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Histoire de France

Auschwitz. Les nazis et la "Solution finale"

Le 27 janvier 1945, l'armée Rouge pénètre dans le camp de concentration d'Auschwitz et libère les survivants. Le monde découvre un système d'une barbarie inouïe, jamais vue dans l'histoire de l'humanité : la " solution finale ", les chambres à gaz et les fours crématoires. S'appuyant sur les meilleures sources historiques et sur une centaine d'entretiens inédits avec d'anciens bourreaux comme avec des rescapés, Laurence Rees nous permet de comprendre de l'intérieur le fonctionnement de cette machine à tuer. La force et l'originalité de cette enquête unique sont de montrer comment les décisions qui ont abouti à la construction des camps ont mûri des années durant. Et l'on découvre, incrédule, qu'aujourd'hui encore nombre d'anciens nazis justifient leurs crimes par cette phrase simple et atroce : " Je pensais que c'était une bonne chose. "

09/2008

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Histoire internationale

Einsatzgruppen. Les commandos de la mort nazis

Littéralement, «Einsatzgruppen» signifie «groupes d'intervention». La mission de ces 3 000 hommes lancés à partir de juin 1941 dans le sillage des armées allemandes à la conquête de l'URSS était de «liquider» les ennemis potentiels du Reich. Ils furent les exécutants zélés de la première phase de «la solution finale de la question juive». Hommes, femmes, enfants, tous sont abattus dans de grandes fusillades par les formations allemandes et leurs auxiliaires locaux : à l'été 1942, près de 1,5 million de Juifs ont ainsi été assassinés.

04/2015

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Littérature étrangère

Wolfram, un jeune rêveur face aux nazis

Wolfram Aïchele a neuf ans lorsque Hitler accède au pouvoir. Avec ses parents, des artistes opposants au régime, il connaît les restrictions de liberté et l'atmosphère de plus en plus pesante de l'Allemagne des années 1930. A dix-huit ans, il est enrôlé dans la Wehrmacht pour servir sur le front russe, puis envoyé en Normandie, où il est témoin du débarquement allié. A travers un destin individuel, et avec son magistral talent de conteur, Giles Milton décrit la vie quotidienne sous le Troisième Reich et toute l'ambiguïté de la guerre. S'appuyant sur des documents de l'époque, des témoignages et des journaux intimes, Wolfram, un jeune rêveur face aux nazis bouscule les clichés sur la vie de la population allemande pendant cette période noire. Ce récit puissant parle de guerre et de survie ; c'est aussi une manière de rappeler que tous les civils, de quelque parti qu'ils soient, ont souffert des conséquences de la folie hitlérienne.

01/2012

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Philosophie

De l'horizon de la doctrine humaine. (La Restitution universelle)

Le calcul peut-il établir que le nombre des "vérités", puisqu'exprimées à l'aide des ressources d'un alphabet fini, est lui aussi fini et que les hommes en viendront à la longue à ne rien pouvoir dire qui ne soit une redite ? Alors serait atteint l'Horizon de la doctrine humaine, sur lequel Leibniz médite en 1693. Mais le réel ne se laisse pas enfermer dans les arrangements finis de l'alphabet. Pour qui connaît le détail des choses, le monde ne peut être astreint à l'éternel retour. Le progrès des esprits est dans la croissance sans fin du bonheur de mieux savoir, plus ultra. Les deux opuscules sont publiés ici avec d'autres fragments qui en éclairent les tenants et aboutissants.

07/1991

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Sociologie

Sur le chemin de la restitution des oeuvres aux Africains

Une grande partie du patrimoine africain a été arraché aux peuples d'Afrique pour se retrouver tantôt dans des musées, tantôt chez de riches collectionneurs, privant ainsi les Africains de la possibilité de connaître et de tirer profit d'une part substantielle de leur culture. Le désir de voir ces oeuvres retrouver les terres africaines coïncide avec le besoin, de plus en plus exprimé par la nouvelle génération, de retrouver ses racines, son passé, pour mieux se porter dans le présent et se projeter dans le futur. La restitution des oeuvres répond donc à un besoin presque vital : une recherche de sa propre identité. On n'imagine plus les progrès futurs de tout un continent sans une solution réparatrice à cette question. Ainsi, la restitution, en plus d'être un acte réparateur serait aussi un acte de justice et de solidarité à caractère universel. Le chemin de la restitution des oeuvres aux Africains est parsemé d'embûches. Aussi, de façon pragmatique, l'auteur aide et encourage l'Occident et l'Afrique à persévérer dans la recherche de solutions innovantes. Sur un chemin, on est obligé de marcher au lieu de courir, ces moments de marche sont propices pour méditer, pour rêver, rêver à un monde plus égalitaire, un monde où l'homme saura donner et partager et recevoir.

05/2021

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Sociologie

La restitution. Entre activité et formation, un concept à explorer

Après une période au siècle dernier de centrage sur la "restitution scolaire", la restitution acquière aujourd'hui une dimension quasi anthropologique, en est pour preuve la question de la restitution des biens culturels acquis à l'occasion de la colonisation. Sans se déprendre de cet ancrage sociohistorique et politique, cet ouvrage concerne un champ plus circonscrit ; il vise d'abord à comprendre la part de la restitution dans les démarches de recherche, notamment dans les sciences humaines et sociales, dans la formation et plus singulièrement au travers des instruments et des modes d'interaction qui l'accompagnent ou la prolongent ; enfin, dans un dispositif original, né il y a vingt ans, dans lequel elle joue un rôle central, la validation des acquis de l'expérience. Plus largement, la part de la restitution, c'est le concours décisif qu'elle peut apporter à des ambitions de partage et de négociation des savoirs. C'est une manière de donner la parole à l'expérience et, d'une certaine façon, de lui donner la possibilité d'exister en armant les sujets de nouvelles ressources réflexives. C'est une modalité spécifique d'explicitation et de mise en forme de soi et de ses acquis, rendant accessible ce qui constitue le ferment d'une valeur particulière, en quête de sa reconnaissance. L'activité de restitution est une activité qui mérite d'autant plus d'être développée qu'elle permet de donner la parole à des personnes qui, soit ne l'ont pas, soit ne savent pas très bien comment la prendre ; elle permet de parler à des personnes susceptibles en retour de donner un sens nouveau ou d'ouvrir des perspectives nouvelles à celles qui ont fait l'effort de restituer ; elle permet de formaliser ce qui, par manque de forme, empêche de (se) construire. La restitution appartient évidemment à la transaction sociale comme interaction organisée, encadrée ; comme manière d'échanger des savoirs et des représentations issus de registres divers et d'histoires différentes ; comme possibilité de faire advenir un sens nouveau dans la relation, un univers original dans des configurations humaines obligées de se constituer avec des ressources et des places différenciées pour espérer continuer d'évoluer. Cet ouvrage s'inscrit notamment dans le projet d'un Observatoire critique des transformations de la formation qui se propose d'identifier et d'analyser les transformations des activités porteuses de l'intention de former. Dans cette perspective, la restitution est une autre manière de penser la formation, à la fois comme pratique incluse dans des démarches d'enquête et comme moment particulier d'accompagnement des personnes et de construction de parcours professionnels. Cet ouvrage s'adresse aux chercheurs intéressés par les questions d'expérience et de partage des savoirs. Il intéressera également les professionnels de la formation, de l'accompagnement et des parcours, qui pourront y repérer les occasions de donner plus de place dans leurs pratiques à l'activité de restitution, écrite ou orale, plus ou moins formelle. Enfin, il aidera toutes les personnes qui portent la conviction que le développement durable se niche dans la capacité d'entendre ce que l'autre parvient à dire de son expérience, de ses découvertes, de ses étonnements.

01/2022

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Droit canonique

La réparation de l’injustice. Ius restitutio Iustitiae

Alors que les médias depuis des années se font régulièrement écho de dénonciations et de scandales de moeurs dans l'Eglise comme dans de larges secteurs de la société civile, ce colloque universitaire, réuni les 24-26 novembre 2021 à l'occasion des XXV ans du Studium de droit canonique de Lyon, a traité du thème de la réparation de l'injustice dans le droit ecclésial. La mise en perspective initiale par un dialogue interdisciplinaire (l'injustice vue par un philosophe, un juriste civiliste et un canoniste) s'est poursuivie par une analyse des lieux où pouvait se produire de l'injustice selon la grille de lecture des tria munera, puis avec une étude sur les outils et la manière de réparer l'injustice dans la vie ecclésiale.

05/2023

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Généralités

Les temps mythologiques, essai de restitution historique. Cosmogonie, le Livre des morts, Sanchoniathon, la Genèse, Hésiode, l'Avesta

Les temps mythologiques, essai de restitution historique : cosmogonie, le Livre des morts, Sanchoniathon, la Genèse, Hésiode, l'Avesta / par A. -C. Moreau de Jonnès Date de l'édition originale : 1876 Le présent ouvrage s'inscrit dans une politique de conservation patrimoniale des ouvrages de la littérature Française mise en place avec la BNF. HACHETTE LIVRE et la BNF proposent ainsi un catalogue de titres indisponibles, la BNF ayant numérisé ces oeuvres et HACHETTE LIVRE les imprimant à la demande. Certains de ces ouvrages reflètent des courants de pensée caractéristiques de leur époque, mais qui seraient aujourd'hui jugés condamnables. Ils n'en appartiennent pas moins à l'histoire des idées en France et sont susceptibles de présenter un intérêt scientifique ou historique. Le sens de notre démarche éditoriale consiste ainsi à permettre l'accès à ces oeuvres sans pour autant que nous en cautionnions en aucune façon le contenu.

02/2021

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Romans historiques

Reich victorieux. Et s'ils avaient gagné... 2e édition revue et corrigée

Que les nostalgiques d'Hitler et du régime nazi passent leur chemin ! Le roman de Marc Stroobants Reich Victorieux ne leur procurera aucun orgasme idéologique. Certes, cette fiction historique imagine une Allemagne nazie victorieuse dès 1944 après le recours à la bombe atomique sur Douvres et Leningrad, mais la démarche de l'auteur est bel et bien de démonter les mécanismes de mensonge d'un régime dictatorial, de dénoncer la machine nazie d'extermination des Juifs, des handicapés, des opposants... Imaginez... En 1946, l'Allemagne juge à Nuremberg, lors d'un procès-spectacle, un général britannique pour les bombardements anglo-saxons de populations civiles allemandes. La presse internationale est conviée et Ricardo Ortiz, un journaliste argentin, péroniste admirateur du régime nazi, assiste au procès. Progressivement, ses illusions sur le régime nazi s'estompent... Enlevé par des résistants polonais, il est documenté sur les camps de la mort et les mécanismes d'extermination des Juifs d'Europe. Rentré en Argentine, pourchassé par des agents nazis, contrarié par ses employeurs, va-t-il trouver le courage de révéler au monde entier ce qu'il a découvert ?

03/2015

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Romans historiques

Un été nazi

Maman dit qu'on est à nu, parce qu'il n'y a plus de murs pour nous protéger si les bougnoules arrivent. Papa répond qu'elle dit que des conneries, que les bougnoules sont pas encore là et que s'ils arrivent, il est armé jusqu'aux dents. Je rassure Maman en lui criant que moi aussi je tuerai les bougnoules s'ils arrivent pour la violer. - ; T'es mignon, Alex, mais tu n'as que 10 ans, mon grand. Tu pourras pas faire grand-chose. Alex vit dans un petit village du nord de la France avec sa mère et son père, un gendarme souvent en déplacement. C'est l'été, il s'ennuie. Que faire à part traîner dans la campagne et rêver aux nazis dont on parle avec fascination dans son entourage et qui l'impressionnent avec leurs costumes et leurs bottes brillantes ? Quand il rencontre Seb et Dady, deux gamins du coin, ses journées s'animent : à eux trois, ils décident de chasser le " bougnoule ". Mais ils ont beau errer dans le village, ils n'en trouvent pas et font les quatre cents coups pour passer le temps. Jusqu'à ce qu'une nouvelle famille s'installe dans le voisinage, avec un bébé adopté au Sénégal. Comment ? Une bougnoule ? Les villageois se mobilisent. Un été nazi, fortement inspiré de la réalité, expose à travers le regard d'un enfant le racisme banal que l'on peut rencontrer partout en France, jusque dans la ruralité profonde. Entre rires et perplexité glaçante, on en pénètre ainsi la dimension burlesque, qui confine à l'absurde.

06/2020

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Notions

Le mythe nazi

"Pourquoi et comment le recours au mythe a été au coeur de la pratique politique et sociale du nazisme". Le Monde Ecrit en 1980, retravaillé puis revu en 1991 par les auteurs, ce texte essentiel est devenu référence sur la réalité du système nazi et ses résonances dans nos sociétés contemporaines. Cet essai cherche pourquoi, et comment, le recours au mythe a été au coeur de la pratique politique et sociale du nazisme. Au cours de cette analyse se forme une thèse : le nazisme aurait été habité par le désir de pratiquer la politique comme art (fictionnement, façonnement plastique du peuple comme oeuvre) ; l'horreur nazie reposerait sur un national-esthétisme. Outre leur intérêt historique et philosophique, ces réflexions ne manquent pas d'utilité aujourd'hui quand nationalismes et revendications identitaires réoccupent le devant de la scène. Philippe Lacoue-Labarthe (1940- 2007) et Jean-Luc Nancy (1940-2021), philosophes et enseignants à l'université de Strasbourg, ont beaucoup travaillé et publié ensemble.

01/2022

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Histoire internationale

La propagande radiophonique nazie

A la propagande radiophonique nazie, on associe généralement la retransmission en direct des discours du Führer - "les beuglements rauques du démagogue", comme l'écrivait Aldous Huxley. Plusieurs études menées outre-Rhin ces dernières années ont montré qu'en réalité, la radio du IIIe Reich ne diffusa pas des programmes politiques à longueur de journée. Pour amener l'auditeur à rester à l'écoute, il fallait bien plutôt lui proposer des émissions de divertissement. Même la propagande politique directe, alimentée par une réflexion approfondie autour de la force émotionnelle du son, fut plus subtile qu'on l'imagine souvent. S'appuyant sur une historiographie peu connue du public français, le présent ouvrage jette une lumière nouvelle sur une composante essentielle de la structure du pouvoir dans l'Allemagne d'Hitler. Plus que les contenus, il analyse les outils et les méthodes de la propagande. L'organisation de l'appareil de production, la programmation et la politique poursuivie par Goebbels en matière d'équipement sont passées en revue, tout comme les transformations provoquées par la Seconde Guerre mondiale. Enfin, l'examen des effets sur la population oblige également à corriger une idée reçue : contrairement à ce que l'on a longtemps pu croire, la propagande par les ondes ne fut pas toute-puissante.

02/2014

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Histoire internationale

La révolution culturelle nazie

Pour les nazis, la "culture" était à l'origine la simple transcription de la nature : on révérait les arbres et les cours d'eau, on s'accouplait, se nourrissait et se battait comme tous les autres animaux, on défendait sa horde et elle seule. La dénaturation est intervenue quand les Sémites se sont installés en Grèce, quand l'évangélisation a introduit le judéo-christianisme, puis quand la Révolution française a parachevé ces constructions idéologiques absurdes (égalité, compassion, abstraction du droit...). Pour sauver la race nordique-germanique, il fallait opérer une "révolution culturelle", retrouver le mode d'être des Anciens et faire à nouveau coïncider culture et nature. C'est en refondant ainsi le droit et la morale que l'homme germanique a cru pouvoir agir conformément à ce que commandait sa survie. Grâce à la réécriture du droit et de la morale, il devenait légal et moral de frapper et de tuer. Avec ce recueil d'études, Johann Chapoutot parachève et relie le projet de deux de ses livres précédents, Le National-socialisme et l'Antiquité (2008) et La Loi du sang : penser et agir en nazi (2014). En approfondissant des points particuliers, comme la lecture du stoïcisme et de Platon sous le IIIe Reich, l'usage de Kant et de son impératif catégorique ou la réception en Allemagne du droit romain, il montre comment s'est opérée la réécriture de l'histoire de l'Occident et par quels canaux de telles idées sont parvenues aux acteurs des crimes nazis.

01/2017

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Policiers

Cinq nazes en Brière

" Si t'as pas le pied briéron, t'aventure pas dans ce pays-là ! " conseillait déjà en 1920, Alphonse de Chateaubriant, auteur d'un roman fameux sur la Brière. Là-bas, quand on tire un coup, c'est toujours un coup de fusil : sur le gibier à plumes ou sur les canards de tous poils. C'est la tradition. Sauf que ces temps-ci, ce sont les macchabées qui font l'ouverture de la chasse, par paquet de cinq et rameutent la flicaille. Qui tire les marrons du feu ? Les salauds, les écolos, les blaireaux ? A moins que ce soit le diable lui-même, qui règne en maître sur le marais, depuis la nuit des temps, en imposant ses règles et ses non-dits ? C'est ce que va tenter de découvrir le lieutenant de police Pézeron, l'étranger de la ville, Saint-Naz, à vingt kilomètres de là. Etranger au pays noir, Pézeron ? Pas si sûr...

10/2005

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Littérature française

L'Eté des Nabis

Dans leur maison d'été de Villeneuve-sur-Yonne en Bourgogne, l'animateur de La Revue Blanche, Thadée Natanson et sa femme Misia accueillent leurs amis artistes. Parmi eux, de jeunes peintres rebelles à l'académisme, influencés par Paul Gauguin, et des écrivains symbolistes, admirateurs de Stéphane Mallarmé. Pierre Bonnard, Maurice Denis, Edouard Vuillard, Félix Vallotton y cotaient Henri de Toulouse-Lautrec, Auguste Renoir, Maurice Maeterlinck, Octave Mirbeau, Tristan Bernard... Loin d'être une villégiature tranquille, le séjour de l'été 1898 sera chaud au bord de la rivière, sur tous les plans. Une température caniculaire record, mais aussi des événements exceptionnels qui vont bousculer les consciences, et s'inviter dans les habituels échanges et points de vue des artistes précurseurs.

03/2019

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Ecrits sur l'art

Ecrits sur les Nabis

Maurice Denis, né en 1870, mort en 1943, est l'un des peintres fondateurs du mouvement des Nabis qui, en rupture avec les représentations artistiques de l'époque, vont libérer la voie vers une peinture moderne, symboliste et émancipée de toutes les règles qu'impose leur mimétisme. Ses tableaux sont aujourd'hui exposés dans les musées les plus prestigieux et la ferveur grandit autour de son oeuvre singulière. Ecrits sur les Nabis rassemble ses écrits théoriques sur le mouvement nabi, portraits des amis : Sérusier, Bonnard, Vuillard, Ker-Xavier Roussel, Lacombe et autres camarades s'y rencontrent. Ces textes, à la publication secrète ou oubliée, sont les re ? ets d'une époque emblématique pour l'histoire des arts, celle où la fougue des premiers avant-gardes, leurs nouvelles conceptions du monde, s'apprêtent à se répandre comme une trainée de poudre.

11/2022

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Allemagne

Une petite ville nazie

De 1930 à 1935, tous les événements qui se sont passés dans la petite ville allemande de Thalburg en Basse-Saxe sont analysés dans leurs moindres détails. Pour la première fois, la stupéfiante montée de l'hitlérisme en Allemagne est décrite et expliquée au quotidien. Interrogeant des centaines de témoins, dépouillant les journaux locaux et les archives de la ville, William S. Allen a démonté les rouages du mécanisme implacable qui a conduit à la transformation du Reich, au dépérissement de la démocratie et au triomphe de la dictature. Cette étude, profondément originale, dépeint la facilité avec laquelle quelques hommes sans scrupule peuvent imposer leur loi à une nation entière, et montre comment, lentement, insidieusement mais sûrement, on devient nazi.

03/2021

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Histoire internationale

Les autodafés nazis. Mémoire du 10 mai 1933

Quelques semaines après l'accession d'Hitler au pouvoir, la campagne contre l'esprit non-allemand de l'association allemande des étudiants nationaux-socialistes se déroula avec comme point d'orgue les autodafés du 10 mai 1933. Les ouvrages des plus grandes figures intellectuelles germanophonent furent brûlés place de l'Opéra à Berlin. Ce livre revient sur tous les aspects de la campagne contre l'esprit non allemand dans l'analyse des rapports entre les nazis et le monde universitaire ainsi que le rôle des bibliothécaires et des libraires.

02/2017

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Histoire internationale

KL. Une histoire des camps de concentration nazis

Le camp de concentration (KL) est constitutif du nazisme. Il en est le miroir le plus fidèle. Dès les premières heures du régime, il sert d'abord à éliminer les opposants politiques dans des bâtiments réquisitionnés en pleine ville, puis très vite est érigé hors des zones urbaines selon une architecture particulière. De concentration des prisonniers sans droits, il élargit ses fonctions selon les besoins de l'Etat : instrument de la terreur idéologique, il devient la machine de l'épuration sociale (malades mentaux, asociaux, homosexuels), le centre d'une économie du travail par le mortel esclavage de la main-d'oeuvre (les prisonniers russes et les Slaves au premier chef), un univers de convois ferrovaires et de rampes de sélection, d'expérimentations médicales selon les pathologies des différentes catégories de déportés, l'épicentre enfin du génocide des populations juives et tziganes en provenance de tous les pays occupés. D'emblée, le camp fut le règne de la violence absolue, sitôt que la garde en fut confiée à la SS des camps dont les rangs s'ouvrirent aux militants de base sans autre formation idéologique que les sanglantes batailles de rues. Le camp ne répond pas seulement aux évolutions du régime nazi, il est un univers en soi avec ses propres règles, mélange de bureaucratisme tatillon et d'arbitraire déchaîné, sur lequel entend régner Himmler. Un univers dont les Allemands ne pouvaient ignorer l'existence, tant il fit l'objet de reportages écrits, radiophoniques et cinématographiques afin que chacun sache de quel prix se payait la moindre dissidence. Un univers dont nombre de survivants périrent aux dernières heures dans les marches forcées par lesquelles les nazis voulurent effacer les traces de leur crime devant la progression des armées russes et alliées. Nikolaus Wachsmann, professeur d'histoire contemporaine à Birkbeck College (université de Londres), a écrit la première histoire globale du camp nazi de 1933 à 1945, puis de sa survivance dans la mémoire occidentale. Un de ces livres majeurs qui, par le recours à des milliers de pages d'archives administratives ou de témoignages personnels, par le jeu d'échelles du centre du pouvoir hitlérien à la condition du détenu au ras de son châlit, marquent une étape dans la discipline.

11/2017

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Histoire internationale

Ces nazis qui ont échappé à la corde

Avril-mai 1945. Le IIIe Reich est aux abois. Comment échapper à la corde ou au peloton d'exécution ? Le nombre de ceux qui payèrent leurs crimes de leur vie après la chute d'Hitler fut dérisoire : quatre-vingt-une pendaisons de hauts responsables dans les cinq à six années suivant la guerre, à Nuremberg, en Pologne, en Tchécoslovaquie, en Russie ou en Ukraine. Ainsi qu'en France, où ils furent plutôt fusillés. Mais comment identifier les subalternes qui avaient carte blanche pour perpétrer des massacres " sur ordre " ? Plongeant dés 1990 dans les archives de la Stasi et les archives fédérales allemandes, Jean-Paul Picaper est parti sur les traces de ces criminels de guerre, pour exhumer les vestiges de leur déroute, de leur disparition et de leur mort. Ce livre est le récit de cette vaste enquête, nourrie de témoignages et de révélations sur l'attitude machiavélique de Staline et sur l'assistance accordée aux coupables par d'honorables institutions religieuses et politiques. Un livre fourni, détaillé et passionnant.

11/2018

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12 ans et +

Jesse Owens. Le coureur qui défia les nazis

En août 1936, l'homme le plus célèbre du monde – le plus rapide, aussi – s'appelle Jesse Owens. Il a 22 ans, il est noir, américain, petit-fils d'esclave et il vient de remporter quatre médailles d'or aux JO de Berlin. Quatre médailles d'or arrachées à l'Allemagne nazie et brandies au nez des Etats-Unis alors en pleine ségrégation raciale. Mais cette histoire est aussi le récit d'une rencontre, celle de Jesse Owens et du sprinter allemand, Luz Long. Loin de se haïr, ils devinrent amis, envers et contre tous.

06/2020

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Histoire internationale

Eclats. Prises de vue clandestines des camps nazis

A partir d'un corpus pour partie inédit, Christophe Cognet enquête sur les photographies clandestines des camps nazis, comme autant d'actes de résistance. Depuis plus de quinze ans, Christophe Cognet mène une méditation, filmique, sur les images réalisées par les déportés eux-mêmes, en secret, et au risque de leur vie, dans les camps nazis. Après Parce que j'étais peintre, sorti en salles en 2014, consacré aux dessins et aquarelles, il travaille désormais à un autre film, A pas aveugles, à la rencontre de telles photographies : à Auschwitz-Birkenau et à Buchenwald, Dachau, Mittelbau-Dora et Ravensbrück, des détenus ont réussi à prendre des clichés clandestins. Ce second volet compose une archéologie des images en tant qu'actes, insistant sur leurs dimensions physiques - c'est ce que peut le cinéma. Le livre Eclats - au sens d'esquilles, de brisures - est issu autant de ce projet de film que de cette longue fréquentation des images clandestines : il compose l'aventure d'un regard en proposant des analyses sensibles de ces photographies, toutes scrutées longuement, puis remises dans leurs contextes. Il s'agit de reprendre l'enquête - et parfois de l'initier - avec le savoir disponible aujourd'hui, sans théorie, mais sans ignorer toute théorie, sans préjuger de ce que ces images ont à nous montrer et à nous dire. Il s'agit tout autant d'une exploration historique que de faire l'éloge de leurs auteurs, les remettre au centre et à l'origine de leurs images. Ce livre veut ainsi composer le récit très précis de leurs actes et des scènes prises, mais aussi former les portraits, lorsque c'est possible, tant des femmes et des hommes photographes que de ceux représentés.

09/2019

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Histoire internationale

Les nazis en fuite. Croix Rouge, Vatican, CIA

A partir de 1945, plusieurs dizaines de criminels de guerre nazis sont parvenus à fuir l'Allemagne par le Tyrol, pour rejoindre ensuite les ports italiens et échapper à la justice afin de vivre, dans un anonymat relatif, en Amérique du Sud. Quelles filières ont-ils suivies ? De quelles complicités ont-ils joui ? C'est ce que révèle Gerald Steinacher dans cet ouvrage novateur, rigoureux et enlevé, où se croisent agents de la Croix-Rouge, du Vatican et des services secrets des grandes puissances. L'auteur retrace le parcours de certains de ces hommes, dont au premier chef Adolf Eichmann et Josef Mengele, ouvrant une réflexion plus générale sur la difficulté d'appréhender les criminels de guerre.

04/2018

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Sciences politiques

Le Vengeur. A la poursuite des criminels nazis

Ce livre est un testament surgi des entrailles du XXe siècle. LE testament d'un Juif hongrois, un homme qui vit partir la plupart de ses proches pour les camps de la mort. Et qui fit alors un pari fou : entrer dans la Waffen SS pour tenter de stopper la " solution finale ". A vingt ans, Imré Kovacs se retrouve prisonnier en Union soviétique. Il continue malgré le froid et la faim à traquer les bourreaux de son peuple. Revenu de cet enfer, il se lance dans une nouvelle aventure et participe, armes à la main, à la naissance de l'Etat d'Israël. Mais son combat n'est pas terminé. Avec l'appui d'une organisation secrète juive, Imré Kovacs s'engage dans la légion étrangère où de nombreux criminels nazis ont trouvé refuge. Il les piste jusqu'en Indochine, puis dans le djebel algérien, affrontant encore une fois mille dangers. A trente ans, le guerrier pose sa valise à Paris. Il devient serveur dans une brasserie de Saint-Germain-des-Prés et cherche à retrouver une vie normale. Ce manuscrit, rédigé en 1981, n'a été découvert qu'après la mort de son auteur, en 2003. Témoignage rare et bouleversant, ce récit est riche de révélations. Les mémoires d'un Juif qui ne se prenait pas pour un héros, mais voulait simplement venger les siens.

03/2006

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Beaux arts

Mauvais sang. Les nazis et l'art "dégénéré"

L'exposition "d'art dégénéré" de Munich, juillet 1937, est bien connue. Elle a fait l'objet de multiples publications et commentaires, et même de reconstitutions. Elle figure dans les programmes scolaires. Et cependant, il lui est donné une lecture qui, sans être fausse, occulte le sens profond que les nazis lui donnaient et qu'il est toujours dangereux de ne pas voir. Car il ne s'agit pas seulement d'une machine de guerre contre l'art contemporain et ses acteurs. Il s'agit, par l'exemple de peintures, de sculptures, de dessins ou de textes, de faire la preuve de l'effet sur le Volk, sur la communauté du peuple assemblée derrière son Führer, de ce que donne en actes artistiques la perversion par le sang, autrement dit le métissage du non-aryen. Heureusement pour nous, ce que les nazis ont cru être un art corrompu, bon pour le bûcher, s'avère n'être rien de moins que l'art vivant du XXe siècle, un art foisonnant, inventif, novateur, l'un des plus riches de toute l'histoire de l'art.

05/2018

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camps, déportation

Femmes bourreaux. Gardiennes et auxiliaires des camps nazis

"Ce sont des créatures fantastiques, effrayantes qui font penser à des légendes sombres. Sans pitié, elles sont probablement encore plus dangereuses que les bourreaux SS car ce sont des femmes. Est-ce que ce sont vraiment des femmes ? " Ainsi témoigne Lina Haag, rescapée du camp de Lichtenburg. Elles se nommaient Irma Grese alias "La hyène d'Auschwitz" , Maria Mandl, Johanna Langefeld ou encore Hermine Braunsteiner pour les plus célèbres. Dans chaque camp de concentration et d'extermination où elles étaient affectées, elles incarnaient la peur, la brutalité et la mort. Ces femmes qui participèrent activement à l'appareil génocidaire nazi, ce sont les gardiennes. La loi nazie imposant que les prisonnières et les déportées soient surveillées par des femmes, un corps de métier dépendant de la SS fut créé spécialement à cet effet, fort d'environ 4000 recrues. Rouage essentiel dans l'administration des camps, les gardiennes, généralement issues de milieux modestes - ouvrières, employées de maison ou postières- sont recrutées par petites annonces, bouche à oreille ou directement sur leur lieu de travail. C'est à Ravensbrück, le premier et le plus grand camp pour femmes, qu'elles sont formées à partir de 1939. Dans l'univers concentrationnaire, elles deviennent vite des spécialistes de la violence. En 1942, quand les camps se multiplient et que la "solution finale" est décidée en secret, elles sont envoyées à l'Est pour seconder les SS dans leur travail macabre : humiliation, torture, sélection pour les chambres à gaz. Leur cruauté n'a rien à envier à celle des hommes. Si après la guerre, certaines gardiennes sont jugées et exécutées par la justice alliée, la majorité parvient à se faire oublier. Il faudra toute l'opiniâtreté de chasseurs de nazis, comme Simon Wiesenthal, pour les traquer et les débusquer, parfois jusqu'aux Etats-Unis. Femmes bourreaux retrace l'ascension et le quotidien de ces gardiennes au sein des camps : une histoire qui n'avait encore jamais été écrite.

10/2022

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Religion

Les livres historiques. Du livre de Josué aux livre des Rois

Yahvé est d'abord le Dieu de l'histoire et la Bible raconte aussi la chronique de son peuple. Que signifient cependant pour la foi ces récits de dynasties, de batailles et d'amours ? Cet ABC initie superbement au sens le plus spirituel de textes en apparence les plus prosaïques. Une lecture révélante. C'est Philippe Abadie, prêtre, docteur en théologie et en histoire des religions, et professeur d'exégèse biblique à l'université catholique de Lyon, qui se fait ici votre guide à la découverte des livres historiques de l'Ancien Testament - de Josué à Samuel, en passant par les livres des Juges et des Rois. Identification de l'auteur ou des auteurs, contexte scripturaire, historique, culturel et rédactionnel, analyse littéraire, structure et résumé, examen détaillé des grands thèmes, étude de la réception, de l'influence et de l'actualité, lexiques des lieux et des personnes, chronologie, cartes géographiques, bibliographie : les plus grands spécialistes de l'Ecriture se font votre tuteur. "Mon ABC de la Bible" ou la boîte à outils d'une lecture informée et vivante du Livre des Livres.

08/2020

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Etudes historiques

Heinrich Müller. L'implacable chef de la Gestapo

Qui est donc Heinrich Müller, ce discret homme de l'ombre, qui a fait peser sur l'Allemagne puis sur toute l'Europe occupée une véritable terreur policière et a disparu mystérieusement ? Si le futur chef de la Gestapo, la police secrète, a commencé sa carrière sous la république de Weimar en donnant la chasse aux communistes et... aux nazis durant treize ans, sa redoutable efficacité n'a pas échappé aux nouveaux maîtres du pouvoir, qui le recrutent en 1933. Il participe dès lors activement aux coups de force nazis qui permettent à Hitler d'implanter un régime de fer. A la tête de l'Amt IV, il contrôle la population allemande, fait régner l'ordre nazi dans tous les pays occupés par Berlin en détruisant les résistances, participe activement (Eichmann est l'un de ses plus proches collaborateurs) à la mise en oeuvre de la Solution finale, assure la surveillance des camps de concentration et d'extermination nazis... Indispensable au régime, indéboulonnable, "Gestapo-Müller" traverse toutes les périodes agitées de l'histoire nazie. En avril 1945, il est présent, aux côtés de Hitler, jusqu'à la fin, dans le bunker... Pourtant, Müller n'est pas persuadé de la justesse des théories nationales-socialistes. C'est tout le paradoxe d'un homme dont la seule évocation provoque l'effroi, que d'avoir soutenu jusqu'à sa mort un régime dont il était probablement peu convaincu des bienfaits. Ce livre permet de saisir les contradictions d'un homme puissant, mais vivant presque caché, et de mieux comprendre l'ampleur de la machine répressive nazie. Philippe Valode a dirigé plusieurs maisons d'édition et a également travaillé dans la presse. Il est l'auteur de très nombreux livres d'histoire, parmi lesquels L'histoire de France en 2 000 dates (Acropole, 2011), De Gaulle (L'Archipel, 2020) et Les 12 procès oubliés de Nuremberg (1946-1949) (Le Rocher, 2023).

06/2024

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Histoire de France

Figurer l'autre. Essai sur la figure du "musulman" dans les camps de concentration nazis

La figure du "musulman", telle qu'elle a été décrite par les témoins survivants des camps nazis et étudiée par les universitaires, reste problématique. L'origine du terme demeure obscure, et son analyse compliquée par les multiples enjeux que soulève le phénomène concentrationnaire et génocidaire nazi. Figurer l'autre entreprend d'approfondir l'analyse et de clarifier les contours de cette figure. Il en interroge l'exemplarité dans le cadre de la connaissance du fait nazi. Un réexamen des témoignages publiés, ainsi que des dessins des camps, permet d'y déceler les indices d'un univers de représentations qui a pu présider à la formation du "musulman". A la source de ces processus d'évocation se tient un fonds de visions coloniales et orientalistes auquel puise l'idéologie nazie. Pour qu'une telle imagerie ait pu passé jusqu'aux camps, le mythe nazi doit être lui-même envisagé comme un processus de figuration au terme duquel le réel se conforme à ses représentations jusqu'à produire des figures aberrantes telles que celle du "musulman".

10/2013

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12 ans et +

Mon enfance en Allemagne nazie

Ilse Koehn a six ans en 1935, quand Hitler promulgue les lois raciales qui mettent les juifs au ban de la nation allemande. Le père d’Ilse a une mère juive et un père allemand. D’après ces nouvelles lois, il est classé «Mischling (sang-mêlé) premier degré» et Ilse, «Mischling deuxième degré». Afin de protéger l’avenir d’Ilse, ses parents divorcent. Ilse reste un premier temps avec son père et sa grand-mère juive, mais la pression des nazis contre les juifs devient de plus en plus lourde. L’Allemagne entre en guerre. La propagande nazie s’introduit dans les écoles et la jeunesse hitlérienne enrôle... Puis les premières bombes tombent sur Berlin. Les enfants sont évacués à la campagne. De 1930 à 1945, d’année en année, la vie devient plus difficile. La guerre - d’abord peu perçue par les enfants allemands - se fait davantage ressentir. Ilse Koehn raconte simplement ce qu’elle a vécu jusqu’à la débâcle finale où, dans un Berlin en ruine et en flammes, les enfants se quittaient le soir en se disant : «Reste en vie».

03/2016