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Jean Cocteau

Extraits

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Littérature française (poches)

Dernier couteau

N'être qu'un second couteau n'a rien de glorieux. Mais le dernier ? En perdant son travail, Isidore est devenu le dernier couteau, celui que l'on jette ou que l'on oublie après usage. Un soir de féria, dans une ville du Sud de la France, il tente d'échapper à la solitude et de reprendre sa place au milieu des autres. Il ne réussit qu'à commettre un acte insensé qui, paradoxalement, sera sa chance. Après un court internement, le voici engagé comme gardien de villa par le riche amant de sa thérapeute. C'est alors que naît entre le bienfaiteur égoïste et l'homme déchu une amitié inattendue, véritable retour à la vie, que l'apparition de la belle Gabrielle va mettre à l'épreuve. Dans ce récit en trois temps, bouleversant et cocasse, l'auteur excelle à peindre la naissance de l'amour, la fragilité des sentiments et l'humanité des êtres meurtris par des forces qui les dépassent. La justice n est pas de ce monde cruel, qui incite parfois à de beaux romans d une fraîcheur et dune pudeur oubliées. Philippe Nourry, le Point.

02/2006

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Policiers

Premier couteau

Hump est un Noir. C'est aussi mon pote, et on est plus ou moins détectives privés. On n'est pas toujours très honnêtes, mais quand Hump s'est fait soulager de son argent, au cours d'une soirée mondaine, par des braqueurs amateurs, on a décidé de se ranger du côté de la police. On ignorait alors qu'on allait avoir affaire à un tueur patenté, surnommé le " Couteau de Charleston ", et dont on ne savait qu'une chose : il travaillait de la lame en artiste et y prenait grand plaisir.

10/1977

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Policiers

Couteau aiguisé

Depuis plusieurs mois, l'inspecteur Michael Crown est à la trace du tueur en série qui sévit dans les rues de Burnsville. Suite à une tentative d'interpellation qui a mal tourné, Michael se réveille dans une chambre à l'hôpital. Bien qu'il ait besoin de repos, l'inspecteur décide de ne pas perdre un instant pour retrouver l'homme qui terrorise toute une ville. En se replongeant au coeur de l'enquête, Michael se rendra compte que des événements étranges se mêleront à l'affaire, au point de chambouler ce qu'il avait pu imaginer jusqu'à présent...

02/2019

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Correspondance

Lettres à sa mère. (1906-1918)

Jeune bourgeois parisien, Jean Cocteau fréquente les milieux intellectuels et artistes non loin des heureux du monde. Chez lui, déjà, la correspondance est un art de vivre. A sa mère, il confie ses peines, ses enthousiasmes, parle de ses projets. Ses lettres de jeunesse sont traversées par la Grande Guerre, dont il se fait le chroniqueur inattendu, insolent, insolite, donnant à ce spectacle horrible des tonalités légères, drolatiques, voire féeriques.

11/2023

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Critique littéraire

Jean Cocteau. Unique et multiple, 1 livre abécédaire et 1 d, avec 1 DVD

Le projet répond à une ambition de vulgarisation de la recherche sur l'écrivain auprès de tous les publics susceptibles d'être intéressés, au-delà du cercle universitaire d'une part, du cercle des amateurs déjà convaincus d'autre part. Au vu du contenu et de la diversité du fonds Cocteau, une publication sur support numérique (DVD-ROM), enrichie d'un livret de 64 pages est apparue la plus adaptée. Le premier objectif de la réalisation de ces supports multimédias est de combiner une présentation de l'écrivain Jean Cocteau avec la valorisation et l'exploitation d'un fonds très riche (poésie, roman, dessin, danse, théâtre, cinéma, chanson, cirque, music-hall, journalisme, radio, décoration). du projet est de produire une nouvelle « lecture » de l'oeuvre de Cocteau par le biais, non pas d'une approche critique de forme académique (monographie, ouvrage collectif, actes de colloque), mais d'une « mise en scène » du personnage de l'écrivain et de son oeuvre, assortie d'analyses.

05/2012

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Petits classiques

Réussir son Bac de français 2023 : Analyse de La Machine infernale de Jean Cocteau

Réussissez votre bac de français 2023 grâce à notre fiche de lecture de La Machine infernale de Jean Cocteau ! Validée par une équipe de professeurs, cette analyse littéraire est une référence pour tous les lycéens. Grâce à notre travail éditorial, les points suivants n'auront plus aucun secret pour vous : la biographie de l'écrivain, le résumé du livre, l'étude de l'oeuvre, l'analyse des thèmes principaux à connaître et le mouvement littéraire auquel est rattaché l'auteur.

10/2022

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Littérature française

Le deuxième couteau

A Saint-Germain-des-Prés, " ce quartier de Paris où les choses ont à peine le temps d'arriver qu'on n'en parle déjà plus ", la romancière Sandra Gamelin est étranglée avec son écharpe rouge. L'assassin serait-il un ou une rivale ? Du Paris des éditeurs, pigistes et autres plumitifs jusqu'à l'Allemagne gauchiste des groupuscules terroristes, le conseiller littéraire Bernotte et le commissaire Bartillot vont mener l'enquête, au risque de leur vie. Véritables Bouvard et Pécuchet du crime, détectives aux méthodes artisanales, ils connaîtront la peur, la liberté et enfin, l'héroïsme. Parodique, rapide, cinglant, ce polar signé Besson renverse avec drôlerie les conventions du genre.

04/1999

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12 ans et +

Portrait au couteau

Hiver 1910. Comme tous les jeudis, Marie Legay pose pour le peintre Odilon Voret. C'est un homme sombre, inquiétant. En quittant l'atelier, elle est assassinée de cinq coups de couteau. Printemps 2010, Antonin Vertov, jeune étudiant en art, est en cours d'anatomie. Le modèle qu'il doit dessiner porte, en haut du corps, une cicatrice en forme d'oiseau... Quelques jours plus tard, au musée d'Orsay où il aime traîner, Antonin croise la jeune modèle, plantée devant un tableau signé Odilon Voret. Ce tableau, intitulé "Le coeur déchiré" , représente l'assassinat d'une jeune fille... et la trace des coups de couteau est identique à la cicatrice de Flavie - c'est son nom. Antonin et elle se reconnaissent, font connaissance, et décident de mener l'enquête. Pleine de fausses pistes et de rebondissements, celle-ci va les emporter dans un tourbillon d'événements étranges et inquiétants... Où l'on croise un pinceau qui peint seul, des lettres de sang, et une usurpation, clef de l'énigme !

01/2022

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Beaux arts

Le Couteau Libérateur

Dans cet essai, je désire vous faire découvrir la philosophie de l’action qui sous-tend mon activité artistique. De quelle façon mon imagination matérielle se met en marche. Comment mes diverses images matérielles surgissent de mon imagination intuitive. Et, comment mon vertige philobatique m’emporte dans une réalité autre qui me permet d’échapper à moi-même et surtout aux autres. Bonne lecture !

07/2012

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BD tout public

Le Couteau-Chien

Petit caïd d'une cité antillaise, Zuel se voit offrir un couteau en argent par un drogué en train de mourir sur le trottoir. Zuel est alors propulsé en enfer, avec pour tout bagage un couteau maléfique et l'héritage de Liaram, légendaire guerrier marron qui avait osé défier le diable en personne...

04/2010

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Littérature française

Secrets de beauté

A propos de ces Secrets de beauté, Cocteau indique qu'il s'agit de "notes prises pendant une panne d'automobile sur la route d'Orléans". Et il précise : "Pourquoi ces notes me viennent-elles, à moi qui répugne à écrire ? C'est sans doute que je les écris sur la route, en panne, dans la rue à Orléans, dans un wagon de troisième qui me secoue. Je retrouve ce cher travail sur des gardes de livres, sur des dos d'enveloppes, sur des nappes, inconfort merveilleux où l'esprit s'excite". Pourquoi donc publier et republier ces Secrets de beauté qui semblent promettre de nouvelles révélations de la part d'un poète qui s'est défini comme "un mensonge qui dit toujours la vérité ?". Parce que, si l'on rencontre des formules déjà utilisées comme celle qui vient d'être citée, beaucoup se trouvent renouvelées et plusieurs sont réactualisées. Le passage par le surréalisme, le temps de la Résistance ont laissé des traces. Toutes les figures du panthéon personnel de Cocteau sont présentes dans ces notes : poètes, peintres, musiciens, personnages historiques, et si quelques petits coups de griffe égratignent Barrès, Musset, Goethe ou Anna de Noailles, ils ne vont pas jusqu'au sang. Le ton n'est jamais vraiment polémique, l'essentiel est dans ces aveux renouvelés de la solitude des poètes et de la poésie, dans cette maladresse ou cette boiterie qui seules favorisent l'éclosion de la beauté.

11/2013

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Théâtre

Antigone

Dans Folioplus classiques, le texte intégral, enrichi d'une lecture d'image, écho pictural de l'oeuvre, est suivi de sa mise en perspective organisée en six points : VIE LITTERAIRE : Les Années folles ; L'ECRIVAIN A SA TABLE DE TRAVAIL : Le mythe revisité ; GROUPEMENT DE TEXTES THEMATIQUE : La figure du rebelle au théâtre ; GROUPEMENT DE TEXTES STYLISTIQUE : La réécriture du mythe : de Sophocle à nos jours ; CHRONOLOGIE : Jean Cocteau et son temps ; FICHE : Des pistes pour rendre compte de sa lecture. Recommandé pour les classes de collège.

05/2015

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Critique littéraire

Romans, poésies, poésie critique, théâtre, cinéma

- Le Grand Ecart / Les Enfants terribles - Le Livre blanc / Le Cap de Bonne-Espérance - Poésies 1917-1920 / Plain-Chant / Opéra - Le Rappel à l'ordre - Opium / Essai de critique indirecte - Portraits-souvenir / La Corrida du Premier Mai - Orphée / La Voix humaine - La Machine infernale / Théâtre de poche - Le Sang d'un poète / Le Testament d'Orphée Dessins de Jean Cocteau

03/1995

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Littérature française (poches)

Journal d'un inconnu

3L'homme a inventé de brûler en laissant derrière lui de belles centres ", écrit Cocteau dans ce Journal d'un inconnu. Ces réflexions qui touchent aussi bien à l'art qu'à l'amitié, à la mémoire qu'à la mort, peuvent être considérées comme les " cendres "encore brûlantes d'une œuvre éblouissante et d'une vie passionnée. Cocteau, levant le masque, découvre ici son vrai visage.

08/2003

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Musique, danse

Le coq et l'arlequin. Notes autour de la musique, 1918

A la parution du Coq et l'Arlequin en 1918, Jean Cocteau dédie ce texte à Georges Auric, un des jeunes musiciens du « groupe des Six » avec lequel il partage le rejet d'héritages artistiques tels que le debussysme ou le wagnérisme. Dans la préface qu'il rédige en 1978 lors de la réédition du livre, Georges Auric écrit qu'il y retrouve « plusieurs des pensées qui, auprès de Satie, [les] préoccupaient tous, mais exprimées avec une acuité, un "brio" très exactement éblouissants », à propos de Stravinsky notamment, et du Sacre du Printemps que Cocteau considère comme « un chef-d'oeuvre » qui « nous cogne en mesure sur la tête et sur le cœur ». Au-delà d'une réflexion sur la création musicale, « ces "notes autour de la musique" apparaissent en même temps comme des notes autour des années où elles étaient rédigées », écrit Georges Auric. « Il me suffit d'en entrouvrir les pages : en marge de chacune, avec le binocle de notre "bon maître" d'Arcueil, avec son rire, ses mauvaises humeur, avec les coulisses de Parade, les exégèses de leur auteur et nos longues discussions, c'est également toute la vie quotidienne d'une époque que je pouvais croire pour toujours abolie qui ressuscite pour moi. »

06/2009

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Critique littéraire

Lettres à sa mère. Tome II, 1919-1938

"Je ne peux écrire qu'à toi, comme si je m'accrochais de la main gauche à une épave et que j'écrivais de la main droite." Un naufragé de la vie ou de la poésie - ce qui pour lui revient au même - dont la mère confidente serait la seule planche de salut, telle est l'image qu'on serait tenté d'emporter de la lecture des 560 lettres, cartes postales ou billets qui jalonnent vingt années de la vie de Jean Cocteau. Car, si elles sont les plus fécondes, elles ne sont pas les plus sereines. L'une apporte même son coup de tonnerre avec la mort de Raymond Radiguet. Loin de le consoler, le recours à l'opium l'asservira jusqu'à la fin de ses jours, sans que le retour à la religion - second remède - ne bouleverse durablement sa vie. C'est dire que le temps des frivolités parisiennes est révolu, mais l'avant-garde à laquelle il les a sacrifiées tarde à le reconnaître pour son pilote. En dépit d'une inlassable activité sur le front de la modernité, Cocteau n'arrive pas à s'imposer, du moins devant ceux qui comptent à ses yeux. Dada le ridiculise et les surréalistes le couvrent d'injures. De Picabia, de Cendrars, voire de Reverdy, il essuie des affronts et le dieu Picasso le renie publiquement sur ses terres espagnoles. S'il signe encore une lettre: "Duc d'Anjou et prince de Paris", ce prince déserte régulièrement sa principauté. "J'étais né pour la campagne, la province, constate-t-il en 1927. Je me suis engagé dans la bataille par erreur." La fuite vers le Sud devient vite règle, hygiène de vie, encore que, pour un créateur, la capitale soit un point de passage obligé : les éditeurs, les théâtres, les lieux et les agents de la consécration sont presque tous là. Un aveu exprime ce nœud de contradictions: "Je suis triste et heureux de rentrer dans cette ville que je n'aime pas et sans laquelle il me serait impossible de vivre." Heureux surtout parce que sa mère, qu'il s'accuse d'abandonner, y vit et qu'elle l'y attend. Félicitons Cocteau d'avoir pris l'habitude de ces mois d'exil: une riche et précieuse correspondance en est le fruit. Faute d'entraîner ou de suivre, comme jadis, sa mère sur les rives de ses longues mais fausses vacances, le fils prodigue lui en tient le journal illustré avec plus ou moins d'assiduité.

07/2007

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Critique littéraire

Opium. Journal d'une désintoxication

En 1928, cinq ans après la mort de Raymond Radiguet, lors d'une cure de désintoxication dans une clinique, Jean Cocteau, opiomane, écrit et dessine. Pour lui, il s'agit de la même activité, du même acte créateur : "Ecrire, pour moi, c'est dessiner, nouer les lignes de telle sorte qu'elles se fassent écriture, ou les dénouer de telle sorte que l'écriture devienne dessin." Ainsi, tout au long des jours, des instants, un livre naît sous nos yeux, fait de notations, de jeux avec les mots, de jugements de poète. Aux commentaires sur la littérature et les écrivains (Proust, Raymond Roussel) viennent s'ajouter des remarques sur le cinéma (Buster Keaton, Chaplin, Eisenstein, Buñuel), sur la poésie, sur la création, sur l'art. Le thème lancinant, qui revient au détour de chaque page, c'est celui de l'opium. " Tout ce qu'on fait dans la vie, même l'amour, on le fait dans le train express qui roule vers la mort. Fumer l'opium, c'est quitter le train en marche ; c'est s'occuper d'autre chose que de la vie, de la mort. " Ainsi Jean Cocteau retrouve-t-il la grande tradition des poètes visionnaires, de Quincey, Baudelaire, et surtout Rimbaud.

08/2003

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Littérature française

Le requiem

Ce long poème de quatre mille vers est le testament poétique de Jean Cocteau. Il fut écrit au cours d'une longue maladie où l'auteur écrivait entre chien et loup, jusqu'à ne pouvoir se relire ensuite. Cette considérable rhapsodie a été l'objet d'un véritable décryptage de trois années. Le poète a voulu lui consacrer son caractère d'objet témoin. Témoin d'un état où l'inconscience l'emporte sur la conscience. Le contrôle ne fonctionne plus, ou, du moins, ne fonctionne que dans la mesure où un homme reste toujours titulaire de ses mécanismes. Le Requiem relève davantage de Góngora que de la syntaxe mallarméenne. Le lecteur doit ponctuer lui-même et saisir le fil sans lequel il se perdrait dans un labyrinthe verbal. Le poète nous invite à une promenade dantesque où les zones, les routes, les spectacles se conjuguent dans l'obscurité mystérieuse du corps humain. C'est un gisant qui parle, les yeux fermés et les mains jointes, couché sur le fleuve des morts.

05/1962

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Littérature française (poches)

La corrida du 1er mai

Picasso, Manolete, Lorca, l'esprit flamenco et le fleuve gitan, autant de composantes du génie espagnol que Cocteau, touriste visionnaire prompt à découvrir la vérité poétique des paysages et des peuples, brasse comme les gemmes d'un éblouissant kaléidoscope.

08/2003

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Littérature française

Journal 1942-1945

Tête d'affiche et tête de Turc, tel est le sort paradoxal fait à Cocteau tant que l'aigle allemande étend son ombre sur la France. Les critiques ont beau l'injurier et déchaîner contre lui des "boy-scouts criminels", ses pièces, ses mises en scène, ses scénarios triomphent : Renaud et Armide, L'Eternel Retour, Antigone à l'Opéra. Après la Libération, et même si ce défenseur de Max Jacob, ce compagnon d'Eluard n'a pas à être "épuré", il entre dans une période de persécution silencieuse. Il mettra de longues années à sortir de cette semi-disgrâce. Cause unique : un article consacré en 1942 à l'artiste favori de Hitler, le "Salut à Breker" lancé par bravade, comme un acte gratuit, au nom de la liberté et de la fraternité des artistes, à l'abri de l'histoire et de tout mot d'ordre. Il ne "comprend rien à la politique" et le démontre de façon consternante en notant, avec une crédulité voisine de l'inconscience, les propos du sculpteur allemand. Cocteau voit passer des aventuriers, des opportunistes, des "zazous", des académiciens ; il s'attarde sur Picasso, Valéry, Colette, et sur Genet découvert en 1943. Les événements de la vie culturelle ou mondaine provoquent sa verve, alimentent un esprit parfois malveillant, fournissant à sa chronique des épisodes cocasses. Toutefois des pages graves et intimes, sur l'expérience du délaissement, sur la mort de sa mère, ruinent la fable de l'écrivain frivole et nous ramènent à ce qu'il va bientôt appeler "difficulté d'être".

04/1989

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Littérature française (poches)

Le livre blanc. Et autres textes

" Blanc. Non signé. Publié sans nom d'auteur. 1928, c'est encore une année d'hétérosexualité triomphante... Le Livre blanc est un texte léger, ludique... Ses images sont tranchantes comme une laine de couteau, pures de ce flou plus confortable qu'artistique, où se complaisent les truqueurs sans talent... Homme de discipline, de rigueur, d'économie, malgré l'apparence du contraire, il faut voir en Cocteau un partisan de l'ordre. Les règles, il entend les respecter, seul moyen de ne pas se laisser duper par de faux-semblants. En écrivant Le Livre blanc, il a transgressé l'obligation du silence. L'unique réparation possible, c'est de ne pas le signer. Crier son homosexualité sur les toits serait une faute, non contre la morale, mais contre une loi du milieu... Un livre blanc, donc, où ne s'inscriront que des souvenirs, des images, des rêves, indépendants de l'individu qui les a recueillis. "

04/2000

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Critique littéraire

Le passé défini. Tome 5, journal 1956-1957

Après 1955, l'année des deux Académies, la belge et la française, 1956 et 1957 sont placées sous le signe des murs : ceux d'une chapelle à Villefranche-sur-Mer et ceux d'une mairie à Menton. Cocteau dépense une énergie considérable à ces tâches de fresquiste qui vont dévorer une grande partie de son temps pendant ces deux années, mais il s'y consacre avec une détermination sans faille malgré tous les obstacles - et ils sont nombreux ! - qui vont se dresser sur son chemin. Il tient d'ailleurs. à tort ou à raison, la chapelle Saint-Pierre pour le " couronnement de [son] travail " et envisage même d'écrire, parallèlement au Passé défini, " Le journal de la chapelle ", projet finalement abandonné, les nombreuses notes prévues étant partiellement reprises dans le présent volume. Avec le recul, nul doute que le poète aurait trouvé excessive la relation détaillée des moindres difficultés, matérielles ou psychologiques. qu'il rencontre : ses rapports avec ses aides, ses différends dignes de Clochemerle avec les pêcheurs, avec la municipalité ou avec les ecclésiastiques. Il ne faudrait pourtant pas gommer d'un trait les innombrables anecdotes qui émaillent le récit d'une genèse difficile, complexe. Il conviendrait en revanche de déceler derrière les mesquineries, les jalousies, les intérêts contrariés des uns et des autres la détermination d'une conduite soucieuse de préserver sa singularité, d'affirmer sa présence envers et contre tout et tous. " Ces notes, je les voudrais vivantes et aptes à jouer mon rôle lorsque j'aurai quitté les planches. "

12/2006

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Pléiades

Oeuvres poétiques complètes

Ce volume inaugure les ouvres de Cocteau dans la Pléiade. En commençant ainsi, nous faisons plus que satisfaire à la chronologie : nous rejoignons l'esthétique de l'auteur, pour qui les arts qu'il a pratiqués - théâtre, dessin, peinture, cinéma - ne sont que des facettes de l'Art : la poésie. Cocteau la conçoit, et cela - en filigrane - dès son premier recueil, La Lampe d'Aladin, comme une quête incessante de joyaux enfouis, de messages brouillés. Très vite, cette quête deviendra un impératif - tyrannie des muses dans Plain-chant, puis de l'ange, dont la figure s'ébauche, avec Le Cap de Bonne-Espérance, dans celle de l'aviateur écrivant ses arabesques entre terre et ciel. La poésie, lieu de rencontre toujours entrevue, toujours remise, de deux mondes, lieu d'une vérité qui ne serait, peut-être, que l'étincelle née du choc de deux incompréhensibles. Promesse pour l'annonceur - ange à son tour de l'Ange « qui étouffe les vivants et leur arrache l'âme sans s'émouvoir » -, pour ce « mensonge qui dit toujours la vérité ». Le volume, qui rend aussi hommage au dessin - de Cocteau, de Lhote, de La Fresnaye -, offre de nombreux inédits « En marge » des recueils, dans les Poèmes épars et dans les poèmes de jeunesse. Enfin, dans les versions primitives données dans l'appareil critique, on voit le poète se frayer un chemin dans l'exubérance des mots, de leur musique et de leur agencement.

11/1999

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Ecrits sur l'art

Ecrits sur l'art

Les Ecrits sur l'art rassemblent les articles, préfaces, hommages et études monographiques que Jean Cocteau a consacrés aux artistes qu'il a côtoyés et admirés. Notamment les principaux représentants de l'avant-garde, Gleizes, Picasso, Braque, Dalí, Delaunay, Modigliani, Dufy, Matisse, Lipchitz, Picabia, Man Ray et De Chirico ; tout en y incluant les femmes artistes actives en cette période, Abbott, Krull, Madame d'Ora, Laurencin, Lagut, Fini, Vautier. L'ouvrage contient les éloges aux maîtres du passé qu'il a pris pour modèles : le Greco, le Douanier Rousseau, Watteau, Toulouse-Lautrec, Cappiello, Vermeer, Cézanne, Tiepolo, Rembrandt, de Vinci, Van Gogh, Morisot, Ingres, Delacroix ; ainsi que les témoignages de soutien aux jeunes créateurs qu'il a considérés comme des précurseurs dans leur domaine : Bérard, Harold, Bellmer, Clergue, Buffet, Mathieu, Moretti. Ce volume montre comment Cocteau relie les différentes disciplines artistiques : le dessin, la caricature, la peinture, la décoration d'intérieur, le décor de théâtre, la mode, la photographie, la sculpture, la céramique et la tapisserie. Et révèle ses conceptions sur la création artistique en général, tout en livrant un panorama permettant de saisir l'évolution de l'esthétique dans la première moitié du XX ? siècle.

04/2022

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Littérature française

Le passé défini. Tome 3, journal 1954

Jean Cocteau aurait cent ans en 1989. Il touche à ses soixante-cinq ans en cette année 1954 où un premier infarctus le terrasse pendant quelques semaines ("je vogue sur une épave de linges"), et où il donne pourtant l'habituel spectacle de son activité, de sa curiosité. L'atmosphère est lourde. Le froid a été vif et Cocteau a salué l'abbé Pierre qui portait secours aux pauvres. Guerre non moins froide : "On s'insulte avec politesse." Le gouvernement Laniel qui décommande les ballets soviétiques, c'est "l'école Villèle". Un "visage humain", celui de Mendès France. C'est l'année de Diên Biên Phu... La Machine infernale triomphe à Paris, mais aussi en tournée (Sud-Est, Suisse, Allemagne, Alsace), à la radio, à la télévision. Cocteau publie Clair-Obscur, qu'il place très haut (Mauriac y trouve des poèmes "obscènes"). Il peint son dernier tableau, la grande toile Odipe et ses filles, ses filles "à l'âge où l'aveugle les voit". Il prépare aussi des Ouvres complètes, dont Claude Roy devrait être le préfacier : voir le dossier de leur malentendu. Il rencontre le président Coty, qui a lu de près ses poèmes... Il perd Yvonne de Bray, Cingria, Matisse, Colette. De la feria de Séville, il rapporte l'ébauche de La Corrida du 1er mai et de curieuses réflexions sur la tauromachie. Au festival de Cannes, qu'il préside, c'est une année "McCarthy", où tout est politique ; il aime le film japonais que l'on couronne, La Porte de l'enfer. Tout au long de 1954 court le thème des phénomènes paranormaux : soucoupes volantes d'Aimé Michel, catastrophes interstellaires à la Hoerbiger, géants de Denis Saurat. Retenons-en la part solide, une vue très personnelle de l'espace-temps poétique et une méthode du "plus vrai que le vrai" qui fait de lui, dit-il, un authentique surréaliste : "Personne plus que moi n'a porté scaphandre. Personne n'a pratiqué plus de fouilles dans l'inconscient".

09/1989

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Poésie

Le cap de Bonne Espérance. Discours du grand sommeil

"Depuis que définitivement le poète est devenu invisible, depuis que le cycle, tant de fois recommencé, de ses morts et de ses renaissances s'est pour nous brutalement refermé, et cette fois Jean ne s'est plus relevé de la couche sur laquelle, dans le Testament d'Orphée, il s'étendait, depuis que, cessant de le dévisager avec une amicale et indiscrète curiosité, pour savoir s'il ne portait pas un masque et ce qu'il y avait derrière, nous pouvons enfin, comme il le souhaitait, "l'envisager", c'est-à-dire lui rendre ce visage que par malice et par pudeur il nous cachait, s'étonnant ensuite de n'être pas reconnu, et contempler ses traits en leur ultime sérénité, il n'y a plus de doute possible, sa vie, en apparence agitée, dispersée, à cause de ce besoin, né au fond d'une grande modestie, d'être sans cesse approuvé, de ce désir, véritablement compulsif d'aimer et d'être aimé, lui qui si peu s'aimait, sa vie, on le saura quelque jour lorsque se seront tus les bavards et les médisants, fut en son essence une aventure spirituelle et son oeuvre en demeure le fidèle compte rendu". Jacques Brosse.

05/1967

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Littérature française

Coffret : La Belle et la Bête - Poèmes et Théâtre de poche - Le Foyer des artistes

Un coffret de trois livres pour entrer dans l'oeuvre de l'un des auteurs les plus emblématiques du XXe siècle.

09/2023

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Poésie

Dentelle d'éternité

En 1953, à travers sa Dentelle d'éternité, Jean Cocteau projetait le poème dans le temps et l'espace. Une édition rare et précieuse à redécouvrir pour la fin d'année. " Qui ne voudrait posséder chez soi, mieux que l'anthologie qu'on doit ouvrir en tout trois ou quatre fois dans toute sa vie, ou qu'on ignore, qui ne voudrait vivre dans la compagnie de ce poème et de ce tableau, unis à jamais pour le plaisir des yeux et de la poésie ? " C'est dans ces termes que Pierre Seghers présentait en 1953 le concept du poème-objet dans Les Lettres françaises. Conjointement à la parution de Liberté j'écris ton nom (Eluard-Léger) Dentelle d'éternité (Cocteau) était alors tiré à cent dix exemplaires seulement, dont cent sur velin d'Arches. Ce poème-objet se compose de deux feuillets superposés de 63 par 41 cm : sur le premier feuillet est inscrit le poème en vers libres et un découpage formant deux colonnes ajourées, laissant apparaître le fond bleu du second feuillet. Chaque exemplaire a été découpé à la main par Albert Jon, d'après le modèle réalisé par Jean Cocteau. Ouvre d'un artiste en tout point visionnaire, d'un esthète rétif à tout effet de mode, ce poème-objet offre, près de soixante-dix ans après sa parution, un design particulièrement graphique, incroyablement moderne.

11/2021

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Littérature française

Oeuvres

L'oeuvre de Jean Cocteau a en grande partie été publiée chez Grasset et est rassemblée ici pour la première fois en un seul volume. Bernard Grasset a entre autres publié les deux chefs-d'oeuvre que sont le roman Les Enfants terribles et les Portraits-souvenir. L'un, roman mythique, l'autre, modèle de mémoires poétiques, ces deux livres suffiraient à la gloire de n'importe quel auteur. Ce sont bien d'autres grands livres qu'a publiés Cocteau rue des Saints-Pères : le Journal d'un inconnu, Démarche d'un poète, La Machine infernale, tous marqués de la marque étoilée, scintillante, unique et immédiatement reconnaissable du " ton Cocteau " . L'ouvrage comprend un livre qui n'a pas été réédité depuis 1953, rassemblant les articles de Cocteau pour Paris-Jour, avec en particulier un éblouissant récit du défilé de la Victoire en 1919, Carte blanche, ainsi qu'une chrono-biographie. En couverture, un autoportrait inédit de Cocteau. Préface de Charles Dantzig

10/2023

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Beaux arts

Dessins

Le trait est ferme, délié. La main enchaîne sans hésiter boucles et lignes, angles morts et perspectives tronquées. Elle conduit sans répit ses arabesques et ne quittera la feuille qu'une fois son dessein accompli. Elle a la grâce des funambules et des fil-de-féristes qui hantent l'imaginaire de Cocteau, depuis ses premières séances de cirque. A son meilleur, comme dans ces planches publiées en 1923 et pour la première fois rééditées, Cocteau semble dessiner directement avec l'oeil, seul organe à même de fixer pour toujours ce qu'il perçoit d'emblée. Le petit ventre de notable d'Auric, boudiné par les boutons de son gilet, les joues poupines de Radiguet, gonflées par les céréales laiteuses de l'enfance, s'inscrivent durablement sur notre rétine. Le trait est un rayon laser émis par le troisième oeil d'un poète complet.

10/2013