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Hervé Ronné, Christian Gouerou

Extraits

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Policiers

Le gourou des Terres Froides

" Avant de pousser la porte du moulin, Graziella avisa l'écusson qui la surplombait. Il était recouvert de poussière et les pluies avaient formé une légère croûte. Il suffirait d'un simple brossage pour révéler aux regards les emblèmes qui le composaient. Demain, Marco découvrirait sans le savoir le premier maillon de la chaîne qui le conduirait jusqu'au désespoir et au dégoût de vivre. Satisfaite, elle entra... " L'homme qui peint des tournesols dans la cour de l'ancienne secte du Soleil Levant doit mourir... Graziella ourdit son plan, elle n'aura pas de pitié pour le fils du gourou. De son côté, celui qu'on surnomme " l'homme en gris ", animé d'une haine farouche, décide d'éliminer le violeur des enfants de la secte. Dans cette paisible campagne du Nord Isère, le moulin des Terres Froides n'obtiendra sa rédemption que dans les flammes.

12/2007

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Poches Littérature internation

Le Gourou sur la branche

D'un caractère rêveur et lymphatique, Sampath Chawla rate systématiquement tout ce qu'il entreprend. Jusqu'au jour où, lassé du monde, il décide de s'installer dans les branches d'un goyavier pour y trouver la paix, et devient brusquement un ermite célèbre. Des pèlerins affluent de l'Inde entière afin de recevoir la bénédiction du sage perché et la famille de Sampath s'enrichit en faisant la promotion du saint homme. Mais une bande de singes farceurs envahit les goyaviers et sème le trouble dans le verger... À la fois conte populaire et fable satirique, ce livre poétique et plein d'humour est aussi une très belle évocation de la culture indienne.

03/2007

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Littérature française

Le gourou. Une imposture congolaise

" La guerre qui ravage le Pool est la pire des guerres, la pire des sales guerres civiles. Mais, disons tout de suite que ce livre n'a pas été inspiré par les affrontements fratricides. Tout juste sert-il de fond sonore aux problèmes que les hommes et les femmes d'un pays rencontrent en cas de crise aiguë, crise politique, sociale et économique. Tous ces différents aspects seront abordés par petites touches et épisodes et non dans des traités spécifiques souvent fort savants, ennuyeux, pour ne pas dire incompréhensibles. "

06/2013

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Poches Littérature internation

Le gourou de la Baltique

Après le mariage réussi de ses amis Yogi et Lakshmi en Inde du Sud, le Suédois Göran Borg revient chez lui d'humeur maussade : son compte en banque a mauvaise mine, sa recherche de travail patine, et sa relation avec KBT, son ancienne thérapeute, s'avère plus compliquée que prévu. Mais la visite impromptue de Yogi à Malmö l'arrache à ses préoccupations. Les deux compères partent sillonner la campagne scandinave où Yogi s'étonne des excentricités de ses habitants. Comme par magie, l'impétueux Indien se retrouve bientôt investi de vertus guérisseuses, allant de la faculté de résoudre les problèmes de couple à celle de retrouver les animaux égarés. Bientôt surnommé "le gourou", rien ne peut l'arrêter... Dans ce dernier épisode des aventures de Göran et Yogi, Mikael Bergstrand, avec la légèreté et l'humour ravageur qu'on lui connaît, excelle à dépeindre le lent cheminement intérieur d'un homme vers la voie - pas si ésotérique que ça - de l'amour et de l'acceptation de soi.

06/2018

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Actualité et médias

L'ombre de Christian Ranucci

Christian Ranucci, 22 ans, a été guillotiné le 28 juillet 1976 dans une cour de la prison marseillaise des Baumettes. Etait-il coupable ou innocent ? Publié deux ans après son exécution, Le Pull-Over rouge posait la question. Les recherches et enquêtes conduites depuis trois décennies n'ont fait que renforcer l'angoissante probabilité de l'innocence du jeune décapité. L'Ombre de Christian Ranucci révèle les résultats de ces travaux et évoque les rebondissements les plus récents, y compris la possible intervention d'un présumé tueur en série. L'Ombre de Christian Ranucci marque une nouvelle et importante étape dans la quête de la vérité.

08/2006

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Photographes

Paolo Roversi par Christian Caujolle

Si on le connaît surtout pour ses photographies dans le domaine de la mode, Paolo Roversi n'est surtout pas photographe "de" mode. Ce grand connaisseur de la photographie - qu'il collectionne avec un goût très sûr -, cet amateur, au plus beau sens du terme, de livres qui, dès sa jeunesse l'ont familiarisé avec les classiques comme avec les auteurs de sa génération, est photographe, tout simplement. Il considère chaque photo comme un "portrait", qu'il s'agisse d'un visage, d'une robe, d'un paysage ou d'une cafetière, et affirme sa passion pour August Sander, Diane Arbus ou Richard Avedon. Et évidemment Robert Frank dont il fut proche. Simplement parce qu'il cherche à "placer au centre du monde" ce qu'il photographie, qu'il s'efface pour pouvoir éliminer et épurer au maximum. Avec une grande élégance. Au début, cela n'a pas été facile. Le COVID 19 nous a empêchés de nous voir en face à face et nous avons dialogué par écrans interposés, ce que ni l'un ni l'autre n'aimons et qui ne se prête guère au type d'échange qui est la règle, la base et le fondement de ces discussions. Dès la première rencontre physique sur la terrasse du Studio Luce et malgré l'intempestif passage d'un hélicoptère, la parole est devenue plus fluide. D'autant que le lieu est accueillant, que le studio, dans un immeuble des années trente au sud de Paris fait cohabiter espaces de vie et de travail. Comme une évidence. Retrouvailles complices, échanges, partage. Et toujours cette bonne humeur élégante, ce sourire qui plisse au coin des yeux, ce rire fréquent et jamais haut, cet humour léger, une façon de ne pas se prendre au sérieux, une forme de prédestination au bonheur comme une décision de vie. On sent à chaque instant une exigence, par nécessité et, tout aussi forte, l'indispensable liberté qui ouvre les portes. Le rythme est souple, musical, à la fois ferme dans ses convictions et jamais arrogant. Français parfait et précis pour le plus italien des parisiens, ou, peut-être, le plus parisien des italiens. Peu importe, d'ailleurs. Oui, une évidente élégance. Comme, plus tard, dans son appartement lumineux au dernier étage d'un bel immeuble. Un univers habité, ni en désordre ni vraiment rangé, surtout pas arrangé. Un monde de livres, dès l'entrée et dans presque toutes les pièces. Des livres de tous types, poésie, roman, philosophie, littérature, photo évidemment, livres d'art et de remarquables exemplaires reliés de belles éditions anciennes - vu une originale de Paul et Virginie, un ouvrage de 1776 sur l'Italie avec des aquarelles magnifiques ou un exemplaire des Œuvres complètes de Jules César - qui viennent de son épouse, Laetitia, ancienne top model descendante des imprimeurs typographes Firmin Didot. Un monde de photographies, partout, dans toutes les pièces, au mur ou sur des rangements en bois à croisillons. Peu de photographies du maître des lieux, finalement, mais beaucoup de pépites, de Robert Franck - beaucoup - à Diane Arbus - dont le si rare autoportrait enceinte - à Kertész - un petit tirage inédit d'une vue de Paris –, plusieurs Shoji Ueda ou Louis Faurer. Et tant d'autres, mêlés à quelques photos de famille. Face à un mur entièrement couvert de photographies, bouleversant, un Lucio Fontana blanc, d'un format inhabituellement grand, très pur d'une seule entaille verticale. On aperçoit, dans une bibliothèque dont les portes vitrées protègent des livres particulièrement précieux, un petit paquet carré, emballage mystérieux des tout débuts de Christo. D'autres peintures au mur, dont une d'un ami. Ici, rien n'est décoration, on vit dans un environnement où l'art trouve tout naturellement sa place pour que l'on vive avec lui. On le respire. Mais il ne s'agit ni d'un musée, ni d'une monstration, encore moins d'une démonstration. Pas de logique, pas de hiérarchie, une manière plutôt d'autoportrait fait de bribes de souvenirs, de moments d'une vie, d'émotions préservées. Nous n'avons, finalement, pas tellement parlé de mode. Sans doute parce que ce n'est pas vraiment le propos, même si celui qui dit avoir été fortement influencé par August Sander est catalogué comme photographe "de mode" et que c'est son activité professionnelle principale. Mais il est évident que pour celui pour qui " tout est portrait " l'enjeu, le seul, est la photographie. Donc la lumière. Et une indispensable liberté que l'on retrouve dans la façon d'évoquer et sa pratique et des souvenirs, de se dire sans toujours se dévoiler, avec une pudeur qui n'est pas un calcul ou une cachotterie. La parole est fluide, les émotions et les souvenirs reviennent, les convictions, les commentaires, sans affectation. On se parle. Juste entre nous.

11/2022

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Animaux, nature

Souvenirs de chasse pour Christian

Remises en grande solennité la veille au soir, en présence de notre mère, très inquiète: "Surtout soyez très prudents!" notre père lui soufflant à mi-voix: "Rien à craindre, ça ne peut pas tuer une mouche! ", les deux carabines avaient fait irruption à 7 h du matin, le lendemain, à grand fracas, dans la chambre paternelle et maternelle, portées par deux chasseurs en délire, ayant à peine attendu le rituel "Entrez!" et brandissant quatre oiseaux parfaitement tués et tués à 15 pas, à travers feuilles et branches. Mon frère trois, moi un. " Encore couchés, notre mère et notre père avaient accusé de manière différente le choc de cette brutale révélation; la première, les mains jointes: "Mon Dieu, c'est épouvantable! Je savais bien que c'était de la folie, ces carabines!" le second avec un demi-sourire, à la fois gêné et satisfait: "Eh bien, ma foi, voilà qui n'est pas mal tiré!" " Nous étions repartis en coup de vent. A midi, la brochette se montait au chiffre que nous nous étions fixé, deux par personne. Douze oiseaux, en comptant la cuisine. Quelle chasse! Douze oiseaux bien choisis; rien que des becs-fins, sauf trois gros-becs; deux moineaux et un verdier. Nous étions déjà de vrais chasseurs, se connaissant en gibier. "

11/2012

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Sociologie

Luc et Christian Boltanski. Fraternité

Luc Boltanski est un sociologue dont les travaux ont initié un tournant décisif dans l'histoire de la discipline, mais il écrit et publie aussi recueils de poèmes, pièces de théâtre et opéra. Christian Boltanski est un artiste plasticien reconnu internationalement, dont les oeuvres ont marqué de leur empreinte l'histoire de l'art contemporain, mais même s'il prétend n'avoir guère étudié et ne jamais lire, il s'interroge constamment sur les énigmes du social. Si proches et si différents, ces deux frères font preuve, à travers leur biographie menée ici en parallèle, d'une forte proximité créative autour d'une préoccupation qui leur est commune - la fraternité - non pas seulement celle qui les a fait frères - mais une fraternité au-delà des frontières, une fraternité pensée, réfléchie, choisie.

04/2018

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Essais biographiques

Christian Gardair, paysageur d'estuaire

Etre sans plis. Une belle nappe, dans les hôtels, est sans plis. Comme je suis un type compliqué, j'aimerais bien me simplifier. Sans plis, ni replis (Christian Gardair). ?Si diverses qu'elles soient, les expériences du peintre Christian Gardair n'en gardent pas moins une unité, celle d'une quête de vérité : Je vous dois la vérité et je vous la donnerai, écrivait Cézanne. Pour Christian Gardair qui aime se définir comme un ?anonyme du XXe siècle, la vraie peinture c'est?la langue coupée? (Matisse), c'est le silence, rejoignant le précepte de Wittgenstein? : Ce dont on ne peut parler, il faut le taire. Il ne faut pas dénaturer le tableau, qui pose la question de sa présence, d'elle seule ; il est et reste avant tout une Enigme.

11/2021

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Criminologie et sicence pénite

Christian Ranucci. La mémoire guillotinée

Du temps où la peine capitale était appliquée en France, la justice inhumait les suppliciés dans une sépulture anonyme. Etre condamné à mort, c'était aussi être condamné à l'oubli perpétuel. Christian Ranucci, guillotiné en 1976 à l'âge de 22 ans pour le meurtre d'une petite marseillaise de huit ans, Marie-Dolorès Rambla, aurait dû connaître ce destin posthume. Mais deux ans après son exécution, un livre signé de Gilles Perrault, Le pull-over rouge, inscrivait son nom dans la mémoire collective en évoquant la possibilité d'une erreur judiciaire. A l'écart des polémiques stériles sur la responsabilité de certains acteurs dans ce qui est devenu une tragédie judiciaire, l'auteur a convoqué des psychologues anglo-saxons pour nous éclairer sur le fonctionnement de la mémoire humaine, sur ses fragilités, ses égarements, ses défaillances. Car un dévoilement convaincant de la vérité ne saurait faire l'économie de questions sur notre mémoire : un témoin sincère peut-il faire un faux témoignage ? Quelle est la fiabilité de la reconnaissance d'un suspect par un témoin ? Peut-on vraiment, et si oui, comment convaincre un innocent qu'il a commis un crime ? Quelle est la fiabilité d'un aveu ? Non pas seulement pour un jeune homme exécuté à vingt-deux ans, mais surtout pour la mémoire d'une petite victime et de sa famille traumatisée par le destin, cette affaire exige qu'on ne laisse pas la mémoire guillotinée.

03/2021

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Essais biographiques

Après. Conversation avec Christian Boltanski

Entretien entre l'anthropologue et l'artiste sur les relations entre l'anthropologie et l'art contemporain dans ses rapports à la mémoire collective et individuelle. Octave Debary suit le chemin d'une pensée qui laisse une place à ses " enquêtés " à l'intérieur même de son propre texte, offrant ainsi la matière première d'énonciation du discours de l'artiste. Depuis plusieurs années Octave Debary, professeur à l'université Sorbonne-Paris-Cité et directeur du centre d'anthropologie culturelle (Paris-Sorbonne), développe un projet d'anthropologie comparée de la mémoire et du temps. En s'intéressant à la façon dont une société met en mémoire (et en musées) son histoire, ses recherches l'ont conduit à l'étude de l'art contemporain dans ses rapports à la mémoire collective et individuelle. Au-delà de sujets, il s'agit de construire une posture et une analyse qui promeuvent une dimension collaborative, comme avec les artistes allemands Jochen Gerz et Swaantje Güntzel et comme ici avec l'artiste français Christian Boltanski. Ce livre s'inscrit dans une recherche entreprise depuis presque vingt années sur les " artistes de la mémoire " et constitue une contribution originale et importante au développement d'une anthropologie de l'art et de la réception. Ce livre a comme sujet principal les relations entre l'anthropologie et l'art contemporain. Il s'est construit pendant toute une année en intelligence et en connivence avec Christian Boltanski. Figure centrale de l'art contemporain dont les oeuvres sont présentes dans le monde entier, Boltanski parle de son travail en évoquant les tracés d'un art fragile, d'un art de l'ordinaire et du commun mais aussi de la musicalité, de la mémoire... Ses oeuvres d'abord présentées sous forme d'objets (inventaires, photographies, documents, pièces à conviction, vitrines de références...) ont établi autant l'existence d'une histoire individuelle que leur ressemblance à celle des autres. L'artiste a poursuivi son travail autour d'objets de plus en plus fragiles, davantage reliés à une existence en suspens, à une transmission parlée, sonore, du mot à la note, dont sa dernière grande exposition Faire son temps (Centre Georges-Pompidou, 2019), comme son opéra comique Fosse (2020) et l'exposition Après (2021) sont les ultimes expressions. La raison d'être de cet ouvrage est marquée par la volonté (au-delà d'un apport documentaire, journalistique ou critique...) de promouvoir une anthropologie dialogique, où la prise de parole n'est pas le seul fait du chercheur. Octave Debary suit le chemin d'une pensée qui laisse une place à ses " enquêtés " à l'intérieur même de son propre texte, offrant ainsi au lectorat la matière première d'énonciation du discours de l'artiste.

04/2023

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Littérature érotique et sentim

La passion du Dr Christian

A Holloman (Connecticut), ville rongée par le désespoir et la dépression, le docteur Joshua Christian prodigue à ses patients une attention particulière. Son charisme et l'aura magnétique qu'il dégage suffisent souvent à soulager les maux. Judith Scariott, une femme manipulatrice et sans scrupules, semble avoir trouvé en sa personne une figure d'espoir et une voix libératrice pour tous les Américains. Elle fait alors de Joshua une star des médias, dont la seule apparition suffit à convaincre les foules. Joshua se prête admirablement au jeu, jusqu'à se sentir investi d'une véritable mission. Ses initiales, J. C. , ne seraient-elles pas celle d'un nouveau prophète ?C'est alors qu'il décide de s'affranchir de ceux qui le manipulent.

11/2015

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Musique, danse

Danser ensemble. Compagnie Hervé Koubi

Comme le titre de ce livre le suggère, avec Hervé Koubi, la communauté règne, contre toute idée de communautarisme. Selon ses mots, "danser n'a de sens qu'ensemble". De mère musulmane, de père juif, Hervé Koubi confesse à son public, avant chaque représentation, que ses danseurs "sont (ses) frères". Ce rite de présentation se voit confirmé par les enjeux de ses pièces : la gestuelle, tant de Ce que le jour doit à la nuit que des Nuits barbares ou les premiers matins du monde, célèbre l'avènement de la paix, de l'éros, par-delà les guerres qui cimentent le monde méditerranéen, et, in fine, la terre. Au-delà de la présentation et de l'analyse de ses principales pièces, ce livre rassemble un portrait et un entretien avec Hervé Koubi, ainsi que de nombreux témoignages.

10/2019

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Critique

Hervé Guibert. Articles 1980-1995

De 1980 à 1995, Raymond Bellour a écrit des articles sur le plupart des livres d'Hervé Guibert dans le Magazine littéraire - un accompagnement critique d'un discernement exceptionnel, rare à l'égard d'un jeune auteur. Bellour avait rencontré Guibert, âgé de dix-sept ans, lorsque ce dernier présentait le concours d'entrée de l'Institut des hautes études cinématographiques, auquel il échoua. Un rapport amical fait d'admiration s'ensuivit, dont ces articles gardent la trace. La présente édition est enrichie d'une préface inédite de Raymond Bellour.

11/2021

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Beaux arts

Le Corbusier / Lucien Hervé. Contacts

Lorsque Lucien Hervé envoie à Le Corbusier les premiers clichés de l’Unité d’habitation de Marseille qu’il réalise en 1949, ce dernier lui demande immédiatement de devenir son photographe, louant dans un premier courrier son « âme d’architecte ». En effet, le talent et l’intelligence du regard d’Hervé rencontrent la modernité et les formes nouvelles que les constructions de Le Corbusier développent. À partir de cette première rencontre, une longue collaboration naît entre les deux artistes jusqu’à la mort de l’architecte. Lucien Hervé photographie dès lors toutes les réalisations de Le Corbusier, en véritable mémorialiste de son oeuvre architecturale. Une procédure de travail est très vite mise en place par Hervé : après avoir effectué les prises de vue d’un bâtiment, il colle sur des cartons colorés son choix de contacts découpés et numérotés qu’il prépare en deux exemplaires. Un jeu est destiné à l’architecte, l’autre à ses propres archives. Plus de 1 200 planches sont actuellement conservées à la fondation Le Corbusier. Cet ouvrage en réunit pour la première fois près de 200.

10/2011

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Critique

Hervé Le Corre, mélancolie révolutionnaire

En 2004, Hervé Le Corre marque l'Histoire du roman noir français avec la publication aux éditions Rivages/noir de son cinquième roman, L'Homme aux lèvres de saphir, lauréat du Grand Prix du roman noir français de Paris. La suite de son oeuvre se scinde entre polars contemporains et fresques historiques. Dans Qui après nous vivrez (2024), il imagine la survie de quatre générations de personnages, dans un monde ravagé par les épidémies, les guerres et la précarité énergétique, conférant une nouvelle aura au roman post-apocalyptique à la française. Ses textes remontent à la source des violences humaines, qu'elles soient intrinsèques, consécutives aux inégalités sociales, ou purs réflexes face aux injustices. Son style, unique, mêle l'efficacité narrative des géants du polar américain au naturalisme des auteurs classiques. Composé d'une introduction et d'un entretien, Hervé Le Corre, mélancolie révolutionnaire revient sur le parcours de cet auteur majeur, ses méthodes et ses intentions, son engagement en tant que citoyen, enseignant et romancier.

04/2024

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BD tout public

Hergé archéologue

Alors qu’il réinhume la momie d’une jeune chamane, Kyys, quelque part en Iakoutie, Eric Crubézy est frappé de la similitude de sa situation avec celle des savants de l’expédition Sanders-Hardmuth, qui eux, osèrent rapporter en Occident la momie de Rascar Capac. Ce thème bien connu, celui des Sept boules de cristal, sert de base à la réflexion de l’auteur. Dans un cas, celui imaginé par Hergé, les savants « volent » les restes (et le payent très cher). C’est ainsi que les archéologue opéraient autrefois. Dans l’autre cas, aujourd’hui, les chercheurs réinhument la momie une fois celle-ci étudiée. Différence de traitement. Respect et sauvegarde de l’objet dans l’un, respect de la culture et des rites dans l’autre. A partir de ce thème, Eric Crubézy, en tintinophile averti qu’il est, réinvestit l’oeuvre d’Hergé et tente de cerner sa vision de l’archéologie. Les cigares du Pharaon, Les sept boules de cristal, Le Temple du Soleil, mais aussi Le secret de la Licorne, Le Trésor de Rackham le Rouge sont bien sûrs analysés. Si l’archéologie évoque l’exotisme et l’aventure, les archéologues ne se sont guère souciés de Tintin jusqu’à présent. Poursuivis par des clichés de rêveurs reconstituant un passé à partir de bribes, d’aventuriers pilleurs d’épaves ou de tombeaux, de découvreurs de pyramides ou de cités perdues, ils ont regardé de loin, de très loin l’oeuvre, n’y voyant qu’une reprise de clichés ou mieux l’occasion de s’ouvrir aux cultures. Et pourtant, si l’oeuvre reflète l’évolution du monde ne révélerait-elle pas celle de l’archéologie ? Mieux, si elle introduit du sacré dans le profane, de l’humain dans la science et si Tintin a su accepter d’écouter Tchang, alors ne pourrait-elle pas être sujet de réflexion pour ces archéologues qui attribuent tout geste intelligible au cultuel ou au sacré ou pour les autres dont les explications matérialistes éliminent tout fait étrange, tout détail qui échappe à une logique concrète ? En retour, la vision qu’ont nos contemporains de l’archéologie n’est-elle pas inspirée en partie de Tintin ? Mais Tintin, en nous montrant que le contemporain c’est l’occidental mais c’est aussi l’autre, l’autochtone, celui de là-bas mais aussi celui d’ici, ne pourrait-il pas nous offrir une réflexion sur l’archéologie vue par les autres, les Chiquito d’Amérique, les faucheurs de Sibérie, les religieux de chez nous ? L’archéologue de demain à la charnière d’univers différents pourrait alors lire le passé comme un objet de science mais lui donner un avenir, le gérer dans un univers de valeur différent.

06/2011

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Monographies et entretiens

Hergé intime

Paru en 2011 et indisponible depuis plusieurs années, cet ouvrage de référence est enfin réédité dans une version revue et augmentée. Tintin a aujourd'hui atteint une renommée planétaire. Mais connaît-on bien son créateur, le très discret Hergé, né Georges Remi (1907-1983) ? La personnalité de ce pionnier de la bande dessinée francophone n'émerge pas toujours de façon distincte des ouvrages qui lui ont été consacrés jusqu'ici. Sous le masque du jeune reporter, apparu en 1929 dans Tintin au pays des Soviets, se dissimule un tempérament complexe, insaisissable et ambitieux. Les auteurs de ce livre en font un portrait précis et attachant tout en proposant un nouveau décryptage de son travail. Parmi les révélations qu'ils apportent figure notamment l'importance de la mère de l'artiste, une femme fragile, dont Hergé partageait le caractère inquiet. La folie emportera Elisabeth Remi et irradie l'oeuvre de celui qui, depuis son plus jeune âge, se réfugie dans le dessin. Alors que les premiers albums de Tintin, publiés en noir et blanc, faisaient de celui-ci le héraut d'une Europe encore triomphante, le séisme de la seconde guerre mondiale modifie profondément la vision du monde d'Hergé. A partir d'Objectif Lune (1953), l'humoriste intégrera à sa " comédie humaine " ses tourments les plus intimes. Son premier mariage ne sera pas épargné par ce renversement des valeurs. A partir des années 1960, une nouvelle vie s'offre à lui avec Fanny Vlamynck. Auprès d'elle, il trouve la sérénité, se passionne pour le taoïsme, l'art contemporain... Hergé et Tintin finiront alors par se confondre, dérobant aux yeux du public le véritable Georges Remi, que ce livre fait enfin apparaître.

03/2023

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Littérature étrangère

Le monde de Christina

Du monde, Christina Olson n'a rien vu. Paralysée depuis l'enfance, elle vit recluse dans la ferme familiale, perchée sur une falaise du Maine. Sa seule ouverture sur l'extérieur : une pièce remplie de coquillages et de trésors rapportés des mers du Sud par ses ancêtres, farouches marins épris d'aventures, et dont les histoires nourrissent ses rêves d'ailleurs. L'arrivée de nouveaux voisins, la pétillante Betsy et son fiancé, le jeune peintre Andrew Wyeth, va bouleverser le quotidien de cette femme solitaire. Alors qu'une amitié naît entre elle et le couple, Christina s'interroge : pourra-t-elle jamais accéder à la demande d'Andrew de devenir son modèle ? Comment accepter de voir son corps brisé devenir l'objet d'étude d'un artiste, d'un homme ? L'art est le reflet de l'âme. Et sur la toile, Christina redoute de voir apparaître ses failles, et celle qu'elle aurait tant désiré être...

10/2018

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Littérature française

L'histoire du loser devenu gourou

Dans cette farce burlesque, notre antihéros, qui restera sans nom, est l'archétype du loser moderne, vaincu par la société : alcoolique, sans emploi, en proie à la plus profonde misère sexuelle et amoureuse. Poussé par ses parents, il accepte un emploi d'homme à tout faire dans une riche fondation qui se révèle être une secte. Par une suite de quiproquos, il va se retrouver patron de cette secte, qui réunit principalement de riches bourgeois érotomanes. Mais ce jeu de masques, ce retournement subversif des valeurs et des positions, ne va pas le rassurer pour autant et, ainsi parvenu au sommet de la pyramide sociale et sexuelle, il va découvrir qu'il ne désire pas plus être maître qu'il ne désirait être esclave. Dans cette fable faussement innocente, mâtinée d'humour trash et de scènes rocambolesques, Romain Ternaux se livre à une destruction méthodique de tout ce qui fait une société : famille, travail, amour. Construit comme un vaudeville surréaliste, cette aventure piège son antihéros comme son lecteur dans une vertigineuse et folle escalade, dont rien ni personne ne sortira indemne. Lorgnant à la fois vers Gaston Lagaffe, vers les Deschiens, vers cette littérature américaine peuplée de vaincus magnifiques (Bukowski, Hunter S. Thompson), L'histoire du loser devenu gourou est un grand éclat de rire de la puissance de ceux qui font exploser nos contradictions et nos faux-semblants.

11/2015

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Contes d'Afrique

Le gourou et l'enfant gourmand

Takam est un petit garçon qui a bon appétit. Il a neuf frères et n'est pas partageur. Sa maman ne sait plus comment faire pour l'empêcher de manger la nourriture de ses frères. Décidée à aider son garçon à mieux se maîtriser, elle le confie à un gourou qui se dit guérisseur. Mais l'homme a de sombres idées derrière la tête. Takam se sortira-t-il des griffes du gourou et du piège de sa gourmandise ?

05/2021

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Littérature française

Les contes de Hans Christian Andersen

Aussi prisés aujourd'hui qu'ils le seront sans doute encore par les générations à venir, les contes de fées de Hans Christian Andersen forment des pierres angulaires de notre conscience collective autant que du canon littéraire occidental. Du Vilain Petit Canard à La Petite Poucette, en passant par La Petite Sirène et Les Habits neufs de l'empereur, ce recueil admirablement mis en page diffuse la magie éternelle de ces histoires à travers une sélection de 23 contes illustrés par des images chatoyantes réalisées entre les années 1840 et 1980. Afin de rester fidèle à la portée internationale de ces histoires, les artistes présentés viennent notamment d'Autriche, de Grande-Bretagne, du Japon, d'Ukraine ou des Etats-Unis et comptent de grands noms comme Kay Nielsen, Arthur Rackham, Tom Seidmann-Freud (nièce de Sigmund Freud), ainsi que la pionnière du film d'animation, Lotte Reiniger. L'anthologie comporte aussi des silhouettes anciennes et contemporaines, ainsi qu'une présentation de l'immense héritage d'Andersen, de brèves introductions historiques à chaque conte et des biographies détaillées des artistes. Conçue pour toute la famille, cette édition précieuse inspire et enchante autant que l'univers mystique, magique, issu de l'imagination d'Andersen. Parmi les contes présentés : La Princesse au petit pois, Le Rossignol et l'Empereur de Chine, Le Garçon porcher, La Petite Sirène, Les Habits neufs de l'empereur, Le Stoïque Soldat de plomb, La Reine des neiges, La Petite Poucette, Les Fiancés, Le Vilain Petit Canard, Les Fleurs de la petite Ida, Le Coffre volant, La Plume et l'encrier et Le Coq de poulailler et le Coq de girouette.

11/2013

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Beaux arts

La vie possible de Christian Boltanski

En février 2005, j'ai proposé à Christian Boltanski de composer une autobiographie sous forme de " confession " dictée. Nous nous sommes rencontrés presque chaque semaine durant un an, pour de longues séances enregistrées. Ces entretiens, que Christian Boltanski a rapidement comparés à une psychanalyse, étaient basés sur une règle du jeu précise: raconter sa vie comme son oeuvre, et éviter toute modification ou censure de la parole livrée. Au jour de leur parution, Christian Boltanski n'a lu ni les transcriptions de nos rencontres, ni le manuscrit que j'ai mis en forme de la façon la plus littérale possible. Je n'ai rien écrit personnellement de ce livre, mais le contenu m'en est entièrement imputable. Catherine Grenier.

01/2010

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Analyse littéraire

Christian Garcin, une esthétique du dépaysement

Christian Garcin est l'auteur d'une oeuvre très riche et diversifiée où voisinent des genres, des thématiques et des styles différents. Depuis son entrée dans l'écriture en 1993, il n'a cessé de publier des textes plus ou moins courts, des récits et des nouvelles ; de manipuler les grands genres littéraires, le roman et la poésie ; de s'adonner à des formes qui varient du carnet et du récit de voyage, à l'essai et à la traduction. Il s'agit d'une vaste bibliographie où la fiction et la réflexion, l'autofiction et l'autobiographie se côtoient naturellement. Ce volume, qui constitue la première monographie consacrée à cet auteur, interroge les réseaux thématiques et poétiques qui parcourent une oeuvre marquée par le dépaysement, l'ailleurs et la recherche.

09/2021

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Monographies

Christian Bérard (1902-1949) : clochard magnifique

Peintre, illustrateur, collaborateur à la scène et à l'écran de Cocteau, Jouvet, Balanchine et Massine, dessinateur de mode, ami de Chanel et Schiaparelli, Christian Bérard (1902-1949) était avant tout un artiste. Dans ses autoportraits, il affiche un air sombre, inquiet ou mélancolique. Et c'est assurément une part de sa personnalité qu'il dépeint. Mais, sorti de son atelier, il s'égaye dans de cocasses improvisations avec ses amis Christian Dior, Georges Auric ou Henri Sauguet, comme dans de mémorables bals costumés. Vivant sur le fil du rasoir, entre tenue négligée et costume de soirée, Christian Bérard est en soi une figure théâtrale. Ce sont les deux faces de l'artiste que l'exposition d'Evian et ce catalogue présentent à travers un parcours qui mène de Christian, jeune peintre auquel est promis une brillante carrière, à Bébé, coqueluche du Tout-Paris.

03/2022

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Prière et spiritualité

Christian Bobin. Poète de la joie

Ce que je sais de Christian Bobin (1951-2022), je le tiens de nos rencontres trop brèves, de nos échanges épistolaires, trop peu nombreux, par pudeur, par retenue, de part et d'autre, car l'homme de silence et de solitude ne cherche pas à emmagasiner. Journaliste, j'ai beaucoup reçu à rencontrer ce journalier des mots, cette vigie de l'invisible. Chaque échange était fait d'instants qui, tout à coup, prenaient l'éclat d'un diamant dur, ciselé de mots choisis. Il faudrait plus de quinze jours pour moissonner les mots du poète qui se cache derrière la fenêtre et continue, c'est certain, de cueillir les petits riens qui font la vie même. Et la mort aussi. Plus que prier, les écrits de Christian Bobin nous invitent à méditer. La vie, la mort, l'amour, mais aussi la nature, Dieu, la maladie, l'Eglise... Tout ce qui vit et donne sens à l'existence est proposé avec sérieux et dans un grand éclat de rire. Christophe Henning est journaliste à La Croix et animateur sur RCF. Ancien président de l'Association des écrivains croyants d'expression française, il est l'auteur de nombreux ouvrages consacrés à des figures spirituelles et à la poésie.

04/2024

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BD tout public

Appelle-moi Ferdinand

Un récit d'Hervé Bourhis et Christophe Conty. Dessin et couleurs de Christian Durieux

08/2009

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Beaux arts

Hervé Di Rosa autour du monde

Depuis plus de vingt cinq ans, Hervé Di Rosa, né en 1959 à Sète, est un artiste nomade. Il est passé par Sofia en Bulgarie, Kumasi au Ghana, Porto Novo au Bénin, Addis- Abeba en Ethiopie, les Mascareignes avec La Réunion et Maurice, Patrimonio en Corse, Binh Duong au Viêtnam, Durban en Afrique du Sud, La Havane à Cuba, Mexico au Mexique, Foumban au Cameroun, Miami Beach et Little Haïti aux Etats-Unis, Tunis en Tunisie, Tel- Aviv en Israël, Paris Nord en France, Séville en Espagne, ou Lisbonne au Portugal. Il a longtemps séjourné à Miami, comme à Séville et vit aujourd'hui à Lisbonne, revenant régulièrement à Paris et à Sète pour présider aux destinées du Musée International des Arts Modestes (MIAM).

10/2019

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Opéra

Hervé le Père de l'opérette

Qui devinerait derrière Hervé, l'auteur de la gentille Mam'zelle Nitouche, un bouillonnant compositeur, si surprenant que l'impitoyable R. Wagner se déclara tout à fait " étonné, charmé, subjugué " par ce musicien français. On partage bien ce sentiment lorsqu'on suit cet artiste hors du commun dans son épopée aux mille rebondissements. Parti tout jeune de son Nord natal, Hervé débarque à l'église Saint-Roch à Paris, invente l'opérette avec les fous de l'asile de Bicêtre, se retrouve organiste sérieux à Saint-Eustache le matin, et compositeur déluré le soir, dans les théâtres du boulevard du Crime... Puis le voici créant son propre théâtre, les Folies-Concertantes si bien nommées ! Là, il encourage J. Offenbach, va même jusqu'à chanter, en travesti, dans son premier opéra bouffe à succès... Ainsi, à suivre ce personnage fantasque, sommes-nous de plein fouet dans une chronique sociale du XIXe siècle, balancés entre Offenbach, qui courtise la bourgeoisie impériale, et Hervé, le " compositeur toqué ", qui enchante le peuple dans de grandioses parodies. R. Queneau vit en lui " le premier des Surréalistes ". Ancien Journaliste à France-Culture, J. Rouchouse reconstitue l'ambiance bouffonne du milieu du XIXe siècle, grâce à la biographie rocambolesque du créateur de l'opérette, Hervé (1825-1892).

09/2023

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Littérature française

Dans les braises d'Hervé Guibert

Hervé Guibert meurt le 27 décembre 1991, à l'âge de trente-six ans. Personne n'a alors oublié sa voix quand, dix-huit mois plus tôt, Bernard Pivot l'avait invité à parler de son livre, A l'ami qui ne m'a pas sauvé la vie. Personne n'a oublié son visage apparu ce fameux soir à la télévision, comme si l'occasion s'était présentée de regarder le sida en face. Personne n'a oublié la mélancolie tendre et cruelle de ce jeune écrivain en train de mourir. La passion d'Hervé Guibert n'est pas politique, elle est métaphysique. Il ne brandit aucun drapeau, si ce n'est celui de la liberté singulière. Il est un caractère inclassable, insaisissable. Lui qui a eu l'audace de métamorphoser ses expériences intimes en récit apparaît, trente ans après sa mort, comme un " classique ", auteur pourtant d'une oeuvre " barbare et délicate", en rupture de ban. Dans son essai biographique, Maxime Dalle ne se contente pas d'évaluer grâce au recul du temps la portée et l'écho des textes d'Hervé Guibert ; de l'écrivain français, il restitue aussi la présence et le mystère.

10/2021