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Littérature française

Le miroir brisé. Histoire d'une violence perverse

C'est sûr, c'est lui ! D'ailleurs, ça ne peut être que lui puisque tout l'accuse ! ... Confronté à des difficultés matérielles, Georges a eu, à la veille des fêtes de fin d'année, recours à une solution expéditive pour subvenir à ses besoins. Celle qui a longtemps prétendu l'aimer semble en être persuadée, car il lui a souvent donné l'impression de ne pas être un homme comme les autres... Mais cela suffit-il à faire de lui un coupable ? Dès que les circonstances s'y prêtent, on s'aperçoit très vite que la perte de confiance en soi, après un mauvais coup du sort, peut suffire à vous transformer en coupable idéal (extrait 4ème de couverture).
Pour avoir été incapable d'offrir une crédibilité, cet artiste marginal ne peut être que celui que tout accuse. L'existence d'un mobile, l'incapacité de justifier la provenance d'une coquette somme d'argent qu'il a commencé à utiliser, le témoignage tiède et ambigu, devant les tribunaux d'une destructrice patentée, perverse narcissique attachée à sa perte, sont autant d'éléments qui précipitent les choses.
C'est une fois enfermé que celui qu'on a accusé d'un homicide, qu'il n'a pas commis, va comprendre à quoi est due son apathie. Et pourquoi il a perdu confiance en lui et aux autres, cessant du même coup de se défendre lors de son procès. TEXTE D'ACCROCHE : Vous êtes-vous déjà demandé pourquoi la communication était aussi difficile avec certains de ceux que vous côtoyiez ou, pire encore, avec celui ou celle que vous aimiez ? Pour quelle raison cet être de charme sachant se montrer parfois enjôleur(se) pouvait aussi vous blesser par des commentaires désobligeants jusqu'à provoquer en vous lassitude et renoncement ? Prenez garde, il se peut que le cauchemar ait déjà commencé et que le pervers narcissique dont il s'agit vous fasse regretter un jour de l'avoir déçu(e) !

06/2015

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Indiens

Les Natchez. Une histoire coloniale de la violence

Chateaubriand l'avait bien souligné : les Natchez sont liés à l'histoire de l'Amérique française. Aux yeux des colons du Mississippi, leur société, avec son chef suprême, ses temples et sa hiérarchie sociale, offrait tous les gages de la sophistication. Mais, surtout, un événement spectaculaire de leur histoire va marquer au fer rouge l'histoire de la Louisiane. Le 28 novembre 1729, en effet, les Natchez massacrent les colons installés depuis une quinzaine d'années dans leur voisinage. Ce coup d'éclat sanglant fera l'objet de représailles féroces de la part des Français, qui conduiront le peuple natchez au bord de la disparition. Près de trois siècles après les faits, l'auteur mobilise toutes les sources disponibles, tant écrites qu'orales, pour interroger la violence en contexte colonial et tenter de résoudre l'énigme de cet événement. Ce faisant, il restitue aux Natchez leur épaisseur culturelle et cherche à rendre leur dignité en tant que nation. Mais qu'est-ce qui constitue une nation ? Une langue ? Un sang ? Une mémoire ? Des rites partagés ? C'est cette question que pose Gilles Havard, dans une enquête historique et ethnographique qui redonne vie et destin à un peuple amérindien oublié.

01/2024

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Violence

Impact. Dix histoires de violences policières

Ils se nomment Antoine, Lola, Jean, Patrice, Yann, Vanessa, Gwendal, Casti, Joan et Jérémy. Ils et elles sont réunis dans cet ouvrage sous l'oeil du photographe Rudy Burbant. Dix victimes de violences policières survenues lors d'opérations de "maintien de l'ordre" , dix femmes et hommes qui participaient à des manifestations pour revendiquer de meilleures conditions de vie et de travail, pour alerter sur le réchauffement climatique ou tout simplement réunis aux abords d'un stade de foot ou pour participer à la fête de la Musique. IMPACT, c'est le récit photographique et les témoignages de vies qui basculent, de combats pour se reconstruire et d'inlassables luttes pour faire reconnaître les préjudices qu'ils ont subis. L'ouvrage présente leurs portraits, et prend le temps de saisir ce qui se joue dans leurs vies, à travers leurs regards qui nous font face, leurs stigmates, puis la découverte de leurs récits.

11/2022

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Thèmes photo

Faire face. Histoires de violences conjugales

Faire Face. Histoires de violences conjugales est le résultat d'un projet photographique au long cours de Camille Gharbi sur les violences faites aux femmes et les violences ou sein du couple. Au travers d'histoires individuelles et singulières - racontées par des images et des témoignages -, c'est la société tout entière qui est invitée à "faire face", pour déconstruire les systèmes de pensée et la construction des rôles genrés.

05/2022

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Philosophie

La violence et la non-violence

Un regard en coin qui fait naître un sourire narquois, un sourire narquois qui entraîne un mot méchant, un mot méchant qui crée une bousculade, une bousculade qui provoque une gifle, une gifle qui fait jaillir un couteau... Et la violence jaillit. Dans le cercle de la violence, on est comme dans un tourbillon, entraîné, incapable de faire un pas de côté, de s'en sortir seul. Un seul moyen pour ne pas être aspiré par le tourbillon de la violence : ne pas y entrer. "Les Goûters philo", ma collection pour aborder les grandes questions de la vie, dès 8 ans ! www. lesgoutersphilo. com : un site complet dédié aux enseignants pour parler philo en classe et à la maison.

09/2021

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Beaux arts

Esthétiques du rire & violences de l'histoire

Rire et violence de l'histoire constituent une aporie singulière. Pourtant, nombre d'artistes traitent de l'histoire au moyen des esthétiques du rire qui ne cessent de se réinventer et de renouveler les images et les formes. Mais qu'entendre par le terme de violence et comment définir le rire ? Enfin, avec quels outils et avec quels questionnements aborder la dialectique rire/violence pour penser la capacité des oeuvres à se faire résistantes ? En posant son socle terminologique, historique et argumentatif, ce livre, premier d'une série de cinq ouvrages, amorce la réflexion.

07/2019

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Philosophie

La violence

Films d'action, jeux vidéo, faits divers criminels, harcèlement, catastrophes naturelles, conflits armés : la violence traverse nos sociétés de part en part. Cette évidente omniprésence ne doit pourtant pas masquer la complexité d'une notion délicate à définir, aux frontières ténues avec les idées de force, de puissance, d'autorité. Faut-il distinguer violence physique et violence morale? Toute atteinte corporelle relève-t-elle nécessairement de la violence? Peut-on mettre sur le même plan la violence exercée par un tyran sur ses sujets et celle de la révolution qui les en libérera, autrement dit existe-t-il une violence constructrice et juste? En scrutant tour à tour ses origines, ses manifestations diverses, sa légitimité, les penseurs qui se sont intéressés à la violence - philosophes antiques, théoriciens du droit naturel, anthropologues, sociologues - n'interrogent rien de moins que la bestialité et la cruauté radicale de l'homme, ainsi que les fondements de la vie en société.

06/2013

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Littérature française

Tendre violence

Début des années 1980. Raffaëla vit dans une famille pseudo-musulmane à Gagny, dans la banlieue parisienne. Pseudo, car on y pratique l'islam des cités. Celui qui emprisonne les filles, interdit leurs rêves et, quelquefois, leur vole leur enfance. A cinq ans, Raffaëla a déjà une vie d'adulte derrière elle. Et des blessures qu'il va falloir oublier pour vivre. Tendre violence est le témoignage vibrant et sans complaisance d'une enfance maltraitée, fracassée, rongée par un secret trop lourd. C'est aussi le cheminement d'une jeune fille élevée dans le tabou de la sexualité et qui choisit de devenir actrice de X. C'est le destin d'une femme amoureuse sans cesse rattrapée par la violence, y compris quand tout lui semble enfin doux. Peut-on échapper à son passé ? Peut-on sortir du cercle infernal ?

04/2006

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Santé, psychologie

La violence

C'est quoi, la violence ? Est-ce que les hommes ont toujours été violents ? Qui sont les héros de la non-violence ? Ca sert à quoi, la loi ? J'ai le droit de droit de frapper si on me frappe ? Comment on peut réagir quand on est moqué par les autres ? Comment faire pour ne pas être violent ? Pourquoi on me dit toujours de faire attention quand je vais sur Internet ? ... Un ouvrage pour tous les enfants, ceux qui sont violents ou ceux qui subissent de la violence, ceux qui en entendent parler et veulent comprendre ou savoir quoi faire.

09/2021

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Ouvrages généraux

Silence = violence ?

Dans l'imaginaire collectif, le mot silence est souvent associé à une idée de paix, de calme et de tranquillité. La violence, au contraire, est en lien avec la force et l'agressivité. Est-il possible de faire coïncider ces deux concepts ? Peut-on arriver à la formulation Silence = Violence ? Cet ouvrage collectif a pour objectif d'étudier la relation entre le silence et la violence dans les arts. Les contributeurs suggèrent de penser le silence de plusieurs manières : comme étant un matériel artistique essentiel dans une composition, comme un produit artistique tout court, comme étant l'absence totale de création, ou encore manifestation de censure en lui donnant ainsi une dimension politique qui ne peut pas se passer d'être interrogée. Les textes rassemblés ici tentent non seulement de donner au lecteur un accès à la réflexion sur la relation entre silence et violence, mais aussi de souligner sa non-neutralité et ses potentialités subversives.

06/2022

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Littérature française

Violence(s)

Ces femmes qui s'expriment sous la plume de l'auteur, douze au total, ont un point commun : elles ont subi une violence : femmes rabaissées, humiliées, frappées, violées, torturées, avant d'être tuées, juste parce qu'elles "? sont femmes ? ". Leur parole, leur cri, destinés à rester enfouis dans le mutisme qui leur est imposé, se font jour au travers du récit romanesque. Ces femmes n'ont pas de nom - l'auteur les désigne par des lettres de l'alphabet : X, Y, Z ou encore XX, XY et YZ -, mais leur histoire sont des archétypes de la situation des femmes dans nos sociétés. L'écriture transfigure, en même temps qu'elle les révèle, ces drames en une sombre poésie. Une lecture qui ne laisse pas indemne.

09/2021

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Violence

Violence numérique

Le terme "violence" fait d'abord penser à la violence physique. Néanmoins, il existe d'autres formes de violence beaucoup plus dangereuses. Certaines personnes se servent des plateformes de tchat ou des réseaux sociaux pour faire chanter ou harceler d'autres personnes. Internet devient, dans ce cas, un espace où l'on échange des insultes et des menaces. Derrière les écrans, certains internautes ne révélant pas leur véritable identité, dans des forums de discussion ou des blogs, oseraient harceler, divulguer des photos ou des vidéos intimes de telle ou telle personne. Comment reconnaître ces formes de la violence numérique ? Comment s'en prémunir ? Cet essai tente de répondre à ces questions tout en réfléchissant sur cette violence dite criminelle sous le couvert de l'anonymat. Saliha Arzaz, née en 1974 à Meknès, est professeure de l'Enseignement Supérieur et formatrice des professionnels de l'enseignement au Centre Régional des Métiers de l'Education et de la Formation (CRMEF) de Meknès. Docteure en littérature française depuis 2005, elle est également coordinatrice de l'équipe de recherche "Méthodologies d'enseignement des Langues, des Lettres et des Sciences Humaines" au CRMEF de Meknès. Elle exerce comme professeure vacataire à l'Université Moulay Ismail et l'ENS de Meknès. Ses domaines de recherche sont : littérature du VIIIe siècle, langage du corps, esthétique du texte littéraire, réception du texte littéraire, didactique du FLE, violence, langage et cyberlangage, entre d'autres.

07/2023

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Violence

La violence

Le n°4 du BAV (Bulletin annuel de Villetaneuse) a pour thème la notion de violence, appréhendée de manière pluridisciplinaire (droit public, droit privé, histoire du droit, sociologie). La violence se mesure tout d'abord à l'aune de la puissance de l'Etat-Léviathan, titulaire du monopole de la coercition ; légalité et légitimité se rejoignent au nom de la préservation de l'ordre public. Reste que la violence mérite d'être lue avec un regard autre : de l'autre côté du miroir, surgit la figure de la victime, subissant une violence tantôt publique tantôt privée. Il faut alors que survienne la soeur jumelle de la violence, la justice ; elle appelle condamnation et réparation. A défaut, une société sans justice demeure - cf. Saint Augustin - une misérable réunion de brigands. Enfin réguler la violence - de l'Etat, dans l'Etat - implique de penser ce phénomène en sa dimension supranationale : aussi le droit international demeure-t-il - nonobstant ses carences juridictionnelles - un instrument juridique privilégié. Pour atteindre cet objectif, peut-être irénique : pacifier des sociétés gouvernées par l'hybris humain.

04/2021

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Comics

Sex & Violence

Avec Sex & Violence, plongez dans un torrent de stupre et de fougue à travers cinq histoires indépendantes mais partageant des thèmes communs. Au menu : la quête de vengeance d'un grand-père à travers la communauté du porno à Portland Oregon ; la fascination obsessionnelle d'une femme-flic de la police de New York pour un couple lesbien ; une rivalité malsaine entre une mère et sa fille aussi séduisantes l'une que l'autre ; l'histoire d'une unité spéciale de l'Armée rouge pendant la seconde guerre mondiale ; et le bilan d'un assassin sur les choix violents et meurtriers qu'il a fait dans sa jeunesse et qui ont changé sa vie pour toujours. En bref : cinq visions de ces thèmes, sexe et violence, qui fascinent et dérangent l'humanité depuis toujours, pour un ouvrage sans concessions à réserver à un public averti.

11/2015

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Que-sais-je ?

Violence (la)

Yves Michaud étudie la violence dans son histoire mais aussi sous ses visages contemporains : guerres, terrorisme, génocides, déportations, telle qu'elle est présentée par les médias et utilisée dans la communication politique. En examinant les explications anthropologiques, psychologiques, sociologiques et les philosophies qu'on en donne, il nous invite à comprendre la violence aujourd'hui et la place que tient cette notion dans nos représentations de la politique et de la vie en général.

05/2023

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Documentaires jeunesse

Les réfugiés et les migrants

Des mots justes et des illustrations émouvantes pour expliquer très simplement aux enfants ce qui se passe dans le monde, sans les inquiéter, mais sans rien leur cacher.

09/2017

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Sociologie

La parole est aux migrants

Les phénomènes migratoires ont toujours engendré beaucoup de questionnements populaires. En effet, nombreux sont ceux qui parlent, jugent ou condamnent les migrants. On ne compte plus les débats sur ce sujet à la télévision ou même chez chacun d'entre nous. Il n'est pas rare d'entendre, notamment, les dirigeants des différents partis politiques s'exprimer sur ceux qui fuient les guerres ou la pauvreté. Pourtant, tout ne se déroule pas forcément comme dans le ressenti de chacun. Entre les mots et la réalité, il y a bien souvent une sacrée distance. Parallèlement à ces discussions, on ne donne que trop rarement la parole aux victimes. Car oui, les migrants sont avant tout victimes de ce monde. Alors comme toute vérité est bonne à dire, il était important de donner la parole aux principaux intéressés afin qu'ils puissent aussi s'exprimer librement. Au-delà de la crise humanitaire, c'est aussi une crise d'humanité.

10/2015

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Littérature française

Migrants bâtisseurs. Mémoire et exils

Cheng et Moustakim sont des survivants. Les eaux du Golfe de Thaïlande ont laissé la vie sauve au premier, boat people brutalement arraché à son enfance ; celles du Canal du Mozambique ont accompagné dans l'exil l'adolescence du second jusqu'aux sables mahorais de Mtsamboro, à quelques milles de son île natale d'Anjouan. Alors que leurs destins se croisent fortuitement aux abords de l'aéroport Roland Garros là où les circonstances de leurs odyssées les ont conduits, naît une rencontre qui va contraindre Cheng à mobiliser sa mémoire interrompue par le traumatisme de la migration. Un effort douloureux mais salvateur permettant à Moustakim de trouver auprès de ce dernier un étayage de circonstance, fondement indéfectible de son avenir d'homme. Les histoires mêlées de ces deux héros illustrent ce que sont devenus les chemins de la migration. A l'épreuve des nouveaux dogmatismes, il convient de mériter l'hospitalité. Un changement est apparu dans l'ordre de l'enfant exposé. Vaincre l'enfer une fois était suffisant pour plaire aux dieux miséricordieux. Aujourd'hui il en faut un peu plus. Egotisme et suspicion ont conçu des stratégies sommaires propres à transgresser les mythes et les légendes qui sont attachées à l'exode et à la fuite.

08/2021

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Poésie

Nous sommes tous des migrants

Nous avons tous migré sur la terre car nous sommes beaucoup plus originaires des tours que fait la terre autour du soleil et de la terre qui tourne sur elle-même que de la terre qui ne tourne pas ; beaucoup plus originaires du ciel où tournent toutes les planètes que d'un pays ou d'un autre pays. Celui qui pense tenir sous ce titre un manifeste, un plaidoyer, celui-là ne fait pas fausse route ; mais qu'il oublie pour un moment ce qu'il entend jour après jour au sujet du "fait migratoire". L'échelle de temps et d'espace de ce long poème en prose, cette épopée, cette cosmogonie, excède littéralement à l'infini ces représentations journalières. Car les acteurs de cette histoire, vraiment, c'est nous : nous dans l'illimité de l'univers, nous sur la terre qui tourne sur elle-même et autour du soleil ; nous dans la perpétuelle succession du jour et de la nuit, dans la lignée interminable de nos ascendants et de nos descendants ; nous, venus d'on ne sait où, on ne sait quand, avec nos yeux qui toujours nous reportent au loin et nos jambes qui toujours les suivent — nous tous migrants, donc, et même pas tant par devoir de conscience que par constitution, par notre vrai destin commun.

09/2019

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Psychologie, psychanalyse

Hystériques ? Histoire de la violence thérapeutique faite aux femmes

La violence thérapeutique faite aux femmes naît en même temps que la médecine moderne. Auparavant jugées comme sorcières, elles ont été qualifiées d'hystériques, de dépressives et, maintenant, de bipolaires. Pratiquée longtemps essentiellement par des hommes, la science médicale a enfermé les femmes dans ces catégories. Qu'il s'agisse de psychiatrie, de gynécologie, de médecine générale ou de toute autre forme de prise en charge, la relation thérapeutique est encore trop souvent sourde aux symptômes et à la souffrance des femmes. S'appuyant sur des situations cliniques, tirées des archives médicales et de son expérience de psychiatre et psychanalyste, Thierry Delcourt retrace l'histoire de ces violences afin d'éclairer sur les conditions d'un soin respectueux. Il ne s'agit pas d'un procès de la médecine actuelle dont les progrès sont fascinants, ni des soignants qui tentent de soulager les patientes. Il s'agit de permettre que les femmes se libèrent des mauvais traitements qu'elles subissent encore quand la maladie les place en posture de faiblesse, quand des thérapeutes n'écoutent pas leur parole.

01/2021

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Sciences historiques

La violence, une histoire sociale. France, XVIe-XVIIIe siècles

Des hommes qui vengent leur père, leur frère ou leur soeur, des maris qui tuent en flagrant délit d'adultère, des pères qui mutilent l'enfant menaçant l'honneur de la famille... À partir des lettres de rémission, une source méconnue, bruissante des affrontements de violence et de sang qui traversent et perturbent les relations interpersonnelles, ce livre porte sur l'homicide vécu au quotidien, du siècle de la Renaissance à celui des Lumières : il en définit les composantes, il en esquisse l'évolution et ambitionne de proposer une explication globale en offrant un modèle de compréhension et d'intelligibilité de la société de l'époque moderne. L'évolution n'a pas été linéaire : la violence s'exacerbe au XVIe siècle, notamment dans le cas du duel, puis décline, jusqu'à atteindre un point bas dès le début du XIXe siècle. A la théorie du procès de civilisation, chère au sociologue Norbert Elias, maints aspects des affrontements du siècle de la Renaissance et des guerres de Religion ne se conforment pas. Aussi, la première originalité de cet ouvrage est-elle d'emprunter son paradigme explicatif à Emile Durkheim : la violence diminue parce que déclinent les causes qui y portent, c'est-à-dire l'attachement à des groupes, et d'abord aux groupes de parenté, ainsi qu'aux communautés confessionnelles au temps de la déchirure religieuse et des " guerriers de Dieu ". Ce livre permet de comprendre le poids des devoirs issus des liens du sang, encore très forts au XVIe siècle : à la fois une solidarité impérieuse et une obligation intransigeante de défense de son honneur, un honneur conçu comme collectif et absolu. L'attention accordée aux femmes est toujours très forte : épouses, soeurs et filles occupent, au coeur de ces conflits de violence, une position centrale. Une autre originalité de l'ouvrage est de calculer des taux d'homicide : taux très élevés dans le cas du duel, puis déjà bas dans la société rurale du XVIIIe siècle. Il montre enfin l'affaiblissement des liens de parenté, corrélé au resserrement du lien conjugal, ainsi que la relativisation et l'individualisation de l'honneur, portées par le désir de plus en plus impérieux d'un épanouissement individuel. L'aspiration au bonheur serait-elle le meilleur remède à la violence ?

02/2011

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Violence

Histoire naturelle de la violence. Edition bilingue français-anglais

L'assassinat de Samuel Paty, les attentats du Bataclan et du journal Charlie Hebdo, jusqu'aux violences conjugales par lesquelles plus de cent femmes meurent en France chaque année sous les coups de leur compagnon, la violence s'expose à nous presque quotidiennement. Paradoxalement, malgré un ressenti généralisé de vivre dans un monde violent, le niveau de violence civile en Europe de l'Ouest n'a jamais été aussi bas depuis les origines de notre pays. Toutes les violences sont-elles comparables ? Qu'est-ce que la violence ? Quelles sont ses origines naturelles ? Signé par un collectif d'auteurs, ce manifeste convoque différentes disciplines scientifiques afin de disposer d'une grille d'analyse scientifique fondée et interroge l'essence même de la violence.

11/2021

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Sciences historiques

Combattantes. Une histoire de la violence féminine en Occident

Amazones, saintes en armes, émeutières, résistantes, femmes soldats, activistes luttant contre la domination masculine, la violence sexuelle ou sexiste, les régimes autoritaires, l'esclavage ou le colonialisme, mais aussi terroristes, kamikazes, gardiennes de camps ou délinquantes... Notre histoire est traversée par ces figures de femmes offensives. Elles ont pourtant rarement eu droit de cité dans le récit national et plus largement occidental, faisant au contraire les frais de caricatures qui permettaient d'éclipser la violence prédominante subie par les femmes : de victimes, elles devenaient bourreaux désignés. Preuve que la violence féminine marque les esprits et frappe les imaginaires, aujourd'hui comme hier. Cette violence revendiquée a été longtemps occultée par une histoire écrite par et pour des hommes soucieux de perpétuer le mythe de l'innocence féminine, socle d'un modèle patriarcal qui permettait de reléguer les femmes dans des fonctions subalternes. Si les violences féminines domestiques (infanticide, crime passionnel, violence conjugale), secrètes (empoisonneuse, traîtresse, usurpatrice) ou déviantes (sorcière, criminelle, violeuse, veuve noire, femme fatale) sont aujourd'hui mieux connues, il semble que la violence commise par des femmes au sein de l'espace public le soit moins. Elle s'exprime pourtant au grand jour, réactivant des stéréotypes dépréciatifs tenaces : vénéneuse, poissarde, tricoteuse, incendiaire, virago, pétroleuse, vitrioleuse, suffragette... Autant de termes destinés à évacuer leu sexe faible "d'une sphère publique où sa place n'est jamais considérée comme acquise. Cet ouvrage met en évidence un inconscient culturel aussi puissant que persistant, à l'oeuvre dans nos représentations collectives ; il identifie les figures antiques, souvent mythifiées, de ces femmes d'action, leurs mutations au cours de l'histoire et leur résurgence ambivalente au sein de notre monde contemporain, afin de saisir une question qui interroge notre modernité. Il fait la part belle à une perception féminine longtemps négligée de la violence.

09/2020

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Sociologie

L'asile et l'exil. Une histoire de la distinction réfugiés/migrants

CNLPeuples – La distinction entre réfugiés politiques et migrants économiques s'est aujourd'hui imposée comme une évidence, tout comme la hiérarchie qui légitime l'accueil des réfugiés au détriment des migrants. Ce livre montre que ces définitions en disent plus long sur les Etats qui les appliquent que sur les individus qu'elles sont censées désigner.

Car il n'existe pas de réfugié en soi que les institutions pourraient identifier pour peu qu'elles soient indépendantes ou en aient les moyens. La catégorie de réfugié se reconfigure en réalité sans cesse, au fil du temps, au gré des changements de rapports de force et de priorités politiques. Plutôt que d'analyser les parcours des exilés pour déterminer s'il s'agit de réfugiés ou de migrants, cet ouvrage dissèque l'institution qui les nomme : l'Office français de protection des réfugiés et des apatrides (Ofpra), depuis sa création en 1952. Il établit que la chute du taux de reconnaissance du statut de réfugié est moins liée à la transformation des profils des requérants, à l'obsolescence de la Convention de Genève ou à une perte d'indépendance de l'Ofpra qu'à un changement de subordination.

Alors que, pendant la guerre froide, l'assujettissement du droit d'asile aux politiques diplomatiques et le besoin de main-d'oeuvre favorisaient un taux élevé d'accords, son instrumentalisation par les politiques migratoires, dans le contexte de la construction de l'immigration comme problème, entraîne un taux élevé de rejets. En s'intéressant aux acteurs du droit d'asile, à leurs profils et à leurs pratiques les plus quotidiennes, cette sociohistoire, par le bas, des politiques d'asile en France apporte une contribution nouvelle à l'analyse du pouvoir d'Etat en actes à l'égard des étrangers.

11/2020

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Sociologie

Le nazisme dans l'histoire des violences collectives. Violences et meurtres de masse

A l'origine de ce livre, il y a la volonté de ne plus considérer le nazisme et la Shoah comme un phénomène absolument singulier, unique en son genre et d'une insurmontable opacité. C'est pourquoi François Jacquet-Francillon, d'une part situe le nazisme dans la longue histoire des violences collectives (et meurtrières), et d'autre part entend saisir des points communs entre l'action des militants nazis et, par exemple, les meurtres commis par les catholiques parisiens lors du "massacre de la Saint-Barthélemy" (en 1572), les diverses tueries auxquelles participèrent les foules révolutionnaires de 1789 ou 1792, l'assassinat par les "gardes rouges" de la "révolution culturelle" chinoise, à la fin des années 1960, des éléments soi-disant "révisionnistes" de la société et du Parti communiste, ou encore les attentats suicides commis ces dernières années dans de nombreux pays par les groupes jihadistes se réclamant d'un islam traditionnel des plus rigoureux. Si ce livre s'efforce de montrer que la violence nazie a de nombreux antécédents, ceci, affirme l'auteur, ne conduit pas à en nier le caractère exceptionnel et paroxystique. Quelle est alors la différence entre le nazisme et les situations dispersées dans l'histoire et la géographie qui surviennent en écho ou comme des précurseurs non génocidaires du génocide nazi ? La différence tient à ce que le nazisme a fait de la violence, toujours pratiquée sur un mode de vengeance, un système d'Etat durable, là où il n'y avait que des explosions sporadiques et limitées (sans parler des conflits guerriers engagés par un Etat à l'égard d'un autre Etat). François Jacquet-Francillon affirme aussi que l'abord du cas nazi exige une investigation renouvelée de la violence. Et pour donner corps à ce principe, il s'intéresse non pas aux individus violents et à leur psychologie ou leur inspiration personnelle (idéologique, etc. , et... pathologique sans aucun doute) mais avant tout aux collectifs humains enclins à la violence et dans lesquels de tels individus se rassemblent. Ceci mène à un premier constat : ces groupes, ou groupements, au cours de leur vie normale, élaborent et diffusent des pratiques et des croyances spéciales que l'auteur qualifie d'agonistiques. Seules de telles pratiques et de telles croyances expliquent que des individus furieux, grâce à des circonstances favorables, transforment un désir de mort (répandu quand on admet que tout irait mieux si les Juifs n'existaient pas), en volonté de tuer (suivie par la création et la mise en oeuvre de moyens humains et matériels, notamment de dispositifs d'exécution - chambres à gaz au bout du compte). Cette volonté passe, souvent inchangée, des donneurs d'ordre aux exécutants. Il est à noter que l'auteur a utilisé un vocabulaire approprié. D'une part il a défini des "groupements agonistiques" d'autre part, il a caractérisé la mentalité originale de ces groupements en parlant d' "effervescence mentale" et de "désignation de l'ennemi" - ennemi auquel ces groupements (et eux seuls) confèrent un statut de personnes, instances, populations, etc. , à abattre. Si la notion des ennemis est ici centrale, elle ne réfère cependant pas à la théorie de Carl Schmitt, qui n'a pas accordé d'attention aux croyances circulant à l'intérieur de ces groupements, des "croyances agonistiques" - dont les récentes "théories du complot" , comme on dit aujourd'hui, pourraient n'être que le dernier avatar.

01/2023

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Littérature française

Du Congo-Brazzaville à la Suède. Histoire d'un migrant

Du Congo-Brazzaville à la Suède - Histoire d'un migrant raconte le parcours d'un réfugié politique. L'auteur raconte son histoire à la suite de près d'une dizaine d'années d'incarcération au Congo.

06/2022

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Littérature française

We are migrant

Deux familles victimes de la gestion nationales de leurs pays se retrouvent.

09/2023

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Couple, famille

L'adolescent malade, ce qu'il faut savoir. Violence des secrets, secret des violences

Toute maladie grave est injuste, et plus encore lorsqu'elle survient au printemps de la vie. L'auteur de ce livre est particulièrement autorisé à en parler. Ce qui aujourd'hui nous paraît évident, l'existence de services d'accueil hospitalier spécifiquement dédiés aux adolescents, ne l'était nullement quand il a entamé sa carrière. Il a eu à militer pour que ce progrès décisif puisse s'accomplir ; il a largement contribué à le rendre possible et a engrangé une expérience unique de médecin sur ce terrain. Il nous livre avec une rare intelligence de l'humain les clés d'une relation thérapeutique positive avec les adolescent(e)s. Ceux-ci, comme les témoignages rapportés le font bien percevoir, ne sont rarement " que " malades : s'ils le sont, c'est dans une configuration particulière où jouent tant les caractéristiques propres à cet âge de difficile métamorphose de la personne que le poids des non-dits, des secrets familiaux et de situations diverses qui peuvent se révéler être de terribles moteurs de souffrance, conduisant au pire au suicide. Tout un travail de rencontre avec l'adolescent(e) doit être mené, qui obéit à des règles, recèle des pièges et confère au médecin, en première ligne du combat thérapeutique, une extraordinaire responsabilité. C'est ce patient cheminement, que Victor Courtecuisse a eu à cœur de nous présenter, avec parfois rappel à l'ordre face à certaines dérives des pratiques. Ce livre s'adresse aux parents concernés, qui y trouveront matière à mieux comprendre le parcours de soin proposé à " leur " adolescent(e), et bien sûr à l'ensemble des professionnels (enseignants, éducateurs, médecins généralistes, pédiatres, gynécologues, psychiatres, psychologues, médecins et infirmières scolaires, travailleurs sociaux, magistrats, policiers) et aussi aux responsables politiques.

11/2005

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Romans noirs

Naufrages

Sur sa péniche amarrée canal St Martin à Paris, Dolorès apprivoise sa récente solitude que rompt parfois le jeune Vincent, plombier au black qui vient faire de menus travaux avec bonne humeur. Elle s'investit auprès des migrants et prend sous son aile Nafy, qui a fui l'Afrique et la violence des hommes. Mais un autre migrant, Klinton, s'est aussi épris de la jeune femme, et bientôt, autour de la réfugiée, il n'y aura plus la place pour deux.

04/2021

ActuaLitté

Poésie

Violences

La grande violence, c'est le déni d'exister. Vivre commence par la reconquête de notre identité piétinée. Nos douleurs sont bruyantes et cependant inaudibles. La lâcheté silencieuse de notre nature humaine fait de nous les complices de ces tragédies. Alors, il nous faut renverser la négation de la violence pour rétablir le lien avec notre confiance. Ce recueil aborde le thème de la violence conjugale. Dans ce petit théâtre des comportements humains, les personnages de ces poèmes vivent la douleur physique, l'isolement et la honte, la soumission au pervers narcissique, jusqu'au salut miraculeux, qui ne peut se faire sans pardon.

04/2021