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livre jeunesse Hitler

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Policiers

Hitler's day

En pleine Seconde Guerre mondiale, Walter Schoen, boucher à Detroit et nazillon à ses heures, pense qu'il est le jumeau d'Himmler et voué à une destinée grandiose. Le marshal Carl Webster, lancé à la poursuite d'un (vrai) officier nazi évadé, est persuadé que Walter le planque et que la jolie Honey pourrait l'aider à le débusquer. Mais Honey, très libérée, semble surtout intéressée par les beaux marshals. Après avoir chassé le truand du Middle West dans Le Kid de l'Oklahoma, Carl Webster se mesure à l'ennemi nazi tout en luttant pour rester fidèle à sa femme.

06/2014

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Histoire de France

Otages d'Hitler

Paul Reynaud, Léon Blum, anciens présidents du Conseil, les généraux Gamelin ou Weygand, mais aussi le champion de tennis Jean Borotra, éphémère ministre de la Jeunesse et des sports de Vichy, Léon Jouhaux, patron de la CGT... Et, par dizaines, des officiers, des maires, des préfets, tous destinés à servir au Reich de monnaie d'échange, en cas d'agression caractérisée. Ils ont été enfermés dans des camps ou des forteresses d'Allemagne ou de Tchécoslovaquie. On a oublié ces marginaux de la répression nazie. Il est vrai que ces détenus très spéciaux n'hésitaient pas à écrire au Führer parce que leur paillasse n'était pas assez épaisse...

02/2014

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Histoire internationale

Le dossier Hitler

Soixante ans après la fin de la Seconde Guerre mondiale, Matthias Uhl, jeune historien allemand, découvre dans les archives russes un document d'un intérêt historique majeur. Intitulé Le Dossier Hitler, rédigé à l'usage exclusif de Staline, il a été établi sur la base des procès-verbaux des interrogatoires de deux officiers SS : Otto Günsche, l'aide de camp personnel de Hitler, et Heinz Linge, son majordome. Débriefés par le NKVD, les services secrets soviétiques, de 1945 à 1949, les deux hommes avaient évolué dans la proximité immédiate de Hitler durant de longues années. Apportant une foule de renseignements inédits sur la vie au jour le jour du dictateur, de sa prise de pouvoir en 1933 à son suicide en 1945, ce document unique contient non seulement un grand nombre de détails qui étaient restés ignorés sur la politique et la conduite de la guerre de Hitler, mais il donne également une image sans fard de ce qui se passait réellement dans son entourage. Publié récemment à grand fracas en Allemagne, cet ouvrage fascinant constitue à coup sûr l'une des sources historiques les plus impressionnantes récemment mises au jour sur le Troisième Reich.

03/2006

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Histoire internationale

Hitler et Pétain

S'il ne fait plus aucun doute que le régime de Vichy était demandeur d'une collaboration avec l'occupant, l'implication personnelle de Hitler dans cette relation a été largement occultée par tes historiens. Or, comme le prouvent ses "Propos", il était obsédé par cette France vaincue rapidement. Une conquête encombrante mais dont il avait un besoin vital pour nourrir l'effort de guerre allemand : il s'agissait de la contrôler avec peu de personnel, de la mettre au travail et de la piller, en tendant la corde à l'extrême sans la casser. Biographe de Hitler, François Delpta se concentre ici sur la relation particulière entre les deux hommes, détaillant le rôle paradoxal du Führer dans le maintien de Pétain, contre vents et marées, le maréchal s'étant mué en professeur de résignation. La correspondance de Hitler avec le maréchal, les comptes rendus de ses rencontres avec lui, Laval et Darlan, les directives données à Abetz et à d'autres intermédiaires sont passés au crible à partir de sources en grande partie nouvelles. L'auteur les inscrit dans une perspective de longue durée en considérant la place de la France dans le projet nazi et les moyens mis en oeuvre dès 1933 pour la soumettre définitivement. Quant à Pétain, plus soucieux d'honneur et d'intérêt national qu'on ne le dit parfois, il se débat avec impuissance dans les pièges et les ruses d'un homme à tous égards plus fort que lui. Une vision scientifique renouvelée non seulement de la France des "années noires", mais de Hitler et du IIIe Reich.

11/2018

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ouvrages généraux

Hitler et Churchill

La biographie croisée de deux géants que tout oppose. Si Andrew Roberts est désormais bien connu du public francophone grâce au succès de son Churchill paru en traduction en 2020, il se penche de longue date sur la personnalité, la carrière et l'oeuvre du grand homme. Ici, l'auteur enfourche l'un de ses chevaux de bataille préférés pour s'en prendre à ceux qui suggèrent qu'au fond, il n'y avait guère de différence entre Hitler et Churchill. Leur expérience des tranchées au cours de la Grande Guerre, leur patriotisme exacerbé, la fierté qu'ils tiraient du glorieux passé de leur pays et par-dessus tout leur charisme, leur art de mener les hommes, le pouvoir psychologique qu'ils exerçaient sur les foules - et ce, souvent même en dehors de leur patrie : tout cela, lit-on çà et là, les rapprochait au point de faire d'eux des frères ennemis. Andrew Roberts montre magnifiquement le caractère fallacieux de ces points communs supposés, et d'abord sur le plan pratique, en rappelant que Churchill a toujours su déléguer le pouvoir de décision militaire à ses chefs d'état-major en se rendant à leurs arguments - certes, non sans avoir au préalable ferraillé avec eux jusqu'au bout - tout en se réservant le rôle de représentant indiscuté du Royaume-Uni auprès de ses interlocuteurs Roosevelt et Staline. Cette délégation de pouvoir, Hitler l'a certes appliquée lors des grands triomphes de la guerre éclair, en Pologne et en France, en 1939-1940, mais il y a mis fin dès les premiers revers sur le front soviétique à la fin de 1941, pour devenir totalement incapable de faire confiance à ses généraux après l'attentat de juillet 1944. Pour l'auteur, un grand meneur d'hommes c'est un chef qui, au contraire, pratique la confiance à double sens : le commandant en chef fait confiance aux commandants sur le terrain dont il a su discerner la compétence en les nommant, et les subordonnés, aussi hauts gradés qu'ils soient, lui font confiance pour les soutenir sans réserve une fois qu'ils l'ont amené à percevoir le bien-fondé de leurs entreprises. Ce fut là, soutient Andrew Roberts dans des pages fort convaincantes, ce qui fit la force de Churchill, chef de guerre de 1940 à 1945.

10/2022

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Poésie

Ivre libre

Vous aimez la musique et la chanson ! Et si vous aimiez la poésie ? Ivre libre vous invite à entrer dans un univers teinté d'amour, de révolte, d'humour et d'amertume. Page après page, goûtez à la musicalité, à la sensibilité des mots pour vous porter vers l'ivresse des sentiments, de la vie, en toute liberté.

01/2021

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Poches Littérature internation

Jeunesse

Un rafiot, presque une épave, un jeune marin inexpérimenté, un vieux loup de mer, une mutinerie, une traversée à hauts risques, des tempêtes, des catastrophes, une mer déchaînée, l'exotisme d'un Orient mystérieux... De Londres à Bangkok, l'odyssée de la Judée est un voyage initiatique, de l'adolescence vers l'âge adulte.

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Littérature anglo-saxonne

Jeunesse

"Jeunesse" est la relation autobiographique d'un voyage fait en 1883 par le lieutenant Conrad à bord d'un trois-mâts, la "Palestine", qui dût être abandonné en mer. Marlow, le narrateur habituel de l'auteur, évoque cette première grande aventure de marin, relatant les péripéties du voyage et les dangers encourus par l'équipage du bateau qui devait transporter une cargaison de charbon depuis les côtes anglaises jusqu'à Bangkok. Le récit développe un sens émerveillé de l'aventure qui se transforme en une joie orgiaque goûtée en pleine jeunesse, à laquelle se mêle cependant l'angoisse des vastes espaces, dont la mer est le grandiose symbole.

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Littérature française

Jeunesse

Dans ce court texte, André Gide (1869-1951) nous entraîne dans la campagne normande de sa jeunesse, plus précisément dans la petite commune rurale de La Roque-Baignard, dans le Calvados, où la famille de sa mère possédait un vaste domaine et dont il fut le maire pendant quatre ans. "Intérêts mesquins, rapacités, sournoiserie" : Gide nous livre un témoignage sévère, parfois féroce, sur la vie à la campagne en cette fin de 19e siècle. Un récit vif et imagé qui met en scène des personnalités bien marquées et dont la conclusion, en une savante pirouette finale, constitue une véritable surprise. Publié hors-commerce en 1938 à vingt-et-un exemplaires seulement, Jeunesse a été édité en 1945 à Lausanne aux Editions Ides et Calendes. André Gide a reçu le Prix Nobel de Littérature en 1947.

06/2022

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Littérature française

Jeunesse

Depuis des années, mes amis me pressent, en m'écoutant raconter mes histoires, d'écrire mes Mémoires. Je me suis toujours refusé à cette tâche que je sentais pourtant, moi-même, nécessaire. Les souvenirs ici réunis ne s'apparentent donc pas à des Mémoires, au sens classique du terme, mais à un mélange de ce que j'ai baptisé "lieux de mémoire" et "ego-histoire" . Pour mieux dire, ils relèvent de ce que l'on appelait autrefois un roman d'apprentissage. Je me suis spontanément concentré sur les traits singuliers de mes jeunes années : la guerre de neuf à treize ans pour un enfant juif ; une famille faite d'individualités fortes ; une impossibilité à me plier aux normes universitaires sans pouvoir cependant m'en détacher ; une initiation amoureuse des moins banales ; une ouverture à plusieurs types de vie qui n'a pas été offerte à tous. Une jeunesse qui m'a fait ce que je suis. P. N.

09/2022

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Littérature anglo-saxonne

Jeunesse

Un rafiot, presque une épave, un jeune marin inexpérimenté, un vieux loup de mer, une mutinerie, une traversée à hauts risques, des tempêtes, des catastrophes, une mer déchaînée, l'exotisme d'un Orient mystérieux... De Londres à Bangkok, l'odyssée de la Judée est un voyage initiatique, de l'adolescence vers l'âge adulte.

10/2022

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Littérature française

Jeunesse

Depuis des années, mes amis me pressent, en m'écoutant raconter mes histoires, d'écrire mes Mémoires. Je me suis toujours refusé à cette tâche que je sentais pourtant, moi-même, nécessaire. Les souvenirs ici réunis ne s'apparentent donc pas à des Mémoires, au sens classique du terme, mais à un mélange de ce que j'ai baptisé "lieux de mémoire" et "ego-histoire". Pour mieux dire, ils relèvent de ce que l'on appelait autrefois un roman d'apprentissage. Je me suis spontanément concentré sur les traits singuliers de mes jeunes années : la guerre de neuf à treize ans pour un enfant juif ; une famille faite d'individualités fortes ; une impossibilité à me plier aux normes universitaires sans pouvoir cependant m'en détacher ; une initiation amoureuse des moins banales ; une ouverture à plusieurs types de vie qui n'a pas été offerte à tous. Une jeunesse qui m'a fait ce que je suis. P. N.

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Histoire internationale

Propos intimes et politiques. Tome 1, 1941-1942

A défaut d'avoir écrit ses mémoires, Hitler a Légué une série de textes consacrés à sa personne privée et politique. Edités pour la première fois dans une traduction fidèle, ces Propos se composent des notes prises entre 1941 et 1944, dans un cadre informel mêlant amis intimes et proches collaborateurs. Les harangues consacrées à L'expansion du Reich y sont ponctuées de récits de jeunesse, de considérations personnelles sur l'art, la culture, les femmes. La traduction de François Delpla jette un éclairage nouveau sur ce recueil. Les notes compilées ne font pas qu'égrener les laïus délirants d'un dictateur mégalomane. Elles participent de la matrice idéologique du Troisième Reich, prolongeant Mein Kampf en un véritable traité de philosophie despotique.

02/2018

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Histoire internationale

Propos intimes et politiques. Tome 2, 1942-1944

A défaut d'avoir écrit ses mémoires, Hitler a légué une série de textes consacrés à sa personne privée et politique. Edités pour la première fois dans une traduction fidèle, ces Propos se composent des notes prises entre 1941 et 1944, dans un cadre informel mêlant amis intimes et proches collaborateurs. Les harangues consacrées à l'expansion du Reich y sont ponctuées de récits de jeunesse, de considérations personnelles sur l'art, la culture, les femmes. La traduction de François Delpla jette un éclairage nouveau sur ce recueil. Les notes compilées ne font pas qu'égrener les laïus délirants d'un dictateur mégalomane. Elles participent de la matrice idéologique du Troisième Reich, prolongeant Mein Kampf en un véritable traité de philosophie despotique.

02/2018

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Histoire internationale

Discours sur le Blitzkrieg. Discours officiels et intégraux du 28 avril 1939 au 24 février 1941

Pour qui est passionné par les prémices de la IIe Guerre mondiale et sa première partie, ces discours démontrent à quel point l'argumentation d'Adolf Hitler était rigoureuse, appuyée sur une documentation précise et sérieuse, utilisant une fort belle langue, claire... mais nullement concise, le Führer, incorrigible bavard, restant fidèle à lui-même ! Pour qui veut explorer les sentiers désertés par les historiens patentés, les universitaires et les académiciens, pour qui cherche honnêtement à savoir ce que fut le déroulement des faits réels et non ce qu'en ont dit les vainqueurs et ce qu'ont répété après eux les fonctionnaires de l'écriture historique, pour tous ceux et celles qui en ont assez des mensonges et des approximations, ce livre est enthousiasmant. Les discours d'Adolf Hitler ont toujours été longs, mais aussi admirablement documentés et, quoi qu'en aient dit des commentateurs qui ne les ont peut-être jamais lus attentivement, ils sont fort bien présentés, en une langue harmonieuse, mais simple, dépourvue d'afféterie littéraire... Adolf Hitler est un Allemand et un panthéiste : ses textes contiennent presque toujours une référence à la divinité créatrice. Toutefois, les discours de guerre sont moins encombrés de métaphysique que ceux des années 1920-1938. L'ennui est que le Führer du IIIe Reich se croit missionné par sa conception de la divine providence pour créer les conditions géopolitiques de l'éclosion de la Surhumanité. Authentique "fou de dieu", comme Moïse ou Mahomet, Adolf Hitler va bientôt se lancer dans son Grand Oeuvre : attaquer l'URSS pour annihiler l'hydre marxiste et conquérir à l'Est un espace de reproduction pour sa "race germano-scandinave". Il sera aussi impitoyable dans sa guerre que l'ont été, 32 siècles plus tôt, les hordes de Josué au service de l'idée mosaïque, les possibilités techniques du XXe siècle de l'ère dite chrétienne lui offrant le moyen d'industrialiser l'extermination des sujets jugés indignes d'occuper la nouvelle terre promise.

06/2018

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Histoire internationale

Propos intimes et politiques. Tome 2, mars 1942 - novembre 1944

A défaut d'avoir écrit ses Mémoires, Hitler a légué une série de textes consacrés à sa personne privée et politique. Edités pour la première fois dans une traduction fidèle, ces Propos se composent des notes prises entre 1941 et 1944 au quartier général du Führer, dans un cadre informel mêlant amis intimes et proches collaborateurs. Les harangues consacrées à l'expansion du Reich y sont ponctuées de récits de jeunesse, de considérations personnelles sur l'art, la culture, les femmes. La traduction de François Delpla jette un éclairage nouveau sur ce recueil. Les notes compilées ne font pas qu'égrener les laïus délirants d'un dictateur mégalomane. Elles participent de la matrice idéologique du Troisième Reich, prolongeant Mein Kampf en un véritable traité de philosophie despotique. Le Führer y construit sa légende, disséquée à chaque page par le commentaire historique qui met à nu l'imposture intellectuelle du "Mal" nazi. Parfois lucide, Hitler contrefait souvent la réalité à dessein. Mais il laisse aussi entrevoir ses égarements, ses obsessions et ses marottes. Alors que le rapport de forces bascule, les propos sur l'actualité militaire se raréfient et la nostalgie se fait sentir. Le fauteur de guerre se prend à rêver de paix, entre deux diatribes. Au mépris des réalités géopolitiques, l'obsession racialiste d'un Reich continental qui ferait pendant à l'empire britannique émaille ce second tome jusqu'à l'aveuglement, entraînant la suspension de la prise de notes le 7 septembre 1942. Elle ne reprendra sporadiquement qu'en juin 1943 pour s'achever le 30 novembre 1944, cinq mois jour pour jour avant la mort du dictateur.

09/2016

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Histoire internationale

Second livre

Introduction du Dr Bernard Plouvier. Adolf Hitler n'a rédigé que deux livres : les deux tomes (par la suite réunis en un seul volume) de Mein Kampf, et ce Second livre, consacré surtout (mais non exclusivement) à la politique étrangère, qu'il n'a jamais publié... qui, de ce fait, est demeuré sans titre et auquel manquent quelques précisions chiffrées (qui devaient être ajustées à la date de publication). Ce Second livre est rédigé en 1928, en la phase de triomphe du capitalisme le plus débridé en Occident, en une période de bien mai­gres vaches électorales pour le NSDAP, dont l'essor formidable ne commence que lors des législatives du 14 septembre 1930, où le Parti nazi est propulsé au second rang de la trentaine de partis qui encombrent le Reich (dont seulement 15 sont représentés au Reichstag). Cette sombre période pour son Parti explique le ton quelque peu désabusé employé par Adolf Hitler dans la préface, alors que le livre est empreint d'une indéniable foi en l'avenir. Après relecture du livre, cet homme fort prévoyant comprend le danger d'exprimer aussi crûment ses vues de politique étrangère, une telle franchise ne pouvant que le gêner une fois devenu chef de l'Etat, d'autant que la situation internationale le forcera peut-être à modifier ses objectifs. Il décide donc de le garder secret. Le texte sera retrouvé, au printemps de 1945, par un para­chutiste US de la 101e Airborne, lors du pillage du Berghof (la maison de montagne du Führer, sur le site de Berchtesgaden) et publié pour la première fois en 1961.

01/2015

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Histoire internationale

Propos intimes et politiques. Tome 1, Juillet 1941-mars 1942

A défaut d'avoir écrit ses Mémoires, Hitler a légué une série de textes consacrés à sa personne privée et politique. Edités pour la première fois dans une traduction fidèle, ces Propos se composent des notes prises entre 1941 et 1944 au quartier général du Führer, dans un cadre informel mêlant amis intimes et proches collaborateurs. Les harangues consacrées à l'expansion du Reich y sont ponctuées de récits de jeunesse, de considérations personnelles sur l'art, la culture, les femmes. La traduction de François Delpla jette un éclairage nouveau sur ce recueil. Les notes compilées ne font pas qu'égrener les laïus délirants d'un dictateur mégalomane. Elles participent de la matrice idéologique du Troisième Reich, prolongeant Mein Kampf en un véritable traité de philosophie despotique. Le Führer y construit sa légende, disséquée à chaque page par le commentaire historique qui met à nu l'imposture intellectuelle du "Mal" nazi. Parfois lucide, Hitler contrefait souvent la réalité à dessein. Mais il laisse aussi entrevoir ses égarements, ses obsessions et ses marottes. Ce premier tome couvre la période de juillet 1941 à mars 1942. Durant ces mois décisifs, la guerre devient mondiale. Le conflit s'engage sur le front de l'Est, l'allié japonais multiplie ses frappes, les Etats-Unis sortent de leur isolationnisme. Encore férocement optimiste, la parole hitlérienne se rassure et se conforte dans son projet impérialiste, en même temps qu'elle organise dans l'ombre la "Solution finale".

01/2016

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Histoire internationale

Principes d'action. Huit discours intégraux d'Adolf Hitler prononcés en 1933-1936

Le recueil de discours, ici proposé, démontre à quel point l'argumentation du Führer du IIIe Reich était incisive, bien plus précise qu'on ne le reconnaît usuellement et parfois innovante. Pour qui a fréquenté les discours des Léon Blum et Maurice Thorez, des Daladier et Reynaud, en cette époque 1933-36, la comparaison ne tourne guère à l'avantage des honorables parlementaires français. Il s'agit de documents irremplaçables pour tous ceux qui cherchent, de bonne foi, à s'informer avant de juger. Tel qu'il est composé, ce recueil de discours, portant sur les années 1933-36, ne peut qu'être très utile à qui cherche la moins improbable vérité historique, concernant une période où la désinformation règne en maîtresse quasi-absolue. Ce livre ne sera d'aucun intérêt à ceux et celles qui s'estiment pleinement satisfaits de la narration usuelle, aux lecteurs des encyclopédies "papiers" ou sur la "toile" (aussi schématiques et mal informées les unes que les autres), aux admirateurs des biographies ultra-conventionnelles d'Adolf Hitler, larmoyantes et indignées comme il se doit, manichéennes à souhait...

01/2014

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Histoire internationale

J'ai cru en Hitler

Baldur von Schirach est né le 9 mars 1907 à Berlin. En 1927, il entre à la SA et en dépit de son jeune âge, fait très rapidement partie du cercle intime des dirigeants du NSDAP. Le 20 juillet 1928, il est nommé à la tête de l'Union des étudiants hitlériens. Propagandiste et organisateur remarquable du mouvement étudiant, il inspire chez ses compagnons les idéaux de la camaraderie, du sacrifice, de la discipline, du courage et de l'honneur. Il gagne ainsi à la cause national-socialiste des centaines de milliers de jeunes. Début octobre 1932, il organise une monumentale marche de la jeunesse nazie, venue à pied de toute l'Allemagne, qui rend hommage à Hitler au cours d'un défilé de près de 7 heures. L'efficacité de son action auprès de la jeunesse lui vaut l'estime du Führer qui le nomme le 30 octobre 1931 chef des Jeunesses hitlériennes, poste créé spécia­le­ment pour lui. Il n'a que 24 ans et devient ainsi colonel SA. Le 17 juin 1933, il devient chef des Jeunesses du Reich allemand. La Hitler­­jugend est ainsi libérée de la tutelle SA et devient autonome du parti. Entre janvier 1933 et 1934, les Jeunesses hitlériennes passent de 1 à 3, 5 millions de membres. A la suite du décret du 1er décembre 1936 qui en fait une organisation d'Etat, les adhérents sont de plus en plus nom­breux. Von Schirach devient alors secrétaire d'Etat à la jeunesse. Désor­mais, il ne dépend plus que de Hitler et est "entièrement respon­sable de l'éducation physique, idéologique et morale de la jeunesse alle­mande". En 1938, Baldur von Schirach déclare : "Le combat pour l'unification de la jeunesse allemande est terminé. Je considère comme de mon devoir de la conduire d'une manière dure et intransigeante [... ] et je promets au peuple allemand que la jeunesse du Reich, la jeunesse d'Adolf Hitler, accomplira son devoir suivant l'esprit de l'homme à qui seul leurs vies appartiennent". Durant la guerre, il est gauleiter de Vienne où, selon ses déclarations, ses "principales activités à Vienne sont sociales et culturelles". Il est condamné à vingt ans de prison lors du procès de Nuremberg et empri­sonné à la prison de Spandau dont il sort le 30 septembre 1966. Il décédera le 8 août 1974 à Kröv-an-der-Mosel. En 1967, il publie Ich glaubte an Hitler (J'ai cru en Hitler), tentant d'expliquer la fascination que le Führer avait exercée sur lui et sur la jeunesse allemande.

01/2011

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ouvrages généraux

Douze ans auprès d'Hitler. La secrétaire d'Hitler parle

Quel destin que celui de cette sténographe surdouée engagée dans le staff administratif du parti nazi en 1930, puis remarquée par Hitler qui, à compter de 1933, la prend à son service exclusif. Christa Schroeder restera douze ans dans le sillage du Führer, disponible de jour comme de nuit : à la chancellerie, au Berghof, jusque dans le bunker de Berlin pour ne quitter Hitler que quelques jours avant sa mort. Internée au camp d'Augsbourg en 1945, l'ancienne secrétaire est approchée par un agent français des renseignements franco-américains. Il lui demande de raconter celui qu'elle observa et analysa souvent avec une étonnante perspicacité. Le témoignage de Christa Schroeder est des plus précieux, car si les événements de la Seconde Guerre mondiale nous sont connus, le personnage qui a mis le feu à l'Europe reste largement occulté par les extraits de bandes filmées d'actualités qui nous le montrent vociférant à la face du monde civilisé. Au fil des pages, nous faisons connaissance avec un Hitler vivant dans l'exaltation permanente de nouveaux projets, stupéfait lui-même par les victoires remportées. Les notes de Christa Schroeder font la démonstration de l'impossibilité d'enfermer cette personnalité historique et humaine dans une seule formule. La diversité de ses manifestations, de ses attitudes, de ses réflexes, de ses réactions est telle qu'une analyse des traits fondamentaux de son caractère s'impose. Christa Schroeder prétend n'avoir rien su des horreurs du régime nazi. Il n'y a rien du sens de la perspective ou du mea culpa que l'on trouve dans les mémoires de l'autre secrétaire d'Hitler, Traudl Junge, qui concluait "nous aurions dû savoir". Au contraire, le ton qui imprègne les mémoires de Schroeder est celui de l'amertume.

03/2024

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Littérature étrangère

Le livre des livres perdus

Un tour du monde en huit volumes, et non en quatre-vingt jours. (...) Et à la fin du voyage, j'ai compris que les livres perdus ont quelque chose que tous les autres livres n'ont pas : ils nous laissent, à nous qui ne les avons pas lus, la possibilité de les imaginer, de les raconter, de les réinventer. Et si, d'un côté, ils continuent de nous échapper, de s'éloigner malgré nos tentatives pour nous en emparer, d'un autre côté, ils reprennent vie à l'intérieur de nous et, à la fin, comme le temps proustien, nous pouvons dire que nous les avons retrouvés. G. V. S.

04/2017

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Fantasy

L'héritage des enfants maudits Tome 1 : Le carnaval des feux follets

Ce livre est dangereux ! Si vous l'ouvrez, vous risquez de plonger dans un "autre monde" duquel vous ne voudrez plus vous échapper...

12/2021

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Histoire internationale

Hitler et la mer

Hitler redoutait la mer qui était pour lui un élément hostile, unheimlich. "A terre je suis un héros, à la mer je suis un lâche", déclarait-il lui-même. Dans son esprit, la victoire finale repose sur l'armée de terre et sur l'aviation - pas sur la marine. C'est ainsi que celle-ci voit son développement encadré par l'accord naval signé en 1935 avec l'Angleterre dont le Führer est convaincu, bien à tort, qu'il lui vaudra la neutralité bienveillante de ce pays à l'égard de ses conquêtes territoriales à venir. Lorsque la guerre éclate, la Kriegsmarine est donc loin d'avoir atteint une taille décisive. Convaincu d'un succès rapide sur le continent, Hitler n'attend rien d'elle, jusqu'à ce que s'impose à lui la nécessité d'une projection de force en Norvège. Mais son opinion ne change guère pour autant, pas même lorsque l'Angleterre devient l'adversaire unique et qu'il doit renoncer à son invasion. L'efficacité de la guerre sous-marine le laisse aussi sceptique, raison pour laquelle il refuse tout accroissement de la cadence de fabrication des sous-marins. Il ne changera d'avis que sous l'influence du grand amiral Karl Dönitz, en 1943, mais ce sera trop tard. Sous la plume particulièrement bien informée de l'auteur se dessine ainsi l'histoire d'un rendez-vous manqué entre Hitler et la marine allemande.

06/2019

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Histoire internationale

Etre soldat de Hitler

Peut-on devenir un soldat de la Wehrmacht ou de la Waffen-SS au service de Hitler et demeurer un soldat comme les autres ? Comment ce soldat est-il formé, commandé, équipé ? Quelles sont ses relations avec les civils ? Comment vit-il la guerre ? Se comporte-t-il comme les soldats des autres armées ? Quel est son degré de nazification ? C'est à ces questions, parmi beaucoup d'autres, que répond Benoît Rondeau dans cet ouvrage novateur qui s'attache à décrire le quotidien et l'expérience du soldat allemand, sur tous les fronts et quel que soit le corps auquel il appartenait. L'auteur retrace d'une plume limpide des parcours très divers, vécus sous toutes les latitudes, du général au pilote de Messerschmitt, de l'administrateur à Paris au tankiste de panzer, et n'omet pas d'aborder l'épineuse question de la postérité de cette force controversée. Ce faisant, il nous offre une étude renouvelée d'une armée à propos de laquelle on pensait tout connaître.

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Histoire internationale

"J'ai vu Hitler !"

L'entretien fut laborieux, car il est impossible d'avoir une conversation avecAdolfHitler. Il ne s'arrête jamais de parler, comme s'il s'adressait à une grande assemblée. Dans chaque question, il cherche un thème qui le mettra hors de lui, puis son regard se fige dans un coin éloigné de la pièce. Une touche d'hystérie s'insinue dans sa voix, qui s'élève parfois jusqu'en un cri. Il donne l'impression d'être en transe. Il tape du poing sur la table. En 1932, Dorothy Thompson, vedette américaine des correspondants étrangers, consacre un portrait ravageur à Adolf Hitler, peu avant son élection le 30 janvier 1933. Cet article, jugé offensant par les nazis, lui vaut d'être expulsée d'Allemagne l'année suivante. Elle qualifie en effet le Führer d'" archétype même du petit homme ", dont les yeux " brillent de l'éclat particulier qui distingue souvent les génies, les alcooliques et les hystériques ". Si Dorothy Thompson n'a pas " vu " qu'Hitler allait accéder au pouvoir, elle brosse cependant un incroyable portrait du futur dictateur. Elle décrypte avec brio les raisons de son emprise sur les foules, explique finement ses tactiques oratoires. Une captivante analyse du populisme qui rend cette lecture indispensable dans notre monde menacé par les crises internationales et la folie de certains de ses dirigeants.

12/2017

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Théâtre

L'avènement d'Hitler

À partir de 1928, Jacques Prévert a commencé à écrire pour le cinéma : des adaptations, des scénarios, des dialogues. En 1932, des comédiens sont venus lui demander des textes pour leur jeune troupe. Sans lâcher ses travaux cinématographiques, de 1932 à 1936, il a abondamment nourri le répertoire de cette " belle équipe " dénommée Groupe Octobre, signant au jour le jour des pièces, des sketches, des saynètes, des intermèdes, des choeurs parlés, des poèmes, des chansons. L'Avènement d'Hitler a été mis sur le papier et joué le jour même où Hitler est devenu chancelier d'Allemagne, le 30 janvier 1933. Tout au long des années 1930, Jacques Prévert a ainsi écrit à chaud sur tous les événements d'une époque terrible : crise économique, crise sociale, chômage, misère, guerres, invasions, dictatures. Face à " toutes ces coûteuses, ces ruineuses saloperies ", il n'a eu de cesse de choisir le camp de " ceux qui attendent que ça change et qui en ont assez ". Il a obstinément appelé à la vigilance et chanté " la fleur rouge de la liberté ".

11/2010

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Histoire internationale

Hitler chef de guerre

Quel fut le rôle exact d'Hitler dans les premiers succès foudroyants puis la défaite de la Wehrmacht ? Pour l'état-major allemand, si le Führer n'a reçu aucune instruction militaire, il a eu des intuitions géniales. De fait, son bilan est impressionnant : jusqu'en 1943, ses armées accumulent les victoires. Mais sa fixation sur Stalingrad et son incapacité à faire tomber la ville de son meilleur ennemi marquent le début du reflux. Le Reich n'a plus les moyens de lutter partout et contre tous. Hitler, aveuglé par sa toute-puissance, entraîne alors l'Allemagne dans l'abîme.

02/2014

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Sciences historiques

L'armée d'Hitler

La Wehrmacht : dans l'imaginaire collectif, ce nom évoque une armée d'excellence, commandée par le meilleur corps des officiers, faisant preuve d'un art consommé de la tactique et dotée du matériel le plus performant. Qu'en était-il en réalité ? Les campagnes menées par cette armée sont bien connues. Ces événements reçoivent ici un nouvel éclairage avec le travail de Benoît Rondeau. L'auteur questionne les forces et les faiblesses de cette armée devenue légendaire. Il a par ailleurs le souci d'aborder la question de la compromission de cette armée avec le régime nazi. Car la Wehrmacht, c'est avant tout et surtout l'armée d'Hitler, le bras armé d'une idéologie pernicieuse, qu'elle a servie avec zèle. Loin d'être une armée comme les autres, la Wehrmacht a participé aux crimes les plus odieux du XXe siècle.

05/2017

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Histoire internationale

Big Business avec Hitler

Hitler a comblé les attentes qu'industriels et banquiers avaient placées en lui. En effet, il réalisa tous les points importants de leur "programme" plus diligemment, plus complètement et plus impitoyablement qu'ils n'auraient pu ou osé le faire eux-mêmes. En outre, à l'issue de douze années d'une dictature nazie dont ils avaient pourtant été les parrains, banquiers et industriels rejetteraient tous les crimes sur le dos d'Hitler et plaideraient pieusement "non coupables". Ce livre d'histoire bien documenté est de ceux dont l'élite économique ne souhaite pas entendre parler.

02/2013