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Littérature française

L'ombre pourpre du monde

Fuyant les pogroms de Pologne, Jacob installa son cabinet médical à Paris, rue Vaugirard. Sa femme Esther fut heureuse d'adopter Tristan, le fils de Kathleen, une patiente anglaise décédée, plus de chagrin que de tuberculose, cinq ans après le départ de son ami Franz von Hohestein, rappelé à Berlin, alors qu'elle était enceinte. En 1936, la guerre d'Espagne fascinait Daniel, le frère de Jacob, affamé de pureté.
Il s'engagea dans la XIIe Brigade Internationale. La réalité le rattrapa au détour des champs de bataille. Puis, vint la déchirure. Daniel rejoignit le 13e Demi-Brigade de la légion étrangère. A Paris, le gouvernement de Vichy interdit la Franc-Maçonnerie. Jacob et ses frères de la loge Diderot firent une dernière réunion clandestine chez leur Vénérable. Dénonciation et trahisons, finirent par éteindre les dernières lumières.
Tristan grandit avec la judaïté de ses parents adoptifs qui lui collait à la peau. Epouvantail du racisme. Interrogation identitaire. Qui était-il vraiment ? Un voyage dans sa famille à Londres clarifia son horizon. Péripéties militaires, chausse-trappes, blessures,... Dans les boursouflures de l'histoire se tissait des fatalités.

12/2020

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Romans de terroir

Cécile et les Beaujour

Début du XXe siècle, dans le pays nantais. A l'ombre des arbres centenaires du parc du château de Malavielle, Cécile grandit entourée de femmes : sa grand-mère, qui tient les rênes du domaine, sa mère, une douce bourgeoise effacée, sa soeur aînée, qui se destine à la vie monacale. Protégée, trop peut-être, la jeune fille a tout pour être heureuse, jusqu'au jour où elle se décide à poser des questions sur les hommes de la famille. De son père, on lui dit qu'il est mort dans un incendie à Paris, de son grand-père, qu'il était inconséquent et aurait disparu après avoir honteusement ruiné Malavielle. Mais Cécile ne trouve aucune photo, aucune trace tangible de leur existence. Quand elle s'entête, sa grand-mère l'expédie dans un internat accueillant la jeunesse dorée nantaise, où elle subit quotidiennement rebuffades et humiliations. Révoltée, Cécile fugue et débarque seule à Paris, bien décidée à éclaircir le mystère de ses origines. Avec sensibilité et réalisme, Eric Le Nabour brosse le portrait bouleversant d'une jeune femme forte et fragile aux prises avec sa famille pour conquérir son droit au bonheur.

06/2019

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Actualité et médias

2024 - Les Jeux olympiques n'ont pas eu lieu. Suivi de Vingt et une thèses sur le siècle du sport

La France devrait accueillir les Jeux olympiques et paralympiques en 2024. Ce sera un été de fête. Et pour qu'il soit réussi, des milliers de travaux seront engagés, des fonds énormes seront dépensés. Paris deviendra un parc olympique écoresponsable et les Français seront "tous citoyens du sport". Même la Covid-19 sera endiguée pour l'occasion. Pourtant nous ne voulons pas de ces Jeux. Pas seulement parce que cette débauche de moyens nous inquiète, pas seulement à cause de ses effets collatéraux de corruption, de dopage, de pollution, pas seulement à cause du risque pandémique, mais aussi parce que nous refusons la société olympisée qu'ils nous construisent. Marc Perelman décortique les documents liant le Comité international olympique à ses partenaires, ainsi que la Charte olympique, et les met à l'épreuve de l'organisation de "Paris 2024". Et non, l'olympisme n'est pas écologique, il ne fait pas oeuvre sociale, n'éduque pas, n'agit pas pour la santé publique, ne respecte pas les territoires qu'il occupe. Il n'a pour horizon que la "croissance" : plus de records, plus de spectateurs, plus d'argent. Nous ne sommes pas obligés de lui dérouler le tapis rouge.

01/2021

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Petits classiques parascolaire

Le Der des ders

Paris, janvier 1920. L'ancien combattant Eugène Varlot, reconverti en détective privé, est contacté pour une mission par l'ancien " héros " du 296e régiment d'Infanterie, le colonel Fantin de Larsaudière. L'enquête, présentée à l'origine comme un banal constat d'adultère, va finalement mener aux mutineries de 1917 et au trafic de stocks américains d'après-guerre, se révélant de ce fait pleine de dangers... En adaptant fidèlement cette oeuvre de Didier Daeninckx, maître du roman noir, Tardi se délecte. D'une part idéologiquement, en revenant sur la dénonciation de la guerre ; d'autre part graphiquement, en dessinant magnifiquement Paris et ses banlieues au début du XXe siècle. L'étude de cette adaptation permet d'appréhender la richesse et la particularité de la bande dessinée, notamment au travers des notions d'ellipse, de suspense, de registre de tangue, de pastiche et de parodie. Elle permet aussi de découvrir certains aspects peu connus de la Première Guerre mondiale, comme la mutinerie des troupes russes en France. L'appareil pédagogique complet est suivi d'une interview exclusive de Didier Daeninckx et d'un lexique BD.

06/2010

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Histoire de France

J'étais le numéro 20832 à Auschwitz

Eva Tichauer est née à Berlin à la fin de la guerre 1914/1918 dans une famille juive et socialiste. Après une enfance heureuse dans un milieu intellectuel aisé, l'avènement d'Hitler en 1933 va bouleverser le destin de cette famille. C'est l'émigration à Paris dès juillet 1933 et une vie difficile pour tous. Le judaïsme, même chez les libres penseurs et francs-maçons, devient un lien de solidarité avec les autres émigrés d'Allemagne en France. Eva Tichauer est en deuxième année de médecine, lorsqu'éclate la guerre en 1939 et son enchaînement fatal : l'exode jusqu'à la frontière espagnole, le retour à Paris dans un appartement déjà visité par la Gestapo, l'interruption des études pour numerus clausus. Le père est arrêté le 12 décembre 1941 et s'en va avec le premier convoi de Compiègne. La mère et la fille sont victimes de la grande rafle du 16 juillet 1942, dite du Vel. d'Hiv. Après Drancy, c'est la déportation à Auschwitz. De sa famille, Eva Tichauer sera la seule à remonter de cet enfer. Dans ce livre elle fait le récit de son itinéraire personnel pour survivre.

01/1988

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Littérature française

Minutes d'une autre année (1945)

Encore une année pleine de minutes. C'est celle où l'auteur et personnage permanent se met a travailler comme (un) nègre : châtiment ordinaire des paresseux. Tu te refuses à écrire ce qui te regarde : tu écriras donc les souvenirs d'un monstre sacré sans mémoire qui veut que ce soit avec ton âme, que la sienne nie. Bref, un petit Monsieur Teste de province asservi aux vélléités littéraires d'une grande coquette nationale qui fut illustre sous le nom de Cécile Sorel. Paris tout juste libéré reste le lieu de travail privilégié de ce porte-plume méthodique qui cherche des raisons à toutes ses fortunes, au petit bonheur d'un souvenir, d'une lecture, d'une rencontre - surtout d'une rencontre, car ces Minutes sont un temps retrouvé : Paris, à ce bal où le petit provincial se trouve invité, tient la place de l' "aboyeur" qui appelle et fait apparaître les noms entendus naguère et la veille, où ils prennent visage et avenir, en même temps qu'ils sont prétextes à exhumer une antiquité d'enfance vieille au moins de dix ou quinze ans.

05/2003

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Littérature française

Rue Jean-Pierre Timbaud. Une vie de famille entre barbus et bobos

Géraldine Smith et sa famille s'installent en 1995 dans un coin populaire de Paris dont la diversité sociale, ethnique et religieuse leur plaît. Les enfants fréquentent une école catholique, mitoyenne de la mosquée Omar, haut lieu de l'islam radical. Elle sympathise avec les parents de leurs copains, dont un compositeur de variétés, une agente réunionnaise des douanes, un chauffeur de taxi camerounais... On se croise, on se parle. On croit vivre ensemble. Pourtant, la France plurielle manque chacun de ses rendez-vous. En haut de la rue, les barbus se taillent une enclave : des librairies intégristes évincent le petit commerce ; une organisation prosélyte recrute chez les jeunes ; les femmes n'osent plus sortir bras nus. Plus bas, la mixité n'est que de façade. Les bobos ont leurs bars, leurs boutiques, leurs dérogations à la carte scolaire. En 2016, rue Jean-Pierre Timbaud, la convivialité a cédé la place à une cohabitation faite d'indifférence, de rancoeur et d'hostilité. Que s'est-il passé ? Ce récit à la première personne donne à "l'échec du modèle français d'intégration" des noms et des visages, une adresse à Paris.

04/2016

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Esotérisme

La fraternité des polaires

André Billy (1882-1971), écrivait dans Le Figaro daté du 14 janvier 1934 : "(...) Une des sociétés secrètes dont nous parle Pierre Geyraud et qui semble compter dans ses rangs un certain nombre d'écrivains, la "Fraternité des Polaires", a, paraît-il, la prétention d'avoir sauvé la France en 1933-34, l'année de Feu, et d'avoir, plus récemment, contribuer aux accords de Munich par les prières que ses membres adressèrent à l'Inconcevable (...) Sans être mystique, on peut estimer que, si la majorité des hommes en faisaient autant, la paix serait en meilleur point" (in Les sociétés secrètes de Paris, parmi les sectes et les rites, Emile Paul, 1939). Cette curieuse structure (1908-1938) fut développée par deux occultistes italiens installés à Paris dans le quartier de Montmartre : Mario Fille (co-auteur avec René Odin d'Un Oracle Kabbalistique) et César Accomani (Zam Bothiva). Au fil des pages on pourra observer le virage s'opérant au coeur de l'association, les faisant voyager en Ariège (Lordat, Ussat, Montségur) à la rencontre des chercheurs du Graal (Otto Rahn, la comtesse de Pujol-Murat) et d'un hypothétique contact avec Christian Rosenkreutz, englobant l'imaginaire Cathare.

08/2018

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Littérature française

La sonate à Bridgetower. (Sonata mulattica) Volume 2 [EDITION EN GROS CARACTERES

N'en déplaise à l'ingrate postérité, la célèbre Sonate à Kreutzer n'a pas été composée pour le violoniste Rodolphe Kreutzer, qui d'ailleurs ne l'a jamais interprétée, mais pour un jeune musicien tombé dans l'oubli. Comment celui-ci est devenu l'ami auquel Beethoven a dédié l'un de ses morceaux les plus virtuoses, voilà l'histoire qui est ici racontée. Au début de l'année 1789 débarquent à Paris le violoniste prodige George Bridgetower, neuf ans, et son père, un Noir de la Barbade qui se fait passer pour un prince d'Abyssinie. Arrivant d'Autriche, où George a suivi l'enseignement de Haydn, ils sont venus chercher l'or et la gloire que devrait leur assurer le talent du garçon... De Paris à Londres, puis Vienne, ce récit d'apprentissage aussi vivant qu'érudit confronte aux bouleversements politiques et sociaux - notamment la mise en cause de l'esclavage aux colonies et l'évolution de la condition des Noirs en Europe - les transformations majeures que vit le monde des idées, de la musique et des sciences, pour éclairer les paradoxes et les accomplissements du Siècle des lumières.

08/2017

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Histoire de France

Souvenirs obscurs d'un juif polonais né en France

" J'avais, dans ma vie, revêtu divers oripeaux. Aucun ne devait être plus contraire à mon identité que l'accusation capitale dont on commençait à m'affubler. " Ces mots écrits du fond de sa cellule sont ceux de Pierre Goldman. Fils de résistants juifs, réfractaire à la France de Vichy et de l'OAS, indifférent à la liesse éphémère de mai 68, Pierre Goldman avait rejoint la guérilla vénézuélienne alors qu'il en pressentait déjà le déclin. De retour à Paris, il connut " le chemin qui (le) conduirait à l'enfermement réclusionnaire ". Jugé capable d'avoir commis, en décembre 1969, un sanglant hold-up boulevard Richard-Lenoir, à Paris, il en a été déclaré coupable par un jury d'assises et condamné à la réclusion à vie. Son procès, en décembre 1974, fit grand bruit. Rejugé lors d'un deuxième procès, en 1976, il est acquitté. La musique afro-cubaine, l'écriture, l'écoute du monde et de ses désordres furent ses passions constantes jusqu'à son assassinat, survenu en 1979. Autobiographie lucide face aux pièges de la justice, texte littéraire fulgurant, ces Souvenirs obscurs constituent, à plus d'un titre, un récit essentiel.

04/2005

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Histoire de France

Ecrits d'exil. Contribution à l'histoire de la période 1939-1945

Cet ouvrage retrace les souvenirs de Maurice Gabolde, dernier Garde des Sceaux du gouvernement de Vichy, couchés sur le papier au cours de son exil en Espagne. Ces "Ecrits d'exil" contiennent de nombreux témoignages sur le fonctionnement de la justice en France au cours de la période 1939-1945, que ce soit au début de la guerre dans une juridiction provinciale, en Savoie, un peu plus tard, dans une juridiction d'exception, à Riom, par la suite à Paris, ou au Ministère de la Justice qu'il dirigea à la fin de l'occupation. On y trouve également relatés les derniers jours du gouvernement de Vichy, lors de la libération de Paris, ainsi que les nombreuses péripéties qui marquèrent le déplacement forcé des principaux protagonistes de ce dernier gouvernement dans les mois qui suivirent, à Belfort d'abord, puis à Sigmaringen et Wilflingen, en Allemagne. L'ouvrage comporte enfin de précieuses indications sur l'odyssée de Pierre Laval vers l'Italie, l'Espagne, puis son internement au fort de Montjuich, près de Barcelone, au cours des mois de mai à juillet 1945, avant son retour vers la France.

01/2016

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Littérature française

Casting sauvage

Missionnée pour un casting aux allures de défi, Damya arpente les rues de Paris à la recherche d'une centaine de figurants : efflanquées, défaites, ces ombres fragiles incarneront les déportés dans un film adapté de la Douleur de Duras. Par sa présence si vive au monde, ses gestes de danseuse, son regard alerte et profond, Damya mue en vraie rencontre chaque échange fugace avec les silhouettes qu'elle repère – un marcheur qui ne retient du temps qui passe que l'usure de ses semelles, Amalia, oiseau frêle en robe pourpre de la gare Saint-Lazare, ou ce jongleur de rue aux airs de clown fellinien. Mais dans le dédale de la ville, Damya a surtout l'espoir fou de retrouver le garçon d'un rendez-vous manqué – par la force tragique d'un soir de novembre 2015 – et dont le souvenir l'obsède. Casting sauvage est une magnifique traversée de Paris, un roman intense et grave dont la ville aux mille visages est la trame et le fil, habitée par la mémoire de ses drames et rendue à la vie par tous ceux qui la rêvent... Un walking movie qui offre aux âmes errantes comme un recours en grâce.

03/2018

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Littérature française

Les loups du remords

Fin des années quatre-vingt, cinq étudiants en arts plastiques partagent un appartement à Paris. La vie est belle... Après trois années d'études, d'insouciance et l'obtention de leur diplôme, elle l'est un peu moins ? : ils décident d'aller tenter leur chance ailleurs... Excepté Vanda, ils ont tous envie de partir loin d'ici, n'importe où... Edouard choisit New York. Recruté par un homme d'affaires qui a flashé sur ses graphismes et ses jeux vidéo, il s'en va par la grande porte. Ce qui n'est pas vraiment le cas pour les autres. Claire a décidé de partir à l'aventure sur la Côte Ouest des Etats-Unis. Les ateliers de vitraux y pullulent et elle compte sur son expérience de vitrailliste pour se faire une place au soleil... Julia retourne faire de la déco à Lyon, sa ville d'origine. Quant à Antoine, il vient de décrocher une bourse pour se perfectionner en dessin textile et il s'apprête à rejoindre Berlin... Les années passent, chacun refait sa vie à New York, San Francisco, Paris, Lyon ou Berlin. Ils s'écrivent, se téléphonent, jusqu'au jour ou Vanda, la photographe, disparaît...

12/2015

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Sciences historiques

Histoire de Rouen. Antiquité - 1815

Longtemps, Rouen a été une des premières grandes villes du Royaume de France, la seconde sans doute après Paris au tournant des XVe et XVIe siècles. L'un des apports de ce premier volume qui va des origines de la cité à la fin du premier Empire est, précisément, de souligner son importance à l'échelle nationale mais aussi internationale, notamment dans le domaine du commerce fluvial et maritime. La ville a souvent été partie prenante de l'histoire de France, y compris, si l'on remonte à l'antiquité gallo-romaine, avant la création du royaume ou du duché de Normandie. Elle a aussi compté dans celle des pays européens, non seulement au temps de Jeanne d'Arc mais aussi durant les "guerres de religion" ou même pendant le règne de Louis XIV par son activité économique ou par le rayonnement de ses élites, avec en particulier la figure du "Grand Corneille". Au moment de la période révolutionnaire qui clôt le XVIIIe siècle, l'importance même de la cité, et sa situation sur la Seine comme avant-port de Paris, en faisait un enjeu stratégique de première importance.

09/2019

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Critique littéraire

Ecrivains, éditeurs et autres animaux

Le numéro 1 de la place de l'Odéon, siège actuel du département de littérature des éditions Flammarion, fut occupé pendant plus d'un siècle par le célèbre Café Voltaire. Un lieu de rencontre de peintres et d'écrivains, d'hommes politiques et de journalistes. C'est l'endroit "où l'on boit, où l'on cause, où l'on rêve". Il est permis d'y fumer le cigare (à l'étage), d'y jouer (à l'entresol), de passer des heures avec une consommation et les omelettes sont les plus réputées de Paris. Un lieu de liberté et de conversation, comme a su en susciter l'esprit français, où l'on peut croiser Gambetta, Verlaine, Delacroix, ou encore Mallarmé. Plus tard, la proximité du Mercure de France et de la librairie de Sylvia Beach y conduit Gide, Valéry, Larbaud et tous les Américains de Paris. Un lieu où les humeurs s'affichent, où les idées s'entrechoquent, où les goûts se révèlent. Un lieu pour disputer et se disputer, se souvenir, rêver : l'esprit de cette collection était déjà dans les murs, il ne nous restait plus qu'à le faire revivre.

08/2013

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Beaux arts

Paysage, art, métropole

Cet ouvrage collectif révèle un déni du paysage, principalement pour la maîtrise d'ouvrage, en regard des projets monumentaux d'aménagement, d'équipement et d'environnement actuels dont le plus puissant d'entre eux, le projet du Grand Paris. Animé par des auteur.e.s et la richesse de leurs expressions - écrits, dessins, cartes et photographies - cet ouvrage montre les savoirs et savoir-faire des métiers du paysage, de l'art et de l'architecture. Un travail de projet à l'oeuvre, de la grande à la petite échelle, dans le temps court comme à long terme, et en tout réciprocité, pour la création du paysage de la métropole. Il s'agit aujourd'hui de prolonger un PROCESSUS fondé depuis plus d'une décennie par l'atelier "Paysage" à l'initiative de l'Etat régional et rassemblant justement cette diversité des métiers. La perspective proposée est un symposium "Paysage, Art, Architecture", moment de transformation et de création effectives sur des lieux choisis pour le cycle LES PERLES/promenades-alertes "Paysage relatives au projet du Grand Paris sou l'égide de la Direction Régionale des affaires culturelles et du Conseil régional d'Ile-de-France."

09/2019

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Sciences politiques

Genèse du populisme. Le peuple et les gros

Pierre Birnbaum est professeur de sociologie politique à l’Université de Paris-I et à l’Institut d’Études politiques de Paris. Il a notamment publié Le moment antisémite (Fayard, 1998) et Face au pouvoir (Galilée, 2010), ainsi que, dans la collection Pluriel, Sociologie de l’État (avec Bertrand Badie).Une poignée de « gros », détenteurs du pouvoir économique et politique, écrasant le bon peuple (tous groupes sociaux confondus, ouvriers, paysans, employés, commerçants, petits patrons) : tel est, depuis la fin du XIXe siècle un des mythes les plus tenaces de l’idéologie française. Mythe d’extrême-droite à l’origine, aux relents parfois antisémites : mais aussi bien mythe de gauche, particulièrement endurant. Retraçant les origines de ce mythe, l’ouvrage en analyse les développements successifs, des années de naissance de la République à nos jours, en passant par la période de l’entre-deux-guerres. Dans une nouvelle préface, il montre comment désormais ce mythe oppose avec complaisance un populisme culturel, volontiers nationaliste, aux élites mondialisées.Cet ouvrage est paru en première édition chez Grasset en 1979 sous le titre Le peuple et les gros.

01/2012

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Romans de terroir

La bande noire

« Ville noire, nuit claire. Pas allongé, souliers de cuir souple, l'Ecrivain va sans bruit. Un chat de gouttière. Il suit les voies pavées, à peu près libres d'ordures. L'on s'y crotte moins qu'ailleurs et la puanteur s'assagît. Paris a un relent de tanière, si familier qu'il semble indispensable. Vêtu de sombre, il est quasiment invisible. Il hante ses quartiers et les prédateurs nocturnes savent que sa dague jaillit vite et qu'il ne se mêle ni du négoce ni des querelles des autres, alors nul ne l'inquiète. » Paris, juin 1535, la procession solennelle de la Fête-Dieu s'arrête devant un étrange reposoir : un bûcher d'hérétique. Dans la foule, un homme tout de noir vêtu, sursaute en reconnaissant le condamné qui, comme lui, appartenait à la Bande Noire, mercenaires d'élite qui, vingt ans plus tôt, offrirent au roi François la victoire de Marignan. Qui assassine par ce moyen atroce son ancien compagnon d'armes ? La promesse de le venger fait basculer la vie de l'homme qui avait fui son passé dans la sérénité d'une échoppe d'écrivain public…

08/2014

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Littérature française

Les voyages de sable

Par une nuit de neige qui finit par immobiliser Paris, monsieur Jaume se rend dans un café de la rue Saint-André-des-Arts. En veine de confidences, il raconte à Virgile, un bistrotier désabusé, la malédiction qui le frappe. Monsieur Jaume est immortel. Toute la nuit durant, et avec la promesse de lui révéler son secret, il va se confier à Virgile et lui conter ses multiples existences passées. Né à Marseille en 1702, il fuit la grande peste, part à l'aventure en Afrique, cultive le café en Guyane, meurt à cent reprises et revient à la vie autant de fois. Peintre d'ex-voto au Brésil, guetteur de cadavres sur le Rhône, négrier à l'occasion, clerc de notaire à Paris, ermite au Portugal ou spectateur de la révolution de 1848, Jaume connaîtra l'amour, l'amitié et la trahison. Tout d'abord sceptique, Virgile l'écoute. Puis, peu à peu, sa curiosité s'éveille et il se laisse prendre au jeu. Etre immortel semble bien tentant. Mais n'est-ce pas le pire cadeau que le sort puisse offrir à un homme ?

08/2018

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Histoire de France

Valmy. La démocratie en armes, Edition revue et augmentée

Le 12 juillet 1792, une Adresse aux Français, rédigée par l'Assemblée législative et placardée sur les murs de Paris, proclame "la Patrie en danger". De partout l'ennemi converge vers Paris, Autrichiens, Prussiens, contre-révolutionnaires. L'Adresse décrit les bataillons ennemis comme "nombreux, soumis à une discipline rigoureuse, et depuis longtemps exercés dans l'art de la guerre". Le peuple ne peut leur opposer qu'une "noble ardeur" enflammant son courage. Le 20 septembre, c'est à Valmy, sous la pluie, dans la boue, un engagement hasardeux, une canonnade incertaine mais le premier grand duel moderne d'artillerie. Les officiers français sont issus de l'armée nobiliaire du roi, la troupe est volontaire, issue des rangs du peuple. Ceux que l'on disait en proie à l'anarchie ont tenu, et contraint l'ennemi à rebrousser chemin. Jean-Pierre Bertaud, à partir d'un travail sans précédent dans les archives, a reconstitué ce petit peuple. Et montré pourquoi "de ce jour" Goethe datait "une nouvelle époque de l'histoire du monde" : premier moment de la guerre des peuples, des hommes du pays réel au cri de "Vive la Nation", Valmy demeure à jamais "la démocratie en armes".

09/2013

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Histoire de France

Ernest Noirot (1851-1913). Un administrateur colonial hors normes

"Histrion", photographe fantaisiste, impertinent et mal léché, inopinément confronté à l'Afrique, Ernest Noirot, aux multiples vertus, aux innombrables défauts, aura irrité, indigné ou au contraire séduit tous ses chefs successifs. Découvreur, avec le docteur Bayol, en 1881, d'un Fouta-Dialo guinéen encore indépendant et théocratique, il reviendra en 1897 le "casser" sans ménagement. Partout où il passe, au Sénégal comme en Guinée, pendant vingt-cinq ans, commandant à poigne mais réalisateur infatigable, il organise, invente et construit. Déconcertant et sulfureux parfois, il imagine le chemin de fer, la culture attelée, les fermes-écoles, l'éducation féminine et l'alphabétisation, la poste rurale et les jardins d'essai. Pionnier en tout, inlassable, il amène à Paris pour l'Exposition de 1889 le premier "Village sénégalais", dessine ou peint ses voyages et note les mélodies qui les ont parfois accompagnés. Commencé aux Folies-Bergère et aux Folies Dramatiques de Paris, l'étrange parcours professionnel d'Ernest Noirot, amoureux et rudoyeur d'Afrique, s'achèvera dans sa petite ville natale par un glacial après-midi de décembre. Mais à Kaolack, au Sénégal, un pont (deuxième du nom) témoigne toujours, cent quinze ans après, de son oeuvre et de son originalité.

08/2012

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Poches Littérature internation

Sensations détraquées

En août 1894, August Strindberg (1849-1912) quitte brusquement l'Autriche, où son mariage avec Frida Uhl l'a précipité dans un nouvel enfer conjugal et familial, pour Paris. Au terme d'un long voyage en train, il réside tout d'abord à Versailles. Tandis qu'il marche dans les rues et les bois de la ville, il voit ses repères disparaître un à un ; il est assailli d'étranges sensations qu'il essaie, sans y parvenir, d'expliquer scientifiquement... Ecrit directement en français et publié dans Le Figaro en novembre 1894 et janvier-février 1895, Sensations détraquées décrit les prémices d'une nouvelle période de troubles psychiques pour l'auteur de Mademoiselle Julie, que l'on qualifie souvent de “crise d'Inferno” car elle débouche sur l'écriture de ce roman majeur. Texte sur la folie, Sensations détraquées est aussi et avant tout le récit d'un voyage vers la modernité, dont le symbole est Paris. En poète extrêmement curieux de son temps, à l'écoute de toutes les théories scientifiques, naturelles ou occultes de son époque, Strindberg se fait le catalyseur de ces changements et de la perte des repères qu'ils impliquent.

06/2016

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Beaux arts

Jean Arcelin. Peintre de l'instant et de l'instinc

Jean Arcelin est un peintre franco-suisse né à Paris en 1962. Suite à son diplôme en Histoire de l'Art à la Sorbonne, il peint en autodidacte et expose depuis 1988 dans de nombreuses galeries à Paris, en Suisse et aux Etats-Unis. Par ailleurs, il participe à la FIAC en 1993 et 1995, ainsi qu'au mécénat Ebel Art et Culture à Bâle de 1990 à 1995. Il expose des portraits à l'Institut de France en 1989, 1991 et 1999. Il est également sollicité pour des commandes d'entreprises, entre autres les montres Ebel en 1990, le champagne Dom Ruinart en 1992, Natexis Banques populaires en 1999 et 2000, Tiffany & Co en 2012 et 2013. Il a aussi réalisé le décor peint du Bourgeois Gentilhomme pour le théâtre de Neuilly-sur-Seine en 1993. Une exposition rétrospective lui est consacrée en 2007 à Bergerac (Dordogne). Jean Arcelin figure dans le Dictionnaire des peintres, dessinateurs, sculpteurs et graveurs d'Emmanuel Bénézit (Oxford University press, 2010) et dans le Dictionnaire des Arts plastiques, modernes et contemporains de Jean-Pierre Delarge (Editions Gründ 2001).

06/2019

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Littérature française

SLE Récits d'Algérie

L'enveloppe porte le cachet de la poste de Calais. A l'intérieur, un passeport algérien avec un visa touristique, un billet d'avion Paris-Oran, open... Nous sommes en 1998. Nadjid a dû fuir l'Algérie. Inscrit en doctorat à l'Université de Paris-VIII, il n'a pas obtenu son visa de séjour en Fonce. Alors il va tenter de rejoindre l'Angleterre, confiant à la narratrice ce qu'il a de plus précieux : ses papiers et les dernières photos de sa mère, qu'il n'a pas eu le temps de faire développer. Dominique Dussidour a fait le chemin inverse. Dans les années 70, elle est partie enseigner le français en Algérie. Son récit va et vient entre les deux rives de la Méditerranée, entrecroisant les destins. Apparaissent un petit garçon en gandoura blanche, l'oncle Kader qui aurait aimé voir une femme conduire une locomotive, les noyés du 17 octobre 1961, la recette de la mauresque telle qu'on la servait dans les cafés d'Oran en 1910, et, plus près de nous, les migrants de la jungle de Calais, dont Nadjid, qui réussira à passer de l'autre côté.

10/2012

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Littérature française

La Vierge-Folle

1861. Sous l'impulsion du baron Haussmann et de Napoléon III, Paris se transforme. Dans le parc Monceau, qui doit être inauguré le 13 août, on s'active. Jusqu'au jour où l'on découvre le cadavre d'une femme horriblement mutilé. Dans sa main, un mot adressé à l'Empereur. L'enquête est confiée à Achille Bonnefond, homme de la haute société, considéré comme le meilleur spécialiste des affaires criminelles de Paris, et écouté par l'Empereur lui-même. Avec l'aide de Baise-la-Mort, ancien voleur reconverti en chiffonnier, qui le guide dans les bas-fonds parisiens, ils partent à la recherche de l'identité de cette femme sans visage. Ils apprendront qu'on la surnommait la "Vierge folle", qu'elle était tireuse de cartes, et cachait un passé bien mystérieux. Au cours de son enquête qui le mènera jusqu'à l'assassin, Achille s'attache à Baise-la-Mort et découvre le monde incroyable des chiffonniers, leurs moeurs, leurs conditions de vie, la cité de la Femme en culotte et bien d'autres choses encore. Il en restera à jamais marqué.

05/2013

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Esotérisme

L'étoile occidentale. Une loge maçonnique à Dakar (1899-1960)

La période où les francs-maçons ont été les plus influents dans la mise en place et l'ancrage de la IIIe République est aussi celle de la conquête de l'empire, servie par une administration coloniale largement aux mains de francs-maçons. L'Afrique occidentale française et le Sénégal sont, à cet égard, d'un intérêt particulier. Sont à l'oeuvre des personnalités exceptionnelles comme William Ponty, Jules Carde ou Marcel de Coppet. Gouverneurs généraux nommés par Paris, ces francs-maçons s'engagent avec conviction dans la "mission civilisatrice" et de développement qui leur est confiée. Pragmatiques, ils adaptent les instructions de Paris à la situation locale et trouvent un accommodement avec le pouvoir religieux musulman et les confréries, tout en gardant à distance celui, également puissant, des catholiques. Ils encouragent l'émergence d'une élite politique et associent à leur administration ceux qui, après la Seconde Guerre mondiale, seront au pouvoir. Nombreux à rejoindre le général de Gaulle ou à être exilés par Vichy en 1940, ils accompagneront les premiers pas des Sénégalais vers l'indépendance. "L'Etoile Occidentale", loge maçonnique dakaroise active et réactive, fut au coeur de cette histoire mouvementée.

08/2019

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Sciences historiques

L'énigme de la Vénus hottentote

Fabuleuse aventure que celle de la Vénus Hottentote, de son vrai nom Sarah Baartman. Jeune africaine aux formes hallucinantes, arrachée à son pays natal par deux escrocs qui, en 1810, vont l'emmener à Londres puis à Paris pour l'exhiber comme une bête de foire, un Elephant man au féminin. Exploitée dans des conditions sordides qui donneront lieu à un retentissant procès, elle enflamme le monde scientifique et devient célèbre avant de mourir, en 1815. C'est alors que commence pour elle une surprenante destinée posthume. Récupéré par les savants de l'époque, son corps difforme sera moulé et exposé au Muséum, puis au musée de l'Homme de Paris où la Vénus excitera la curiosité de plusieurs générations de visiteurs. Et voici qu'aujourd'hui, près de deux siècles après sa mort, un nouveau rebondissement relance les mésaventures de Sarah Baartman ; des ethnies sud-africaines exigent la restitution de ses restes afin de les inhumer dans son pays d'origine. L'Hottentote est devenue l'enjeu d'un imbroglio diplomatique entre la France et l'Afrique du Sud. Une histoire fascinante dont le dénouement est encore incertain.

03/2000

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Histoire et Philosophiesophie

Savant cherche refuge. Comment les grands noms de la science ont survécu à la Seconde Guerre mondiale

Paris, 1937. Laszlo Tisza, jeune savant hongrois, se réfugie à Paris et y rencontre un autre réfugié, Fritz London qui, lui, fuyait l'Allemagne. Ensemble, ils découvrent que la toute nouvelle physique quantique explique l'étrange comportement d'un liquide très froid, l'hélium " superfluide ". Pourtant, la situation est peu propice à la réflexion : bien qu'accueillis par des physiciens célèbres comme Jean Perrin et les Joliot-Curie, ils doivent affronter l'antisémitisme qui les avait contraints à fuir le nazisme. En 1939, la guerre les fait s'exiler a nouveau, cette fois aux Etats-Unis où ils retrouvent d'autres savants réfugiés. Avec Tisza et London comme guides, Sébastien Balibar nous fait découvrir l'histoire haletante de la fuite des savants juifs devant le nazisme. Il nous fait rencontrer les Hongrois qui aidèrent Einstein à prévenir Roosevelt d'un danger imminent : l'Allemagne nazie envisageait l'arme nucléaire. Et l'on comprend comment de nombreux savants réfugiés, voulant aider leur pays d'accueil, ont réussi ce que l'Allemagne nazie n'a pas pu faire parce qu'elle avait fait fuir ses savants : construire la bombe atomique qui bouleversa l'équilibre mondial.

01/2019

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Jazz, Blues, Soul, Rap, Reggae

Django Reinhardt. Un musicien tsigane dans l'Europe nazie

Le Tsigane Django Reinhardt, musicien de jazz, a connu ses plus grandes heures de gloire sous l'Occupation. Un succès à l'égal de celui de Maurice Chevalier et de Charles Trenet, aussi bien à Paris et dans la France occupée, qu'en Belgique sous administration militaire allemande. Gérard Régnier montre que l'image d'un Django traqué en tant que Tsigane par les occupants nazis relève de la légende. Les officiers allemands, connaisseurs et amateurs de jazz, se pressaient, aussi bien pour l'écouter en concert à la salle Pleyel, que dans les cabarets comme Le Nid, qui annonçait dans la Pariser Zeitung : "Der weltberuehmte Django Reinhardt und das Quinten des Franzoesischen Hot-Club" (le mondialement célèbre Django Reinhardt et le Quintette du Hot Club de France). En Belgique, Django fait salle comble au Palais des Beaux-Arts de Bruxelles et la foule se presse pour l'apercevoir lors de sa réception au grand quotidien Le Soir. Charles Delaunay, dans son label Swing, enregistre Django, et ses disques connaissent le plus grand succès. On siffle Nuages dans les rues de Paris, Bruxelles et Berlin...

02/2021

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Littérature étrangère

L'amour, langue étrangère

Paris, 1989. On s'apprête à fêter le bicentenaire de la Révolution. Dans un cours de langues pour adultes, Walter et Connie se rencontrent : exercices linguistiques et jeux de vocabulaire vont être les moyens d'exprimer leur amour naissant. Bientôt, ils se voient chaque jour, se promènent dans Paris, se rendent à Londres, s'évadent... Mais Walter a soixante ans et des enfants, Connie, quarante, des enfants et un mari auquel on proposera un poste aux Etats-Unis. Sur un canevas très simple (ils se rencontrent, ils s'aiment, tout les sépare), Julian Gloag déploie ses qualités habituelles : finesse psychologique, humour et charme. Construit en séquences brèves, ponctué par une suite d'images, ce livre rappelle les films de Truffaut ou de Rohmer dont l'apparente banalité recouvre un grand souci de précision, aucun mot n'étant laissé au hasard. Peu de choses sont dites, beaucoup sont sous-entendues ou laissées en suspens. Cette réflexion sur l'art de vivre et d'écrire, sur la fuite du temps et le bonheur d'aimer, si elle est parfois teintée d'amertume, ne perd jamais sa grâce ni sa légèreté.

05/1994