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Solaris Stanislaw Lem

Extraits

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Littérature étrangère

Les prétendants

Antonio (Tory) Samson, jeune Philippin d'origine modeste, a réussi à entreprendre des études à l'étranger et se destine à une carrière universitaire, gage d'une liberté à laquelle il aspire depuis toujours. Mais lorsqu'il croise la route de la belle Carmen Villa, héritière de l'une des familles les plus fortunées de l'île, il pénètre dans un monde où, il le sait, jamais ses rêves ne pourront voir le jour. De retour au pays, il épouse la riche jeune femme et entre au service de son père, don Manuel, qui le charge des relations publiques au sein de l'entreprise familiale. Il se laisse alors porter par le courant d'une vie facile, oubliant peu à peu sa famille, ses ambitions, ses illusions et jusqu'à ses racines. Ce quatrième volet de la " saga de Rosales " traite une fois de plus du conflit intérieur, chez un jeune homme qui doit composer avec le souvenir douloureux d'un passé qu'il a du mal à accepter, un présent qui ne ressemble pas à celui auquel il s'était préparé et un futur dénué de promesses. Face au matérialisme, à la décadence et à la corruption de la haute société philippine, Tony devra puiser au plus profond de lui-même la force nécessaire pour prendre place dans la lignée d'hommes courageux et fiers qu'ont formée son père et son grand-père.

10/2005

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BD tout public

Les louves

"Trop tard, les Loups attaqués, les vieux Loups fatigués de guerres, partirent au combat. Leurs Louves se réfugièrent au fond des tanières, serrant contre elles leurs Louveteaux...". Comment vit-on lorsqu'on est une femme belge sous l'occupation allemande ? C'est ce que vont apprendre Marcelle et Yvette, deux filles de La Louvière, au cours de ces longues années de guerre. Aux côtés de leurs frères et de leurs parents, elles grandiront jusqu'à devenir peu à peu des femmes soucieuses de préserver leur monde, des Louves prêtes à se battre pour vivre et à vivre pour être elles-mêmes.

02/2018

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Poches Littérature internation

Les mémorables

La photo était là sur l'étagère tout en haut de la bibliothèque de son père. Un groupe d'hommes et de femmes autour d'une table de restaurant, et parmi eux ses parents. Lorsqu'une chaîne américaine de télé lui commande un documentaire sur la révolution des Oeillets, Ana Maria réalise que tous les acteurs du coup d'Etat qui renverse la dictature se trouvent sur cette photo. En compagnie de deux jeunes journalistes elle les retrouve et, au fil de son enquête, découvre l'effet du passage du temps. Survivants d'un temps oublié, les personnages de la photo essaient de recréer ce qu'a été l'illusion révolutionnaire, et le difficile chemin vers la démocratie. Le regard des jeunes gens sur les protagonistes d'une histoire que personne ne veut plus entendre réécrit cruellement leur épopée. Lidia Jorge s'intéresse à l'espace indéfini qui sépare le récit que l'Histoire dévoile, avec ses vérités difficiles à affronter et la création du mythe, le moment où la vie a été transformée en une construction de l'imaginaire ou de la volonté. Un roman exceptionnel sur la politique et le destin des rêves.

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Poésie

Les numérotés

"J'aurai dix-huit ans en mai et ma biographie se réduit à peu de choses". Mais ici, la magie opère aussitôt. Poèmes brefs, incandescents, d'une concision en lame de rasoir. Chaque mot est pesé. Chaque poème s'inscrit à sa juste place dans un ensemble étonnamment construit selon un système numéral. L'adolescence est un cycle à la fois d'une brièveté surprenante et d'une durée qui peut sembler infinie quand on le traverse. Le précipité de sensations de ce recueil parle du corps qui se fait et se défait, de l'enfant trop vite grandi, d'une peur latente face au voyage inconnu, là où naissent les histoires. Le but du poète est de se réunir tout entier dans un langage. Et ce livre premier saisit aussitôt le lecteur dans le langage qu'il crée, qu'il impose. "Affolé, je tombai dans un poème au creux duquel je connus mon premier véritable repos. Quel confort, alors, loin de la pensée".

06/2018

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Science-fiction

Les humanoïdes

Initialement conçus pour nous préserver de notre propension à l'autodestruction, intelligents, quasi indestructibles, les humanoïdes sont le serviteurs les plus efficaces que nous ayons jamais possédés. Leur unique mot d'ordre, gravé sur leur torse et intégré à leur cerveau rhodomagnétique : " Au service des hommes pour leur obéir et les garder du Mal ". Mais, à force de prendre leur rôle au pied de la lettre, ils risquent d'interdire toute initiative et de brider la liberté individuelle de chacun. C'est en tout cas l'opinion du docteur Forester qui, avec quelques alliés, va entrer en résistance contre ces serviteurs trop zélés. Mais pour empêcher les humanoïdes d'imposer un monde sans risque et donc sans peur, dans lequel les hommes se retrouveraient condamnés au bonheur artificiel de l'euphoride, Forester devra dépasser ses propres limites, et remettre en cause nombre de ses convictions...

02/2009

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Paramédical

Les soignants...

Quotidien des soignants, de leur patients, les résidents des Ehpad (établissement d'hébergement pour personnes âgées dépendantes), témoignages de scènes réelles souvent, imaginaires parfois, portraits des personnes que j'ai côtoyé dans ma fonction de stagiaire, pendant mon année d'école d'aide soignante et par la suite en exerçant ce métier. Des ressentis de la fatigue du soignant, de la personne âgée, de la frustration... des sourires et des larmes... je voulais surtout témoigner de nos conditions de travail, de ce que nous vivons au quotidien... et il en ressort des moments magiques que jamais l'on oublie et j'espère vous emmener avec moi dans ce monde d'émotion et vous inviter surtout à la réflexion, car notre système de santé est de plus en plus fragile et la population l'est tout autant. Vous pourrez vous reconnaître dans certains des acteurs de ce recueil, d'un côté ou de l'autre de la barrière.

02/2019

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Critique littéraire

Les Brontë

"Une si dévorante soif de voir, de connaître, d'apprendre". Les soeurs Brontë... Ce pluriel, depuis un siècle et demi, fascine. Quand Emily écrit Les Hauts de Hurlevent, Anne publie La Recluse de Wildfell Hall, et Charlotte Jane Eyre. La première meurt à trente ans, en 1848 ; la deuxième à vingt-neuf, un an plus tard ; la troisième à trente-neuf, en 1855. Sans oublier Branwell, le frère écrivain maudit, qui disparaît lui aussi prématurément, miné par l'alcool et la tuberculose. Tous quatre étaient orphelins de mère. Quelle probabilité y avait-il pour que tous ces talents si originaux poussent ainsi à l'ombre du presbytère de Haworth ? Faute de pouvoir éclaircir totalement ce mystère, Jean-Pierre Ohl tente d'en dessiner les contours, et de comprendre ce qui, aujourd'hui encore, rend si proches de nous les enfants du pasteur Patrick Brontë.

02/2019

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Théâtre

Les enfants

Hazel et Robin, deux scientifiques à la retraite, mènent une vie saine, ponctuée de yoga et d'alimentation vegan, dans leur cottage isolé en bord de mer. Suite à une catastrophe nucléaire, le monde s'effondre autour d'eux. Des kilomètres autour de la centrale sont sinistrés et ceux qui y travaillent exposés à des radiations mortelles. Rose, une ancienne collègue, refait alors surface avec une proposition effrayante : les inciter à rejoindre les rangs d'un bastion de retraités, destinés à remplacer les jeunes actifs de la centrale et protéger ainsi les générations futures des dégâts causés par une surexposition précoce. Avec une sidérante maturité, non dénuée d'ironie, Kirkwood pose la question du legs d'une terre polluée aux générations futures. Entre féroce comédie de moeurs et satire écologique, Les Enfants soulève la question de la responsabilité des vivants face aux défis environnementaux présents et à venir, tout en offrant une réflexion sur la vie humaine, la vieillesse et la mort, comme perspective plus ou moins assumée.

04/2019

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Littérature française

Les enfants

"Ce sont des histoires de "vrais petits garçons" qui m'ont été soufflées par mes enfances... En ce monde simple, chacun avait ses royaumes. Pour avoir peu fréquenté celui des fillettes, je ne parle ici que de celui des garçons. Vous verrez qu'il s'agit d'un royaume d'épopée. Vous verrez que je parle des temps barbares, rudes, forts, courageux, naïfs, féodaux et héroïques. je ne sais pas comment sont les enfants en 1975 ; mais je sais que, lorsque j'étais petit - dans mon milieu, ma province, mon sexe et mon royaume -, nous étions, ô Parsifal, frères et compagnons en la chevalerie de l'enfance. Nous étions, je m'en souviens, comme je nous chante dans ce livre". Jean Cau.

01/1975

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Littérature française (poches)

Les ingénus

Un mari de quinze ans, une femme aux prises avec un amant inconnu, le doux chant des fiançailles au creux de l'Amazonie, la croix des vaches promise à une jolie joue napolitaine, un dernier rendez-vous. Amalfi et ses détours, un homme qui se ruine pour des roses, la paix du ménage dans une famille romaine, trois jeunes Danoises perdues dans Paris, telles sont les péripéties de ces ingénus, de ces ingénues, lâchés ici en liberté et que Félicien Marceau nous évoque avec un constant bonheur.

11/1996

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Musique, danse

Les tangomaniaques

Le pied a envie de se libérer de la banalité... Le pied cherche son style... Le pied qui se libère découvre la souplesse du cuir... et rapidement le tango... Il s'accomplit dans le tango... Le tangomaniaque est un amoureux du pied... Il réorganise sa vie à partir de cette révolution esthético-domestique qui déferle sur l'Europe urbaine... explique le maître Lorenzo Giaparizze dans sa préface à cet ouvrage de Remi Hess qu'il perçoit comme " une anthropologie du pied urbain " ! Suite du Moment tango, ce journal permet de suivre la suite de l'aventure des tangomaniaques en 1997-98. On découvre l'institutionnalisation du tango à l'université, on voit émerger de nouvelles pratiques, de nouveaux bals, de nouveaux spectacles de tango à Paris, Berlin, Bologne, Vienne... Une vraie tangomanie traverse la France, l'Europe... Journal de recherche sur la pédagogie, l'enseignement du tango... Ce livre est aussi une méditation sur la place de la danse dans notre société. Apprendre à danser relève-t-il du domestique ou du social ? Quelles nouvelles formes de relations entre hommes et femmes sont en train de se tisser ? Quelle nouvelle société interculturelle facilitant les rencontres inter-ethniques, intergénérationnelles sommes-nous en train de faire surgir ?

11/1998

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Beaux arts

Les créateurs

Conçu comme une véritable épopée, cet ouvrage traverse plus de trois mille ans de création artistique dans chacun des genres - sculpture, architecture, musique, danse, littérature, théâtre, cinéma - où s'est illustré le génie humain. Des pyramides aux gratte-ciel, des bâtisseurs de cathédrales aux peintres de la lumière, Daniel Boorstin souligne la dimension à la fois singulière et universelle d'oeuvres qui se sont inscrites durablement dans l'histoire des hommes et continuent d'habiter leur imaginaire. Au fil de cette entreprise monumentale, il évoque tout ce que Michel-Ange, Dante, Cervantès ou Shakespeare, comme Victor Hugo, Marcel Proust, Kafka ou Picasso, ont apporté de révolutionnaire ou de novateur à l'histoire de l'art. Remontant jusqu'à la préhistoire, l'auteur montre comment les hommes ont pris conscience de leur pouvoir créateur, souvent indissociable d'une quête spirituelle gravitant elle-même autour de l'énigme d'un Dieu démiurge. Des vallées de l'Indus et du Nil jusqu'aux côtes bretonnes ou aux jungles du Yucatàn, partout l'humanité, écrit-il, "témoigne de l'effort qu'elle a fait pour se survivre et créer quelque chose qui durerait éternellement". Cette volonté, qu'elle s'inscrive dans la pierre, les images, le verbe ou la musique, est restée la même à travers les âges. Mais au besoin de transcender la précarité de la destinée humaine puis celui de raconter le monde a succédé, de Montaigne à Joyce, le désir de "création de soi" qui fait de chaque individu un sujet en puissance. Autant de façons, conclut l'auteur, de retracer "l'histoire tout entière de la race humaine".

01/2014

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Histoire de France

Les féodalités

"Un système politique et social n'a ni plus ni moins à être féodal que tel autre, lui aussi défini par sa structure principale, ne sera "impérial" ou "monarchique", voire "capitaliste". L'illusion de la cohérence totale du modèle aménerait à ne plus voir les contradictions au sein de la société décrite. Tout n'était pas féodal dans les pays d'Extrême Occident au Moyen Age. A l'inverse, des fiefs ou des quasi-fiefs peuvent se trouver dans des systèmes impériaux ou monarchiques. En fait on trouve aisément des formes juridiques féodales dans divers systèmes de gouvernement. Prise ainsi, la féodalité est presque de tous les temps et Ganshof qui avait fait le choix du "juridisme" (dans un livre qui fit date Qu'est-ce-que la féodalité ? ) s'était aperçu de la difficulté. Ce qui permet de parler de système féodal, c'est le développement remarquable de ces formes et leur domination. Bien des sociétés malgré l'existence de telles ou telles institutions à peu près identiques au fief ou au vasselage des XI - XIII èmes siècles ouest-européens, ne peuvent être considérées comme féodales parce que la place qu'y tiennent ces éléments féodaux est secondaire dans le fonctionnement du système global. Et cela même quand ces éléments inexistants ou marginaux dans la plupart des secteurs sociaux ou géographiques, sont déjà essentiels dans l'un d'eux, où l'on pourra parler de proto-féodalité. Notre projet sera d'envisager comment des institutions fondées sur le fief ont pu être développées par tel ou tel groupe social au point de prétendre réguler l'ensemble de la société, de montrer aussi comment, par qui, et pourquoi elles ont été combattues et comment elles ont décliné. Pour essayer de vérifier la pertinence des éléments et du modèle à travers des avatars multiples, l'analyse devait partir de l'Occident, inventeur présumé de la féodalité, pour aller vers l'Orient, berceau des premiers systèmes étatiques et légaux". Fin de l'introduction générale

09/1998

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Poches Littérature internation

Les photographies

"Photographier" signifie, au sens propre, "écrire avec la lumière". C'est là ce que fait Vassilis Vassilikos, soumettant à l'éclairage dru de la connaissance la Ville, "l'anguleuse, la déserte, la perfide dans ses carrefours, la traîtresse dans ses parcs...". Sur cette toile de fond, les rêves, les souvenirs, les images du présent et du passé se superposent et se complètent. La Ville, c'est bien entendu Salonique - où se situaient déjà Z et la Trilogie. Ces Photographies (publiées en 1964, traduites en 1968), dépouillées du folklore local, sont un long poème d'amour pour une femme perdue, pour une ville, pour un pays, la Grèce, où le mot liberté a longtemps eu un sens tragique.

09/1985

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Littérature française

Les Prisons

Que faire dans une chambre d'hôtel sinon rêver ? Les désirs n'en finissent pas de parcourir les couloirs, de monter et descendre les escaliers. Les personnages, eux, sont enfermés dans une histoire et font partie d'un livre. Ils tournent en rond et cherchent une issue. Jugeant décevant le rôle qui leur est dévolu, ils prennent la parole pour le compléter ou le comprendre. D'un premier récit ils font un second récit.
On peut poursuivre sans fin la réalité, on demeure fictif. On peut critiquer sérieusement un récit, ce sera encore une oeuvre de fiction.

09/1974

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Jardinage

Les Rosiers

Rosiers anciens, rosiers buissons à grandes fleurs, floribundas, polyanthas, miniatures, grimpants, pleureurs.. Où les employer ? Comment les choisir (leur couleur, leur parfum), les multiplier, les entretenir ? Quelle parade contre leurs ennnemis ? Tous les secrets pour la réussite de la culture de ces fleurs aux noms de rêve...

10/1997

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Poésie

Les Poètes

Texte revu et corrigé par l'auteur en 1968 et 1976

06/1976

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Littérature française (poches)

Les Déesses

Victor Valeur, dans son cours d'éducation physique, enseigne aux femmes à rester belles, et même à le devenir. Les élèves de son cours supérieur sont appelées les " dames supérieures ", ce qui donne en abrégé les " déesses ". Trois fois par semaine, en petite tenue, elles se découvrent chez Valeur. Là, elles se disent tout. Ce tout forme la matière de ce roman cocasse, tendre vrai.

10/1977

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Littérature française (poches)

Les épées

Tous les soirs, cette banquette grise où je me retrouve moi-même, la traversée de Paris, les agents en pèlerine, les phares qui glissent mais ne coupent pas. Je monterai au troisième étage. Elle m'ouvrira dans un peignoir rouge et des mules de cuir rouge. Nous entrerons dans le salon. Je prendrai son visage entre mes mains et je l'embrasserai sur les joues. Visage obstinément retiré - la sagesse d'un monde moins avide, une conscience embarrassée d'ailes, une vision mystérieuse faite d'épées rentrées au fourreau et qui brillent à l'intérieur de l'ombre. Elle se laissera tomber devant la cheminée, je m'allongerai à côté d'elle.

01/1997

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Littérature française (poches)

LES EMBUSCADES

Sur les traces d'une jeune femme, Constance, dont ils sont tous plus ou moins amoureux, les héros de ce roman se trouvent jetés dans quelques événements historiques brûlants : Résistance, franchissement clandestin des Pyrénées, prise de l'Hôtel de Ville et Libération de Paris, guerre civile de Grèce... Mais l'appel de l'histoire pèse toujours moins que celui de deux yeux gris, d'un regard perdu, au bord des larmes...

01/1980

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Théâtre

Les amoureux

La pièce se passe à Milan chez Fabrizio, bourgeois désargenté et ridicule. Chez lui habitent ses deux nièces orphelines, Flamminia, jeune veuve, et sa soeur cadette, Eugenia fiancée à Fulgenzio. Les deux amants s'aiment passionnément, mais Eugenia est jalouse et Fulgenzio coléreux. La visite du comte Roberto d'Otricoli, chasseur de dot, précipite l'action. Lisetta, femme de chambre chez Fabrizio, et Tognino, valet de Fulgenzio, assistent impuissants et lucides aux errances de leurs maîtres et commentent la situation. Succianespole (Sucenèfles) vieux serviteur chez Fabrizio, fatigué et ralenti, chargé par son maître de préparer un déjeuner d'apparat, sans argent et sans vaisselle, est à l'image de cette maison décrépite. Le retour du frère de Fulgenzio obligera les deux amoureux à s'expliquer et à s'avouer leur amour. Trop tard : Eugenia s'est fiancée à Roberto. Heureusement Flamminia apprend au Comte les véritables raisons de la décision de sa soeur. Roberto, déçu par ces révélations et surtout par l'absence de dot d'Eugenia, lui rend sa liberté tout en forçant Fabrizio à s'excuser. Les amants se retrouvent enfin et la comédie connaît une heureuse issue. Eugenia, s'adressant alors aux spectateurs souhaite qu'au moins les couples amoureux qui se reconnaissent dans cette histoire "lèvent les mains et applaudissent" .

09/2014

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Littérature étrangère

Les corbeaux

Klas grandit à la ferme de ses parents, dans le sud de la Suède. Au seuil de l'adolescence, il se sent très seul. Il essaie de composer avec le monde des adultes, mais le comportement de son père Agne ne l'aide pas. Ce dernier perd un peu plus pied chaque jour, pris au piège de ses croyances funestes et de ses obsessions. Klas se réfugie alors dans son amour de la nature et tout particulièrement des oiseaux. Quand Veronika, une jeune citadine, s'installe dans la région pendant quelque temps, une parenthèse semble s'ouvrir, mais très vite, Klas est de nouveau happé par l'anxiété du père, surtout lorsque ce dernier lui demande de participer aux travaux de la ferme pendant les vacances scolaires. Devant les excentricités d'Agne, la petite communauté rurale commence à bruisser de rumeurs, et quand la mort de deux vaches déclenche une nouvelle crise, Agne sera interné. Hélas, la descente aux enfers n'est pas encore terminée pour Klas... Grâce à une langue très puissante, Les corbeaux plonge le lecteur littéralement dans la tête du jeune narrateur. L'incompréhension du garçon devant la folie grandissante du père et sa peur de lui ressembler donnent au roman des airs de thriller psychologique, captivant d'un bout à l'autre.

10/2016

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Non classé

Les Montgolfières

Jaune ou ocre - Etui carton - Format 6. 5 x 9 cm

09/1999

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Littérature française (poches)

Les Amantes

Je n'ai écrit ce livre que pour résister à un vide, conjurer une absence dont la raison voudrait me faire croire qu'elle est illusoire. Illusoire elle l'est en effet si la trace d'une vie sur une autre n'est rien, si ce qui fut et a cessé d'être n'a pas plus de corps (ou de matière) qu'un rêve au matin. Ceux qui ont converti l'amitié en mondanité ne savent pas quel feu, quelle espèce de feu elle suscite dans une vie attentive et combien sa perte ou son extinction peut engendrer de désespoir. Cette pierre levée revêt donc le sens d'un Tombeau, un chant grave pour garder intacte la mémoire de C. Puisque le temps est venu de dépasser les images sensibles.

09/1998

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Policiers

Les orpailleurs

La main droite avait été tranchée, net, au niveau du poignet. Rien ne permettait d'identifier le cadavre, celui d'une femme. Dans la semaine qui suivit, on en découvrit deux autres, assassinées selon le même rituel. Si le meurtrier tuait ainsi en amputant ses victimes, c'était avant tout pour renouer avec ses souvenirs. Il effectuait un voyage dans le temps. Mais pour aller au bout du chemin, il lui fallut emprunter une route que bien d'autres avaient suivie avant lui. Des hommes, des vieillards, des enfants. Des femmes aussi.

10/1998

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Théâtre

Les amertumes

Cette pièce transposée d'Enfance de Gorki est le premier écrit pour le théâtre que Bernard-Marie Koltès a mis en scène et interprété (Alexis), en 1970, à Strasbourg avec sa troupe du Théâtre du Quai. Le texte est paru en 1998.

10/1998

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Non classé

Les Capétiens

7 familles - Livret - Etui carton - Format 6 x 11. 5 cm

09/1999

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Littérature étrangère

Les marionnettes

D'où vient Faulkner ? Avec la publication de cette piécette inédite composée en 1920 (c'est le "livre" le plus ancien qu'on ait de lui), on pourra répondre qu'il vient littérairement d'Europe, du XIX ? siècle finissant, du symbolisme français (Verlaine, qu'il a "traduit" , Mallarmé, qu'il a imité, Laforgue, qu'il a connu, comme tous les Anglo-saxons, à travers les traductions proposées par Arthur Symons) et de la décadence anglaise (en particulier, pour ses dessins, Audrey Beardsley). Il a vingt-trois ans. En France, on se relève de la guerre ; il ne l'a pas faite : sa frustration est immense. Il joue les bohèmes, s'invente une blessure, s'inscrit comme étudiant à l'Université du Mississippi, où il fréquente un club d'art dramatique... du nom de "The Marionettes" . Il écrit, puis copie, illustre et relie lui-même la piécette qu'il intitule Les marionnettes : l'art "total" .

09/1997

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Littérature française

Les règles

Zélie ne jouait pas le jeu dans les règles. On dit d'elle qu'elle a le diable au corps. A quatorze ans et demi la voici à confesse devant un vieux prêtre. Le temps des règles est venu, c'est-à-dire des principes, de la politesse, du savoir-vivre, l'âge adulte. Elle ignore la réflexion. Assassiner, adorer, dire la messe - son occupation favorite -, brûler, violer, ça oui, mais aussi chérir, guetter, souffrir. Sa confession contraint le missionnaire à se poser de monstrueuses questions : la femme a-t-elle une âme, le mal peut-il être innocent et le royaume des Cieux ouvert aux petits enfants ?

09/1974

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Littérature française

Les Captifs

A deux heures de l'après-midi, comme un couvercle ouaté, sur le Pelvoux le silence tombe. La cure commence qui porte son nom. Aux balcons, les grands stores sont baissés. Ils protègent contre le vent, la neige, le soleil et les sons. Sur leurs lits, les malades s'allongent immobiles. Ni livres ni jeux. Il faut que le corps et l'esprit, livrés à eux-mêmes, connaissent l'absolu repos. Ils sont tous là, parallèlement alignés comme pour une étrange revue que passe un chef invisible et sévère. Alors, tandis que s'endorment les agitations, un regard intérieur s'ouvre sur les malades. Les plus frivoles n'y peuvent échapper. Du recueillement auquel chaque jour les oblige la cure, naissent des pensées vagues et sourdes. Le corps engourdi communique à l'esprit une torpeur féconde. Tout ce qui l'encombrait dans les heures passagères, les vanités, les fièvres mesquines, - tout se décante, s'apaise. Des nuages flottent. De lourds choucas s'abattent sur la neige. Comment ne pas saisir l'essentiel des choses ?

10/1987