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Michel Dansel poésie

Extraits

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Droit

Les créations immatérielles et le droit

" Société de l'information ", " civilisation de l'immatériel "... : chacun a conscience que, comme le dit Dominique Nora, " l'immatériel envahit tout ". Les nouvelles technologies et l'Internet occupent le devant de la scène médiatique. Mais, pêle-mêle, les images satellitaires, les souris et les plantes transgéniques, les " industries culturelles " et en particulier le cinéma, la mode ou la chanson, sans délaisser, plus classiques, le roman ou l'opéra, représentent autant de valeurs, de richesses que le droit ne peut ignorer. Il est, d'ailleurs, significatif que les propriétés intellectuelles aient été traitées, sous la pression américaine, dans les dernières négociations du GATT. Les " créations immatérielles " font de plus en plus l'objet de l'attention des décideurs, des économistes, des juristes. Elles sont, en droit, appréhendées de multiples manières : brevet ou droit d'auteur, mais aussi, par exemple, à l'occasion, législations relatives à l'Informatique et aux Libertés. Et la matière a la réputation d'être difficile. L'ambition de cet ouvrage - qui ne saurait se substituer aux nombreux traités existants - est de donner les clefs permettant d'entrer avec intelligence dans le sujet, c'est-à-dire d'un point de vue technique, de conduire à l'essentiel mais aussi d'un point de vue plus philosophique, en donnant une vision globale des choses, de " mettre en perspective " (juridique mais aussi culturelle) cet immatériel.

09/1997

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Religion

L'ETERNITE QUI M'EST OFFERTE. Douze méditations

Le vertige de l'éternité nous saisit dès que nous sommes confrontés à l'immensité du temps et de l'espace. Tout le monde connaît le célèbre aveu de Pascal: "Le silence éternel de ces espaces infinis M'effraie". A l'opposé, Nietzsche lance quelques siècles plus tard son fameux cri: " Car je t'aime, ô éternité. " Angoisse ou fascination? L'éternité n'est-elle qu'une question que nous dicterait la peur ou le désir? Ou a-t-elle une réalité dont on peut dire quelque chose, ne serait-ce que par approximations successives ? Michel Quesnel propose ici douze méditations sur l'éternité nourries de sa réflexion personnelle, de ses rencontres, de ses lectures. Loin d'avoir du bonheur éternel une conception abstraite ou figée, il le perçoit comme une avancée perpétuelle en Dieu, où nos désirs ne cesseraient d'être comblés. Cela le conduit à porter sur les gens et sur la vie actuelle un regard neuf, chaque instant étant situé dans l'infini du temps qui s'écoule.

08/1998

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Géographie

L'IRRIGATION DES PRES DE FAUCHE EN EUROPE OCCIDENTALE, CENTRALE ET SEPTENTRIONALE. Essai de géographie historique

L'ouvrage est une tentative d'esquisser une géographie rétrospective d'un élément important des écosystèmes " cultivés " traditionnels dans une bonne partie de l'Europe, les prés de fauche, dans la mesure où ceux-ci ont été l'objet d'un arrosage artificiel. L'accent est porté sur les diverses techniques mises en œuvre et aussi sur les aspects des paysages humanisés qui en résultaient. En ce qui concerne l'irrigation des prés en Europe du Nord (surtout en Suède), la recherche entreprise s'est attachée particulièrement à déceler les origines des divers modes d'arrosage pratiqués et les chemins de leur diffusion ; elle s'appuie sur une utilisation systématique des sources ethnographiques disponibles dans les archives des institutions suédoises en charge de la conservation du souvenir des traditions populaires. Deux méthodes principales d'arrosage des prés ont été distinguées, l'une qui paraît bien avoir une origine autochtone, la submersion, l'autre d'importation, en provenance de l'Europe du Nord-Ouest, le ruissellement dont l'itinéraire probable de transmission est décrit. Quant à l'Europe occidentale et centrale, les systèmes d'irrigation des prés y sont présentés à titre de comparaison avec ceux utilisés en Europe du Nord.

11/1999

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Littérature française

Madame Rose

" Madame Rose n'a peut-être jamais été belle au sens sophistiqué du mot, mais elle a eu - et elle a encore à un âge très avancé - ce quelque chose qui attire les hommes, plus que la beauté : de l'esprit, de la cocasserie, une large liberté dans ses relations avec eux et une non moins large liberté dans la conversation. Ses souvenirs sont le miroir d'un siècle même s'il est parfois difficile d'y distinguer le vrai de ce que la mémoire arrange complaisamment. Dans sa retraite dorée, Madame Rose a trouvé en un lointain et jeune cousin, Gaston, un interlocuteur patient et parfois insolent. Gaston s'offre une année sabbatique avant d'entrer dans le système auquel bien peu échappent. Les après-midi, auprès de Madame Rose, il apprend tout ce que l'Université a négligé de lui enseigner : que la frivolité est un art, l'amour une partie de cache-cache, la dissimulation un jeu où les femmes sont bien souvent gagnantes. Le temps est venu pour lui de passer à la pratique. Lucie, Céline et Odile l'aideront à illustrer les leçons de Madame Rose qui n'a plus qu'à se retirer après une longue existence pendant laquelle tout ce qui a compté au XXe siècle s'est roulé à ses pieds. " M. D.

05/1998

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Critique littéraire

ENTRETIENS. Quarante ans de vie littéraire, Volume 2, 1969-1978

Avec Butor défile comme l'envers de notre temps, depuis les années cinquante, du noir à la couleur, du roman à d'autres formes de littérature, photographies ici d'un détail, là d'un ensemble, depuis ces années où la prime importance était accordée à l'écrivain, jusqu'à nos jours où s'augmente sans cesse ce terrible silence pressenti par Blanchot, d'un monde dont les fondements écartent la littérature. Au fait des enjeux diffus et du rôle des entretiens dans l'histoire littéraire, Butor se dresse là, conscient que le premier son critique porté sur une œuvre se véhicule, se fortifie, hors parfois d'un examen direct de l'œuvre ; et il se tient dans la somme de ces pages, attentif, prudent, produisant alors une sorte d'espace sur l'espace de l'œuvre, comme la photographie de racines à nu, et comme leur déploiement accru. Ce deuxième volume des entretiens de Michel Butor couvre la décennie 1969 à 1978. Le statut de Butor a changé. Et le processus même de l'entretien n'occupe plus la même place, ni n'a la même valeur. Butor n'est plus une curiosité seule, un de ces jeunes gens dits du nouveau roman ; sa notoriété grandissante est propre à son œuvre, censément auteur "difficile" dont on recueille enfin les commentaires, avec attention et respect, comme autant d'éclairages complexes, de clefs, de formes nouvelles de la question littéraire dans son ensemble.

11/1999

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Critique littéraire

ENTRETIENS. Quanrante ans de vie littéraire, volume 3, 1979-1996

Avec Butor défile comme l'envers de notre temps, depuis les années cinquante, du noir à la couleur, du roman à d'autres formes de littérature, photographies ici d'un détail, là d'un ensemble, depuis ces années où la prime importance était accordée à l'écrivain, jusqu'à nos jours où s'augmente sans cesse ce terrible silence pressenti par Blanchot, d'un monde dont les fondements écartent la littérature. Au fait des enjeux diffus et du rôle des entretiens dans l'histoire littéraire, Butor se dresse là, conscient que le premier son critique porté sur une œuvre se véhicule, se fortifie, hors parfois d'un examen direct de l'œuvre; et il se tient dans la somme de ces pages, attentif, prudent, produisant alors une sorte d'espace sur l'espace de l'œuvre, comme la photographie de racines à nu, et comme leur déploiement accru. Ce troisième volume des entretiens de Michel Butor couvre les années 1979 à 1996. Butor acquiert un statut complexe. A la fois écrivain du retrait, il est consacré aussi comme l'initiateur de ce que fut le nouveau roman. Il n'a plus cependant l'apparence d'un auteur difficile et crypté. Il devient une manière de classique, mais aussi l'auteur énigmatique d'une œuvre abondante, polymorphe, parfois incernable, dont l'étendue s'impose dans les regards littéraires de notre temps.

11/1999

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Droit

Des enfants et des lucioles. Il était une fois une convention des droits de l'enfant

Trois milliards d'enfants peuplent la surface de la Terre. La majorité d'entre eux souffre d'une vie douloureuse, d'un développement altéré par la guerre, par l'exploitation ou par une économie mondiale qui les bafoue. Ceux qui vivent dans de meilleures conditions subissent aussi une société qui souvent les ignore ou parfois les adule pour mieux les garder sous sa coupe. Pourtant ces mêmes trois milliards d'enfants ont aussi des droits. La Convention internationale adoptée par l'ONU en 1989, les porte haut et fort. Entre ces deux réalités, Michel Bonnet nous montre des liens dynamiques, porteur d'espérances pour l'humanité tout entière. Il nous fait partager son enthousiasme pour ce texte majeur qu'est la Convention. En nous aidant à la lire de manière créative, il encourage tous ceux que l'enfance concerne à devenir des partenaires confiants et inventifs de chaque enfant du monde. Et si c'était là que résidait la clef du prochain millénaire ?

11/1999

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Littérature française

Un soir à Londres

Un soir d'hiver, dans un club de Londres, Martin attend pour dîner son invitée Victoria. Il a connu la jeune femme enfant, avant la guerre, sur la Côte d'Azur. Mariée à Chris, son ami, Martin a éprouvé pour Vicky une amitié amoureuse. Au cours du dîner, ils vont tous deux revivre des moments de cette amitié. Chris a disparu. Martin obtiendra-t-il de Victoria ce qu'il a espéré, sans oser vraiment le lui demander ? Il en doutera jusqu'à la fin de la soirée.

03/1991

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Théâtre

Monsieur l'ambassadeur

Adapté du roman de Henry James : Les Ambassadeurs

02/1992

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Littérature française (poches)

Aurora

Comme jadis Rome vouait le supplicié à l'escalier des Gémonies, dans ce tumultueux roman d'amour la langue soumet le narrateur, entre l'avant-dernière marche et la rampe-cordelière, la panoplie et la gravure désuète, le souvenir des livres et la profondeur énigmatique d'un corps, à la libre sauvagerie du nom de l'héroïne.

05/1977

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Littérature française

Éléazar ou La source et le buisson

En 1845, le pasteur Eléazar quitte son Irlande natale avec sa femme et ses deux enfants pour émigrer en Amérique, comme des milliers de ses compatriotes chassés par la grande famine. Débarquant en Virginie, il entreprend la traversée du continent pour gagner cette Californie qui se confond pour beaucoup avec la Terre promise. Parvenu dans le désert du Colorado, il lui semble qu'un voile se déchire devant ses yeux et qu'il lit pour la première fois la Bible. En Irlande, un rideau de pluie, de brouillard et de chlorophylle lui masquait la vérité. Sa propre aventure personnelle s'éclaire à la lumière du destin grandiose de Moïse, comme une poignée de limaille de fer s'ordonne sous l'influence d'un champ magnétique. Il comprend que le drame de Moïse, c'était son déchirement entre le Buisson ardent, symbole du sacré, voix de Yahweh, et les sources que ne cessent de lui réclamer les Hébreux pour leurs femmes, leurs enfants, leur bétail et leurs cultures. Or l'Irlande est le pays par excellence des sources, et, dans les Evangiles, le parcours de Jésus est jalonné de puits et de fontaines. Un choix terrible s'impose entre la Source et le Buisson ardent. Parvenu au sommet de la Sierra Nevada en vue de l'opulente Californie, Eléazar décide de laisser sa femme et ses enfants descendre sans lui vers cette terre promise sous la garde d'un jeune bandit mexicain qu'il a recueilli et qu'il appelle Josué. Un western, en somme, avec Indiens, hors-la-loi, bisons et crotales, mais aussi une tentative pour déchiffrer le mystère de Moïse.

08/1996

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Loisirs

LES CONVENTIONS MODERNES. La méthode Lebel

200 TESTS SUR LES CONVENTIONS MODERNES POUR GAGNER

05/1994

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Beaux arts

LE TABOR ET LE SINAI. Essai sur l'art contemporain

Sur le Mont Sinaï, Moïse est allé chercher les Tables de la Loi, c'est-à-dire des signes. Dieu refuse de lui laisser voir sa face, "car l'homme ne peut me voir et vivre". Mais dans la vallée, les Hébreux se prosternent devant le veau d'or, et Moïse va briser les Tables de la Loi devant cette image triomphante. Tant il est vrai que le signe et l'image se combattent comme l'eau et le feu"... Jésus a emmené trois de ses disciples sur le Mont Tabor pour leur montrer sa face, "et elle rayonnait comme le soleil" précise saint Matthieu. Mais il leur recommande ensuite de n'en rien dire. L'Ancien et le Nouveau Testament s'opposent ainsi comme le respect du signe s'oppose à la contemplation de l'image. Cet antagonisme se poursuit pour tous les héritiers de la civilisation judéo-chrétienne. Ecrivain, Michel Tournier est serviteur du signe, mais il ne cesse de s'interroger sur le dessin, la peinture et la photographie. Contrairement au geste de Moïse brisant les Tables et à la recommandation de Jésus de "ne rien dire", faut-il écrire sur l'image? Tel est le fil conducteur de cette quête à travers une vingtaine d'ateliers contemporains.

10/1993

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Littérature française (poches)

Le Vent Paraclet

Dans cette autobiographie intellectuelle, l'auteur de Vendredi ou les limbes du Pacifique, du Roi des Aulnes, des Météores, du Coq de bruyère, s'explique sur ses livres. Passant de l'anecdote à la métaphysique, et de la chronique à l'esthétique littéraire, il cherche à approcher le secret de la création. L'ouvrage qu'il faut avoir lu pour mieux comprendre l'écrivain et son œuvre.

09/1979

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Romans historiques

Rien que des soupçons

André Triton, agent de la DGSE, un vieux de la vieille, est chargé de surveiller Aurélie, une historienne, enseignante à l'université de Marne-la-Vallée. On la soupçonne de mener des activités subversives pro-palestiniennes. A sa grande surprise, Triton découvre qu'elle ne s'intéresse  nullement au Proche et au Moyen-Orient et qu'elle n'a qu'une passion : François Mitterrand et ses relations secrètes avec les États-unis. Au fil des semaines, Triton s'attache à la jeune femme et finit par l'aider dans cette recherche à la fois inédite et sensationnelle : Mitterrand était-il oui ou non, dès 1943, l'obligé des Américains et de leurs services secrets ?

10/2016

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Autres langues

Méthode de Turc. Volume 1, 7e édition, avec 1 CD audio MP3

Savez-vous qu'il existe un monde turc aussi vaste que la francophonie s'étendant de l'Europe du Sud - Est jusqu'en Sibérie septentrionale en passant par le Proche et le Moyen-Orient, mais aussi par l'Asie centrale et la Chine ? Le turc de Turquie y tient évidemment une place primordiale de par sa richesse littéraire, culturelle et historique, sans oublier l'intérêt économique qu'il suscite du fait des relations turco - européennes. Certes le turc est une langue d'origine asiatique mais, dotée d'une logique presque cartésienne, d'une élasticité étonnante et d'une sonorité chantante, elle fait figure de latin de l'Orient. Autant de raisons qui incitent les esprits curieux, qu'ils soient linguistes ou diplomates, hommes d'affaires ou simples touristes, à apprendre cette langue ancienne mais toujours vivante, exotique mais d'une utilité certaine. Vingt-cinq leçons couvrant tous les aspects de la vie quotidienne, une présentation progressive et raisonnée de la grammaire, de nombreux exercices et leurs corrigés, un lexique turc - français et deux index. Le livre est accompagné d'un CD mp3. L'écoute attentive de l'enregistrement et la répétition des exercices sont fortement recommandées.

05/2013

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Littérature française (poches)

Pages grecques

" De Spetsai à Patmos, en passant par Rhodes, Corfou, Mytilène, Skytos, Paros, Antiparos, Naxos, Chypre, Hydra, Kalymnos et Leros, j'ai, sur une trentaine d'années, réuni une gerbe d'histoires, de caractères, de souvenirs qui évoquent le parfum de ces îles et leurs séduction comme aussi leur tristesse, leur solitude et leur déchéance. Des hommes habitent ces lieux privilégiés. L'existence n'en a pas toujours fait de doux agneaux, et, depuis Ulysse et Thésée, nous savons que les Grecs ont plusieurs vérités, mais ce qui est en cause ce n'est pas leur sincérité, c'est leur double appartenance : à l'Occident par le goût et parce qu'ils lui ont donné une civilisation, à l'Orient par nature et parce que la géographie les y oblige.

05/1998

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Critique littéraire

D'une berge à l'autre. Pour mémoire, 1943-1953

L'époque qui suivit la fin de l'occupation allemande fut celle d'un formidable espoir. Pour Michel Ragon, du fait de son origine populaire et des travaux manuels qu'il continuera longtemps d'exercer, ces années I 943- I 953 ne ressemblent guère à celles de ses contemporains. Alors que tous les intellectuels étaient liés au tout-puissant Parti communiste, il va devenir le compagnon de route des anarchistes dont il retraduira l'histoire, quarante ans plus tard, dans La Mémoire des vaincus. Mais son intuitive curiosité le mènera à sauter d'une berge à l'autre, des milieux populaires aux milieux intellectuels, de la littérature prolétarienne à la peinture abstraite d'avant-garde. Michel Ragon nous livre là une autobiographie intellectuelle, avec d'étonnants personnages, le plus souvent méconnus ou oubliés, décrits avec cette fidélité et cette vitalité qui ont fait le succès de L'Accent de ma mère. Si bien que nous lisons ce livre comme le roman d'une passionnante décennie.

08/1997

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Critique littéraire

Marcel Aymé. Un honnête homme

Dix ans après sa première biographie de Marcel Aymé, Michel Lecureur nous en donne une version revue, augmentée, corrigée et abondamment illustrée. On y lit des informations nouvelles sur la famille et surtout sur la place du romancier dans la vie littéraire. Emmanuel Bove, Jean Paulhan et Louise de Vilmorin font leur apparition dans le monde des amis de Marcel Aymé. Quant à ceux de toujours, Antoine Blondin, Roger Nimier, Jean Anouilh, Albert Paraz et Louis-Ferdinant Céline, ils sont présentés de manière plus détaillée, grâce à de nouveaux documents. Une longue controverse avec André Wurmser, en 1935, précise aussi les positions de Marcel Aymé vis-à-vis du colonialisme et de la liberté en général. L'auteur e Passe-Muraille, de mieux en mieux connu, s'affirme vraiment comme un écrivain de première importance.

09/1997

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Encyclopédies de poche

Taylor et le taylorisme

Pour la première fois en français, débarrassé des légendes, voici le récit des circonstances qui ont amené Taylor à formuler et à diffuser une doctrine révolutionnaire en matière d'organisation du travail : un exposé synthétique des analyses et des propositions tayloriennes permet ensuite de rectifier les nombreux contresens qui ont déformé son interprétation. Cet ouvrage retrace ainsi la vie et la pensée de Frederick W. Taylor, le père du scientific management. Il permet d'alimenter le débat actuel sur le post-taylorisme.

06/1998

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Encyclopédies de poche

Épargne et investissement

Excédent des recettes sur les dépense courantes, l'épargne permet aux ménages et aux entreprises d'investir, de produire des recettes nouvelles, de prendre de l'avance, de se procurer un avantage technologique, d'assurer sa sécurité. C'est une source de progrès économique et social.

06/1998

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Critique littéraire

Froissart et le temps

Jean Froissart n'est pas seulement l'auteur d'immenses Chroniques, qui sont une des sources principales pour la connaissance du XIVè siècle et de la guerre de Cent Ans. Il a pratiqué presque toutes les formes qu'offrait la littérature de son temps. Sa production poétique est très importante et il a aussi laissé un roman arthurien en vers, Méliador. L'objet de ce livre est d'étudier la perception et l'expression du temps dans cette œuvre si variée. Pourquoi une telle étude ? Froissart est un conteur. Il ne cesse de conter des histoires : des histoires sur l'Histoire aussi bien que des histoires sur lui-même ; la biographie de ses contemporains aussi bien que son autobiographie ; l'histoire re sa carrière et de ses voyages aussi bien que l'histoire rêvée de son éducation sentimentale et de ses amours ; des histoires du passé lointain, littéraire et fictif qu'est le monde arthurien. Toutes ces histoires parcourent toute son œuvre. Il ne réserve par l'Histoire aux Chroniques, les confidences personnelles aux poèmes, les souvenirs arthuriens à Méliador. Tout est imbriqué, tout est mêlé. Le résultat est que le temps de l'Histoire et le temps personnel, le temps objectif et le temps subjectif, le " temps du monde " et " le temps de l'âme " interfèrent, se heurtent et se confondent constamment chez lui, au point que ces interférences structurent son œuvre, lui confèrent, sous une apparente diversité, une unité profonde et mettent en lumière son évolution. En montrant dans cette perspective la cohérence et la richesse de l'œuvre de Froissart, ce livre espère en rendre la lecture plus agréable et plus profitable. Il contribue aussi à faire connaître et reconnaître un auteur dont la séduction, la subtilité et, quoi qu'on en ait dit parfois, la pénétration ne cessent de surprendre.

05/1998

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Musique, danse

GLENN GOULD PIANO SOLO. Aria et trente variations

"Mais ce jour-là, lors de son dernier concert donné à Chicago le dimanche 28 mars 1964, quelque chose s'était effondré dans le troisième mouvement de la Sonate opus 110 de Beethoven, quand se déplore le Klagender Gesang, le chant de douleur. Il n'avait pu faire le crescendo qui sous-tend la plainte. Il ne pouvait faire cela. Pas devant eux, les deux mille qui regardaient, attendaient la fin. C'était comme se dévêtir, ou mourir. Il fallait se cacher. Il savait que la fugue allait venir très vite, où il pourrait se masquer de sérénité. Mais il reviendrait aussi, encore, voilé, perdendo le forze, l'Arioso de douleur, et alors, la pédale una corda ne suffirait pas à teinter d'absence la phrase qui s'efface. Il faudrait encore moins de son." M. S.

01/1994

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Littérature française (poches)

Le prix de l'amour

Quel fil rouge peut lier les unes aux autres des nouvelles aussi différentes que Bligh Manor et Le prix de l'amour, Une résurrection et Hélène de Sparte ? Aucun je crois, sinon que l'auteur est le même qui joue avec la seule règle de la nouvelle : elle doit raconter une histoire. C'est là un petit jeu, souvent acrobatique puisqu'il faut retomber sur ses pieds en un temps relativement court. En dehors de cette règle, la nouvelle a droit à autant de liberté, dans la forme et le fond, que le roman. Les nouvelles qui composent ce recueil reflètent les autres d'humeur d'une imagination et le bon plaisir de l'auteur qui s'improvise témoin amusé ou ému, acteur qui dit " je " pour mieux se dissimuler, détective ou même historien de la plus belle des fables, la mythologie grecque.

03/1994

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Littérature française

Gaspard, Melchior et Balthazar

L'épisode des Rois Mages venus d'Arabie Heureuse pour adorer l'Enfant Jésus, s'il ne fait l'objet que de quelques lignes d'un seul des quatre Evangiles, a magnifiquement inspiré la peinture occidentale. Mais qui étaient ces rois ? Pourquoi avaient-ils quitté leur royaume ? Qu'ont-ils trouvé à Jérusalem - chez Hérode le Grand - puis à Bethléem ? L'Histoire et la légende étant également muettes, il incombait à un romancier de répondre à ces questions. C'est ce qu'a tenté Michel Tournier avec ce récit naïf et violent qui plonge aux sources de la spiritualité occidentale.

11/1980

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Littérature étrangère

La Guerre civile

"Il faut bien évoquer les étapes de notre vie publique, si l'on veut comprendre la génération qui a connu la guerre et l'occupation. Certains affectent aujourd'hui d'être las de cette évocation du passé. Ils y voient un rappel inutile de nos divisions, un besoin morbide de gratter nos plaies. Qu'ils cessent alors de me lire. Les "problèmes d'actualité" m'intéressent peu. Et d'ailleurs ne renvoient-ils pas tous aux problèmes éternels de l'ordre et de la justice, qui règlent la vie des sociétés. C'est seulement l'histoire qui permet de les comprendre".

02/1986

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Littérature française (poches)

L'âge d'homme. Précédé de De la littérature considérée comme une tauromachie

Dans la période de grande licence qui suivit les hostilités, le jazz fut un signe de ralliement, un étendard orgiaque aux couleurs du moment. Il agissait magiquement et son mode d'influence peut être comparé à une possession. C'était le meilleur élément pour donner leur vrai sens à ces fêtes, un sens religieux, avec communion par la danse, l'érotisme latent ou manifesté, et la boisson, moyen le plus efficace de niveler le fossé qui sépare les individus les uns des autres dans toute espèce de réunion.

08/1973

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Droit

L'action internationale des collectivités locales

Les relations internationales des collectivités locales dont l'origine remonte aux jumelages intervilles apparus au lendemain du deuxième conflit mondial se sont considérablement développées depuis le début des années quatre-vingt. L'Etat a ainsi été conduit à en reconnaître la légitimité parallèlement d'ailleurs à une reconnaissance identique de la part des institutions européennes. La genèse de cette action internationale des collectivités locales, ses domaines d'intervention, les problèmes juridiques soulevés par sa reconnaissance et sa mise en œuvre, les moyens qu'elle mobilise constituent un ensemble complexe dont ce livre tente de donner une présentation simplifiée et donc aisément accessible.

05/1998

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Critique littéraire

Essais sur les modernes

La question de la modernité semble désormais obsédante : quand débute-t-elle ? De quoi est-elle faite ? En littérature, la réponse de Butor est nette : c'est avec Baudelaire, Dostoïevsky, Mallarmé et Jules Verne que notre modernité s'annonce. Au XXe siècle, la déclinaison de cette tendance fait se succéder Raymond Roussel, Proust, Joyce, Pound et Faulkner. Ce qu'on a appelé le «nouveau roman» a déclenché une réflexion sur l'histoire contemporaine de la littérature, et la critique se faisait combattante, sûre d'une évolution imminente. Depuis, les certitudes ont quelque peu vacillé, mais cette première réception des écrivains du tournant et du début du siècle constitue à son tour un moment de l'histoire de la critique et de l'analyse littéraires.

03/1992

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Critique littéraire

Journal (1922-1989)

Tenu d'octobre 1922 à novembre 1989, le journal de Michel Leiris n'est intime qu'en raison d'une classification commode. Tout au long de ces pages, c'est sur le sens autant que sur la fonction d'une telle entreprise que Leiris s'interroge, s'attachant à y " projeter son propre reflet d'une manière absolument concrète ", c'est-à-dire sans retouches ni ornements. Notées au jour le jour, avec des interruptions allant parfois jusqu'à des mois, voire des années - périodes où il se trouve en voyage ou en mission ethnographique, mais qu'il a retracées dans des carnets jusqu'à présent inédits -, les observations et réflexions sont plutôt celles d'un journal d'enquête dont soi-même serait devenu à la fois l'objet, l'informateur et l'interlocuteur. Ni Mémoires, ni chroniques, ni " confessions " donc, mais journal à bâtons rompus comme cela peut se dire d'une conversation, qui confère de la présence, donne de la voix à ce document publié ici dans son intégralité. En même temps qu'il éclaire sous divers angles, à différents moments d'élaboration, une oeuvre qui s'est voulue essentiellement autobiographique, ce journal réfléchit les mouvements de pensée et de création qui, de notre modernité, ont cherché à se porter à la pointe non sans parfois la contester, et auxquels Michel Leiris a adhéré : du surréalisme à l'existentialisme, en passant par la psychanalyse et l'ethnologie.

09/1992