" allaient traverser les siècles, et connaître la réforme de Calvin qui devait modifier complètement leur organisation. Mais si les saints avaient disparu, Dieu demeurait, tout comme les rabots des menuisiers, les faux des moissonneurs ou les couteaux des bouchers. Époque du temps lent s'écoulant au gré des saisons, du geste ancestral répété encore et toujours, de mots prononcés dans le vent, ère d'un savoir oral, d'une connaissance manuelle, le vieux transmettant au jeune sa sagesse et la science de son art, toute la mémoire de ses prédécesseurs, les artisans du bois allaient connaître leur premier règlement "moderne", aux consonances étrangement contemporaines, en 1635. S'approvisionnant au Port au bois de Genève, les charpentiers allaient se spécialiser au gré du temps, devenant menuisiers, ébénistes ou encore parqueteurs. Au XIXe siècle, ils allaient, sous la pression démographique et les évolutions politiques, resserrer les liens associatifs et former une structure professionnelle mêlant patrons et ouvriers, maîtres et apprentis. Confrontés à l'austérité de la Grande Guerre, plongés dans les affres des conflits syndicaux des années 30 qui secouèrent Genève et finalement soumis à la crise de la Seconde Guerre mondiale, les artisans du bois parvinrent à maintenir leur cohésion jusqu'à nos jours. Héritiers d'une tradition vieille de plus de 700 ans, légataires d'une association professionnelle constituée il y a un siècle, les métiers de l'art du bois constituent au XXIe siècle l'une des branches les plus actives du monde professionnel genevois.

10/2015

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Littérature française

Nous ne faisions qu'un - Roman biographique

Qui ne connaît aujourd'hui le nom de Thomas Cromwell, depuis l'excellente série de la BBC deux fois diffusée par Arte, adaptée des romans à succès d'Hillary Mantel ? Jean Lemaire de Belges, par contre, qui vécut à la même époque demeure encore un inconnu. Tous deux, oubliés durant plus de trois siècles, sans doute pour avoir discrètement mais farouchement soutenu la Réforme, jouèrent pourtant dans la première moitié du XVIe siècle, un rôle capital dans la pensée et la destinée de l'Europe que l'on commence tout juste à leur reconnaître. De larges zones d'ombre recouvrent la jeunesse de l'un comme de l'autre. On s'étonne que le premier, modeste fils de forgeron, simple soldat en Italie, sans fortune ni éducation, surgissant de nulle part, pût devenir avocat, banquier et premier ministre tout puissant d'Henri VIII, exactement quand le second, poète et chroniqueur historiographe dans diverses cours d'Europe, rompu à la finance et à la politique disparaît sans laisser de trace. Or ces deux figures singulières, aux tempéraments et caractères si semblables, qui partagent les mêmes idées, les mêmes valeurs réformistes, le même idéalisme forcené, les mêmes craintes, le même goût du secret et qui excellent en tout, on les retrouve partout aux mêmes moments et dans les mêmes lieux, de l'Italie aux Pays-Bas. Leurs personnalités s'emboîtent et se complètent si parfaitement que l'on finit par se demander : et si ces deux hommes n'en faisaient qu'un ? Mieux qu'à travers une froide enquête, c'est en écoutant la parole et en fouillant l'âme de celui qui seul est sensé connaître la vérité que ce livre se propose d'apporter une réponse cohérente à cette question.

09/2017

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Histoire de France

Le temps de la Guerre de Cent Ans 1328-1453

La France des XIVe et XVe siècles est une France marquée par la tragédie : famines, pestes, révoltes populaires, conflits civils et militaires... C'est le siècle de la "Guerre de Cent Ans". Cette guerre connut plusieurs phases, entrecoupées d'accalmies et de trêves. La durée du conflit, les souffrances de ceux qui l'ont provoqué ou en ont pâti, interdisent cependant de le réduire à l'écume des jours, de le résumer à l'apparence des événements dramatiques : c'est la raison du titre de cet ouvrage. Car ce livre s'attache moins à la narration circonstanciée des misères et malheurs de ces guerres sans fin, qu'à les comprendre, afin de restituer l'ordre qui se cache derrière le désordre et le chaos des apparences. L'"automne du Moyen Age" est marqué par l'affirmation de l'Etat monarchique, une construction territoriale unifiée par la soumission à la souveraineté du roi. La conscience d'une identité "nationale", incarnée par Jeanne d'Arc, s'est forgée dans la douleur et l'épouvantement d'un siècle de fer, alors que Charles VII (1422-1461) n'est plus un prince féodal mais un véritable chef d'Etat. Boris Bove renverse quelques idées reçues à propos de "la crise" des XIVe et XVe siècles : il invite à se méfier des chroniqueurs, trop enclins à détecter les signes annonciateurs de l'Apocalypse et du Jugement dernier, souvent portés à l'amplification des "malheurs du temps" pour mieux en rendre responsable le parti adverse, ennemi de toute "réforme". Le temps de la guerre de Cent Ans n'est pas celui d'une décadence globale mais une période tourmentée et féconde, comme en témoigne l'éclat des arts, des lettres et de la vie de cour et qui parvient, malgré tout, à renaître et à édifier les fondements d'un monde nouveau.

10/2014

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Sciences historiques

Le Livre & la Mort. XIVe-XVIIIe siècle

Etroits sont les liens qui unissent la mort et l'écrit. L'épigraphie, le manuscrit puis l'imprimé ont été mobilisés pour préserver le souvenir des disparus, et le rapport d'intimité qui lie le livre au lecteur a fait du premier le miroir privilégié des interrogations du second sur sa propre finitude. La Mort elle-même, comme figure et comme sujet, fait son entrée en littérature au XIVe siècle, suscitant une appréhension moins abstraite du trépas. On dit et on représente désormais la déchéance des corps, souvent associée aux fins dernières que sont le Jugement, l'Enfer et le Ciel. Fléaux de tous ordres et angoisse de la fin des Temps favorisent cette expansion du macabre à la fin du Moyen Age. "Incarnations" de la Mort et représentations des morts investissent alors le livre, bien au-delà des répertoires privilégiés que sont les arts de mourir, les livres d'heures et les danses macabres. Le corpus des images évolue, infléchi par l'Humanisme, la Réforme et la reconquête catholique, touché par l'évolution du cérémonial funéraire, s'adaptant aux nouvelles pratiques sociales d'encadrement de la mort. Le recours au média imprimé pour célébrer les grands défunts, et bientôt pour "faire part" des morts plus ordinaires, donne lieu à une vaste production documentaire, des pompes funèbres, tombeaux littéraires et reliures de deuil, aux modestes billets d'enterrement. Cet ouvrage interroge la variété des apparitions de la Mort dans le livre européen, du Moyen Age au XVIIIe siècle. A travers l'illustration peinte et gravée, l'ornement typographique, la reliure ou l'héraldique, se déploie une iconographie funèbre ou macabre fascinante, avec ses scénographies et sa gestuelle (la Mort qui frappe, fauche, entraîne, moque, désigne, triomphe...), ses attributs et symboles (faux, dard, crâne, tibia, larmes, torchères, chauve-souris, outils du fossoyeur...), dont il importe de comprendre le sens et les évolutions.

03/2019

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Histoire internationale

Des chartes aux constitutions. Autour de l'idée constitutionnelle en Europe (XIIe-XVIIe siècle)

Signs and States, programme financé par l'ERC (European Research Council), a pour but d'explorer la sémiologie de l'Etat du XIIIe siècle au milieu du XVIIe siècle. Textes, performances, images, liturgies, sons et musiques, architectures, structures spatiales, tout ce qui contribue à la communication des sociétés politiques, tout ce qu'exprime l'idéel des individus et leur imaginaire, est ici passé au crible dans trois séries de rencontres dont les actes ont été rassemblés dans une collection, Le pouvoir symbolique en Occident (1300-1640). Ces volumes, adoptant une perspective pluridisciplinaire et comparative dans une visée de long terme, combinent études de cas, analyses conceptuelles et réflexions plus théoriques. Et les réponses à ce questionnaire, issu d'une réflexion sur une histoire culturelle poursuivie sur plus de cinq siècles, remettent en cause une histoire de l'Occident latin où l'on opposerait Eglise et Etat : la mutation culturelle engendrée par la réforme grégorienne qui, tout en assurant d'abord le triomphe de la papauté, a donné à l'Etat moderne les moyens d'assurer sa propre légitimité en créant les conditions d'une révolution du système de communication. Elle engendre un partage du pouvoir symbolique et des processus de légitimation avec l'Etat : la capacité de ce dernier à se légitimer par le consentement de la société politique en dehors de la contingence religieuse est une spécificité de l'Occident latin, clé de l'essor des Etats modernes européens. Le pouvoir symbolique en Occident (1300-1640) Ont contribué à cet ouvrage : Sverre Bagge, Frédéric Boutoulle, Jonas Braekevelt, Carlos Laliena Corbera, José Domingues, Christopher Fletcher, François Foronda, Rachel Foxley, Jean-Philippe Genet, Michel Hébert, Jérôme Loiseau, José Manuel Nieto Soria, Gian Maria Varanini, Pierre Monnet, Gisela Naegle, William A. Pettigrew, Diego Quaglioni, Marie-France Renoux-Zagamé, Fabrizio Titone, Bjôrn Weiler, Attila Zsoldos

03/2019