Science-fiction
07/2019
Critique littéraire
08/2004
Littérature française (poches)
05/1997
Littérature française
10/1995
Littérature française
12/1994
Littérature française
09/2013
Littérature française
03/2012
Théâtre
10/2016
Littérature française
09/1998
Littérature française
08/2006
Histoire internationale
10/2020
Littérature française
02/2022
Littérature française
08/2021
Littérature française
06/2022
Cinéastes, réalisateurs
06/2022
Sciences et inventions
10/2021
Religion
10/2020
Littérature française
02/2014
Religion
01/2014
Littérature érotique et sentim
06/2015
Religion
01/2018
Cinéma
04/2019
Littérature française
06/2018
Romans de terroir
01/2019
Lecture 9-12 ans
05/2017
Biographies
02/2023
Théâtre
02/2018
Symbolisme
03/2021
Essais
CNLMusique – Quand bien même on le réclame sur la plupart des plateaux avant chaque prise de vue, le silence au cinéma est difficilement tenable. Instinctivement associé au vide, au néant, à la contemplation, à la passivité, au temps suspendu, à la mort, ou encore à l'impossibilité de l'événement, le silence est craint.
L'attrait du silence manifesté ou subi par les cinéastes et les personnages dans la quinzaine de films ici réunis (du Prince étudiant d'Ernst Lubitsch à Paterson de Jim Jarmusch en passant par Silence et Cri de Miklos Jancso) doit donc être entendu comme aspiration jamais véritablement concrétisée ni satisfaite.
Le silence au cinéma est toujours relatif, perturbé, rompu, brisé, irrégulier, provisoire, dénaturé. Mais il ne provoque en rien une sclérose du sens, du récit ou encore de l'émotion, pour redonner temporairement la main au visible, à défaut de son autonomie complète. Le motif du silence - décliné selon quatre approches entrecoupées de focalisations sur des moments silencieux - sera donc ici mis en exergue dans sa capacité à stimuler des récits fictionnels mais aussi documentaires.
Dès lors il conviendra de se poser la question : par quoi est-il compensé ? C'est que le silence est très vite devenu un recours dramatique très efficace, non pas à le considérer isolément, mais grâce à sa confrontation ou sa juxtaposition avec les composantes de la bande-son que sont la parole, la musique et les bruits. Autrement dit, le silence a besoin d'elles pour résonner, à défaut de s'imposer comme quatrième composante.
04/2021
Littérature française
04/2009