Littérature étrangère
04/2017
Fantasy
12/2021
Autres éditeurs (P à T)
02/2021
Philosophie
02/2018
Science-fiction
10/2017
Science-fiction
10/2016
Humour
11/2020
Littérature française
07/2022
Eco-gestes, éco-citoyenneté
06/2021
Littérature française
06/2018
Littérature française
08/2018
Essais - Témoignages
10/2023
Théâtre
11/2014
Analyse littéraire
04/2021
Non classé
12/1987
Littérature française
07/2022
Littérature française
09/2015
Livres 3 ans et +
11/2018
Religion
08/2020
Cinéma
11/2019
Faits de société
09/2006
Documentaires jeunesse
04/2017
Français CP
03/2023
BD tout public
09/2014
Littérature étrangère
04/1995
Littérature française
10/2019
Théâtre
EssaisCNL – Nous sommes à Berkeley, dans la baie de San Francisco, berceau de la jeunesse contestataire, le 7 novembre 1972, le jour des élections présidentielles américaines. Richard Nixon brigue un second mandat. Philip K. a quarante-quatre ans. C'est un auteur de science-fiction : jusqu'ici un genre de littérature mineure pour adolescents attardés. Philip K. vit dans cette ville, depuis l'âge de cinq ans. Eternel étudiant, il a connu dans sa jeunesse la chasse aux sorcières communistes et le maccarthysme.
La guerre froide : le Vietnam, Cuba, les mouvements révolutionnaires aux Etats-Unis, l'affaire du Watergate, tout concourt à développer sa paranoïa. A moins que celle-ci ne soit due aux amphétamines légales qu'il prend depuis tant d'années pour soutenir son rythme effréné d'écriture : les éditeurs de science-fiction payent au rabais et à la ligne. Voici plus de vingt ans que Philip K. passe ses nuits à écrire des romans dystopiques où il est toujours question de réalités cachées, de manipulations psychiques à grande échelle, de jumeaux séparés, évoluant dans deux univers parallèles (la mort de sa soeur jumelle, Jane, peu après leur naissance, l'a traumatisé, et on trouve un peu partout dans ses livres cette même fille aux cheveux noirs). Les jeunes amis de Philip K. voient ses romans comme des paraboles anticapitalistes. On le surnomme dans Berkeley : le roi des freaks. Philip K. , contre son gré et par une suite de malentendus, devient donc un symbole de la contestation américaine, une cible pour l'Amérique réactionnaire qui en cercle la jeunesse de Berkeley et San Francisco. Ce titre est composé du texte de la pièce Philip K. ou la fille aux cheveux noirs et du sous-texte Jane K. écrit en amont de la création de la pièce.
06/2020
Critique
04/2024
Littérature étrangère
04/2019
Enseignement primaire
05/2007