Recherche

Aminder Dhaliwal

Extraits

ActuaLitté

Droit des personnes

La dernière révolution patrimoniale. Conséquences pratiques

DROIT BELGE Une étude bilingue des principaux changements en droit patrimonial par des spécialistes reconnus ! Le droit patrimonial englobe de nombreuses disciplines, allant du droit des successions et des donations au droit des régimes matrimoniaux, droit des obligations ou droit des personnes. Afin de tenir compte de l'évolution de notre société au cours des dernières décennies, le législateur a fort à propos procédé à des ajustements plus ou moins importants dans ces matières, obligeant ainsi les praticiens à remettre en perspective leur approche patrimoniale. Cet ouvrage a pour ambition de synthétiser les principaux changements connus par ces différentes disciplines et de mettre en exergue, dans leur pratique quotidienne, les nouvelles ouvertures ainsi que les inévitables points d'attention inhérents à toute nouvelle législation. Het vermogensrecht bestaat uit tal van disciplines, gaande van successie- en schenkingsrecht tot huwelijksvermogensstelsels, verbintenissenrecht of personenrecht. Als gevolg van de evolutie van onze maatschappij tijdens de laatste decennia heeft de wetgever heel wat meer of minder ingrijpende aanpassingen doorgevoerd die de beroepsbeoefenaars verplichten om hun vermogensaanpak vanuit verschillende invalshoeken te herzien. Het doel van dit boek bestaat erin een samenvatting te geven van de belangrijkste veranderingen in deze disciplines en op basis van een dagelijkse praktijk ervan de nieuwe openingen en de onvermijdelijke aandachtspunten in de verf te zetten die inherent zijn aan elke nieuwe wetgeving.

09/2021

ActuaLitté

Littérature française (poches)

Les Caractères

Une première moitié de vie occupée à préparer un livre, l'autre à le corriger et à l'amender. Comme Montaigne, et peut-être un peu plus que lui, La Bruyère est bien l'homme d'un seul livre, et ce livre est celui d'une vie. Entre le projet et le dernier état revu par l'auteur - sur lequel est fondée la présente édition -, les encouragements renouvelés d'un public ravi qui ne semble pas en avoir voulu à La Bruyère de l'avoir si sévèrement morigéné. C'est que Les Caractères sont tout d'abord le chef-d'œuvre d'un genre pratiqué depuis l'Antiquité, le portrait, et d'une veine, la littérature morale, dans lesquels le Grand Siècle ne pouvait que se reconnaître et s'accomplir. Sous Louis XIV, on s'attache volontiers aux notations, ces marques où se découvrent les passions et rien n'intéresse plus que les passions. D'un mot, là où nous avons pu croire que La Bruyère fixait des images, il s'employait en vérité à nous donner à les lire. On ne sait en effet ce qui nous sollicite le plus : ce que regarde La Bruyère ou la manière dont il regarde. Cette œuvre subtile et neuve appelait un soin tout particulier dans l'établissement du texte comme dans l'annotation. Elle bénéficie donc des progrès considérables accomplis dans ce domaine au cours des dernières décennies dans la connaissance du classicisme.

ActuaLitté

Littérature étrangère

Le miroir de l'âme. 3e édition

La vie humaine ne connaît jamais qu'une édition. C'est l'avantage éternel que les livres ont sur elle. Ils peuvent traverser les époques, s'amender, se bonifier, revenir sur leurs défauts, masquer habilement leurs imperfections. Ils peuvent poursuivre des vies tranquilles dans les bibliothèques où ils peuvent vieillir en paix n'ayant plus guère d'ennemis irréductibles si ce n'est les autodafés, qui ne sont plus guère à la mode de nos jours, les vers et par-dessus tout l'indifférence qui reste finalement l'ultime ennemi du livre. C'est du lecteur qu'un livre tire sa force. C'est par des générations de lecteurs qu'un livre peut être davantage qu'une existence d'homme. Ainsi en est-il du livre-brouillard de Lichtenberg dont les pensées demeurent actuelles malgré le passage de générations livrées aux vers. Nous ne sommes pas encore parvenus à faire le compte exact de nos faiblesses, ni à connaître la balance précise de nos ridicules : ce livre sert à en dresser le bilan. L'œuvre de Lichtenberg, depuis sa première parution en 1800, est devenue classique. Elle prend le lecteur à témoin, elle se construit autour de lui, l'interpelle, le tutoie, mais de ce tutoiement qui est une forme supérieure de respect, lorsque les connivences, la complicité et la sympathie se sont fait jour entre deux intelligences, un jour qui apparaît souvent par la lecture.

02/2012

ActuaLitté

Histoire internationale

Beria. Le bourreau politique de Staline

De 1938 à 1953, Lavrenti Beria a été un rouage essentiel du système stalinien, qu'il a ensuite tenté d'amender avant de payer de sa vie cette tentative avortée. Manipulateur, d'une cruauté sans bornes, c'est ainsi qu'il entra dans l'histoire. Or, la figure de Beria s'avère au regard des faits et à l'analyse bien plus complexe : bourreau certes, mais aussi fin politique. Fils de paysans misérables, il connaît une ascension fulgurante. Flanqué d'une cohorte de tortionnaires, il dirige la police politique soviétique, le NKVD, pendant sept années décisives (1938-1945) au cours desquelles la nomenklatura consolide son pouvoir. Il organise la déportation meurtrière des peuples du Caucase, planifie les meurtres de Trotsky et de ses ennemis politiques. Mais, à la mort de Staline, Beria est le premier à saisir que le régime, à bout de souffle, ne peut survivre qu'en desserrant le carcan de la terreur policière. Il commence a démanteler le goulag, propose la réunification de l'Allemagne ; en somme, des mesures annonciatrices de la pérestroïka gorbatchévienne. Nommé ministre de l'Intérieur en mars 1953, il est arrêté par ses pairs en juin et fusillé en décembre pour un complot infondé. A l'appui de nombreux documents d'archives rendus publics à la chute de l'Union soviétique, Jean-Jacques Marie brosse le portrait complet de l'un des acteurs majeurs de l'URSS sous Staline.

09/2013

ActuaLitté

Théâtre - Pièces

Je venais voir la mer

C'est l'histoire d'un retour. Un homme revient dans une ville de bord de mer, revient à une maison qu'il a connue, et parle à une femme qu'il a connue. Il lui parle, depuis le seuil de la maison, et elle ne répond pas. Il parle d'abord de tout et de rien, pour ne pas raconter ce qui a provoqué sa douleur, son départ, son errance ; il voudrait expliquer ses erreurs, les réparer, mais il est si difficile de s'amender. Ce qui bouillonnait sous la surface du bonheur, c'était l'enfance difficile, la violence et le désamour du père, la peur de reproduire les mauvais gestes. Mais qu'est-ce qu'on transmet quand on refuse son propre héritage ? J'ai souhaité que ce monologue soit un jeu de piste pour le spectateur. Qu'il y glane les indices qui lui permettront de comprendre, à travers l'écran de la parole (puisque les mots servent autant à dire qu'à ne pas dire - cacher), ce que le personnage fait ici, et pourquoi il revient. Et comme les vagues qui, en marée montante, s'étendent chaque fois un peu plus sur la plage, je souhaite que le personnage se rapproche peu à peu d'une forme d'aveu, mais toujours en se permettant de brefs retraits : le répit de la plage quand la vague recule vers la mer. (N. G. -M.)

04/2023

ActuaLitté

Géographie

Les ghettos de la nation. Ségrégation, délinquance, identités, islam

Les émeutes de 2005 ont mis au jour la profondeur de la crise qui secoue la nation française en jetant une lumière crue sur les banlieues et plus particulièrement sur les ghettos qu'on a laissé s'installer sur le territoire de la République. L'étude de deux cités qui ont joué un rôle emblématique dans ces émeutes, Clichy-sous-Bois et Grigny, permet à l'auteur de définir précisément comment se constitue un ghetto, et ce qui le caractérise : l'enclavement, le sous-équipement, les grands-ensembles dégradés, un taux de chômage élevé et une forte présence de population immigrée, principalement d'origine arabe. Boucs émissaires de la crise, les immigrés en provenance du Maghreb tiennent en effet une place à part dans la nation française, en particulier en raison de la guerre d'Algérie. Leurs enfants et leurs petits-enfants, la deuxième et la troisième génération, ont certes la nationalité française ; mais ils peinent à s'intégrer. Depuis les années 1980, face à la prolifération des zones de non droit, des organisations antiracistes ont tenté de faire entendre leurs voix. Or en quelques années, on a assisté à la radicalisation de ces militants des banlieues qui refusent désormais toute intégration, relayés en cela par certains intellectuels post colonialistes qui s'attaquent à l'idée même de nation. Entre " guerre des mémoires ", repentance, logique victimaire et montée du racisme, il est urgent d'amender le roman national... Cet ouvrage comprend un cahier couleurs de 16 pages de cartes permettant de comprendre la géographie des émeutes, des ghettos...

09/2011

ActuaLitté

Sociologie

Invectives. Quand le corps reprend la parole

La lettre tue, soit. Mais qu'en est-il de la parole dite vive ? Nous pensons d'habitude à ses vertus communicatives " à la chaleur que tisse la parole / autour de son noyau le rêve qu'on appelle nous " (Tristan Tzara). Cependant, lorsque la haine, l'indignation, la colère ou la peine, investissent la langue, la chaleur devient insoutenable. On appelle " invective " cette fulguration de la langue, ces paroles ou ces discours agressifs visant à réduire l'adversaire, quel qu'il soit, au silence et au néant. Au lieu d'essayer de conceptualiser une notion, il s'agit de mettre en évidence des opérations. Ainsi la première partie (" Présentations ") s'ouvre aux foudres de l'invective (spontanée, codifiée ou littéraire) pour tenter de décrire, et d'expérimenter, deux des processus qui la constituent : un processus irruptif au fil duquel l'affect violent " s'expulse " en passant dans la voix et la langue du furieux ; et un processus ruptif qui délie, sépare et éloigne définitivement les parties en conflit. La deuxième partie (" Littératures et Représentations ") explore plus avant les rapports entre le corps et le verbe, en suivant le cours de l'histoire culturelle occidentale. Quand le corps reprend la parole, non seulement il se met à parler de nouveau, mais aussi il reprend ce qui lui revient, ce qui vient de lui. Reprendre la parole, c'est à la fois l'amender, l'améliorer (comme on reprend des bas) et la blâmer, la réprimander, la condamner. L'invective connaît ainsi une visée proprement poétique.

03/2006

ActuaLitté

Religion

Albert de Mun et la séparation de l'Eglise et de l'Etat 1904-1907. "Soldat vaincu d'une cause invincible"

Cette étude se fonde sur le dépouillement d'archives jamais étudiées : les écrits intimes d'Albert de Mun, figure majeure du "ralliement" à la République prôné par Léon XIII dans les années 1890. Elle offre un aperçu original sur l'évolution de la pratique du ralliement, alors que le regain anticlérical qui suit l'affaire Dreyfus soumet les catholiques à un renversement complet des circonstances. Albert de Mun se montre plus que jamais, en 1904-1907, convaincu de l'opportunité des principes de Léon XIII. Absolument opposé à la séparation, il n'a de cesse de lutter contre son application. Cependant il met l'accent sur l'alliance nécessaire avec les républicains modérés et, en acceptant d'amender la loi, montre son refus de la politique du pire. Ebranlé par la défaite électorale subie par la droite en 1906, il en vient même à envisager la solution d'associations cultuelles "canoniques et légales", mais se soumet avec soulagement à leur condamnation par Pie X. La mise en lumière de cette période inconnue de la vie d'Albert de Mun est l'occasion d'une étude précise sur les positions des catholiques, parfois simplifiées, à l'époque de la loi de 1905. Cette étude se révèle particulièrement utile à notre époque sensible à la compréhension de la laïcité et de son histoire. Avec le soutien du Centre de recherche en histoire du XIXe siècle, de l'école doctorale d'histoire moderne et contemporaine et de la Faculté des Lettres de Sorbonne Université

03/2019

ActuaLitté

Sciences politiques

Critiquer le capitalisme. Une mise en abyme du monde contemporain

Ce livre a pour cible le capital, c'est-à-dire son système historique, le capitalisme, et sa forme contemporaine achevée, le néolibéralisme. Comme dirait Hegel, le capital est un esprit qui règne désormais sur le monde et dont le projet est l'accumulation sans fin de la valeur. C'est là son seul horizon. Dans cet ouvrage, il ne s'agit pas d'établir les bases d'un capitalisme critique, de chercher à le réformer ou à l'amender, mais bien de commencer à en faire la critique pour s'en défaire et ce en dépit de la sempiternelle réserve de ne pouvoir proposer un projet de société alternatif à celui-ci. En quatre chapitres, l'auteur engage la construction de cette critique en explorant quatre problèmes contemporains qui font du Capital l'expression d'une domination devenue abstraite : la pandémie du COVID et la gestion de sa crise en France, entre mars et juin 2020 ; la marchandisation de "la vérité informationnelle" et du rôle des médias officiels et alternatifs dans ce processus ; le capitalocène comme nouvelle critique de l'écologie politique à partir de l'exposé de trois situations tragiques (fie de Pâques, mer d'Aral et fracking au Mexique) ; le dernier chapitre analyse quelques "pathologies sociales" liées au capitalisme contemporain et à son emprise sur les vies individuelles et collectives : la dette, l'anorexie et les migrations internationales. En guise de conclusion, la réflexion s'attache à restituer l'apport de Karl Marx pour continuer à comprendre de façon critique le monde actuel, un monde trop souvent "malade" et auquel nous sommes pourtant tenus de nous adapter sans cesse.

12/2020

ActuaLitté

Critique littéraire

Edmond Vermeil, le germaniste (1878-1964). Du Languedocien à l'Européen

Destin singulier que celui d'Edmond Vermeil. Petit écolier, dans les années 1880, d'un village languedocien, il va devenir l'un des pères fondateurs de la germanistique française. Des maîtres disponibles et bienveillants s'employèrent à combler les lacunes d'un système scolaire déficient et à rendre possible l'accès à un cursus universitaire. Agrégé, c'est la chaire des Etudes germaniques que Vermeil reçoit, d'abord à Strasbourg, puis, dès 1933, à la Sorbonne. Sur les pas de son maître Charles Andler, il pratique sa discipline comme une "science de l'Allemagne" incluant, au-delà du cadre étroit de la philologie, une analyse politique lucide et critique. Dominant parfaitement la culture allemande, il agit, dans les années suivant la guerre de 14-18, pour un rapprochement franco-allemand. Mais il perçoit et dénonce très tôt la perversion de l'idéologie nazie et sa menace sur la paix en Europe. Entré en Résistance, il est privé de sa chaire. A Londres, il va jouer un rôle de conseiller auprès des Alliés pour un programme d'éradication du nazisme. A la Libération, il récupère sa chaire à la Sorbonne où il aura pour élèves Alfred Grosser, Robert Minder, Joseph Rovan. Auteur de nombreux ouvrages, Edmond Vermeil a communiqué sa vision de l'Allemagne à plusieurs générations de Français de l'entre-deux-guerres. A la lumière du texte inédit de ses Souvenirs d'enfance et de jeunesse, sont analysées les influences et les circonstances qui marquèrent de leur empreinte un parcours exemplaire dans un contexte historique particulièrement sombre et douloureux. Les auteurs des deux pays, revisitant ses écrits, apportent leurs réflexions sur les deux peuples, français et allemand, leurs relations, leur rapprochement et l'avenir que l'on peut en attendre.

05/2012

ActuaLitté

Jardinage

De la cour au jardin. Transformer son terrain en aménagement écologique et comestible

Vous rêvez de transformer votre cour arrière en petit paradis de verdure où vous pourrez récolter vos propres fruits et légumes ? Vous souhaitez vous libérer de ce gazon un peu trop uniforme pour augmenter la biodiversité sur votre terrain ? Vous avez envie de mettre les mains dans la terre pour participer à l'effort collectif contre le réchauffement climatique ? Que vous habitiez en ville, en banlieue ou à la campagne, ce guide pratique saura vous accompagner pas à pas pour aménager votre espace extérieur en îlots de verdure écologiques et comestibles. Mais par où commencer ? Comment bien planifier votre projet ? Que vous soyez amateure ou expérimentée en jardinage, ce livre vous indiquera comment : bien observer les caractéristiques de votre terrain : identification des plantes, ensoleillement, topographie du site, composition du sol, sources d'eau, vents dominants ; vous équiper et vous fournir en matières premières : outils essentiels, équipement de protection, matières organiques et minérales ; choisir vos plantes : arbres et arbustes fruitiers, plantes vivaces, annuelles, grimpantes et couvre-sols, zones de rusticité, achat et échange de végétaux ; concevoir votre aménagement : déterminer les variétés de plantes adaptées à votre terrain, établir une liste de préférences, les positionner sur un plan ; effectuer les travaux : définir les contours des îlots de plantation, retirer le gazon existant, installer une bordure ; installer un système d'irrigation : calculer le débit de l'eau, planifier le zonage d'irrigation, choisir les goutteurs, fabriquer un récupérateur d'eau de pluie ; entretenir votre terrain : gérer la pelouse restante, amender les plantations, tailler les arbres, hiverniser les plantes, nettoyer les platebandes. Véritable mine d'informations, ce guide met l'accent sur la plantation d'arbres, d'arbustes fruitiers et de plantes vivaces pour créer un aménagement qui s'entretient facilement, au plus bas coût possible. L'objectif est de créer un jardin écologique et résilient face aux changements climatiques, en plus de parvenir à une certaine autosuffisance alimentaire. Au bout de quelques années, vous verrez que vos efforts seront largement récompensés et que votre terrain ravira autant vos papilles que vos pupilles !

03/2024

ActuaLitté

Droit

Procédure pénale. 20e édition

La procédure pénale est la partie des sciences criminelles qui s'attache à définir le cadre juridique dans lequel s'effectuent l'enquête et la poursuite, puis le jugement d'une personne soupçonnée d'avoir commis une infraction. Partant, connaître les circonstances de celle-ci, identifier sa victime et son auteur et, enfin, juger ce dernier d'après les règles définies dans le Code pénal, telle est la triple démarche de la procédure pénale, caractérisée, à chaque stade, par le nécessaire équilibre entre respect des libertés individuelles et efficacité de la répression contre les atteintes à la société ou à l'Etat. Pour tenter d'atteindre cet équilibre, le Législateur n'a cessé, depuis plusieurs décennies, souvent à marche forcée, d'amender telle ou telle disposition procédurale, soit pour assouplir le système répressif, soit pour le renforcer. En témoigne la loi n° 2019-222 du 23 mars 2019, de programmation 2018-2022 et de réforme pour la justice, qui simplifie et renforce l'efficacité de la procédure pénale à tous les stades de la procédure, depuis l'enquête, jusqu'au jugement et l'exécution des peines. Elle comporte également des dispositions relatives à l'amélioration de la lutte contre le terrorisme, la criminalité organisée et l'entraide internationale. En témoigne aussi le décret n° 2019-460 du 16 mai 2019, portant création d'un service à compétence nationale dénommé " service d'enquêtes judiciaires des finances ", sorte de police fiscale spécialisée. Aux côtés de la loi – parfois en opposition à celle-ci –, la jurisprudence, notamment européenne, a, depuis quelques années, fait preuve d'un dynamisme non moins remarquable, contraignant la loi à se réformer, au point de se demander si tout notre système n'est pas véritablement entré dans l'ère de la jurisprudence. Ainsi, par exemple, de l'arrêt de la chambre criminelle du 18 juin 2019 (n° 19-80.015) qui sanctionne le détournement de procédure. De toutes ces modifications qui affectent le droit positif, cette 20e édition rend compte, étant à jour de la législation et de la jurisprudence au 15 juillet 2019. Le présent ouvrage s'attache, après avoir exposé les principes généraux de la procédure pénale (1ère partie), à présenter les acteurs du procès pénal (2e partie) puis les phases du procès pénal (3e partie).

09/2019

ActuaLitté

Méthodologie

Philosopher. Kit de démarrage

Depuis l'Antiquité, la philosophie est une activité essentiellement argumentative. Pour apprendre à philosopher, il ne suffit pas de connaître des notions abstraites et de se référer aux doctrines de tel ou tel penseur. Le premier savoir-faire du philosophe est la capacité d'examiner de façon critique un raisonnement, de le défendre, de le réfuter ou de l'amender. Ce manuel fournit les outils pour acquérir ce savoir-faire indispensable à la compréhension et à la pratique de la philosophie. Rosenberg invite les étudiants - et toute personne curieuse de comprendre ce que font les philosophes - à découvrir (1) en quoi consiste un argument et ce qui permet d'apprécier sa force ou sa faiblesse, (2) comment les arguments s'enchaînent dans un essai philosophique, (3) quels sont les pièges cachés qui peuvent dévaloriser une argumentation, et(4) pourquoi, comme Rosenberg le dit, "ce n'est qu'en philosophant qu'on peut devenir philosophe ". Les nombreux exemples qui accompagnent les explications assurent la bonne compréhension des sujets abordés ; les citations et casse-têtes qui complètent le volume donnent l'occasion d'exercer les compétences acquises. Par des exemples variés présentés de manière limpide, Rosenberg nous fait découvrir les questions qui font vibrer les philosophes de son acabit, la manière dont on peut jongler logiquement avec les concepts, à quoi servent les expériences de pensée, où se nichent les erreurs de raisonnement et les pièges de la raison. Produire un raisonnement juste, contrer un raisonnement défectueux, avoir une approche critique mais bienveillante, tels sont les exercices mentaux que le lecteur est amené à réaliser, sans même s'en rendre compte, en parcourant les pages de cet ouvrage qu'on pourrait dire initiatique. Le manuel de Rosenberg est à la fois accessible, agréable à parcourir et tout à fait stimulant pour l'esprit critique. A mettre entre toutes les mains ! Nicolas Gauvrit, Esprit Critique Le livre de Rosenberg vient combler une lacune dans le genre de l'introduction à la philosophie car il propose une méthode qui n'est ni historique ni notionnelle mais argumentative. La philosophie étant essentiellement une démarche argumentative, visant à défendre une thèse avec des arguments et des raisonnements, apprendre à philosopher, dans cette perspective, ce n'est pas connaître les "idées" des "grands auteurs" qui jalonnent l'histoire de la philosophie ni les " problématiques" propres à une "notion" qu'on va pouvoir recaser dans tel ou tel sujet de dissertation ; philosopher, c'est apprendre à argumenter. Il s'agit donc, comme le dit Pascal Engel en ouverture de sa préface, "d'introduire à la philosophie par l'usage de l'argument et de la critique en acte" . Je recommande donc vivement la lecture de ce livre tonique et intéressant qui n'a pas vraiment d'équivalent en France dans le domaine (pourtant saturé) des livres d'introduction à la philosophie. Henri de Monvallier, En attendant Nadeau

09/2022

ActuaLitté

Littérature française

La connaissance du vent

La Connaissance du vent, qui peut se définir comme une "fable spirituelle" , raconte l'histoire de Hannes, jeune restaurateur d'art néerlandais élevé dans les rigueurs moroses du fondamentalisme calviniste, qui a perdu la foi à l'adolescence et sombré dans la débauche et dans les addictions - au sexe, à l'alcool, à certaines drogues -, ce qui le remplit d'une honte morbide (d'autant plus qu'il est gay, ce qui est encore loin d'aller de soi en 1981, année où se situe le récit, a fortiori quand on a reçu son éducation) sans qu'il trouve le ressort pour amender sa vie. Ce solitaire angoissé est aussi hanté par la "disparition" de Kobie, son seul ami et confident, un peintre plus drogué que lui et attiré par le masochisme, sans qu'on sache avant la fin du livre ce qu'il a pu devenir. Pour fuir et se fuir lui-même, Hannes s'en va restaurer un retable baroque dans une abbaye voisine d'une bourgade perdue des Marches italiennes, qui se révèle un lieu à la fois beau et sinistre, car les habitants semblent endeuillés et hostiles, peut-être parce que la petite cité a autrefois été martyrisée par des mercenaires ottomans. Bien accueilli par les moines, un même amour de la musique - qui joue dans l'histoire un rôle essentiel, de même que la poésie et la nature - le rapproche de Guido, jeune novice souriant, érudit et d'une étonnante sagesse. Malgré les résistances de Hannes, Guido lui révèle peu à peu un Dieu tout différent de celui auquel il a jadis tourné le dos : doux, juvénile et miséricordieux. Le Dieu sans colère de Thérèse d'Ávila et de la mystique Hetty Hillesum, qui n'a rien contre les gays ni contre le langage des sens. Mais Hannes freine des quatre fers et en veut même à Guido - dont la santé ne cesse de se dégrader - pour son optimisme et sa sérénité. Il a aussi parlé avec Bertille, artiste installée dans la région, qui proclame sa haine de la foi et de ses serviteurs. Pourtant, des signes se manifestent : une étrange petite brise caressante du crépuscule, qui semble contenir une présence, et aussi les apparitions fugaces et parfois rêvées d'un étrange personnage de jeune Oriental, peut-être un fantôme surgi d'une légende locale, peut-être un messager du divin, qui semble lui tendre la main. Un soir, en un lieu désert où il s'est laissé guider par l'ombre de l'Oriental, Dieu fait irruption dans la vie de Hannes. Cette expérience de metánoia fait dans l'instant de lui un tout autre homme. Mais la révélation a un prix : le même soir, Guido est mort et Hannes comprend confusément que, selon le mystère de la communion des saints, le novice est mort pour lui. Hannes a cependant découvert une paix, une harmonie intérieures qui lui permettent de poser sur sa vie un nouveau regard et d'habiter poétiquement et spirituellement le monde. Mais nous sommes en 1981, et la menace du sida vient d'apparaître... Pourtant, à la fin du livre, la paix de Dieu aura le dernier mot.

10/2023

ActuaLitté

Critique littéraire

Études germaniques - N°1/2013. Hugo Claus (1929-2008)

Julien VERMEULEN : Hugo Claus à New York (1959) In 1959-1960, Hugo Claus spent six months in the US, Mexico and Cuba. In the course of his trip he wrote down a number of impressions and experiences which he later turned into a cycle of poems, entitled "Reportage" (1961). In terms of contents and style these poems differ from his previous work. Claus now uses a style which is less hermetical : apart from this remarkable transparency, a wide range of ironic expressions, ambivalent idioms, contrasting registers and playful characterisations constitute a lexicological diversity. The great number of assonances and the use of non-literary text registers also characterize these poems. In this way this cycle anticipates later work in which Claus systematically applies diverse collage techniques. The poems "N. Y. 1" and "N. Y. 2" are also an exceptional testimony of the feelings of isolation and vulnerability of the lyrical "I". In 1959-1960 bracht Hugo Claus zes maanden door in de VS, Mexico en Cuba. Tijdens zijn verblijf noteerde hij enkele indrukken en ervaringen die hij later in de gedichtenreeks "Reportage" (1961) uitwerkte. Inhoudelijk en stilistisch wijkt deze poëzie af van zijn vroeger werk. Claus hanteert hier immers een stijl die minder hermetisch is : naast een opmerkelijke transparantie constateren we ook lexicografische diversiteit met allerlei ironische en ondermijnende dubbele bodems, kritische en contrastieve registers, ludieke en spottende typeringen. Ook het grote aantal assonanties en het gebruik van niet-literaire tekstregisters karakteriseren deze gedichten. In die zin anticipeert deze cyclus op zijn later werk waarin hij talrijke collagetechnieken op een systematische wijze toepast. De openingsgedichten "N. Y. 1" en "N. Y. 2" getuigen ook op een uitzonderlijke wijze van het isolement en de kwetsbaarheid van de ik-figuur. Sarah BEEKS : Masscheroen ou trois messieurs nus. L'engagement artistique de Hugo Claus dans les années soixante In the spring of 1968 Hugo Claus was officially charged with public indecency. The fact that he had staged three naked men in his play Masscheroen, could not be tolerated by to the conservative judiciary in Flanders. The lawsuit caused a great fuss within the artistic milieu : art and literature had regularly been censored and something had to be done. Inspired by the activist élan of May '68, Claus and his colleagues chose to act upon their artistic commitment. Through cheerful happenings and poetic protest evenings they fought for the autonomy of art and literature. In het voorjaar van 1968 werd Hugo Claus aangeklaagd wegens openbare zedenschennis. In zijn toneelstuk Masscheroen had hij drie naakte mannen laten optreden en dat kon volgens de conservatieve rechterlijke macht in Vlaanderen niet door de beugel. De zaak leidde tot veel ophef binnen het artistieke milieu : kunst en literatuur werden eind jaren zestig veelvuldig gecensureerd en dat werd niet langer geaccepteerd. Aangestoken door het activistische elan van mei '68 besloten Claus en zijn collega's zich artistiek geëngageerd te tonen. Door middel van vrolijke happenings en poëtische protestavonden bevochten zij de autonomie van kunst en literatuur. Pieter VERSTRAETEN : Le corps du Christ. Le roman A propos de Dédé et le catholicisme Hugo Claus's short novel Omtrent Deedee [With regard to Deedee], which appeared in 1963, can be read in a variety of ways. In general, two slightly antagonistic interpretative models have been dominant so far : whereas the early literary analysis by Julien Weverbergh focuses on the symbolic dimension of the story, a commentator such as Bert Vanheste emphasizes the novel's connection with contemporary social discussions, such as the debates on the democratization of Catholic faith in the context of Vaticanum II (1962-1965). In this article I want to further develop the latter perspective by reading the book primarily as a commentary on Catholic faith, understood in its institutional as well as its ideological dimensions. In particular, I focus on the kind of priesthood the main character Deedee is embodying, on the relation between the priest Deedee and the young homosexual Claude, who seems to represent an alternative kind of priesthood, and on the process of transubstantiation, which plays a major role in all this. Finally, I relate the motif of transubstantiation to Claus's conception of meaning and symbolism. It appears that the religious sacrament as well as the signifying process are based on the interaction between the concrete and material on the one hand and the abstract and ideal on the other. In the end, in Omtrent Deedee, both categories are unmasked as mere social constructs, failing to do what they promise : restoring an original, sacral union or wholeness. Van Hugo Claus' korte roman Omtrent Deedee, verschenen in 1963, zijn heel verschillende interpretaties mogelijk. Grosso modo staan daarbij twee verschillende lectuurmodellen tegenover elkaar. Terwijl de vroege analyse van Julien Weverbergh vooral inzet op de symbolische dimensie van het verhaal, vraagt iemand als Bert Vanheste expliciet aandacht voor de betrokkenheid van de roman op contemporaine maatschappelijke problemen, zoals de discussies rond de democratisering van het katholieke geloof die plaatsvinden in de context van Vaticanum II. In dit artikel wil ik dat tweede perspectief verder uitwerken door Omtrent Deedee in de eerste plaats te lezen als een commentaar op het katholieke geloof, zowel op de institutionele als op de ideologische dimensie ervan. Ik focus daarbij op de aard van het priesterschap van het hoofdpersonage Deedee, op de relatie tussen de geestelijke Deedee en de jonge homoseksueel Claude, die een alternatieve priesterrol op zich neemt, en op het sacrale proces van de transsubstantiatie, dat bij dit alles een cruciale rol lijkt te spelen. Tenslotte verbind ik het motief van de transsubstantiatie met Claus' visie op betekenis en symboliek. Zowel het religieuze sacrament als het proces van betekenisgeving zijn immers gebaseerd op de interacties tussen het concrete en materiële enerzijds en het abstracte en ideële anderzijds. Finaal worden beide categorieën in Omtrent Deedee ontmaskerd als louter sociale constructies die er niet in slagen hun belofte waar te maken en een oorspronkelijke, sacrale eenheid en heelheid te herstellen. Tom SINTOBIN : Raconter en bafouillant, bafouiller en racontant. Traumatisme et narrativité chez Hugo Claus In this article two novels by Hugo Claus are analysed from the perspective of Trauma theory : Desire (1978) and The sorrow of Belgium (1983). Trauma destroys an individual's life-narrative and results in a Post Traumatic Stress Disorder. In Desire it is Didi that seems to suffer from it : she lost her human identity and her awareness of time, she is barely able to speek - which means that she has lost the plot that can give her life meaning and coherence. The reader is never told what exactly is the matter : all he gets are flashes, which are not sufficient to tell him the whole story. Moreover, he is confronted with the fact that the language of the novel is very ambiguous. These two characteristics - the unability to get to a fullblown story and the loss of language - the reader shares with a PTSD-patient, which suggests that this novel has a performative aspect : the reader lives through the same drama as that of the characters. In The sorrow of Belgium, uncle Omer is confronted with a malfunctioning language and ability to narrate. His problem manifests itself in repetition and in misunderstandings due to the ambiguity of words. The reader encounters exactly the same problem at the end of the novel, when a passage that seemed rather superficial at first sight in reality turns out to be full of meaning. However, there are characters in this novel whom one would expect to be traumatised that nevertheless do not show the typical characteristics. Above all the father, Staf, talks endlessly about the terrible things that happened to him, even so much that the members of his family are no longer interested. The feeling of the "surplus" of narratives, that are as a consequence not healing any more but aim at hiding something, is a feeling shared by the reader while he is reading this strange novel, which gets in its turn a performative aspect. In dit artikel worden twee romans van Hugo Claus, Het verlangen (1978) en Het verdriet van België (1983) bestudeerd vanuit het perspectief van traumastudies. Daarbij wordt een trauma gedefinieerd als datgene wat het levensnarratief van een individu vernietigt, met een Post Traumatic Stress Disorder tot gevolg. In Het verlangen blijkt Didi's pathologie daar nogal wat kenmerken van te hebben : ze is haar menselijke identiteit kwijt, haar tijdsbesef is ontregeld, ze kan amper nog spreken - zij heeft dus niet langer de beschikking over een levensnarratief dat haar bestaan zinvol en coherent kan maken. De lezer verneemt echter nooit precies wat er aan de hand is : hij krijgt slechts flitsen te zien en komt niet tot een sluitend verhaal. Bovendien wordt hij ermee geconfronteerd dat de taal van de roman wel heel meerzinnig wordt. Deze beide kenmerken - het onvermogen om tot een verhaal te komen en het verlies van taal - deelt de lezer met een PTSD-patiënt, zodat het verhaal in overdrachtelijke zin performatief is geworden : de lezer ondervindt het drama van de personages aan den lijve. Ook in Het verdriet van België komt er een personage voor wiens taal en verhalend vermogen hapert : Nonkel Omer. Zijn aandoening uit zich onder meer in herhaling en in misverstanden door dubbelzinnige woorden en blijkt ook de lezer parten te spelen wanneer die zich tegen het einde van de roman met een ogenschijnlijk anekdotische maar in werkelijkheid uitermate beladen passage geconfronteerd ziet. Nochtans zijn er ook personages waarvan men zou kunnen aannemen dat ze getraumatiseerd zijn zonder dat ze de kenmerken van een PTSD vertonen : vooral vader Staf vertelt honderduit over wat hem is overkomen, zelfs in die mate dat zijn verhalen niet meer interessant gevonden worden door zijn huisgenoten. Het gevoel van de overdaad aan verhalen, die niet langer heilzaam zijn maar iets verbergen, maakt zich ook van de lezer meester bij zijn lectuur van deze vreemde roman. Het verdriet van België heeft zodoende op zijn beurt iets performatiefs. Dirk VAN HULLE : Claus et la narratologie exogénétique. La cognition externe (extended mind) et les notes de lecture autour du Chagrin des Belges This article combines genetic criticism with a post-Cartesian approach to cognitive narratology, notably to the examination of literary evocations of the fictional mind. The case study is the genesis of Hugo Claus' novel Het verdriet van België. The exogenetic analysis of two extant notebooks shows how the author's reading notes contribute not just to the fictional cosmology of the novel, but also to the cognitive cosmology of the characters' 'extended' minds. The article argues that for Claus, as for many twentieth-century authors, the materiality of the avant-texte served as a cognitive model for the evocation of the workings of the fictional mind. Dit artikel combineert tekstgenetisch onderzoek met een post-Cartesiaanse benadering van de cognitieve narratologie, in het bijzonder het onderzoek naar vormen van literaire bewustzijnsrepresentatie. De gevalstudie is de genese van Hugo Claus' roman Het verdriet van België. Uit de exogenetische analyse van twee bewaard gebleven notitieboeken blijkt hoe de lectuurnotities bijdragen, niet alleen tot de fictionele kosmologie van de roman, maar ook tot de cognitieve kosmologie van personages en hun "extended mind" . Het artikel argumenteert dat voor Claus, net als voor heel wat twintigste-eeuwse auteurs, de materialiteit van de avant-texte heeft gefungeerd als cognitief model voor literaire bewustzijnsrepresentatie. Malgorzata DUBROWSKA : Die mythische Welt Anna Seghers'. Literarische Bilder aus dem französischen Exil Alongside her journalistic undertakings, literary works by Anna Seghers left trajectories of her residence as an immigrant in France between the years 1933-1941. In her literary works, the writer often depicted in a metaphorical way the world of immigration experiences : Sense of instability, isolation, life intimidations and also consciousness of replication of the immigrant' destiny. She brought a universal literary vision that corresponded to the biblical tradition and the world of the Greek and Roman mythologies. The author of this article, based on the selected literary works of Anna Seghers that were created in France, catalogues the universal experiences of the existence of the human kind, that in Seghers' works become mythical. Les textes littéraires d'Anna Seghers, qui complètent son activité publicistique, où elle décrit d'une manière métaphorique ses expériences d'expatriée, en disent long sur les années de son exil en France (1939-1941). La précarité, l'isolement, le danger de mort et la conscience de réitération de l'existence d'exilé font naître une vision littéraire universelle qui puise tant dans la tradition biblique que dans les mythologies grecque et romaine. A travers les textes littéraires retenus, issus de la période française, l'auteur de la présente contribution tente de concrétiser cette expérience atemporelle de l'existence humaine à laquelle Seghers donne une dimension mythique.

06/2013