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Manants

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Romans de terroir

Les défricheurs d'Eternité

Ils sont treize : l'abbé Théodéric et douze de ses frères bénédictins de l'abbaye de Solignac, en Limousin. Ils ont pour mission de faire revivre un monastère englouti par les terres hostiles - toutes de marécages, de forêts et de landes - de cette région que l'on appelle aujourd'hui la Brenne, proche de la Sologne. En ce temps-là, le milieu du XIe siècle, quand les héritiers de Charlemagne se disputaient l'Empire disloqué, c'était un pays où survivre était un exploit. Ils arrivent avec, pour seules armes, une faucille et leur foi. Ils découvrent une population mine par les fièvres et les écrouelles, ravagée par les famines et encore toute proche du paganisme. Tout est à faire, sur le plan matériel comme sur le plan spirituel. Ils se jettent dans l'aventure, véritable reconquête. Avec les manants, ils défrichent, assèchent les marais, créent des étangs. Ils combattent le sorcier. Ils élèvent une abbatiale. Ils font de Saint-Romain un lieu de pèlerinage. Ainsi, et chaque calamité ranimant leur courage, ils rendent vie à ce territoire et à ce peuple déshérités. Cela leur demandera trente ans. Ils pensent avoir accompli leur mission quand une bande de Vikings fond sur Saint-Romain : massacres, incendies, désolation. Mais peut-on abandonner les hommes et l'œuvre de Dieu ?

10/2000

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Lecture 6-9 ans

L'héroïque petit bonhomme de neige

Croire que les contes sont réservés aux enfants reste l'apanage de ceux qui n'ont pas su garder dans leur cour une petite part de l'enfance. A travers le merveilleux de chacun se dégage une leçon de vie dont nous pouvons tirer un bénéfice immédiat. Découvrez pour quelle raison une araignée porte le nom de veuve noire ? Comment Bambi et son père ont échappé à la dague du grand veneur grâce au curé du village ? Comment et pour quelle raison un petit crabe est devenu Bernard L'Hermite ? Comment sont nées les épines sur la tige de la rose ? Comment Kando, le petit âne, a sauvé ses maîtres de la famine ? Comment l'éléphant a sauvé de la mort Jeannot Lapin, l'ami de Corazon, le lion herbivore ? Comment les amours de la pâquerette et de la gentiane donnèrent naissance à l'edelweiss ? Par quel astucieux stratagème Pedro, le manant, finit-il pas épouser la fille du roi ? Et bien d'autres merveilles encore.

06/2018

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Romans historiques

L'épopée de la Vendée

Autour de 1830, un gentilhomme vendéen confie ses souvenirs sur la Révolution et les guerres de Vendée. Personnage injustement méconnu, le comte de La Helgue a nourri ses mémoires du récit de ses compagnons d'armes, gentilshommes et paysans. Fidèle serviteur du roi Louis XVI, le comte de La Helgue est aux Tuileries le 10 août. Avec les siens, il échappe de justesse aux massacres de septembre. Au mois de mars 1793, les paysans de sa paroisse d'Anjou viennent lui demander de prendre leur commandement. Avec son fils, ses amis et ses vassaux, il rejoint alors Bonchamps dont il est l'un des lieutenants. Il combat dans la Vendée, avant de suivre l'Armée catholique et royale dans la virée de Galerne. Blessé lors de la déroute du Mans, rescapé de Savenay, il rentre sur ses terres prendre la tête de la résistance face aux colonnes infernales qui exterminent la population. Plus tard, il rejoint la chouannerie bretonne, combattant sous les ordres de Georges Cadoudal à la lisière de la forêt de Brocéliande. Au cours de ces années terribles, il voit mourir nombre de ses proches, noyés, guillotinés ou tués dans le bocage. Son épopée s'identifie donc avec celle des guerres de Vendée, et sa plume enlevée témoigne au coeur des violences de la Révolution de cet esprit français qui fait tout le charme du XVIIIe siècle. Elle dépeint des manants prenant les armes pour défendre leur foi, leurs familles, leurs libertés et leur terre, illustrant la force d'âme de ces paysans et gentilshommes, unis dans une même résistance héroïque à la régénération totalitaire imposée par la Convention, fidèles à Dieu, fidèles au Roi.

08/2020

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Romans historiques

Le bois des louves Tome 2 : La malédiction de Clothilde

Domaine de Hurlevent, ce 16 mai 1521 Quelle étrange journée que celle-ci. Le printemps est arrivé, radieux, ensoleillé et les oiseaux s'en donnent à coeur joie en entonnant des trilles majestueuses, les fleurs ouvrent leurs corolles, le ciel est limpide, tout est bourdonnant et bourgeonnant. Ce qui est étrange, c'est que jamais je n'ai vu un ciel si pur, clair et dégagé sur cette contrée et les odeurs envahissent avec allégresse mes narines. Enfin, ça y est, je pars. C'est une journée qui me donne du baume au coeur. Journée de baume sur six années de ma vie. C'est comme si une fleur s'était fanée et d'un coup, revivait. Philippe de Rastignac m'a chassée avec Aliénor. Bien qu'il me fut donné la possibilité d'avoir deux autres enfants, sans amour ni tendresse, aucun n'a survécus peu de temps après leur naissance. Et je ne crois plus au hasard. Cette terre ne doit pas avoir d'héritier et cela, tout simplement pour une raison qui m'échappe encore. Philippe de Rastignac a tellement de choses à se faire pardonner ; envers ses manants, envers ses gens, envers moi et rien, jamais ne reste impuni. Aliénor a maintenant cinq ans. Pour elle il est grand temps de pouvoir sourire à la vie, de goûter au véritable bonheur et auprès de ma famille, elle se fera vite de nouveaux liens. Oui, étrange journée en vérité que celle-ci. Je me sens libre. Libre de vivre enfin ce qu'il fallait taire. Libre de rire ou de pleurer et, surtout, libre de pouvoir aimer à nouveau.

02/2018

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Littérature française

Le capitan. Tome 1

Une étrange terreur pèse sur Paris. Des bruits sinistres se répandent, pareils à ces grondements du ciel, précurseurs d'orage. Parfois, des bandes hurlantes passent, avec des physionomies d'émeute. Le bourgeois fourbit sa vieille pertuisane du temps de la Ligue. La noblesse est debout pour la reprise de ses privilèges féodaux. Guise conspire. Condé conspire. Angoulême conspire. Luynes veut gouverner. Richelieu veut gouverner. Le trône des Bourbons chancelle et va s'écrouler peut-être. Et devant ces rafales d'ambitions déchaînées qui s'entre- choquent, il n'y a au fond du Louvre, désert et morne, qu'un pauvre petit roi de quinze ans, tout seul, abandonné, pâle et triste comme le peuple. Et, comme le peuple, Louis XIII tremble et se demande : - Qui va devenir le maître ? ... Guise ? Condé ? Angoulême ? Qui de vous va poser son pied sur ma tête ? Or, peuple, roi, conspirateurs sont unis par une même et vaste haine éparse ; ils frémissent d'une commune épouvante, prêts à se déchirer, ils lèvent les yeux sur la flamboyante figure qui plane sur le Louvre, sur Paris, sur le royaume. Et alors la même imprécation gronde sur toutes les lèvres, depuis le roi jusqu'au manant - excepté sur celles de la reine mère Marie de Médicis. Cette figure, c'est celle d'un homme qui commande, décrète, ordonne, règne, écrase, terrorise. Il est le luxe infernal ; il est la puissance sans limites ; il est l'orgueil sans frein ; il est l'orgie... il est le crime. Il passe comme un de ces incompréhensibles météores qui traversent les espaces historiques en laissant derrière eux un sillage de sang et de feu, puis éclatent et s'éteignent dans quelque suprême catastrophe...

02/2023

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Littérature française

Le capitan. Tome 2

Une étrange terreur pèse sur Paris. Des bruits sinistres se répandent, pareils à ces grondements du ciel, précurseurs d'orage. Parfois, des bandes hurlantes passent, avec des physionomies d'émeute. Le bourgeois fourbit sa vieille pertuisane du temps de la Ligue. La noblesse est debout pour la reprise de ses privilèges féodaux. Guise conspire. Condé conspire. Angoulême conspire. Luynes veut gouverner. Richelieu veut gouverner. Le trône des Bourbons chancelle et va s'écrouler peut-être. Et devant ces rafales d'ambitions déchaînées qui s'entre- choquent, il n'y a au fond du Louvre, désert et morne, qu'un pauvre petit roi de quinze ans, tout seul, abandonné, pâle et triste comme le peuple. Et, comme le peuple, Louis XIII tremble et se demande : - Qui va devenir le maître ? ... Guise ? Condé ? Angoulême ? Qui de vous va poser son pied sur ma tête ? Or, peuple, roi, conspirateurs sont unis par une même et vaste haine éparse ; ils frémissent d'une commune épouvante, prêts à se déchirer, ils lèvent les yeux sur la flamboyante figure qui plane sur le Louvre, sur Paris, sur le royaume. Et alors la même imprécation gronde sur toutes les lèvres, depuis le roi jusqu'au manant - excepté sur celles de la reine mère Marie de Médicis. Cette figure, c'est celle d'un homme qui commande, décrète, ordonne, règne, écrase, terrorise. Il est le luxe infernal ; il est la puissance sans limites ; il est l'orgueil sans frein ; il est l'orgie... il est le crime. Il passe comme un de ces incompréhensibles météores qui traversent les espaces historiques en laissant derrière eux un sillage de sang et de feu, puis éclatent et s'éteignent dans quelque suprême catastrophe...

02/2023

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Economie

Dynamiques des sociétés civiles en économie ouverte. Etudes de cas et perspectives (Afrique de l'Ouest, Europe, Maghreb)

Face au désengagement des Etats provoqué par les difficultés financières mais aussi par leur échec à prendre en compte les besoins des populations, la société civile a émergé et s'est développée, tant au Nord qu'au Sud. Profitant d'une liberté d'association récemment acquise, à l'exemple du Cameroun et des pays du Maghreb, toute une série d'organisations ont agi à des degrés divers sur le cours des politiques économiques et sociales. C'est le tableau de ces interventions que présente cet ouvrage avec des enquêtes menées au Maroc, au Cameroun, au Mali et plus largement au Sahel, ainsi qu'en France. L'état des lieux frappe par sa diversité. Il montre les impacts de la société civile dans des domaines aussi divers que la santé, le mouvement paysan, la gestion des forêts, l'insertion sociale et le commerce équitable. Deux conclusions en ressortent. L'ouverture pratiquée dans les années 1990 ne connaîtra pas de retour en arrière. Le droit de regard et de participation acquis par de nombreuses organisations dans la vie économique et sociale, au Nord comme au Sud, ne pourra être supprimé. Il s'exerce aujourd'hui principalement dans le cadre des frontières nationales en attendant la constitution d'une société civile mondiale. Son renforcement dans les domaines de l'environnement et des droits fondamentaux des personnes demeure un grand défi pour le XXIe siècle. Les auteurs traitent également de l'équilibre nécessaire entre les pouvoirs publics et la société civile. Les associations ont besoin de prouver leur légitimité et de rendre des comptes à leurs mandants. Grâce à la croissance qu'elles ont connue dans les années 1990, elles se sont fortement professionnalisées. Elles ont besoin d'un cadre juridique clair et d'un soutien public pour jouer leur rôle dans leurs rapports avec l'économie de marché. Si la société civile a besoin d'un Etat modeste qui lui fasse de la place, elle a aussi besoin d'un Etat solide qui garantisse les droits des associations face aux acteurs du secteur privé.

12/2015

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Musique, danse

Dead Elvis. Chronique d'une obsession culturelle

De son vivant, Presley a révolutionné la musique populaire et bouleversé la société américaine tout entière. Les choses ne se sont pas arrêtées à sa mort. Au contraire, depuis son overdose en 1977 sa figure hante et travaille l'Amérique comme jamais peut-être auparavant. On a tout dit, tout imaginé, tout réalisé, depuis la thèse de son enlèvement par des extra-terrestres jusqu'à la commercialisation de portions alimentaires conçues à partir de son corps prétendument déterré. Il est, véritablement, un des authentiques mythes du vingtième siècle. C'est ce mythe que Greil Marcus entreprend ici de décrypter en analysant ses composantes : le fils prodigue aux racines judéo-indiennes ; le militaire, le beau gosse, celui qui frisa la pédophilie avec une collégienne de quatorze ans, sauvé in extremis du scandale par le mariage ; le pauvre accédant à la richesse à vingt-deux ans à peine ; le manant devenu le King ; son rêve frustré d'acteur ; l'amateur d'armes à feu ; l'alcoolique ; le camé ; le boulimique ; le milliardaire sombrant dans la déchéance physique ; enfin, et surtout, le chanteur blanc qui chante comme un nègre. Livres, photos, déclarations et extraits de presse à l'appui ("Une statue d'Elvis Presley retrouvée sur Mars" titrait le Sun du 20 septembre 1988), Greil Marcus nous offre un voyage à la fois hilarant et effrayant au cœur de l'inconscient américain. Le plus beau, peut-être, dans ce livre, c'est que jamais Marcus n'aborde Presley avec condescendance ou ironie. Il est pour lui, au même titre qu'Herman Melville (on lira sur cette comparaison des pages étonnantes) un des plus grands créateurs américains, celui dont la voix, à elle seule, renvoie l'Amérique face à elle-même et à son subconscient. Dead Elvis réalise le tour de force d'être le livre le plus drôle jamais écrit sur Presley et celui qui prend son sujet le plus au sérieux.

04/2003

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Révolution française

Mademoiselle de Corday

Au matin du 13 juillet 1793, Charlotte Corday achète un couteau dans un magasin situé sous les arcades du Palais-Royal. Vers 11 h 30, un fiacre la dépose devant le domicile de Marat, au 30 de la rue des Cordeliers. Le XIXe siècle, chez les royalistes, fera de Charlotte Corday une icône, une martyre de la contre-révolution. Jean de La Varende, dès le plus jeune âge, a été fasciné par cette jeune fille. Mais les termes par lesquels il l'évoque semblent analyser aussi la genèse de son besoin d'écriture sur cette personne. "Charlotte de Corday, assure l'écrivain, reste dans mes présences constantes. Je me suis occupé d'elle peu à peu, lentement, toujours, sans nulle volonté livresque : elle m'attendait, enveloppée de son mystère insistant ; de sa force, de sa beauté, de son courage, et surtout de cette mélancolie divine, où, même enfant, je savais qu'il pouvait se cacher de bien puissants arômes" . "Fille de soldats-gentilshommes, païenne, vierge viking, vierge tout court ; ajoutons normande, et nous aurons, si ce n'est le portait moral de Charlotte, au moins son explication cohérente" . Dans ces quelques lignes, La Varende résume ce qui lui paraît l'essence de Charlotte Corday. Il se place un ton en-dessous, en revanche, pour évoquer son royalisme. C'est que, sans le reconnaître vraiment, l'auteur des Manants du roi et de Man d'Arc, chantre de la fidélité totale à la monarchie française, n'est pas à l'aise avec le royalisme de Charlotte Corday, car ce royalisme est pour partie incertain, et n'est pas le sien, lui le contre-révolutionnaire viscéral. Charlotte, c'est une Girondine dont le premier mouvement a été d'adhérer à la Révolution et qui ne s'est détournée de celle-ci qu'en raison des flots de sang qui ont commencé à couler en 1792-1793. Quant au père de Charlotte ("Il lui faut six pages pour développer le lieu commun") et au milieu dans lequel elle baignait à Caen ("Des jobards de la bonne intention"), l'écrivain ne se prive pas de manifester le mépris dans lequel il les tient... C'est ici que se trouve la leçon d'histoire de Mademoiselle de Corday : avec ce livre, Jean de la Varende, ce vieux chouan, est obligé de convenir qu'il y eut d'autres formes d'opposition à la Révolution française que celle, indéfectiblement fidèle à Dieu et au roi, de son ancienne France terrienne. Jean Sévillia AUTEUR Membre de l'académie Goncourt et de l'Académie de marine, Jean de La Varende (1887-1959) est un écrivain enraciné en Normandie, avec une prédilection particulière pour la mer et les marins. Il est notamment l'auteur d'hagiographies parmi lesquelles Don Bosco, réédité par Via Romana en 2015, et Le Curé d'Ars et sa passion en 2019.

01/2022