Recherche

Twitter haine propos

Extraits

ActuaLitté

DSCG3 Management et contrôle d

Management et contrôle de gestion - Corrigé. UE 3 du DSCG

Cet ouvrage propose les corrigés de la trentaine de cas du volume "énoncé" pour vous préparer efficacement à l'épreuve.

09/2023

ActuaLitté

Espagnol

L'espagnol en BTS tertiaire

Cet ouvrage propose tous les outils nécessaires afin de se présenter sereinement aux différentes épreuves d'espagnol en BTS Tertiaire.

12/2023

ActuaLitté

Loisirs et jeux

Mon ABC à jouer

Mon ABC à jouer, un abécédaire loufoque qui propose à l'enfant dès 4 ans un jeu à chaque lettre.

09/2018

ActuaLitté

Sociologie

Petit traité de l'Etat

Propose une première esquisse se déroulant à la façon d'un triptyque : préhistoire, histoire et actualité omniprésente de l'Etat.

01/1990

ActuaLitté

DSCG3 Management et contrôle d

Management et contrôle de gestion - Corrigé. UE 3 du DSCG

Cet ouvrage propose les corrigés de la trentaine de cas du volume "énoncé" pour vous préparer efficacement à l'épreuve.

10/2022

ActuaLitté

Littérature française

5 jours dans la vie de Pierre Fourmi

" La porte s'ouvrit brusquement et Pierre n'eut pas le temps d'éviter la casserole qu'Elle, lui envoya en pleine face. " Quand les yeux de la voix rauque se remplissent d'une haine pesticide, ils attrapent Pierre par le colback et le jettent dans l'escalier. Il dévale alors les marches sur le ventre. Cela fait longtemps qu'il ne ressent plus la douleur, son corps, habitué aux sévices, figure anesthésié. Nous sommes en 1989 à Reims. Celle que Pierre n'appelle pas, c'est Elle, sa mère. Ces scènes familières, ce petit bonhomme les vit sans larme. Ses yeux demeurent secs depuis que sa mémé a regagné le ciel ; et puis un insecte, ça ne pleure pas ! Il tente de supporter son quotidien grâce à une verve évacuatrice. Sous les assauts nourriciers, Pierre s'échappe. Ses songes l'acheminent vers sa grand-mère qu'il imagine assise sur un nuage et ses escapades le conduisent à la cime d'un grand chêne près de sa famille adoptive : une tribu de fourmis. Ce doux rêveur porte également une affection toute particulière à Océane son institutrice qu'il conçoit comme la reine des formicidés. Elle, mémé et Océane, trois femmes au passé obscur, reliées à Pierre tel un carnet à spiral. Ce roman brosse des destins qui basculent et engendrent des drames familiaux aux conséquences irrémédiables. Les mensonges flirtent avec les non-dits et esquissent une empreinte poétique et imagée, malgré la dureté des sujets abordés. Parfois, l'ébauche dégouline, car les histoires ne se finissent pas toujours comme le lecteur le souhaiterait.

05/2020

ActuaLitté

Informatique

Le fabuleux chantier. Rendre l'intelligence artificielle robustement bénéfique

L'histoire de nos civilisations est marquée par l'externalisation progressive de l'information, de l'invention du langage à celle de l'imprimerie. La révolution algorithmique est sans doute la plus spectaculaire de ces externalisations, car elle est incarnée par le traitement automatisé de l'information. Désormais, Homo Sapiens s'appuie davantage sur son téléphone que sur son cerveau pour mémoriser la connaissance, s'orienter en ville ou planifier ses vacances. Cette révolution présente des opportunités fantastiques dans les sciences, la santé et la protection de l'environnement. Cependant, le déploiement du traitement automatisé de l'information est allé si vite que ses effets secondaires n'ont pas eu le temps d'être anticipés adéquatement. Par exemple, les algorithmes de recommandations influencent quotidiennement les croyances de milliards d'individus, avec un degré de personnalisation stupéfiant. Pour le meilleur, mais aussi pour le pire. Discours de haine, biais sexistes, addiction, conspirationnisme, manipulations politiques, propagande antivaccin, ou encore catalyse de génocides. Boostée par des techniques de machine learning mal maitrisées, l'information automatiquement (mal) traitée tue. Ce livre analyse, dans un langage accessible, les effets secondaires présents et les risques futurs du déploiement massif des algorithmes. Il fournit au lecteur une compréhension conceptuelle des algorithmes clés en jeu, de leurs limites et de leurs vulnérabilités. Ce livre esquisse aussi le chantier initié par une communauté croissante de chercheurs dans le but de rendre le traitement automatisé de l'information robustement bénéfique pour l'humanité. Il souligne les enjeux de ce fabuleux chantier, les principaux défis qu'il pose et comment chacun, expert ou non, peut apporter sa pierre à l'édifice.

11/2019

ActuaLitté

12 ans et +

Confrontation. L'envers du décor

Samuel se découvre une passion grandissante pour la vérité, cette quête de savoir juste et équilibrée. Son père, Cédric Bernier, sergent-détective en grade, semble être le parfait investigateur sans failles, et pourtant... derrière cette façade se cache un père absent et distant qui alimente chez son fils une obsession pour la confrontation. Celui-ci mettra tout en oeuvre pour découvrir l'envers du décor. Un élément déclencheur troublera l'identité cachée de Cédric et fera la lumière sur des éléments de faits et d'actions non résolus. L'arrivée de collaborateurs surnaturels au sein de la brigade du sergent-détective, avec des méthodes peu orthodoxes, plongera deux réalités dans un tout autre univers. Une première équipe d'enquêteurs en association vampirique avec celle de la Sûreté du Québec sera alors formée. La saga de l'ancre de la mort, à l'apogée de l'envers du décor, sera troublée par ce puissant Elgide Bathory, ministre des Affaires étrangères, qui oscille entre le bien et le mal. S'y dévoilera une énigmatique Fairuka, aux pouvoirs des quatre éléments. Cette vampiro-maginci accompagnée de ses acolytes - Lori, Cédric et Hanh - devront faire face à la double vérité qui menace de se révéler. A travers l'amour, la haine, les déchirements et les revirements, notre escouade d'investigateurs sera partagée entre devoir et raison, aux conséquences majeures. Se livrera une vengeance ultime sous la justice de la famille Gore, ancêtres puissants, responsables de l'unicité auprès des vampires. Quitte ou double, l'équipe s'apprête à résoudre tous ces meurtres pour assurer la sécurité du peuple des humains. Jusqu'où iront-ils ?

10/2019

ActuaLitté

Littérature française

Station Rome

Dans quatorze minutes, je suis dehors, sans argent, et je n'ai plus qu'une cigarette. Il va falloir renflouer les caisses, aller faire la manche. La corvée. Récupérer une quinzaine d'euros : cinq pour les clopes, sept pour ce soir et trois pour demain. Je déteste mendier. Ce n'est pas tant le geste, la position humiliante qui me gêne. Non, ça, on s'y fait, avec le temps. Mais les regards. Mauvaise humeur, haine, pitié écourante, terreur, tous les sentiments les plus dégueulasses y passent. Ce qui m'atteint le plus, c'est cette indifférence feinte, ce coup d'oil rapide, en coin, avant d'accélérer le pas, cette peur de me regarder dans les yeux, comme un des leurs. À Paris, au cour de l'hiver, un clochard écrit son journal : il raconte ses journées et ses nuits, les passants indifférents, les humiliations et les petites victoires quotidiennes contre le froid, la faim, contre les autres aussi... Vivre dans la rue est une lutte de tous les instants. Sur le quai de la station Rome où il a ses habitudes, parmi tous les visages qui défilent devant lui et qui ne le voient pas, il remarque celui d'une jeune femme, qu'il se met à guetter tous les jours. Pour le simple plaisir de la voir passer, mais aussi parce qu'elle lui rappelle une troublante violoncelliste qu'il a connue par le passé. Car, à trente-sept ans, cet homme a eu une vie avant d'être SDF... Très actuel, porté par une langue tour à tour crue et poétique, Station Rome est un roman âpre et dense.

02/2013

ActuaLitté

BD tout public

Félix Eboué. Héros de la France Libre

Comment l'homme qui a été le premier gouverneur noir de la République, le premier résistant de l'Empire lors du second conflit mondial, a-t-il pu rester si longtemps ignoré du grand public ? Le 14 juin 1940, les Français abasourdis qui assistent impuissants au défilé des Allemands sur les Camps Elysées, sont loin d'imaginer le déluge de fer, de sang et de feu que Hitler va déverser sur toute l'Europe sur un fond de haine raciale absolue avec la collaboration du régime de Vichy. Depuis l'Appel du général de Gaulle le 18 juin 1940, un homme, le gouverneur Félix Eboué, depuis le Tchad, décide de rallier toute l'Afrique-Equatoriale française à la France Libre. Souvent à peine âgés de vingt ans, abandonnant leur famille, ces hommes partiront de toutes les colonies d'Afrique noire, de la Martinique, de la Guadeloupe, de la Guyane, sans arme, sans argent, mal vêtus et mal nourris, au péril de leur vie pour rendre à la France sa liberté. Fort du soutien de cette armée le gouverneur général Félix Eboué offrira au général de Gaulle et aux alliés anglais et américains une base de départ pour la reconquête du territoire national. Cette armée que Félix Eboué, chef énergique et audacieux constituera depuis Brazzaville, capitale de la France Libre, permettra au général Leclerc de participer à la libération de Paris en 1944 et au général de Lattre de Tassigny d'assurer la victoire finale contre la barbarie nazie. Cette bande dessinée retrace des rives de Guyane au Panthéon le parcours authentique et le destin hors du commun du gouverneur général Félix Eboué.

12/2016

ActuaLitté

Histoire de France

La fin de la 3ème République (10 juillet 1940)

En mai 1968 paraît La Fin de la IIIE République d'Emmanuel Berl. Témoin privilégié des semaines qui vont de l'attaque allemande du 10 mai 1940 à l'avènement du régime de Vichy, Berl met son talent d'écrivain au service de ses exceptionnelles connaissances du monde politique pour restituer ces moments qui virent le désastre militaire de la France et la disparition de la République. Partisan des accords de Munich, hostile à la déclaration de guerre en 1939, Berl est appelé dans l'entourage du maréchal Pétain devenu chef du gouvernement. Il quittera Vichy dès le 25 juillet, mais aura eu le temps d'écrire deux des discours prononcés par Pétain entre la demande d'armistice à l'Allemagne et la fin de la IIIE République, le 10 juillet 1940. Qui ne connaît ces formules qui firent les beaux jours de la propagande vichyssoise, avant de figurer dans tous les livres d'histoire : "Je hais les mensonges qui vous ont fait tant de mal" et "La terre, elle, ne ment pas" ? Réédité dans la collection "Témoins" , l'ouvrage de Berl est accompagné d'un dossier destiné à le replacer dans le cours de son oeuvre comme dans son contexte, et à montrer comment il fut accueilli en 1968, époque de réflexion politique bouillonnante, où l'historiographie de Vichy n'était pas encore nourrie d'archives. "Chez Berl, ce n'est pas l'intelligence seule qui parle, c'est aussi le sentiment, celui d'un homme qui ne connaît pas la haine" , écrit dans sa préface Bernard de Fallois, qui fut l'ami de Berl, avant d'être l'éditeur de ses Essais.

05/1968

ActuaLitté

Littérature française (poches)

Les évangiles du crime

Reeves C. est retrouvé mort dans un hôtel. Il voulait être écrivain. Il ne fut que le mari d’une romancière célèbre. Il lui disait : « Il ne faut pas aimer son double, car c’est un amour qui naît d’un oubli momentané de la haine qu’on a pour soi ». Le Professeur T s’est pendu dans la cave de son immeuble. Son seul ami, c’était « Plus-dure-sera-la-chute ». Avant de mourir, le Professeur T avait écrit dans son journal : « Chacun porte en soi un frère assassiné, il faut vivre en le ménageant ». Dans la nuit du 14 août 1990, une femme, gantée de blanc, se jette du hait d’un immeuble de La Défense. Elle s’appelait Klara W Dans son agenda, elle avait noté ce bref dialogue extrait d’un film : «Ne vous en faites pas, je m’en vais. Où ? En moi-même». Vinh L se prépare à rentrer dans son pays. Auparavant, il écrit dix lettres, dans lesquelles il raconte son histoire : pour survivre, il a mangé de la chair humaine. Longtemps, il s’est tu. Maintenant, il parle. « Le crime, dit-il, ressemble à l’amour : tant que les sentiments sont sincères, ils s’entourent de silence. On se met à jacasser quand l’émotion est morte ». C’est l’un des premiers textes de Linda Lê et l’un des plus marquants, avec lequel elle a vraiment imposé son univers. Elle explore une série de morts, et on retrouvera quelques-unes de ses obsessions : le suicide, l’antagonisme entre un homme qui veut être écrivain et sa femme qui est une romancière accomplie, etc.

08/2010

ActuaLitté

Sociologie

Les souvenirs viennent à ma rencontre

Ces souvenirs ne sont pas venus selon un ordre chronologique comme le sont habituellement les Mémoires. Ils sont venus à ma rencontre selon l'inspiration, les circonstances. S'interpellant les uns les autres, certains en ont fait émerger d'autres de l'oubli. Ils témoignent que j'ai pu admirer inconditionnellement des hommes ou femmes qui furent à la fois mes héros et mes amis. Ils témoignent des dérives et des dégradations, mais aussi des grandeurs et des noblesses que les violents remous de l'Histoire ont entraînées chez tant de proches. Ils témoignent des illuminations qui m'ont révélé mes vérités ; de mes émotions, de mes ferveurs, de mes douleurs, de mes bonheurs. Ils témoignent que je suis devenu tout ce que j'ai rencontré. Ils témoignent que le fils unique, orphelin de mère que j'étais, a trouvé dans sa vie des frères et des soeurs. Ils témoignent de mes résistances : sous l'Occupation, puis au cours des guerres d'Algérie, de Yougoslavie, du Moyen-Orient, et contre la montée de deux barbaries, l'une venue du fond des âges, de la haine, du mépris, du fanatisme, l'autre froide, voire glacée, du calcul et du profit, toutes deux désormais sans freins. Ces souvenirs témoignent enfin d'une extrême diversité de curiosités et d'intérêts, mais aussi d'une obsession essentielle, celle qu'exprimait Kant et qui n'a cessé de m'animer : Que puis-je savoir ? Que puis-je croire ? Que puis-je espérer ? Inséparable de la triple question : qu'est-ce que l'homme, la vie, l'univers ? Cette interrogation, je me suis donné le droit de la poursuivre toute ma vie.

09/2019

ActuaLitté

Littérature étrangère

Un lieu nommé Oreille-de-Chien

Ce roman est le livre d'un voyage ou plutôt d'un double voyage : celui que fait un jeune journaliste jusqu'à une bourgade appelée Oreille-de-Chien, à plus de trois mille mètres sur la Cordillère des Andes, mais également celui, parallèle, qui le projette à l'intérieur de lui-même, vers les tréfonds de ses souvenirs. Nous sommes au Pérou, quelques années après la chute de Fujimori et la fin de la "guerre sale" entre le Sentier Lumineux et l'armée régulière péruvienne. Pendant ce conflit meurtrier, les paysans indiens d'Oreille-de-Chien ont été tués indistinctement par les guérilleros et les patrouilles militaires qui ont mené dans la zone une répression d'une violence extrême. C'est pourquoi le nouveau président, Alejandro Toledo, choisit le village pour lancer l'un de ses programmes sociaux destinés aux populations andines, un geste politique fort et hautement symbolique. Comme bien d'autres journalistes de la capitale, le protagoniste est envoyé couvrir l'événement, mais il n'imagine pas ce qui l'attend dans ces montagnes où il va s'éprendre d'une femme indienne et découvrir un autre visage de son pays et de lui-même. Par petites touches, avec une écriture agile, fine et intelligente, Iván Thays restitue l'atmosphère irréelle d'Oreille-de-Chien et plonge son lecteur dans un univers dense et magique où les tensions culturelles et ethniques restent très vives. Son récit est une grande histoire d'amour et de haine, mais aussi un regard nouveau sur le Pérou actuel, à l'heure des politiques de la mémoire et du triomphe de la mondialisation.

02/2011

ActuaLitté

Littérature française

Ruines bien rangées

Dans le plus beau et le plus riche quartier d'Osnabrück, en Basse-Saxe, au centre-ville, rue de la Vieille-Synagogue, il y a un espace rasé entre deux élégantes demeures, on passe devant sans les voir. Les Ruines. C'est ici. La réserve de la mémoire et de l'oubli déposée derrière des grillages. Sur le grillage à hauteur de nos yeux quatre panneaux de cuivre poli font le même récit chiffré daté du 9 novembre 1938, panneaux étincelants, tablettes d'une nuit d'épouvante, qui a pris sa place d'horreur dans la longue et riche chronique de la fameuse ville fondée en 783 par Karl der Große, dit Charlemagne de l'autre côté. Ici on entretient les cendres. Ici tous les royaumes de l'Europe ont signé en 1648 le traité de Westphalie, la fin de cette guerre de trente ans qui a laissé traîner dans les rues des millions de fantômes d'assassinés, ici en 1928 sans perdre un instant notre belle ville est nazie, en 1938 elle a mis le feu à ses Juifs, comme hier elle mettait le feu à ses sorcières, ici notre Phénix tout de suite après la haine s'est réveillé dévoué à la Paix et l'hospitalité pour une petite éternité. Ruines, élégantes, soignées, bien rangées, êtes-vous dedans, êtes-vous dehors, êtes-vous libres ? Derrière le grillage, une haute collection de grosses pierres, des moellons toilettés. Ce sont les os de la Vieille Synagogue (en vérité elle était jeune et belle, dans sa trentième année) qui restent après l'incinération. Os bien rangés. Hélène Cixous

10/2020

ActuaLitté

Histoire de France

Jean-Marie Tjibaou. Une parole kanak pour le monde

Cette biographie de Jean-Marie Tjibaou, leader charismatique du mouvement indépendantiste kanak des années 1980, apporte un éclairage inédit sur le parcours d'une figure emblématique de l'histoire contemporaine de la Nouvelle-Calédonie dont la parole a largement dépassé les côtes de l'archipel océanien. Jean-Marie Tjibaou est “une figure que l'on n'a pas le droit d'oublier” dira Aimé Césaire. Né en Nouvelle-Calédonie en 1936, il s'engage dans l'action sociale et culturelle et devient progressivement le chef de file du mouvement indépendantiste kanak. Son combat a été de dénoncer les inégalités persistantes en Nouvelle-Calédonie et de lutter, d'une part, contre l'aliénation et la haine de soi de la grande majorité de son peuple, mais aussi contre le mépris dans lequel il était tenu par une partie importante de la communauté européenne. Toute sa vie, sa référence première a été le respect de la dignité des peuples. Signataire des accords de Matignon en juin 1988, Jean-Marie Tjibaou a choisi la voie de la non-violence et du dialogue face à la situation de crise que traversait son pays. Il a établi les bases de l'indépendance de la Nouvelle-Calédonie et de son pouvoir économique sur un modèle kanak et non importé. Devant le succès rencontré par l'édition anglaise d'Eric Waddell, Au vent des îles publie une adaptation en français, enrichie et augmentée par Patrice Godin. Cet ouvrage offre une source d'informations indispensables pour connaître et comprendre le parcours d'un homme d'exception, dont le destin est intimement mêlé à l'histoire de la Nouvelle-Calédonie.

03/2016

ActuaLitté

Romans historiques

Le boucher de Verdun

Louis Dumur (1863-1933), né à Genève, s'établit à Paris dans le monde littéraire et créa, avec Alfred Valette, le nouveau Mercure de France, dont il serait tour à tour rédacteur en chef et secrétaire général. L'avènement de la Première Guerre mondiale et son attachement inconditionnel à la cause française transforma son écriture : le partisan du décadentisme découvrit la haine de l'Allemagne militarisée. Il crache un violent venin, où mépris et sarcasme se conjuguent, dans un trio de romans dont Le Boucher de Verdun, après Nach Paris ! et avant Les Défaitistes, suit pas à pas la bataille de Verdun de 1916. Tout se passe dans la région de Verdun, un épisode particulièrement cocasse ayant lieu à Charleville-Mézières où se trouvait le G.Q.G. allemand. Parfaitement documenté, Dumur ne cherche pourtant pas à passer pour un historien : aux horreurs de la guerre, il ajoute une histoire d'amour entre Hering et une actrice patriotique de la Comédie française qui use de ses pouvoirs séducteurs pour espionner et enfin menacer le Kronprinz, le boucher de Verdun. Le "héros", Wilfrid Hering, officier allemand (cas unique dans un roman français de la Grande Guerre), ambitieux mais naïf, ne maîtrise rien en fin de compte, étant plutôt ballotté à la manière de Fabrice del Dongo entre des forces contraires. Les blessures dont il souffre à la fin de Nach Paris ! comme dans Le Boucher de Verdun sont un symbole de son incapacité ; le lexique "artiste" de l'auteur pour décrire l'univers machiste où Hering évolue, dominateur dans la guerre, le casino ou le lupanar, le serait-il aussi ?

07/2015

ActuaLitté

Littérature française

L'enfant méduse

Une petite fille, Lucie Daubigné, vit une enfance paisible et heureuse dans un village du Berry, au cœur des landes et des marais peuplés d'oiseaux, d'insectes, de crapauds et de fées invisibles. Les voix des bêtes, du vent et des légendes restées vivantes tissent le chant de la terre. Un chant plein de douceur. Mais le calme bonheur du lieu et de l'enfance est soudain brisé. Un ogre rôde dans le pays, avide de corps de petites filles. La douleur et le deuil se lèvent sur son passage. Lucie devient la proie de l'ogre. Mais, si celui-ci ne la tue pas, comme ses autres victimes, il détruit peu à peu en elle l'innocence, la joie de vivre, l'amour et la bonté. Lucie, rongée par son secret de honte, de souffrance, se transforme en une créature maigre, laide et haineuse. Elle s'ensauvage. Le chant de la terre devient un chant de guerre et de vengeance. Armée de la seule force de son regard, l'Enfant Méduse entreprend le combat contre l'ogre. Lucie vaincra, mais ni la paix, ni l'innocence ne lui seront rendues. La douleur, la violence et la haine ont pris trop profondément racine en elle. Il faudra longtemps à Lucie, très longtemps, pour réapprendre à vivre en paix avec le mal, avec les autres et elle-même. Dans cette traversée du mal, tout prend un sens : la lumière, les fleurs, les insectes, les larmes. Et la nature, les bêtes, les astres s'unissent pour accompagner la solitude des hommes et la détresse d'une enfant.

02/1991

ActuaLitté

Esotérisme

Le pouvoir guérisseur de la bonté. Les principes de guérison d'Un cours en miracles

Le message inspirant que Jésus transmit au monde dans Un cours en miracles – dans un si beau langage, avec une si brillante logique et des mots d'amour bénis – ne veut rien dire s'il n'est pas vécu ni mis en pratique. C'est pourquoi, dans le texte, Jésus dit à ses élèves ces phrases très importantes, pour les avertir de ne pas répéter les erreurs des vingt et un derniers siècles et notamment de ne pas chercher à enseigner son message sans d'abord l'avoir appris eux-mêmes. N'enseigne pas que je suis mort en vain. Enseigne plutôt que je ne suis pas mort en démontrant que je vis en toi (T-11.VI.7 :3-4). En d'autres mots, nous enseignons le message de Jésus en vivant conformément à son enseignement du pardon. Ce qui défait les leçons de haine, d'attaque et de meurtre de l'ego, et démontre ainsi l'efficacité du message de Jésus. Ce ne sont pas nos paroles, mais nos vies : Il y a une différence majeure dans le rôle des messagers du Ciel qui les distingue de ceux que le monde désigne. Les messages qu'ils transmettent sont destinés d'abord à eux-mêmes. Et c'est seulement quand ils peuvent les accepter pour eux-mêmes qu'ils deviennent capables de les porter plus loin et de les donner partout où ils étaient destinés. Comme les messagers terrestres, ils n'ont pas écrit les messages qu'ils portent, mais ils en deviennent les premiers receveurs au sens le plus vrai, recevant pour se préparer à donner (L-I.154.6).

07/2014

ActuaLitté

Philosophie

Enfance obscure

Dans le droit fil de Naissances et de La petite Chartreuse, Pierre Péju poursuit une méditation sur l’enfance au fil de laquelle se dégage la notion d’« Enfantin », qui permet de comprendre comment les impressions de nos premiers jours hantent notre vie adulte, non pas comme des souvenirs mais comme des blocs perceptifs, des clartés et des ombres. Ces impressions originelles sont la clef de notre singularité, de notre style, et de ce que Bergson appelait « la courbure de notre âme ». Accueillir l’Enfantin n’a rien de nostalgique. C’est au contraire une incitation à prendre des initiatives, à créer, ou à trouver une écriture restituant la saveur des premières fois. Alternance de récits intimes et de lectures d’écrivains (Nabokov, Sarraute, Leiris, Kafka) ou de penseurs (Bachelard, Sartre, Walter Benjamin, Lévi-Strauss, Deleuze), Enfance Obscure reprend quelques questions profondes que la modernité a soulevé, en « découvrant » et en valorisant l’enfance. Quels liens notre imaginaire tisse-t-il entre les enfants et les morts ? D’où vient la familiarité de l’enfant avec l’animal ou le monstrueux ? Qu’est-ce que la haine des enfants ? Pourquoi faut-il des grandes personnes ? Comment la philosophie a-t-elle considéré l’enfance ? Quelle part d’enfance est nécessaire à toute création artistique ? Revenir à l’enfant que nous fûmes donne accès à toute l’enfance, nous permet de retrouver l’enfant étranger, ou l’enfant anonyme, que nous avons été aussi et d’en accepter l’énigme définitive. Car toutes les enfances communiquent : des passages secrets relient les plus lointaines aux plus actuelles.

09/2011

ActuaLitté

Littérature française

Katherine Mansfield dans la lumière du Sud

Katherine Mansfield perd son jeune frère Leslie durant la guerre, en 1915. Désormais hantée par son souvenir et le tendre écho de leur enfance en Nouvelle-Zélande, elle se sent appelée par le sud solaire, ne supporte plus l’Angleterre : avec John Middleton Murry, son amant, elle part vivre quelques mois de parfait bonheur à Bandol… Eclairant “sa véritable autobiographie, celle de son moi intérieur”, que l’on découvre dans son journal, ce récit retrace le périple vécu par Katherine Mansfield de 1915 à sa mort en 1923 : elle a alors trente-quatre ans. Aimantée par le sud, syndrome de son île natale, l’écrivain néo-zélandais tente durant ces huit années de trouver le havre de paix qui lui manque tant. Ses perpétuels allers-retours sont autant d’espoirs satisfaits puis déçus, de soubresauts de la maladie, d’attentes malmenées par son époux. Pourtant fière et libre, Katherine est enchaînée à cet amour idéalisé, qui ne survit que par l’absence sans cesse renouvelée. En parallèle, la mort rôde, l’incite à apprécier chaque seconde et chaque paysage, à poursuivre encore la route…A l’image de Katherine Mansfield et de son écriture, le récit adopte les méandres de celle qu’il observe : tours et détours, foi et désespérance, amour-haine, la palette est infinie et les contrastes sont saisissants. Gisèle Bienne compose son portrait avec sobriété, navigue dans le temps au plus près des états d’âme de Katherine Mansfield, soit entre rêverie et réminiscence, révélant la tragique partition d’un personnage condamné, et provoque l’irrésistible envie d’aller à la rencontre des oeuvres de l’écrivain.

06/2011

ActuaLitté

Histoire de France

Aux origines de l'antiracisme. La LICA, 1927-1940

A la fin des années 1920 naît la première organisation antiraciste française, la Ligue internationale contre l’antisémitisme (LICA, actuelle LICRA). Ciblant d’abord les manifestations antijuives qui surviennent en Europe centrale et orientale, elle doit très vite affronter la résurgence de l’antisémitisme dans une France où on le croyait à tort éteint, et faire face à un défi sans précédent, le national-socialisme. Dans le contexte tourmenté des années 1930, les militants de la LICA inventent une doctrine et se dotent de moyens d’action. A côté des batailles rangées contre leurs adversaires, du boycottage des dictatures et d’une propagande véhémente, ils définissent un projet politique visant à donner une dimension institutionnelle à l’antiracisme dans la France républicaine. S’appuyant sur des fonds d’archives inédits et considérables – dont les archives internes de la LICA rapatriées de Moscou au début des années 2000 –, Emmanuel Debono retrace l’histoire des pionniers du militantisme antiraciste en France, avant que la défaite de 1940 ne plonge leur idéal dans les ténèbres. Il décrit un phénomène polymorphe s’exprimant sans entrave jusqu’au décret-loi d’avril 1939 obtenu à force de militantisme, qui tente pour la première fois de restreindre les manifestations du racisme. Il met en lumière l’attitude des pouvoirs publics, celle des élites politiques et intellectuelles, en métropole comme en Afrique du Nord, face à des démonstrations de haine souvent minimisées. Il pose aussi les limites et les paradoxes d’un militantisme qui doit construire sa légitimité dans le long terme tout en menant avec une énergie farouche les combats du moment.

09/2012

ActuaLitté

Philosophie

Le Juif de savoir

" Entre le nom juif et le savoir, on a longtemps supposé que se nouait une relation privilégiée. Sous sa forme moderne, cette croyance est apparue au XIXe siècle, dans le monde de la langue allemande ; elle a duré jusqu'à la moitié du XXe siècle. Durant cette période naît la figure du juif de savoir, qui suscita l'admiration, puis la haine, jusqu'à se fracasser sur le réel de l'extermination. De Cassirer à Leo Strauss, de Hannah Arendt à Scholem, la figure du juif de savoir fascine et repousse encore de nos jours. Quelque chose de grave s'y joue quant au nom juif ; quelque chose de grave s'y joue aussi quant au savoir. Pour le juif de savoir en effet, ce n'est pas n'importe quel savoir qui le requiert, mais bien le savoir moderne, tel que Michel Foucault l'a disposé. Au croisement de Hannah Arendt et de Foucault, l'examen du Juif de savoir amène à rouvrir quelques chemins oubliés dans les espaces de la culture européenne. Destins individuels, tragédies des langues, fin du savoir moderne, vacillations du nom juif, le parcours traverse de sombres régions. On y suivra la grandeur et la disparition du Juif de savoir. On finira par s'interroger : qu'est-il advenu grâce à lui ? Qu'a-t-on perdu avec lui ? Qu'adviendra-t-il après lui ? La réponse ne se fait pas attendre. Ce qui est advenu par le Juif de savoir, ce qui advient et adviendra sans lui, c'est, encore et toujours, la rencontre, inlassablement recommencée et inlassablement ratée, du nom juif et de l'Europe. "

10/2006

ActuaLitté

MST - Sida

Le petit dico des superséros. A l'usage des personnes vivant avec le VIH… mais aussi des autres !

Le dictionnaire essentiel pour enfin comprendre la séropositivité et apprendre à vivre avec ! Comment vivre et survivre dans un monde où le VIH est le sujet de ceux qui ne le portent pas ? Tel est l'objet de ce petit dictionnaire dédié aux personnes vivant avec ce virus, à leur entourage et, plus généralement, au grand public. Il s'agit d'ouvrir des portes pour mieux comprendre cette maladie encore grandement méconnue. En effet, quarante ans après sa découverte et malgré les diverses campagnes réalisées, qui est capable de faire la différence entre sida et VIH ? Combien de fausses idées circulent toujours sur ce virus, le plus tabou du siècle ? Combien savent que nous ne le transmettons pas, même sans préservatif ? Que nous avons une espérance de vie normale ? Que nous pouvons avoir des enfants ? Combien sont terrorisés à l'idée de nous croiser dans leur vie ou dans leur lit ? Ce livre, à travers ses faits théoriques, conseils pratiques et outils à appliquer, cherche à apporter des réponses médicales, sociales, historiques et légales sur cette maladie encore bien trop obscure, afin de reconnecter le lecteur à la réalité des choses et de l'aider à dépasser les fantasmes et préjugés qui détruisent les porteurs du virus autant que les autres. Des fantasmes et préjugés qui ont, pour toute une génération, articulé les relations amoureuses, sexuelles, mais aussi sociétales. Des fantasmes et préjugés à surmonter pour que nous puissions, enfin, nous tourner vers la solidarité plutôt que vers la haine sanitaire. Alors, à tous les séropositifs, les superséros du quotidien : n'ayez plus honte !

11/2022

ActuaLitté

Grec ancien - Littérature

Empédocle. Sur le chemin des dieux

Bien des ouvrages sont consacrés à Empédocle d'Agrigente, poète et philosophe qui vécut dans la Sicile grecque du Ve siècle avant J. -C. Mais aucun jusqu'ici ne s'est concentré sur la question du rapport critique d'Empédocle aux dieux traditionnels de la Grèce antique, ni sur sa façon de rebâtir un panthéon qui lui est propre. Sur le chemin des dieux réunit quinze articles, dont cinq inédits. Il y est notamment question des quatre dieux (Zeus, Héra, Aïdôneus ou Hadès, Nestis) auxquels, selon Empédocle, renvoient les quatre éléments du monde physique, et de l'intérêt que l'Agrigentin pouvait avoir à mettre en avant des dieux à la fois reçus en son temps et en décalage par rapport au Panthéon traditionnel : outre Zeus, Héra et Hadès, Empédocle repensait de grands dieux comme Apollon ou Perséphone pour les faire entrer dans le monde physique ; face à la déesse Amour (Aphrodite), il campait, sur un pied d'égalité, une divinité de la Haine ; en opposition à une divinité qui porte la Parole de Zeus, il instaurait, avec toute la force du paradoxe, Sagesse. Le dernier article, inédit, de cet ouvrage tente de comprendre la réincarnation à laquelle pouvait croire l'Agrigentin. Selon Empédocle, des divinités (les daimones) font le lien entre diverses vies de mortels terrestres. On réduit souvent la croyance d'Empédocle à celle de Pythagore, qui croyait à la métempsychose. Les daimones d'Empédocle seraient des âmes individuelles qui transmigrent. Mais les vers d'Empédocle dont nous disposons ne se prêtent pas à cette réduction. Jean-Claude Picot, avec érudition et sagacité, nous aide à refaire le chemin qui a conduit Empédocle aux daimones.

02/2022

ActuaLitté

Critique

Genèse de l'impur. L'écriture carcérale du Marquis de Sade (1777-1790)

Dans la mythologie littéraire, Sade est, avec Genet, l'écrivain prisonnier par excellence, dont l'oeuvre, comme une plante vénéneuse, n'aurait pu s'épanouir ailleurs qu'entre les murs d'une cellule... Macérant dans sa solitude, dans son désespoir et dans sa haine, Sade en prison trouve dans l'écriture une forme d'exutoire, et au milieu des années 1780, produit un texte, Les Cent Vingt Journées de Sodome, qui a eu longtemps la réputation d'être "le récit le plus impur qui ait jamais été fait depuis que le monde existe" . Marc Hersant observe dans ce qui a été écrit par Sade entre 1777 et 1790 une progressive transformation du rapport de l'homme au langage et aux autres, transformation liée à l'expérience carcérale et qui aboutit à la possibilité d'un texte comme les Cent Vingt Journées. Nous avons, pour essayer de comprendre ce qui s'est modifié en Sade pendant ces années, l'inestimable trésor de ses lettres de prisonniers, de ses notes et de ses cahiers. Or, les écrits non littéraires de Sade, dont on cite d'ailleurs presque toujours les mêmes passages, n'ont guère retenu l'attention au-delà de leur instrumentalisation biographique ou mythologique, et ont nourri de Sade une image plus qu'ils n'ont servi à la compréhension de ses écrits les plus importants. Leur rôle dans ce que nous appelons l'oeuvre de Sade n'a pas été examiné, jusqu'à présent, avec l'attention qu'il mérite. C'est là tout l'objet de cette immersion passionnante dans le mythe sadien revu et corrigé à l'aune de ce matériau inédit.

09/2021

ActuaLitté

Histoire internationale

La légende noire de l'Espagne

Justifiées ou non, les mauvaises réputations ont la vie dure, et il est vrai qu'en se bornant à l'exposé des événements bruts, l'Espagne mérite plus que tout autre pays l'opprobre de l'Histoire et la sévérité des historiens : expulsion des Juifs en 1492 (les Français avaient fait la même chose deux siècles plus tôt) ; répression du protestantisme (où donc la Saint-Barthélemy a-t-elle eu lieu ?) ; répression politique dans les Pays-Bas (les Irlandais ont-ils connu un sort meilleur ?) ; morts troublantes dans la famille royale (Henri VIII, Elisabeth Ier, les rois Valois sont-ils irréprochables de ce côté-là ?) ; aspiration à la domination universelle (ce qui n'a jamais, on le sait bien, intéressé ni la France ni l'Angleterre) ; édification par l'épée d'un empire colonial (ni le Portugal voisin, ni la France et l'Angleterre encore, ni même les Provinces-Unies n'ont jamais eu de Compagnie des Indes ni fait le trafic de bois d'ébène), etc. La vérité toute nue, c'est que la réputation de l'Espagne, sa " légende noire " ont été forgées par la propagande de guerre imaginée de génération en génération depuis le règne de Charles Quint par ses ennemis. Et comme lesdits ennemis ont eu le dessus, les élites espagnoles elles-mêmes se sont laissé inculquer une véritable haine de soi aujourd'hui encore totalement intériorisée ou presque. L'une des preuves de cet état des lieux " historiquement correct " est sans doute que ce soit un historien français, Joseph Pérez, qui doive redresser les erreurs de perspective : l'Espagne ne fut ni pire ni meilleure que les autres puissances européennes.

02/2009

ActuaLitté

Littérature française

Jack. Suivi de Histoire de Jack

Le jeune Jack est laissé par sa mère volage dans un pensionnat médiocre, où elle s'éprend d'un professeur de français qui s'appliquera à faire de la vie du garçon un enfer. Un Oliver Twist à la française, par un des géants de la littérature française du XIXe siècle. Un Oliver Twist à la française Le jeune Jack, enfant chétif, n'a jamais connu son père. Afin d'avoir les coudées franches, sa mère, Ida de Barancy, fausse comtesse et vraie " cocotte ", créature étourdie et vaniteuse, cherche à le placer dans un pensionnat. C'est ainsi que le garçon échoue au gymnase Moronval, piètre internat. Sa mère s'éprend de l'un de ses professeurs, le vicomte d'Argenton, raté notoire et poète ombrageux, type de l'illusionné qui demande vainement à l'art un nom et la fortune. Vaniteux, égoïste, avare, gourmand, jaloux, hypocrite, ce tyran fera de la vie de Jack un enfer. Ce n'est que le début des tristes aventures de l'enfant, que son tuteur condamne à la condition ouvrière et à l'ivrognerie. Destin qui n'est pas sans rappeler ceux d'Oliver Twist ou de David Copperfield. Alphonse Daudet écrit le roman émouvant et cruel d'une vie gâchée par l'indifférence d'une mère et la haine d'un beau-père. Un livre " de pitié, de colère et d'ironie ", roman de " moeurs contemporaines " paru en 1875 et dédié à son " ami et maître " Gustave Flaubert. A travers ses personnages, l'auteur présente une fine analyse de la nature humaine et de la société française de son époque.

07/2023

ActuaLitté

Histoire internationale

La Guerre d'Algérie, de l'amitié et de l'amour aussi

De l'insouciance d'une enfance qui baignait dans un esprit d'amitié, de camaraderie et de fraternité malgré leur différence ethnique ou sociale jusqu'au jour où, âgés à peine de douze ans, ils assistèrent au début des horribles tueries entre les deux communautés. A l'âge adulte, c'est l'affrontement des idées et des armes entre ceux-là mêmes qui étaient, quelques années plus tôt, unis comme les doigts du même main. Les atrocités de la guerre allaient crescendo, quelques-uns choisirent de défendre l'une ou l'autre cause, parfois bien plus par les armes que par le dialogue. Malgré cette guerre, un grand nombre d'entre eux ne renonceront pas pour autant à leur amitié ni à l'amour, espérant vivre ensembles, retrouver leur dignité pour les uns, continuer à vivre pour les autres, dans le pays qui les a vus naître, eux et leur aïeux, pour peu qu'ils renoncent à leur privilège du passé. Ces adeptes pacifiques, malgré les vicissitudes, ont su préserver leur convivialité amicale d'avant et pendant la guerre, de l'amour aussi, comme l'indéfectible amour de Madeleine l'Européenne et Kamel l'autochtone. . Un sage du village disait : les cloches de l'église continuent à tinter pour la messe du dimanche tandis que le muezzin de la mosquée appelle à la prière, les deux communautés prient un même Dieu, appelé différemment peut-être, mais, qui prône l'amour du prochain, lui. Ne serait-il pas mieux de continuer à vivre ensemble, équitablement, se pardonner la haine de la guerre et construire une Algérie nouvelle où vivront ses deux enfants des deux communautés.

06/2020

ActuaLitté

Littérature française

Journal d'un Confiné par des Cons… finis

L'an dernier, en terminant mon 8e livre "Devoir de colère" , je pensais que ce serait le dernier. A vrai dire, j'étais assez désabusé. J'en avais marre d'assister, impuissant, au délitement et à la dégénérescence de notre pauvre pays, alors, basta, je voulais jeter l'éponge ! Je ne supporte plus ces islamo-gauchistes qui défilent dans NOS rues en nous traitant d'islamophobes ; ces harpies qui appellent à "balancer (leur) porc" ; ces végans, végétariens, végétaliens et autres "antispécistes" qui veulent nous empêcher de manger de la viande et qui, pour ce faire, agressent les bouchers, les éleveurs ou les abat­toirs. J'en ai marre de ce foutu pays dans lequel on veut bien manifester, mais pacifiquement, avec des "marches blanches" , des nounours, des fleurs, des banderoles "Je suis Charlie" ou "Vous n'aurez pas ma haine" . Le Français a toujours la fibre résistante ; la même qu'après les deux débarquements de 1944. Avec l'âge, je crois de moins en moins à la capacité de réaction de notre pays. Il est gangréné, vérolé, perverti, abruti. Suis-je nostalgique du temps ancien ? Oui, mais pas plus que ça. Comme disait Michel Audiard : "Penser à reculons, je laisse ça aux lopes et aux écrevisses... " Et puis le Coronavirus nous est tombé dessus et j'ai repris - un peu contraint et forcé - la rédaction d'articles pour divers sites, blogs ou revues. C'est à la demande expresse de quelques amis et fidèles lecteurs que j'en fais un livre : c'est en quelque sorte, le journal d'un Con... finé par des Cons... finis.

10/2021