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Patrick Modiano

Extraits

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Littérature française (poches)

Discours à l'académie suédoise

L'Académie suédoise a décerné, le 9 octobre 2014, le prix Nobel de littérature à Patrick Modiano "pour son art de la mémoire avec lequel il a évoqué les destinées humaines les plus insaisissables et dévoilé le monde de l'Occupation".

02/2015

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Littérature française (poches)

Une jeunesse

Dans un Paris où ils sont livrés à eux-mêmes, deux très jeunes gens, Odile et Louis, font "l'apprentissage de la ville" et d'une vie de hasards, d'expédients et d'aventures. Ils ont pour eux leur innocence et croisent sur leur route des individus singuliers, émouvants mais quelquefois peu recommandables qui les entraînent dans des chemins de traverse. Mais, en définitive, aussi trouble et aussi chaotique que soit un début dans la vie, il se métamorphose, avec le temps, en un beau souvenir de jeunesse, que les deux héros de ce livre sont désormais seuls à partager.

02/2015

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Littérature française

Rue des Boutiques Obscures

> Une collection prestigieuse proposant de relire les plus grands auteurs français ayant reçu le Prix Goncourt depuis 1903 (date de sa création)> Rue des Boutiques Obscures de Patrick Modiano comme 8è des 40 volumes sélectionnés par Le Figaro et l'Académie Goncourt, vendu 12, 90 ? . > Plan média radio, print, digital, massif

06/2022

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Littérature française (poches)

Accident nocturne

Quelle structure familiale avez-vous connue ? J'avais répondu : aucune. Gardez-vous une image forte de votre père et de votre mère ? J'avais répondu : nébuleuse. Vous jugez-vous comme un bon fils (ou fille) ? Je n'ai jamais été un fils. Dans les études que vous avez entreprises, cherchez-vous à conserver l'estime de vos parents et à vous conformer à votre milieu social ? Pas d'études. Pas de parents. Pas de milieu social. Préférez-vous faire la révolution ou contempler un beau paysage ? Contempler un beau paysage. Que préférez-vous ? La profondeur du tourment ou la légèreté du bonheur ? La légèreté du bonheur. Voulez-vous changer la vie ou bien retrouver une harmonie perdue ? Retrouver une harmonie perdue.

04/2005

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Littérature française

De si braves garçons

Aux environs de Paris, le collège de Valvert, surnommé le Château en raison de son parc, de ses pavillons et de ses bois, a pour pensionnaires de "braves garçons" plus ou moins abandonnés par leurs familles - des gens riches ou ruinés, instables, cosmopolites, suspects. Ils y poursuivent leurs études en nouant des amitiés, soit entre eux, soit avec leurs professeurs tout aussi pittoresques. Puis la vie les disperse. Vingt ans passent. Grâce à sa mémoire en pointe sèche et à sa curiosité, le narrateur - qui est peut-être Modiano lui-même - recompose l'atmosphère ancienne tout en menant une sorte d'enquête sur ce que le temps a pu faire de ses anciens camarades. Ces souvenirs rejoignent sans cesse le présent, au fil d'une réalité faite de rêve et de nostalgie.

10/1982

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Littérature française

Romans

"Ces "romans" réunis pour la première fois forment un seul ouvrage et ils sont l'épine dorsale des autres, qui ne figurent pas dans ce volume. Je croyais les avoir écrits de manière discontinue, à coups d'oublis successifs, mais souvent les mêmes visages, les mêmes noms, les mêmes lieux, les mêmes phrases reviennent de l'un à l'autre, comme les motifs d'une tapisserie que l'on aurait tissée dans un demi-sommeil. Les quelques photos et documents reproduits au début de ce recueil pourraient suggérer que tous ces "romans" sont une sorte d'autobiographie, mais une autobiographie rêvée ou imaginaire. Les photos mêmes de mes parents sont devenues des photos de personnages imaginaires. Seuls mon frère, ma femme et mes filles sont réels. Et que dire des quelques comparses et fantômes qui apparaissent sur l'album, en noir et blanc ? J'utilisais leurs ombres et surtout leurs noms à cause de leur sonorité et ils n'étaient plus pour moi que des notes de musique". Patrick Modiano.

11/2020

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Littérature française (poches)

La ronde de nuit

Comment devenir traître, comment ne pas l'être ? C'est la question que se pose le héros du récit qui travaille en même temps pour la Gestapo française et pour un réseau de résistance. Cette quête angoissée le conduit au martyre, seule échappatoire possible. Par ce livre étonnant, tendre et cruel, Modiano tente d'exorciser le passé qu'il n'a pas vécu. Il réveille les morts et les entraîne au son d'une musique haletante, dans la plus fantastique ronde de nuit.

12/2015

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Littérature française

Encre sympathique

"Et parmi toutes ces pages blanches et vides, je ne pouvais détacher les yeux de la phrase qui chaque fois me surprenait quand je feuilletais l'agenda : "Si j'avais su... " On aurait dit une voix qui rompait le silence, quelqu'un qui aurait voulu vous faire une confidence, mais y avait renoncé ou n'en avait pas eu le temps".

09/2021

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Littérature française

Un pedigree

J'écris ces pages comme on rédige un constat ou un curriculum vitae, à titre documentaire et sans doute pour en finir avec une vie qui n'était pas la mienne. Les événements que j'évoquerai jusqu'à ma vingt et unième année, je les ai vécus en transparence - ce procédé qui consiste à faire défiler en arrière-plan des paysages, alors que les acteurs restent immobiles sur un plateau de studio. Je voudrais traduire cette impression que beaucoup d'autres ont ressentie avant moi : tout défilait en transparence et je ne pouvais pas encore vivre ma vie.

01/2005

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Littérature française (poches)

La place de l'étoile ; Rue des Boutiques Obscures ; Dora Bruder ; Un pedigree. Coffret 4 livres

La place de l'étoile Au mois de juin 1942, un officier allemand s'avance vers un jeune homme et lui dit : "Pardon, monsieur, où se trouve la place de l'Etoile ?" Le jeune homme dédigne le côté gauche de sa poitrine. Rue des Boutiques Obscures Qui pousse un certain Guy Roland, employé d'une agence de police privée que dirige un baron balte, à partir à la recherche d'un inconnu, disparu depuis longtemps ? Le besoin de se retrouver lui-même après des années d'amnésie ? Au cours de sa recherche, il recueille des bribes de la vie de cet homme qui était peut-être lui et à qui, de toute façon, il finit par s'identifier. Comme dans un dernier tour de manège, passent les témoins de la jeunesse de ce Pedro Mc Evoy, les seuls qui pourraient le reconnaître : Hélène Coudreuse, Fredy Howard de Luz, Gay Orlow, Dédé Wildmer, Scouffi, Rubirosa, Sonachitzé, d'autres encore, aux noms et aux passeports compliqués, qui font que ce livre pourrait être l'intrusion des âmes errantes dans le roman policier. Dora Bruder "J'ignorerai toujours à quoi elle passait ses journées, où elle se cachait, en compagnie de qui elle se trouvait pendant les mois d'hiver de sa première fugue et au cours des quelques semaines de printemps où elle s'est échappée à nouveau. C'est là son secret. Un pauvre et précieux secret que les bourreaux, les ordonnances, les autorités dites d'occupation, le Dépôt, les casernes, les camps, l'Histoire, le temps, tout ce qui vous souille et vous détruit, n'auront pas pu lui voler." Un pedigree "J'écris ces pages comme on rédige un constat ou un curriculum vitae, à titre documentaire et sans doute pour en finir avec une vie qui n'était pas la mienne. Les événements que j'évoquerai jusqu'à ma vingt et unième année, je les ai vécus en transparence, ce procédé qui consiste à faire défiler en arrière-plan des paysages, alors que les acteurs restent immobiles sur un plateau de studio. Je voudrais traduire cette impression que beaucoup d'autres ont ressentie avant moi : tout défilait en transparence et je ne pouvais pas encore vivre ma vie".

11/2014

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Littérature française (poches)

Livret de famille

Quatorze récits où l'autobiographie se mêle aux souvenirs imaginaires. L'auteur peint aussi bien une soirée de l'ex-roi Farouk que son père traqué par la Gestapo, les débuts de sa mère, girl dans un music-hall d'Anvers, les personnages équivoques dont le couple est entouré, son adolescence, et enfin quelques tableaux de son propre foyer. Tout cela crée peu à peu un " livret de famille ".

05/2005

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Littérature française (poches)

La petite Bijou

" " Quand j'avais sept ans, on m'appelait la Petite Bijou. " Il a souri. Il trouvait certainement cela charmant et tendre pour une petite fille. Lui aussi, j'en étais sûre, sa maman lui avait donné un surnom qu'elle lui murmurait à l'oreille, le soir, avant de l'embrasser. Patoche. Pinky. Poulou. " Ce n'est pas ce que vous croyez, lui ai-je dit. Moi, c'était mon nom d'artiste. " "

11/2002

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Littérature française (poches)

Chien de printemps

Il faut croire que parfois notre mémoire connaît un processus analogue à celui des photos Polaroïd. Pendant près de trente ans, je n’ai guère pensé à Jansen. Nos rencontres avaient eu lieu dans un laps de temps très court. Il a quitté la France au mois de juin 1964, et j’ai écris ces lignes en avril 1992. Je n’ai jamais eu de nouvelles de lui et j’ignore s’il est mort et vivant. Son souvenir était resté en hibernation et voilà qu’il resurgit au début de ce printemps 1992. Est-ce parce que j’ai retrouvé la photo de mon amie et moi, au dos de laquelle un tampon aux lettres bleues indique: Photo Jansen. Reproduction interdite? Ou bien pour la simple raison que les printemps se ressemblent?

05/2007

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Littérature française

Vestiaire de l'enfance

"Quand je l'ai aperçue, assise près de la grille en fer ouvragé qui sépares le café de la salle de billard, je n'ai pas tout de suite distingué les traits de son visage. Dehors, la lumière du soleil est si forte qu'en pénétrant au Rosal, vous plongez dans le noir. La tache claire de son sac de paille. Et ses bras nus. Son visage est sorti de l'ombre. Elle ne devait pas avoir plus de vingt ans. Elle ne me prêtait aucune attention. Elle fouillait dans le sac posé à côté d'elle sur la banquette, et de temps en temps, les bracelets de ses poignets cliquetaient dans le silence. "Toute personne susceptible de nous donner d'autres détails sur ces sujets est priée de nous écrire."

08/2015

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Théâtre

Nos débuts dans la vie

"Elle sort du théâtre et elle s'agrippe à mon bras... Elle me dit que le metteur en scène, Savelsberg, est venu à l'entracte dans sa loge pour lui proposer le rôle de Nina dans La Mouette, la saison prochaine... Elle ne comprend pas... Savelsberg se déplaçant pour la voir, elle, une débutante, dans une reprise de Noix de coco et lui proposant de jouer Tchekhov ? Nous montons la rue Blanche sous cette couche de neige... comme dans un rêve...".

10/2017

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Littérature française

Chevreuse [EDITION EN GROS CARACTERES

"Pour la première fois depuis quinze ans, le nom de cette femme lui occupait l'esprit, et ce nom entraînerait à sa suite, certainement, le souvenir d'autres personnes qu'il avait vues autour d'elle, dans la maison de la rue du Docteur-Kurzenne. Jusque-là, sa mémoire concernant ces personnes avait traversé une longue période d'hibernation, mais voilà, c'était fini, les fantômes ne craignaient pas de réapparaître au grand jour. Qui sait ? Dans les années suivantes, ils se rappelleraient encore à son bon souvenir, à la manière des maîtres chanteurs. Et, ne pouvant revivre le passé pour le corriger, le meilleur moyen de les rendre définitivement inoffensifs et de les tenir à distance, ce serait de les métamorphoser en personnages de roman".

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Littérature française

Chevreuse

"Pour la première fois depuis quinze ans, le nom de cette femme lui occupait l'esprit, et ce nom entraînerait à sa suite, certainement, le souvenir d'autres personnes qu'il avait vues autour d'elle, dans la maison de la rue du Docteur-Kurzenne. Jusque-là, sa mémoire concernant ces personnes avait traversé une longue période d'hibernation, mais voilà, c'était fini, les fantômes ne craignaient pas de réapparaître au grand jour. Qui sait ? Dans les années suivantes, ils se rappelleraient encore à son bon souvenir, à la manière des maîtres chanteurs. Et, ne pouvant revivre le passé pour le corriger, le meilleur moyen de les rendre définitivement inoffensifs et de les tenir à distance, ce serait de les métamorphoser en personnages de roman".

10/2023

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Littérature française

Le misérable petit tas de secrets d'un père

Albert Modiano est le père du romancier Patrick Modiano. Ce dernier en parle souvent dans ses romans. Ayant rompu tous liens avec son fils, le destin troublant de cet homme mérite qu'on s'y arrête. Tous les biographes de l'écrivain ont rarement essayé de cerner la véritable personnalité de ce père. Retracer son existence permet de découvrir le "misérable petit tas de secrets" d'un personnage romanesque et déconcertant, mais aussi d'explorer sous un nouveau jour l'oeuvre de Patrick Modiano.

06/2023

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Théâtre - Pièces

Surexpositions (Patrick Dewaere)

Cette pièce n'est pas un biopic, mais une embardée dans la vie et l'oeuvre de Patrick Dewaere. L'acteur, sous le regard des autres, proches ou inconnus, brille, brûle, se brise et se transforme, est révélé, et révèle une époque — celle où le patriarcat commence à vaciller. A travers la figure de Dewaere, ses fulgurances, ses éclats, ses béances, Marion Aubert parle en creux de l'art de l'acteur, de la façon dont il prend en charge nos propres malaises, et les hisse, parfois, jusqu'au sublime.

02/2021

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Essais

Patrick. 13 dramolets

Les lectures-performances de la série "Patrick" (2008-2015) construisent un corps textuel et fantomatique dont la coupe méticuleuse des cheveux en deux fois quatre au moins, la digression dans le détail du détail, la citation à tout bout de champ, le transfert improbable des codes de l'écrit dans le vivant, l'auto-cannibalisme ouvrant sur la digestion infinie et l'éternel des restes forment l'ossature... La chair serait ce vocabulaire trop snob pour l'être vraiment, entre hit-parade français, vitrine de librairie de la dernière rentrée littéraire, séminaire lacanien, histoire de l'art un peu désuète et news feed, toutes sources où Patricia & Marie-France Martin puisent en fans absolues, forcément absolues. Le personnage de Patrick est né il y a onze ans, en 2008, à la faveur d'une performance imaginée par les soeurs jumelles à Bruxelles, Patrick, reviens ! Depuis, cet avatar s'est imposé comme un feuilleton dans l'univers des deux artistes, qui l'ont rappelé déjà dans douze épisodes. Mi-poétiques mi-didactiques, mais où l'humour affleure toujours, truffées de références culturelles de toutes natures et époques, ces conférences s'autorisent tous les rapprochements, à l'image de ce prénom en vogue dans les années 1960 qui se réfère autant à un personnage d'un court-métrage de J.-L. Godard, Tous les garçons s'appellent Patrick, qu'au frère des deux artistes décédé deux ans avant leur naissance.

05/2022

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Littérature française

Photofictions. Perec, Modiano, Duras, Goldschmidt, Barthes

Débrouiller l'écheveau complexe de la mémoire et des images, et singulièrement de la photographie, dans le texte autobiographique contemporain (celui-là même que l'on nomme parfois autofiction), telle est la tâche que s'est donnée l'auteur du présent ouvrage. Un essai fait de patience et de passion, qui, quand il n'est pas une tentative de mise au jour d'une sorte d'inconscient visuel à l'ouvre, prend très vite les allures d'un roman familial à plusieurs voix. Où s'entrelacent les fils et ficelles de la ressemblance et de la différence, du mort et du vif, et, aussi bien, du masculin et du féminin : le fantasme de la réconciliation d'un auteur avec son image, en quelque sorte.

02/2009

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Cinéma

Patrick Dewaere, une vie

Trente ans qu'il est parti. Pourtant, il est toujours là. Bien présent en chacun de nous. Car il est un fait que tout le monde s'accorde à reconnaître : Patrick Dewaere n'a jamais été remplacé. Aujourd'hui encore, nombre de réalisateurs enragent au moment du casting : « Si seulement on avait Patrick ! ». Mais ledit Patrick a décidé de s'éclipser le 16 juillet 1982. D'une balle dans la tête. Il avait 35 ans. La violence du geste remet tout en perspective.

06/2012

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Dessin

Saytour Patrick. Dessins, Edition

"On n'a jamais vu un oiseau, en vol, traversant un arbre, se prendre la branche d'un figuier mais comment traverser la toile sans se casser la gueule ? " De la quadrature du losange de la Commedia, devenu mesure et mesure étalon de l'arpenteur, aux vastes paysages à occuper, un Far West à conquérir et du nord au sud et de zig en zag. A écrire tout en rayant et à briser comme une ligne mais ouverte, image d'un salut, signe discret. A nous de faire les premiers pas. Il faut payer pour voir, même ses pas de côté car s'il y a du bluff, il y a du jeu, tel le Félix, son outre-chat, ou caricatures du saloon de la vie, du hors-la-loi au croque-mort, de la muse à la fille, du tricheur d'Arlequin au menteur de poker comme un arracheur de dents dit-on. Le jeu des couleurs en est un autre, brut et mesuré, joyeux aussi et encombré de rien, au rythme d'une partition pour un juste silence. Une brute élégance, généreuse dans la proscription de fioritures, vaut pour exigence exigée des formes, et tant de l'autre que de lui-même aussi. S'il raye, il ne rature pas mais il perce plus vite que son ombre. Ce trou, lieu du tout, de l'infini de l'espace, lieu du vertige, lieu de l'art, verrouillé, où rien n'en sort ou rien ne pénètre quand la chose est arrêtée. Lucky spectateurs que nous sommes du lonesome artiste, brin de cigare aux lèvres, voyageant, en contre-jour, dans ses propres volutes de pensée, tel Christophe Colomb qui n'a jamais découvert l'Amérique. Fieffé Saytour !

02/2023

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Sculpture

Patrick Roger. Sculptures II

Patrick Roger est un artiste sculpteur chocolatier, meilleur ouvrier de France consacré en 2000. En dehors des sentiers battus, il s'exerce à transformer la matière chocolat en sculptures qui deviennent bronze ou aluminium, marbre ou béton, miniature ou gigantesque... L'artiste sculpte avec passion, pour raconter, questionner, ou encore dénoncer des sujets qui lui tiennent à coeur (les migrants). Patrick Roger s'inspire de son entourage (les sculptures Céleste, Camille, Mathilde par exemple), de la nature (les oeuvres Dendrologie, lune, Islande), de célébrités fascinantes (Annie Lennox, Michael Jackson), ou autres thématiques telles que la série des 25 savons dont la matière fascine l'artiste. Cet ouvrage s'inscrit dans la continuité du premier répertoire des oeuvres de Patrick Roger, paru en 2018. 177 nouvelles créations y sont présentées, accompagnées chacune de leur description précise, d'images spectaculaires, sublimant les matières et compilant un travail d'artiste. Un carnet d'inspirations contemporaines et une reproduction de son carnet de croquis viennent compléter le répertoire d'oeuvres permettant au lecteur de se plonger dans l'univers du sculpteur.

10/2022

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Littérature française

Lutter selon Patrick Bard

Janvier 2009. Je travaille depuis 3 ans déjà sur l'Amazonie quand je rencontre le peuple Kichwa de Sarayaku en lutte contre les pétroliers qui ont envahi son territoire d'Amazonie équatorienne sept ans plus tôt. De témoin de cette lutte, je deviendrai acteur quand, quelques années plus tard,dans le cadre du procès qui l'oppose à l'état équatorien devant la Cour inter-américaine des droits de l'Homme, j'aurai à traduire en français leur plaidoirie pour les juges québécois.Commence alors un long malentendu culturel sur la question essentielle que ce peuple amazonien fait valoir : certains arbres que les prospecteurs pétroliers ont tués étaient des êtres. Il me faudra parcourir un long chemin pour comprendre le sens que les Sarayakus donnent au mot " être " à propos de ces arbres qui sont au coeur même de leur lutte. Un chemin qui les amenés à la victoire et à la reconnaissance de leurs droits constitutionnels au terme de 10 ans de procédure.

05/2022

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Critique littéraire

Jardins de papier. De Rousseau à Modiano

Jardins de papier ou rêves de jardins ? Déjà exploratrice des légumes oubliés, Evelyne Bloch-Dano passe ici du potager au jardin dans la vie ou l'oeuvre de grands prosateurs. Après une promenade historique du paradis de la Bible aux parcs à l'anglaise, elle montre comment, dans les romans, le jardin est le reflet de l'âme, le travail qui rend meilleur, le repos mérité, la nostalgie de l'enfance, le rêve d'un monde idéal. De Rousseau à Proust, de Duras à Sand, de Colette à Modiano, il apparaît à la fois comme une représentation du réel et un miroir de l'imaginaire. Il y a aussi une part d'autobiographie joyeuse dans ce vagabondage cultivé : tout lecteur saura parcourir, déchiffrer, aimer, ce tableau naturel.

04/2015

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Lecture 9-12 ans

Catherine Certitude

Comme son papa, la petite Catherine porte des lunettes. Et comme sa maman, qui vit à New York, elle aimerait devenir une grande danseuse. Contrainte d'enlever ses lunettes pour danser, Catherine découvre l'avantage de pouvoir vivre dans deux mondes différents : le monde réel, tel qu'elle le voit quand elle les porte, et un monde plein de douceur, flou et sans aspérité quand elle les ôte. Un monde où elle danse comme dans un rêve...

05/2011

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Humour

Catherine Certitude

Comme son papa, Catherine Certitude porte des lunettes. Et une paire de lunettes, cela complique parfois la vie : par exemple lorsqu'elle est obligée de les enlever au cours de danse. Car Catherine rêve de devenir une grande danseuse comme sa maman qui vit à New York. Mais ses lunettes lui offrent l'avantage de pouvoir vivre dans deux mondes différents : le monde réel, tel qu'elle le voit, quand elle les porte, et un monde plein de douceur, flou et sans aspérité si elle les ôte.Un monde où elle danse comme dans un rêve...

12/2014

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Photographie

Deauville photographié par Patrick Braoudé

La première impression lorsqu'on découvre le travail photographique de Patrick Braoudé est la surprise. Est-on vraiment en face d'une photographie ? Beaucoup l'interrogent sur ce qu'ils voient. Est ce une peinture qui est ensuite photographiée ? Est ce une photographie sur laquelle ont été déposées des couches de peinture ? Certains sont sûrs de voir des traces de pinceaux dans les vagues, dans l'écume. Pourtant il n'y a pas de travail de pinceaux. Seule la faible vitesse d'obturation choisie sur l'appareil photographique associée au flou provoqué par la tenue de l'appareil dans la main, sans trépied, construit cette vision particulière. Patrick Braoudé s'amuse à jouer de cette ambigüité. Il nous présente des photos floues avec un fort aspect pictural, sans retouche, aux couleurs saturées, qui s'amusent à donner l'illusion de tableaux, sur un mode "impressionniste" tout en conservant l'instantané de la photographie...des effets obtenus à la prise de vue, sans travail d'ordinateur... Ce flou leur donne une touche d'intemporalité. Un travail qui procure une certaine sensation de bien-être. Le littoral devient délicat, presque surpris dans son intimité. Chaque pixel est comme un coup de pinceau impressionniste. "De l'Impressionnisme Numérique" a dit avec amitié Claude Lelouch lors de la première exposition de Deauville... Ce sont des photographies simples du bonheur au quotidien. Comme un désir du photographe d'être le témoin de ces scènes de plages normandes. Comme un hommage à Eugène Boudin, peintre témoin de la naissance de la mode des bains de mer et de la création de Deauville, qui peignait les scènes de plage de Trouville et Deauville. Eugène Boudin a immortalisé les estivants de la bourgeoisie et de la noblesse parisienne en représentant les mondanités et les élégantes. Aujourd'hui, les plages normandes se remplissent, l'été mais aussi les beaux week-ends, d'une population avide des plaisirs de la plage, population bigarrée, multiple, à la fois bourgeoise et populaire, une représentation fidèle de la population de la France actuelle que Patrick Braoudé peint à son tour avec son appareil photo. Comme cinéaste qui aime regarder ses contemporains, il aime prendre du temps à observer la plage : groupes d'amis se retrouvant pour un moment d'amitié, familles en quête de détente, couples d'amoureux venus s'isoler, solitaires en réflexion... Ses photos sont des instantanés de ces vies "espionnées". Des personnages souvent de dos, parfois masqués, ou en contre-jour, des êtres flous, des ombres chinoises, des "fantômes", parfois même juste des tâches de couleurs... pour que chacun s'y reconnaisse. Avec cette lumière particulière de la Normandie qui donne à la mer ses teintes étonnantes, du gris vert au bleu de Prusse, au sable ce jaune d'une douceur rare, aux parasols et accessoires de plage colorés leur éclat ensoleillé... Ce n'est pas étonnant que les peintres impressionnistes se soient donnés rendez-vous sur les plages de Normandie. Patrick Braoudé nous présente ainsi quelques photos de son Trouville et de son Deauville... comme le story-board d'un de ses films.

07/2020

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Photographie

Trouville photographié par Patrick Braoudé

La première impression lorsqu'on découvre le travail photographique de Patrick Braoudé est la surprise. Est-on vraiment en face d'une photographie ? Beaucoup l'interrogent sur ce qu'ils voient. Est ce une peinture qui est ensuite photographiée ? Est ce une photographie sur laquelle ont été déposées des couches de peinture ? Certains sont sûrs de voir des traces de pinceaux dans les vagues, dans l'écume. Pourtant il n'y a pas de travail de pinceaux. Seule la faible vitesse d'obturation choisie sur l'appareil photographique associée au flou provoqué par la tenue de l'appareil dans la main, sans trépied, construit cette vision particulière. Patrick Braoudé s'amuse à jouer de cette ambigüité. Il nous présente des photos floues avec un fort aspect pictural, sans retouche, aux couleurs saturées, qui s'amusent à donner l'illusion de tableaux, sur un mode "impressionniste " tout en conservant l'instantané de la photographie...des effets obtenus à la prise de vue, sans travail d'ordinateur... Ce flou leur donne une touche d'intemporalité. Un travail qui procure une certaine sensation de bien-être. Le littoral devient délicat, presque surpris dans son intimité. Chaque pixel est comme un coup de pinceau impressionniste. "De l'Impressionnisme Numérique" a dit avec amitié Claude Lelouch lors de la première exposition de Deauville... Ce sont des photographies simples du bonheur au quotidien. Comme un désir du photographe d'être le témoin de ces scènes de plages normandes. Comme un hommage à Eugène Boudin, peintre témoin de la naissance de la mode des bains de mer et de la création de Deauville, qui peignait les scènes de plage de Trouville et Deauville. Eugène Boudin a immortalisé les estivants de la bourgeoisie et de la noblesse parisienne en représentant les mondanités et les élégantes. Aujourd'hui, les plages normandes se remplissent, l'été mais aussi les beaux week-ends, d'une population avide des plaisirs de la plage, population bigarrée, multiple, à la fois bourgeoise et populaire, une représentation fidèle de la population de la France actuelle que Patrick Braoudé peint à son tour avec son appareil photo. Comme cinéaste qui aime regarder ses contemporains, il aime prendre du temps à observer la plage : groupes d'amis se retrouvant pour un moment d'amitié, familles en quête de détente, couples d'amoureux venus s'isoler, solitaires en réflexion... Ses photos sont des instantanés de ces vies " espionnées ". Des personnages souvent de dos, parfois masqués, ou en contre-jour, des êtres flous, des ombres chinoises, des "fantômes", parfois même juste des tâches de couleurs... pour que chacun s'y reconnaisse. Avec cette lumière particulière de la Normandie qui donne à la mer ses teintes étonnantes, du gris vert au bleu de Prusse, au sable ce jaune d'une douceur rare, aux parasols et accessoires de plage colorés leur éclat ensoleillé... Ce n'est pas étonnant que les peintres impressionnistes se soient donnés rendez-vous sur les plages de Normandie. Patrick Braoudé nous présente ainsi quelques photos de son Trouville et de son Deauville... comme le story-board d'un de ses films.

07/2020