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Littérature étrangère

Le livre de Gould. Roman en douze poissons

Lorsque Sid Hammet, faussaire australien, trouve dans une brocante le livre des poissons écrit par le peintre forçat William Buelow Gould, il ne peut se douter de l'influence que vont avoir sur lui ces douze gravures de poissons et le texte chaotique qui les accompagne. Car l'ouvrage ne se contente pas de raconter la destinée de la colonie pénitentiaire de l'île Sarah qui, sous l'influence de son Napoléon des antipodes, a brièvement rêvé de devenir une nouvelle Europe avant de sombrer au milieu des flammes. Gould, forçat devenu prophète, a en effet compris que le monde entier était contenu dans un poisson ! Alors que la révolte gronde et peut à chaque instant basculer dans l'horreur, alors que l'amour transcende toutes les barrières entre le maître et l'esclave, c'est à un véritable roman des fondations que nous invite Richard Flanagan. Le livre de Gould est plus qu'un roman : pour reprendre les mots même de son auteur, " le monde n'existait plus pour devenir un livre. Un livre existait désormais avec l'ambition obscène de devenir le monde. " Le Livre de Gould est un livre prodigieux, un défi littéraire écrit avec la gourmandise d'un Rabelais, l'humour d'un Laurence Sterne et la noirceur d'un Conrad quand il s'agit de sonder au plus profond l'inconscient de tout un peuple "élevé clans une prison devenue une nation ". " Rares sont les chefs-d'œuvre qui, véritables déclarations de guerre, transcendent les frontières traditionnelles imposées à la fiction. Mais Le Livre de Gould, tour à tour paillard et réfléchi, émouvant et caustique, glauque et visionnaire, est de ceux-là. " Washington Post " L'incroyable talent de Flanagan, son imagination et sa capacité à transmettre l'écho rabelaisien des plus grands auteurs picaresques rendent cet ouvrage mémorable et même - disons le mot - extraordinaire. " Los Angeles Times

01/2005

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Littérature française (poches)

Mon voyage en Amérique. suivi de Le retour

Premier texte autobiographique de son auteur, ce Journal d'une traversée de l'Atlantique donne l'occasion à Freddy Sauser, futur Blaise Cendrars, de faire l'inventaire de ses espoirs, de ses hantises et de ses lectures. Sur le Birma, il s'arrange pour ne jamais rencontrer l'"ostrogoth qui partage [sa] cabine". Vivant donc sur le pont, il observe l'océan qu'il associe à l'agitation de son âme. Sur un mode baudelairien, il perçoit le voyage comme un espace-temps suspendu. La contemplation de la mer - il compare les "collines" d'eau au "balancement gracieux des mammouths" - convoque une foule d'associations artistiques, et sous la plume du jeune écrivain défilent oeuvres et d'auteurs : Odilon Redon, Léonard de Vinci ou Ferdinand Hodler en peinture, Bach, Mozart et Beethoven en musique et, en littérature, Remy de Gourmont, Huysmans, Baudelaire, Verlaine, Maeterlinck, Maupassant. Ces jeux de reprise et de couture qui resteront sa marque sont nombreux dans ce premier écrit, rattachant l'écrivain en devenir à ce "jeu de miroirs littéraires dont Cendrars a très bien vu qu'il était la littérature même". Faisant diptyque avec Mon voyage en Amérique, Le Retour prend lui aussi la forme d'un cahier de notes. Mais le contraste est fort : oubliés l'orgueil et l'exubérance de l'aller, tout lyrisme a disparu. Confronté à lui-même, rentrant seul, le voyageur désabusé s'identifie à tous les "fatigués d'Amérique". Plus tard, en 1950, il confiera qu'à New York, en 1912, il mourait de faim mais "apaisait [s]a furie d'apprendre" en s'enfermant à la Central Library. Le jour de Pâques, la bibliothèque étant fermée, il était entré par hasard dans une église de la 5e avenue où se donnait La Création de Haydn. Et c'est à la suite de cette audition qu'il avait écrit, d'une traite, le poème qui signera son entrée dans l'avant-garde parisienne : Les Pâques à New York.

02/2015

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Récits de voyage

Voyages en Inde du Nord de 1973 à 2018. 45 ans d'un pays en pleine évolution

Comment parler de l'Inde en quelques mots ? C'est impossible ! Il y a depuis quelques années un slogan à la mode en Inde : "Incredible India" . Voila les mots justes pour qualifier l'Inde. Oui, l'Inde est vraiment incroyable. Et dans tous les sens du terme. Parfois, elle brille de mille feux, elle nous transporte avec ses palais magnifiques, les couleurs des vêtements des femmes, la musique, la danse, sa culture millénaire et unique. Mais à d'autres moments, elle nous intrigue, nous dérange, elle nous fait peur. Dans quelques années, l'Inde sera le pays le plus peuplé de la terre. Et les défis qu'elle doit relever sont immenses. C'est un monde de contrastes, un patchwork où la grande richesse côtoie l'extrême pauvreté, où les villes nous proposent tour à tour édifices fastueux et bidonvilles. Mais partout, il y a la vie, de la joie, des fêtes, des chants, les jeux des enfants, le courage et l'envie de se battre pour vivre mieux malgré les difficultés et la rudesse des conditions de vie. C'est cela que nous avons voulu montrer dans ce livre-témoignage de nos voyages, rempli de nos souvenirs, de nos impressions de 1973 à 2018, date de notre dernier voyage et de 400 photos choisies parmi les milliers prises sur place. L'Inde pendant ce temps a énormément changé, mais elle semble rester la même, éternelle et immuable, et continue de nous fasciner et de nous étonner. Les auteurs : Mireille et Surender Verma, elle est française, lui est d'origine indienne, né dans le Penjab (Inde du Nord). Mariés depuis 50 ans, retraités, parents et grands-parents, ils vivent en Franche-Comté. Ils ont voyagé de très nombreuses fois en Inde depuis 1973. Ils ont travaillé ensemble sur ce livre : lui est l'auteur des photos, elle a écrit le texte qui comporte des souvenirs et impressions de voyage, des chapitres informatifs et en deuxième partie, la présentation en textes et photos des régions visitées.

10/2019

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Histoire internationale

Relation des choses du Yucatàn (1560). Diego López de Cogolludo, Histoire du Yucatán (1660), Livre IV - Chapitres I à IX

La rédaction de la Relation des Choses du Yucatán date de 1566. Son auteur, Diego de Landa, l'écrivit en Espagne après quatorze années passées au Yucatán, province très récemment conquise par les Espagnols. Religieux, il y avait été envoyé pour évangéliser les Indiens et il s'y lia d'amitié avec un grand seigneur maya qui lui fit partager tout ce qu'il savait de son peuple, de sa culture et de ses croyances. Il en a résulté cette Relation, oeuvre incontournable pour la connaissance des Mayas d'avant la conquête car Landa y expose notamment : - l'histoire ancienne du Yucatán dans les cent vingt ans qui ont précédé la venue des Espagnols ; - les us et coutumes des Mayas yucatèques tels qu'il les a connus ; - la religion, les dieux et les rites mayas existant avant leur évangélisation ; - le calendrier maya, ses fêtes et cérémonies ; - un embryon de syllabaire yucatèque qui permit d'initialiser le déchiffrement de la mystérieuse écriture des Mayas. Cette Relation peut être considérée comme un des tout premiers ouvrages ethnographiques écrit sur cette civilisation anéantie et à jamais disparue. C'est une oeuvre d'une inestimable valeur scientifique et humaine. La présente traduction est complétée d'appendices permettant d'éclairer le lecteur sur l'état des connaissances actuelles relatives à la civilisation maya, choses nouvelles dont Landa avait bien essayé de rendre compte sans toutefois pouvoir toujours les comprendre. François Baldy est déjà connu des lecteurs des Belles Lettres pour y avoir publié en 2010 et 2011 les deux tomes de Conquérants et chroniqueurs espagnols en pays maya dans lesquels sont rassemblés les écrits de Cortés, de Bernal Díaz del Castillo, de Gómara et d'autres auteurs de XVIe siècle espagnol touchant à la découverte du Yucatán et à la conquête des provinces mayas, Chiapas, Guatemala, Petén et Yucatán. La Relation de Landa est la suite logique de ces deux ouvrages.

12/2014

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Littérature française

Georges Henein, Poète francophone d’Égypte. Préface de Cristina Boidard-Boisson

Georges Henein, poète francophone d'Egypte apporte une contribution manifeste à la discipline des études littéraires francophones et comble un grand vide dans le domaine encore à peine exploré de la francophonie au Moyen Orient. Cet ouvrage met en lumière la vie et l'oeuvre de Georges Henein, l'un des pères du surréalisme égyptien, souvent comparé à André Breton. Un premier chapitre analyse l'empreinte historique, littéraire et culturelle laissée par la France sur l'Egypte, de l'expédition de Bonaparte aux années 1960. Un second volet montre comment le mouvement surréaliste français a pris racine dans le pays du Levant au cours des années 1920 et étudie ses effets sur la littérature égyptienne avant la crise de Suez. Le troisiLe troisième et dernier chapitre est consacré à une analyse de textes choisis et tente de définir le projet poétique et l'orientation politique de l'auteur. Cette réflexion montre également en quoi les textes d'Henein sont une contribution majeure à la littérature française et francophone et pourquoi ils méritent une place centrale dans le canon littéraire du 20e siècle. Cet ouvrage s'adresse à un large public international et interdisciplinaire. Chercheurs, professeurs et étudiants, mais aussi non-spécialistes trouveront dans ce livre une source leur permettant de se familiariser avec le mouvement surréaliste francophone en Egypte, ainsi qu'Henein, ses oeuvres, et son époque. Un nombre encore limité d'études ont été publiées dans le domaine de la littérature francophone d'Egypte et beaucoup de ses auteurs restent largement inconnus du grand public. C'est à cette lacune que cet ouvrage tente de remédier. English summary : Georges Henein, French poet of Egypt provides a clear contribution to the discipline of the French literary studies and fills a void in the still barely explored area of the Francophonie in the Middle East. This book highlights the life and work of Georges Henein, one of the fathers of the Egyptian surrealism, often compared to André Breton.

12/1984

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Poésie

Croix et délice

Croce e delizia (Croix et délice), est un livre central dans l'oeuvre de Sandro Penna. Il paraît en 1958, chez Longanesi, 3e volume d'une nouvelle collection de poésie dont les deux précédents sont L'usignolo della Chiesa Cattolica de Pier Paolo Pasolini et Alibi d'Elsa Morante. Pier Paolo Pasolini, Elsa Morante et Alberto Moravia apportent une aide fondamentale à la composition de ce recueil de poèmes, Sandro Penna comme toujours patauge dans son désordre et indécision. Il s'agit de 40 poèmes, sélectionnés dans sa production des dernières 30 années. Pour la première fois les dates 1927-1957 sont indiquées en page de titre, ce sera par la suite toujours le cas, cela signifie que chaque nouveau recueil proposera un choix de poèmes représentant, à un moment donné, le travail d'une vie et les poèmes préférés par l'auteur et ses amis. A la suite des 40 poèmes de Croix et délice, nous publions un choix plus ample de poèmes, datés de 1927 à 1977, tous traduits et sélectionnés par Bernard Simeone, dont la connaissance et la passion pour la poésie de Penna apparait dans la grande fidélité (terriblement difficile à atteindre et tenir) de sa traduction : "Dans un anonymat orgueilleusement vécu, Penna est à la fois présent au cours du monde par sa sensibilité exacerbée aux êtres et aux instants, et définitivement retranché dans la solitude de son désir, la hantise d'une éternelle enfance. Refusant tous les emblèmes de la modernité, il n'est est pas moins le spectateur passionné d'une vie quotidienne que ses poèmes soustraient à la précarité pour lui donner valeur universelle". Enfin, ce volume se clôt sur trois magnifiques textes sur Sandro Penna et sa poésie écrits par ces grands auteurs qui lui furent proches : Pier Paolo Pasolini, Amelia Rosselli et Natalia Ginzburg. La simplicité de la langue de Penna est insaisissable, naturelle et ciselée, onirique et quotidienne, comme sa modestie fière et son innocence grivoise.

01/2023

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Beaux arts

Primatice architecte

Bien que Giorgio Vasari ait fait l'éloge de ses constructions françaises et assigné ainsi à Primatice (1504-1570), héritier de Raphaël et de Giulio Romano, une place éminente parmi les architectes de la Renaissance, l'histoire de l'art a tardé à reconnaître son oeuvre. En 1900, Louis Dimier a mis en relief le rôle fondamental qu'avait joué l'architecture dans son itinéraire artistique. Mais tout au long du XXe siècle la recherche ne s'est guère intéressée à cet aspect essentiel de son activité et les organisateurs de la grande exposition de 2004, Primatice maître de Fontainebleau, ont préféré ne pas aborder le sujet. Quand cette exposition vint à Bologne, ville natale de l'artiste, nous avons publié un ouvrage collectif Francesco Primaticcio architetto, le premier consacré à cette problématique. Le présent volume en reprend l'essentiel, c'est-à-dire les contributions concernant l'oeuvre architecturale de Primatice en France, revues par les auteurs et enrichies de réflexions nouvelles. Victimes de l'évolution du goût, la plupart des bâtiments de Primatice, souvent restés inachevés, ont disparu et l'absence de dessins d'architecture autographes rend encore plus difficile l'étude de son oeuvre. Si les caractéristiques du style architectural de Primatice sont encore visibles au château de Fontainebleau et dans la chapelle funéraire de Diane de Poitiers à Anet, les restitutions graphiques, fondées sur la recherche archéologique et l'étude critique des documents, peuvent seules donner une idée des édifices détruits: la fontaine d'Hercule, la grotte du château de Meudon et la Rotonde des Valois. Ces édifices révèlent un artiste de premier rang, créateur d'architectures spectaculaires, promoteur d'échanges renouvelés entre la France et l'Italie, auteur de synthèses originales associant les deux cultures. Cette oeuvre jette une lumière nouvelle sur la réception de la Renaissance italienne en France entre 1540 et 1570 et les métamorphoses du vocabulaire architectural qui eurent lieu pendant cette période. Elle illustre de manière exemplaire la circulation des modèles et des savoirs.

04/2010

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Littérature française

Proust Océan

Rien n'était fait pour que Proust triomphe. Un mondain, un Juif, un homosexuel, qui a osé remporter le prix Goncourt contre un roman de guerre, ce qui lui a valu des persiflages infinis, jusqu'à une revue de cabaret présentant un numéro " Proust ma chère " . D'ailleurs, sa postérité a été lente à s'établir. Elle n'a réellement commencé que dans les années 1950, jusqu'à ce que Proust devienne l'un des écrivains français les plus célèbres du monde. Il y avait une bonne raison à cela. Elle s'appelle A la recherche du temps perdu. Ce livre a apporté à la fiction française des sujets que Proust a été l'un des premiers à traiter sérieusement, comme l'homosexualité, et surtout, surtout, un sujet capital, que personne n'avait jamais abordé, celui de la création. Un écrivain ou futur écrivain personnage principal d'un roman, c'est Proust qui l'a inventé. Plus encore, il a apporté à la littérature française une manière d'écrire authentiquement révolutionnaire. La langue française, si réglée, si sèche, souvent, a été assouplie par Proust à un point inouï. Le proust est ductile et englobant comme la mer. Lire A la recherche du temps perdu, c'est traverser l'Océan. Et c'est très facile, il suffit d'adapter sa respiration. Comme il suffit au lecteur d'adapter la sienne pour plonger dans ce Proust Océan de Charles Dantzig, où l'on retrouve la manière si singulière de l'auteur, ses entrées inattendues, ses alternances de chapitres brefs et plus longs, de saillies et de réflexions, d'érudition et de gai savoir, de gravité et de drôleries. Un livre sur Proust certes, mais aussi un essai d'esthétique proposant une certaine conception de la littérature fondée sur un longue familiarité avec les grandes oeuvres, une pratique des grands auteurs, un savoir encyclopédique. Tout est ici original et stimulant, mimétique de son objet même.

09/2022

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Psychologie, psychanalyse

LE CORPS DE L'OEUVRE. Essais psychanalytiques sur le travail créateur

Les nombreuses contributions de la psychanalyse à l'esthétique se sont surtout attachées à l'interprétation du contenu fantasmatique des oeuvres ou à la psychopathologie des auteurs. Si féconds qu'aient été en leur temps ces travaux, ils laissaient sans réponse les questions que pose toute oeuvre d'art: l'effet de captation qu'elle produit, les affects et les identifications qu'elle suscite, le dévoilement du réel qu'elle opère. Pour saisir de tels effets, on doit interroger moins le produit fini que l'expérience et le processus d'où résulte ce produit. Tout comme le rêve suppose un "travail", non visible, tout comme l'épreuve de la perte engage un douloureux "travail de deuil", l'oeuvre d'art et de pensée est tout entière traversée par un travail créateur. Bien plus, son originalité et son pouvoir sur nous tiennent à ce qu'elle figure ce travail dans sa forme et dans son style. Le corps de l'oeuvre - et non le seul texte - est l'oeuvre elle-même. Trois parties dans cet ouvrage. D'abord, une clinique et une théorie du travail créateur, où le cas de Freud est pris pour paradigme. Ensuite une analyse, menée à partir du Cimetière marin, "poème de la création du poème", qui permet à l'auteur d'y différencier cinq phases: l'état de saisissement, l'appréhension d'un représentant psychique inconscient, sa transformation en code organisateur, la donation d'un corps à ce code, l'affrontement imaginaire puis réel à un publie. Enfin, venant préciser et affiner le modèle théorique, quelques monographies: sur une nouvelle d'Henry James et le dédoublement, sur les contes et codes de Borges, sur la détresse et les toiles de Francis Bacon, sur les romans de Robbe-Grillet et les techniques de la pensée obsessionnelle. Autant de lectures psychanalytiques qui nous font effectuer un aller et retour entre l'opacité de la création et la complexité de l'intelligible. Une "poétique" psychanalytique serait donc possible ?

01/1981

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Science-fiction

84K

Théo Miller connaît la valeur de la vie humaine - jusqu'au dernier centime. Au Bureau d'audit des crimes, son rôle consiste à évaluer chaque dossier qui lui est confié et à s'assurer que les criminels paient intégralement leur dette à la société. Mais lorsque son amour d'enfance est assassinée, tout change. Cette mort est la seule qui ne peut se résumer à une ligne de plus dans un bilan annuel. Car si les puissants de ce monde peuvent tuer en toute impunité, il arrive parfois que le compte n'y soit pas. " Un roman extraordinaire qui côtoie le meilleur du genre, rappelant La Servante écarlate. " Cory Doctorow, auteur du Grand Abandon " Un chef-d'oeuvre de la dystopie, d'une crédibilité troublante, aussi poignant que brillant. " Emily St. John Mandel, autrice de Station Eleven " Claire North ne cesse de monter en puissance... Un récit chargé de tension, bouleversant. " The Guardian " La dystopie sombre, méticuleusement construite et dangereusement crédible crée par Claire North décrit notre monde, à quelques années d'aujourd'hui. " NPR " Un roman captivant, par l'une des romancières les plus stimulantes parmi les auteurs mêlant thriller et science-fiction. " Booklist " Absolument époustouflant... " SciFi Magazine " Un hymne dystopique pour le militant moderne... non seulement un livre important, mais aussi un thriller génial. Tout simplement l'un des meilleurs romans de Claire North. " Starburst " Le talent de Claire North ne cesse de briller. " Sunday Times " Claire North est une autrice très originale, pour ne pas dire éblouissante. " Kirkus Reviews " Tout le monde doit lire ce livre : une fiction aussi réfléchie doit être défendue. Claire North mérite toute votre attention. " The Eloquent Page " Un cadre terrifiant qui semble ancré dans le présent... une histoire imprégnée d'une menace pressante, poussant les personnages à prendre des décisions d'une crédibilité inconfortable. " RT Books Reviews " Un livre survolté qui s'avère extrêmement intelligent... son énergie est contagieuse, et ses idées férocement provocatrices. " SciFi Now " L'un des romans de SF les plus marquants et les plus captivants de l'année. " Toronto Star

09/2021

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Moyen Age

Chroniques des terres sans lois, T1 : Les Terres sans lois

" Une fantastique aventure avec tous les rebondissements et surprises d'une intrigue agréablement foisonnante. " The New York Times " Fantastique... Gerard Fox pourrait être l'ancêtre de Jack Reacher, sept siècles plus tôt. Chaudement recommandé ! " Lee Child Vivre par l'épée. Mourir pour la vérité. Angleterre, 1351. La peste a ravagé le pays. Des villages sont abandonnés aux cadavres et aux corbeaux. Sur les routes rôdent assassins et bandits de grand chemin. En cette époque noire et dangereuse, la précaution est de mise. Mais Gerard Fox ne peut se permettre d'être prudent. Le jeune chevalier a été privé de la demeure de ses aïeux, son nom a été souillé. Pour recouvrer ses terres et sa réputation, il part supplier le seul homme qui peut les lui rendre. Le destin le précipite sur la mauvaise route au mauvais moment vers une rencontre fortuite avec une femme énigmatique, une relique d'une valeur inestimable et un sombre secret de famille. Il l'entraînera loin de son pays pour affronter l'un des hommes les plus ambitieux et redoutables d'Europe - un homme sur le point de s'emparer du trône de la chrétienté. Et Fox est désormais son seul obstacle... " Ce livre allie à la riche mosaïque historique d'Umberto Eco les aventures trépidantes de Clive Cussler. " J. T. Ellison " La combinaison gagnante : un auteur chevronné et une médiéviste experte... Un plaisir de bout en bout. " Historical Novel Society " Un captivant roman d'aventure et d'action... De l'étoffe dont on fait les blockbusters. " Midwest Book Review " Un récit aussi prenant qu'authentique. Les lecteurs ne pourront que réclamer davantage de ce duo d'auteurs. " Mark Greaney, The Gray Man " Un roman historique passionnant ! " Eric Jager, Le dernier duel " Boyd et Beth Morrison ressuscitent le Moyen-Age dans tous ses détails avec la plus grande authenticité historique et ce qu'il faut d'humour. Ce thriller a tout pour plaire ! " Graham Brown " Une série exceptionnelle vient de voir le jour. " Publishers Weekly

07/2023

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Pléiades

Oeuvres complètes. Coffret en 2 volumes

On connaît Molière, et on croit le connaître bien. Chaque génération l'a lu à sa manière. Des traditions éditoriales, et des légendes biographiques, se sont fait jour. On publie généralement ses oeuvres dans l'ordre selon lequel elles furent créées, alors que pour plusieurs pièces, et notamment pour Tartuffe, on ne possède pas le texte de la création. Il aurait écrit sur la médecine parce qu'il était malade ; sur le mariage et la jalousie parce que sa femme aurait été légère... L'avantage, avec les grandes oeuvres, c'est qu'elles redeviennent neuves dès qu'on veut bien porter sur elles un regard différent. Ainsi, ce n'est pas dans de prétendues difficultés conjugales qu'on cherchera la source de l'intérêt de Molière pour le statut des femmes, mais bien plutôt dans un ensemble de valeurs partagées par toute la société mondaine de son temps. De même, Molière ne fut pas un malade qui raillait ses médecins, mais un auteur qui, après l'interdiction du Tartuffe, utilisa la médecine comme allégorie de la religion, sujet désormais prohibé. De même encore, on ne peut mettre sur le même plan les pièces qu'il publia lui-même, à partir des Précieuses ridicules, celles que firent imprimer ses héritiers et celles qui restèrent inédites jusqu'au XIXe siècle. Cette nouvelle édition, qui rompt avec de vieilles habitudes, reconstitue la trajectoire éditoriale de l'oeuvre et insiste sur ce qui distingue Molière des autres auteurs de son temps : une indifférence souveraine à l'égard des règles de poétique théâtrale ; des innovations radicales dans l' "action" (la manière de jouer) comme dans la structure des pièces ; une réussite exceptionnelle dans la comédie "mêlée de musique" ; et surtout un jeu permanent, sans précédent, sur et avec des valeurs qui étaient les siennes, que partageait son public (la Cour comme la Ville), que nous partageons toujours pour une bonne part, et dont il a fait la matière même de ses comédies, créant ainsi entre la salle et la scène une connivence inouïe, qui dure encore.

05/2010

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Non classé

Ne pas finir. Dialogue de deux historiens à propos de L'écharpe rouge

La lecture partagée de L'écharpe rouge d'Yves Bonnefoy, dernière oeuvre - en prose - d'un grand poète, est la source de ce livre. Le dialogue qu'ont conduit les deux auteurs est ne´ d'une double énigme, qui les a doublement intrigués. Ils ont, d'une part, rencontre´ l'énigme d'un ouvrage tout a` la fois testamentaire et inaugural, sans cesse saisi et transporte´ par l'énergie d'un recommencement. D'autre part, parmi les multiples entrées offertes au lecteur par Bonnefoy, ils ont été´ confrontes a` l'énigme d'une enquête menée par un narrateur a` la recherche d'une image qui retiendrait en elle le chiffre d'une vie (et qui rend peut-être compte de l'intimité´ contrariée du poète avec la psychanalyse). Cette enquête, ils l'ont vite découvert, lève sur son passage d'innombrables autres images et d'autres écrits eux mêmes hantés par l'image introuvable. C'était la` se retrouver au coeur du problème de l'image, tel que Bonnefoy n'a cessé´ de le penser et de l'écrire, aussi bien dans son oeuvre poétique que dans ses textes théoriques ou historiques. Autre entrée peut-être plus surprenante, le dialogue a permis de mesurer a` quel point des notions comme celles de présence ou de finitude, si familières a` l'auteur de L'écharpe rouge, s'ouvraient, par leur étonnante fécondité´ historiographique, aux attentes de deux historiens de l'expérience. Réunies autour d'une lecture qui n'est pas seulement celle d'un livre mais d'une oeuvre entière, les deux voix de ce dialogue voudraient aussi inciter qui les lira a` faire l'expérience sans fin des figures de soi autour desquelles s'enroulent les écharpes rouges d'Yves Bonnefoy. Pierre-Antoine Fabre, directeur d'études a` l'EHESS Christian Jouhaux, directeur de recherche émérite au CNRS, directeur d'études a` l'EHESS

10/2023

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Histoire internationale

Une épuration allemande. La RDA en procès (1949-2004)

A l'approche du vingtième anniversaire de la chute du mur de Berlin, ce livre s'interroge sur la manière dont le communisme a été politiquement digéré et jugé en Allemagne depuis sa disparition à l'automne 1989. Car dans l'Europe postcommuniste, l'Allemagne fait figure d'exception : tandis que la plupart des anciennes démocraties populaires ont largement renoncé à punir les crimes d'Etat commis sous les régimes communistes déchus, l'Allemagne unifiée s'est engagée dans la voie d'une large épuration. Des milliers de procès pour meurtre au mur de Berlin et autres violations des droits de l'homme en RDA eurent lieu après le 3 octobre 1990. Ces procès n'étaient d'ailleurs que l'aspect le plus marquant d'un ensemble de politiques du passé aussi diverses qu'ambitieuses. Pour tenter de comprendre le Sonderweg allemand en ce domaine, il était nécessaire de sortir du cadre chronologique étroit des années 1990. L'auteur explore la double genèse de l'épuration qui suivit l'unification allemande : d'une part, les premiers pas de cette épuration furent accomplis, en RDA même, au cours de la révolution pacifique de l'automne 1989. D'autre part, la justice ouest-allemande était remarquablement bien préparée à accomplir cette mission. C'est en effet à des magistrats tous issus de l'ancienne République fédérale qu'incomba la tâche d'enquêter sur les crimes commis en RDA et de punir leurs auteurs. Or la justice ouest-allemande préparait l'épuration depuis 1949, à la faveur de la guerre froide qui opposa les deux Etats allemands. En outre, l'expérience ouest-allemande des procès de criminels nazis joua, dans les années 1990, un rôle déterminant : l'échec supposé de ces derniers fut volontiers invoqué pour justifier une épuration postcommuniste ample et ferme. Plus fondamentalement, responsables politiques et magistrats usèrent largement d'outils juridiques forgés à l'occasion des procès de criminels nazis.

02/2008

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Sciences politiques

Socialismes en Afrique

Ce volume est un état de la recherche internationale sur les socialismes africains. Y sont rassemblés des articles traitant de débats théoriques autour de ce thème et de ses sources intellectuelles mais aussi d'expériences très concrètes de socialisme, tant dans les villes que dans les campagnes : coopératives, comités de quartier, camps de rééducation... La situation de l'Afrique lusophone, parent pauvre des études africaines en France, et dont l'ensemble des pays ont justement fait l'expérience de régimes socialistes, a fait l'objet d'une attention particulière. Les rapports de l'Afrique avec l'URSS, les démocraties populaires, Cuba, la Chine, ou encore Israël sont également abordés. Les communications faites dans les colloques ont été repensées, avec pour résultat un fructueux dialogue avec les auteur. e. s et des articles complémentaires. Les auteurs espèrent ainsi donner à l'étude des socialismes africains une légitimité dans le champ plus général de l'histoire des socialismes, de même que dans celui de celle de la guerre froide. This volume is intended to be a state of international research on African socialisms. It brings together articles dealing with theoretical debates about socialism in Africa and its intellectual sources, but also very concrete experiences of socialism, both in cities and in the countryside : cooperatives, neighborhood committees, re-education camps, etc... Particular attention was paid to the situation of Portuguese-speaking Africa, the poor relation of African studies in France, and whose countries as a whole have precisely experienced socialist regimes. Africa's relations with the USSR, the People's Democracies, Cuba, China, and Israel were also discussed. For the sake of coherence, the papers given in the colloquia have been rethought in a fruitful dialogue with the authors and complementary articles have been requested... In this way, it is hoped to give legitimacy to the study of African socialisms in the more general field of the history of socialism, as well as in that of the Cold War.

06/2021

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Dictionnaires divers

Comme on dit chez nous. Edition collector

L'édition collector et largement enrichie d'un best-seller : un véritable voyage culturel et linguistique dans la France des régions ! Embarquez dans un tour de France truffé d'anecdotes, de cartes, d'illustrations, de citations... et savourez la créativité des mots et expressions de nos régions. Ces mots bien de chez nous chuchotent notre histoire, ce sont les voix hautes en couleur de la France et de ses voisins francophones. Un livre truffé d'anecdotes pétillantes, de cartes, d'illustrations et de citations, pour savourer la créativité des français régionaux et se comprendre de Lille à Marseille et de Brest à Strasbourg ! Très complet et richement illustré, il explore toutes les facettes de la langue des régions avec des anecdotes, des citations littéraires et du quotidien, des curiosités de prononciation, des allusions au patois, des explications sur l'origine des mots locaux, des termes culinaires. Un incontournable pour tous les amoureux des mots et tous les curieux de notre pays ! Une édition largement enrichie, truffée d'anecdotes pétillantes, de cartes, d'illustrations et de citations, pour savourer la créativité des français régionaux et se comprendre de Lille à Marseille et de Brest à Strasbourg. La presse en parle : "Un tour de France passionnant" - Le Figaro "C'est une mine ! " - RFI "Une pépite" - Notre Temps "Un véritable tour de force" - La Marseillaise Les auteurs Mathieu Avanzi : linguiste enseignant à l'Université de la Sorbonne, il a mené de nombreuses enquêtes sur le parler des régions et y a consacré plusieurs articles, un atlas et un blog. Aurore Vincenti : Linguiste et chroniqueuse sur France 2, France Inter, TV5 Monde et Arte, elle a publié aux Editions Le Robert Les Mots du bitume. Alain Rey : Linguiste et lexicographe, il fut l'auteur de nombreux ouvrages sur la langue française, dont le célèbre Dictionnaire historique de la langue française. Il fut aussi l'un des principaux créateurs des dictionnaires Le Robert.

10/2023

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Critique Poésie

Zbigniew Herbert et la poétique du don

Après avoir publié l'édition complète, bilingue, des poèmes de Zbigniew Herbert, ainsi que ses trois volumes d'essais, le Bruit du temps offre maintenant à ses lecteurs Zbigniew Herbert et la poétique du don, exploration synthétique de son oeuvre, de sa biographie et de ses traductions en anglais et en chinois. Cette somme originale est le fruit de la collaboration de chercheurs de trois continents : comparatistes, linguistes, musicologues, spécialistes d'art pictural et de littérature, traducteurs. Avec leur sensibilité et leurs outils propres et dans un langage intelligible, ils projettent une nouvelle lumière sur un poète et essayiste dont l'écriture vibrante, l'ironie, la plurivocité, l'approche historique et philosophique séduisent des lecteurs internationaux. Ces études fouillées posent le contexte historique de l'Europe du xxe siècle, analysent le processus de création et la vision inédite du totalitarisme de l'auteur. La perspective du don : don du poème, dédicace qui appelle une signification supplémentaire, démarche esthétique, don de liberté et de pensée, don fait au lecteur, instaurant un lien social et spirituel, enraciné dans une tradition humaniste et retrouvant le rite grec antique, permet de revisiter cette oeuvre foisonnante qui n'a pas encore livré tous ses secrets. Ainsi que le résume l'un des auteurs : "D'un même mouvement, il s'agit de faire un don aux vivants et aux morts une restitution". L'édition est enrichie de multiples renvois, de dessins de Herbert et de reproductions de tableaux. Récemment traduit et publié en Pologne, l'ouvrage a été salué comme "un livre important et nécessaire qui complète de manière essentielle les recherches herbertologiques, en élargissant le champ de leur problématique et de leurs perspectives de recherche, et est en outre, une précieuse contribution aux études littéraires" . Aux lecteurs qui ne connaîtraient pas encore l'oeuvre de cet écrivain polonais majeur, ce volume propose une découverte de son univers dans toute son épaisseur intellectuelle et sensuelle. A l'égal de ses maîtres, Eliot et Rilke, Herbert réenchante la littérature, pour qu'elle soit plaisir, réflexion et vecteur de vie.

12/2021

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Théâtre

Oeuvres complètes Tomes 1 et 2. Coffret en 2 volumes

On connaît Molière, et on croit le connaître bien. Chaque génération l'a lu à sa manière. Des traditions éditoriales, et des légendes biographiques, se sont fait jour. On publie généralement ses oeuvres dans l'ordre selon lequel elles furent créées, alors que pour plusieurs pièces, et notamment pour Tartuffe, on ne possède pas le texte de la création. Il aurait écrit sur la médecine parce qu'il était malade ; sur le mariage et la jalousie parce que sa femme aurait été légère... L'avantage, avec les grandes oeuvres, c'est qu'elles redeviennent neuves dès qu'on veut bien porter sur elles un regard différent. Ainsi, ce n'est pas dans de prétendues difficultés conjugales qu'on cherchera la source de l'intérêt de Molière pour le statut des femmes, mais bien plutôt dans un ensemble de valeurs partagées par toute la société mondaine de son temps. De même, Molière ne fut pas un malade qui raillait ses médecins, mais un auteur qui, après l'interdiction du Tartuffe, utilisa la médecine comme allégorie de la religion, sujet désormais prohibé. De même encore, on ne peut mettre sur le même plan les pièces qu'il publia lui-même - à partir des Précieuses ridicules -, celles que firent imprimer ses héritiers et celles qui restèrent inédites jusqu'au XIX ? siècle. Cette nouvelle édition, qui rompt avec de vieilles habitudes, reconstitue la trajectoire éditoriale de l'oeuvre et insiste sur ce qui distingue Molière des autres auteurs de son temps : une indifférence souveraine à l'égard des règles de poétique théâtrale ; des innovations radicales dans l' "action" (la manière de jouer) comme dans la structure des pièces ; une réussite exceptionnelle dans la comédie "mêlée de musique" ; et surtout un jeu permanent, sans précédent, sur et avec des valeurs qui étaient les siennes, que partageait son public (la Cour comme la Ville), que nous partageons toujours pour une bonne part, et dont il a fait la matière même de ses comédies, créant ainsi entre la salle et la scène une connivence inouïe, qui dure encore.

01/2022

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Beaux arts

Sur les traces de Filippo Brunelleschi. L'invention de la coupole de Santa Maria del Fiore à Florence

De 1420 à 1436, les habitants de la ville de Florence virent, avec effroi et admiration, s'élever au dessus du vide l'immense coupole de leur nouvelle cathédrale, Santa Maria del Fiore. Filippo Brunelleschi a conçu et réalisé son chef d'oeuvre voilà près de six siècles ; depuis, architectes, géomètres, mécaniciens, experts en structures n'ont cessé de scruter cette grande construction pour qu'elle leur livre le secret de son inventeur. De nombreuses études visent notamment à retrouver les principes gouvernant la construction sans cintres et les procédés correspondants sur le chantier ; elles aboutissent parfois à des lectures très pertinentes de l'ouvrage. Leurs auteurs ont recours à des éclairages divers qui laissent pourtant dans l'ombre des questions fondamentales. Brunelleschi déclarait aux autorités de l'OEuvre de Santa Maria del Fiore que l'on ne pouvait réaliser la couverture du choeur de la cathédrale autrement qu'il le proposait. Dès lors, pour retrouver les principes utilisés, ne faut-il pas se replacer dans les conditions où se trouvait lui-même l'inventeur de la coupole ? Dans le contexte des connaissances du quattrocento, bien sûr, et face au défi de voûter un choeur octogonal démesuré. A cette fin, l'auteur nous propose de reconstruire la coupole par la pensée : au cours de cette expérience, le lecteur peut voir se dessiner le chemin - unique parce que nécessaire - emprunté six cents ans plus tôt par Brunelleschi. Cette démarche se situe aux confins de l'histoire de l'art, de l'histoire des sciences, de la géométrie et de la mécanique ; sa nature - hybride - procède de celle de l'énigme elle-même, fameuse pour avoir si longtemps dérouté historiens, géomètres et mécaniciens. Les résultats obtenus constituent une avancée décisive dans la compréhension du fonctionnement et de la genèse de cette grande construction. C'est à une recréation architecturale et à une récréation mathématique et mécanique que le lecteur est invité.

09/2013

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Couple, famille

Maffia rose. Des fantasmes dénoncés à l'exaspération actuelle, 4e édition revue et augmentée

"Au-dessous du nombril, il n'y a ni religion ni vérité" Proverbe italien L'étude de l'histoire ne fournit qu'une seule certitude : la parfaite constance, au fil des millénaires, des comportements humains, comme de ceux des autres espèces animales sur lesquelles a porté l'observation humaine. Il en va du comportement sexuel comme de tous les autres. La seule variable est la tolérance sociale des comportements "déviants" , c'est-à-dire ceux qui, dans une communauté, ne sont pas conformes aux comportements de la majorité. Ce sont des épisodes dramatiques de la vie des peuples qui, en Occident, ont accouché de la tolérance sociale, mêlée de curiosité malsaine, voire obscène, pour l'homosexualité publiquement affichée. C'est une grave erreur de croire en la tolérance des sociétés antiques à la pratique homosexuelle exclusive à l'âge adulte : des publications d'auteurs homosexuels, éditées à des fins d'auto-justification, ont faussé notre jugement (l'archétype contemporain aura été Roger Peyrefitte). Cette tolérance est, au contraire, une affaire contemporaine (grand acquit social ou laxisme régressif, au choix du lecteur). L'auteur de ce livre s'est amusé à appliquer la "grille" homosexuelle aux différents secteurs de la vie collective et sociale du monde contemporain... Sa documentation est toujours précise, délicieusement pittoresque et donne une vue d'ensemble parfaitement inattendue qui ne manquera pas d'étonner plus d'une fois les "pour" aussi bien que les "contre" ! "J'espère que certains lecteurs de mon livre reverront leur jugement après avoir pris connaissance d'éléments que les médias évitent parfois, par ignorance, paresse ou malhonnêteté, de mettre en avant" , écrit Philippe Randa. Sommaire : A travers l'Histoire des peuples... - Militantisme - Loi - Droit au mariage - Droit à l'adoption - Politique - Presse - Commerce - Cas particuliers - Maud Marin : son combat identitaire - Sida : la psychose - Couple - Prostitution - Show-business - Cinéma - Littérature - Religions - Légendes françaises - Police - Services secrets - Troupes d'élites - Homosexualité féminine - Transsexualité - Homosexualité et biologie - L'Homosexualité à travers le monde - Bibliographie - Illustrations - etc.

01/2013

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Philosophie

Je t’aime à la philo. Quand les philosophes parlent d’amour et de sexe

Qu’est-ce que tomber amoureux ? Sommes-nous biologiquement programmés pour l’amour ? Pourquoi l’amour fait-il souffrir ? Qu’est-ce qu’un coup de foudre ? Peut-on promettre l’amour éternel ? D’où vient la morale sexuelle occidentale ? A quoi sert le mariage ? Le mariage d’amour est-il la première cause de divorce ? La libération sexuelle nous a-t-elle réconciliés avec notre corps ? Le mot amour a-t-il le même sens pour l’homme et pour la femme ? Pour répondre à ces questions dont certaines intriguent l’Homme depuis la nuit des temps, et dont la plupart nous agitent quotidiennement, Olivia Gazalé apporte un éclairage original et croise la philosophie, l’histoire, la sociologie, la psychanalyse, la biologie et la littérature. Dans ces pages, elle convoque Platon aussi bien que Nietzsche et Kierkegaard, Lévi-Strauss que Foucault et Bataille, Homère que Cervantès et Molière, Rousseau que Laclos, Stendhal, Chateaubriand, Proust, Moravia ou Kundera, sans oublier Freud et Jung… Et nombre d’auteurs contemporains, de Michel Houellebecq à Sophie Fontanel en passant par Yves Simon ! C’est que cet ouvrage est placé sous le signe de l’éclectisme et de l’ouverture : des exemples concrets tirés de la littérature, toujours beaucoup de questionnements, jamais de dogmatisme. Chaque discipline y apporte un éclairage, mais aucune ne fournit de réponses définitives. Olivia Gazalé nous guide pas à pas dans ce labyrinthe amoureux, confronte les théories et tente elle-même de répondre à chaque question, en empruntant à chaque auteur ce qu’il a apporté de plus décisif sur le sujet, tout en proposant un cheminement personnel. Au fil des chapitres, le lecteur tire un enseignement pratique de cette confrontation avec le point de vue des grands penseurs : il revisite sa propre expérience et parvient à mieux comprendre le sens de ses échecs comme de ses bonheurs amoureux. La meilleure preuve que la philosophie est indispensable !

03/2012

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Droit

Les enjeux de la transmission entre générations. Du don pesant au dû vindicatif

Transmission de gènes et de biens, transmission d'une identité et de valeurs familiales, le législateur vient d'investir ou de remodeler ces objets de la transmission des parents aux enfants par les lois de 2001 sur les successions, de 2002 sur l'accès aux origines, sur la condition des malades, sur l'autorité parentale, de 2002 et 2003 sur le nom de famille. Grâce aux progrès de la biologie, l'enfant revendique un patrimoine génétique transparent (une filiation de naissance) et sain (à défaut il recourt contre ses auteurs). Et avec l'évolution des mœurs, les parents revendiquent l'égalité de leur sexe dans la transmission du nom et de l'éducation, et les enfants leur égalité successorale quelle que soit leur filiation juridique. Dès lors, les enjeux de cette transmission ne sont plus seulement au cour du droit de la famille mais aussi au centre du droit des personnes. Chaque individu revendique des droits fondamentaux, faisant naître des conflits inédits dans les familles, où les nouveaux équilibres à trouver entre vérité et volonté, liberté et égalité voire équité doivent aussi satisfaire la société toute entière pour nourrir sa culture (transmission des valeurs) et son économie (transmission des biens) et maintenir son bien-être (transmission de la filiation juridique). En philosophe du droit, Charles Coutel inaugure ces travaux en montrant qu'il est urgent de réaffirmer le rôle structurant du " paradoxe de la transmission " qui est de " transporter tout en transformant ", car son oubli par notre société est la cause de notre difficulté à penser la famille. La conclusion de Laurent Leveneur sépare le bon grain de l'ivraie, inventoriant de main de maître les difficultés non négligeables et les multiples intérêts de cette transmission dont l'auteur veut lui aussi nous faire prendre toute la mesure : " "Le mort saisit le vif"... Quelle formule !... On ne peut mieux illustrer l'importance de la transmission transgénérationnelle. Elle est au cœur de notre condition humaine, où la vie et la mort sont consubstantielles ".

07/2005

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Sciences politiques

Deux siècles de rhétorique réactionnaire

Avec sa coutumière subtilité, Albert O. Hirschman dresse les contours de l'univers complexe et souvent trompeur du discours par lequel depuis deux siècles on a combattu les réformes politiques et sociales. Il tire ses exemples des penseurs et hommes politiques qui se sont opposés aux idées libérales de la Révolution française et à la Déclaration des droits de l'homme et du citoyen, puis à la démocratisation et au suffrage universel, enfin — au XXe siècle — à la création de l'Etat-providence. A chaque étape, trois grands arguments sont immanquablement invoqués. En premier lieu, la thèse de l'effet pervers : toute tentative de modifier l'ordre existant produit des effets strictement inverses au but recherché. Ensuite l'inanité : les programmes de changement politique et social sont incapables de modifier le statu quo en quoi que ce soit. La mise en péril enfin : les réformes sont à proscrire parce qu'elles compromettraient des acquis précieux et obtenus à grand-peine. Les trois thématiques se retrouvent dans l'oeuvre d'auteurs aussi divers que Burke, Maistre, Tocqueville, Spencer, Pareto, Le Bon, Stigler, Lampedusa, etc. Surprise ! vers la fin du livre, il est démontré comment les " hommes de progrès " usent souvent d'arguments en relation étroite, quoique indirecte, avec ceux de leurs adversaires. A l'intention de ceux qui aspirent à l'authentique dialogue qui caractérise une société vraiment démocratique, Albert O. Hirschman dénonce ces deux types de formes de pensée comme autant de mécanismes rendant tout débat impossible. Ce faisant, il offre une contribution inédite aux idées démocratiques. Comme le souligne Stanley Hoffmann, voici un livre " d'une intelligence admirable, original et provocateur, où se retrouvent l'agilité intellectuelle et l'engagement au service des idées de progrès que l'on connaît à Hirschman. [...] Le lecteur éprouve le sentiment de se trouver en présence d'un esprit brillant et d'un auteur au mieux de sa forme ".

04/1991

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Littérature étrangère

L'irrémédiable douleur

I. 'Irrémédiable douleur apportera au lecteur d'aujourd'hui une bouffée de poésie désuète et charmante, et séduira aussi bien les auteurs de belles histoires d'amour que les passionnés d'antiquités chinoises ! Ce court roman raconte l'histoire, que l'on peut supposer véridique de deux adolescents qui se découvrent lorsqu'ils ont tous les deux dix ans, en 1895, dans la grande ville du centre de la Chine, Hankou (actuellement Wuhan). Condisciples dans une Classe d'école élémentaire privée, ils se sentent irrésistiblement attirés l'un vers l'autre par un amour innocent et joyeux. C'est le garçon qui décrit, à la première personne les événements de leur vie, leur séparation temporaire, leur réunion et, enfin, la séparation définitive provoquée par la rébellion des Boxers en 1900. Nous ne savons rien de l'auteur de cette œuvre, mais le style, simple et direct, les allusions aux poèmes célèbres de l'époque, le ton juvénile du récit évoquent la Confession autobiographique, ou un pastiche réalisé par un grand lettré. En tous cas le lecteur trouvera ici la description, en tous points véridique, de la vie de jeunes gens fortunés vers la fin de l 'ancien régime impérial. Après la découverte de Pékin de la fin du XIXe siècle, le lecteur suivra dans sa fuite le héros à Hankou, Hangzou puis Shanghai. Le récit permet aussi de découvrir la diversité des attitudes vis-à-vis de la sexualité en Chine : très libre quand il s'agit d'hommes murs déjà mariés, mais beaucoup plus dirigiste quand il s'agit d'adolescents encore sous la coupe de leurs parents. Comme tous les amoureux du monde, ces jeunes-ci parviennent, pourtant, à trouver le moyen de passer outre les stricts interdits de la société bien pensante de l'époque. La traduction, réalisée au fort de Monthré par Robert des Rotours pendant la Première Guerre Mondiale, est rendue dans un style élégant qui nous rapproche encore un peu plus de la période décrite.

01/2003

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Littérature érotique et sentim

Mémoires d'une chanteuse allemande. Autobiographie érotique

L'autobiographie d'une chanteuse d'opéra qui défraya la chronique en raison de ses mours dissolues.POUR UN PUBLIC AVERTI. De la découverte de la sexualité en surprenant ses parents pas le trou de la serrure à une scène finale qui pourra laisser rêveur plus d'un libertin, la chanteuse allemande conte en détails ses aventures les plus libertines et les plus osées, au gré des parties fines à travers l'Europe.Lors d'un voyage à Strasbourg, Guillaume Apollinaire découvre les ouvrages et les traduit pour la première fois en français à l'aide de Blaise Cendrars, en 1913. Mais le doute subsiste concernant l'auteur de la deuxième partie, plus crue et parue après sa mort : il peut s'agir d'une autre femme cantatrice, ou alors d'une illustre inconnue.Une véritable initiation à l'érotisme et à ses perversions...EXTRAITDans le cercle de mes relations, j'ai le renom d'une femme vertueuse et quelque peu frigide. Or il est peu de femmes qui ont tant joui de leur corps jusqu'à leur trente-sixième année ! [...] J'éprouvai une violente jouissance en relatant mes aventures même les plus scabreuses. Mon sang s'agitait dans mes veines au souvenir des plus intimes détails. C'était comme un arrière-goût des voluptés éprouvées et dont je n'ai pas honte. A PROPOS DE L'AUTEURWilhelmine Schröder-Devrient (1804-1860) était une cantatrice soprano allemande, célèbre pour son interprétation des grands rôles dramatiques de l'opéra allemand. A PROPOS DE LA COLLECTIONRetrouvez les plus grands noms de la littérature érotique dans notre collection Grands classiques érotiques.Autrefois poussés à la clandestinité et relégués dans " l'Enfer des bibliothèques ", les auteurs de ces ouvres incontournables du genre sont aujourd'hui reconnus mondialement. Du Marquis de Sade à Alphonse Momas et ses multiples pseudonymes, en passant par le lyrique Alfred de Musset ou la féministe Renée Dunan, les Grands classiques érotiques proposent un catalogue complet et varié qui contentera tant les novices que les connaisseurs.

04/2018

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Musique, danse

Tout Bach

Johann Sebastian Bach (1685-1750) : son nom suscite l'admiration, son art provoque l'émerveillement. Le cantor de Leipzig serait ainsi l'" Homère de la musique ", une " cathédrale éternelle" qui "domine les siècles ", voire, selon le mot célèbre de Cioran, le "cinquième évangéliste". La figure inégalable d'un compositeur tout au service de son art et du Très-Haut. Un miracle, oui, mais aussi un mystère. Son oeuvre, d'une richesse, d'une diversité et d'une ambition inouïes, ne connut pas une grande diffusion à son époque et conserve encore de nombreuses zones d'ombre. Qu'on y songe: une cantate, une seule vraisemblablement, parmi les trois cents composées, fut publiée de son vivant; près d'une centaine seraient perdues ! S'intéresser à Bach, c'est donc, tout d'abord, rechercher la vérité derrière la légende. Les auteurs de ce Tout Bach ont ainsi eu à coeur de revenir aux sources et d'expliquer les contextes. Découvrir et prendre la (dé)mesure de l'auteur de la Passion selon saint Matthieu, c'est également accepter d'explorer un univers aux limites proprement infinies - et l'on ne pense pas seulement à toutes les personnes qu'il a côtoyées, à tous les interprètes, à tous les musiciens, philosophes ou exégètes qui ont contribué à sa fortune posthume. Pour peu que l'on renonce d'emblée à une ambition d'exhaustivité qui tiendrait de la gageure - historiens et musicologues, inlassablement, font état de nouvelles découvertes -, un dictionnaire, dans lequel il est aussi agréable de se perdre que de se retrouver, nous a paru la forme la plus appropriée pour cerner la dimension du mythe comme de l'homme, de l'oeuvre comme de sa portée. Cet ouvrage aux quelque 800 notices se veut donc une manière d'état des lieux, une porte d'entrée dans l'univers de Bach et une façon de partager ce qu'il avait de plus précieux, sa joie. Bertrand Dermoncourt.

11/2009

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BD tout public

Cibeins, une école, une histoire

En 1918, au sortir de la Grande Guerre, Cibeins devient l'école d'agriculture de la ville de Lyon, voulue par son maire emblématique Edouard Herriot, pour donner le goût de la terre aux jeunes citadins déracinés et pour jouer le rôle de ferme modèle auprès des paysans des environs. En 2018, Cibeins est – depuis cinquante ans – un lycée de l'enseignement agricole public reconnu pour la mise en valeur des enseignements pratiques et innovants. Cibeins a 100 ans, il fallait fêter ça dignement ! Sous la houlette de son directeur, Pascal Couvez, un Comité du Centenaire s'est formé et une des premières décisions prises a été de consacrer un album à l'histoire de l'école. Ludovic Pozas, enseignant, illustrateur et auteur de BD a pris les choses en main. Pendant plus de deux ans, les élèves du BTSA Technico-commercial, "Les TC", ont écumé les archives afin de scénariser six nouvelles correspondant à six épisodes marquants de la vie de l'institution avant de les confier à six auteurs de bandes dessinées, choisis pour leur talent et la diversité de leurs palettes. à Arnaud Bétend, qui travaille en lavis sépia dans le style des vielles photographies, est échu la période 1918-1928 avec "La création du lycée" ; Emre Orhun , maître de la carte à gratter, s'est vu confier la décennie 1928-1938 avec "Le grand incendie" ; Fred Blier, opère à l'encre de chine, on l'a chargé de représenter les "échanges épistolaires durant la guerre" (1939-1945) ; Estelle Meyrand et Benoit Frébourg, avec des encres de couleurs, mettent en scène deux nouvelles interconnectées, "L'arrivée des filles" dans les années soixante-dix ainsi que "La ferme modèle et le lien entre les générations" durant les années 1970-2000. Il ne restait à Raphaël Gauthey, qu'à dépeindre "Cibeins aujourd'hui", à l'aquarelle. Le résultat est un ensemble particulièrement harmonieux dans lequel les différentes techniques et la "patte" de chacun des artistes sont mises au service de scénarios restituant parfaitement l'ambiance et le charme particuliers de Cibeins.

11/2017

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Science-fiction

L'Étau des Ténèbres, tome 1 : Tapi dans la clarté

Dans les ténèbres et le froid, amnésiques, les Humains sont enfantés pour la seconde fois. Terrorisés et désemparés, ils ont confié leur sort à un seul homme. Ce dernier a voyagé vers cette lueur vacillante dans le lointain. Il y a reçu l'illumination du Dieu Solaire qui a nimbé une large contrée de son aura. Dans ce refuge de lumière et de chaleur, l'homme a forgé une théocratie militarisée, la Théologie, afin d'y accueillir les siens. La mort rôde. Elle surgit de l'obscurité empruntant les traits des sauvages Ovarks. Une guerre sanglante et impitoyable ravage les terres et broie les destins. L'union et la foi de tout un peuple triomphe de l'envahisseur. Mais d'autres ombres s'agitent déjà dans les Confins gelés du monde. A leur tour, les reptiliens Atarks se ruent à l'assaut de la lumière. Les Humains, méfiants et meurtris, déversent leur courroux sur cette nouvelle menace. Malgré leur écrasante supériorité, ils acceptent finalement de conclure une paix avec leurs adversaires. Pourquoi ce revirement de la Théologie ? Que réservent aux Humains les " Serpents " qui s'installent dans le Monde Eclairé ? Pourquoi choisir un ambassadeur empli de haine pour les aider à s'intégrer ? Le mal erre-t-il toujours dans les Confins ou se cache-t-il dans la lumière ? Né en 1972 dans la région nantaise, Lendraste est un jeune auteur passionné depuis sa plus tendre enfance par les univers fantastiques. Créateur de jeux de rôle et d'histoires passionnantes, inspiré par une génération d'auteurs de fantasy, il vous dévoile ici le début d'un récit sombre et tortueux qui vous tiendra en haleine jusqu'à la dernière page. Suite à un léger défaut d'impression de la couverture, le livre affiché à 25 ? 00 sur la 4ème de couverture est temporairement mis en vente à 22 ? 00 le temps que cette première impression soit écoulée.

01/2016

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Sports

Le traité des équitations. Livre qui enseigne à bien pratiquer toute équitation

Deux siècles avant Antoine de Pluvinel, trois siècles avant François Robichon de la Guérinière, un écuyer lettré établissait les bases de ce qui deviendra l'équitation classique. Cet auteur oublié n'est autre que le roi du Portugal, dom Duarte (1391-1438), qui écrivit, dans les années 1430, un ouvrage consacré à l'art et la manière d'employer les chevaux. Pour lui, il n'y a pas "une" équitation unique, mais plusieurs. Raison pour laquelle il utilise le pluriel dans l'intitulé de son manuel : Traité des équitations. Equitation "à la bride", équitation "à la genette", répondant à des fonctions différentes : équitation pour la guerre, équitation pour la vénerie, pour les loisirs, etc. Mais pas seulement. L'originalité principale de dom Duarte, en effet, consiste à attribuer à l'art équestre une dimension quasi mystique. S'il croit aux vertus de la fréquentation des chevaux, le roi écuyer considère que chaque cavalier doit suivre une formation à la fois spirituelle, intellectuelle et physique, permettant la connaissance, et donc la maîtrise, de soi. Ecrite dans une langue que même les Portugais d'aujourd'hui ont du mal à déchiffrer, ce Traité des équitations n'avait jamais été intégralement traduit en français. Grâce aux talents conjoints d'une linguiste, Anne-Marie Quint, et d'un passionné d'équitation, Carlos Pereira, cette carence est ici levée. Humaniste cultivé, grand lecteur, préoccupé par les questions théologiques, philosophiques ou morales, dom Duarte a été parfois comparé à Montaigne, dont l'oeuvre est pourtant beaucoup plus tardive (plus d'un siècle !). Par l'importance qu'il accorde aux choses de l'esprit, il se distingue en tout cas de la plupart des auteurs de ce qu'on a coutume d'appeler la littérature équestre. Et paradoxalement, son ouvrage, qui est le plus ancien traité d'équitation de l'Europe chrétienne, révèle un précurseur de la pédagogie sportive et de l'approche éthologique d'aujourd'hui.

10/2016

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Policiers

Alibis N° 53

Un numéro d'hiver sous le signe du noir et du gris. Ce numéro d'hiver a (pour la première fois dans l'histoire d'Alibis) un volet fiction exclusivement féminin ! Natasha Beaulieu part le bal avec " Entre le premier et le deuxième point ", une histoire noire sur fond de monde désolé et ravagé. Suit la première publication de Chloé Barbe dans Alibis, " Paranoïa pour les nuls ", ou comment se sortir du pétrin malgré une paranoïa galopante. Une nouvelle psychologique noire non dénuée d'humour à froid. Puis c'est Twist Phelan, dont la nouvelle " Elles sont devenues des ombres " (" Footprints in Water ") a remporté le Prix Arthur Ellis de la nouvelle 2014 : une disparition à New York, une famille congolaise dont les traditions compliquent l'enquête. On vous l'a dit : les écrivaines de littérature policière frappent et touchent au coeur. Suit le volet essais, avec un article de notre spécialiste Norbert Spehner, sur les polars de l'écrivain canadien David Montrose, qui, dans les années cinquante, a donné à Montréal ses lettres de noblesse comme capirale du roman noir. Puis Alibis s'est entretenu avec l'auteur danois Jussi Adler-Olsen, dont la série des Enquêtes du Département V ravit les lecteurs du monde entier. Alibis, dont le premier numéro a été lancé en novembre 2001, est la première et la seule revue québécoise professionnelle entièrement consacrée à la littérature policière, au mystère, au noir et au thriller. La revue est trimestrielle et essentiellement axée sur des contenus québécois originaux pour ce qui est des fictions. Les articles y sont spécialisés, et variés : on y trouve autant des entrevues originales d'auteurs (québécois et étrangers), des articles sur les divers corps de métiers au sein de la police (profileurs, artistes judiciaires, enquêteurs spécialisés), des essais sur l'histoire du roman policier (au Québec et ailleurs), et des essais sur les liens étroits entre la fiction et la réalité. Ces articles sont représentatifs d'un genre littéraire populaire et moderne, qui ne cesse d'attirer de nouveaux lecteurs.

06/2015