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Art textile

Hélène Henry. Les tissus de la modernité, Edition bilingue français-anglais

Née en 1891, passionnée par la peinture et la musique, Hélène Henry n'a jamais suivi aucune formation spécifique lorsqu'elle arrive à Paris, à 25 ans. Elle commence par acheter un petit métier à main, s'installe dans un atelier et crée des écharpes qu'elle vend à des couturiers comme Worth ou Nicole Groult. Elle apprend seule à se servir de son métier à tisser et en 1923, elle montre des essais à Francis Jourdain, dont les poteries l'inspirent. Il expose ses créations dans sa boutique et la présente à Pierre Chareau et au cercle de leurs amis "modernes" (Paul Poiret, Pierre Legrain, Jacques-Emile Ruhlmann). La même année, elle s'installe dans un atelier plus grand. H. Henry dessine et peint : bandes, rayures, damiers, motifs géométriques ou dégradés subtils d'une seule teinte. Elle expérimente de nouvelles techniques pour juxtaposer ou opposer des matières ou des points de tissage, en invente de nouveaux. Par le jeu des reliefs et des masses, ses créations semblent être réalisées en trois dimensions. Elle est la première en France à utiliser des fibres artificielles, rayonne ou viscose-fibrane, qu'elle croise avec des fils de coton et de laine. En 1925, elle participe à l'ambassade française du pavillon de la Société des artistes décorateurs (SAD), qui lance le style Arts déco lors de l'Exposition internationale des arts décoratifs et industriels modernes de Paris, où ses tissus sont exposés dans le bureau-bibliothèque de P. Chareau et dans la salle de repos. Elle quitte la SAD en 1929 pour participer à la fondation de l'Union des artistes modernes (UAM), aux côtés de Mallet-Stevens, Herbst, Jourdain, Templier, Charlotte Perriand, Sonia Delaunay et d'Eileen Gray, entre autres. Elle reçoit des commandes pour la Villa Noailles de Mallet Stevens, à Hyères (1924) ; le palais du maharajah d'Indore (1930) ; le palais de la Société des nations, à Genève ; le paquebot Normandie ; l'Exposition internationale des arts et techniques de Paris en 1937. Après la guerre, elle participe, avec ses anciens amis de l'UAM, aux expositions de la section "Formes utiles" du Salon des arts ménagers où elle décline ses écossais, ses bandes et ses constructions rigoureuses. Mais ses créations, réalisées à la main, en exclusivité pour un client précis, ne trouvent plus preneur : ses remarquables pièces uniques ne peuvent lutter avec les tissus industriels qui arrivent sur le marché européen. Elle supervise cependant le tissage de ses modèles jusqu'à sa mort, en 1965. 20 ans plus tard, son talent est redécouvert grâce à des galeristes spécialisés et à des expositions comme Les Années UAM, au musée des Arts décoratifs de Paris, fin 1988-début 1989, ou Pierre Chareau, au Centre Pompidou à Paris, (1993-1994).

08/2021

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Ouvrages généraux et thématiqu

La grande conspiration de l'an XII

En 1802, Georges Cadoudal, l'un des plus éminents chefs de la chouannerie bretonne, n'a pas renoncé à rétablir les Bourbons sur le trône de France et projette de faire disparaître le général Bonaparte, alors Premier consul, en l'enlevant lors d'un de ses déplacements. Dans ce but, il entraîne un groupe de royalistes émigrés en Angleterre et persuade le frère du roi Louis XVIII, le comte d'Artois, de revenir en France dès qu'aura été exécuté ce qu'il appelle "le coup essentiel" , afin de préparer le retour du roi. Le prince l'assure de son soutien, et promet sa présence en France le moment venu. Dans le même temps, le général Pichegru débarque en Angleterre après une spectaculaire évasion de la Guyane où il avait été déporté par le Directoire. Cadoudal le rencontre et parvient à l'intéresser au complot. Toutefois, Pichegru souhaite s'assurer de la participation du général Moreau dont il connaît les sympathies royalistes et son opposition à Bonaparte. La liaison entre Londres et Paris, où réside Moreau, se fait par des intermédiaires peu fiables qui rapportent néanmoins une réponse favorable du général. Une nuit d'août 1803, un navire anglais débarque clandestinement près de Dieppe. Cadoudal et un groupe de conjurés gagnent Paris où ils se cachent. Le 16 janvier 1804, c'est au tour de Pichegru. Vive déception de Cadoudal qui attendait le comte d'Artois, lequel ne semble plus être aussi enclin à l'action... Bientôt, la méfiance et la discorde s'installent parmi les conjurés. Fouché et sa police veillent. Plusieurs d'entre eux sont arrêtés sur dénonciation. On sait que Cadoudal, alias Georges, est à Paris. On connaît aussi la présence de Pichegru et ses rencontres avec Moreau. Celui-ci est arrêté sur ordre de Bonaparte et incarcéré à la prison du Temple. Puis, c'est au tour de Pichegru. On le retrouve un matin étranglé dans sa cellule. Officiellement, c'est un suicide. Reste "Georges" . Il est finalement arrêté après une chasse à l'homme à travers Paris, au cours de laquelle il tue un policier. Cadoudal, Moreau et 45 autres accusés sont jugés le 28 mai 1804. Moreau est condamné à l'exil, Cadoudal à la peine de mort avec 12 de ses complices. Ils sont guillotinés le 25 juin 1804 en place de Grève. Ancien rédacteur en chef-adjoint chez Bayard-Presse, Jean-Claude Demory a été directeur de collections historiques aux éditions Hachette-Collections de 1998 à 2018. Auteur de nombreux romans, essais, biographies et récits historiques, il a notamment publié La mort du lieutenant Charles Péguy (Le Félin, 2023), Claude-François Malet, ou l'obsession du complot (Le Félin, 2021), Le Régiment de sapeurs-pompiers de Paris 1939-1945 (ETAI, 2019), ou encore le roman Le Rendez-vous du Palais-Royal (Plon, 2019).

02/2024

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Antiquité

L'Odeur des Ombres de Babylone

Aranne est à la fois réel et magique. Il vient d'une époque et d'un monde qui n'existent plus : la Babylone antique. Il doit s'y rendre. Il a réussi à traverser le temps grâce à une transaction conclue un marché de l'ancienne ville, l'achat d'une horloge à eau qui possède une histoire sur le temps. En rencontrant Anna et en apprenant qu'elle se rend à Berlin pour traduire les tablettes qui proviennent des fouilles de sa ville, il comprend qu'elle est le message qu'il attend depuis son départ. Ses dieux ont choisi Anna pour l'aider à retourner à Babylone, même si cette ville n'est plus qu'un champ de ruines. Il doit s'y rendre parce qu'il se l'est promis, lorsqu'il a commencé son exil il y a bien plus de 2000 ans et il doit aussi y retrouver les documents comprenant son état civil et celui de ses proches qu'il avait enterrés dans des jarres sous sa maison juste avant son départ en se disant qu'elles lui serviraient de preuves, lorsqu'il accomplirait son retour. Aranne a vécu soixante vies. Lorsqu'il rencontre Anna, il décide qu'elle raccompagnera sur le lieu de son passé. Anna Moevus attend un poste de reporter en Irak. Entre temps elle doit se rendre à Berlin pour photographier douze tablettes babyloniennes qui viennent à peine d'être traduites. Elle se trouve gare de l'Est à Paris. Son train est en retard. A cause d'une odeur d'agneau provenant d'un sandwich que mange un inconnu non loin d'elle, va refaire surface le monde du magique et de l'improbable, rempli d'odeurs et sensations, ce monde qui l'a habitée pendant toute son enfance. Cet inconnu Aranne, bien réel, est lui aussi magique et improbable, puisqu'il provient d'un monde qui n'existe plus, Babylone. Ce roman s'apparente à un extraordinaire voyage vers des racines où l'imaginaire et le mystère rejoignent l'histoire de la vraie Babylone mésopotamienne, ce lieu situé à cent kilomètres au sud de Bagdad, qui rayonnera et qui alimentera une légende traverse les siècles, cet endroit où a émergé la plus grande cité du monde, celle de la tour de Babel, celles des jardins suspendus, où aujourd'hui presque plus rien de visible ne subsiste, sauf ce que seulement au XXe siècle l'archéologue Robert Koldewey mit au jour. Babylone se trouve sous la surface. Le livre nous y emmène à travers l'odeur des ombres mais la destination ne s'offrira pas à tout le monde.

06/2021

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Beaux arts

Re-bonjour Monsieur Buffon

Gloria Friedmann est née à Kronach, en Allemagne. Elle vit et travaille entre Aignay-le-Duc, en Bourgogne, et Paris. Depuis les années 1980, elle développe une oeuvre dans laquelle la nature et l'animal sont omniprésents. L'artiste utilise des animaux taxidermisés ou des ossements, ainsi que des animaux domestiques (canaris ou lapins en cage) ou d'élevage (boeufs, vaches, chevaux) dans des installations qui s'apparentent à des "tableaux vivants" . Gloria Friedmann soulève avec ces "natures mortes" ou ces vanités des problématiques d'ordre écologique, telles que la disparition de notre écosystème et la fragilité du vivant. Un sentiment funeste se dégage en effet de ces installations : les animaux semblent prisonniers d'un contexte déterminé par l'être humain. Entre réflexion métaphysique et vision d'anticipation, l'artiste s'appuie sur la valeur symbolique des éléments qu'elle met en scène pour produire des dichotomies - entre nature et culture, biologie et technologie, vivant et mort - et pour interroger l'évolution de l'humanité, ses doutes, ses errances. Gloria Friedmann a bénéficié de nombreuses expositions personnelles : au Centre Pompidou à Paris (1980 et 1995), à la Kunststation à Cologne (2003) ou encore à la Fondation Maeght à Saint-Paul de Vence (2013). Elle a également participé à plusieurs expositions collectives notamment à la documenta 8 à Kassel (1987), au MUMOK à Vienne (2000), au musée du Louvre à Paris (2007) ou encore au Palais de Tokyo à Paris (2013). Ce livre est publié à l'occasion de son exposition personnelle, intitulée "Re-bonjour monsieur Buffon" (musée Buffon, Montbard, 27 avril-27 octobre 2019). Gloria Friedmann y raconte sa rencontre imaginaire avec le célèbre naturaliste par une mise en parallèle de leurs oeuvres respectives. S'adaptant ainsi au musée et à ses collections, les oeuvres de Gloria Friedmann et les planches de Buffon se répondent dans un parcours coloré. Une lettre écrite par l'artiste à Buffon complète ce panorama, ainsi qu'un texte de Jean-Christophe Bailly et une fiction inédite de Christophe Donner. L'ouvrage est illustré de photographies in situ prises au musée Buffon par André Morin.

08/2019

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Sciences historiques

La culture des apparences. Une histoire du vêtement (XVIIe-XVIIIe siècle)

Comment les Français et les Françaises s'habillaient-ils aux XVIIe et XVIIIe siècles, à Paris et en province, en ville et à la campagne ? Comment choisissaient-ils les tissus et les couleurs de leurs vêtements, leurs modèles et leurs formes ? Beaucoup plus qu'aujourd'hui, les manières de se vêtir sous l'Ancien Régime traduisent l'influence des codes sociaux, des impératifs moraux et religieux dans la vie quotidienne. Les conventions vestimentaires soulignent la hiérarchie des apparences : chacun doit paraître ce qu'il est. Mais chacun peut aussi paraître ce qu'il veut, et dès le XVIIe siècle, le jeu des modes, la montée de la civilisation urbaine entraînent l'effritement des signes vestimentaires. Signe distinctif, le vêtement est objet de nécessité. De la production des tissus à la confection des vêtements et à leur entretien, toute une économie se met en place, à la fois cause et conséquence des transformations de l'habillement. L'étude des techniques de fabrication et des circuits de diffusion _ achat, vol, imitation _ montre l'ingéniosité des libertés humaines et l'effet du changement dans une société stable, voire bloquée. Paris devient le centre d'un vaste commerce des habits de luxe. Le vêtement est encore objet de désir. Le tissu est un langage et ses agencements, le jeu des dévoilements et de dissimulation d'une robe, les ampleurs et les resserrements d'un costume illustrent l'évolution des moeurs, de la pudeur, de l'hygiène, de l'imaginaire. Le vêtement, comme le livre, diffuse et multiplie des informations sans cesse croissantes et tous, peu à peu, apprennent à le maîtriser. Ainsi se joue avant la Révolution une transformation capitale pour les sociétés occidentales. L'histoire des apparences enregistre tous les conflits politiques, religieux, sociaux de l'ancien monde, permettant de comprendre les logiques de l'avenir, celles des sociétés de consommation. Daniel Roche est professeur à l'Université de Paris I et directeur d'études à l'Ecole des Hautes Etudes en Sciences sociales. Il est l'auteur de nombreux ouvrages sur les Lumières et sur l'histoire de la société, notamment Le Peuple de Paris et Les Républicains des Lettres.

09/1989

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Littérature française

La comedie humaine les proscrits. Les proscrits

" En 1308, il existait peu de maisons sur le Terrain formé par les alluvions et par les sables de la Seine, en haut de la Cité, derrière l'église Notre-Dame. Le premier qui osa se bâtir un logis sur cette grève soumise à de fréquentes inondations, fut un sergent de la ville de Paris qui avait rendu quelques menus services à messieurs du chapitre Notre-Dame ; en récompense, l'évêque lui bailla vingt-cinq perches de terre, et le dispensa de toute censive ou redevance pour le fait de ses constructions. Sept ans avant le jour où commence cette histoire, Joseph Tirechair, l'un des plus rudes sergents de Paris, comme son nom le prouve, avait donc, grâce à ses droits dans les amendes par lui perçues pour les délits commis ès rues de la Cité, bâti sa maison au bord de la Seine, précisément à l'extrémité de la rue du Port-Saint-Landry. Afin de garantir de tout dommage les marchandises déposées sur le port, la ville avait construit une espèce de pile en maçonnerie qui se voit encore sur quelques vieux plans de Paris, et qui préservait le pilotis du port en soutenant à la tête du Terrain les efforts des eaux et des glaces ; le sergent en avait profité pour asseoir son logis, en sorte qu'il fallait monter plusieurs marches pour arriver chez lui. Semblable à toutes les maisons du temps, cette bicoque était surmontée d'un toit pointu qui figurait au-dessus de la façade la moitié supérieure d'une losange. Au regret des historiographes, il existe à peine un ou deux modèles de ces toits à Paris. Une ouverture ronde éclairait le grenier dans lequel la femme du sergent faisait sécher le linge du Chapitre, car elle avait l'honneur de blanchir Notre-Dame, qui n'était certes pas une mince pratique. Au premier étage étaient deux chambres qui, bon an mal an, se louaient aux étrangers à raison de quarante sous parisis pour chacune, prix exorbitant justifié d'ailleurs par le luxe que Tirechair avait mis dans leur ameublement. . ".

02/2023

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Philosophie du droit

Entre art et technique : les dynamiques du droit. Mélanges en l'honneur de Pierre Sirinelli

Hommage à un grand nom de la propriété intellectuelle, auteurs de plusieurs ouvrages et à l'origine de nombreuses évolutions en propriété intellectuelle Le professeur Pierre Sirinelli est entré en droit d'auteur comme on entre en religion. Disciple d'André Françon, il a consacré sa thèse, soutenue en 1985, aux liens entre le droit moral de l'auteur et le droit commun des contrats. Il appartient à ces quelques grands noms de la propriété intellectuelle qui ont très tôt compris l'importance que les services numériques seraient amenés à prendre. Pressentant que ces techniques, qu'on appelait encore " nouvelles ", allaient bouleverser la discipline, il a participé à la création des normes qui leur sont applicables. Mais Pierre Sirinelli ne s'est pas contenté de penser le droit au travers de multiples publications scientifiques et de nombreuses responsabilités éditoriales. Il est aussi un formidable enseignant. Reçu au concours d'agrégation en 1988, professeur à l'Université de Nantes, puis à l'Université Paris-Sud (devenue Paris-Saclay), où il fut doyen de la Faculté de droit-économie-gestion, et enfin à l'Université Paris 1 Panthéon-Sorbonne, il a su transmettre sa passion à des générations d'étudiants en créant et dirigeant différentes formations spécialisées. Expert reconnu, il s'est investi au plus haut niveau, par exemple auprès du ministère de la Culture, en tant que personnalité qualifiée au Conseil supérieur de la propriété littéraire et artistique, ou au sein de l'Association littéraire et artistique internationale dont il est vice-président et dont il dirige actuellement la branche française. Désormais professeur émérite de l'Université Paris 1 Panthéon-Sorbonne, Pierre Sirinelli est habité par la même passion qu'à ses débuts et son implication demeure considérable. Ardent défenseur de la culture, observateur avisé des évolutions de la société de l'information, il a contribué à construire le droit de la propriété intellectuelle contemporain, explorant ses concepts dans une approche renouvelée, sans jamais oublier de s'ouvrir à d'autres disciplines et à d'autres cultures juridiques. C'est dans cette triple perspective que ses collègues et amis ont voulu lui rendre hommage en réalisant cet ouvrage qui lui ressemble.

05/2022

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Histoire internationale

Une histoire populaire de la France. De la guerre de Cent Ans à nos jours, 2e édition

"En 1841, dans son discours de réception à l'Académie française, Victor Hugo avait évoqué la "populace" pour désigner le peuple des quartiers pauvres de Paris. Vinçard ayant vigoureusement protesté dans un article de La Ruche populaire, Hugo fut très embarrassé. Il prit conscience à ce moment-là qu'il avait des lecteurs dans les milieux populaires et que ceux-ci se sentaient humiliés par son vocabulaire dévalorisant. Progressivement le mot "misérable", qu'il utilisait au début de ses romans pour décrire les criminels, changea de sens et désigna le petit peuple des malheureux. Le même glissement de sens se retrouve dans Les Mystères de Paris d'Eugène Sue. Grâce au courrier volumineux que lui adressèrent ses lecteurs des classes populaires, Eugène Sue découvrit les réalités du monde social qu'il évoquait dans son roman. L'ancien légitimiste se transforma ainsi en porte-parole des milieux populaires. Le petit peuple de Paris cessa alors d'être décrit comme une race pour devenir une classe sociale". La France, c'est ici l'ensemble des territoires (colonies comprises) qui ont été placés, à un moment ou un autre, sous la coupe de l'Etat français. Dans cette somme, l'auteur a voulu éclairer la place et le rôle du peuple dans tous les grands événements et les grandes luttes qui ont scandé son histoire depuis la fin du Moyen Age : les guerres, l'affirmation de l'Etat, les révoltes et les révolutions, les mutations économiques et les crises, l'esclavage et la colonisation, les migrations, les questions sociale et nationale. Nouvelle conclusion

11/2019

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Littérature française

Résilience

Né à Paris le 8 juillet 1940, de parents italiens, Joseph ne connut son papa qu'à la fin de la seconde guerre mondiale, à l'âge de cinq ans. Traumatisé par le décès du père en 1947, il le fut à nouveau lorsqu'il fut envoyé dans un Orphelinat où il demeura pensionnaire durant neuf années, loin de sa famille. Grâce à l'aide d'un ancien professeur de l'Orphelinat, d'une bourse de l'Etat et de jobs d'étudiant, il entreprit des études au Lycée Turgot à Paris, suivis de cours du soir au Conservatoire des Arts et Métiers, et à la Faculté de Droit de Paris. Responsable d'une famille de quatre enfants dès l'âge de vingt-six ans, il souhaita exercer la profession d'expert-comptable, puis de commissaire aux comptes. Le livre "Résilience" est le récit de son enfance, de sa vie familiale et professionnelle, d'abord écrite à la demande de l'une de ses petites filles, puis romancée, mêlant réalités et fictions. On y découvre notamment la vie en Orphelinat, et le parcours d'un orphelin devenu expert-comptable diplômé, son esprit de famille et son désir raisonné de favoriser la réussite de ses enfants ainsi que sa curiosité naturelle pour ce qui est nouveau, son aptitude à saisir les opportunités de développement personnel et les choix réfléchis qui l'ont conduit d'une activité professionnelle intensive, comportant difficultés et risques parfois angoissants, à celle d'une retraite paisible que ses amis d'adolescence comparent tristement à la leur.

07/2019

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Romans historiques

L'avènement des barbares Tome 2 : Le pressoir du monde

475 après J. C. , la paix de l'empire romain vacille. Alors qu'un traité de paix pourrait apaiser les tensions, une tentative d'assassinat les ravive. Une intrigue haletante qui plonge le lecteur dans le Paris du ve fidèlement restitué. Octobre 475 après J. -C. L'empire romain d'Occident est sur le point de disparaître. Le sud de la Gaule est aux mains des Wisigoths, l'est des Burgondes. Au nord, Geneviève, qui dirige Paris et cherche à préserver la paix, tente une ultime médiation entre deux chefs de guerre qui s'apprêtent à s'affronter : Syagrius, le romain, et Childéric, le roi franc.
Lupicin, l'abbé de Condat, arrive d'Arles pour la seconder, avec son aide Vercel, un jeune orfèvre, et Nantilde, une belle franque qui est la nièce de Geneviève. Mais, à trois jours de la signature du traité, Childéric est victime d'une tentative d'empoisonnement. La réussite de la médiation est compromise, les tensions s'avivent, la guerre menace, l'empire est en péril. Dans cette agitation, Lupicin et Vercel tentent de trouver le coupable de la tentative d'assassinat mais le mystère s'avère plus obscur que prévu.
En cette période de déliquescence politique, personne ne joue franc jeu, les haines sont légion et les ennemis pullulent. Une intrigue haletante qui plonge le lecteur dans le Paris de la fin du ve siècle fidèlement restitué, au coeur des problématiques géopolitiques et spirituelles du temps. Le deuxième tome de la saga L'avènement des barbares, après L'or, la paille, le feu (2020).

01/2021

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Littérature française

Les trois lacs

A proprement parler, elle demeure une énigme. Si la date de sa mort ne souffre aucun doute : 1950, à Paris, celle de sa naissance demeure un mystère, entre 1875 et 1880, mais où ? Et pour chacune de ses activités artistiques, elle n'a cessé de s'affubler de masques en signant ses oeuvres de noms masculins : Léonard Pieux pour la poésie, François Angiboult pour la peinture, et Roch Grey pour la prose. Elle était, autrement dit, la baronne Hélène d'Ottingen, originaire d'Ukraine et venue s'installer à Paris, à l'aube du XXe siècle, où elle tiendra boulevard Raspail un salon où se retrouveront Cendrars, Apollinaire et Max Jacob, dans un appartement sur les murs duquel se trouveront accrochées des toiles de Braque, Henri Rousseau, Modigliani ou Picasso... Egalement se fera-t-elle mécène en soutenant, par exemple, la revue d'Apollinaire et d'André Billy : Les Soirées de Paris. La personnalité fantasque du personnage ne doit pas cependant occulter son importante activité créatrice, notamment son oeuvre romanesque, dans laquelle figure Les trois lacs, ce texte si singulier, si déroutant à première vue, où le narrateur adopte tout à tour un point de vue masculin ou féminin ; texte inclassable, sorte de journal de voyage se développant par traits et par saccades, par croquis constitués d'éléments prélevés parmi la prodigieuse profusion du monde. Un texte, quoi qu'il en soit, qui doit nous faire envisager que ce Roch Grey ou cette Hélène d'Ottingen peuvent compter dans l'histoire de la littérature moderniste.

10/2022

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Biographies

Histoire de Napoléon Ier

"extrait : En 1784, Bonaparte passa à l'Ecole militaire de Paris. A peine arrivé à l'Ecole militaire de Paris, le jeune Napoléon donna des preuves de son esprit organisateur. Il s'aperçut que cet établissement était plus propre, par le luxe et la recherche qui présidaient aux mesures intérieures, à fournir aux rois des courtisans qu'à donner à la France de braves et utiles officiers. Dès lors, et quoique à peine âgé de quinze ans et deux mois, il rédigea un mémoire qu'il adressa à ses supérieurs, pour leur démontrer jusqu'à quel point le plan de cet établissement était vicieux. Dans cet écrit il s'élevait contre l'éducation donnée à l'Ecole, affirmant que les élèves du roi, tous pauvres gentils hommes, n'y pouvaient puiser, au lieu des qualités du coeur, que l'amour de la gloriole, ou plutôt des sentiments de suffisance et de vanité tels, que, en regagnant leurs pénates, loin de partager avec plaisir la modique aisance de leur famille, ils rougiraient peut-être des auteurs de leurs jours et dédaigneraient leur modeste manoir. Le caractère de Bonaparte lui fit autant d'ennemis à l'école de Paris qu'à celle de Brienne ; en 1785 on se trouva heureux de l'éloigner de cet établissement en lui donnant une sous-lieutenance vacante dans le régiment d'artillerie de la Fère. Il reçut sa commission avec une joie indicible. En 1787, Bonaparte obtint le grade de lieutenant : il fut alors incorporé au régiment d'artillerie de Grenoble, et séjourna pendant plusieurs années à Valence. . ".

11/2022

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Beaux arts

Les enfants au musée !

Vous craigniez que vos enfants ne s'ennuient au musée ? Détrompez-vous ! Avec ce guide, vous les initierez facilement à l'art sous toutes ses formes : peinture, sculpture, arts décoratifs, châteaux et jardins... Vous trouverez des repères chronologiques, des résumés sur les courants artistiques, des définitions et des explications sur les oeuvres religieuses, mythologiques, le portrait, la nature morte, l'abstraction, la perspective, le jardin à la française, l'art africain, océanien... Autant de clés pour répondre aux questions des enfants, leur apprendre à regarder tout en faisant confiance à leur sensibilité. Sont également dispensés des conseils pratiques, des idées de jeux avec le fameux "cherche et trouve" , et autres astuces pour capter l'attention de l'enfant. Enfin, cet ouvrage recense les musées et châteaux incontournables, et les adresses utiles qui proposent des audioguides, des animations et des équipements adaptés pour les enfants... Un outil indispensable pour une initiation à la fois pédagogique et amusante, illustré d'une trentaine d'oeuvres et agrémenté de témoignages de parents et d'historiens d'art, de conservateurs. Un guide idéal pour préparer et réussir une visite en famille ! A partir de 3-4 ans Diplômée de l'Ecole du Louvre et titulaire d'un master de droit, Stéphanie Buhot travaille pour une maison de ventes à Paris. Elle a publié Ma Poussette à Paris (du nom de son blog) chez Jacob Duvernet en 2011 et Paris avec les enfants, C'est Malin, aux éditions Leduc. S en 2015 (réédité en 2017).

01/2018

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Sociologie

L'intelligence collective. Pivot de la réussite éducative, sociale et environnementale dans nos sociétés vivantes

Dans cet ouvrage, nous abordons le concept d' "intelligence collective" et ses différentes formes de manifestations dans divers compartiments de nos vies. Il n'est donc pas une compilation de théories ou un catalogue de poésies. Pour autant, son contenu illustré nous évite de plonger dans un enfermement idéologique à travers deux objectifs principaux. Le premier objectif vise, d'une part, à montrer la portée multisectorielle du concept d'intelligence collective et, d'autre part, à essayer d'apporter une clarification sémantique aussi complexe que polysémique dont cette expression regorge. Le second objectif interpelle les milieux scientifiques et la communauté des chercheurs à travailler en profondeur la dimension conceptuelle de l'intelligence collective et d'analyser ses apports et ses axes de progrès. Auparavant enseignant dans la discipline Sciences et Techniques Sanitaires et Sociales dans les lycées de la région parisienne, puis dans le cycle supérieur en BTS de la filière Services et Prestations Sanitaire et Sociale (SP3S), Simon Joseph NDI MENA occupe actuellement les fonctions de conseiller en Orientation et Insertion professionnelle, ainsi que Chargé de projet et Copilote dans le dispositif PIA-Oraccle (Orientation régionale pour l'accompagnement et le continuum lycéens-étudiants) à l'UPEC (Université de Paris-Est-Créteil). Ont contribué à cet ouvrage Stéphanie Pheng, docteure en Sciences de l'éducation, Aurélie Gros, maire du Coudray-Montceaux (Essonne), le Père Mokpokpo Kosi Agidi, membre du clergé (Faculté de Droit canonique - Institut Catholique de Paris) et Bénédicte Jivan, attachée d'administration (Caisse des dépôts et consignations Paris).

09/2023

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Beaux arts

L'Art au large

"Les textes réunis ici sont ceux d'un conservateur de musée formé à l'histoire de l'art, dont la pratique consiste à interpréter des oeuvres en les combinant dans des espaces déterminés pour qu'elles fassent sens." C'est ainsi que Jean-Hubert Martin définit dans son introduction sa pratique de commissaire d'exposition. Les textes en question sont de natures diverses: introductions et essais de catalogues d'exposition, articles de revues, contributions à des colloques, ainsi que l'ensemble de ses journaux de voyage inédits, préludes sur le terrain à l'exposition "Magiciens de la terre". Celle-ci avait rassemblé pour la première fois à une telle échelle, en 1989 à Paris, des artistes issus de l'avant-garde européenne et américaine, et des artistes contemporains venus de continents lointains (Afrique, Asie, Océanie, Amérique du Sud). Cette remise en question des catégories artistiques occidentales continue de susciter le débat aujourd'hui et n'a cessé de nourrir le souci de décloisonnement de Jean-Hubert Martin tout au long de sa carrière. On peut citer, parmi ses expositions les plus récentes, "Altäre - Kunst zum Niederknien" (Autels - l'art de s'agenouiller) en 2001 au museum kunst palast de Düsseldorf, "Africa Remix" en 2004 au Centre Pompidou, "Une image peut en cacher une autre" en 2009 au Grand Palais, ainsi que "Dali" au Centre Pompidou, Paris en 2012, "Theatre of the World" au Museum of Old and New Art (Hobart, Australie) en 2012, et à la Maison rouge à Paris en 2013.

01/2013

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Urbanisme

Le boulevard périphérique : quel avenir ? Seize points de vue d’architectes, écrivains, géographes, historiens, ingénieurs, paysagistes et urbanistes

Depuis sa création, le boulevard périphérique de Paris n'a jamais cessé d'être un objet de débat. Réflexions et projets d'adaptation se sont succédé avec plus ou moins d'acuité selon les situations de crises locales ou globales. L'objectif constant est qu'il demeure un outil nécessaire au bon fonctionnement de l'agglomération parisienne et participe à la qualité de vie des habitants. Mais si la question d'une évolution de l'infrastructure et de son territoire est toujours d'actualité, le contexte a considérablement changé depuis son inauguration. Quelle perception les Grands Parisiens ont-ils aujourd'hui du Périph' ? Cet axe à caractère autoroutier matérialise-t-il une simple limite administrative entre Paris et les communes voisines ? Ou marque-t-il également une rupture urbaine, voire une frontière au sein même du Grand Paris ? Comment pallier les nuisances qu'il induit ? Faut-il le couvrir dans son intégralité ? Le végétaliser ? Le transformer en un boulevard urbain ? Le " supprimer " ou maintenir le statu quo ? Alors que l'urgence climatique nous amène à reconsidérer nos modes de vie, quelle attitude devons-nous adopter en matière de mobilités en général et de l'usage du Périphérique en particulier ? Le Boulevard périphérique : quel avenir ? A cette question délibérément ouverte, seize personnalités nous font part de leur regard sur cette infrastructure monumentale qui semble cristalliser toutes les tensions métropolitaines, environnementales et sociales. Ces contributions sont précédées d'une introduction historique d'Emmanuel Briolet. Sa Brève histoire des urbanismes de la ceinture parisienne pose les jalons de cette problématique majeure.

05/2021

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Sociologie

Le contre-plan

Catalogue des livres de la bibliothèque, et notice d'instruments de physique, d'astronomie, etc. provenants du cabinet de feu L. G. Le Monnier , docteur régent de la faculté de médecine de Paris, membre de l'Académie des sciences de Paris, et autres, premier médecin de Louis XVI ; précédées d'un extrait historique sur sa vie, etc. Avec une table alphabétique des auteurs et des matieres : le tout disposé et mis en ordre par L. F. A. Gaudefroy. La vente se fera le 2 janvier 1804 (11 nivose an 12) et jours suivants, rue des Bons-Enfants, nº 19 et 36, en la salle de vente, en face de l'entrée de la cour des Fontaines. Date de l'édition originale : 1803 Sujet de l'ouvrage : Le Monnier, Louis-Guillaume (1717-1799) -- Bibliothèque [Vente. Livres. 1803-01-02. Paris] Le présent ouvrage s'inscrit dans une politique de conservation patrimoniale des ouvrages de la littérature Française mise en place avec la BNF. HACHETTE LIVRE et la BNF proposent ainsi un catalogue de titres indisponibles, la BNF ayant numérisé ces oeuvres et HACHETTE LIVRE les imprimant à la demande. Certains de ces ouvrages reflètent des courants de pensée caractéristiques de leur époque, mais qui seraient aujourd'hui jugés condamnables. Ils n'en appartiennent pas moins à l'histoire des idées en France et sont susceptibles de présenter un intérêt scientifique ou historique. Le sens de notre démarche éditoriale consiste ainsi à permettre l'accès à ces oeuvres sans pour autant que nous en cautionnions en aucune façon le contenu.

04/1965

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Annales des écoles de commerce

Le manuel des entretiens de motivation Post-Bac. Concours aux écoles de commerce, Edition 2022

N°1 des VENTES, cet ouvrage de référence, destiné aux lycéen(ne)s et candidat(e)s admissibles aux concours des écoles de commerce POST-BAC, est écrit par les 2 plus grands spécialistes des entretiens de motivation aux écoles de commerce POST-BAC depuis 10 ans : - Joachim PINTO (HEC Paris, vainqueur de nombreux concours d'éloquence et juré d'entretien dans plusieurs écoles). - Arnaud SEVIGNE (HEC Paris et juré d'entretien dans plusieurs écoles). OBJECTIF : Avoir une préparation complète à l'entretien de motivation et de personnalité aux concours des écoles de commerce POST-BAC ! ECOLES ETUDIEES : IESEG, ESSEC Global BBA, ESSCA, BBA EDHEC, CESEM NEOMA, Global BBA NEOMA, EBP International KEDGE, EM Normandie, EMLV, PSB, BBA SKEMA, EDC Paris, IPAG, International BBA KEDGE, TEMA NEOMA, ESCE, INSEEC et EBS. LES + DE L'OUVRAGE : - 9 plannings de préparation (selon votre profil et les écoles visées). - 100 fiches de préparation aux entretiens de motivation. - Tous les types d'entretiens expliqués et toutes les questions types de l'entretien traitées. - Les meilleures méthodes de développement personnel : Ikigaï, le test MBTI, le test de motivation PRISM, le "questionnaire de Proust" , le "portait chinois" , etc. - Les 100 questions les plus fréquentes + réponses. - 15 fiches ECOLES. - 15 fiches METIERS. - 15 fiches SECTEURS D'ACTIVITE. - Espace E-LEARNING sur www. monsieur-entretiens-de-motivation. com - Communauté d'entraide N°1 des candidats "Monsieur Ecoles de commerce" (+ de 30 000 membres). - Concis, Clair, Complet = Pas de "blabla" . - Auteurs 100 % disponibles sur Facebook / Instagram / Twitter / Linkedin.

01/2022

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Musique, danse

Sine nomine. partition pour alto et piano

Le manuscrit du Sine nomine porte la date d'achèvement : "Paris, 24/2/1987" . Les circonstances de sa naissance auraient dû conduire à un résultat diamétralement opposé à ce que l'on entend : il s'agissait d'offrir un cadeau de fête à Michel Jourdain (organisateur de la session d'été que tenait Rolande Falcinelli à Belley ainsi que de plusieurs de ses concerts à Paris) et elle remit la pièce au dédicataire accompagnée de vers de mirliton - en fait un acrostiche sur le titre Sine nomine, pour justifier... l'absence de titre ? ! -, laissant pressentir une pochade pour dîner entre amis... Or on découvre - ô stupeur ! - une musique sombre, tragique même, dévoilant les versants pessimistes et introvertis d'une personnalité en rupture face à l'ivresse matérialiste d'un monde en décomposition ? ; l'écriture s'avère pleinement représentative de son style à cette période, avec un langage harmonique tourmenté ne se posant jamais sur des repères sereins. Le chant généreux de l'alto s'élève en amples arches depuis les tréfonds mystérieux d'où naît la pièce. Le lyrisme de l'instrument tant aimé de la compositrice s'exprime comme pour survoler le chaos. Sine nomine fut créé le 19 décembre 1987 par la compositrice au piano, avec le violoniste et altiste américain Jason Meyer, à l'Institut national des jeunes aveugles (Paris), sur un Bösendorfer Imperial, type de piano pour lequel Rolande Falcinelli nourrissait une prédilection affirmée, ce qui n'est pas sans importance pour les couleurs graves et profondes à rechercher dans l'interprétation de cette pièce.

05/2013

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Musique, danse

Emile Goué

Agrégé de Sciences physiques et professeur en classe de mathématiques spéciales au Lycée Louis-le-Grand de Paris mais également musicien doué et passionné, Emile Goué (1904-1946) a bénéficié des conseils d'Albert Roussel et a étudié avec Charles Koechlin. Mobilisé comme lieutenant d'artillerie en 1939, fait prisonnier en juin 1940, il a passé cinq années en déportation à l'Oflag XB où il parvint à enseigner la musique, la physique et la chimie, à constituer un orchestre, à établir sa théorie de la « simultanéité chromatique » et à composer la majeure partie de son catalogue. Il y contracta une maladie qui l'emporta en octobre 1946. La disparition prématurée de ce brillant compositeur affecta nombre de ses illustres contemporains. Damien Top rend ici un hommage mérité à un artiste prometteur trop tôt disparu à travers un ouvrage richement illustré, s'appuyant sur une documentation largement inédite, qui représente aussi la mémoire de la musique française dans les camps de prisonniers de la seconde guerre mondiale. Ténor, musicologue, chef d'orchestre, Damien Top a notamment étudié à l'Université de Paris X, au CNSM de Paris et à l'EPHE. Il défend avec constance le répertoire français à travers le monde. Fondateur du Centre International Albert-Roussel, il préside diverses associations dont celle des « Amis d'Emile Goué », fait partie du comité directeur de la Lotte Lehmann Foundation (USA) et dirige le Festival International Albert-Roussel. Infatigable découvreur, auteur de nombreux articles et études musicologiques, il signe ici sa quatrième biographie de compositeur.

05/2012

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Littérature française

Archimède 1968

Ils avaient vingt ans en 1944. Leur groupe de Résistance : le réseau « Archimède ». Leur action d'éclat : détruire les fichiers qui livraient les jeunes Français au travail obligatoire en Allemagne. Leur combat : les barricades du Quartier latin pour la Libération de Paris. Leur espoir : une France juste et fraternelle. Mais au printemps 1968, elle semble loin, cette France ! Vingt ans, c'est désormais l'âge de leurs enfants. Des adolescents en pleine fièvre contestataire d'anarchisme en trotskisme, de Nanterre à la Sorbonne, de manif en émeute. Le drapeau tricolore cède la place au drapeau rouge et la croix de Lorraine, hier symbole de liberté, devient celui du vieux monde à abattre. Comment se dérober, toutefois, quand Jacques Foccart, l'éminence grise du général de Gaulle, fixe aux anciens du réseau Archimède cette mission très secrète : faciliter et protéger des négociations secrètes à Paris entre Américains et Nord-Vietnamiens pour mettre fin à la guerre qui ensanglante l'Indochine ? Un chassé-croisé infernal se met alors en marche : les ados de 1944, devenus des adultes, courent d'un bout à l'autre d'un Paris figé dans la grève générale tandis que les ados de 1968 dressent d'autres barricades, celles de la contestation, et mettent la capitale à feu et à sang au nom des mêmes idéaux qu'eux autrefois. L'auteur de ce roman « transgénérationnel » où août 1944 téléscope mai 1968 ne s'est accordé que quelques libertés mineures avec l'Histoire. La réalité est en effet si riche qu'elle donne toujours plus de puissance à la fiction.

04/2012

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Littérature française

La consolation

A Paris, à la fin des années 1970, au coeur d'une ville en pleine métamorphose, Marc Verney, un jeune homme venu de Bretagne, continue de rêver et d'errer. Il s'essaie à l'écriture, travaille chez un commissaire-priseur où il inventorie une bibliothèque. Djila, la patronne du Bar d'Orgueil qu'il aimait tant, a disparu. Entre les hauteurs de l'ancien mont Orgueil et la fosse des Halles, Marc s'invente de nouvelles habitudes. Il devient le confident d'un homme rencontré naguère au bar où il venait lire auprès d'un candélabre. Ce piéton de Paris, mystérieux et hautain, livre peu à peu sa vérité : très jeune, il fut nommé archevêque et, à la suite d'une obscure affaire, l'Eglise l'a dessaisi de sa charge. Celui qui fut un seigneur mitré n'est plus qu'un errant solitaire qui recherche l'apaisement au bout de sa confession. Au gré des rencontres, il révèle ses tiraillements et ses déchirures, ses goûts et sa soif de liberté - l'inavouable qui fut à l'origine de sa perte. Si la figure du prélat déchu fascine par son éclat et son soufre, elle n'éclipse pas pour autant les compagnons de désir, Aurélien et Sébastien, l'extravagante Sylvie et surtout Djila, enfin revenue au Bar d'Orgueil après une longue absence. Sur la voie de l'écriture, Marc découvre ce qui le captive plus encore que Paris : les silences, le mystère, les blessures des êtres.

03/2006

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Religion

Bibliothèque du pèlerin

" Marcher et donner du sens à nos pas, voilà ce que nous aimons. Après trois pèlerinages à pied vers Compostelle, Jérusalem et Rome, nous rassemblons ici quelques fleurs cueillies au bord du chemin et au fond de notre bibliothèque. Un pèlerin, même solitaire, ne marche jamais seul. Nous avons toujours le sentiment de prendre part à une aventure collective. Sur la route ou dans les lignes, nous nous savons rejoints, non par des fantômes, mais par une compagnie, des frères aînés. Ces pèlerins nous précèdent par monts et par mots. " Mathilde et Edouard Cortès Mathilde et Edouard Cortès présentent ici une cinquantaine de textes sur le pèlerinage, anciens et contemporains, qui les ont portés dans leur marche ou dans leur foi. Parmi les auteurs : Paule Amblard, Geneviève Duboscq, Gaële de La Brosse, Ignace de Loyola, Bernard Ollivier, Pétrarque, Jean-Christophe Rufin, Alix de Saint-André, Léon Tolstoï, Henri Vincenot... Et une nouvelle inédite d'Edouard Cortès. Ecrivain-voyageur, Edouard a traversé le Caucase à pied, roulé de Paris à Kaboul et de Paris à Saïgon en 2CV. Il partage sa vie entre les voyages, l'écriture et la réalisation de films. Après des études d'histoire et de relations internationales, Mathilde s'engage dans l'action humanitaire. En 2007, leur voyage de noces les mène à pied de Paris à Jérusalem. Trois enfants plus tard, ils repartent en famille vers Rome. Ils ont publié Un chemin de promesses (XO, 2008), En chemin vers Rome (XO, 2013) et L'Esprit du chemin. Compostelle, Rome, Jérusalem (Arthaud, 2014).

10/2015

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Romans historiques

Les Lionnes de Venise Tome 2

" Rappelez-vous, dans le premier tome des Lionnes de Venise, Lucia, jeune et espiègle Vénitienne, avait assisté, impuissante, en octobre 1627, à l'incendie de la modeste imprimerie familiale. La veille, une redoutable espionne, Isabella, était venue faire reproduire une étrange gravure. Pour Lucia, commençait alors une quête effrénée pour connaître la vérité... Cette vérité, je vous la livre au début de ce second tome, avant de vous transporter trois ans plus tard au pays des mousquetaires... " Mireille Calmel Paris, 1631. Trois ans déjà que Lucia a quitté Venise. Trois ans qu'elle cherche à rebâtir la vie qu'on lui a volée. Y est-elle parvenue ? Lucia a recréé une imprimerie. Elle compte parmi ses clients l'un des mousquetaires du roi, Aramitz. Elle peut aussi s'appuyer sur l'amitié du grand Coësre, l'énigmatique prince de la cour des Miracles. Et pourtant... Au détour d'une ruelle encombrée, une voix s?'élève. C'est Isabella, la courtisane vénitienne qui a précipité sa famille dans le malheur. Isabella, à Paris... L?'étau se resserre. Mêlée à un complot contre le cardinal de Richelieu, elle sait que la lutte sera sans pitié. Mais Lucia se révèle une incroyable combattante. Une lionne. Quand Lucia et Isabella affrontent les fantômes de leur passé dans les dédales d'un Paris inquiétant et mystérieux. Après le succès de sa série sur Aliénor d'Aquitaine, Mireille Calmel nous entraîne, avec ce second tome des lionnes de Venise, de la cité des masques aux terres des mousquetaires. Un formidable roman de cape et d'épée.

11/2017

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Littérature française

Au grand comptoir des Halles. Chronique (en noir et blanc)

"Ce livre évoque les anciennes halles au centre de Paris et leurs foisonnants équipages, leur luxuriante énergie populaire et baroque. Puis brusquement leur fin. Chaque chapitre est un sous-titre au doigt mouillé, comme dans un bon vieux "Club des Cinq". Car ils sont cinq, ces vieux amis des années d'après-guerre. On les poursuit dans ces drôles de quartiers, près des comptoirs de bistrot que la ville leur offre. Cendrars, Seignolle, Yonnet, Clébert et Giraud sont sur le pont. On s'autorise à les accompagner au long de leur belle vie d'auteurs trop discrets. Un photographe est de la partie, c'est Robert Doisneau, notre plus célèbre mémorialiste. Il est tard. On a fait un vin chaud. Prévert a mal aux pieds. La faim et la misère rançonnent de tous les côtés, comme elle le fait encore à sa manière aujourd'hui. Une foule d'inconnus rapplique, ce sont d'autres témoins de ces trente années pas si glorieuses que ça : des photographes. Des seconds couteaux. Des naïfs. Des paumés. Des voyous. Tous amateurs du temps perdu." P. C. Au milieu des étals, des bons mots et des souvenirs en rubans de fumée, Patrick Cloux ravive d'une main amie le devenir palpitant d'un quartier magistralement installé sur les banquettes des troquets et, ce faisant, la mémoire collective de Paris. Un Paris illégitime et troublant, vivant et canaille, à boire et à lire. Une autre histoire de la ville, moins éclatante, moins riche, mais tout aussi vraie.

10/2018

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Littérature française

Kiosque

Sept années durant, de 1983 à 1990, jusqu'à l'avant-veille du prix Goncourt, un apprenti-écrivain du nom de Jean Rouaud, qui s'escrime à écrire son roman Les Champs d'honneur, aide à tenir rue de Flandre un kiosque de presse. A partir de ce " balcon sur rue " , c'est tout une tranche d'histoire de France qui défile : quand Paris accueillait les réfugiés pieds-noirs, vietnamiens, cambodgiens, libanais, yougoslaves, turcs, africains, argentins ; quand vivait encore un Paris populaire et coloré (P. , le gérant du dépôt, anarcho-syndicaliste dévasté par un drame personnel ; Norbert et Chirac (non, pas le maire de Paris ! ) ; M. le peintre maudit ; l'atrabilaire lecteur de l'Aurore ; Mehmet l'oracle hippique autoproclamé ; le rescapé de la Shoah, seul lecteur du bulletin d'information en yiddish...) Superbe galerie d'éclopés, de vaincus, de ratés, de rêveurs, dont le destin inquiète l' "écrivain " engagé dans sa quête littéraire encore obscure à 36 ans, et qui se voit vieillir comme eux. Au-delà des figures pittoresques et touchantes des habitués, on retrouve ici l'aventure collective des lendemains de l'utopie libertaire post soixante-huitarde, et l'aventure individuelle et intime d'un écrivain qui se fait l'archéologue de sa propre venue aux mots (depuis " la page arrachée de l'enfance " , souvenir des petits journaux aux couvertures arrachées dont la famille héritait de la part de la marchande de journaux apitoyée par la perte du pater familias jusqu'à la formation de kiosquier qui apprend à parler " en connaissance de cause " .)

01/2019

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Autres collections (6 à 9 ans)

Jules et Louise. Sous la flèche de Notre-Dame

Paris, 1859 Jules habite juste à côté de Notre-Dame de Paris. Depuis qu'il est né, la grande dame est en chantier. L'architecte Viollet-Le-Duc et ses artisans entreprennent de lui redonner sa splendeur d'antan. Jules assiste, fasciné, à l'avancée des travaux. Or, en 1859, Viollet-Le-Duc s'apprête à offrir une nouvelle flèche à la cathédrale de Paris. Charpentiers et couvreurs sont à l'ouvrage. Depuis la tour où il a installé son bureau, l'architecte suit toutes les opérations de très près. Il est sur tous les fronts, rien ne lui échappe. Louise est la fille du gardien de Notre-Dame, le seul homme qui habite sur place et possède les clés de la cathédrale. Louise connaît la cathédrale comme sa poche. Elle est son terrain de jeu préféré. Elle y est presque aussi à l'aise qu'un magnifique chat noir qui escalade les toits de la cathédrale. A force de le voir, elle l'a baptisé Suif. Mais les ouvriers n'aiment pas voir un chat noir au milieu de leur chantier. Ils sont superstitieux et cela porte malheur. Ils décident de tendre un piège à Suif pour s'en débarrasser. C'est compter sans l'intervention de Jules qui sauve le chat in extremis. C'est ainsi que Jules et Louise font connaissance. Un jour, des outils et des matériaux commencent à disparaître sur le chantier. Un homme est immédiatement soupçonné : le gardien. Il est le seul à avoir les clés en permanence. Jules et Louise vont devoir prouver son innocence.

03/2022

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Monographies

Silvère Jarrosson. L'oeuvre qui va suivre

Le propos du peintre Silvère Jarrosson (né à Paris en 1993), qui fut danseur à l'Opéra national de Paris, est ici de faire naître un univers abstrait immersif et évocateur, en repoussant les limites de ce qu'il est convenu d'appeler la danse, et en faisant appel à la force évocatrice des mouvements les plus inattendus. D'abord danseur à l'Ecole de danse de l'Opéra national de Paris, Silvère Jarrosson se voit obligé de mettre fin à sa carrière de danseur en 2011 suite à une blessure. Tout en démarrant alors un cursus universitaire en biologie, il commence à peindre. Depuis, l'artiste conçoit son travail pictural telle une chorégraphie et retranscrit les liens entre les mouvements de la peinture, du corps et de la nature à travers ses toiles : "Il existe un lien entre danse et biologie, entre mouvement dansé et mouvement physiologique [... ]. Je voudrais l'exprimer en peinture" , confie-t-il. "L'oeuvre qui va suivre", présentée en mars 2023 à Colmar, a été conçue dans le droit fil de ses créations pour la scénographie du spectacle "Danser Shubert au XXIe siècle" monté en 2021 par l'Opéra national du Rhin, en les complétant de nouvelles oeuvres grand format créées spécifiquement pour le musée Unterlinden. Cette installation monumentale et immersive invitera les visiteurs à une déambulation, pour un voyage entre danse et peinture. Par sa capacité à se déplacer dans l'espace, elle accompagnera les danseurs de la compagnie du Ballet de l'Opéra national du Rhin dans un ensemble de pièces et de performances.

03/2023

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Napoléon

Histoire de Napoléon Ier

Extrait : En 1784, Bonaparte passa à l'Ecole militaire de Paris. A peine arrivé à l'Ecole militaire de Paris, le jeune Napoléon donna des preuves de son esprit organisateur. Il s'aperçut que cet établissement était plus propre, par le luxe et la recherche qui présidaient aux mesures intérieures, à fournir aux rois des courtisans qu'à donner à la France de braves et utiles officiers. Dès lors, et quoique à peine âgé de quinze ans et deux mois, il rédigea un mémoire qu'il adressa à ses supérieurs, pour leur démontrer jusqu'à quel point le plan de cet établissement était vicieux. Dans cet écrit il s'élevait contre l'éducation donnée à l'Ecole, affirmant que les élèves du roi, tous pauvres gentils hommes, n'y pouvaient puiser, au lieu des qualités du coeur, que l'amour de la gloriole, ou plutôt des sentiments de suffisance et de vanité tels, que, en regagnant leurs pénates, loin de partager avec plaisir la modique aisance de leur famille, ils rougiraient peut-être des auteurs de leurs jours et dédaigneraient leur modeste manoir. Le caractère de Bonaparte lui fit autant d'ennemis à l'école de Paris qu'à celle de Brienne ; en 1785 on se trouva heureux de l'éloigner de cet établissement en lui donnant une sous-lieutenance vacante dans le régiment d'artillerie de la Fère. Il reçut sa commission avec une joie indicible. En 1787, Bonaparte obtint le grade de lieutenant : il fut alors incorporé au régiment d'artillerie de Grenoble, et séjourna pendant plusieurs années à Valence...

04/2021

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Monographies

Domela

César Domela (1900-1992), artiste néerlandais qui commence sa carrière dans la première moitié des années 1920 comme membre du groupe De Stijl. Par la suite, il s'éloigne des principes du néoplasticisme et abandonne progressivement la peinture à l'huile pour réaliser des reliefs conciliant géométrie et organicisme, devenant un des maîtres incontestables du genre. Après plusieurs séjours à Berlin, où il a l'occasion de côtoyer de nombreux artistes influents - Laszlo Moholy-Nagy, Alexander Rodtchenko, Raoul Hausmann, Naum Gabo, Kurt Schwitters, Carl Buchheister... - et de s'essayer à plusieurs pratiques telles que le graphisme, le photomontage, la typographie ou encore l'architecture d'intérieur, Domela s'installe définitivement à Paris en 1933. Il devient membre de Cercle et Carré, puis d'Abstraction Création, groupes pour lesquels il contribue activement aux revues. Pendant la guerre, alors que l'activité artistique est considérablement réduite à Paris, il est régulièrement présent à la galerie Jeanne Bucher qui crée à l'époque un espace accueillant pour la Deuxième Ecole de Paris en train de naître. Il y expose notamment en février 1944 à côté de Nicolas de Staël et de Wassily Kandinsky. Après la guerre, la richesse et l'originalité de son travail ne cesseront d'être saluées, autant en France où il réside jusqu'à sa mort en 1992, qu'à l'étranger. Composé de plus de 50 pièces, le catalogue embrasse ces différentes périodes de l'oeuvre de Domela ainsi que la diversité de supports et de techniques qu'il explorait dans son travail.

04/2023