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Poésie

Poèmes pour le bonheur

Poèmes pour le bonheur est un recueil de poésie écrit en français et il contient des divers poèmes sur des thèmes différents comme la paix le terrorisme les souvenirs etc.

02/2016

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Mondes fantastiques

Le bestiaire fantastique

Des strangulots aux dragons en passant par les sombrals ou les acromantules, ce recueil raconte comment ont pris vie toutes les plus célèbres créatures du monde magique de Harry Potter.

04/2022

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Lot de 20 - Signet Mon Bapteme ANGE Que le Seigneur te bénisse Fille. SIGNET par lot de 20

Signets vendus par lot de 20 : Mon Baptême : Que le Seigneur te bénisse ! Que le Seigneur tourne vers toi son visage qu'Il t'apporte la Paix ! Nb 6, 26

02/2017

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Non classé

La conquête du pouvoir et ses dynamiques

Conquête et exercice du pouvoir. Vocables qui vibrent aux oreilles, provoquant des passions d'ordre idéologique et hélas, tribales dans cette quête interminable du "graal politique" . Erigée en dogme, celle-ci soumet toute démarche de conquête, à certaines logiques politiques et électorales. Evidences rappelant, à l'attention des hommes et femmes dont l'habitus est contraire aux principes démocratiques, à quel point, le cursus électoral, est si contraignant, qu'il requiert des vertus de leur part. De la présence au plan de campagne, pouvant déboucher sur un contentieux électoral, le parcours d'un candidat n'est jamais de tout repos. C'est ainsi que, pour façonner les intéressés, soucieux du rabattage des voix, il est déroulé ici, toute une philosophie politique ainsi qu'électorale, qui vient lever le voile, sur tout un pan de la lutte politique. Il y a utilité de prise d'initiatives d'ordre structurel ainsi que technique, afin de pouvoir, intéresser et épisodiquement, séduire, les catégories d'électeurs qui n'ont quoi faire des fumisteries des politiques, ces adeptes d'alliances de circonstance récurrentes, qui en viennent souvent, à freiner l'élan démocratique du pays et dont la flemmardise susciterait inquiétudes. Et cela, en plus de leur finauderie hippopotamesque, eux spécialistes de gouaille, au point de se transformer en fumiste dont, l'immodestie débouche souvent, sur de l'impertinence, les faisant passer pour des gouapes. En cette période où le débat sur la nécessité d'une alternance aura suscité des passions parfois morbides, où les défaillances systémiques de l'opposition politique et l'arrogance rédhibitoire d'un régime revenant inquiètent, l'ouvrage est un inaccoutumé support de réflexions, qui ne saurait n'être que profitable à tous.

08/2019

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Montagne

La montagne pour tous. La genèse d'une ambition dans l'Europe du XXe siècle

Les excursions en montagne et l'alpinisme, dans leur conception moderne, voient le jour en Europe, à l'aube du XIXe siècle. La conquête du Mont-Blanc, en 1786, représente, au moins symboliquement, l'acte de naissance de cette nouvelle forme de loisirs cultivés et mondains. Cet exploit lance un vaste mouvement de conquête des principaux sommets des Alpes et des Pyrénées. Les représentants de la "bourgeoisie éduquée" jouent un rôle déterminant dans la création des premiers Clubs alpins à travers l'Europe occidentale entre 1857 en Angleterre et 1874 en France. En établissant les valeurs et des normes "du bon usage de la montagne", ils contribuent à la promotion, auprès de leurs contemporains, d'une forme inédite de tourisme. Au-delà des évolutions comparables des grands Clubs alpins d'Europe, caractérisées par l'influence des élites cultivées, le désir de gravir les cimes et d'arpenter la moyenne montagne gagne bientôt de nouvelles catégories sociales. L'aspiration à "la montagne pour tous" commence alors à émerger. Des voix s'élèvent pour réclamer une véritable démocratisation de l'alpinisme et de la randonnée. Cette revendication émane principalement des groupes au recrutement plus populaire qui développent leurs propres modes de sociabilité. Les cultures nationales et les traditions locales vont peser sur les formes de mobilisations en faveur des loisirs et produire des effets variés selon les territoires. Les éclairages présentés permettent d'identifier les dynamiques sociales à l'oeuvre en Angleterre, en Suisse, en Italie, en Allemagne, en Autriche, en France et sur le versant espagnol des Pyrénées depuis la Catalogne jusqu'au Pays basque. Cet ouvrage se propose de restituer ce passé méconnu dans toute son épaisseur historique, par une approche comparative depuis le début du XIXe siècle.

11/2020

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Guides de France

Paris ludique. 100 lieux et activités pour jouer et s'amuser dans la capitale

Depuis plusieurs années, on assiste à un véritable retour en force du jeu sous toutes ses formes. Le plaisir de jouer séduit désormais un large public de femmes et d'hommes, tous âges et catégories sociales confondus. A Paris, cet engouement est plus visible que jamais : les lieux ludiques ont germé aux quatre coins de la capitale, s'imposant comme une bonne alternative à la routine des sorties resto-ciné. Paris ludique est le premier guide pour adultes qui propose un tour d'horizon des adresses et activités parisiennes dont le concept tourne autour du jeu. Au programme : bars à jeux de société, festivals et conventions, salles d'arcade, cafés dédiés à la culture geek et vidéoludique, immersion en réalité virtuelle, laser games, bars à ping-pong et à pétanque, clubs de karaoké, jeux de piste, visites-enquêtes, fêtes foraines, blind tests, sports ludiques (chute libre en salle, combat au sabre laser, bubble foot, quidditch...), simulateurs de chasse ou de vol, soirées meurtre ou encore les incontournables escape games — un véritable phénomène qui prend de plus en plus d'ampleur. Sans oublier une ribambelle d'adresses méconnues, aussi délirantes que régressives, qui vous emmèneront sur le ring d'un bar à catch mexicain pour un improbable combat de sumo, au coeur d'un manoir hanté peuplé de créatures sanguinolentes, dans une rage room le temps d'une séance de "défouloir" extrême, dans un centre de lancer de hache ou au fin fond d'une piscine à boules multicolores. Que vous soyez totalement néophyte, joueur occasionnel ou gamer averti, à la recherche de concepts insolites qui sortent des sentiers battus ou de bons plans récréatifs à tester en couple, en famille, entre amis ou collègues, ce guide est fait pour vous !

05/2019

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Philosophie

L'esthétisme britannique (1860-1900). Peinture, littérature et critique d'art

Corps sensuels et alanguis, harmonie des formes et des couleurs, culte de la beauté et de la sensation : c'est au Royaume-Uni, au cours du dernier tiers du règne de Victoria (1837-1901), que naît l'esthétisme, sur lequel cet ouvrage a l'ambition d'offrir un éclairage pour un public francophone. Courant artistique et littéraire multiple et contradictoire, associé à des peintres tels que Burne-Jones, Leighton, ou Whistler, à des écrivains comme Pater, Ruskin, Swinburne ou Wilde, l'esthétisme est à la fois intrinsèquement britannique - fondé sur un prolongement de l'art préraphaélite et le rejet d'une industrialisation qui a radicalement transformé les paysages et les modes de vie du Royaume-Uni au fil du xixe siècle - et résolument européen, puisant ses sources dans la philosophie allemande et chez des écrivains français comme Baudelaire ou Gautier. Le mouvement esthétique est également trans-artistique et ne saurait se saisir qu'à travers la mise en regard du texte et de l'image - l'étude de l'influence réciproque de la peinture et de la littérature et l'examen d'une critique d'art subjective et créatrice. Ce volume se propose de cerner les contours de ce mouvement polymorphe, qui trouble les genres et les catégories, à travers la traduction richement annotée de quelques-uns des écrits critiques clefs qui en définissent ou en illustrent les principes. La seconde partie de l'ouvrage réunit quatre études rédigées par des spécialistes du champ. Elles portent sur les motifs fondateurs de l'esthétisme et interrogent les rapports inter-artistiques au coeur d'un mouvement qui se situe au seuil de la modernité et dont l'influence excède les frontières strictes du Royaume-Uni.

01/2021

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Poésie

De l'obscure étincelle. Nouvelle poésie d'expression française

Au-delà des sentiers escarpés et quelquefois lumineux de sa propre création, le rôle du poète est celui du sourcier qui fait jaillir à l'air libre ce qui recelait déjà d'une abondante vie souterraine. Découvrir des poètes est encore plus mystérieux que l'exercice de l'écriture. Poètes en mouvement, dont le creuset des mots lance des appels comme une traînée d'éclairs défiant l'emprise du ciel sur nos désirs. Je n'ai jamais cru dans les catégories au sens étroit du terme, ce ne sont que des vues "domestiquées" de l'esprit, qu'elles soient poétiques ou autres. Ainsi, cette anthologie de voix actuelles et vitales de la poésie francophone inclut aussi bien de très jeunes auteurs que d'autres qui le sont moins, du simple au double d'un point de vue comptable. Poètes au coeur même des bonds secrets, introspection et conquête de sonorité, d'espace. A travers l'aventure de six poètes, hommes ou femmes, de provenance variée, qu'elle soit régionale en France ou d'ailleurs (Liban, Iran), la singularité de la parole est la vraie sève qui ravage et nourrit la vision. Sonder ces six êtres à travers le miroir de leur poétique et d'un ensemble de textes souvent inédits. Les oeuvres sont en formation pour la plupart, plus assurées pour d'autres, possédant malgré tout une communauté de rêve, de révolte et d'amour absolu. Amour du mot, mais aussi défiance vis-à-vis du sens commun, besoin de vie plus réelle qui se manifeste par le voyage des sens exaltés ou ténébreux. On retrouve souvent un lyrisme où la rupture artificielle entre la poésie et la prose n'existe plus. Poésie rarement dupe du chant des sirènes et de, la gloriole littéraire. Artisanat de flèches et d'étranges instruments pour accompagner le regard sublime et fragile de la vie...

12/2004

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Droit

Dix mythes du droit public

Tout le monde ment ? Même le juriste de droit public ? Derrière la provocation de l'interrogation se cachent un constat et des propositions d'analyse(s) : en Droit (public ou privé) existeraient des mythes – entre fictions et illusions – que l'auteur se propose ici non de dénoncer mais de déconstruire ou plutôt de reconstruire. Dix exemples de mythes ont ainsi été sélectionnés et présentés, d'abord, de la manière dont la doctrine semble les aborder : " la Laïcité est un principe constitutionnel " ; " la revalorisation parlementaire est en marche depuis 2008 " ; " le droit administratif français naît autour de 1870 ; il est d'essence prétorienne " ; " le service public n'est pas le critère du droit administratif " ; " le Juge administratif – par définition – n'administre pas " ; " l'affaire du bac d'Eloka traduit la naissance du SPIC " ; " le plan des démonstrations juridiques est nécessairement en deux parties " ; etc. Puis, chaque chapitre est décortiqué afin de comprendre pourquoi et comment un mythe aurait pu se construire et surtout, comme en matière criminelle, à qui profiterait-il. C'est ainsi à une étude des discours doctrinaux publicistes incitant à toujours revenir aux sources du Droit (et non à ses interprétations successives) que nous sommes invités. Partant, l'ouvrage met en lumière deux catégories de mythes juridiques, les exemples retenus ne traduisant pas la même réalité mythologique. Le professeur Touzeil-Divina propose en effet de retenir les deux formes suivantes : les mythes juridiques légendaires (des fictions de fabulateurs) liant ou fédérant tous les juristes autour d'une " histoire " réinventée et commune et ceux, souvent plus modernes (des illusions d'affabulateurs), ne servant pas la communauté juridique en son ensemble mais, de façon utilitaire, une cause en particulier. Tout le monde ne ment donc pas en Droit même si cela arrive sciemment – aussi – parfois.

03/2019

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Psychologie, psychanalyse

Nouvelle revue d'ethnopsychiatrie N° 14 : Tabous

Le tabou attribue à une personne, un objet ou un mot un caractère à la fois interdit et sacré. Mais lorsqu'il est fonctionnel, le tabou inscrit dans l'univers du sujet qui s'y soumet une discrimination logique qui prend sa source dans des sensations physiques. Un juif pieux vomira à l'idée qu'il a pu ingérer de la viande de porc, une femme baoulé enceinte avortera en mangeant du fruit proscrit, un homme bété développera un véritable syndrome d'influence pour avoir eu des jeux sexuels avec sa cousine parallèle. Mais après cette expérience, ils se penseront davantage juif pieux, baoulé ou bété. Cliniquement, l'imposition du tabou est donc une opération complexe qui transforme des catégories culturelles en représentations psychiques par l'intermédiaire de sensations corporelles. On comprend donc aisément que les thérapies traditionnelles, dans des situations de grands désordres psychologiques utilisent de telles prescriptions. Ainsi, les shamans apaches guérissent-ils les maladies des tics, dont nous savons qu'elles sont notoirement réfractaires à toute psychothérapie, par la mise en place de systèmes individuels de tabous alors que les cheiks musulmans du Maghreb ont plutôt tendance à faire appel aux tabous religieux. De même, un patient gravement perturbé, mélancolique ou schizophrène, pourra-t-il créer un univers à la logique singulière par une organisation obsessionnelle du monde structurée autour de tabous privés. Quoi qu'il en soit, on attend toujours du tabou qu'il réinstaure de tordre là où régnait le désordre du fait de la maladie, de l'acculturation ou de la déstructuration du groupe social. Nous invitons les cliniciens et les chercheurs à approfondir la notion de tabou injustement négligée, à explorer le fonctionnement de thérapies organisées selon la logique du tabou et à s'interroger sur la place qu'il occupe, parfois à notre insu, dans nos psychothérapies.

03/1990

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Sociologie

La condition foetale. Une sociologie de l'engendrement et de l'avortement

Pratique universellement répandue, l'avortement est légalisé en France, à l'instar de la majorité des pays occidentaux. Introduit de ce fait dans l'espace public, il demeure néanmoins confiné dans l'espace de l'officieux, par suite d'une sorte de pacte tacite, de mauvaise foi sociale. S'appuyant sur une centaine d'observations recueillies à l'hôpital et quarante entretiens approfondis avec des femmes ayant connu l'expérience de l'avortement, sur des données empruntées à l'histoire et à l'anthropologie, Luc Boltanski explique ce refoulement. L'avortement doit rester dans l'ombre car il révèle une contradiction au foyer du contrat social celle qui oppose le principe de l'unicité des êtres et le postulat de leur nature remplaçable, sans lequel nulle société ne se renouvellerait démographiquement. Luc Boltanski est alors conduit à poser la question de l'engendrement et analyser les contraintes essentiellement symboliques qui président à l'entrée des êtres humains dans la société. Des contraintes antinomiques que différents types d'arrangements sociaux tendent à estomper. Ce qui fait un être humain, ce n'est pas le fœtus, inscrit dans le corps, mais son adoption symbolique. Or, cette adoption suppose la possibilité d'une discrimination entre des embryons que rien ne distingue. Le caractère arbitraire de cette discrimination est au plan social, et parfois individuel, difficilement supportable. La contradiction, montre Luc Boltanski, est rendue vivable par une sorte de grammaire des catégories : au fœtus projet - adopté par les parents qui, grâce à la parole, accueillent l'être nouveau en lui donnant un nom - s'oppose le fœtus tumoral, embryon accidentel et qui ne sera pas l'objet d'un projet de vie. Grammaire, expérience mise en récit et perspective historique se nouent ici pour faire de l'avortement, rendu depuis des décennies politiquement légal, une expérience désormais socialement audible.

09/2004

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Philosophie

Marx, penseur du possible

S'opposant à l'interprétation déterministe dominante de la pensée de Marx, l'ouvrage montre que celle-ci est autant une pensée de la possibilité que de la nécessité, que Marx reprit à Hegel le concept de possibilité réelle, entendue elle- même au sens de "puissance" (dunamis d'Aristote). Il montre que, dans sa critique de l'économie politique, sa conception de l'histoire et son matérialisme philosophique, Marx admet diverses formes de possibilités : abstraites ou théoriques, concrètes ou historiques, et surtout une possibilité réelle, celle d'un "règne de la liberté". Procédant à une analyse minutieuse des textes, l'ouvrage enchaîne les catégories marxiennes essentielles : lois (économiques ou naturelles), causes (Marx est causaliste, non déterministe), moyennes (proximité avec la physique sociale de Quetelet), tendances, forces (forces naturelles et forces de travail), développement et finalité historiques. Puis examinant les concepts marxiens d'activité, de technique, de crise et de liberté, il établit que l'influence d'Aristote sur Marx fut profonde et durable, que là se trouve la source majeure du réalisme de Marx et de son ontologie de l'individu concret réel, clés de son opposition à Hegel. L'auteur soutient enfin que, par-delà sa philosophie de l'activité créatrice et de ses conditions naturelles et sociales (analyse du machinisme et des crises sociales), Marx garde des traces profondes de son passage par Epicure : aussi, la liberté, ou activité de libération, est pour lui non seulement le possible par excellence, mais est en elle-même ouverture sur des possibles humains, sociaux et politiques ; d'où sa conception d'une histoire fondamentalement ouverte sur un avenir, parce que sa fin réelle, sans cesser d'être matérialiste, a nom "liberté".

06/1998

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Littérature étrangère

Séduit et abandonné

«Séduit et abandonné : le titre, emprunté ironiquement à la littérature de gare, résume bien le sens de ce roman profondément ironique. Son héros est un homme séduit (par la religion, par l'utopie du marxisme, par une femme, par des hommes) et abandonné (par tout et par tous). Son histoire personnelle se confond avec l'Histoire de son pays, lui aussi perpétuellement séduit et abandonné. Les deux participes passés de ce titre sentimental se transforment chez Jan Trefulka en catégories de la condition humaine analysées sans sentimentalité aucune. Joyeusement indifférent à sa notoriété, Jan Trefulka vit en Tchécoslovaquie, à Brno, cette grisâtre ville de province qui, sans jamais être nommée, joue un si grand rôle dans les romans de Musil. C'est là qu'a vécu Tonka, c'est là qu'Ulrich a rencontré Agathe. C'est là qu'avec une lenteur toute flaubertienne et avec un souci (tout flaubertien aussi) de chaque mot, Jan Trefulka se consacre à sa prose qui se distingue par un sens extraordinaire du réel, du quotidien, de l'ordinaire (ah oui ! Trefulka est flaubertien...). Son roman précédent, Hommage aux fous, m'a fait penser à Tolstoï qui, les derniers jours de sa vie, est parti pour un long voyage afin de fuir sa femme Sophie. Curieusement, c'est Hommage aux fous qui m'a rendu soudain compréhensible et proche la folle évasion du vieil écrivain russe et m'a rempli d'une étrange tendresse pour lui. Et pourtant le héros n'est pas Tolstoï : c'est un vieux paysan d'un village morave qui fuit sa vieille épouse. Car tel est le principe artistique de Jan Trefulka : les grands thèmes de la condition humaine (la fuite, la séduction et l'abandon), il faut les chercher et les saisir tels qu'ils se manifestent dans la vie des gens les plus modestes.» Milan Kundera.

02/1990

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Droit

Le symptôme Le Pen. Radiographie des électeurs du Front national

Parti d'à peine 1 % en 1981 et totalisant 15 % des voix en 1997, le Front national s'enracine scrutin après scrutin. Il gagne des couches sociales et des régions qui normalement devraient lui résister et se trouve en mesure de mettre en échec la droite classique. Pourtant, ni les idées, ni le discours, ni les méthodes de l'extrême droite n'ont changé depuis les temps anciens de la Révolution nationale, de la vague poujadiste et de l'Algérie française. D'où vient alors qu'elle séduise aujourd'hui ? A-t-on tout dit quand on a dénoncé certaines compromissions passées de la droite ou certaines tentatives d'instrumentalisation par François Mitterrand ? À vouloir faire l'économie d'une analyse minutieuse des suffrages sur le terrain, à refuser de voir que le Front national est désormais un parti attrape-tout drainant une clientèle hétéroclite aux profils très contrastés, bref à méconnaître et à sous-estimer l'adversaire en répétant inlassablement les mêmes stéréotypes sur le mode incantatoire, les partis démocratiques - et la nation avec eux - s'exposent à de très durs réveils : les scénarios les plus probables ne sont en effet pas ceux qui prévoient une décrue de l'extrême droite. Donnant ici la première synthèse des recherches et des dossiers qu'il accumule depuis plus de quinze ans, Pascal Perrineau replace le " symptôme Le Pen " dans l'histoire politique des vingt dernières années. Proposant un certain nombre d'explications (car il y en a de multiples) et esquissant le portrait de catégories types (il y en a de multiples également) d'électeurs du Front national, il éclaire d'une science très sûre un débat presque toujours faussé par les enjeux politiciens.

05/1998

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Autres langues

Le fongbè de A à Z. L'abécédaire de la lague fon du Bénin

Un abécédaire de la langue fon ! C'est un ouvrage de plus dans la bibliographie béninoise, de même que dans le paradigme linguistique international. Compte tenu de la rareté d'ouvrages de ce type et de cette qualité, dans le domaine, nous souhaitons que ce livre soit un livre de référence pour un apprentissage rapide de la langue fon pour quiconque s'y intéresse. Cet ouvrage comble nombre d'attentes en matière d'apprentissage des langues, car l'auteur met en oeuvre une démarche pédagogique aisée du pas-à-pas. Chaque lettre de l'alphabet constitue une leçon en soi. Elle est accompagnée de mots courants expliqués dans des styles simples dont l'apprenant peut s'inspirer pour écrire ses propres phrases. Diverses thématiques de la vie courante y sont traitées : le marché, la santé, le corps humain, la musique, le voyage et les transports... Chaque thématique apporte de vocabulaires spécifiques voire appropriés, pratiques, même pour des touristes en quête d'expressions "toutes faites ", stéréotypées. Cet abécédaire n'est pas un dictionnaire, mais il ne s'en éloigne point, d'autant que chaque mot, terme ou lexème utilisé est expliqué. Il est ensuite intégré dans une ou plusieurs phrases qui l'accompagnent et décrivent le contexte dans lequel il est exprimé. Des points de grammaire sont aussi abordés : l'étude des consonnes et des voyelles orales ou nasales, les tonalités en fon et quelques verbes d'action. Puisse cet ouvrage apporter la lumière nécessaire attendue dans l'apprentissage de nos langues. Qu'il serve de support à la fois dans les écoles de base, collèges et lycées, de même pour les chercheurs en linguistique, et pour toutes autres catégories de personnes montrant un intérêt particulier pour l'étude de nos langues nationales. Avec la langue fon entrons dans l'universalité ! Dr. Cossi B. Gnanguenon.

12/2018

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Sciences politiques

L'archipel français. Naissance d'une nation multiple et divisée

En quelques décennies, tout a changé. La France, à l'heure des gilets jaunes, n'a plus rien à voir avec cette nation soudée par l'attachement de tous aux valeurs d'une république une et indivisible. Et lorsque l'analyste s'essaie à rendre compte de la dynamique de cette métamorphose, c'est un archipel d'îles s'ignorant les unes les autres qui se dessine sous les yeux fascinés du lecteur. C'est que le socle de la France d'autrefois, sa matrice catho-républicaine, s'est complètement disloqué. Jérôme Fourquet envisage d'abord les conséquences culturelles et morales de cette érosion, et il remarque notamment combien notre relation au corps a changé (le développement de certaines pratiques comme le tatouage et l'incinération en témoigne) ainsi que notre rapport à l'animalité (le veganisme et la vogue des théories antispécistes en donnent la mesure). Mais, plus spectaculaire encore, l'effacement progressif de l'ancienne France sous la pression de la France nouvelle induit un effet " d'archipelisation " de la société tout entière : sécession des élites, autonomisation des catégories populaires, formation d'un réduit catholique, instauration d'une société multiculturelle de fait, dislocation des références culturelles communes. A la lumière de ce bouleversement anthropologique, on comprend mieux la crise que traverse notre système politique : dans ce contexte de fragmentation, l'agrégation des intérêts particuliers au sein de coalition larges est tout simplement devenue impossible. En témoignent, bien sûr, l'élection présidentielle de 2017 et les suites que l'on sait... Cette exploration inédite de la France nouvelle est fondée sur la combinaison originale de différents outils (sondages, analyse des prénoms, géographie électorale, enquête-monographie de terrain), méthode permettant de demeurer au plus près de l'expérience de celles et de ceux qui composent la société française d'aujourd'hui.

03/2019

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BD tout public

Moi, fou

Angel Molinos, docteur en psychologie et écrivain raté, basé à Vitoria comme le héros de Moi, assassin, travaille pour l'Observatoire des Troubles Mentaux (OTRAMENT), centre de recherche affilié aux Laboratoires Pfizin de Houston, qui suit l'évolution des maladies mentales et teste de nouvelles molécules sur des cobayes humains. Sa mission est d'identifier de nouveaux profils "pathologisables" afin d'aider Pfizin à élargir sa pharmacopée. Les nuits d'Angel sont hantées de cauchemars. De retour dans son village natal, que des rumeurs d'homosexualité l'ont forcé à quitter à l'âge 16 ans, il retrouve son père atteint d'Alzheimer et renoue avec l'homme, devenu moine, qui l'a initié à l'homoérotisme. Il comprend que son métier est lié à ce trauma : il crée des catégories d' "anormalité mentale" pour se venger de l'étiquette homosexuelle qui a bouleversé sa vie. Rentré à Vitoria, il décide de rallier la cause d'un collègue qui prétend dénoncer les pratiques d'OTRAMENT. Mais le lanceur d'alerte a disparu, et Angel trouve devant sa porte la main coupée de ce dernier. Ses employeurs auraient-ils décidé de se débarrasser de lui ? L'inventeur de fausses folies serait-il en train de devenir fou ? Cette histoire de Big Pharma découpant nos vies et nos psychés pour optimiser ses profits pourrait se dérouler partout, mais ses tonalités politiques ajoutent un volet au portrait sans fard de l'Espagne contemporaine qu'Altarriba trace de livre en livre. Et la mystérieuse ville basque de Vitoria, au centre de sa "Trilogie du Moi" , devient pour lui ce que Dublin fut pour Joyce ou Providence pour Lovecraft, le lieu mythique d'où sourdent toutes les peurs, toutes les hantises qui habitent ses héros.

10/2018

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Sociologie

Les mondes de l'action théâtrale. Une comparaison dans les quartiers populaires en France et Italie

L'ouvrage de Francesca Quercia examine l'action théâtrale dans les quartiers populaires et il nous donne à voir l'émergence d'un " monde " social et professionnel, à l'intersection des secteurs de la politique de la ville et de la culture, du théâtre professionnel, de l'animation socio-culturelle et des mouvements sociaux. L'analyse de cet " espace interstitiel ", comme elle le désigne, est importante car celui-ci cristallise de nombreuses tensions et évolutions plus larges, qui travaillent tant l'action publique et le monde associatif que le traitement des catégories populaires. Cet espace met en jeu les différentes conceptions du rôle politique et émancipateur de la culture, autour du débat entre démocratie et démocratisation culturelle, notamment. Il donne à voir les transformations contemporaines du monde associatif, un univers qui se professionnalise depuis plusieurs décennies mais qui est également marqué par des logiques fortes, et à certaines égards croissantes, d'amateurisme ; un univers qui dépend également de systèmes de financements de plus en plus complexes et contraignants, et qui obéit à des injonctions souvent contradictoires, en particulier quant au rapport aux publics visés. Ce monde de l'action théâtrale se réclame enfin de la participation des habitants des quartiers populaires et donne à voir les tensions dans lesquelles celle-ci est régulièrement prise : comment faire de l'empowerment avec des populations qui sont définies avant tout sur la base des handicaps dont elles sont censées être les porteuses ? Ce sont donc des questions importantes, et l'ouvrage de Francesca Quercia apporte des contributions notables tant à la sociologie des professions, de la culture, de l'action publique que des associations. Mais ce sont également des enjeux politiques essentiels, et en ce sens ce livre s'adresse aussi à un public plus large que le seul univers académique spécialisé.

07/2020

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Ethnologie

Sorcellerie, oracles et magie chez les Azandé

En abordant l'étude de la société zandé (Soudan méridional), E.E. Evans-Pritchard a constaté que le surnaturel jouait un rôle primordial dans la vie d'un peuple par ailleurs très positif d'esprit. Vingt mois de recherches l'ont éclairé sur l'insertion sociale de certaines notions mystiques : à peu près tous les aspects de la vie des Azandé se trouvent impliqués dans la sorcellerie. Etre sorcier, c'est avoir reçu dans son héritage la faculté de nuire à autrui. Le Zandé dirige ses pulsions agressives vers son semblable. Or la société maîtrise tout réflexe de défense. On recherche le sorcier qui a nui ; on lui demande, avec l'assentiment du prince, de retirer son influence maligne. Il proteste de sa bonne foi, non sans se déclarer surpris d'être tenu pour sorcier ; et, après décès, les siens peuvent procéder à un examen des entrailles pour en être sûrs. Au cours des séances de divination, des exorciseurs localisent l'être nuisible. Ces détectives de la sorcellerie se doublent souvent de guérisseurs. On consulte surtout des oracles. En dernier ressort, on s'adresse à l'oracle du poison du prince, qui se trouve être ainsi le surveillant et le régulateur des conflits de personnes. Le roi et les princes sont les seules sources du droit, parce qu'ils sont les maîtres de l'oracle. Enfin, la magie est un recours constant : bonne, même si elle est destructrice comme la magie de vengeance ; mauvaise, si elle nuit en dehors des lois, sans souci d'équité. Pressentant que les catégories de la pensée européenne l'empêcheraient de saisir les mécanismes de ce système complexe, E.E. Evans-Pritchard s'est attaché à connaître d'abord l'idiome propre de ces notions et à en examiner l'emploi, cas par cas. Son ouvrage, publié en 1937, demeure le grand classique de sa discipline.

02/1972

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Sciences politiques

La pensée égarée. Islamisme, populisme, antisémitisme : essai sur les penchants suicidaires de l'Europe

Pour comprendre le trouble ("l'égarement") de notre début de siècle, il serait vain d'en revenir au vieux clivage droite/gauche - car tout indique que ces deux catégories sont désormais obsolètes. Par-delà ce fait, il y a plus grave : l'occident avait cru que les valeurs nées du siècle des Lumières étaient à jamais un acquis de notre civilisation - alors que, devant la résurgence des obscurantismes, nous nous avisons qu'il n'en est rien. Résultat : nos "Lumières" se retrouvent face à des idéologies régressives dont l'islamisme radical est le plus terrible exemple. Que s'est-il passé ? Pourquoi l'occident s'est-il endormi tandis que l'histoire enfantait un monstre ? Et qui, en occident, s'est fait le complice de cet enfantement ? C'est ce que cet essai entend explorer. Sur le fond, Alexandra Laignel-Lavastine pense que certaines élites de notre civilisation humaniste et universaliste ont eu du mal à admettre que le Mal - la barbarie, la haine, le refus de l'autre - puisse parfois provenir de ce qu'elles croyaient être le "camp du Bien", celui des damnés de la terre, des exclus, des victimes. A cet égard, le conflit du Proche-Orient est une matrice féconde de malentendus puisque la "victime" (disons, pour être clair, les plus radicaux des Palestiniens) se trouve être celle-là même qui, par glissements discrets, revendique le "choc de civilisations" dont nous constatons chaque jour les conséquences dramatiques. Ce livre, écrit avant le traumatisme des événements récents, en fait singulièrement la généalogie : comment en est-on arrivé là ? Par quel chemin de capitulation ? Alexandra Laignel-Lavastine - qui ne dissimule jamais son engagement intransigeant contre toute forme de racisme et d'antisémitisme - traverse l'histoire récente, ainsi que notre actualité tragique, tout en se référant aux grands systèmes philosophiques qui ont "fait" notre culture.

05/2015

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Sciences politiques

Les écrivains et la politique en France. De l'affaire Dreyfus à la guerre d'Algérie

De l'affaire Deyfus à la fin des années 1960, on ne compte plus les écrivains qui ont incarné en France la figure de l'"intellectuel", celui qui s'engage dans la cité en mobilisant son pouvoir symbolique. On pense tout de suite à Zola. Mais aussi à Aragon, à Malraux, à Sartre, à Simone de Beauvoir, et à tant d'autres. Autrement dit, d'abord aux écrivains de gauche ou, à tout le moins, réputés "progressistes". Cependant, si Malraux fut le premier ministre de la Culture français, et si le modèle sartrien de l'engagement a connu une diffusion mondiale, il ne faudrait pas oublier pour autant ceux qui, au nom de leur engagement à droite, se sont illustrés dans les années sombres de notre histoire : Maurras, Brasillach, Rebatet, Drieu la Rochelle, Céline. Le regain d'intérêt pour leurs écrits les plus virulents dans un contexte de montée de l'extrême droite et de la xénophobie nous invite au contraire à un retour sur l'histoire de leurs engagements. De fait, toutes les représentations étudiées dans ce livre demeurent profondément ancrées dans notre culture politique et ont même connu un regain d'actualité depuis les années 1990, qu'il s'agisse des catégories de droite et de gauche (malgré les tentatives de nier leur validité), du débat Orient/Occident (le choc des civilisations), ou encore des affrontements politiques autour de l'"identité nationale". Elles constituent le vivier auquel puisent les intellectuels, les prophètes et les idéologues d'aujourd'hui, comme en témoigne l'épilogue de ce livre. D'où la nécessité d'en revisiter l'histoire et d'en comprendre les ressorts culturels et professionnels, comme nous le propose cet essai documenté et profondément neuf, qui interroge aussi les formes de l'engagement.

09/2018

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Philosophie

Qu'appelle-t-on philosopher ?

La philosophie se pose souvent à elle-même la question de sa définition. Mais nous ne savons rien, ou presque, de ses manières de faire au Jour le jour. Les philosophes aiment en effet à cacher les pistes, tenir secrètes les hésitations et gommer les ratures. Et nous sommes moins curieux des documents de leur travail que de ceux des écrivains, considérant que journaux, brouillons ou correspondances sont déjà de la littérature, pas encore de la philosophie. Il est bien sûr quelques exceptions, tels les fragments posthumes de Nietzsche, le dossier du Livre des passages de Walter Benjamin, les carnets de Wittgenstein. Mais c'est peu pour tenter de relier le visible et l'invisible, les idées et les intuitions. Récemment publié, le Journal de pensée d'Hannah Arendt offre de quoi surprendre quiconque est familier de son œuvre comme le lecteur en quête d'une réponse à la question : qu'appelle-t-on philosopher ? Il illustre admirablement une pratique, un style, un ethos de la pensée. Arendt est demeurée rétive aux programmes de la philosophie, préférant s'adonner à ce qu'elle nommait " pensée libre ". Ses exercices quotidiens doivent beaucoup à la fréquentation des livres classiques, qu'elle cite et commente " pour avoir des témoins, également des amis ". Nous y voyons des idées qui surgissent d'un mot noté au hasard des lectures, se déploient en ligne droite ou bifurquent, s'agencent en tables de catégories, trouvent enfin la forme d'un article ou d'un livre. Mais nous y découvrons aussi des chemins qui ne mènent nulle part et les raisons de quelques échecs. Séjournant dans l'antichambre des livres, serons-nous tentés, pour finir, de donner raison à Kant et dire à sa suite que " le philosophe n'est qu'une idée " ?

03/2006

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Autres langues

Neko No Kotoba. Lexique thématique de vocabulaire japonais courant

Dans les différentes étapes de l'acquisition d'une langue, le vocabulaire est probablement le plus fastidieux à assimiler. Il n'y a pas grand-chose à comprendre, il faut juste mémoriser. Avec Neko No Kotoba vous pourrez aborder une série de thèmes de la vie - du cercle familial, à la maison ou au fonctionnement de l'Etat, en passant par la santé, les transports, l'école ou les voyages - et découvrir le vocabulaire quotidien en toute simplicité. Dans chacun des thèmes proposés vous accéderez à du vocabulaire utile, exposé dans un ordre non pas alphabétique, mais d'associations d'idées. Ainsi, à la rubrique "transport", on trouve divers véhicules, mais aussi "moteur", "garage", "permis de conduire", "infraction"... Triés par catégories (nom, mots qualifiants et verbes), leur recherche est plus facile. De plus, quelques phrases en japonais traduites vous permettront, en fin de chapitre, de découvrir des expressions idiomatiques ou des aspects du japon, comme la façon de prendre son bain, ou certains points du code du travail. Enfin le dernier chapitre présente un choix de mots de liaison utiles à l'écrit comme à l'oral. Neko No Kotoba est un lexique, pas un dictionnaire. Il s'adresse donc à toute personne souhaitant enrichir son expression et désirant faire le tour d'un thème en fonction de ses besoins. Dans le cas particulier du vocabulaire japonais, l'assimilation peut être un peu "pimentée" par la découverte des kanji avec lesquels les mots sont transcrits. Ainsi, la quasi-totalité des termes donnés sont d'abord en kanji, puis en hiragana. Enfin, des illustrations apportent un côté un peu plus ludique, plus évocateur dans cette découverte du vocabulaire japonais, que vous pourrez faire en compagnie du chat Musha qui vous présente ses Neko No Kotoba, ses "mots de chat".

11/2012

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Religion

Initiation à la pratique de la théologie. Tome 4, Ethique, 3e édition revue et corrigée

La première partie - ; l'" éthique chrétienne en situation " - ; commence par énoncer l'originaité de l'éthique chrétienne animée par la foi, l'amour et l'espéreance, mais en situation c'est-à-dire en relation avec d'autres approches de l'éthique : compétences techniques, diversité historique et sociologique, grands systèmes moraux. En effet, l'éthique chrétienne, pas plus que la dogmatique, ne peut se développer sur le seul mode de la conviction intime, de l'attestation unilatérale, sans dialogue avec des pensées différentes. Pour des raisons à la fois épistémologiques et pratiques (c'est-à-dire pour la compréhension effective de ce que dit l'éthique chrétienne), cette introduction est nécessaire à la salubrité morale des communautés chrétiennes. La deuxième partie - ; les " catégories de la vie morale " - ; énumère et développe les grandes dimensions qui aident à penser la vie éthique chrétienne : la liberté dans son rapport avec la grâce, la conscience confrontée à la loi, l'alliance avec Dieu (avec ses ruptures et ses restaurations), la précarité de la vie morale dans la durée, la tension entre le réalisme quotidien et le dynamisme eschatologique. La troisième partie - ; les " lieux de l'éthique " - ; envisage les différents terrains où s'effectue la foi. Ici se déploient les réponses éthiques chrétiennes face aux grands enjeux de toute existence humaine : la vie et la mort, la santé, la sexualité, l'économie, la politique, le droit et la culture. Et la conclusion invite à inscrire tout cet ensemble dans la perspective du bonheur, ou plutôt des béatitudes. Celles-ci s'adressent aux femmes et aux hommes affrontés à l'injustifiable souffrance. C'est dire que cette éthique se veut théologique et qu'il convenait, en terminant, de situer l'accomplissement de la vie morale en vie spirituelle et mystique.

02/1993

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Critique littéraire

Correspondance. tome 6 : lettres 110-120

La collection des "Lettres de saint Jérôme" comprend actuellement cent cinquante-quatre épîtres. Mais elles ne méritent pas toutes, à titre égal, le nom de "lettres" , et, d'ailleurs, elles ne sont pas toutes de sa main, par exemple, les dix lettres de saint Augustin à saint Jérôme (LVI, LXVII, CI, CIV, CX, CXI, CXVI, CXXXI, CXXXII, CXLIV), les lettres de saint Damase (XIX, XXXV), celles de Théophile d'Alexandrie (LXXXVIII, LXXXIX, XC, CXIII), les "lettres pascales" et la "synodique" du même patriarche (XCII, XCVI, XCVIII, C) etc... , soit en tout, trente et une épîtres. En revanche, la lettre XLVI, de Paule et Eustochium à Marcella, a été écrite, ou au moins récrite par saint Jérôme. Notre collection renferme donc plusieurs "dossiers" , où ont été groupés les questions, les réponses, les documents ecclésiastiques relatifs à la controverse origéniste, à l'hérésie pélagienne, ainsi que la correspondance échangée entre Hippone et Bethléem. On a dénombré onze lettres dogmatiques, vingt-quatre exégétiques, treize sur des sujets de morale, onze oraisons funèbres, trente et un écrits polémiques ; les autres sont des "lettres familières" ou ne rentrent pas dans les catégories précédentes, telle la lettre LXX à Magnus, "orateur" de la Ville de Rome, sur l'utilisation des Lettres profanes. Avec cette lettre, celles qui présentent un intérêt plus général sont les éloges funèbres (epitaphia) d'Asella (XXIV), Blésilla (XXXIII, XXXIX), Fabiola (LXXVII), Léa (XXIII), Lucinus (LXXV), Marcella (CXXVII), Népotien (LX), Paule (CVIII), Pauline (LXVI). De même, les lettres qui traitent des sujets de morale ; ce sont les plus connues de toutes : sur l'Education des filles (CVII, CXXVIII), le Mariage (CXVII, CXXIII), la Pénitence (LVIII, CXXII), le Veuvage (XLVI, LXXIX), la Vie monastique (XIV, LVIII, CXXII), la Vie des clercs (LII), la Virginité (XXII, CXXX).

01/2003

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Actualité et médias

France: la réforme impossible?

On le proclame, l'écrit et le répète : la France ne peut plus être réformée. Pourtant, rien n'est moins vrai. Mieux, la réforme est possible et même souvent souhaitée. À condition toutefois de bien s'y prendre comme l'explique avec brio cet essai acide d'un homme du sérail qui ne mâche pas ses mots. Selon lui, la première des révolutions à faire afin de franchir les obstacles annoncés, c'est de réformer... la politique et le gouvernement. Car le mal est plus profond - mais guérissable - que ne le prétendent ceux qui voient seulement dans la difficulté de réformer le résultat des corporatismes. Exemples à l'appui -retraites, sécurité sociale, fiscalité...- ce livre coup de poing montre que bien des réformes sont engagées de manière suicidaire, avec un amateurisme qui le dispute à l'approximation. Que la politique souffre d'un manque dramatique de stratégie et se caractérise par une indifférence étonnante à l'égard de la société française. Qu'une communication vide rejoint la méconnaissance des réalités pour créer des situations explosives. Que les oppositions à une réforme ne sont pas anticipées, et les ennemis comme les soutiens de celle-ci jamais identifiés. Que, plus grave, la réforme paraît toujours concerner les mêmes catégories alors que des groupes entiers se protègent de toute remise en cause. Avec cet ouvrage qui fera grincer des dents, Nicolas Tenzer éclaire les citoyens désireux de comprendre les rouages secrets de réformes qui souvent leur échappent - ou qu'on leur cache. Il pourra aussi servir de bréviaire aux responsables qui souhaitent réformer la France sans la désespérer. Après l'avoir refermé, chacun saura comment agir... ou réagir. N'est-ce pas là l'essentiel ?

09/2004

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Critique littéraire

Correspondances. Tome 1 : lettres 1-22 St Jérôme

La collection des "Lettres de saint Jérôme" comprend actuellement cent cinquante-quatre épîtres. Mais elles ne méritent pas toutes, à titre égal, le nom de "lettres" , et, d'ailleurs, elles ne sont pas toutes de sa main, par exemple, les dix lettres de saint Augustin à saint Jérôme (LVI, LXVII, CI, CIV, CX, CXI, CXVI, CXXXI, CXXXII, CXLIV), les lettres de saint Damase (XIX, XXXV), celles de Théophile d'Alexandrie (LXXXVIII, LXXXIX, XC, CXIII), les "lettres pascales" et la "synodique" du même patriarche (XCII, XCVI, XCVIII, C) etc... , soit en tout, trente et une épîtres. En revanche, la lettre XLVI, de Paule et Eustochium à Marcella, a été écrite, ou au moins récrite par saint Jérôme. Notre collection renferme donc plusieurs "dossiers" , où ont été groupés les questions, les réponses, les documents ecclésiastiques relatifs à la controverse origéniste, à l'hérésie pélagienne, ainsi que la correspondance échangée entre Hippone et Bethléem. On a dénombré onze lettres dogmatiques, vingt-quatre exégétiques, treize sur des sujets de morale, onze oraisons funèbres, trente et un écrits polémiques ; les autres sont des "lettres familières" ou ne rentrent pas dans les catégories précédentes, telle la lettre LXX à Magnus, "orateur" de la Ville de Rome, sur l'utilisation des Lettres profanes. Avec cette lettre, celles qui présentent un intérêt plus général sont les éloges funèbres (epitaphia) d'Asella (XXIV), Blésilla (XXXIII, XXXIX), Fabiola (LXXVII), Léa (XXIII), Lucinus (LXXV), Marcella (CXXVII), Népotien (LX), Paule (CVIII), Pauline (LXVI). De même, les lettres qui traitent des sujets de morale ; ce sont les plus connues de toutes : sur l'Education des filles (CVII, CXXVIII), le Mariage (CXVII, CXXIII), la Pénitence (LVIII, CXXII), le Veuvage (XLVI, LXXIX), la Vie monastique (XIV, LVIII, CXXII), la Vie des clercs (LII), la Virginité (XXII, CXXX).

12/2002

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Histoire de France

Prisons et camps d'internement en Algérie. Les missions du Comité international de la Croix-Rouge dans la guerre d'indépendance 1955-1962

Dès les premiers jours de l'insurrection algérienne, en novembre 1954, des arrestations visent toute personne soupçonnée d'actes portant atteinte à la sûreté de l'Etat. Des hommes et des femmes remplissent rapidement les prisons. Des suspects s'entassent dans des camps. En quelques mois, ces détenus se comptent par milliers. Conformément à ses statuts, le CICR envisage rapidement de contrôler leurs conditions de détention. Parallèlement, l'institution tente de vérifier celles des soldats français qui seraient aux mains du FLN. A partir du début de l'année 1961, ces contrôles s'élargissent au bénéfice des Européens pro-Algérie française arrêtés. Pour la première fois, un ouvrage se penche principalement sur l'application du droit humanitaire dans cette guerre qui ne dit pas son nom, ce qui permettait de passer outre à la Convention de Genève relative aux prisonniers de guerre. Comment les délégués du CICR ont-ils procédé pour mener à bien leurs missions alors que le sort des prisonniers figure rapidement au coeur des stratégies du mouvement de libération nationale que les gouvernements français successifs tentent de contrecarrer ? Le CICR, à son corps défendant, a dû mener son action dans le cadre de cet affrontement. En 10 missions, près de 500 visites de contrôle sont effectuées par ses délégués. Leurs observations consignées dans des rapports nous donnent une idée assez précise du quotidien vécu par les différentes catégories de prisonniers : surpopulation dans les prisons et les camps, des internés mangeant dans des boîtes de conserve, traces de tortures... mais également, des régimes de détention plus acceptables grâce à l'attitude humaine de certains responsables de camps. Cet ouvrage développe également les diverses actions du CICR au bénéfice des populations réfugiées au Maroc ou en Tunisie et des personnes reléguées par l'armée française dans des camps de regroupement en Algérie.

06/2018

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Revues

Cahiers du CRLF N° 12/2021 : L'amour extraconjugal en littérature

Cet ouvrage porte sur le droit administratif qui est une branche du droit public au même titre que le droit constitutionnel, le droit financier et le droit international public. Comme les autres branches du droit public, le droit administratif a plusieurs aspects. On distingue en effet le droit administratif organisationnel qui régit les structures administratives (par exemple le Code des Collectivités locales régit l'organisation des régions, des communes et des communautés rurales) et le droit administratif relationnel qui régit les relations de l'administration et des particuliers (ainsi le Code des Obligations de l'administration concerne les contrats de l'administration et traite de la responsabilité publique). En licence 2, on exposera les principes généraux du droit administratif (droit administratif général) renvoyant aux années ultérieures pour l'étude du droit administratif spécial qui concerne les moyens dont dispose l'administration (fonction publique, biens publics) ou les actions qu'elle mène (service public). Autrement dit, cet ouvrage a un double objectif : d'abord, il traite un certain nombre de chapitres du droit administratif général qui ne seront plus étudiés en années de licence. Ensuite, il introduit aux études de droit administratif qui se poursuivent en licence 3 et en master 1. Les développements seront d'inégale valeur. Certaines parties de l'ouvrage seront plus approfondies que d'autres. Mais d'une manière générale, il est destiné à donner les grandes orientations de la matière et analyser les principaux aspects du droit administratif. En donnant les grandes lignes des thèmes abordés, il fournit des informations nécessaires à la connaissance de la matière. Cet ouvrage a pour objet l'étude des règles, institutions et mécanismes juridiques relatifs à l'administration publique. Autrement dit, ce sont les lois, règlements, décisions de justice qui seront visités, analysés, interprétés. La réflexion portera sur les concepts et les catégories juridiques.

02/2021

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Critique littéraire

Correspondance. tome 7 : lettres 121-130

La collection des "Lettres de saint Jérôme" comprend actuellement cent cinquante-quatre épîtres. Mais elles ne méritent pas toutes, à titre égal, le nom de "lettres" , et, d'ailleurs, elles ne sont pas toutes de sa main, par exemple, les dix lettres de saint Augustin à saint Jérôme (LVI, LXVII, CI, CIV, CX, CXI, CXVI, CXXXI, CXXXII, CXLIV), les lettres de saint Damase (XIX, XXXV), celles de Théophile d'Alexandrie (LXXXVIII, LXXXIX, XC, CXIII), les "lettres pascales" et la "synodique" du même patriarche (XCII, XCVI, XCVIII, C) etc... , soit en tout, trente et une épîtres. En revanche, la lettre XLVI, de Paule et Eustochium à Marcella, a été écrite, ou au moins récrite par saint Jérôme. Notre collection renferme donc plusieurs "dossiers" , où ont été groupés les questions, les réponses, les documents ecclésiastiques relatifs à la controverse origéniste, à l'hérésie pélagienne, ainsi que la correspondance échangée entre Hippone et Bethléem. On a dénombré onze lettres dogmatiques, vingt-quatre exégétiques, treize sur des sujets de morale, onze oraisons funèbres, trente et un écrits polémiques ; les autres sont des "lettres familières" ou ne rentrent pas dans les catégories précédentes, telle la lettre LXX à Magnus, "orateur" de la Ville de Rome, sur l'utilisation des Lettres profanes. Avec cette lettre, celles qui présentent un intérêt plus général sont les éloges funèbres (epitaphia) d'Asella (XXIV), Blésilla (XXXIII, XXXIX), Fabiola (LXXVII), Léa (XXIII), Lucinus (LXXV), Marcella (CXXVII), Népotien (LX), Paule (CVIII), Pauline (LXVI). De même, les lettres qui traitent des sujets de morale ; ce sont les plus connues de toutes : sur l'Education des filles (CVII, CXXVIII), le Mariage (CXVII, CXXIII), la Pénitence (LVIII, CXXII), le Veuvage (XLVI, LXXIX), la Vie monastique (XIV, LVIII, CXXII), la Vie des clercs (LII), la Virginité (XXII, CXXX).

01/2003