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JP Donleavy

Extraits

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Musées français

David Hockney. A year in Normandie

"La Normandie est très très verte. Quand je regarde le paysage, je vois beaucoup de verts différents, mais je vois aussi des centaines de textures, chacune donnant un vert différent." David Hockney.

11/2021

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Contes et nouvelles

Au secours la joie !

"Je glande et je glane et je gagne parfois quelques croustillantes miettes muettes . la splendeur du Monde révélée par la goutte d'Eau qui s'y mire le temps qu'elle tombe"

09/2023

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Développement personnel

Mon bullet sacré. Carnet créatif de mon féminin

Ce bullet journal est mon espace intime et sacré. Ici, je note mes rendez-vous, j'inscris mes souvenirs, je libère ma créativité, je me connecte à mon essence. Ici, j'ose.

09/2019

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Littérature française

Le slip

"- Je vous connais, dit-elle maintenant, c'est vous qui animez le forum du non. Nous avons parlé sur nonnonetnon. com. Je dis oui, je vois. C'est vrai, je vois qui elle est. Son visage apparaissait en haut à gauche de la fenêtre sur l'écran avant qu'il ne s'éteigne. Je me souviens mais fais l'innocent. Mon attitude est insensée ; je ne peux feindre le hasard de me trouver là. Elle dit que jamais elle n'aurait osé aborder quelqu'un comme elle vient de le faire. Je suis ses explications sans renier le rendez-vous mais sa présence, sa matérialité retranchent à mesure la cohésion, même faible, que je lui ai prêtée au cours du bref dialogue que nous avons eu sur Internet. En dépit des images sautillantes et saccadées, et parce que j'étais habitué à leur mauvaise qualité et à leur lenteur, elle était parvenue jusqu'à moi, scintillante de lacunes. Sorti de ce contexte, je dois faire face à des myriades de détails annexes qui la constituent. De plus, sur mon écran, déjà malade, son visage de pixels détraqués m'était apparu désirable et j'avais conclu ce rendez-vous pensant pouvoir l'attirer chez moi pour coucher avec. C'est toujours désastreux mais il faut bien. A présent, je vois bien que nous ne nous entendrons pas".

08/2001

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Poésie

Pan

"Art brut. Art ancien. Libelles de circonstance sans importance. PAN est le bruit du pétard que j'ai allumé sur la terrasse du restaurant de chantier pour l'inauguration de la revue, puis nous avons dit de concert PAN chacun de sa place disait PAN. Pour les nuages j'en ai pris la décision au Mans dans un café couvert de lierre de la grand place du Mans un jour de lecture au théâtre du Mans, des mois plus tard j'ai dû me dépêcher de faire un texte pour lire au théâtre de la Bastille, des mois plus tard je changeais de version que je lisais pour un enregistrement dans expressif, le petit bidon que je remodelais des mois plus tard, je l'appelais alors Malmö et je devais le lire au théâtre de Malmö mais comme j'oubliais mes feuilles j'improvisais ce jour-là puis je prenais le train en différentes saisons pour Reims et d'autres villes et je notais ce que je voyais par la fenêtre puis je préparais une version pour ce qui allait devenir la cage puis des mois plus tard je reprenais entièrement le texte et rajoutais la première phrase alors que Toto s'est écrit dans une nuit sur la terrasse d'une villa au-dessus de la mer sur la côte d'azur pendant que dormaient kati et sa mère".

02/2000

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Littérature française

Paroles d'étranger. Textes, contes et dialogues

“Dans ma petite ville, quelque part dans les Carpates, je savais pourquoi j’existais. Je savais que j’appartenais au peuple élu de Dieu – élu pour le servir par la souffrance en même temps que par l’espérance. Je savais que je me trouvais en exil et que l’exil était total, universel. Maintenant, je ne sais plus rien. Le ghetto est en moi, en nous. Il ne nous quittera jamais. Nous sommes ses prisonniers. Et pourtant, nous nous exprimons. Le secret qui me mine, je m’efforce de le partager. Les fantômes qui m’habitent, j’essaye de les faire parler. Besoin de communication? De communauté peut-être? J’évoque des souvenirs qui précèdent les miens, je chante le chant des royaumes anciens, je décris des mondes engloutis: j’existe par ce que je dis autant que par ce que je tais. Mais les choses ont changé dans le monde. Le monde lui-même a changé. Et moi aussi. ”Changements surprenants, incompréhensibles parfois, mais au lieu desquels, exilé parmi les exilés, Elie Wiesel poursuit son œuvre de témoin. En évoquant Auschwitz, le Cambodge, le Goulag, il nous prévient contre l’oubli et contre l’aveuglement. Voici un livre de questions, de douleur et de révolte – mais aussi de réflexion, de dialogue et peut-être d’espoir.

11/1982

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Actualité et médias

La France pour la vie

"Si ce livre a un sens, peut-être une utilité, c'est que le moment était venu de la clarté. J'ai voulu faire cet effort d'aller chercher, au fond de moi, ma vérité sur mes erreurs comme sur mes réussites. Je veux vous dire, sans façon, sans artifice, ce que j'ai vraiment fait, et ce en quoi je crois pour l'avenir. Le seul verdict qui m'importera vraiment sera le vôtre, celui des lecteurs de tout horizon politique que je cherche moins à séduire qu'à inciter à comprendre la complexité des situations et l'enchaînement des événements. Je connais la terrible crise de confiance que suscitent la politique et les politiques. Je ne veux en aucun cas m'exonérer de ma part de responsabilité personnelle dans cette situation. Mais peut-être verra-t-on dans cet exercice d'écriture une exigence d'authenticité pour rétablir la confiance. Mission impossible ? Peut-être. Mais au moins me serai-je exposé personnellement et aurai-je essayé. Cela fait bien longtemps que j'en avais envie. Chaque fois, je trouvais "une mauvaise raison" de me dérober. Pas le moment. Pas le temps. Pas l'envie. Aujourd'hui, j'ai franchi le pas. Je ne le conçois que face à face. C'est à vous que je veux parler."

01/2016

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Littérature française

Les enquêtes de Monsieur Proust

C'est à la fin de 1906, à Versailles. Je suis minuscule (j'ai dix-sept ans mais l'air d'en avoir treize), je gagne ma vie comme coursier. Un jour, le portier d'un grand hôtel me demande de retrouver un cornet qu'un riche client a perdu. Je me dis qu'il doit s'agir d'un sourd, je monte à sa chambre et frappe avec force, on m'ouvre. J'attendais un vieillard, je vois un homme encore jeune, mal rasé, pâle et inquiet. Il se penche vers moi et me dit d'une voix plaintive : "Pourquoi frapper si fort, mon enfant ? - Je ne suis plus un enfant, Monsieur, je frappe fort parce que vous avez perdu votre cornet. - Mon cornet ? Quel cornet ? - Votre cornet acoustique, Monsieur." Monsieur Proust, c'était lui, pousse un cri aigu, court se rouler sur un canapé couvert de papiers et de journaux. Il râle, gémit, va s'étouffer, j'ai peur. Non, il rit, je l'imite. Il est écrivain, il n'a pas quarante ans, je n'en ai pas vingt, ni lui, ni le gamin que je suis, ni personne ne peut imaginer le futur, pour le moment nous rions. Nous suffoquons ensemble, nous sommes heureux, le temps de ce qu'il appellera toujours "nos secrètes enquêtes" a commencé.

03/2014

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Littérature française

Paroles de lumière, poèmes et comptines

ET SI TU REVENAIS... Et si tu revenais De joie j'irais danser dans la rue J'embrasserais tous les passants, je leur offrirais des fleurs J'écrirais ton nom sur les façades des maisons J'irais allumer des feux de joie sur toutes les montagnes Je marcherais dans le ciel sur une corde tendue Je tresserais en couronne les rayons du soleil Et j'en ornerais ton front J'attacherais des ailes dans ton dos Et je t'emmènerais écouter la symphonie des étoiles J'emprisonnerais la lumière dans tes yeux Et ils éclaireraient l'Univers J'irais cueillir pour toi la fleur qui pousse sur les glaciers, Celle dont le calice de feu fait fondre les neiges éternelles Je planterais sous ta fenêtre un arbre géant où nicheraient Tous les oiseaux du ciel Je verserais dans la coupe de tes mains la rosée du matin Pour qu'elle reflète la beauté du jour commençant Je te ferais baigner dans un ruisseau de parfum Je t'habillerais avec l'or et le pourpre du couchant Je volerais vers toi avec les ailes de l'espoir Si tu revenais, j'aimerais toute l'humanité, Je confierais au vent la semence de l'amitié Pour qu'il la porte aux quatre coins de la terre Et qu'elle germe dans tous les coeurs. Poème extrait de Sentiments, page 29.

04/2017

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Roman d'amour, roman sentiment

Pause. Tome 1

Je suis heureuse. Ma voix me fait vivre, mon art m'épanouit, ma famille m'épaule. Mais quand mon regard se pose sur lui à Los Angeles, ma vie bascule. Ingénue en matière de relations amoureuses, je me laisse rapidement guider par sa maturité tandis qu'une facette de ma personnalité dont j'ignorais l'existence s'impose à moi. A ses côtés, je découvre ma sexualité et la puissance du sentiment amoureux. Jusqu'à ce que la confiance que j'avais placée en lui vole en éclats. Je m'appelle Olivia Melis et mon monde s'est effondré cet été. J'étais heureuse. Je crois. Bienvenue dans mon enfer. J'ai vécu auprès d'elle une parenthèse inédite. Une pause exquise. Un été au paradis. Taquineries, tensions, adrénaline, discussions, sexe... Elle m'a fait oublier. Respirer. Vivre. Il ne m'a fallu qu'une seconde pour savoir qu'elle serait spéciale. Je n'ai pas triché. Mais ma réalité m'a rattrapé. Je reste le même. Solitaire, perdu et ravagé par la vie pitoyable que je me suis imposée. Les fleurs de cerisier gravées sur mon poignet me le rappellent sans cesse. Je suis toujours pris au piège dans ce cauchemar qui n'en finit pas. Qui n'en finira jamais. Un putain de purgatoire dans lequel j'ai embarqué Liv. Et pour ça, plus que jamais, je me hais.

05/2023

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Littérature française

Parle, continue !

On se dispute tout le temps. Non, on se dispute bien plus que tout le temps. On se dispute trop. Je ne pense pas qu'on se dispute suffisamment. On devrait peut-être se disputer moins. D'accord. Je ne comprends pas. Pourquoi on se dispute tellement ? Parce que tu es toujours sur la défensive. Eh bien, tu n'es qu'une mule. A mule, mule et demie. Je n'ai jamais rencontré quelqu'un qui tienne autant à avoir raison tout le temps. N'importe quoi. Je ne compte plus les fois où j'ai admis avoir tort. Et je m'excuse comme personne. Tu es nulle pour t'excuser. C'est reparti. Hier je me suis excusé à douze reprises. Combien de fois tu t'es excusée ? Je ne sais pas. Je n'ai pas compté. Voilà. Je gagne par forfait. A présent tu me dois une excuse. Va te faire foutre. Tu vois, je t'ai dit que tu étais nulle en excuse. Dans ce roman/poème, long dialogue savoureux, mais aussi mélancolique et existentiel, le dérisoire n'est pas loin, mais un dérisoire sublimé par l'humour et l'amour. Les poèmes de Justin Grimbol décrivent la magie du quotidien, sans fioritures mais avec beaucoup d'humour et une grande sensibilité. Un étonnant mélange de Brautigan et de Bukowski. Sébastien Doubinsky

10/2020

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Littérature érotique et sentim

Entre ses mains

J'arrive devant la porte cochère et ma vie défile. Mon ventre se tord et mes jambes vacillent sur mes talons. Je ne peux plus avancer. Tout d'un coup, j'ai très froid ou très chaud. En fait, je ne sais pas. Je pense à mon bébé, mon amour, ma raison de respirer. Je revois son regard quand je l'ai laissé entre les bras de cette baby-sitter qu'il ne connaît pas très bien. Où suis-je ? Que fais-je là, épilée, parfumée, juchée sur neuf centimètres d'escarpins noirs, pointus, affublée d'un porte-jarretelles inconfortable et d'un string qui me cisaille ? J'ai mal au ventre. J'envisage de repartir, de courir retrouver mon fils adoré, de le serrer dans mes bras, de lui dire combien je l'aime, combien je lui serai toujours fidèle, que ma vie lui est consacrée. Et je compose le code de l'immeuble. Il est devant moi. Il m'attendait. Ne me dit pas bonjour. Juste m'embrasse sur la joue droite et passe une main derrière mes épaules en m'entraînant à l'intérieur. Elodie, trente ans, est avocate. Un jour, dans une cour d'assises, le regard d'un homme, irrésistible et diabolique, va bouleverser sa vie. Avec ce premier roman sensuel, envoûtant, poignant, Marthe Blau dit les vertiges de l'emprise.

03/2003

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Littérature française

Signé Parpot

Monsieur le Directeur, J'ai faim et froid, je n'ai pas d'argent, je suis logé très modestement dans un appartement et je n'arrive pas à me nourrir et à me vêtir, j'aime une fille qui s'appelle Claudine Courvoisier que j'ai rencontrée aux cours du CNAM en novembre 1900 et qui n'a pas voulu me fréquenter parce que je ne travaillais pas et que je n'avais pas d'argent. Je suis vierge et je n'ai jamais eu de rapports intimes avec les femmes, et malheureux maintenant, je ne veux plus jamais d'autres femmes car j'aime à la folie cette jeune fille Claudine Courvoisier de novembre 1990. Je n'ai jamais vécu par manque d'argent et manque de travail, l'important serait que je puisse au moins avoir ma femme Claudine car dans la vie, c'est important d'avoir sa femme qui serait Claudine Courvoisier de novembre 1990, mon épouse pour la vie. Le premier livre d'Alain Monnier, aujourd'hui réédité, est un roman noir épistolaire, d'autant plus subtilement orchestré que sans narrateur. Signé Parpot met en scène le personnage fétiche de Monnier, Barthélémy Parpot , un " simple d'esprit " naïf, pot de colle et ressasseur, qui pourrait aussi bien être une sorte de victime persécutrice particulièrement perverse...

08/2006

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Littérature française

Juste né

" Je suis né, je le sais. "

01/2005

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Théâtre

Guérilla de l'ordinaire

Je mhabille laid. Je me coiffe laid. Je suis laide. Mais moi ça me dérange pas, cest les autres qui trouvent ça dur. Jen veux à personne, cest un mélange de hasard pis de désintérêt, je dirais. Je suis tellement laide quy en a qui pensent que je revendique quelque chose. A travers des chroniques oscillant entre lhumour, la colère et la poésie, un petit groupe réuni à la mémoire dune femme disparue sattaque aux manifestations visibles et invisibles des violences ordinaires. Dans un déferlement de scènes agissant à la manière dun exutoire, Guérilla de lordinaire se tient sur le lieu de la fracture militante, là où la fatigue devient résistance politique.

06/2020

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Littérature française

Iouri

J'aimerais penser à autre chose que Iouri et notre histoire. Penser à autre chose. Mais ce n'est pas possible. Il revient dans ma tête, il me hante presque et j'y pense, je n'arrive pas à lâcher prise, comme si c'était une obsession, je veux seulement comprendre mais je ne sais pas comment y arriver et peut-être bien que je ne le veux pas. C'est légitime. Il est si sombre et réservé et quelqu'un doit être là pour lui. Pour comprendre, il faut que je m'engage avec lui dans le noir, que j'aille avec lui dans son gouffre mais j'ai peur de ce que je vais découvrir...

01/2009

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Littérature française

Bienvenue dans la vie active

Tout juste diplômée de l'université, je suis embauchée en bibliothèque en tant que fonctionnaire-stagiaire. J'exerce le métier que je voulais, qui plus est, dans un bel établissement, au sein d'une équipe jeune et dynamique. Comment aurais-je pu imaginer ce qui allait suivre ? ... L'auteur ? Je pourrais vous raconter que j'ai été rat de bibliothèque, chômeuse puis coordinatrice de projet, hôtesse d'accueil ; je pourrais ajouter étudiante de psychologie du travail et apprenti auteur/dessinatrice. Cela ne vous dira pas pourtant qui je suis. Car nous ne nous résumons ni à un CV ni à ce qu'on dit de nous. Nous sommes tous infiniment plus riches que cela.

06/2020

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Littérature française

Le crieur de nuit

"J'ai appris la nouvelle ce matin, en écoutant le répondeur. Isa disait : Papa est décédé. Je me suis fait couler un café et je l'ai rappelée, puis j'ai composé le numéro d'Air France. Thierry est entré en bâillant, m'a regardée et a dit : Qu'est-ce qui se passe ? J'ai répondu : Papa est mort. Isa dit : décédé. Moi je dis : mort. Je ne vois pas pourquoi je prendrais des gants. Depuis le temps que l'idée de la mort m'accompagne, je ne dirais pas qu'elle m'est devenue familière, non, mais j'ai quand même le droit de l'appeler par son nom. Tu es mort. Enfin".

04/2010

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Histoire internationale

Un balcon à Beyrouth précédé de Beyrouth ou la séparation. Edition revue et corrigée

«Je rassemble ici deux petits livres écrits à quelques années de distance : le premier en 1986, alors que le Liban était la proie d'une interminable guerre civile, et l'autre en 1994, lors de mon retour au Liban, après quelques années d'une étrange paix. Livres de l'exil et des retrouvailles ; livres hantés par l'enfance et par ce qui est aboli. C'est pourquoi, les relisant, je songe qu'ils appellent un autre livre sur mon enfance libanaise : livre rêvé depuis bien des années, mais auquel je sais que je ne pourrai me dérober infiniment, et grâce auquel je retrouverai peut-être ce que je croyais à jamais perdu.» Richard Millet.

05/2005

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12 ans et +

Fé M Fé

"Je la regarde partir. Je pose la plume sur mon nez. En temps normal, je crois pas que je pourrais tomber en amour avec une fille. Mais une fille qui sauve un pigeon et qui l'appelle Clint, je pense que je vais faire une exception". C'est un peu le chaos autour de Fé présentement : dans sa famille, dans sa tête, dans son coeur surtout. En fait, si elle cherche ce qui la définit, tout ce qui lui vient en tête, c'est une équation simple mais non résolue : "Fé M Fé". Une fille qui se demande qui elle est et qui elle aime. Une fille qui aime une fille. C'est simple... ou c'est compliqué ?

09/2015

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Littérature française

Trou commun

Sous le même Je, sept personnages composent un drôle de roman familial, plutôt iconoclaste et bouleversant. Qu'il l'ait vécu ou non, David Besschops témoigne que le pire se porte bien ! Il écrit et vous coupe le souffle. J'ai six ans et je dispose les ustensiles doucement pour ne pas alerter mes frères. Je cuisine avec mes petites mains. J'urine. Je dépasse d'une tête mon bout de ficelle. J'éprouve immédiatement mon existence. La sérénité. Mon sexe n'est pas un petit trou où je me cache quand il pleut. Mais un instrument de travail. Bientôt je dégotte d'autres moyens de feindre l'existence. Respirer par exemple.

11/2010

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BD jeunesse

Opération survie au collège Tome 2 : Jensen

Hello, je m'appelle Jensen ! Un jour, je serai astronaute à la NASA et je sauverai le monde des invasions zombies. Mais avant ça, je dois m'entrainer en milieu hostile : le collège ! Mes missions sont : - échapper à ces crétins de Yanic et Foster ; - survivre au cours de maths de Mr Kristoffer ; - trouver des amis avec qui manger à la cantine. Jour 1 : c'est parti ! Ah oui, et je rêve d'intégrer l'équipe du journal du collège. Il faut que je leur propose mes articles scientifiques, ce serait génial ! Mais est-ce que j'en aurais le courage ? Retrouvez Peppi, Jaime et les autres dans ce nouveau tome des aventures du collège de Berrybrook !

08/2017

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Littérature française

J'ai écouté la mer

Un ami est quelqu'un qui porte un attachement particulier à un être vivant. Il s'est attaché à moi : c'est mon ami. Nous sommes devenus inséparables : je vis avec lui, je dors avec lui, je mange avec lui et je respire même avec lui. Il m'arrive cependant parfois de l'oublier par mégarde : lorsque je me réveille par exemple et puis je me touche le crâne... Alors il me rappelle sa présence. C'est un ami fidèle. Croyez-moi ! Dans un premier temps, il vaut mieux s'en faire un ami qu'un ennemi. Il est très très fort et le prendre de front ne ferait que renforcer son pouvoir...

08/2020

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Littérature française

Journal d'un arbre 1998-2001

Jeudi 1er janvier 1998 : Parmi d'innombrables phantasmes qui m'agitent, il en est un qui, par sa fréquence et sa constance, me comble et me tourmente à la fois : j'imagine que je suis un arbre. Je vois des arbres partout, même dans le métro. [...] Je prétends avoir pour ancêtre l'arbre qui inspira au Bouddha son illumination. J'affirme que je suis le cousin du Coryphe du Malabar qui, comme chacun le sait, ne donne des fruits qu'une seule fois, vers sa quarantième année, et en meurt, épuisé par l'effort... Lundi 31 décembre : Je me demande parfois si je n'ai pas abandonné le monde des hommes pour le monde des arbres.

09/2003

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Roman d'amour, roman sentiment

Devil's Reach Bikers Tome 3 : Fléau

J'ai perdu Tess, je suis perdu. La Faucheuse est là, aux aguets, mais je lui file entre les doigts. Pour la première fois de mon existence, j'ai une raison de vivre. Tess. Elle tient mon âme entre ses mains, mais le Diable me l'a enlevée. Derrière les barreaux de la prison dans laquelle on m'a enfermé, mes démons s'agitent, conquérants, et sans Tess, je risque de basculer. L'odeur du sang est une drogue. Elle me nourrit. Me consume. Jusqu'à la folie. Tess est à moi. Je compte bien la récupérer, même si pour ça, je dois perdre mon âme. Trigger. Je m'appelle Trigger. Et Tess est ma vie.

01/2022

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Policier-Espionnage

RIP Tome 6 : Eugène, Toutes les bonnes choses ont une fin

Ils nous bouffent notre pain. Ils piquent nos gagne-pains. Des pains dans la tronche, c'est tout ce qu'ils méritent ! Comment ça, faut que j'me calme ! ? Vous savez à qui vous avez affaire ? Je suis Eugène ! Et il est pas né celui qui va me dire ce que je dois faire ou pas faire. Je me suis pas tapé des mois de mitard pour qu'une fois dehors on vienne me faire chier. Et pas question que je paie à cause de celui qui a chouravé cette maudite bague. Faut que je la retrouve, ainsi je serai enfin blanc comme neige. Après tout, ne dit-on pas que toutes les bonnes choses ont une fin ?

09/2023

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Littérature anglo-saxonne

Devenir écrivain

Durant toute mon enfance et mon adolescence, je fus connu et montré du doigt comme un modèle de paresse ; pourtant je poursuivais sans relâche ma propre fin, à savoir apprendre à écrire. J'avais toujours deux livres en poche, un pour lire, l'autre pour écrire. Quand je marchais, mon esprit était constamment occupé à chercher les mots justes correspondant à ce que je voyais ; quand je m'asseyais au bord de la route, c'était soit pour lire, soit un cahier de quatre sous et un crayon en main, pour noter les traits saillants d'une scène ou pour conserver la trace de quelques strophes boiteuses. Je vivais ainsi en compagnie des mots. (Robert Louis Stevenson)

08/2023

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Poésie

Poésie quantique. Ou la chute vers le haut

J'ai conçu ces notes alors que je n'avais encore que très peu lu. Petite, je m'amusais à déclamer qu'il n'existe pas de poésie, seulement des actes poétiques. Ma route n'avait pas encore croisé la psychomagie de Jodorowsky. Je parlais, comme enfant de la guerre, de servitude volontaire en rageant contre les asservis, mais je n'avais pas encore lu La Boétie. Je portais en moi le fait que nous sommes tous liés dans cet univers et que l'interaction sur l'un des éléments du système produit un effet simultané sur l'autre. Je ne savais pas encore que la loi de l'enchevêtrement en physique quantique avait été posée.

01/2023

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Poésie

Evasion

"Je suis un caramel mou. Un coeur d'artichaut ; du miel en pot. J'entame, j'étonne et à la tonne j'écoeure (merci Ben Mazué). Je suis la vésicule biliaire de Jack (merci Chuck Pahlaniuk). Je suis aussi une tornade. Ravageant les briques rouges, les chalets de bois, les maisons de paille, je suis le grand méchant loup. Mais n'ayez crainte. Je suis simplement une fille lambda, contant des tourments, cassant les moeurs, déstructurant les codes du slam, même de la pensée. Je suis fort de café et brut de pomme. Voilà un bon petit-déjeuner pour entamer cette journée. Vous préférez un whisky on the rocks sans glaçons ? OK mais juste un doigt".

07/2021

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Ecrits sur l'art

Vincent Van Gogh, les dernières lettres

"Là - revenu ici je me suis remis au travail - le pinceau pourtant me tombant presque des mains et - sachant bien ce que je voulais j'ai encore depuis peint trois grandes toiles. Ce sont d'immenses étendues de blés sous des ciels troublés et je ne me suis pas gêné pour chercher à exprimer de la tristesse, de la solitude extrême. Vous verrez cela j'espère sous peu - car j'espère vous les apporter à Paris le plus tôt possible puisque je croirais presque que ces toiles vous diront ce que je ne sais dire en paroles, ce que je vois de sain et de fortifi ant dans la campagne". Ouvrage en coédition avec le Musée d'Orsay.

09/2023