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Mer

Je te salue, vieil océan...

Chacun a reconnu dans le titre de ce livre le début d'une grande apostrophe ce lancée par Lautréamont. L'auteur espère qu'on lui pardonnera ce larcin-hommage. " Je te salue, vieil océan " se présente d'abord comme un travail de réflexion et d'étude sur les côtes françaises de la mer du Nord, de la Manche et de l'Atlantique. Sur les hommes de mer qui les habitent. Sur leurs grandes avancées océanes. Images esthétiques, problèmes d'histoire et de préhistoire, se mêlent comme les épaves dans la laisse de haute mer. Les oyats de la dune dunkerquoise, les thoniers basques, le mystère maritime breton, les tours de la Rochelle, les îles anglo-normandes, l'Iroise, la " baleine de la paix", la naissance de la Manche, et combien d'autres thèmes... Mais constamment le lyrisme affleure. Un chant de louanges à la dynamique des vagues, aux poissons, aux navires, aux hommes et aux peuples de mer, court partout. Avec un appel à la défense d'un bien commun des nations, bien présentement menacé comme toutes les beautés de la petite planète... Salut, vieil océan , toi qui pourrait mourir... " Je te salue, vieil océan " est écrit pour tous les amis de la mer. C'est-à-dire pour tout homme, toute femme. Mais beaucoup ignorent combien ils aiment la mer et à quel point aussi tout se passe comme si la mer les aimait. Puisse ce livre aider certains de ses lecteurs et de ses lectrices à mieux connaître et à vivre davantage cette amitié ou cet amour.

07/2006

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Littérature étrangère

Quatre saisons à Mohawk

Retour à Mohawk, la ville de l'Etat de New York si familière aux lecteurs de Richard Russo. Un récit foisonnant, des situations drolatiques, une multitude de personnages attachants. Sur fond de l'histoire d'amour, magnifique et désespérée, d'un fils pour son père. Le roman le plus autobiographique du Prix Pulitzer, auteur du Déclin de l'empire Whiting. A se remémorer ses années d'adolescence, c'est tout un monde que raconte ici Ned Hall. Lui que les amis de son père ont toujours appelé " P'tit Sam ", afin de le distinguer de l'autre Sam. Lui dont le " paternel " a justement échoué à devenir le plus ordinaire des hommes. A peine marié, n'est-il pas parti faire la guerre en Europe ? Et n'en est-il pas revenu tel un bateau à la dérive ? Le tout pour délaisser femme et enfant, pour errer de bar en bar pour jouer aux courses avec le peu d'argent gagné sur les chantiers à la belle saison ? Pas un mauvais gars, mais un écervelé, un irresponsable. Alcoolique à ses heures. Quoique si charmeur... Or, voyant sa femme, désespérée de sa désertion conjugale, plonger dans une grave dépression, le père a récupéré son fils. Et voilà P'tit Sam intégré dans une bande de copains peu fréquentables. Le voilà à apprendre à jouer, à voler, à tricher. Et à pêcher la truite aussi. Même s'il lui faudra grandir pour comprendre qu'il a d'abord découvert, ces années-là, le fantastique pouvoir rédempteur de l'amour.

08/2005

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Récits de voyage

La Vie de John Nicol, matelot. Avec ses aventures autour du monde racontées par lui-même, 1755-1825

Dès la fin du XVIe siècle, sitôt après qu'Elizabeth 1ère a haussé son pays parmi les grandes puissances navales, la littérature britannique se dote d'un genre nouveau, le récit maritime, que Francis Drake et Walter Raleigh sont parmi les premiers à illustrer, et qui va connaître un succès qui dure encore. Ces relations extraordinaires, où l'aventure, l'ailleurs, l'appel de l'inconnu saisissent souvent le lecteur à chaque page, sont la plupart du temps l'oeuvre de médecins, de capitaines, d'officiers ou de négociants, dont la vision du monde, si riche et si contrastée soit-elle, subit nécessairement la marque de leur position dans la hiérarchie ou la société. Avec la Vie de John Nicol (1822), la dunette fait place à l'entrepont, si l'on peut dire, et c'est un monde bien moins connu, quoique tout proche, qui nous ouvre ses portes, celui des marins " de la base ", dont, faute d'éducation et familiarité avec la chose écrite, les témoignages sont plus rares. Nous sommes sur les mêmes navires; cependant, vu d'en bas, le monde prend une couleur bien différente. Le récit est moins ambitieux, plus personnel; un individu, un homme tout simple, qui nous livre son expérience, mais avec une acuité, un naturel, une largeur d'esprit et une sensibilité qui donnent à ce récit, imprégné des grands thèmes du romantisme ambiant - la jeunesse, l'amour, l'aventure et la destinée - un charme à la fois solaire et tragique.

05/2006

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Religion

Viens et suis-moi ! Un itinéraire pour découvrir la pensée de Jean-Paul II

Sans moi, vous ne pouvez rien faire, cette parole du Christ est à prendre au sérieux, au pied de la lettre, car elle est fondamentale et l'homme du XXe siècle en aura fait l'expérience et la démonstration de l'absurde jusqu'à l'horreur. A la suite des premiers Apôtres, Jean-Paul II ne cesse de le redire, nous léguant des écrits d'une richesse inépuisable. L'engagement du Saint-Père est fondé sur une pensée étonnante de vitalité. Sa charge apostolique n'exclut nullement l'homme Wojtyla. Bien au contraire, elle le présuppose et l'accomplit, d'où l'unité de pensée et d'action qui caractérisent cet éminent témoin pour le nouveau millénaire. L'auteur a choisi les écrits qui lui ont semblé identifier le mieux cette pensée dans un ordre permettant de la comprendre et d'en suivre l'itinéraire. Le lecteur est ainsi conduit à entrer dans les grands textes fondamentaux du Pape, certains peu connus du public. Pour faciliter une première approche, l'auteur a réduit à l'essentiel le texte, tout en veillant à la richesse du contenu et en laissant le Pape s'exprimer lui-même. Il s'efforce ainsi de faciliter la compréhension du lecteur, dans une synthèse qui s'adresse à un large public. Cet itinéraire pour découvrir la pensée de Jean-Paul II nous invite, à sa suite, à entrer dans le troisième millénaire en répondant à l'appel du Christ au jeune homme riche : " Viens et suis-Moi ! ".

12/2002

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Romans historiques

Le séjour des Dieux

Ce roman, où presque tout est vrai, retrace la rivalité sans appel qui opposa Titien, maître de Venise, à Michel-Ange, le Maître de la Renaissance. On croyait tout savoir de ces deux monstres sacrés, sauf leur guerre secrète pour la suprématie dans l'art, avivée par une incroyable trahison, que l'auteur a exhumée des récits et témoignages d'époque. Pour ressusciter ce monde d'intrigues, de passions et de piété, Gilles Hertzog a choisi d'emprunter la voix de Giorgio Vasari, le célèbre biographe des grands artistes italiens du Cinquecento. A travers lui, ses voyages, ses lettres, ses écrits, on revisite Venise et Rome au temps de leur plus belle effervescence. La politique s'y mêle à l'art, le sacré au profane, l'ambition à la philosophie chez des hommes tiraillés entre l'ascèse et le libertinage, la vanité et le génie ; les courtisanes se transfigurent en Madones ; le pape Paul III dialogue avec Platon et les Inquisiteurs, Titien peint la Danaé, Michel-Ange le Jugement dernier, le poète Arétin jongle avec les fourberies du temps. Glorifier la beauté de ce monde ou en inventer un plus haut ? Plaire aux puissants ou faire de la peinture un combat ? Qui l'emportera ? Titien, la sensuelle Venise et ses plaisirs terrestres ? ou Michel-Ange et Rome en quête d'absolu ? Ce Séjour des Dieux est la fresque vivante d'un âge d'or où des hommes rêvèrent, dans l'art comme dans leurs vies, d'apprivoiser l'éternité.

03/2004

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Actualité et médias

Sortir de la crise. Agir vite, penser loin

La France est à la croisée des chemins. La crise sanitaire a mis au jour les fragilités de notre société. Elle a aussi révélé le dévouement des personnels de santé, la nécessité de l'Etat, le rôle indispensable de ceux qu'on a appelé les "invisibles" , et nos fantastiques ressources collectives de solidarité. C'est d'elles dont nous aurons besoin pour affronter cette crise économique dont les conséquences sont déjà terribles pour les travailleurs, les entreprises et les personnes les plus précaires. Elle creuse les inégalités, fragilise les emplois, menace notre démocratie déjà affaiblie. Elle accentue encore l'urgence écologique. Les défis sont colossaux. Il faut agir vite. Sortir de la crise, c'est aussi penser loin, dit Laurent Berger. Faisons vivre les valeurs de solidarité et de justice sociale, développons de nouveaux critères de progrès, engageons résolument l'économie dans la transition écologique et la France dans son avenir européen. Cela ne pourra se faire que si nous apprenons à conjuguer notre démocratie représentative avec une véritable démocratie sociale. Le temps est révolu où l'on pouvait décider d'en haut, seul, ce qui était bon pour le pays. Les chemins pour sortir de la crise ne pourront être tracés et parcourus que dans une collaboration de l'Etat, avec les territoires, les organisations de la société civile et les citoyens. Entendre le terrain, partir du réel, forger des compromis, tenir ses engagements ; Laurent Berger connaît les enjeux et les exigences de cette démocratie sociale. C'est à ce titre qu'il prend la parole.

09/2020

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Sciences politiques

Aux sources du terrorisme. De la petite guerre aux attentats-suicides

Le terrorisme ne porte pas seulement en puissance la destruction de notre monde, mais aussi celle de notre pensée. S'il constitue un défi pour le sens commun que nous conférons à la politique, c'est parce que son but n'est pas uniquement de réduire à l'impuissance les sociétés menacées par cette nouvelle forme de violence, mais de susciter le désarroi mental et psychologique des membres de celles-ci et de tous ceux qui sont pris dans sa logique que ce soit à titre d'acteurs, de spectateurs ou de victimes. Ce que l'on a appelé la " petite guerre ", par opposition à la guerre classique et noble, ne se contente pas de faire périr des vies et des biens, mais vise à engourdir notre sens politique. Le terrorisme contemporain nous pose problème, et particulièrement le terrorisme islamiste. On peut chercher à " démythifier Al-Qaïda " et arguer que les "Tigres noirs " tamouls commettent aussi des attentats-suicides, néanmoins, à l'heure actuelle aucune forme de terrorisme n'a autant qu'Al-Qaïda la puissance d'engendrer la peur. Au lieu de nous réveiller de notre somnolence, nous préférons bien souvent le déni de cette réalité, car sa prise en compte semble toujours suspecte de collaboration avec la police et de justification d'un discours sécuritaire. Pourtant quelque bonne intention qui anime un déni, c'est toujours un déni. Echapper à ce déni requiert une relecture de l'histoire des guerres et des révolutions, des idées nihilistes et anarchistes, et un éclairage psychanalytique du déferlement contemporain de la pulsion de mort.

04/2009

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Poésie

Suppôts et Supplications

Dernier recueil de textes composé par Antonin Artaud peu avant sa mort, Suppôts et Suppliciations rassemble des éléments apparemment disparates : des poèmes, des récits de rêves, un essai sur Lautréamont, un commentaire de dessin et des lettres. Comme le souligne Evelyne Grossman, "il faut immédiatement renoncer à chercher dans ce recueil une "unité" quelconque de lieu, de temps ou d'action, sur le modèle de la dramaturgie classique. Car Suppôts et Suppliciations est bien un drame, dans tous les sens du terme, la dramaturgie d'un cri de douleur et de révolte qu'Artaud met une dernière fois en scène dans ces pages éblouissantes. Le livre est composé de trois parties (entendons, trois actes au sens théâtral du terme) : Fragmentations, Lettres, Interjections. Au centre du volume, les lettres envoyées à quantité d'interlocuteurs constituent ce qu'Artaud appelle "le pont d'une correspondance vraie". Elles dessinent la scène centrale sur laquelle se dresse "l'homme acteur", lui Antonin Artaud, qu'on veut empêcher d'être Dieu, d'incarner le corps infini de la création, lui qui inlassablement hurle son refus de la mort, sa haine d'une anatomie où il étouffe, son exécration d'une société qui chaque jour le dévore. Le 13 mars 1946, il écrit à Henri Thomas : "Cet appel est celui d'un poète qui vent aimer les coeurs qui ont bien voulu lui faire l'honneur de l'écouter et de l'entendre, et qui veut par toutes les projections de son souffle leur donner lieu de respirer dans ce monde d'asphyxiés". "

02/2006

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Littérature française

Sainte-Croix-les-Vaches Tome 3 : La fin des haricots

ET SAINTE-CROIX REFLEURIRA ! Et si, pour une fois, un président de la République choisissait pour conseiller agricole, un homme connaissant VRAIMENT la terre ? Un paysan avec les deux pieds bien ancrés dans le réel ? Et si, par une facétie de l'histoire, le plus apte à mener à bien cette mission n'était autre que... Thomas Sorlut, NOTRE fameux maire mafieux de Sainte-Croix-les-Vaches ? Si ! Souvenez-vous ! Celui qui fait vivre son village coupé du monde en cultivant de la beuh bio ! C'est lui que le jeune président - que l'on dit trop coupé de la France profonde -, vient de désigner pour lui murmurer à l'oreille. Et contre toute attente, Thomas, que Sheila, la députée si parisienne venue conquérir son département, regardait de haut, se métamorphose en homme d'Etat. A peine nommé, le voilà confronté à l'épreuve du feu : il doit faire face à une révolte paysanne d'une rare violence. Dévorée d'amour, de peur - et de jalousie -, Sheila accompagne Thomas dans sa conquête du pouvoir. Une conquête dont elle ne cesse pourtant de ressasser qu'elle aurait dû être la sienne. Le duo tangue. Et tous, nous retenons notre souffle : jusqu'à quand cette miraculeuse ascension peut-elle durer ? Un mafieux peut-il vraiment devenir l'un des hommes politiques les plus en vue ? Ou est-il appelé à sombrer, inéluctablement rattrapé par son terrible passé ? Vous le saurez en lisant ce nouvel épisode désopilant de notre saga nationale et rurale : Sainte-Croix-les-Vaches !

02/2020

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Policiers

Gris-Oakland

Oakland, c'est l'envers du rêve californien : des ghettos délabrés où végètent les victimes des crises industrielles successives, des quartiers où la pauvreté et la violence sont monnaie courante et font voler en éclats le mythe du melting-pot américain. C'est là que T-Bird Murphy passe son enfance, puis son adolescence, d'abord chez sa mère qui héberge un gang de Hell's Angels puis dans une caravane, derrière la station-service où son père, tout juste sorti de prison, s'oublie en travaillant comme une bête de somme. T-Bird évolue dans un monde crépusculaire où la mort n'est jamais loin, mais Oakland est aussi la ville natale de Jack London et, comme lui, T-Bird ressent l'appel du grand large, cette envie de vivre enfin libre. Gris-Oakland est le récit d'une enfance pauvre, ouvrière et laborieuse dans l'Amérique des années soixante et soixante-dix, un monde de durs à cuire à qui la vie n'a jamais fait de cadeau et qui ne peuvent compter que sur leur force physique pour survivre. A travers le parcours accidenté de T-Bird, l'auteur trace un tableau impitoyable du monde du travail américain où les ouvriers originaires du pays ne valent pas grand-chose, et les ouvriers immigrés, ces fameux wetbacks qui ont traversé le Rio Grande, carrément rien du tout. Jamais misérabiliste ni geignard, Gris-Oakland nous présente des hommes fatigués, parfois écrasés par le rouleau compresseur de l'économie, mais des hommes dignes, des hommes toujours debout.

11/2003

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Romans historiques

Morts pour la France. Précédé de Hommage au dernier poilu

On ne peut oublier la Grande Guerre, mère barbare du XXe siècle. De 1914 à 1918, plus d'un million de jeunes hommes sont morts pour la France. Et le dernier poilu, l'ultime survivant des combats, Lazare Ponticelli, vient de disparaître. Mais comment vécurent vraiment les contemporains de ce grand massacre européen ? Max Gallo, qui a prononcé aux Invalides l'éloge funèbre de Lazare Ponticelli, le raconte dans Morts pour la France, ce roman dont la chair est l'histoire. Toute l'histoire telle qu'elle s'incarne dans les destins croisés des hommes et des femmes qu'entraînent les passions extrêmes que suscite la guerre. Dans cette ample évocation, Max Gallo suit pas à pas le journaliste américain John Christopher Finlay, correspondant du Washington Times. Il rencontre sur la Marne, dans les tranchées, à Verdun, les poilus aux visages marqués par la souffrance, l'héroïsme, le patriotisme, la révolte. Il fréquente les salons parisiens, les " maisons de rendez-vous " où se côtoient les " filles ", les hommes politiques, les " embusqués ", les profiteurs. Là-bas l'on meurt, ici l'on danse, on intrigue et parfois on espionne. Et partout l'on espère que cette guerre sera la " der des der " alors qu'elle porte déjà dans ses entrailles la Deuxième Guerre mondiale. Vingt ans à peine séparent l'armistice de 1918 des accords de Munich. Avec Morts pour la France, Max Gallo a écrit le roman de la Grande Guerre des hommes et des femmes qui ont fait le XXe siècle.

05/2008

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Sciences de la terre et de la

Nouveau climat sur la Terre. Comprendre, prédire, réagir

Aujourd'hui, Copenhague. Objectifs: refonder le protocole de Kyoto, l'élargir à tous les pays de la planète. Trouver un accord global d'aide aux populations les plus vulnérables et un accord sur la réduction des gaz à effet de serre pour les pays industrialisés et émergents - États-Unis et Chine compris. La recherche nous a révélé l'immense complexité de la machine climatique et la difficulté à prédire son évolution. Quelle sera l'élévation du niveau de la mer en 2100? la pression sur les milieux littoraux? l'étendue de la désertification? l'évolution des glaciers? Impossible de le quantifier. En revanche, il est dé-montré que nos émissions de gaz à effet de serre sont responsables du changement climatique; que celui-ci est d'ores et déjà irréversible et qu'il affectera tous les milieux naturels ; qu'un réchauffement supérieur à 2 °C rendra l'évolution du climat incontrôlable. Hervé Le Treut, l'une des figures de l'appel à la vigilance lancé dès les années 1980, dresse le tableau des actions à mener: réduire drastiquement les émissions de gaz à effet de serre, mettre en place des politiques d'économie d'énergie, limiter la consommation d'énergie fossile, développer les énergies alternatives, capter et stocker le CO2 des centrales thermiques... Il ne reste que quelques décennies pour diminuer l'ampleur des modifications en cours et nous préparer à affronter les nouvelles inégalités qui en découleront. Un ouvrage indispensable pour comprendre la machine climatique, ses facteurs de régulation et les enjeux écologiques de demain.

11/2009

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Droit

L'illusion populiste. Essai sur les démagogies de l'âge démocratique

Le populisme n'est ni une idéologie politique ni un type de régime. C'est un style politique, fondé sur le recours systématique à l'appel au peuple. C'est parce qu'il est une forme vide, remplie à sa manière par chaque leader, que le populisme peut être mis au service d'objectifs antidémocratiques non moins que d'une volonté de démocratisation. Telle est son ambiguïté : il oscille entre une orientation autoritaire et antidémocratique, illustrée naguère par le fascisme italien ou les populismes nationalistes latino-américains, et une orientation hyperdémocratique. Le populisme se reconnaît en outre à l'indétermination et au syncrétisme de ses orientations. Au rejet de la classe politique nationale il ajoute des ingrédients idéologiquement variables, à base de libéralisme économique et de nationalisme ethnique, de libre-échangisme et de protectionnisme, de xénophobie anti-immigrés et de défense " chauvine " de l'Etat-providence, de rejet des élites et de peurs identitaires. Le leader populiste fait un usage particulier, exclusif et systématique du principe de la souveraineté du peuple, à l'exercice duquel il réduit la vie démocratique ; pour défendre sa propre cause, il fait ostensiblement sienne la cause du peuple ; il est aussi ce tribun, guide et sauveur du peuple, qui se présente comme un homme providentiel et faiseur de miracles - ou d'avenirs radieux. L'extension planétaire des mobilisations populistes, à dominante protestataire ou identitaire, est un signe à déchiffrer et invite à un effort de définition auquel se livre Pierre-André Taguieff, à l'issue d'une enquête approfondie.

03/2007

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Actualité et médias

Je ne me tairai plus. Plaidoyer pour un socialisme populaire

Quand le président de l'Assemblée nationale plaide pour la suppression du poste de Premier ministre, n'y voyez aucun signe de jalousie ou de rancoeur mal placées. Non, les prises de position de Claude Bartolone sur les institutions, si elles sont détonantes, s'inscrivent dans le raisonnement mûri d'un homme élu depuis 1981 et qui ne sait que trop bien que la Ve République est arrivée à bout de souffle, d'où son appel pour une VIe République. Mais, au terme de trente-cinq ans de carrière politique, le député de Seine-Saint-Denis a établi des certitudes sur bien d'autres sujets. Oui, il faudra renégocier les traités européens ; oui, sur la fin de vie, il faut aller plus loin et autoriser l'euthanasie active ; oui, il faut instaurer des quotas dans les grandes écoles pour mettre fin aux discriminations. Autant de convictions élaborées à l'épreuve de la réalité et d'une vie démarrée de l'autre côté de la Méditerranée dans une famille aimante, mais pauvre. De la correction qu'il infligea, enfant, à une petite terreur du Pré-Saint-Gervais pour se faire respecter à l'école jusqu'à son "hold-up" sur la présidence de l'Assemblée, en passant par son long partenariat avec Laurent Fabius (sur lequel il se livre longuement pour la première fois), "Barto" est toujours allé chercher lui-même ce qu'il désirait. Il nous raconte aujourd'hui les coulisses d'un parcours aussi riche qu'inattendu.

10/2014

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Récits de voyage

Voyage au coeur des hémisphères

Et si nous cessions, de regarder le handicap comme la définition du mot nous incite à le faire ? Et si le diagnostic des médecins ne tenait pas compte de la personnalité du patient, de sa rage de vaincre, de son amour de la vie ? Pour Dimitri, voici des questions dont il est la réponse. La preuve vivante et formidable que quand la condamnation tombe on peut encore faire appel. Dimitri, l'homme aux hémisphères contrariés, a voyagé. A travers 106 pays. Phileas Fogg des temps modernes, engagé dans un pari fatal, contre l'hémiplégie, il s'est offert en plus le luxe de rencontrer l'amour au détour d'une rue de Hong Kong et pour l'amour de l'art, pour sa passion de la vie, pour vous, d'être un magnifique routard, un poète et un homme aux semelles de vent, qui marche bien loin du chemin qu'on lui a indiqué et qui se porte tout aussi loin du destin qu'on lui prédisait. Poignant, fort, sensible, bourré d'espoir et d'énergie, ce texte voyageur de notre auteur Dimitri Pilon, dans la collection Nouvelles Pages, mettra du relief à bien des idées qui vous paraissent anodines et qui pourtant sont le moyen de transport privilégié de vos rêves et de vos passions. Un livre comme nous aimerions en publier plus souvent. Un carnet de voyage qui changera votre vision du mot " handicap ". Préface de Jean David Haddad, éditeur. Texte de la quatrième de Yoann Laurent-Rouault, directeur littéraire.

11/2020

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Histoire de France

Mitterrand, une histoire de Français. Tome 1, Les risques de l'escalade

Après tant de livres, pamphlets, récits subjectifs, plaidoyers ou réquisitoires consacrés à François Mitterrand, on attendait une ample biographie qui tenterait de remettre calmement en perspective cet exceptionnel destin. Au-delà des polémiques immédiates, des procès et des plaidoyers abusifs, le temps n'est-il pas venu d'un portrait minutieux qui ne cède ni à la complaisance ni à la vindicte mais s'attache à scruter la riche complexité d'un homme ? En indiquant qu'il raconte "une histoire de Français", Jean Lacouture, notre meilleur biographe, entend souligner à quel point la personnalité de François Mitterrand, jusque dans ses ambiguïtés les plus contestables, incarne les Français eux-mêmes, cet inépuisable enchevêtrement des époques, des cantons, des terroirs et des âmes. Peut-être par opposition à de Gaulle qui voulait, lui, incarner la France en son unité idéale. Entre le catholicisme des origines et le socialisme d'adoption, entre Vichy et Londres, entre vertu et cynisme, entre ruses et conviction, François Mitterrand réunit et exalte en lui les humaines contradictions françaises. Attentive aux nuances, sourcilleuse sur l'information et prenant, sans cesse, tout le recul possible, cette monumentale biographie s'organise en deux volumes. Le premier, de la jeunesse charentaise à l'accession à l'Elysée (en 1981), recompose le roman de la conquête. Le second retrace ces deux septennats assaillis par les vertiges que l'on sait. "Ce n'était là, conclut Lacouture, qu'une histoire qui fut la nôtre - et se poursuit." Prisonnière ou non des mêmes ambiguïtés ? La question reste ouverte...

10/1998

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Philosophie

Après la tragédie, la farce ! Ou Comment l'histoire se répète

Des milliards de dollars ont été déversés au coeur du système bancaire mondial, mais pourquoi n'avoir pas employé ces mêmes forces pour éradiquer la misère du monde et conjurer la crise environnementale? " Nous faut-il une autre preuve, demande Zizek, que le Capital est devenu le Réel de nos vies, un Réel dont les impératifs l'emportent en despotisme sur les plus pressantes exigences de notre réalité? " Analysant l'implosion soudaine de la sphère financière, Zizek souligne, à la suite de Hegel, Marx et Marcuse, que la répétition de la tragédie sous forme de farce est parfois plus terrifiante que la tragédie initiale. " Le philosophe le plus dangereux d'Occident " passe au crible l'envahissante vision libérale du monde, cette idéologie qui nous fait croire en un lien naturel entre capitalisme et démocratie, se déguise sous les oripeaux libertaires du pseudo-esprit de 68 qu'elle a parfaitement intégré, et nous raconte des histoires semblables à la saga populiste, " humaine, trop humaine ", d'un Berlusconi. A ceux qui se résignent à l'alternative entre un capitalisme " socialiste " à l'occidentale et un capitalisme " autoritaire " à l'asiatique, Zizek rappelle qu'il existe une autre voie: il évoque la leçon de Lénine - " commencer à partir du commencement, encore et encore " -, questionne les thèses de Négri sur les multitudes agissantes au sein de la sphère sociale globalisée et considère la position de Badiou pour qui le communisme reste un ultime - et peut-être indépassable - horizon. Après la tragédie, la farce! est un appel tonique aux forces de gauche pour qu'elles se réinventent.

01/2010

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Sciences politiques

La liberté avant le libéralisme

"J'ai tenté d'esquisser l'essor et le déclin, au sein de la théorie politique anglophone, de ce que j'ai appelé une conception néo-romaine de la liberté civile. La théorie néo-romaine se fait jour au cours de la Révolution anglaise du XVIIe siècle. Plus tard, elle sert à attaquer l'oligarchie qui règne en Grande-Bretagne au XVIIIe siècle, et, par la suite, à défendre la révolution montée par les Américains contre la Couronne britannique. Au cours du XIXe siècle, cependant, la théorie néo-romaine s'évanouit progressivement. Certains de ses éléments survivent dans les Six Points des Chartistes, dans la description par John Stuart Mill de la sujétion des femmes et dans d'autres plaidoyers en faveur des subordonnés et des opprimés. Mais le triomphe idéologique du libéralisme laisse la théorie néo-romaine largement discréditée. C'est alors que la conception rivale de la liberté présente dans le libéralisme classique commence à jouer dans la philosophie anglophone le rôle de premier plan qu'elle n'a jamais abandonné depuis. L'ambition de cet essai est de remettre en cause cette hégémonie libérale en tentant de retourner dans un univers intellectuel que nous avons perdu. Je m'efforce de situer la théorie néo-romaine dans le contexte intellectuel et politique où elle fut d'abord formulée, afin d'examiner la structure et les présupposés de la théorie elle-même, nous offrant ainsi les moyens de repenser, si nous le voulons, les droits qu'elle peut revendiquer sur nos allégeances intellectuelles. " Q. S.

04/2016

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Littérature française (poches)

Le bar de l'Escadrille

A l'enterrement de son ami Antoine, Jos Fornerod, éditeur parisien puissant et respecté, considère avec désabusement la comédie du milieu littéraire, intellectuel, politique rassemblé autour de la tombe. Il sait bien, à l'âge qu'il atteint, qu'à travers l'autre, c'est lui qui a commencé de mourir. Les intrigues et les appétits d'un monde gagné par la fièvre financière, l'ambition, les rivalités de toujours vont hâter le moment d'une dépossession qu'il verra venir sans surprise, sachant à quoi s'en tenir sur les fidélités. L'éloignement auquel il se voit contraint, et que rendra plus cruel la disparition de sa femme, Claude, ne s'est-il pas déjà creusé en lui-même ? Au bar de l'Escadrille, dit une chanson d'autrefois, on ne pleure pas quand un ami manque à l'appel. En même temps qu'un roman du vieillissement, François Nourissier brosse un tableau sans illusions d'un Paris qu'il connaît bien, empruntant tour à tour le regard et la voix des hommes et des femmes qui s'y agitent, s'y cherchent, s'y trouvent, s'y perdent. Un grand roman balzacien, polyphonique, charriant comme un fleuve les vanités, les grandeurs, les amours, les blessures, les trahisons, où l'on retrouve la lucidité à la fois sage et amère, l'écriture vigoureuse et sans prudence, qui, de La Crève à Bratislava et au Gardien des ruines, ont fait de François Nourissier un des maîtres du roman contemporain.

10/1998

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Littérature française

Eloge du métèque

Quel point commun entre les Hébreux, Martin Eden, Romain Gary, la muse de Baudelaire Jeanne Duval, Modigliani, Hercule Poirot ou les rôles interprétés par Ava Gardner ? Tous sont des métèques. Un mot qui, en Grèce antique, désigne simplement celui qui a changé de cité, avant de devenir une insulte sous la plume de Charles Maurras puis d'être réhabilité par la chanson de Georges Moustaki en 1969. Le métèque prend alors cette signification d'autre par essence, d'étranger générique. C'est ce mot, aujourd'hui un peu désuet, qu'Abnousse Shalmani vient revaloriser. Car le métèque est en réalité bien plus qu'un mot. C'est la figure de transfuge par excellence : cet autre aux semelles de vent, qui sait qu'il devra repartir un jour, celui qu'on ne peut jamais enfermer dans un seul lieu ou une seule identité, voué à intriguer, voire à effrayer, à trouver une embuche dans le regard de l'autre. Celui qui vit dans une identité mouvante, perpétuellement en exil, qui procure une authentique liberté pour peu qu'on se donne la peine d'essayer de l'habiter. Cet essai élève le métèque au rang d'esthétique à part entière, celle du pas de côté. Dans ce voyage littéraire et cinématographique, l'auteure nous fait visiter son Panthéon personnel, d'Hérode à Salman Rushdie, d'Esmeralda à Albert Camus. Un éloge au souffle ample, qui résonne particulièrement aujourd'hui dans son "amour des sans-frontières, des sans-pays, des sans-terres" , une ode à l'imaginaire.

10/2019

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Romans de terroir

Vivre ensemble ou mourir

« Nous sommes pacifiques. Mais notre quête de liberté, d'égalité et de fraternité remet en cause la structure même de la société. Aux yeux des nantis, cela équivaut à une déclaration de guerre. » En 1525, l'Alsace est sous la domination autrichienne de l'archiduc Ferdinand et gérée par le grand-bailli de Ribeaupierre. Là, le petit peuple, écrasé de taxes sans cesse croissantes, réclame davantage de justice sociale. Le jeune Wolf Bisel travaille comme greffier à la Régence. Alors qu'il est à la recherche de ses origines, sa route croise celle de Rosa-Blanka. Wolf devine que la jeune femme joue un rôle important dans la rébellion. Une diète (assemblée) doit se tenir à Ensisheim pour voter des impôts qui financeront les moyens de combattre toute velléité de révolte. Les trois états sont représentés : les riches prélats qui ne payent rien, la noblesse désargentée, les villes et baillages qui supportent l'essentiel des contributions. Dans la maison d'un prévôt près de Mulhouse, Wolf reconnaît Rosa-Blanka. Ils ne partagent pas les mêmes valeurs mais s'aiment assez pour respecter les convictions de l'autre, conscients que, tôt ou tard, la réalité les rattrapera dans toute sa cruauté. Un bonheur volé, trop bref. Ils font le serment de « vivre ensemble ou mourir », qui est aussi la devise des insurgés. La révolte éclate à Pâques, partout en Alsace. La Régence est prise de court par l'ampleur du mouvement. Incapables de maîtriser les soulèvements, les Habsbourg font appel au duc Antoine de Lorraine. C'est un bain de sang qui se prépare…

11/2014

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Religion

Le désir de conversion

Pourquoi quitter sa religion pour une autre ? Un événement, une rencontre suffisent-ils à expliquer qu’on embrasse une foi qu’on n’a jamais pratiquée ? A travers l’itinéraire de cinq grandes figures du XXe siècle, Catherine Chalier interroge le sens et l’enjeu de la conversion. Comment pourrait-on venir à Dieu par ses propres forces s’il n’avait avec l’homme un lien ineffaçable, fût-il fragile et oublié ? Depuis l’Antiquité grecque et biblique, philosophes et spirituels ont médité cette interrogation pour penser la conversion. Au coeur de l’histoire tragique du XXe siècle, malgré l’impuissance du Dieu biblique à se manifester par des signes secourables, les penseurs étudiés dans ce livre ont continué de veiller sur ce lien. Se convertir, ce fut en effet pour eux résister à la fatalité du mal, à l’absurdité et à la défaite humaine. Que leur itinéraire soit essentiellement philosophique avant de s’ouvrir à la mystique (Henri Bergson), qu’il s’accompagne d’une méditation ininterrompue des livres juifs (Franz Rosenzweig) et chrétiens (Simone Weil, Thomas Merton) ou des deux (Etty Hillesum), ils ou elles discernent ainsi, peu à peu, comment le plus profond, l’âme ou le soi humain, est habité par le plus haut. Venir à Dieu serait donc bien revenir à Lui dont l’appel en chacun reste vivant, même quand il reste longtemps en souffrance. Dans l’optique biblique toutefois, ce revenir ne ressemble pas au retour philosophique de l’âme vers une patrie perdue : il se produit comme un advenir et une promesse.

01/2011

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Histoire et Philosophiesophie

Robot ou habitat biologique ? Qui, ou que sommes-nous ?

S'interroger sur le sens et la nature de l'univers et du monde du vivant fait appel à l'ensemble des champs de recherche existant. Si les réponses à ces interrogations métaphysiques n'ont pas été apportées in stricto sensu, son décryptage est actualisé en permanence avec les différentes découvertes qui transforment peu à peu le regard que l'homme porte sur son environnement. Nous référons ici à la conscience de l'humain, intégrée dans le monde du Réel, et vécue comme telle et non à la conscience dont le filtre normatif, né de croyances diverses, en soustrait les avancées scientifiques les plus récentes. Se questionner sur le sens de la vie avec, en miroir, celui de la mort est en résonance avec l'observation et la compréhension du fonctionnement des unités du vivant dont les différentes espèces, dans le cadre du monde animal, et les multiples variétés, dans celui du végétal, en sont la représentation matérielle. Et, c'est à partir de l'outil langagier chez l'être humain que ces questionnements ont pris naissance. La mise en relation entre système binaire et système quaternaire est à l'origine de cet ouvrage avec des interrogations : toute unité du vivant n'est-elle que le résultat d'une programmation donnée ? Qu'en est-il alors de l'être humain ? Robot participant du monde du vivant ou conscience inscrite dans un habitat biologique ? Le langage qui nous est spécifique, ne nous permettrait-il pas de décoder des formes de réalité existantes, mais qui ne nous sont pas accessibles directement ?

12/2020

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Psychologie, psychanalyse

L'évaluation diagnostique de l'enfant avec trouble du spectre de l'autisme. Approches intégrative et neurodéveloppementale

Face aux enjeux de dépistage précoce des troubles neurodéveloppementaux, le bilan psychologique a une place importante dans la démarche diagnostique. Il permet de comprendre la trajectoire développementale de l'enfant, ses habiletés au niveau des cognitions sociales et de la communication réciproque, ses ressources, son fonctionnement intellectuel et psychoaffectif. Outre une présentation des différents outils et de leur utilisation, cet ouvrage apporte un soutien structuré à tous les psychologues et professionnels de santé souhaitant aller à la rencontre des personnes présentant cette singularité de développement appelée trouble du spectre de l'autisme. En s'appuyant sur les dernières recherches, les recommandations de bonnes pratiques, l'analyse de cas cliniques, des tableaux de synthèse et des grilles de prise de notes, cet ouvrage permet : de repérer les signes d'appel dans le développement ; de choisir les tests pertinents (ADI-R, ADOS-2, PEP-3, BECS, WPPSI-4, WISC-V, NEPSY-II, échelles de théorie de l'esprit) ; d'identifier les difficultés actuelles et points forts de l'enfant ; d'interpréter et de croiser les résultats ; d'aborder l'enjeu fondamental du diagnostic différentiel et la question des comorbidités dans une double perspective clinique et neuropsychologique ; de préparer au mieux l'annonce diagnostique et l'accompagnement post-diagnostique. Réalisée au service et au bénéfice des enfants avec autisme, l'évaluation diagnostique participe de la compréhension de cette manière d'être au monde. Elle soutient leur développement et l'ajustement des parents. Les prises en charge peuvent ainsi être proposées comme perspective d'épanouissement des enfants.

09/2020

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Histoire internationale

Nationalité et citoyenneté en Europe

A travers toute l'Europe, les politiques de l'immigration sont devenues aussi des politiques de la nationalité. Souvent inchangé depuis des décennies, inspiré par des histoires nationales très différentes d'un pays à l'autre, le droit de la nationalité a récemment été révisé dans chacun des États-membres de l'Union européenne. Il a quitté le domaine du consensus pour devenir un sujet extrêmement politisé et une ligne de fracture majeure dans de nombreux pays. Si les Traités de Maastricht et d'Amsterdam ont créé les fondements d'une citoyenneté européenne, ils ont laissé à chaque État la responsabilité du droit de la nationalité, comme si dans ce domaine, les modèles nationaux étaient trop différents, voire opposés. Or, en dépit de l'histoire, de l'extrême politisation de ses enjeux et de l'absence de volonté européenne en la matière, on peut constater la convergence des législations des pays de l'Union européenne. C'est la conséquence de la présence sur le sol de chacun d'eux d'une population d'étrangers résidents qu'ils se doivent aujourd'hui d'intégrer en faisant évoluer leur droit. Pour mieux comprendre le droit de la nationalité de chacun des pays de l'Union européenne et leur récente évolution, Patrick Weil et Randall Hansen ont fait appel aux meilleurs spécialistes de chaque pays. Soucieux d'étudier leur législation dans une perspective à la fois historique et sociologique, ils essaient d'éclairer ce droit complexe en pleine mutation qui porte en creux une interrogation fondamentale sur l'avenir des identités nationales en Europe.

11/1999

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Sciences de la terre et de la

Révolution de l'environnement

Connaître si peu la terre que l'on habite, et avoir sur elle un si grand pouvoir ! Tel est le paradoxe de l'homme en cette ère prétendument scientifique, assurément matérialiste, infiniment dédaigneuse de la nature dont elle s'est déracinée. Les arriérés en habits modernes fuient périodiquement les zones que leur présence a dévastées ; en eux la violence faite à l'homme leur semblable, va de pair avec l'irrespect de la nature environnante.
Gouvernements coupables de nuisances par raison d'Etat, surtout de nuisances nucléaires ; bureaucraties négligentes et inefficaces ; industriels guidés par le seul profit et répandant la peste avec le pesticide ; religions organisées, hostiles à toute harmonie de l'homme et de la nature et peu enclines à freiner l'explosion démographique : voilà nommés quelques-uns des responsables du gâchis des paysages, des conditions de vie, des ressources.
Mais il est un autre ennemi : l'ignorance générale. La situation de l'écologie parmi les sciences n'est pas brillante. Depuis la réaction anti-darwinienne, notre société a privilégié, au détriment des sciences naturelles, la physique et la chimie, avec les résultats militaires et civils que l'on sait. Triste bilan, dont Max Nicholson nous livre les raisons en exposant lumineusement l'état de la planète.
L'auteur parle en maître : ornithologue renommé, il a fait partie de bonne heure des organismes de conservation mis en place en Grande-Bretagne, avant d'être appelé à des fonctions importantes dans divers organismes internationaux dont il évoque ici la création.

05/1973

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Cinéma

Trois films fantômes de Jacques Rivette. Phénix suivi de L'An II et Marie et Julien précédé d'un Mode d'emploi

Dans les tiroirs de tout cinéaste, dorment des projets qui n'ont jamais franchi le cap de la réalisation. Jacques Rivette lui-même a souvent rêvé de nombreux films restés à l'état d'idée ; parmi eux, il en est trois qu'il a réellement essayé de faire aboutir. Ces trois films fantômes ont des liens secrets avec les films réalisés. Avec Jean Gruault, au début des années 60, Rivette a rédigé L'An II, dont le sujet, toujours sulfureux en France - la fin tragique de la chouannerie -, a eu pour seul effet de provoquer chez les producteurs une terreur sans appel. Avec Eduardo de Gregorio et Suzanne Schiffman, au début des années 70, il invente pour Jeanne Moreau Phénix, l'histoire de Deborah, étoile de la scène vivant recluse dans son théâtre, qui devient le lieu d'une dérive fantastique. Rédigé intégralement par Rivette, il se lit aujourd'hui comme un roman étrange, captivant, plein d'échos avec ses films postérieurs, jusqu'à Va savoir. Marie et Julien, au milieu des années 70, est le fantôme de la série inachevée des " Filles du feu ". Cette " love story " s'inspire du thème romantique de la revenante qui doit conquérir l'amour d'un mortel. La continuité rédigée par Claire Denis à partir des discussions de l'équipe du film ne sera jamais terminée. Jacques Rivette nous livre le mode d'emploi de ses trois " films fantômes " dans un dialogue avec Hélène Frappat, auteur de Jacques Rivette, secret compris.

02/2002

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Droit

L'efficacité des décisions du juge de la légalité administrative dans le droit français et allemand

Le problème de l'efficacité, c'est-à-dire de l'application dans les faits, de la décision du juge de la légalité administrative a préoccupé de longue date la doctrine du droit français. La raison en était que le juge administratif, appelé à se prononcer sur la légalité d'un acte, se tenait à une interprétation restrictive de ses pouvoirs, et refusait de prononcer des injonctions envers l'administration. Et cela que ces injonctions aient visé à empêcher cette dernière de créer jusqu'au jugement au fond des situations sur lesquelles la décision principale ne pourrait pas revenir ou à l'obliger à se conformer à la chose jugée. Il est ainsi intéressant d'opérer une comparaison avec les solutions adoptées dans un système qui peut se réclamer d'un rayonnement comparable à celui du système français, à savoir le système allemand. Or, le juge allemand, ayant reçu pour mission, non pas de contrôler le respect par l'administration de la légalité objective, mais de rétablir le requérant dans ses droits subjectifs lésés, s'est vu très tôt doté d'amples pouvoirs, tant pour prononcer des mesures d'urgence que pour assurer l'exécution de sa décision rendue au fond. Cependant, la différence entre les deux droits est actuellement, notamment après la loi du 8 février 1995, moins tranchée qu'auparavant. Sous des influences européennes, une évolution se produit qui, poussant le droit allemand à plus de rigueur et le droit français à plus de libéralisme, amène constamment à un rapprochement de leurs solutions.

11/1999

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Poésie

Ecce homo

"Ribemont-Dessaignes, en dépit de ses interventions publiques, reste un solitaire - "Tout n'est qu'illustration autour de la solitude", note-t-il déjà en 1926 - et son chant reste toujours, plus ou moins, chant d'appel et de mort. Les contradictions qui l'habitent, cette interrogation inquiète que traduisent de brèves fulgurances transparaissent aussi bien dans les photographies de lui, faites par Man Ray, qu'à travers les témoignages de ceux qui furent ses proches. Rappelant dans Marginales la conférence donnée en 1930 à Bruxelles, Albert Ayguesparse le décrit ainsi : "Grand, mince, d'une élégance chiffonnée, éblouissant de verve, Ribemont-Dessaignes était bien comme nous l'imaginions. Déroutant, agressif, tout à la fois tendre et farouche, mais d'une impitoyable lucidité, Ribemont-Dessaignes est un étonnant sourcier du langage ; il détient le singulier pouvoir de conduire le lecteur dans l'univers de violence et de dérision que Dada vient de mettre au jour et où, d'emblée, il se trouve chez lui. Cet univers, Ribemont-Dessaignes va en arpenter tous les domaines. On dirait qu'un élan irrésistible le pousse plus avant. Ecrire, pour lui, quoi qu'il en dise, n'est jamais un jeu, mais un acte, une démystification, une force jaillie de ce fonds libertaire qu'il porte en lui, inaltérable et incorruptible. En bon franc-tireur, Ribemont-Dessaignes vivra le plus souvent en marge des groupes littéraires auxquels le rattachent cependant des vues communes et avec lesquels il fera un bout de chemin"" Jean Pierre Begot.

04/1987

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Religion

La vie et la mort. Chants précaires

Il devient de plus en plus difficile de s'en cacher : c'est au prix d'une lâche dissimulation de la mort que la société contemporaine cherche à maintenir le baromètre de la vie au beau fixe. Des voix se lèvent de plus en plus nombreuses pour dénoncer l'occultation constante de la mort quotidienne, des voix qui nous livrent par là même la clef de l'obscurantisme dont souffre le lyrisme de mort sur le marché moderne. Or la poésie prend le mot "existence" dans son acception la plus commune : une existence qui a un début et une fin. C'est ainsi que les poètes l'ont toujours chantée, depuis le temps de Socrate jusqu'à l'époque contemporaine. Il suffit de les lire pour respirer aussitôt une bouffée d'air frais qui souffle du large. Ils traduisent des tensions, des contraintes stimulantes et propulsives, dont le sens élémentaire se décèle dans certains indices émotifs, tels que le silence, le cri ou l'appel, l'élan ou l'exclamation. Mais ces phénomènes primitifs, même organisés en envolées mélodiques, résistent-ils aux exigences de l'esprit critique ? Cées MERTENS est né le 16 juillet 192Z à Helmond (Pays-Bas). Après une thèse sur Charles Du Bos, soutenue à l'Université de Leyde, il fut chargé de l'enseignement de la Littérature française à l'Université de Nimègue. Membre de l'Ordre des Augustins, il est depuis une quinzaine d'années au service du ministère pastoral dans la région parisienne.

01/1991