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Philosophie

Oeuvres complètes. Tome 17, L'école du christianisme ; La neutralité armée ; Un article ; Sur mon oeuvre d'écrivain

L'Ecole du christianisme est une des oeuvres fondamentales de Kierkegaard dont le titre répond implicitement à Feuerbach et à son essence du christianisme. Pour Kierkegaard, découvrir l'essence du christianisme et vouloir se mettre à son école suppose qu'on ne le confonde pas avec ce qu'en a fait la chrétienté, pas plus qu'avec une simple doctrine philosophique et religieuse. Il est une exigence à vivre l'existence individuelle et à découvrir que l'Individu, qui demeure, chez l'homme, constamment supérieur à l'espèce, est la catégorie chrétienne décisive. Le Dieu personnel, le Dieu-Homme, doit demeurer pour la raison le paradoxe et le scandale absolus ; mais il est, pour l'existant, ce qui vient s'insérer au coeur de la condition humaine et combler la distance qui sépare l'homme de Dieu. L'Individu n'est donc nullement le moment provisoire d'une dialectique réduisant l'existence humaine à un système, comme le voudrait Hegel ; il est ce par qui peut être fondé le rapport personnel avec le prochain. La neutralité armée apporte une lumière particulièrement vive sur les nouvelles perspectives que Kierkegaard voulait ouvrir à ses contemporains sur la vraie signification de l'exigence chrétienne au sein d'une chrétienté officiellement établie. Dans l'Article qui suit, Kierkegaard s'en prend au Dr Rudelbach qui, dans un ouvrage traitant du "mariage civil", avait cru pouvoir se réclamer de lui pour prôner des changements institutionnels permettant une émancipation de l'Eglise par rapport à l'Etat. Ce texte permet de mieux comprendre l'attaque de Kierkegaard contre l'Eglise danoise et son intention véritable : provoquer une radicale "émotion" intérieure, en lançant un appel à la conversion, au christianisme véritable ! Dans Sur mon oeuvre d'écrivain, Kierkegaard précise le "mouvement décrit par son oeuvre", explique le rôle des divers "pseudonymes" et souligne la "catégorie" dont relève l'ensemble de sa production et ce à quoi, en fin de compte, "elle veut rendre attentif".

02/1982

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Psychologie, psychanalyse

Que veut dire "faire" l'amour ?

Pourquoi dit-on "faire" l'amour alors que cet événement nous fait plutôt que nous le faisons? Un peu, beaucoup, passionnément... ou pas du tout, nous y sommes poussés par une force plus grande que nous. Ce livre explore les puissances qui animent ce moment, des plus pulsionnelles aux plus culturelles. Il montre comment le choix du genre - se sentir femme ou homme - est loin d'être conforme à l'anatomie et s'appuie sur une bisexualité psychique souvent méconnue. Chacun se choisit un genre en refoulant l'autre qui devient le lieu d'une attirance et d'un conflit, d'une "guerre des sexes" dont les péripéties animent le désir. Cette guerre se retrouve dans toutes les formes de sexualité, y compris - curieusement - dans les homosexualités. Les mêmes corps savent ou ne savent pas jouir ensemble selon des circonstances qui provoquent l'excitation sexuelle comme sa conclusion. Mais d'où tiennent-ils un tel savoir? Sans les fantasmes dans lesquels un corps est pris, la jouissance s'interrompt. Comment la puissance du désir s'oriente-t-elle, marquée par la répétition, bien au-delà du vouloir et de la conscience? Comment, enfin, existe-t-il une dimension de perversité latente dans la normalité du désir et de l'érotisme? Car ce sont les perversions qui donnent une clef, le mot de passe oublié d'une apparente normalité. Dans ce rapport des sexes, la question du "devenir femme" prend une importance de premier plan, tant la féminité est l'occasion d'un refoulement puissant, y compris pour les femmes elles-mêmes. Après avoir démonté les rouages de la "machinerie sexuelle", ce livre aborde sa partie la plus importante et la plus novatrice, celle qui concerne l'orgasme. Ce moment si fascinant, au point d'aveugler, est resté de ce fait largement méconnu. Si la recherche de ce Souverain Bien commande beaucoup plus que le rapport entre les hommes et les femmes, on mesure qu'il y a dans cet essai un enjeu politique, centré sur un ressort secret qui anime la Cité.

03/2010

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Sciences historiques

La chambre de veille

La chambre de veille, c'est cette petite pièce que possèdent les phares, située juste sous la lanterne, où le gardien s'installe pour s'assurer de la clarté de son feu. Un espace circulaire et sans ouverture sur l'extérieur : un pupitre, un fauteuil, un poste de radio, quelques ouvrages et le livre de bord sur lequel doivent être consignées toutes les observations utiles. Cette pièce d'où l'on ne voit rien est aussi celle où l'on voit tout. Là, nuit après nuit, s'amassent des connaissances et s'élabore, par le moyen d'une écriture laconique et sans fioritures, un savoir : celui du phare sur lui-même et sur le monde extérieur. S'il n'est pas gardien de phare, l'historien François Hartog est un veilleur à sa façon : depuis son bureau et entre les rayonnages de sa bibliothèque, il scrute et apprivoise les échanges entre ce que l'on voit et ne voit pas. Ce qu'on cherche à voir, qu'on croit voir, qu'on s'efforce de faire voir. Et ce qui, trop souvent, nous échappe. C'est cette conception de son métier d'historien qu'il évoque de façon très personnelle au fil de ces entretiens, qui forment aussi une introduction générale et accessible à ses recherches. Il raconte ainsi ses origines familiales, ses années à Normal' Sup, sa formation dans les années 1970 (son rapport à l'anthropologie et au structuralisme, à l'histoire de l'Antiquité, le choix de l'histoire) ; il raconte ses maîtres (Vidal-Naquet, Michel de Certeau), son rapport à la politique, son passage de l'histoire de l'Antiquité à l'historiographie, articulée à la crise des sciences humaines des années 1980, ses travaux sur les historiens grecs et sur le personnage d'Ulysse ; il raconte ses recherches sur la notion de « temps » jusqu'à l'élaboration du concept de « présentisme », ses réflexions sur la représentation de l'histoire en littérature (Les Bienveillantes, Ian Karski) et sur le rôle de l'historien dans le monde contemporain.

02/2013

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Critique littéraire

Revue générale n° 2 – hiver 2019. Dossier – Des animaux et des hommes

Si elles se posent depuis l'Antiquité, les interrogations sur notre rapport à l'animal se sont approfondies et complexifiées depuis quelques décennies. La réflexion accrue sur la personne juridique de l'animal ou encore sa dimension éthique, l'apparition de formes de militance active sont autant d'indicateurs de cette question de société... Avec les contributions de Paul Ariès, Jean-Baptiste Baronian, Gil Bartholeyns, Thomas Bolmain, Laurence Boudart, Guy Delhasse, Charles Delhez, Luc Dellisse, Francis Delpérée, Marcel Detiège, Thierry Galibert, Marie Gérard, Christopher Gérard, Pierre Guérande, Julien Hervier, Jean Jauniaux, Jean Lacroix, Caroline Lamarche, Alexandre Lansmans, Jean-Pol Masson, Estelle Mathey, Henri de Meeûs, Isabelle Moreels, Olivier Philipponnat, Gérald Purnelle, Frédéric Saenen, Jean-Loup Seban, Jacques Sojcher, Lucienne Strivay, Louise Van Brabant Avec des textes de James Ensor et Paul Willems Si elles se posent depuis l'Antiquité, les interrogations sur notre rapport à l'animal se sont approfondies et complexifiées depuis quelques décennies. La publication d'un essai tel que La Libération animale de Peter Singer en 1975, l'invocation du concept de "sentience" , l'émergence du courant de pensée antispéciste, l'articulation de la défense animale avec le véganisme ou la reconnaissance de certaines minorités, la réflexion accrue sur la personne juridique de l'animal ou encore sa dimension éthique, l'apparition de formes de militance active défendant ce qui apparaît désormais comme une "cause" , sont autant d'indicateurs de la transversalité de cette question dans notre société. Notre dossier, coordonné par Louise Van Brabant et Frédéric Saenen, prêtera la parole à des penseurs de diverses inspirations - définitivement acquis à la cause animale, adhérents plus modérés, observateurs sceptiques ou très critiques - mais laissera également le champ libre à des analyses portant sur des productions culturelles dans lesquelles la place accordée à l'animal dans la société se voit interrogée. La diversité de ces approches permettra de souligner ce qui les fédère : l'indéniable omniprésence de l'animal dans le débat contemporain.

01/2020

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Beaux arts

Conserver/Restaurer. L'oeuvre d'art à l'époque de sa préservation technique

La conservation et la restauration des oeuvres d'art sont en apparence les deux faces d'une même réalité. Les musées n'ont-ils pas pour mission d'exposer et de protéger leurs oeuvres ? Mais c'est compter sans une extension inédite des biens culturels et la propension à y inclure les choses les plus diverses, y compris les plus contemporaines. En sorte que ces deux missions peuvent devenir contradictoires. Les termes qui caractérisent cette situation nouvelle (" patrimoine ", " curateur " qui s'est susbtitué à " commissaire ", etc.) indiquent la grande transformation : sous l'effet du marché de l'art, de la place qu'il occupe dans le monde de la finance et de la manière dont il s'est internationalisé, les oeuvres sont des biens qui ont un prix au même titre que d'autres. A cette valeur nouvelle s'ajoute l'importance prise par leur dimension contemporaine, puisque la mémoire dans nos sociétés est indissociable d'un rapport à l'histoire désormais centré non plus sur le passé mais sur le présent - un présent sans futur et qui est à lui-même son propre horizon. Dans l'état présent de l'art et de la culture, entre les valeurs tournées vers le passé et celles qui pourraient projeter un futur, la différence s'est estompée. La patrimonialisation excède les seules valeurs du passé ; elle brasse jusqu'aux cultures les plus hérérogènes ; elle a pour objets le passé et le présent, l'homogène et l'exogène, l'ordinaire et l'extraordinaire. Elle reflète un rapport au temps qui privilégie l'immanence, tout en l'historicisant : loin de s'ouvrir sur la production d'un autre temps à venir, elle prend d'emblée le visage de l'histoire. Ainsi se comprend la patrimonialisation du présent, et le souci croissant qui entoure désormais les productions contemporaines, y compris dans leurs composantes techniques, singulièrement créditées d'une valeur que leur obsolescence particulière rend d'autant plus digne d'intérêt.

02/2016

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Notions

La raison ou les dieux

Dans son précédent ouvrage, Lumières du Moyen Age (2015), Pierre Bouretz rouvrait à nouveaux frais un dossier capital pour l'histoire occidentale : les relations entre philosophie et théologie. La raison ou les dieux s'ancre dans l'Antiquité tardive "néoplatonicienne", souvent décrite à grands traits comme celle d'un retour à Platon, d'une "divinisation" de celui-ci et d'un tournant "théologique" du rationalisme grec. Est-ce à dire que ce moment fut celui d'un choix entre la raison et les dieux ? Platon déjà voyait chez les Barbares des formes de sagesses supérieures à celle des Grecs. Plutarque pouvait sans embarras servir Apollon dans son temple de Delphes, admirer Isis et cultiver le platonisme. Jusqu'à la fin de l'Antiquité, les plus grandes figures de la philosophie se nourrirent de théologies allogènes. Mais le rapport de ces philosophes à leurs dieux nous demeure mystérieux. Plus mystérieuse encore, une affaire inaugurée dans la génération des successeurs de Plotin par Porphyre et Jamblique, sous couvert d'une fiction égyptienne et autour d'un mot neuf : celui de "théurgie". Fallait-il compléter la vie théorétique par un rapport actif avec les dieux ? Etait-il question de les soumettre au bon vouloir des hommes ? Des pratiques étranges et venues d'ailleurs étaient-elles autre chose qu'une forme de la magie depuis toujours condamnée par les philosophes ? Pierre Bouretz construit une vaste enquête au travers de laquelle on découvre Plotin combattant les gnostiques, Porphyre ferraillant contre les chrétiens, les derniers philosophes platoniciens en quête de vestiges des dieux anciens. Il remonte à l'origine de leur admiration pour les "sagesses barbares", décrit l'entrée dans l'imaginaire des Grecs de Mages disciples de Zoroastre, de théurges chaldéens et d'Hermès Trismégiste, interroge leurs visions concurrentes de la "voie qui mène au bonheur". Il montre enfin qu'après une éclipse d'un millénaire environ, cette histoire se rejouerait dans des conditions nouvelles à la Renaissance.

02/2021

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Histoire internationale

Un sachet d'hosties pour cinq. Récit d'un rescapé du génocide des Tutsi commis en 1994 au Rwanda

Un sachet d'hosties pour cinq est un témoignage qui ne laisse pas indifférent. César relate ce qui est arrivé au jeune homme de vingt ans qu'il a été. Il aborde sa survie avec pudeur et précision. Il a le souci d'épargner le lecteur, en l'invitant aussi à un voyage au coeur de sa vie d'enfant et de collégien, de sa famille, ainsi que dans l'histoire de son peuple et de son pays. Bien qu'il n'ait eu aucun contrôle sur les événements, son espoir et sa détermination à survivre se sentent dès le début de son récit. Avec finesse et un peu d'humour, il nous embarque dans sa quête philosophique pour comprendre l'Homme lorsqu'il est confronté à l'indicible. Comment Lui faire encore confiance lorsque même notre ami souhaite notre mort ? Comment organiser la survie dans un contexte hostile ? A quoi peut-on penser lorsque l'on est confronté à la mort des autres et à la sienne, imminente ? Autant de questions qui nous amènent à nous interroger sur notre rapport à l'autre, sur notre rapport à la manipulation des masses, sur notre sensibilité face aux risques de crimes contre l'humanité et de crimes de génocide. César est le seul rescapé des six enfants de sa famille. Sa mère a également survécu mais il ne le saura et ne la reverra que plusieurs mois après la déclaration de fin du génocide. Celui-ci a emporté soixante-trois membres de sa famille, élargie à ses grands-parents, tantes, oncles, cousines et cousins. Trois ans après le génocide, César réussit à obtenir un visa pour la Suisse. Il y suit une formation universitaire et y fonde une famille. A côté de ses tâches professionnelles et de son rôle de père de famille, il ne cesse de parcourir la Suisse et l'Europe pour témoigner en mémoire des siens et, surtout, pour sensibiliser aux dangers de la haine et de ses discours ainsi que pour proposer des alternatives.

03/2016

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Philosophie

Une religiosité sans Dieu. Essai sur les stoïciens d'Athènes et saint Augustin

Réflexions sur le Bien et le Mal, l'homme abyssal et son rapport au cosmos, l'idéal oecuménique et l'agressivité humaine, l'Etre et le Temps, etc. , constituent le coeur de ces fragments que Maria Daraki traduit puis analyse en termes de philosophie, d'histoire et de sociologie culturelle. Le stoïcisme naît à Athènes au cours d'une grave crise qui marque la fin de l'autonomie de la cité. La conquête macédonienne va en effet révoquer ce qui avait fait l'originalité politique de la Grèce. Il en résulte une véritable " crise de civilisation ", avec son habituel, cortège de symptômes : brouillage des certitudes, discrédit de la politique, protestation individualiste, etc. , et par ailleurs éloge des primitifs et de l'état de nature accompagné d'un regain de religiosité. Le stoïcisme d'Athènes, pensée de la protestation, exprime remarquablement cet ébranlement des acquis, et aussi ce " retour à la Nature " qui semble prendre le relais de Dieu. Dispersée entre quelque trois mille fragments, la pensée des fondateurs du stoïcisme, Zénon, Cléanthe, Chrysippe, est, on le devine aisément, la moins connue. Pourtant elle est éblouissante pour réagir aux questions que le philosophe pose encore et toujours à l'individu en quête d'appartenance. Réflexions sur le Bien et le Mal, l'homme abyssal et son rapport au cosmos, l'idéal oecuménique et l'agressivité humaine, l'Etre et le Temps, etc. , constituent le coeur de ces fragments que Maria Daraki traduit puis analyse en termes de philosophie, d'histoire et de sociologie culturelle. L'auteur compare ensuite le stoïcisme d'Athènes et la théologie de saint Augustin. En choisissant de mettre en parallèle ces deux grandes visions de l'homme et du monde, elle entend saisir le passage de l'Antiquité au christianisme, là où il accuse le plus grand écart. Pour les stoïciens, la nature est sacrée et l'homme accompli n'est rien de moins que le Sage, un homme-dieu. Pour Augustin, la nature est du domaine du profane, et l'homme est entièrement impuissant.

11/1989

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Histoire de France

La politique du sport et de l'éducation physique en France pendant l'Occupation

En mars 2002, une commission d'historiens dirigée par Jean-Pierre Azéma remettait à la ministre Marie-George Buffet un rapport sur la politique du sport et de l'éducation physique pendant l'Occupation. En voici la publication tant attendue. A la fin des années 1990, la France est marquée par ce qu'Henry Rousso a appelé "le syndrome de Vichy" : à la suite du discours de Jacques Chirac commémorant la rafle du Vel d'Hiv' en juillet 1995, les différents gouvernements appellent au devoir de mémoire. Des historiens sont alors convoqués comme experts pour examiner la responsabilité de l'Eglise dans le soutien apporté au milicien Paul Touvier (commission René Rémond) ou celle de l'Etat dans la spoliation des biens Juifs (commission Mattéoli). A l'automne 1998, alors que débute à Bordeaux le procès Papon, Marie-George Buffet exprime, à son tour, le voeu que le sport et l'éducation physique n'échappent pas au devoir de mémoire. Douze historiens interrogent ici la spécificité et l'unité de la politique du sport sous Vichy, le rôle de l'occupant, les continuités et les ruptures avec le Front populaire et la Libération. Les images font revivre les pratiques et les spectacles sportifs sous l'Occupation dans toute leur ambivalence. Le sport a certes permis une authentique sociabilité juvénile, mais elle est circonscrite par la présence de l'occupant ou par les ambitions moralisatrices de la Révolution nationale. Et les champions sportifs couraient aussi pour un "filet garni" : ils étaient donc, comme la plupart des Français, ni des héros, ni des salauds. Le sport n'a pas non plus été épargné par l'antisémitisme : les champions Alfred Nakache et Victor Young Perez sont déportés à Auschwitz. Le "moment Vichy" fut également crucial pour la structuration du secteur "Jeunesse et Sport" (administration centrale et déconcentrée, corps d'inspecteurs). Un avant-propos et une bibliographie mise à jour accompagnent la publication de ce rapport.

06/2018

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Arbres

Le grand atlas des arbres et forêts

Un voyage initiatique en plein coeur de ces mondes sauvages pour tout comprendre des arbres de notre planète. Les forêts sont le poumon vert de notre planète et il est essentiel de connaître leurs fonctionnements pour les préserver. De la plus petite pousse à la cime des arbres les plus altiers, la forêt fascine. A la fois havre de paix et lieu de tous les dangers, la forêt et ses écosystèmes traversent les frontières du temps et de l'espace. En recouvrant un tiers de la surface terrestre, les forêts s'étendent sous toutes les latitudes, se déploient sur tous les continents du globe. D'une richesse et d'une diversité absolues, elles peuvent être tropicales, boréales, sèches ou encore tempérées, mais avant tout elles sont dynamiques, changeantes et vivent à leur propre rythme. Cet ouvrage de référence, publiée en collaboration avec le journal Le Monde, explique avec sérieux toute la complexité biologique des forêts : leur naissance, leur fonctionnement, leur conservation et protection, la vie qu'elles abritent, l'interdépendance entre faune et flore, le principe de succession mais également le rapport qu'elles entretiennent avec la nature et les hommes. Agrémenté d'une très riche iconographie de plus de 250 magnifiques photographies et d'une centaine de cartes, schémas et infographies, ce Grand Atlas prend appui sur les dernières recherches scientifiques liées à l'écosystème forestier, à son rapport au changement climatique et à son avenir au sein de la biosphère. Cet ouvrage monumental est le fruit d'un travail scientifique considérable mené par les grands spécialistes mondiaux des arbres et des forêts, Jérôme Chave, ancien Directeur de Recherche du CNRS, associé aux chercheurs américains Sassan Saatchi, Herman Shugart, et Peter White. Avec clarté, rigueur et précision, ils nous proposent un étonnant voyage aux carrefours de la géographie, de la biologie et de l'écologie pour tout comprendre des forêts de notre planète.

11/2022

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Ethnologie et anthropologie

Les économies occultes de l'or blanc au Gabon

Au cours des dernières décennies, on observe en période électorale au Gabon, une recrudescence de la découverte de corps d'hommes ou de femmes délestés de leurs organes génitaux ou de cimetières profanés pour collecter des organes humains (crânes, langues, cheveux, coeurs, tibias, fémurs, phalanges, foies, poumons, sexes, testicules, clitoris, etc.). Ces organes humains aussi appelés "or blanc" servent à fabriquer des fétiches et de puissantes amulettes et permettraient de garantir les succès électoraux et le maintien ou l'acquisition de postes politiques. "Au Gabon, il n'est jamais innocent, ou simplement "scientifique", de se promener parmi les tombes en recueillant des informations, et en cherchant à comprendre comment fonctionne l'une des stratégies magico-politiques les plus extraordinaires du pays : le recyclage des os des morts dans des objets fétiches. La première chose à souligner est donc l'extrême audace du travail de Lionel Ikogou-Renamy, et les risques qu'il a encourus pour mener à bien cette recherche originale sur les cimetières et le trafic des morts au Gabon." Extrait de la préface de Florence Bernault, Professeure d'histoire à Sciences Po. "Ce qui fait l'intérêt du travail de Lionel Ikogou-Renamy, dont le but est "d'analyser le rapport entre le fétichisme, la mort et le pouvoir politique au Gabon ; rapport mis en relief par le marché des restes humains", est que cette "chose" dont la valeur fait l'objet de convoitise et d'un marché obscur dans les pays de la débrouillardise, ce sont les cadavres, les os, ramassés par une économie de la profanation qui s'acharne à les transformer en substance du pouvoir. Ainsi, dans les lieux de la nuit par excellence (les cimetières), on dépouille la terre de défunts déposés par leurs parents, on casse les murs et on suce par des tuyaux en PVC leur contenu, pour transformer cette matière en quelque chose capable d'accroître magiquement les chances du succès politique." Extrait de la postface du Pr Roberto Beneduce, professeur d'anthropologie culturelle à l'Université de Turin.

07/2021

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Systèmes d'informations

ITIL® 4. Comprendre la démarche et adopter les bonnes pratiques, 2e édition

Ce livre présente la démarche ITIL® 4 et les bonnes pratiques de sa mise en oeuvre. Il s'adresse à toutes les personnes travaillant à l'informatique, du responsable informatique au technicien, en passant par l'ingénieur ou le hotliner d'un centre de service. Ce livre va leur donner un éclairage sur les grands principes de la gestion de services, le positionnement de la démarche ITIL® 4 par rapport à la version V3, l'intégration des méthodes Agiles dans les bonnes pratiques ITIL®, et montrera les bénéfices qu'elle peut apporter pour l'organisation ainsi que les pièges à éviter dans sa mise en oeuvre. La deuxième édition de ce livre ajoute plusieurs chapitres qui donnent tous les éclairages détaillés pour la mise en oeuvre de la démarche. Dans un premier temps, l'auteur présente les différences entre une norme, un standard, des bonnes pratiques et positionne ITIL® par rapport aux autres démarches qualité qui traitent de la gestion de services. Il explique ensuite en détail tout le vocabulaire (pratique, incident, problème...) qui va permettre à tous, à l'informatique et à l'extérieur de l'informatique, de se comprendre. Le livre détaille ensuite, chapitre après chapitre, les grands principes d'ITIL® 4 : les dimensions, le système global, les principes directeurs, la gouvernance, l'amélioration continue, la chaîne de valeur des services.Trois chapitres présentent chacune des trente-quatre pratiques d'ITIL® 4. Elles sont décrites et expliquées avec leur terminologie propre, en mentionnant les objectifs, les acteurs, les activités et les bénéfices attendus. Un chapitre sur les relations entre les principales pratiques est proposé. Trois chapitres traitent de la mise en oeuvre de la démarche ITIL® 4. De manière très pragmatique, ils donnent des recommandations et des conseils pour démarrer la mise en place, accompagner au changement, éviter les échecs et les rejets de la démarche. En annexes, le cursus de formation ITIL® 4 est présenté et un glossaire reprend tout le vocabulaire et les définitions.

07/2022

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Contes et nouvelles

Au-delà de la mort. Le conte du Naufragé, 1e édition

D'après le papyrus d'Aménô, fils d'Amény adaptation d'Eddy Devolder dessins d'Aimé Mpane Enfin Tout est bien qui finit bien Nous rentrons au Pays. Nous entamons les manoeuvres d'accostage. Nous débarquons, enfin. Notre première pensée en arrivant ?? Remercier le ciel ? ! Il y a dans ce monde des forces qui nous échappent C'est grâce à elles que nous sommes de retour. C'est l'histoire d'un navire égyptien, d'une traversée qu'on croit maîtriser, c'est l'histoire d'une tempête et d'un rescapé, d'un naufragé échoué. C'est une histoire de rencontre, de choix et de foi. Il y a aussi l'histoire de l'histoire : comment le papyrus a été écrit, perdu, oublié, et enfin retrouvé. Qui raconte cette histoire ? Un Egyptien, il y a 4 ou 5 mille ans Un sujet de Pharaon Un serviteur modèle Qui pourtant a le sentiment de n'avoir pas été entendu. Il revient à la charge. Qu'attend-il ? Une récompense à la hauteur de son exploit. L'histoire finit par atterrir sur un papyrus. L'auteur est connu, Un scribe royal qui répond au nom d'Aménô, Fils d'Amény, actif au début de la XIIe dynastie, Environ 2000 ans avant JC. Puis le papyrus tombe dans l'oubli Jusqu'en mille huit cent quatre-vingt. Eddy Devolder nous propose une réécriture de ce conte égyptien, il lui donne une forme et une visibilité. Les échos avec notre monde actuel sont troublants, le texte questionne tant notre rapport aux autres, l'accumulation insensée de richesses par certains, que la migration, le rapport au sacré et à l'au-delà. Les dessins à l'encre de Chine d'Aimé Mpane ont cette force de frappe qui happe le lecteur et ne le lâche plus. Il y a dans son trait une émotion brute qui s'exprime sans filtre. Il accompagne avec éclat ce conte qui a traversé les siècles, sans en altérer la force et l'émotion.

10/2021

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Penser l'écologie

Le salaire de la Terre. Une double monnaie au service de la transition écologique

Dans cette réédition du Salaire de la Terre, l'auteur propose un système monétaire révolutionnaire permettant à l'économie globale de rester inscrite à l'intérieur des limites planétaires. Le défi est à la hauteur de l'enjeu : la durabilité de l'Humanité. Emboîtant le pas du Club de Rome et du célèbre rapport Meadows (1974, "Les limites à la croissance"), Xavier Bardey démontre qu'il est possible de valoriser les biens et les services tout en maîtrisant leur impact environnemental. Le principe fondamental de cette théorie novatrice est de décomposer la valeur d'un bien en deux monnaies distinctes et étanches l'une par rapport à l'autre. La première monnaie (le Hard) valorise la partie "environnementalement impactante" du bien en question. Cette composante "Hard" couvre l'intégralité de ses constituants, depuis l'extraction des matières premières jusqu'au recyclage ou la disparition du dernier atome, transformations et transports compris. C'est le salaire de la Terre : le Hard est soumis à quotas. La seconde monnaie (le Soft) valorise la partie indolore à l'environnement. Cette composante "Soft" répond à un simple équilibre offre-demande pour les composants n'impactant pas directement la planète, tels que le travail manuel, le travail intellectuel ou encore les matériaux réutilisés (ayant donc déjà rétribué la Terre lors de leur première vie). Le salaire de la Terre est un hymne à la sobriété heureuse. Xavier Bardey y fusionne deux pistes majeures de la sphère écologiste : les quotas individuels et l'allocation universelle de revenus. L'auteur du préambule, Philippe Bihouix, ingénieur centralien, spécialiste de l'épuisement des ressources minérales et grand promoteur des Low-Tech, insiste sur la dimension "positivement utopique" de la démarche, y voyant une voie vers un monde sans croissance, mais enfin équitable et durable. Le préfacier, Yves Dupont, Professeur Emérite en socio-anthropologie des risques, souligne, quant à lui, le mélange d'audace et de tranquille assurance qui caractérise l'ouvrage et considère son auteur comme un lanceur d'alerte visionnaire et pluridisciplinaire.

12/2023

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Histoire internationale

Le Rescapé et l'Exilé. Israël-Palestine une exigence de justice

Que peut-on dire de nouveau sur un conflit de plus de cinquante ans, dont les paramètres de solution sont aujourd’hui connus par la communauté internationale ? MM. Hessel et Sanbar se sont accordés sur une démarche originale : retracer et analyser le cours des événements qui ont conduit à l’actuelle impasse et s’interroger sur le rapport entre légalité internationale et justice historique. Tous deux reviennent, au cours de leur échange, et dans le même souci de combiner témoignages et réflexions, sur les grandes dates du conflit. Elias Sanbar, né à Haïfa en 1947, s’est aussitôt retrouvé sur les routes de l’exil. Il parle du sentiment d’incompréhension et d’injustice qu’il partage avec son peuple. Stéphane Hessel, ancien résistant et déporté à Buchenwald, était diplomate à l’ONU lors de la création d’Israël, à laquelle il était favorable. Il avoue avoir des réserves depuis la guerre des Six Jours, où Israël ne peut plus justifier ses attaques par la légitime défense. Il pointe du doigt l’impunité du pays qui, en continuant la colonisation malgré les traités de paix, se place dans l’illégalité par rapport au droit international. Plus tard, ce sont ses liens avec des oligarchies financières du monde entier qui l’indignent. En analysant les causes du conflit et les éléments qui ont empêché les négociations d’aboutir, MM. Hessel et Sanbar parviennent encore à trouver des raisons d’espérer. Sur la possibilité même d’un Etat palestinien, ils posent comme préalable le retrait des colonies en Cisjordanie. Ils préconisent de former une région forte, où Israël et la future Palestine pourraient vivre ensemble sereinement. Stéphane Hessel, lui, en appelle au réveil du peuple israélien, dans la lignée du printemps arabe. Les auteurs finissent par sortir le conflit de son caractère exceptionnel de bataille pour une terre sainte, trop lourd à porter, et prônent un retour à la banalité, condition sine qua non de la fin de l’impunité israélienne.

03/2012

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Sociologie

Migrants du Mozambique dans le Johannesburg de l'après-apartheid. Travail, frontières, altérité

La fin de l'apartheid et l'instauration d'un régime démocratique en Afrique du Sud ont modifié l'expérience de la migration du sud du Mozambique vers la région de Johannesburg qui, depuis la découverte de gisements aurifères à la fin du XIXe siècle, a drainé des millions d'hommes. Aujourd'hui, la plupart des migrants mozambicains ne travaillent plus comme dans le passé dans les mines de façon contractuelle, mais dans l'économie informelle de la ville où ils rencontrent l'hostilité des Noirs sud-africains, eux-mêmes victimes de discrimination par la minorité blanche au temps de l'apartheid. A partir d'une enquête menée à Maputo et à Johannesburg, ce livre prend pour focale ce changement de cadre migratoire au travers duquel se donne à voir l'entrecroisement de dynamiques, indissociablement sociales et politiques, que les déplacements entre les deux pays révèlent selon différentes déclinaisons. Cette étude des migrations internationales examine l'idée de frontière sous au moins trois angles. Celui, d'abord, des frontières étatiques dont la mise en place et le développement ont été analysés comme l'élément politique permettant de distinguer l'immigration moderne d'autres formes de mobilités. Celui de la recherche urbaine, ensuite, qui montre que les grandes métropoles, tout en constituant plus que jamais des destinations pour les migrants, voient se développer des frontières socio-spatiales résultant de l'action de ceux qui cherchent à se protéger de l'altérité. Celui, enfin, des travaux sur l'ethnicité soulignant que les frontières ethniques se construisent souvent dans les relations entre immigrés et populations plus anciennement installées. La présence de frontières dans le rapport à autrui est omniprésente dans les logiques d'action de ces migrants du Mozambique à Johannesburg. L'adversité qu'ils affrontent en migration les amène à chercher à se fondre dans l'environnement urbain sur un mode principalement individuel et, en même temps, à se définir comme un groupe doté d'attributs valorisables, afin d'établir un rapport positif à soi dans un monde déstabilisant pour l'identité personnelle.

02/2014

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Poésie

L'âme

La sensation de ne pas «être au monde» ne suppose pas qu'il y ait un autre monde, dont nous aurions la nostalgie ou le désir. C'est simplement le prix que nous payons pour parler. Car, parlant, nous tenons le monde à distance et n'avons avec lui d'autre rapport que médiatisé par le redoublement symbolique. Alors que le monde est en souffrance en nous et notre malaise naît de cette attente frustrée. Mais cette souffrance est aussi la condition de notre aspiration à un rapport fusionnel, prolixe, acharné avec les choses, les corps, la «nature»... La question de la «poésie» est celle de cette habitation paradoxale du monde par les êtres parlants. Elle dit l'absence du parlant au monde et son effort pour combler l'absence. Elle est travaillée par un rêve d'adhésion au monde (d'où son obsession analogique : comparaisons, métaphores) ; en même temps, elle note, parce que travail de langue, l'expérience vraie du parlant : inadéquation des mots aux choses, obscurité muette du monde, résistance du réel à l'imposition du sens. Ame est l'un des mots les plus galvaudés par la mystique, la littérature, la poésie. C'est que âme est un signifiant pur : le nom de rien. Le nom de ce rien qui s'ouvre dans le monde à chaque fois que la langue s'évertue à le dire. Le nom de l'écart, de la séparation, de la «différence non logique» (Bataille définit ainsi la matière). L'aura insignifiante des choses, infusée dans la langue et la hantant d'une vacuité qui la scande de portées sonores et rythmiques imprenables par le sens. Les poèmes de L'Ame sont des essais d'enregistrement de cette vacuité dont le jeté fait abstraitement bouger, dans le temps d'une journée exemplaire et banale, la diction de quelques choses perçues, de quelques corps aimés, de quelques paysages vus, de quelques bribes de savoirs : dérapages, petites catastrophes du sens, lame de l'âme passée entre le réel et les mots.

03/2000

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Histoire de France

L'évêque et le territoire. L'invention médiévale de l'espace

Durant les longs siècles qui séparent l'effondrement de l'Empire romain de l'affirmation des " grandes monarchies d'Occident ", l'Eglise a représenté la principale institution sociale et politique. Dans ses textes fondateurs, le christianisme des origines se présente comme une religion sans limites ni points d'ancrage, une religion sans frontières, fondée avant tout sur les relations interpersonnelles et le charisme des détenteurs de l'autorité. La cité n'est pas sur terre mais au ciel. Historiquement, l'Eglise s'est pourtant peu à peu instituée sur des lieux et des territoires au point d'être définie au début du XIIIe siècle comme un nouvel Empire au sein duquel l'autorité du pape rayonne, Urbi et orbi, sur l'ensemble des provinces et des évêchés de la Chrétienté. Depuis le XIXe siècle, les historiens ont considéré que l'Eglise médiévale avait hérité et du même coup entraîné la conservation des formes territoriales de l'Empire romain. Dans ce cadre, l'évêque était implicitement considéré comme le successeur direct des anciens magistrats romains. Le pari de cet ouvrage est de considérer, au contraire, qu'en modifiant le sens, les usages et les formes de l'espace hérités de la Rome antique, les évolutions conjuguées de la société chrétienne et de l'institution ecclésiale ont en réalité produit un nouveau rapport à l'espace. Le pouvoir épiscopal apparaît dans cette perspective comme le creuset d'une nouvelle souveraineté fondée sur un rapport territorialisé au peuple des fidèles à travers l'exercice d'une juridiction et d'une fiscalité spécifiques : cette nouvelle souveraineté inventée entre le Xe et le XIIIe siècle, dans les siècles centraux du Moyen Age, inspira les Etats princiers ou monarchiques. S'intéresser à la manière dont les évêques du Moyen Age pensèrent et exercèrent leur emprise sur la société à travers l'espace, c'est à la fois renvoyer Rome à son antiquité, restaurer de la discontinuité dans l'histoire et réévaluer la matrice ecclésiale des formes modernes de la souveraineté territoriale.

03/2016

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Psychologie, psychanalyse

LE SEMINAIRE. Livre 4, La relation d'objet

Cette mère inassouvie, insatisfaite, autour de laquelle se construit toute la montée de l'enfant dans le chemin du narcissisme, c'est quelqu'un de réel, elle est là, et comme tous les êtres inassouvis, elle cherche ce qu'elle va dévorer, quaerens quem devoret. Ce que l'enfant lui-même a trouvé autrefois pour écraser son inassouvissement symbolique, il le retrouve possiblement devant lui comme une gueule ouverte. [...] Voilà le grand danger que nous révèlent ses fantasmes, être dévoré. [...] il nous donne la forme essentielle sous laquelle se présente la phobie. Nous rencontrons cela dans les craintes du petit Hans. [...] Avec le support de ce que je viens de vous apporter aujourd'hui, vous verrez mieux les relations de la phobie et de la perversion. [...] J'irai jusqu'à dire que le cas du petit Hans, vous l'interpréterez mieux que Freud n'a pu le faire. (Extrait du chapitre XI) La castration, ce n'est pas pour rien qu'on s'est aperçu, de façon ténébreuse, qu'elle avait tout autant de rapport avec la mère qu'avec le père. La castration maternelle - nous le voyons dans la description de la situation primitive - implique pour l'enfant la possibilité de la dévoration et de la morsure. Il y a antériorité de la castration maternelle, et la castration paternelle en est un substitut. (Extrait du chapitre XXI) (Dans le cas du petit Hans) la transformation qui s'avérera décisive [est] celle de la morsure en dévissage de la baignoire. D'ici à là, le rapport des personnages change du tout au tout. Ce n'est pas pareil, que de mordre goulûment la mère, appréhension de sa signification naturelle, voire de craindre en retour cette fameuse morsure qu'incarne le cheval - ou de dévisser la mère, de la déboulonner, de la mobiliser dans cette affaire, de faire qu'elle entre elle aussi dans l'ensemble du système, et, pour la première fois, comme un élément mobile et, du même coup, équivalent aux autres. (Extrait du chapitre XXIII)

09/2006

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Psychologie, psychanalyse

Symbolisation et environnement

Ce nouvel ouvrage correspond à l'anniversaire des vingt ans des colloques et ouvrages du CRPPC (Centre de recherche en psychopathologie et psychologie clinique) sur la thématique de la symbolisation, sa clinique et ses psychopathologies. Il propose d'aborder les "environs" singuliers qui façonnent le rapport à la symbolisation d'un sujet : comment la virtualité symbolisante ou les enjeux désymbolisants des contextes participent-ils à la subjectivation ou, au contraire, produisent-ils des effets désubjectivants ? L'ombre de l'objet, selon la célèbre formulation freudienne, tombe aussi sur les processus de symbolisation, et il importe de traiter de ses effets subjectivants ou désubjectivants dans le rapport à la symbolisation de tout sujet. Un des enjeux essentiels de ce travail de symbolisation concerne la transformation et l'appropriation des expériences premières, en lien avec les objets premiers de l'environnement. La symbolisation comme la désymbolisation ne s'effectuent jamais de manière solipsiste, mais elles sont liées à la réflexivité potentielle de l'objet pour le sujet, à la groupalité psychique et aux cadres métasociaux. Les environnements concernés à ce niveau sont multiples, depuis la contextualisation familiale des origines jusqu'à la configuration socioculturelle dans laquelle le sujet se situe et symbolise, c'est-à-dire transforme, métabolise et donne forme à ses expériences, se créant lui-même et le monde qui l'entoure dans cette mise en forme symbolisante. Les symbolisations entendues comme processus de transformation impliquent l'inter-subjectivité ainsi que les parts archaïques de la psyché. Cette symbolisation s'effectue à partir de la transformation et de l'appropriation des objets premiers de l'environnement qui vont de la contextualisation familiale des origines jusqu'à la configuration socio-culturelle. Cette thématique réunit les principaux théoriciens de cette clinique de la symbolisation et clôture ainsi les 20 ans de travaux du laboratoire de psychopathologie Lyon 2. V. DI ROCCO, N. DUMET, R. KAES, R. MINIARD, S. MISSONNIER.

09/2019

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Mathématiques

Introduction aux probabilités

Le rapport étroit entre Probabilités et Télécommunications peut paraître étranger à un lecteur non informé. En effet, en définissant les Probabilités comme une branche des mathématiques issue de la théorie de la mesure et de l'intégration et les Télécommunications comme une technique permettant l'échange d'informations à distance, le lien entre ces deux disciplines semble hors de propos. Ce rapport s'éclaire si l'on prend conscience que toute communication est par essence aléatoire les messages émis par une source d'information sont imprévisibles, les canaux véhiculant ceux-ci apportent des perturbations inconnues à l'avance et le sort qui leur est réservé ainsi que leur acheminement dans un réseau ne sont pas déterminés à l'avance. Face à ces différentes causes d'aléas rencontrées dans les Télécommunications, dans quelles conditions la plus grande partie de l'information à transmettre est-elle reçue ? Tel est le problème qui se pose à l'ingénieur en Télécommunications. Pour le résoudre, il va modéliser ces aléas par un modèle probabiliste appelé expérience aléatoire. Le but de cet ouvrage est de donner les principaux outils mathématiques pour construire cettre modélisation. Il est conçu pour pouvoir être lu à deux niveaux selon le désir momentané du lecteur. Au premier niveau, l'outil mesure et intégration n'est pas utilisé : le lecteur peut laisser de côté toutes les démonstrations à caractère purement mathématique. Au second niveau, ces notions sont progressivement introduites grâce à des renvois en annexe. Cette approche permet une compréhension approfondie des concepts fondamentaux. L'assimilation d'un cours de probabilité nécessite en général un cheminement long et progressif. Outre son aspect formel, l'appel à l'intuition est souvent utile dans la manière de poser un problème. Plus d'une centaine d'exemples et de petits calculs illustrent ces diverses notions introduites. Trente-cinq exercices ou problèmes, avec corrections détaillées, sont proposés. Ils s'inspirent, en grande partie, de problèmes rencontrés dans le domaine des Télécommunications.

01/1993

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Philosophie

L'Afrique et son concept - Penser le développement de l’Afrique avec Hegel

L'unité géographique continentale est toujours donnée à tout continent ; ce qui n'est jamais donné, mais à construire, c'est son l'unité économique. L'Afrique n'est pas pauvre, elle l'a appris aussitôt qu'elle a défini l'argent comme un abrégé de toute richesse. A la place de se regarder de son dedans par rapport à elle-même et de transformer ses industries domestiques familles de leurs dedans, elle a posé l'argent de l'extérieur comme cause de son développement intérieur. Mal développée, elle est sans cesse rapportée à des comparaisons : démographie, PNB, PIB, espérance de vie, minerais, biodiversité, climat... toujours par rapport à l'échelle mondiale, parfois pour l'inquiéter (cas de la démographie mondiale) ou pour la tranquilliser (cas de ses ressources naturelles et de sa biodiversité). La circulation de l'argent en Afrique devrait passer par quelques redéfinitions : définir l'Afrique comme une unité sé-rieusement économique ; tracer des voies routiers, ferrées et na-vales transafricaines avec une métropole africaine dans l'axe, définir les zones de production qui évitent de tout essayer partout au risque de la désintégration de son unité économique ; rendre plus fluide les échanges selon les spécialités de chaque zone. "L'Afrique et son concept" est une Afrique continentale et habitée par les hommes, témoins de l'humanité adulte. Mais c'est aussi une Afrique qui se renie ou se supprime dans l'argent de l'étranger et dans le refus de recentrer son développement sur elle-même comme une unité sérieusement économique ; c'est alors une Afrique inquiète de ses propres contradictions. Sa négativité étant aussi "son retour dans son fondement" , le concept de l'Afrique est sa certitude à transformer son unité continentale en conditions extérieures d'hébergement de son hospitalité. En ce sens, le développement est une lutte de soi, sur soi et contre soi-même. Tandis que la réflexion et le travail sont des médiations de l'homme en devenir d'un véritable agent économique.

10/2017

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Notions

Paysages sublimes. Les hommes face à la nature sauvage

Il existe des lieux devant lesquels les hommes ont éprouvé depuis des millénaires peur et effroi : montagnes, océans, forêts, volcans, déserts. Inhospitaliers, hostiles, désolés, ils font songer à la mort, ils nous humilient de leur grandeur et nous menacent de leur puissance. Cependant, dès le début du XVIIIe siècle, ils commencent à être perçus comme "sublimes" , dotés d'une intense et bouleversante beauté. Cette inversion radicale du goût n'a pas seulement une importance esthétique : elle implique une nouvelle façon de forger l'individu grâce au défi lancé à la grandeur et à la domination de la nature. De cette confrontation naît un plaisir inattendu mêlé de terreur, qui, d'un côté renforce l'idée de la domination de l'homme, de l'autre, contribue à lui faire découvrir la volupté de se perdre dans le grand tout. Après avoir atteint leur zénith, les théories et le sentiment du sublime connaissent une éclipse au moment où le rapport de force paraît s'inverser : quand l'humanité occidentale croit avoir commencé à défaire la nature, à dévoiler ses secrets et à asservir ses énergies. Le sublime se déplace alors toujours plus de la nature à l'Histoire et de l'Histoire à la politique. Même si le développement des technologies a rendu désormais scélérate la lutte contre une nature offensée et blessée, les immenses espaces intersidéraux semblent ouvrir de nouvelles perspectives au sublime. Quel rapport entretenons-nous avec une nature dont des pans entiers sont aujourd'hui domestiqués ? Comment le sublime peut-il continuer à développer ce rôle qui consiste à nous sauver de la platitude intellectuelle et de la torpeur émotive nous tirant de la banalité du quotidien ? Quel est le destin de l'humanisme ? Cet essai répond à ces questions - fascinant par ses qualités de lucidité, de rigueur et de lisibilité - à travers une cartographie documentée des territoires du sublime et une interprétation aiguë de ses métamorphoses historiques et théoriques.

04/2022

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Ouvrages généraux

Ce que peuvent les mots

Barbara Cassin est inclassable. Marginale, ni normalienne ni agrégée, mais médaillée d'or du CNRS et élue de l'Académie française. Philologue et helléniste quand se perd la science du grec ancien, elle intervient pourtant, à partir de ce savoir, dans le quotidien, au moyen d'expositions, écrit dans les journaux, travaille avec les classes à Saint-Denis ou à Marseille. Spécialiste des présocratiques, ces " philosophes " du Ve siècle avant J. -C. que Martin Heidegger désigne comme l'aurore de la pensée, Barbara Cassin raconte l'histoire de la philosophie en s'appuyant sur les sophistes, ces autres maîtres en culture et en démocratie. Ce volume réunit des textes devenus souvent introuvables, des traductions - de Gorgias en particulier - et des ouvrages intégraux, parmi lesquels Parménide, la langue de l'être ? , Aristote, la décision du sens. Tous structurés autour d'une trame qui fait de cet ouvrage une oeuvre à part entière. Sa rencontre avec René Char et Martin Heidegger a conduit Barbara Cassin à repenser le rapport entre philosophie et poésie. Que peut le langage, peut-on fabriquer le monde aussi avec des mots ? Et que nous apprend la diversité des langues à l'heure du mauvais anglais mondialisé qui raccourcit la pensée ? L'Antiquité qu'explore Barbara Cassin est aussi d'une grande actualité. Elle ouvre sur le " peuple arc-en-ciel " et la commission Vérité et Réconciliation en Afrique du Sud, sur la psychanalyse ou le rapport entre sens et non-sens chez Freud et Lacan, sur la définition de la culture et de la démocratie avec Google-moi, sur l'hospitalité et la barbarie avec La Nostalgie. Elle livre les clefs du Dictionnaire des intraduisibles avec Plus d'une langue. Et partout, qu'il s'agisse de la toute première Initiation à l'explication de texte ou du récent Avec le plus petit et plus inapparent des corps, l'oeuvre de Barbara Cassin témoigne de cet amour du langage et de l'écriture qui ne requiert aucun savoir préalable et ne se laisse enfermer dans aucune discipline.

10/2022

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Critique

La Russie ou la tentation de l’Occident

Comment définir Dostoïevski ? A-t-il été un socialiste révolutionnaire ou un religieux à la philosophie conservatrice ? Il semble qu'il faille pour comprendre Dostoïevski dépasser les oppositions apparentes. Ainsi on peut appréhender cet homme libre effrayé par la liberté, ce " coeur faible " fort de ses contradictions qui s'est toujours réservé le droit de se contredire, et qui nous a livré dans Les Frères Karamazov une pensée en acte et en quête d'elle-même. Dostoïevski a été un homme qui, dans son mystère, a éprouvé le besoin de nier Dieu pour le réaffirmer sans cesse. Il a ainsi incarné l'âme russe, sa propension innée à la foi, au mysticisme, et son insurmontable incroyance. Il a incarné la polarisation d'un peuple tenté par les extrêmes et victime de lui-même. Il a bâti sa conscience politique et religieuse dans un mouvement d'adhésion puis d'opposition avec l'Europe occidentale, et semble ainsi représenter la tentation qu'éprouve la Russie de conjuguer son héritage culturel oriental à celui de l'Occident dans un rapport ambigu de dépendance, d'opposition, de lutte, et parfois même de domination et de négation. Dostoïevski traduit ainsi la tentation de l'Occident que connaît et a connu la Russie. Cette tentation s'exprime dans un rapport d'attirance et de répulsion, qui apparaît particulièrement significatif dans la seconde moitié du XIXème siècle, au moment où la Russie s'affirme comme un Etat moderne parce qu'elle s'affirme aussi culturellement et artistiquement. Parmi ces artistes Dostoïevski fait figure de prophète et comme pour toutes les personnalités capables d'effectuer la synthèse de leur temps et de leur culture dans leurs oeuvres, ce n'est pas seulement le rayonnement de Dostoïevski à l'époque de ses contemporains qui nous intéresse, mais bien la possibilité de trouver dans l'étude de ses oeuvres et de sa vie un éclairage sur le présent.

10/2022

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Histoire de France

Dans la guerre 1914-1918. Accepter, endurer, refuser

La dichotomie entre "consentement" et "contrainte" a pris une certaine importance dans les débats récents portant sur l'expérience des sociétés pendant la Première Guerre mondiale. Cet ouvrage a pour ambition de reformuler la problématique de l'engagement des populations dans le conflit à travers une approche renouvelée. Il dépasse les oppositions trop rigides entre consensus sur la guerre et rejet de celle-ci, considérant que les populations, tant civiles que militaires, ne se réduisent pas à des éléments passifs mais gardent leur capacité de réaction autonome. Aussi propose-t-il une terminologie ternaire pour aborder les expériences des peuples en guerre - accepter, endurer, refuser. Le terme moyen, "endurer", permet d'explorer toute la complexité d'un conflit qui défie les prévisions et dont le prix en vies et souffrances remet en cause la question du rapport entre les fins et les moyens. Il ne s'agit pas, toutefois, de présenter une évolution successive d'un terme à l'autre - de l'acceptation à l'endurance, avant d'en arriver au refus. Car tout dépend des multiples sens assignés à chaque comportement, et du chevauchement possible des différentes réactions que suscite la confrontation à la guerre. Ces trois termes offrent plusieurs avantages sur une échelle qui va de l'individuel au collectif. Ils se prêtent à la prise en compte de l'imaginaire de la guerre et des multiples discours qui l'accompagnent. Ils permettent également d'examiner où, quand et comment le refus prend le dessus sur l'endurance par rapport aux sociétés où l'endurance s'appuie jusqu'à la fin sur une acceptation du conflit - et ce malgré son caractère inexorable. Cet ouvrage, fondé sur des travaux originaux suscités par le Centre international de recherche de l'Historial de la Grande Guerre, à Péronne, réunit des historiens européens et américains, parmi les meilleurs spécialistes internationaux de la Première Guerre mondiale. Par sa focale authentiquement internationale, son attention portée au front oriental autant qu'occidental, il transcende les débats étroitement nationaux.

09/2015

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Sociologie

Suicides

Le suicide des adolescents et des jeunes adultes est l'acte contre nature d'une jeunesse porteuse de vie et d'avenir. On élude vite celui de marginaux comme les prisonniers, les homosexuels ou les psychotiques. On fait la une, par contre, des rares suicides au travail. Un non-dit règne sur le suicide des vieillards, largement sous-estimé ou accepté comme libérateur, quand il ne serait pas légitime ! Notre société a un rapport malsain, irrationnel et immature avec la mort et avec le suicide. Comme avec la vie. Un rapport perverti par certaines croyances religieuses, par l'indigence de l'enseignement philosophique à l'école et par une vie sociale très rude, déstructurée, trop matérialiste où la perte d'un idéal individuel et collectif se généralise. Il existe une véritable fascination pour le suicide. Il se pose alors la question de son acceptabilité par la société et surtout par les pouvoirs politiques, judiciaires et religieux puis par le pouvoir médical. A l'évidence, tous ces pouvoirs privent l'individu de cette liberté de choisir le lieu, le moment et les moyens de son départ. Mais peu accordent les moyens de se sauver à celui qui serait tenté de se donner la mort. Une prévention du suicide est cependant possible et elle est nécessaire, mais ne prend-t-on pas actuellement le problème à l'envers ? Cet ouvrage analyse ce phénomène et s'adresse à ceux qui restent. Il aborde les questions que le suicide pose et les réponses qui y ont été apportées. Afin de tenter d'en tirer des enseignements pour l'avenir. Freud classait de nombreux suicides parmi les "actes manqués" . Le suicidant est souvent dans l'ambivalence, fréquemment habité par le désir d'un brutal et profond endormissement pour renaître. Qu'il soit ou non mû par l'intention inconsciente de survivre, ne faut-il pas l'y aider ?

05/2016

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Réussite personnelle

L'homme le plus riche de Babylone. Les principes financiers de la richesse

Changez votre rapport à l'argent et aux finances, et devenez riche ! Votre éducation vous a appris l'histoire, la géographie, les maths... mais on ne vous a certainement jamais appris l'argent. Comme la grande majorité des gens vous avez sans doute un rapport désagréable ou compliqué à l'argent et à l'enrichissement, amplifié par la morale judéo chrétienne. La conséquence, ce sont des fins de mois difficiles, pas assez d'argent pour faire ce que vous voulez, et l'absence d'un pécule pour voir l'avenir avec sérénité. Dans ce livre au style narratif et facile à suivre, George S. Clason a développé les idées qui font les grandes fortunes et les principes qui permettent à tout un chacun de s'enrichir. A mi-chemin entre livre de finances personnelles et livre de développement personnel, il vous inculque les principes d'une bonne gestion et de la liberté financière. Les conseils contenus dans ce livre, si vous les appliquez, peuvent apporter de grands changements dans votre vie personnelle et vos finances. Etre libéré des contraintes financières et matérielles, cesser de se soucier de ce qu'on va pouvoir dépenser demain ou après demain vous apporte une liberté et une autonomie que peu de personnes connaissent réellement. Il vous donnera l'intelligence financière à laquelle vous avez droit avec 7 principes abondamment illustrés et explicités par des paraboles : 1. Commencez à faire grossir votre bourse ; 2. Contrôlez vos dépenses ; 3. Faites fructifier votre or ; 4. Protégez vos trésors de la perte ; 5. Faites de votre logement un investissement rentable ; 6. Assurez un revenu futur ; 7. Augmentez vos possibilités de gain. Laissez-les vous guider loin des contraintes d'une maigre bourse vers la vie plus épanouie et plus heureuse qu'une bourse pleine rend possible avec cet ouvrage classique et recommandé d'intelligence financière. N'attendez pas demain pour prendre des aujourd'hui les bonnes habitudes qui vous rendront plus riche que vous ne l'avez jamais été.

02/2024

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Poésie

Tout un Peuple

" Tout un Peuple " c'est une classe de 3e d'un collège de banlieue quelque part en France et la trentaine d'adolescentes et d'adolescents qui la composent. Ils s'appellent Aymen, Rebecca, Hristo, Laurane, Théo, Fatima, Ousmane, Lucie, Shaun, Vasil... et sont les personnages d'une série rythmée par les mois de l'année : 12 épisodes pour une année de leur vie. La 3e est une année charnière, l'âge des métamorphoses : les adolescents acquièrent de l'indépendance, de la maturité, et s'émancipent du monde des adultes. C'est aussi le temps d'une socialisation intense. Les relations d'amitiés qu'ils ont tissées, certains depuis la petite enfance, leur conscience d'être les " grands " du collège et la pression d'avoir à choisir une orientation les amènent à s'ouvrir au monde et aux questions sociales et politiques. Les événements collectifs qui jalonnent l'année de 3e - du stage en entreprise au brevet - comme d'autres plus intimes, propres à l'histoire de chacun et chacune, sont autant d'occasions de se construire, d'exprimer leurs rêves, leurs questionnements, dans la sincérité de leur rapport au monde. Au fil des épisodes, Patrice Luchet aborde avec pudeur et acuité les sujets les plus légers (les jeux du quotidien, les complicités, les premières amours) comme les plus graves (le rapport au corps, à la mort, l'inceste). Ses adolescents sont à l'opposé des versions héroïsées de la littérature classique et des caricatures (violence, drogue, etc.) rebattues par les médias. Ils sont lucides, pleinement conscients des inégalités sociales et savent à quel point celles-ci déterminent leur avenir. La puissance rythmée du poème, ses répétitions, révèlent les hésitations et les envolées de cette jeunesse. Dans une langue simple et orale qui restitue en un flot mouvant la vitalité de l'adolescence, il interroge le regard que les adolescents d'aujourd'hui portent sur une société qui les construit autant qu'ils la construisent.

04/2024

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Maternelle Eveil

Multiniveau PS MS GS Oratio . Activités orales ritualisées

Oratio propose 17 activités ritualisées pour développer le langage oral. C'est un outil d'enseignement de l'oral pour des élèves actifs et acteurs de leurs apprentissages ! LE CONTENU DU COFFRET Le guide pédagogique Les principes de l'outil, les points d'appui théoriques et l'organisation préconisée, avec des conseils pour intégrer les outils numériques. Le déroulement pas à pas des activités orales ritualisées, avec les variantes PS/MS/GS et les repères pour l'évaluation. La présentation détaillée des thèmes et des cartes ressources, avec des pistes d'exploitation (situations problèmes, prolongements) et des outils pratiques (retranscription des audios, grille d'évaluation...). Les ressources à manipuler 312 cartes photos et 30 cartes élève pour mettre en place les activités de langage : 12 cartes-thème, 60 cartes-situation (5 par thème), 240 cartes-objet (20 par thème) augmentées avec un QR Code, 30 cartes élève identiques avec le recto en vert et le verso en rouge pour mener des activités collectives interactives. LA DEMARCHE 12 thèmes familiers : La cuisine (pièce de la maison) ; Fruits et légumes ; Marché et supermarché ; La salle de bains ; Les soins médicaux ; Prendre soin de soi ; Le jardin et la forêt ; La plage ; La montagne ; La chambre (pièce de la maison) ; Les activités extérieures ; Les activités intérieures. Les thèmes proposés représentent l'univers de vie des élèves. Ils se complètent et se croisent pour favoriser les liens et les enrichissements au sein des thèmes et entre les thèmes. Chaque famille thématique (L'alimentation ; Le corps et l'hygiène ; La nature ; Les loisirs) est déclinée en 3 thèmes pour permettre des variations d'une année sur l'autre. L'ordre d'utilisation est laissé au choix de l'enseignant en fonction de l'organisation de la classe, de la progression, d'un projet mené autour d'une famille thématique sur toute l'année, etc. 3 types d'activités progressives à chaque période Activités collectives de découverte : Compétences travaillées : décrire, contextualiser, catégoriser, faire des liens logiques, de causalité, émettre des hypothèses. Activités collectives d'approfondissement. : Compétences travaillées : écouter, questionner, répondre, argumenter, observer, mémoriser. Ateliers : Compétences travaillées : catégoriser, justifier, écouter, argumenter, décrire, observer, repérer, raconter, ordonner, inventer, questionner, répondre, résoudre un problème... TELECHARGEMENT GRATUIT => Les ressources numériques, les 312 cartes-photos à vidéoprojeter, les audios des 240 cartes-objet.

06/2023