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Samuel Benchetrit roman

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Littérature étrangère

Comme dans un conte

Un roman sur les histoires de couples : l'émerveillement de la première rencontre, la maladresse des débuts, les dangers de la vie quotidienne, les différents obstacles à surmonter, etc.

03/2015

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Littérature érotique et sentim

La fille du marchand de saphirs Tome 2 [EDITION EN GROS CARACTERES

"Dinah Jefferies tisse une intrigue à la fois policière et sentimentale dans un décor exotique. Les lecteurs qui ont aimé La Mariée de Ceylan seront séduits par ce nouveau roman". Library Journal Peut-on encore aimer après un mariage fondé sur le mensonge ? Ceylan, 1935. Louisa Reeve, fille d'un riche négociant britannique en pierres précieuses, est l'heureuse épouse d'Elliot, un séduisant et intrépide homme d'affaires. Tout bascule lorsque Louisa fait face à de nombreuses fausses couches et qu'Elliot passe le plus clair de son temps à Cinnamon Hills, une plantation de cannelle. Après sa mort brutale, la jeune femme se retrouve seule pour percer le mystère de ses nombreuses absences. Retournant à la plantation, elle rencontre Leo, le propriétaire des lieux, pour qui elle éprouve une étrange attirance. Lorsque la trahison d'Elliot éclate au grand jour, Louisa n'a que Leo vers qui se tourner même si celui-ci n'est pas celui qu'il semble être. Une grande fresque d'amour et de trahison par l'auteure internationalement reconnue de La Mariée de Ceylan. "La Fille du marchand de saphirs combine tout ce que j'aime dans les romans de Dinah Jefferies : l'arôme exotique des épices, la chaleur moite, les couleurs chatoyantes des fleurs et des couchers de soleil, le cri aigu des singes et les stridulations des insectes des tropiques dans le vent. Ce roman est le plus romantique de tous ceux qu'elle a écrits". Gill Paul "Les monuments, les senteurs et l'atmosphère de Ceylan font l'objet de descriptions remarquables. Du grand Dinah Jefferies ! " Lucinda Riley "Une fresque magnifiquement écrite qui se déploie de manière déchirante et exaltante dans un cadre merveilleux. Splendide ! " Katie Fforde "La Fille du marchand de saphirs est un conte qui met en scène la sournoiserie du tragique lorsqu'il survient sans faire de bruit, la peine qui en découle, la découverte de soi, l'amour et le renouveau qui s'ensuivent. Une histoire poignante et exaltante écrite avec lucidité et empathie". Lancashire Evening Post "Magnifiquement écrit et passionnant ! " Heat Magazine "Une écriture magnifique au service d'un personnage principal auquel on s'identifie sans peine". The Peterborough Telegraph "Du grand romantisme d'évasion ! " The People

02/2020

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Littérature étrangère

Le plan infini

Ce nouveau roman d'Isabel Allende plonge ses lecteurs dans un monde à la fois familier et inédit. Familier parce qu'on y retrouve cette saga d'un groupe humain que la romancière chilienne cultive d'un livre à l'autre, avec ses conflits, ses drames, ses joies, sa chaleur, cette humanité qu'Isabel Allende excelle à capter dans ses manifestations les plus universelles et les plus quotidiennes à la fois. Inédit parce qu'ici le cadre n'est plus le Chili, comme dans les romans précédents de l'auteur, mais les Etats-Unis et plus précisément ce monde particulier, chatoyant et excessif qu'est la Californie. Deux familles croisent ici leurs destinées. Celle d'un prédicateur qui sillonne l'Ouest américain dans un camion pittoresque et vétuste, sorte de nouvelle arche de Noé. Si elle a fait du fils de cette famille, Gregory Reeves, le personnage central de son roman, Isabel Allende brosse un portrait saisissant du père, homme sévère et torturé, dont la mort viendra démentir la vie, une vie passée à prêcher la recherche de ce " plan infini ", de cet " harmonieux éther " qui attend chaque être après sa mort. L'autre famille, celle des Morales, vient du Mexique et s'efforce de survivre, dans le maintien de ses valeurs et de sa dignité, dans un " quartier " de Los Angeles où la violence ponctue la vie quotidienne. Avec beaucoup d'habileté, Isabel Allende croise et décroise les fils de ces différentes trajectoires qui finissent par tisser la toile d'une fresque contemporaine, d'où se détachent les mythes et les drames de notre XXè siècle finissant : l'explosion urbaine, la marginalisation et l'exclusion de groupes sociaux, le développement du mouvement hippie et du " Flower Power ", la guerre du Vietnam, l'avènement du féminisme et la libération des mœurs, la banalisation de la drogue, la course à l'argent des classes moyennes. Le lecteur est projeté d'une séquence à l'autre, comme dans un film au montage précis et haletant, jusqu'au dénouement final où l'auteur elle-même se trouve impliquée.

03/1994

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Littérature étrangère

Tokugawa Ieyasu, shôgun suprême

Ieyasu, le célèbre chef de guerre, bâtisseur de la ville d'Edo {devenue Tokyo) et premier shogun de la dynastie des Tokugawa qui dirigea le Japon de 1603 à 1867, n'avait probablement pas dès l'origine une telle ambition. Fils aîné du maître du Mikawa, une petite province prise en étau par les puissants clans Oda et Imagawa, il passe une grande partie de son enfance comme otage chez les premiers puis les seconds. Il retrouve la liberté à quatorze ans et épouse une femme proche des Imagawa. En 1560, il s'allie à Oda Nobunaga, lui apporte un précieux soutien dans sa politique d'expansion territoriale et lui témoigne une loyauté indéfectible au point de faire exécuter sa femme et ordonner à son fils aîné de se faire seppuku. Ieyasu est un homme rustique, peu curieux des gouts raffinés des nobles de la capitale, il a toutefois les qualités d'un guerrier patient et rusé. Il modifie souvent ses alliances au moment où cela l'arrange Il s'allie d'abord à Takeda Shingen, à qui il voue une véritable admiration, puis change d'avis et cause la mort de Shingen et de son fils. En 1586, Ieyasu fait allégeance à Hideyoshi après l'avoir affronté à la bataille de Nagakute... C'est le portrait de l'un des trois plus grands seigneurs de guerre de l'histoire du Japon qui est brossé dans cette saga très documentée. Un grand roman épique où les valeurs chevaleresques et le code d'honneur des samouraïs croisent les intrigues politiques et les conspirations les plus perfides dans une lutte effrénée pour le pouvoir. Shiba Ryôtarô (1923-1996) est considéré au Japon comme le maître du roman historique d'après-guerre. Révélé en 1959 par Fukurô no shiro (Le Château des hiboux), qui obtient le prestigieux prix Naoki, il renouvelle le genre en l'enrichissant d'une véritable dimension érudite. Auteur de centaines d'essais, de récits et de romans historiques, prépubliés en feuilletons et suivis par des millions de lecteurs, il rencontre un immense succès qui a fait de lui l'un des auteurs japonais les plus populaires de la seconde moitié du XXe siècle.

05/2011

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Littérature Italienne

Nocturne de Gibraltar

Porté par un style versatile et surprenant, Nocturne de Gibraltar s'adonne à un joyeux sabotage du roman d'investigation. A Barcelone, un jeune journaliste interviewe l'écrivain Enrique Vila-Matas. Mais tout va de travers ; le journaliste est retrouvé mort, et Vila-Matas s'est volatilisé. Un détective revêche, "fier ennemi des Lettres" , se lance à la poursuite de l'assassin présumé avec sa soeur, Soledad, médecin légiste et lectrice très cultivée, qui semble être impliquée dans l'affaire bien plus qu'elle ne le devrait. S'enclenche un dispositif romanesque entrelaçant lettres, entretiens et truculentes péripéties (dont un championnat du monde de détectives littéraires où se défient Poirot, Montalbano, Maigret et Sherlock Holmes). Un policier au carré, joueur et diabolique, qui, sur un savant fond d'hommages et de citations, conduit le lecteur jusqu'à Gibraltar, où des poètes revendiquent un espace pour la littérature. L'auteur Né à Naples en 1989, Gennaro Serio travaille pour le journal il manifesto. Il écrit également pour divers périodiques, dont il Venerdì et Alias. En 2019, il a obtenu avec Nocturne de Gibraltar le plus prestigieux prix italien décerné aux primo-romanciers : le prix Italo Calvino. Le jury a salué "l'audacieuse expérimentation métalittéraire menée dans le texte avec une langue polymorphe, dans le sillon des modèles cosmopolites de Vila-Matas et Bolano. Un polar sophistiqué à l'accent ironique et parodique qui voit les personnages voyager dans les lieux de culte de l'écriture en Europe, jusqu'à la Gibraltar de l'immortelle Molly Bloom". Le postfacier Né en 1948 à Barcelone, Enrique Vila-Matas est l'un des plus grands écrivains espagnols vivants. Maître des textes métalittéraires, il mène un travail continu d'invention à partir de sa propre oeuvre. Citons notamment Bartleby et compagnie (2002), Le Mal de Montano (2003) ou Paris ne finit jamais (2004). Comme un jeu de miroir, l'écrivain signe la préface de ce roman qui a fait de lui l'un des protagonistes. La traductrice Après avoir enseigné, puis travaillé en bibliothèque universitaire, Maïa Rosenberger se consacre désormais entièrement à la traduction : essais journalistiques, ouvrages d'histoire de l'art, romans graphiques et littérature.

08/2023

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Espionnage

Complots Toxiques - Manipulations secrètes et Pouvoir

Un ouvrage qui plonge dans les milieux les plus étranges d'un vécu d'espion. Basée sur une réalité underground du Renseignement et de jeux d'influence et, de manipulation à une échelle où la planète ressemble à un immense jeu d'échecs, cet ouvrage met en scène l'auteur lui-même. Lorsqu'il vivait à Riga en Lettonie, il reçut d'un général russe des documents dont la fiche d'un Officier de l'Ex KGB, vivant sous une fausse identité au Québec par floutage. Cet agent va nager dans les eaux troubles des intrigues politiques financières et économiques. A travers lui apparaît l'influence déshumanisée de l'après-guerre froide où se mélangent les intérêts d'Etat et les intérêts privés. Dans un monde fracturé, à l'heure d'une mondialisation qui rend tout opaque, des hommes déstabilisent et trafiquent dans une course au Pouvoir, aux côtés des datas et des algorithmes. Cet ouvrage montre une réalité méconnue et par définition secrète. Et l'auteur s'y connaît. Grâce à des intrigues haletantes et sa connaissance pointue du milieu du renseignement, Patrick de Friberg (1964) construit depuis deux décennies une oeuvre floutée et donc romanesque unique en son genre. Sa capacité à traiter des sujets d'actualité a suscité auprès du public un regain d'intérêt pour le roman d'espionnage, et fait de lui une figure de proue du thriller en France et au Canada. Français né en 1964, Patrick de Friberg a choisi la carrière militaire. Devenu financier dans le milieu bancaire puis dans l'industrie, il a vécu de l'intérieur l'effondrement du bloc soviétique. Tous ses ouvrages s'appuient sur une réalité historique, des enquêtes fidèles, par exemple sous la forme du roman. Il a écrit depuis trente ans, pour lui et d'autres, une quarantaine de romans, qui le feront devenir Officier des Arts et Lettres en 2020 et qui lui permettent de rejoindre le jury du Prix Cyber en 2021. Parmi les ouvrages de l'auteur, on trouve sans être exhaustif : Nous étions une frontière, Le Dossier Rodina, Genetik Corp, Le Codex des Espions ou encore La Doctrine Guerrassimov. Son premier ouvrage aux éditions Code9 inaugure une série de livres à ne pas douter à succès.

01/2023

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Littérature étrangère

Scipion

Brillant historien de la Rome antique, couvert d'honneurs universitaires, le professeur Brenner a donné à son fils le nom du Carthaginois Hannibal, condamné par son vainqueur romain, Scipion, à l'exil et au déshonneur. Au contraire de sa soeur, Aníbal n'a jamais été à la hauteur des rêves du professeur. Il a adopté les théories de l'histoire les plus éloignées de celles de son père, puis il a sombré dans l'alcoolisme, a été chassé de l'université où il enseignait et vit en clochard fauché. A la mort de son père il découvre que celui-ci a tout légué à sa soeur et ne lui a laissé que trois cartons au contenu hétéroclite, dont l'examen lui révèle un rébus. Dans cet héritage, au milieu des journaux intimes et des souvenirs de son enfance se trouve le début d'un plan machiavélique qui va pousser Aníbal vers des personnages excentriques et d'anciennes amours jusqu'à une fortune inattendue. A travers les objets et les livres trouvés dans les cartons, Aníbal affronte l'ombre de son père, un archétype de l'aristocrate intellectuel latino-américain : séducteur, lyrique, intelligent, homme public construit sur une certaine idée de la virilité. Personnage à la voix paranoïaque, comique, pleine de ressentiment, Aníbal se laisse aller à ses lamentations, ce qui peu à peu l'éloigne des problèmes de la paternité et lui révèle la duplicité et le jeu des doubles que joue parfois la génétique. Et Aníbal devient malgré lui un double de celui qu'il déteste et se retrouve plus uni à son père qu'il ne l'a jamais été quand il était vivant. L'auteur transforme la colère en empathie et nous donne à penser que ce que nous haïssons le plus est peut-être la vision de ce que nous n'arriverons pas à être. Un roman original et un sens comique, dont la lecture se déploie dans des plans et des rythmes variés, une littérature rare. Un plaisir de lecture absolument délectable. "Un héritage piégé donne naissance à un grand roman qui se déploie entre la vérité maquillée qu'on adore et la vérité sans éclat qui retient les ombres. Deux territoires, un même paysage : éblouissant, vraiment, messieurs les lecteurs."

01/2015

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Littérature française

L'oasis blanche

"L'oasis blanche" est un des romans qui composent un roman d'apprentissage plus vaste : "la pendule à moteur" . Il se déroule alors que Georges n'a qu'une vingtaine d'années et qu'il fait ses premiers pas d'adulte dans la vie et le monde au sortir de sa période d'études universitaires et scolaires. Il aborde le monde innocemment, naïvement tel un candide devant ce qu'il y a sous ses yeux mais pas tant que cela car Georges pense, est cultivé et réfléchi. Voici donc ce qui lui est arrivé lorsqu'il a décidé de rejoindre des amis en Algérie... Cela s'est passé il y a fort longtemps, vous imaginez : en 1980 pour maintenant c'est loin mais partir c'est toujours partir surtout en voyage. Georges le héros principal de ce petit roman s'en va donc loin en voyage. Pour certains maintenant : loin c'est pas loin voire proche car qu'est-ce qui est devenu loin ? ... Mais pour lui qui est jeune et sans le sou c'est loin là où il va... du haut de ses vingt ans il a décidé de rejoindre des copains dans le sud de... mais le nom du pays est-il si important comparé à l'acte de voyager ? Il part et découvre des choses qu'il ne connaissait pas. Il ressent la vie et les choses autrement pendant et après et ainsi il revient différent et pareil. C'est ce voyage-là d'un jeune homme qui rêvait de livres, de films, de cartes postales, de timbres postes, de musiques que je vous raconte ici. Car ce qu'il verra ne seront pas ses rêves parce qu'il ne pense et réfléchit et qu'à travers le tamis de sa culture, le monde devient autre. Il vivra un conflit entre lui, son imagination et la réalité. Et de ce conflit, cette fracture surgira un autre être car il verra une oasis blanche où il s'abreuvera. Dans nos vies quotidiennes et urbaines il est bon de savoir qu'il y a de grands espaces et des lieux magiques quand on sait les ressentir tels.

10/2018

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Romans historiques

Le crucifié de Eeralies

D'un fait divers particulièrement horrible qui l'a marqué dans sa jeunesse — Le crucifié d'Hengoat —, Charles Le Goffic tire un roman régionaliste âpre, dur et réaliste (1891) qui marque la nouvelle modernité des écrivains bretons de la toute fin du XIXe siècle. Cette affaire du crucifié d'Hengoat bouleversera et passionnera toute la Bretagne (avant d'être détrônée, bien plus tard, par l'affaire Seznec) car il y a là tous les ingrédients susceptibles de déclencher la curiosité, la stupéfaction, l'horreur et le frisson du public. Un jeune paysan est retrouvé "crucifié" aux brancards d'une charrette après avoir été étranglé dans son sommeil. La soeur et le beau-frère sont rapidement accusés, mais sans preuves matérielles, ce qui motivera leur acquittement lors du procès, en 1883. Pourtant, au cours du procès, l'on découvre aussi les singuliers agissements des protagonistes autour de la sulfureuse statue de saint Yves-de-Vérité ! Le saint a été de tout temps révéré pour sa clairvoyance dans les litiges les plus embrouillés et pour rendre des arrêts de justice divine... Et dans ce pays du Trégor, l'on continue, en cette fin de XIXe siècle, à "vouer" à saint Yves ses ennemis intimes. Et si le saint en reconnaît le bon droit, les personnes "vouées" mourront dans un strict délai de neuf mois ! Le décor est planté : il reste à rentrer dans l'histoire du Crucifié de Keraliès, passionnant témoignage de la haine et du mysticisme religieux venant du fond des âges. Le post-scriptum donne les clés du roman et permet de comprendre les tenants et aboutissants de la véritable affaire criminelle. Passionnant de bout en bout ! Connu et reconnu pour ces recueils de contes traditionnels et de romans régionalistes, Charles Le Goffic (1863-1932) a su prouver un incomparable talent de "metteur en scène" de la Bretagne éternelle. Géo-Fourrier (1898-1966) est un peintre et illustrateur emblématique de la période d'entre-deux-guerres, au même titre qu'un Mathurin Méheut. L'édition originale de son Crucifié de Keraliès chez O.-L. Aubert datait de 1927. En voici une nouvelle édition entièrement recomposée.

07/2015

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Littérature anglo-saxonne

Le dévoué

La suite très attendue du Sympathisant, Prix Pulitzer 2016 ! Après avoir réchappé d'un camp de rééducation, Vo Danh (l'homme sans nom, l'espion, l'agent double à la solde des communistes, héros et narrateur du Sympathisant) atterrit à Paris en même temps qu'une cohorte de réfugiés vietnamiens. Il est accompagné de Bon, son frère de sang, toujours aussi résolument anti-communiste (et ignorant de la double identité de Vo Danh). Tous deux logés dans le 11ème arrondissement de Paris, ils se lancent à l'assaut de la capitale bien décidés à faire leur trou et surtout à se remettre de leurs émotions. Hélas, Le Boss, leur seul contact à Paris, n'est autre qu'un trafiquant notoire qui leur offre en guise de job, de devenir ses hommes de main, chargés de régler leur compte aux mauvais payeurs et autres resquilleurs. Bien trop sensible pour supporter toute cette violence, Vo Danh propose au Boss de se lancer dans un trafic de cannabis auprès des intellectuels de gauche et autres philosophes marxistes. Un business plus tranquille et plus lucratif. Du moins le croit-il, car très vite, il se retrouve au coeur d'une brutale lutte de territoire entre dealers algériens. Et comme si tout cela ne suffisait pas, Bon et lui apprennent une incroyable nouvelle : l'homme masqué, leur tortionnaire au camp de rééducation, serait lui aussi à Paris et occuperait un poste important à l'ambassade du Vietnam. Pour Vo Danh qui pensait couler des jours heureux à Paris, boire des crèmes en terrasse tout en se goinfrant de croissant, les ennuis ne font que commencer... " Un roman d'espionnage féroce, drôle et profondément ambivalent. " ELLE " Certainement l'un des romans les plus impressionnants de cette rentrée (...) Cette confession d'un agent secret est plus qu'un roman politique anti-impérialiste. C'est une réflexion subtile sur les ambiguïtés de l'histoire. " Le Monde " Viet Thanh Nguyen [... ] s'est imposé comme un virtuose des narrations labyrinthiques. [... ] Cet ennemi du manichéisme ne défend aucune vérité, sinon la plus trompeuse qui soit, l'inatteignable vérité en chacun. C'est là qu'il est grand " Le Figaro

10/2022

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Littérature roumaine

Comme si de rien n'était

Ce roman suit la vie d'une femme, Cristina, éprise d'une autre femme et passionnée d'écriture, pendant la dernière décennie de la dictature communiste en Roumanie, dans les années 1980. L'histoire commence à l'adolescence de Cristina, lycéenne dans une ville de province. Elle tombe amoureuse de sa meilleure amie, Nana, lui déclare ouvertement ses sentiments et découvre une réciprocité. Mais après un court moment d'euphorie, Nana s'éloigne brutalement et part à Bucarest pour devenir comédienne, coupant tout lien avec Cristina. Celle-ci, de son côté, suit le parcours balisé de la conformité sociale. Elle épouse Radu, le frère de Nana, et tente douloureusement de négocier sa fine marge de confort matériel et moral, en naviguant entre les contraintes familiales, sociales et politiques. Elle essaie d'écrire, tout en sachant qu'il serait impossible de publier un texte sincère sur ce qu'elle pense et ressent. Puis renoue avec Nana, qui fuit de nouveau la relation et part en France. A l'aube de la quarantaine, les deux femmes, réunies puis séparées, trouvent chacune le courage d'accepter et d'affirmer à voix haute leurs choix, leurs émotions et leur identité. Mais cet acte libérateur, par lequel Nana peut enfin vivre, ne suffit pas à sauver Cristina, toujours captive de l'étouffante société roumaine. Dans ce roman exceptionnel, les rouages de l'oppression sont mis à nu dans leurs aspects les plus subtils. L'un des rares romans roumains à traiter de l'homosexualité féminine sous Ceausescu. Extrait " Pour la énième fois elle se demande pourquoi ça retombe chaque fois sur elle, sur mille élèves en uniforme c'est toujours elle que l'on choisit d'éduquer, de redresser. A cause de son regard peut-être, il y a un truc qui cloche du côté de son regard, trop concret – elle avait cette mauvaise habitude de regarder pour voir - à moins que ce soit, allez savoir, cet air dont elle ne peut se défaire, de gamin de quartier qui sort prendre l'air et se met à taper la balle contre un mur, les genoux écorchés par les chutes en vélo, ce vélo dont la chaîne saute tout le temps. " A.N.

04/2021

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Littérature française

La vérité suivi de Vive esquive du rien, utopie de l'étreinte

La Vérité, écrit après Vive esquive du rien, utopie de l'étreinte, se lira ici en premier, l'ordre chronologique inversé, car ce court roman, doté d'une unité d'action et de propos, comme offre une introduction à ce que j'ai développé dans une unité de lieu, le hameau de Vivefontaine, endroit où le récit peut accomplir pleinement ses métamorphoses réparatrices. Dans La Vérité, un couple se voit confronté dans sa maturité à un moment de crise, et donc de choix et de décision ; dans Vive esquive du rien, utopie de l'étreinte, un couple se crée tandis que l'autre, plus âgé, persévère dans son être et ses méditations... Le devenir amoureux introduit dans le conte un suspense, qui se déduit de l'écart entre le visage étranger et les tumultes intérieurs. On ne se sent jamais à la hauteur de ce regard inconnu qui paraît impavide et sûr de soi alors qu'on s'éprouve soi-même comme une multitude de questionnements dressée en pelote d'épingles qui picotent. Le récit se tisse sur ce mystère, comme l'arc-en-ciel sur l'abîme. Anne Mounic est l'auteur de romans, essais littéraires, recueils de nouvelles et de poèmes. Les éditions Feuilles ont publié Le Dit du corbeau (2014) et Plus que lune - sur la lente échelle du rythme (2016).

09/2019

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Littérature française

Le roseau

Le nouveau Cambrelin est toujours un évènement voire une curiosité car cet auteur a en plus de son talent d'écrivain ceux de surprendre, d'interpeller, et de ne jamais laisser indifférent ! Avec lui, les aventures sont des anicroches, les destins, des traquenards, les paysages, de faux amis. Et avec lui aussi place au romantisme en embuscade qu'il croit indicible... bien caché mais partout dans ses romans. Cette histoire-là, "Le roseau", se déroule de nos jours à Marseille où se retrouvent deux Libyennes sorties d'un camp de réfugiés. Zohra et sa nièce Naïma emménagent dans une maison qui leur est allouée face à une décharge publique. Cette maison fut une demeure en un autre temps... mais est alors la leur... Jean-Jacques Cambrelin raconte fiévreusement... leur vie, leur survie, ça n'est pas un fait divers, il se fait leur porte-parole, leur soutien, leur soleil, leur miroir aussi. Mais il ne peut empêcher, retenir ses mots de partir en guerre. A sa façon et contre le monde entier, il les lance éperdument. Comme des cris ! C'est cela, Jean-Jacques Cambrelin n'écrit pas seulement, il crie. Comment vivent ces deux femmes au milieu des ordures de notre pays ? Que vont-elles vivre ? "Le roseau" dans ce désert, Naïma, ou Zohra ? Ou... L'intensité du roman pour réponse.

08/2019

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Littérature érotique et sentim

L'été de tous les bonheurs

Le nouveau Felicity Hayes McCoy ! Une ode à l'amitié et la famille, touchante et tout en délicatesse. L'été arrive et la bibliothécaire de Lissbeg, Hanna Casey, a lancé un club ciné où elle projette des films basés sur des romans populaires. Mais bientôt, la vie reprend le dessus et les membres du club doivent faire face à de nombreux bouleversements. Jazz, la fille de Hanna, se sent enfin chez elle à Lissbeg. Mais lorsqu'un événement vient chambouler sa vie, elle doute : ne vaut-il pas mieux qu'elle retourne à Londres pour prendre un nouveau départ ? Aideen a peur que son histoire d'amour avec Conor ne survive pas aux pressions diverses qu'elle affronte. Pendant ce temps, Saira Khan est déterminée à venir en aide à une nouvelle arrivée à Finfarran. Et le récent bonheur de Hanna et Brian pourrait-il être menacé ? Alors que le club se prépare pour la première réunion de l'été, ils seront tous confrontés à des choix difficiles. Mais obtiendront-ils le dénouement heureux qu'ils méritent ? Après le succès de La Petite Bibliothèque du bonheur , du Petit Café du bonheur et du Petit jardin du bonheur , Felicity Hayes McCoy retrouve le village de Lissbeg et ses héros du quotidien dans ce roman empli d'amour et d'amitié.

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Policiers

Road-movie pour un proscrit

L'histoire familiale c'est comme un cadavre, tôt ou tard, elle refait surface. 1973. Denis Lostier, 18 ans, fils de brocanteurs aux Puces de Saint-Ouen et vivotant de petits boulots, se laisse embarquer par un ami dans un complot démentiel et juteux : l'enlèvement du cercueil d'un personnage célèbre. Mais la mission nocturne part en vrille et Denis, sous LSD, doit s'enfuir avec le larcin macabre. Alors quand ce dernier se met à lui parler, il se dit qu'il n'aurait finalement peut-être pas dû semer ses complices... "Road-movie pour un proscrit" est un polar social pour les amoureux de suspenses. Bienvenue dans les années 70 ! "L'art du fait divers de nous transporter loin ! un fait divers étonnant et hallucinant ! Elle nous file une lecture pleine de peps, entourée de noir et ça fait mouche ! " Sandra "Les personnages et l'humour des romans noirs de Chris Simon n'ont rien à envier à l'univers de Daniel Pennac, auquel j'ai pensé en lisant, et ça n'est pas un moindre compliment". Gérard "Un roman noir très prenant qui vous emmène dans les dessous d'un fait divers qui a eu lieu en 1973 (et dont j'ignorais totalement l'existence avant de lire ce livre) à savoir "le vol du cercueil d'un personnage célèbre" .

01/2021

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Romans historiques

Les cavaliers de la paix

Vous aimez l'Histoire et le romanesque, le bruit et la fureur qui tissent le destin des hommes, l'aventure, l'amour fou, l'épopée... Les Cavaliers de la paix est l'un de ces romans portés par la passion de l'Histoire et l'histoire d'une passion. Comme les Trois Mousquetaires, ils sont quatre, amis jusqu'à la mort. Venus d'Amsterdam, Berlin, Paris et Séville, ces " cavaliers de la paix " traversent la vie au grand galop dans une Europe où s'achève la guerre de Trente Ans et se dessinent déjà les frontières des nations d'aujourd'hui. Une Europe où s'affrontent des personnalités aussi étonnantes que le cardinal de Richelieu et l'inquiétant " père Joseph ", le comte-duc de Olivarès, Premier ministre d'Espagne, l'aventurier Wallenstein ou la belle et intrigante duchesse de Chevreuse, prête à tout pour réaliser le vieux rêve de Charles-Quint : celui d'une Europe catholique et romaine, où la France ne serait qu'un royaume parmi d'autres. C'est tout le talent d'Aymeric de Dampierre que d'avoir su faire revivre ce siècle de fer avec un grand souci d'authenticité. Après l'Anneau d'argent, il nous entraîne ici, à travers son second roman historique, dans les folles chevauchées de cavaliers confrontés aux pires dangers et aux embûches tendues par la mystérieuse Compagnie du Saint-Sacrement.

05/1998

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Littérature française

Peau de femme

"Pour toi, l'amour n'existe que dans les romans, lesquels, c'est bien connu, sont la distraction des femmes et des oisifs. Alors si je te suis parfois infidèle, pardonne-moi, c'est pour ne pas être tout à fait infidèle à ce que je suis, pour maintenir une petite porte entrouverte par où laisser filer et cabrioler mes rêves ou ce qu'il en reste. N'en déplaise à ton orgueil, aujourd'hui je me sens plus vivante entre les bras d'un inconnu qu'entre les tiens. Je n'y peux rien. Je ne recherche même pas l'amour, juste la sensation retrouvée de ma nudité, quelque chose comme le sentiment d'avancer sans savoir où l'on va, d'avancer sans assurer ses arrières, sans garde-fou, avec une insouciante absence de prudence." Une femme de vingt-neuf ans dissèque sa vie sentimentale. Elle vit depuis plusieurs années avec un grand séducteur qui lui a appris le plaisir et la liberté sexuelle. Elle se raconte et s'analyse, en relatant avec une minutie particulière tout ce qui relève de la sexualité. D'une écriture juste et précise, ce roman observe avec une très grande finesse la vie intime d'une jeune femme d'aujourd'hui, ses désirs, ses sensations et ses attentes.

12/2014

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Littérature française

Knut

Héros absurde d'un roman picaresque aux allures de road novel, Knut est " celui qui ne se rappelle jamais ". Nul ne sait d'où il vient ni où il va. Alors pourquoi pas vers le sud ? Avec pour tout bagage une valise bourrée de billets, deux ou trois romans poussiéreux dont le polémique Diogène à Sinope, il sillonne l'asphalte, coupant parfois à travers champs, au volant d'une Buick rouge décapotable, une " spéciale " des années 50. Embarquer avec Knut, c'est se cramponner à la banquette arrière au gré de ses embardées aléatoires, renoncer à comprendre la géographie, accepter les dilatations convulsives du temps. La raison cède alors le pas aux petites obsessions : les faisceaux strabiques de cette voiture dans le rétroviseur, les araignées qui n'en finissent pas de tisser leur toile, les petits parapluies noirs qui éclosent à la surface de l'eau du bain, l'enregistrement continu d'un dictaphone à bande exponentielle. Dans cette vertigineuse fuite en avant, Knut plie et déplie les reliefs voluptueux d'un monde où chaque escale est une traversée hallucinée d'îlots féminins singuliers, peuplés de mystérieux incendies, de sucettes maléfiques, de talons aiguilles et de triangles isocèles, blonds, roux ou bruns. À mi-chemin entre David Lynch, Magritte et Boris Vian, la fantaisie inquiète d'Olivier Saison déroute, subjugue, bouleverse, avec la grâce ciselée d'une jarretière couleur chair.

08/2014

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Littérature étrangère

Les carnets de Victor Frankenstein

Depuis sa publication en 1818, le célèbre chef d’oeuvre de Mary Shelley a inspiré bien des romans et plusieurs films. A son tour Peter Ackroyd a voulu donner sa propre version d’une des plus célèbres histoires de la littérature. L’auteur des carnets, le narrateur, c’est Victor Frankenstein lui-même, jeune étudiant genevois qui, venu à Oxford poursuivre ses études, se lie d’amitié avec Percy Bysshe Shelley dont l’athéisme passionné lui enflamme l’imagination. Leurs idées avancées (et scandaleuses pour l’époque) leur valent d’être renvoyés de l’université. Ils se retrouvent à Londres, où le jeune Victor entend poursuivre ses expériences sur l’électricité et, pourquoi pas ?, réinsuffler la vie à un mort. Grâce aux théories de Galvani, à un matériel impressionnant et aux cadavres tout frais fournis par l’abominable secte des « résurrectionnistes », il n’y réussira que trop bien…Commence alors, dans une atmosphère pesante et embrumée, l’infernale poursuite : unis par un pacte impossible, créateur et créature se pourchassent. Les énergies en présence, « galvaniques » ou intellectuelles, s’emballent, confirmant la théorie de Mary Shelley, selon laquelle l’homme, quoique conscient de courir à sa perte, ne manque pourtant pas d’y courir. Qui sait si ce roman, sous des aspects de divertissement prompt à donner des frissons, ne serait pas une métaphore de l’inquiétant emballement du monde actuel ?

02/2011

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Littérature étrangère

Des souvenirs américains

Norman Price, un metteur en scène vivant à Chicago, traverse une période de troubles dans l'Amérique secouée par la crise financière de 2008. La mort de ses parents, la rupture avec son compagnon, l'éducation de Grâce, une jeune chinoise qu'il a adoptée, l'apparition dans sa vie de Joanne, sa voisine, aussi en proie au doute que lui, l'encourage à reconsidérer sa vie et à mettre en place ce qu'il appelle la « Nouvelle Existence ». Nate Feldman, quant à lui, a quitté l'Amérique depuis bien longtemps, il mène une vie terne et solitaire au Canada après la mort de sa femme, atteinte d'un cancer dû à la pollution des eaux. Souffrant du même mal, Nate semble attendre la fin sans plus d'espoir. Sur fond d'intrigue policière mêlant corruption, adultère et meurtre, et conférant aux romans de Michael Collins leur atmosphère inquiétante, l'auteur lie le sort de ces deux hommes qui devront se replonger dans un passé qu'ils souhaitaient tous deux oublier et admettre leur parenté. Centrant son roman sur les personnages de Norman et Nate, c'est la quête d'identité et la reconstruction de ces deux hommes que l'auteur irlandais raconte avec une acuité toute particulière, mais plus largement, celle d'un pays tout entier.

01/2017

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Littérature étrangère

Contretemps

Contretemps est l'histoire d'un amour aussi vertigineux que vénéneux. Depuis qu'ils sont enfants, Billy, rêveur toxicomane, et la fantasque Alice, sont obsédés l'un par l'autre. Qu'importe qu'ils se fassent du mal, qu'importe qu'ils se prennent toujours le mur à pleine vitesse, il leur est impossible de vivre l'un sans l'autre. Pour le meilleur et surtout pour le pire. Contretemps nous emporte dans une dérive tumultueuse faite de chassés-croisés malheureux, de rendez-vous ratés avec arrêts inévitables à la case prison ou hôpital psychiatrique et nous entraîne des rues d'Istanbul à la rocaille du Mexique, en passant par les jonques d'Indonésie et l'austérité de la vie en montagne, avec, comme matrice et épicentre, les paysages maritimes et ruraux du sud de la Floride. Sous la plume de Charlie Smith, la passion amoureuse devient accoutumance destructrice et quête d'une vérité absolue. Roman en forme de long poème épique, Contretemps met en scène de manière sidérante un temps qui se replie sur lui-même, consumant le passé et le futur pour faire scintiller un présent aveuglant. Tourbillon hypnotique et narcotique de folie amoureuse où les sentiments sont exacerbés jusqu'à leur ultime limite, Contretemps est un texte fascinant et vicieux et l'un des romans américains les plus ambitieux et inventifs qui soient.

03/2012

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Littérature étrangère

A la recherche de "Melancholy Baby". (sur l'Amérique)

Sous la pression du KGB, Vassili Axionov a dû quitter son pays, la Russie. Depuis neuf ans, il réside à Washington et a adopté la nationalité américaine. L'enfant terrible de la littérature soviétique est devenu un universitaire brillant dont les cours sont très suivis. En même temps, travailleur infatigable, il continue à produire des romans, et celui que nous présentons aujourd'hui a figuré trois semaines de suite au «livre de la semaine» des Etats-Unis. Faut-il appeler roman ce cocktail : russe pour tout ce que l'on y sent de nostalgie, américain par les traits de vie quotidienne (mais vue par d'autres yeux), en prise avec le nouveau milieu de l'auteur qui fait écrire à un critique que ce livre est «une lettre d'amour à l'Amérique», et débordant de l'humour, du dynamisme proprement axionoviens, d'ironie mordante, désopilante. Chemin faisant, il effleure le sort de ses ex-compatriotes, généralement moins bien adaptés, et sa propre perception de l'american way of life qui n'est pas si american que cela et confère au livre une originalité de plus. A l'intérieur de chaque sujet, tout va à bâtons rompus, mais à travers les rides du rire on sent que la fierté, la dignité refusent de faire place aux larmes. Et cela fait une ouvre drôle à pleurer.

02/1990

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Littérature étrangère

Reuben

Comment sauver de l'oubli ceux qui sont morts ou emprisonnés, ceux dont les cendres sont dispersées au vent ? Comment rassembler les fragments épars et reconstituer la vie ? Ce texte d'une rare violence mélange l'argot, l'obscénité et un lyrisme visionnaire pour restituer ce qui est l'objet même de la quête de Reuben : le mouvement de la vie. Reuben, petit avocat bossu, règle les affaires des pauvres de Homewood, le quartier ghetto de Pittsburg rendu légendaire par les premiers romans de John Edgar Wideman. Dans sa vieille caravane "sortie du sol avec les mauvaises herbes qui l'entourent", cet infirme ayant vécu plusieurs vies, passionné par les mythes égyptiens de la résurrection et les clichés du photographe Muybridge, est une figure de mystère au centre de ce roman en forme de rêverie. Kwansa, ancienne droguée à la recherche de son fils ; Wally, sélectionneur de l'équipe de basket d'une université de la côte Est ; M. Tucker, ouvrier naïf qui accepte de travailler pour les pilleurs de maisons ; ou Flora, la prostituée noire aimée de Reuben, qui mourut brûlée dans un incendie... Tous, ou presque, ressentent le besoin de venir à la caravane de Reuben pour dépasser leur quotidien de violence, de pauvreté et de prostitution, et rejoindre Reuben au-delà de la vengeance.

07/1994

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Littérature française

Triomphe de l'amour

Par une étrange complicité, Isabelle, prof en rupture de ban, et Désiré Mollard, fondateur devenu impotent d'un empire financier et industriel, se liguent pour découvrir les secrets d'une étrange et assez monstrueuse famille. Grâce à eux, nous saurons tout sur le passé de chiffonnier de Désiré. Sur Marcel qui a fait fortune aux U. S. A. dans le fast-food et qui guérit de son impuissance grâce à une minable mais sympathique danseuse nue de Las Vegas. Sur Fiacre, le banquier, qui vit un roman d'amour avec une autre danseuse, classique celle-là. Sur Jean-Edward, bon à rien qui réussit à merveille dans la presse, et surtout sur son épouse Guénolée. Fille d'un nobliau breton désargenté, Guénolée se fait payer un journal pour pardonner à Jean-Edward, car elle a découvert qu'il fréquente des demoiselles sans vertu. Elle devient féministe par snobisme, terrorise une de ses filles au point de la rendre muette, vole les petits amis de son autre fille. Mais que les âmes sensibles se rassurent : Guénolée court à sa perte. Mille histoires, mille romans, des personnages croqués sur le vif composent ce tableau d'un monde d'aujourd'hui, que n'aurait pas renié Balzac. Plus que jamais en verve, Catherine Rihoit marie un don d'observation féroce à la plus riche imagination.

12/1983

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Littérature française

Oeuvres complètes. Volume 4, Oeuvres littéraires posthumes

Les manuscrits qu'ordonne ici une chronologie approximative (1942-1957) furent retrouvés après sa mort dans les dossiers de l'auteur. Il n'avait pu les publier ni même, pour la plupart, les achever: découragement, maladie, censure, contretemps... sont des raisons qu'on peut avancer: restent ces reliefs. Les Poèmes rassemblent, à côté de strophes éliminées de l'œuvre éditée, des vers érotiques, d'une crudité de boucherie: Le Mort, scandaleux " chemin de croix ", décrit le calvaire d'une femme que la mort de son amant précipite dans une nuit d'orageuse débauche: La Tombe de Louis XXX, dont le titre et la composition renvoient au Petit, s'inscrit sur le moule lubrique, parmi les récits de " l'expérience ". Outre ces textes, dont il projeta la publication. Bataille avait conservé plusieurs brouillons abandonnés. Ainsi, Julie, ébauche d'un roman qui devait peut-être annexer Le Mort, un scénario de film. Ma Maison brûlée, et surtout Divinus Deux où, faisant suite à Madame Edouarda, Ma Mère et Charlotte d'Ingerville composent une sorte d'autobiographie de Pierre Angélique (pseudonyme utilisé pour Madame Edouarda). Divinus Deus se complète d'un récit inachevé. Sainte, qui apparaît comme une première version de Charlotte d'Ingerville et l'exquise d'une postface. Paradoxe sur l'érotisme. Enfin les ébauches regroupent quantité de fragments, plans ou débuts de romans de nouvelles pièces de théâtre.

04/1971

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Histoire de France

Clemenceau

Convaincu que la vie publique était une lutte - pour la République, pour la laïcité et pour le capitaine Dreyfus -, Georges Clemenceau ne cessa par le verbe comme parlementaire, par la plume comme journaliste, écrivain et patron de presse, d'appeler à la vigilance et à l'effort. Quand, en 1917, tout parut perdu, il fallut bien se tourner vers le seul homme qui ne fut pas compromis dans les expériences antérieures. C'est lui qui mena le pays à la victoire, mettant un terme à d'indicibles souffrances. Jean-Baptiste Duroselle a restitué le destin exceptionnel d'un homme passionné et orgueilleux, qui sut incarner un temps la République et la France. Leur vie est un roman et ces romans ont changé le monde. Ils sont dix géants de l'Histoire qui ont fait de leur combat la plus palpitante des sagas. Ils ont façonné le XXe siècle et par là même marqué notre destin. Les éditions Fayard et le Nouvel Observateur se sont associés pour raconter leur histoire, qui a fait l'Histoire, à travers les meilleures biographies réunies dans cette collection : "les géants du XXe siècle". Essentiels pour comprendre le monde qui nous entoure, ces ouvrages de référence, très documentés, ont été écrits par des auteurs d'excellence. Ils sont présentés, à chaque fois, par un texte inédit de Laurent Joffrin.

10/2012

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Littérature française

Le silence des cris. Femmes battues : enfants naufragés

A un moment où les violences faites aux femmes, après un long silence coupable, non seulement retiennent l'attention mais inspirent apparemment aux politiques et autorités un désir de traitement efficace, ce roman est d'abord l'histoire d'un homme qui, enfant puis adolescent, est confronté à cette lèpre dévastatrice. Il peint évidemment le naufrage qui engloutit le couple des parents, mais, audelà, il décrit la tragédie qui ravage toute la famille, les brutalités infligées aux enfants et reproduites par eux, l'ambivalence des sentiments, les rêves brisés, la déroute des vies. Il est aussi un voyage angoissant, conté dans sa réalité la plus authentique, dans les prisons françaises, un univers carcéral qui est un autre univers de violence. Mais le personnage principal, au bout du compte, de la cruauté et du chagrin parvient à tirer une énergie extraordinaire pour un amour de la vie et l'amour de l'autre, et connaît une forme de renaissance. A propos de l'auteur : Avocat honoraire, historien, écrivain, administrateur de l'Institut Napoléon, est l'auteur de plusieurs romans et essais historiques, dont La Sentinelle de Cabrera (Fayard, 2005), Terreur blanche (Fayard, 2006), Qu'un sang impur... (Albin Michel, 2010), La berline. Le retour de Varennes (La Bisquine, 2014), Les femmes de l'Arc. Mme Roland et Joséphine (La Bisquine, 2017).

01/2020

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Biographies

Le Figaro hors-série : Flaubert. La fureur d'écrire

A l'occasion du bicentenaire de sa naissance le Figaro Hors-série rend un hommage à Gustave Flaubert ce monument de la littérature. Découvrez sa vie, ses amis, ses amours, ses écrits et les influences qui nourrissent sa prose. Ce numéro est l'indispensable "profil d'une oeuvre" pour connaitre Flaubert Madame Bovary, l'Education sentimentale, Bouvard et Pécuchet, Salammbô. Ces titres ont nourri nos meilleurs -ou pires- cours de français : l'héritage de Flaubert est un monument de littérature. A l'approche du bicentenaire de sa naissance en 2021, Le Figaro Hors-Série lui rend hommage en lui consacrant un numéro spécial. A la découverte de la vie de Gustave Flaubert, sa Normandie, ses amis, ses amours, les influences qui nourrissent sa prose, ses écrits les moins connus, ses contes et récits de voyage. Redécouvrez ses classiques sous un oeil nouveau, à commencer par Madame Bovary, son chef-d'oeuvre, le roman de l'ennui et de la mélancolie poussés à l'extrême. Une vision de la vie jugée à l'époque si déroutante qu'elle valut à l'auteur une condamnation pour outrage aux bonnes moeurs. Résumé de ses oeuvres, dictionnaire des personnages qui peuplent ses romans, des films qui l'ont inspiré, promenade sur les lieux de sa vie : ce numéro est l'indispensable "Profil d'une oeuvre" , qui vous fera connaître Flaubert de A à Z.

02/2021

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Beaux arts

Le "Grand Doyenné" d'Avranches, une résidence aristocratique au fil des siècles

Monument roman complètement méconnu, le "Grand Doyenné" d'Avranches correspond primitivement à un logis civil (milieu du XIIe siècle). C'était un manoir édifié par la famille de Subligny, puis passé par mariage à la famille Paisnel, de 1170 à 1273. C'est à cette époque que l'évêque Raoul de Thiéville l'acquit pour y loger son doyen. D'où le nom qui lui est resté. Cette vaste construction quadrangulaire comprend une salle basse de plain pied, réservée aux fonctions de service et de stockage avec de très épais murs extérieurs, munis de trois contreforts plats, une porte romane avec colonnes et tailloirs supportant des voûtes d'arêtes, ainsi qu'un second niveau avec salle d'apparat accessible par l'autre côté du bâtiment et par une tourelle d'escalier à vis reliant les différents niveaux. De grandes ouvertures gothiques éclairent la salle. Après 1580 on a ajouté deux planchers et une cuisine à l'extérieur. Vers 1760, Charles Colin de Contrisson, doyen résident, a fait des travaux de modernisation à ses frais et remplacé la façade sud médiévale par une façade conforme au temps et fréquente dans la région, dotant les pièces de boiseries. En 1944, alors que la ville était considérablement atteinte, le "Grand Doyenné" échappa miraculeusement au désastre. Le monument, récemment restauré par ses propriétaires devient l'un des ensembles civils les plus remarquables de Normandie.

07/2013

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Littérature anglo-saxonne

Dans les rues du Barrio

Dans les rues du Barrio raconte l'adolescence de l'auteur dans le Spanish Harlem du New York de l'après-guerre. Les déménagements, l'affranchissement de l'enfance, les filles, les bagarres, l'addiction à l'héroïne... La vie d'un enfant qui grandit un peu trop vite, dans un quartier marginalisé, et finit par commettre l'erreur qui lui vaudra de passer plusieurs années derrière les barreaux. A sa libération, il tâche de reprendre sa vie en main et de faire mentir une société qui ne voyait en lui qu'un sale gosse, un immigré, un noir, et le maintenait de force dans le monde interlope dont il voudrait s'émanciper. Si nombre de films et de romans documentent l'histoire du New York de l'époque, au point de nous rendre familier des quartiers italiens, juifs ou noirs, force est de constater que le quartier latino est bien moins connu, et peu traduit en France. Des toits du " Barrio " aux cellules de Sing Sing, la voix chantante et enlevée de Piri Thomas entraîne le lecteur dans un dédale de ruelles foisonnantes, où sont juchés des appartements glacés l'hiver, ou envahis par les rats l'été. Un grand roman initiatique, émouvant, trépidant, qui raconte ces instants où tout peut basculer et fustige la façon dont le regard des autres peut condamner des gamins à rester dans leur ornière.

01/2023