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Arthur Rimbaud poète

Extraits

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Poésie

L'ardeur. ABC poétique du vivre plus

A comme Allumette, B comme Brûlure, C comme Colibri, R comme Rage, S comme Soleil, W comme Watt... En 2018, c'est sous la forme d'un abécédaire que se décline l'anthologie du 20e Printemps des Poètes consacrée au thème de l'ardeur. D'où viennent-ils, les 90 poètes que mon ami Thierry Renard et moi-même avons convoqués pour une fête de la vitalité créatrice ? De tous les territoires où la vie fait entendre son chant avec entrain, avec fougue, élan, désir, conviction, résistance. De ces lieux où la passion se fait brûlure. Où l'on aime à en perdre la raison. Où l'on parcourt le monde avec une vigueur contagieuse. Qu'on ne s'étonne pas de voir la majeure partie de ces poètes appartenir au domaine contemporain : c'est d'une énergie bien trempée dont nous avons aujourd'hui besoin. Pour vivre mieux et vivre plus. Pour tenir dans la tempête. Pour rester en éveil. Ecoutez-le : ce coeur qui bat au coeur du monde, c'est le nôtre.

02/2018

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Poésie

L'exode. Super flumina Babylonis

Au départ, dans les années 1930, L'Exode est un poème dramatique à plusieurs voix qui évoque la déportation et l'exil des juifs à Babylone sous Nabuchodonosor au VIIe siècle av. J.-C. Pendant l'Occupation, Fondane a repris son poème pour y insérer le récit d'un autre exode, qu'il a vécu, celui des Parisiens fuyant la capitale devant l'avancée allemande en juin 1940. Du coup, l'histoire des juifs relue et réactualisée prenait une dimension universelle. Enfin, il a fait précéder son poème de ce grand texte prophétique qu'est la "Préface en prose" : C'est à vous que je parle, hommes des antipodes, je parle d'homme à homme, avec le peu en moi qui demeure de l'homme, avec le peu de voix qui me reste au gosier, mon sang est sur les routes, puisse-t-il, puisse-t-il ne pas crier vengeance ! L'hallali est donné, les bêtes sont traquées, laissez-moi vous parler avec ces mêmes mots que nous eûmes en partage — il reste peu d'intelligibles !

10/2020

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Technologie

Les postes à galène

Principalement utilisé au début du XXe siècle, avant l'avènement des radios à lampes et des radios modernes, le poste à galène était un dispositif électronique utilisé pour la réception des signaux radio. Le poste à galène était relativement simple dans sa conception et ne nécessitait pas de composants électroniques sophistiqués. Il se composait principalement d'un morceau de galène (un minéral de sulfure de plomb) utilisé comme diode, ainsi que d'une antenne et d'un circuit d'accord. Il était facile à fabriquer et à utiliser, même pour des personnes non spécialisées. Comparé aux radios à lampes, le poste à galène était beaucoup moins cher à produire. Cela signifiait qu'il était plus accessible pour un plus grand nombre de personnes, ce qui a contribué à populariser la réception radio à l'époque. Les radios modernes, numériques et à transistors offrent bien sûr une meilleure qualité de réception et une plus grande gamme de fonctionnalités, mais malgré ce, de nombreux amateurs se passionnent à nouveau pour cette ancienne technologie qu'ils reproduisent, aujourd'hui encore, dans leur atelier.

09/2023

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Littérature française

Les Comètes sauvages

Où un vagabond et un âne, au cours de tribulations initiatiques, fracturent la porte du Nouveau Monde, et amènent l'humanité à sa mutation ultime.

06/2017

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Livres 0-3 ans

Petit Ours Brun veut devenir grand

Petit Ours Brun boutonne son ciré, tout seul ! Petit Ours Brun ouvre la porte, tout seul ! Petit Ours Brun veut tout faire comme un grand.

05/2017

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Critique littéraire

Le jeune marin et la jeune fille

L'auteur revient sur son passé et sa relation difficile avec le sexe faible. Sophie est prête à l'aider pour réflechir sur le sujet.

10/2016

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Poésie

Sang de haïku

Sang de haïku Voilà cent deux haïkus Attachés à ma colonne vertébrale Comme les nervures de la dernière feuille Prête à s'envoler au vent.

06/2014

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Littérature française

Arbres, nuages, et autres variations

Arbres, nuages, passage et permanence, vie et mort, une présence au monde et un regard porté sur l'apparente évidence mais aussi gravité des choses.

10/2018

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Calendriers adulte

Calendrier mural Chevaux. Edition 2023

Un format coup de coeur à un prix adapté au porte-monnaie des passionnés de chevaux ! Découvrez dans ce calendrier, de magnifiques photos de chevaux.

09/2022

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Calendriers adulte

Calendrier mural Chiots. Edition 2023

Un format coup de coeur à un prix adapté au porte-monnaie des passionnés des chiots ! Découvrez dans ce calendrier, de magnifiques photos de chiots.

09/2022

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Vie chrétienne

Donner une âme à sa maison

Un livre vivant, spirituel et plein de conseils, à ouvrir comme une porte pour rentrer chez soi et savourer le bonheur de s'y retrouver.

04/2022

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Critique littéraire

La Poésie archaïque comme discours de savoir

Prendre au sérieux le nom que se donnaient eux-mêmes les poètes de l'époque archaïque, et que leurs contemporains leur donnaient : celui de sophoi.

01/2019

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Critique littéraire

Catalogue des incunables de la bibliothèque Mazarine. 2e édition

Catalogue des incunables de la bibliothèque Mazarine (2e éd.) / par Paul Marais,... et A. Dufresne de Saint-Léon,... ; [avant-propos par A. Franklin] Date de l'édition originale : 1898 Le présent ouvrage s'inscrit dans une politique de conservation patrimoniale des ouvrages de la littérature Française mise en place avec la BNF. HACHETTE LIVRE et la BNF proposent ainsi un catalogue de titres indisponibles, la BNF ayant numérisé ces oeuvres et HACHETTE LIVRE les imprimant à la demande. Certains de ces ouvrages reflètent des courants de pensée caractéristiques de leur époque, mais qui seraient aujourd'hui jugés condamnables. Ils n'en appartiennent pas moins à l'histoire des idées en France et sont susceptibles de présenter un intérêt scientifique ou historique. Le sens de notre démarche éditoriale consiste ainsi à permettre l'accès à ces oeuvres sans pour autant que nous en cautionnions en aucune façon le contenu.

03/2020

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Compositeurs

Ambroise Thomas. Edition

Représentations de Hamlet à l' Opéra de Paris du 08 mars au 03 avril 2023 (nouvelle production). Petit livre à prix réduit présentant la biographie complète d'Ambroise Thomas et, en détail, les Åuvres MIGNON et HAMLET (les 2 opéras les plus connus et souvent programmés)

02/2023

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Neurologie

Le sommeil et ses pathologies. Approche clinique transversale chez l'adulte et l'enfant, 3e édition revue et augmentée

Cette 3e édition révisée et augmentée du manuel de la Société Française de Recherche et Médecine du Sommeil (SFRMS) propose une approche clinique transversale des troubles du sommeil. A? destination des médecins se formant a? la médecine du sommeil, cet ouvrage sera également le compagnon clinique idéal pour tout professionnel de sante? interagissant avec un centre du sommeil et désireux de comprendre le raisonnement clinique devant un trouble du sommeil

03/2024

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Grec ancien - Littérature

Oeuvres complètes

Parallèlement à Homère, Pindare est le plus grand poète grec. Né près de Thèbes en 518 avant J. -C. , il meurt à Argos en 442. Sa première ode pythique le rend célèbre à vingt ans. Ses compatriotes le comblent d'honneurs. Il devient l'hôte des princes et des rois. Au nom d'Apollon, la Pythie elle-même lui réserve une dîme sur les offrandes qu'elle reçoit. Et de son vivant Thèbes lui élève une statue. En cette civilisation grecque qui, parce qu'elle est grande, accorde la place la plus haute à la poésie, la force du verbe pindarique est telle qu'il est considéré comme l'égal d'un dieu. Imprégnée de mythes et de philosophie, sa poésie est une oeuvre totale qui fascinera et nourrira les plus grands auteurs de l'histoire. Pour réussir à nous faire entendre et ressentir une telle oeuvre, il ne fallait pas seulement un beau travail, un bon livre, mais l'art d'un très grand traducteur. C'est ce que rend miraculeusement possible Jean-Paul Savignac. Jouant des ressources de la langue française pour mieux se présenter devant la langue du poète, mêlant l'inhabituel et le classicisme, se tenant constamment à fleur de fulgurance, J. -P. Savignac parcourt l'inouï et illumine d'un esprit hellène la langue française. Il nous dote ainsi d'une oreille pour entendre une oeuvre que personne avant lui n'était parvenu à nous transmettre dans sa puissance et sa pureté. Il donne accès à un opéra dont les paroles et la musique ont vingt-six siècles. La dernière édition française des OEuvres complètes de Pindare fut celle d'Aimé Puech, aux Belles Lettres, voici un siècle. Personne avant Jean-Paul Savignac n'avait eu le courage de le retraduire intégralement tant l'affaire demande de génie. La traduction de Pindare est une telle aventure que Jean Renoir en fit allégorie dans La grande illusion avec la figure majeure de ce prisonnier français de la guerre de 14, qui supporte la captivité moins douloureusement tant lire et traduire Pindare lui tiennent compagnie au-dessus du temps. Et à qui moque ce bonheur, l'amoureux du poète répond : "Pindare c'est plus important que tout, plus important que votre vie, plus que la guerre ! Pindare, c'est le plus grand poète grec". Cette édition bilingue, richement présentée, expliquée et annotée, comporte toutes les Odes victoriales qui nous sont parvenues : les Olympiques, les Pythiques, les Néméennes et les Isthmiques. Elle comporte également les Fragments dans leur intégralité. C'est l'édition la plus belle, mais aussi la plus complète. Quiconque aime voir l'art attirer la langue jusqu'à cet éclat sacré qu'on nomme la beauté, où, en un mystère, se mêlent la lumière, la grandeur et l'étrangeté, recevra en une joie décisive la voix de Pindare telle qu'elle nous est ici exceptionnellement confiée.

09/2023

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Psychologie, psychanalyse

Spirale N° 90 : Bébés de rêves, rêves de bébés

Que voulons - nous faire de nos bébés ? Il semble que, selon le moment historique et selon la culture du lieu, nos intentions soient assez différentes. Mais peut - être pas autant qu'on ne le pense. Nous postulerons que, toujours, les parents ont prêté une grande valeur aux bébés, une grande valeur narcissique bien sûr. C'est Freud qui résume la situation de la plus belle façon : " L'amour des parents, si touchant et, au fond, si enfantin, n'est rien d'autre que leur narcissisme qui vient de renaître et qui, malgré sa métamorphose en amour d'objet, manifeste à ne pas s'y tromper son ancienne nature. " L'éducation se résumerait - elle à faire en sorte que les enfants réalisent les souhaits de leurs parents ? Quelles espérances déposons - nous dans nos enfants ? Il y a pourtant un paradoxe : l'humain est celui qui, devenant sujet grâce à l'éducation, échappe au désir de l'autre. Quand on éduque un chien à devenir chien policier, il ne sera rien d'autre que chien policier et pas poète comme dans la chanson de Brassens ni même chat policier si les questions de genre ou d'espèce le préoccupe. Avec les enfants, c'est tout le contraire, l'éducation ou plutôt " le travail de la culture " le conduira sans doute à devenir autre chose que les souhaits déposés à son berceau par les gentilles fées de la génération précédente. C'est décevant, les gosses. La seule réelle originalité de notre époque est de croire qu'il est vraiment possible que le destin de l'enfant ne nous échappe pas. D'où l'obsession pour l'obéissance, le contrôle et l'évaluation . Grâce à des ingénieurs qualité ès bébé, nous pourrions réussir à maîtriser le process de bout en bout pour aboutir à un produit zéro défaut. Mais pour en faire quoi juste ? Quels projets pour nos bébés ? Sait - on encore les rêver ? Et quelles possibilités de nous échapper leur reste - t - il ?

09/2019

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Poésie

Sous l'arbre de la sagesse

Jean-Claude Mounkala poursuit son travail d'exhumation de la littérature de sa " première jeunesse ". Ecrit en 1980, Sous l'arbre de la sagesse est un recueil en hommage au poète congolais, que l'auteur considère comme son aîné dans l'écriture. C'est un monologue douloureux d'un homme en errance dans un monde qui, en s'éloignant de la sagesse des anciens, perd de son âme. En filigrane se lit l'utopique combat politique dans lequel s'est inscrit l'auteur. 17 ans plus tard, le recueil est complété par un épilogue, qui se révèlera, non pas comme une fin, mais plutôt un temps de rupture dans la pensée politique de l'auteur. La quête de l'âme par le retour à la sagesse des anciens n'a pas abouti à la sérénité que confèrent les ans, mais à une révolte dans laquelle la griffure originelle rouvre des plaies que la sagesse des anciens ne peut apaisée. 13 ans se sont écoulés après la rédaction de l'épilogue 1 qui s'est finalement révélé être une préparation à la transition de l'homme révolté vers l'homme apaisé. Et ce n'est pas un hasard, si la merveilleuse et verdoyante Guyane, découverte au détour d'un voyage, ce témoin qui redit à l'homme que tant de beauté, de paix et de vie ne peut-être que l'oeuvre d'un immense amour a scellé le pas d'une quête qui a trouvé son véritable sens : " la véritable sagesse ne se trouve pas dans l'homme, mais dans la rencontre et le cheminement au quotidien avec son créateur ". L'épilogue 2 commence par deux poèmes qui font le constat d'une première quête de l'homme qui n'est que vanité. Le troisième poème " L'Homme insensé II " nous renseigne sur le sens que l'auteur donne à la quête véritable de l'homme.

07/2013

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Littérature étrangère

La chouette aveugle

Petit-fils du célèbre poète et critique Reza Qouli Khan Hedayat, Sadegh naquit à Téhéran le 17 février 1903. Il n'y a que peu à dire de sa vie extérieure. Son indépendance intellectuelle, sa modestie, sa pureté d'âme lui ont fait choisir en effet l'existence effacée et les souffrances d'un être d'élite qui se refuse aux compromis. Sa grande douceur de cœur, un esprit toujours prompt à saisir le ridicule des choses, son indulgence aussi pour ceux qu'il aimait, tempéraient seuls son mépris de ce monde. Formé à la lecture des maîtres modernes de l'Europe, mais également pénétré d'un profond amour pour le folklore et les traditions de sa patrie, S. Hedayat a cherché son inspiration auprès du peuple de l'Iran. Cependant, la passion avec laquelle l'écrivain s'est penché sur les religions de la Perse antique et sur les superstitions et les pratiques de magie populaire qui en dérivent, a éveillé aussi chez lui le goût de l'insolite et, bien souvent, il écarte les étroites barrières de la réalité, pour laisser le merveilleux envahir la vie de ses personnages : l'action d'un roman comme La Chouette aveugle se situe très loin de l'espace et du temps ordinaires. Comme les plus grands poètes de sa race - on songe à Omar Khayam, le seul, d'ailleurs, qu'il aimait - S. Hédayat est un pessimiste. C'est un regard désespéré qu'il promène sur le monde. Cet univers aux lois impénétrables, mais absurdes et cruelles, s'il entr'ouvre parfois devant nous ses cercles les plus fantastiques, loin de nous offrir alors la promesse d'une destinée meilleure au-delà de l'existence terrestre, nous apparaît toujours baigné de la même sinistre lumière. Rien à espérer de cette vie, rien non plus d'une autre. Telle est l'obsession que l'on retrouve à chaque ligne de La Chouette aveugle.

08/1989

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Littérature étrangère

D'ailleurs, les poissons n'ont pas de pieds. Chronique famililale

"Elle est plus belle que tout ce qu'il a pu voir et rêver jusque-là, à cet instant, il ne se souvient de rien qui puisse soutenir la comparaison, sans doute devrait-il couper court à tout ça, faire preuve d'un peu de courage et de virilité, pourtant il ne fait rien, comme s'il se débattait avec un ennemi plus grand que lui, plus fort aussi, c'est insupportable, il serre à nouveau les poings, récitant inconsciemment son poème d'amour. Elle s'en rend compte et lui dit, si je dénoue mes cheveux, alors tu sauras que je suis nue sous ma robe, alors tu sauras que je t'aime". Ari regarde le diplôme d'honneur décerné à son grand-père, le célèbre capitaine et armateur Oddur, alors que son avion entame sa descente vers l'aéroport de Keflavík. Son père lui a fait parvenir un colis plein de souvenirs qui le poussent à quitter sa maison d'édition danoise pour rentrer en Islande. Mais s'il ne le sait pas encore, c'est vers sa mémoire qu'Ari se dirige, la mémoire de ses grands-parents et de leur vie de pêcheurs du Norofjörour, de son enfance à Keflavík, dans cette ville "qui n'existe pas", et vers le souvenir de sa mère décédée. Jón Kalman Stefánsson entremêle trois époques et trois générations qui condensent un siècle d'histoire islandaise. Lorsque Ari atterrit, il foule la terre de ses ancêtres mais aussi de ses propres enfants, une terre que Stefánsson peuple de personnages merveilleux, de figures marquées par le sel marin autant que par la lyre. Ari l'ancien poète bien sûr, mais aussi sa grand-mère Margrét, que certains déclareront démente au moment où d'autres céderont devant ses cheveux dénoués. Et c'est précisément à ce croisement de la folie et de l'érotisme que la plume de Jón Kalman Stefánsson nous saisit, avec simplicité, de toute sa beauté.

08/2015

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Beaux arts

Mondes nomades. Edition bilingue français-anglais

L'artiste déploie depuis plus de 10 ans un univers singulier, oscillant entre une réflexion sur notre expérience subjective du temps et de l'espace et des oeuvres traversées par la littérature et la poésie. Son expérience de vie nomade, prise entre deux cultures et plusieurs langues, a donné lieu à une exploration sensible des questions d'exil, de mémoire mais aussi des conventions géographiques qu'il investit par sa subjectivité. Installations, vidéos, dessins, projets participatifs dessinent la carte d'un monde où les trajectoires reflètent les itinéraires personnels et posent la question du multiculturalisme. Ainsi, la phrase de l'écrivain et poète portugais Fernando Pessoa Tenho em mim todos os sonhos do mundo (" je porte en moi tous les rêves du monde ") reproduite à partir de clous, dialoguera dans la galerie contemporaine avec une intervention murale, évanescente et proliférante. Réalisée à partir de simples tampons administratifs et d'encre, cette inscription forever immigrant, évoquant de furtives nuées, une vue de la voie lactée ou des paysages imaginaires, déploie sur le mur, des mots qui scellent le destin de l'artiste : celui d'un voyageur du monde affirmant sa non-appartenance à un territoire. Voyageur immobile, comme dans ses " Mondes nomades ", planisphères découpés en lamelles verticales selon les fuseaux horaires et présentés entremêlés, hors de toute convention géographique, ou arpenteur infatigable et téméraire des limites géographiques et bouts du monde, comme dans cette vidéo Cabo du roca où l'artiste se déplace sur l'extrême crête du point le plus occidental de l'Europe, situé au sud du Portugal. L'exposition au MAMAC a donné lieu à la création de pièces nouvelles et à la réalisation d'une performance collective qui s'est déroulée tout au long de l'exposition et au-delà : Horizon retrouvé, consistant à récupérer au cours de marches, des cordes, fils, câbles abandonnés au hasard des rues afin de recréer une longue ligne nouée, correspondant à la longueur des côtes françaises sur la mer Méditerranée.

10/2017

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Poésie

L’autre moitié du songe m’appartient

Une découverte saisissante, comme il en arrive rarement. Une jeune femme, morte à vingt ans au matin de Noël il y aura trente ans le 24 décembre 2020, dont les poèmes soudain nous parlent au plus vif, et nous bouleversent par leur sens du tragique et leur rude lumière. Comme en témoignent ces vers qui ne laissent pas indemne : "Cela ira / Je n'ai pas peur du noir / Et puis il n'y a pas de vautours / Dans les étoiles". Alicia Gallienne aura traversé le champ magnétique de la poésie comme l'une de ces sublimes comètes qui, un peu par miracle, illuminent et foudroient. Preuve que la mort n'a pas toujours le dernier mot. Une existence si brève, si intensément et amoureusement vécue, car si tôt menacée, qu'elle aura laissé une empreinte des plus inouïes dans la mémoire de tous ceux et de toutes celles qui l'ont connue. Une insolite jeunesse, partagée entre cette frénésie de vivre et les affres de la maladie. Entre la lecture de Cioran, De l'inconvénient d'être né, et la vie parisienne. De Jonathan Livingston le goéland à Belle du Seigneur, en passant par Si c'est un homme, Le Gai savoir ou encore le Manuscrit trouvé à Saragosse, tout en abusant des Marlboro qui lui piquent les yeux. Par jour de fol anniversaire, c'est une fête au Lido, au Balajo ou chez Castel. Par jour de solitude, ce sont les mots d'Oscar Venceslas de Lubicz-Milosz ou du poète de Sueur de Sang qui la comblent. Quant à ses longues nuits d'insomnies, Alicia Gallienne les voue à l'écriture, passionnément. Pour avoir tant attendu, ce livre paraît peut-être à son heure, puisqu'il fait escorte au Printemps des Poètes 2020, sur un thème qu'Alicia n'aurait pas renié : Le Courage. "L'amour d'Alicia, c'est un fil qu'elle a tissé de ses mots..." écrit son cousin Guillaume Gallienne dans la postface à ce recueil inédit, comme une ardente déclaration d'admiration et de reconnaissance.

02/2020

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Poésie

Dans la serre poétique. Et autres poèmes

Poésie de haut vol, à l'écriture fluide coulant de source sûre, mais qui souvent peut être prise aussi dans de sensuels tourbillons de mots. Poésie qui s'interroge sur elle-même. Pourtant, qu'on ne s'y trompe pas ! Pierre Gilman brasse et charrie à l'intérieur du monde d'aujourd'hui. De haut vol donc, mais qui excelle à évoquer, parfois nostalgique, la vie qui passe et qui décrit à merveille les " petits riens " du quotidien et les amours qui se délitent. L'univers tient ici parfois de la magie, comme si le poète voulait s'éloigner du réel qu'il ne connaît que trop. Et c'est alors une voix ample qui parle, mais à l'écart du grandiose, même quand elle célèbre des lieux de mémoire vive (les Andes, la Grèce), des embrasures vers le ciel et des entrées dans la mer, ou encore l'œuvre de grands poètes aimés : Pessoa, Ungaretti, Elytis, Hikmet, Char, Michaux, Mizbn, Ritsos, Paz, Holan, Celan, Somlyo, Bonnefoy, Goffette... Par ailleurs, l'univers que Pierre Gilman nous donne à lire n'est jamais de nulle part, enraciné ici et là, à Liège notamment, évoquée admirablement dans les poèmes d'Amercoeur, ou ailleurs, comme dans un bois nommé " Sur le Long Quoin " où se répondent et nous bouleversent un prénom et une ville (Sarah, Sarajevo). Une simplicité insistante (" près de l'ivresse avec un simple verre d'eau ") côtoie des creusements du langage même, lorsque la lettre " d " s'insinue dans le mot " vie " (L'enfant franchissable) ou que la peau et l'écriture ne sont plus que même accueil - " Peauaime " - de la femme aimée (Sept poèmes saisis par l'été). Peut-être Pierre Gilman appréhende-t-il lui-même et mieux que quiconque son œuvre lorsqu'il parle de l'" irréductible poésie ", la sienne donnée ici à lire pour la première fois étant promise à d'autres partances déjà annoncées. Jacques Izoard

01/2006

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Poésie

Serres chaudes. Quinze chansons. La Princesse Maleine

«Serres chaudes ! A elle seule, cette analogie, lourde de connotations baudelairiennes, est une trouvaille. Spontanément, elle fait naître en nous l'image d'un monde clos, immobile et luxuriant à la fois. Par la magie du titre, nous entrons de plain-pied dans le mystère de la vie profonde dont «nul jusque-là dans la littérature moderne», souligne à juste titre Guy Michaud, «n'avait encore fait aussi bien sentir et comme toucher du doigt la présence». L'intuition de l'inconnaissable, le pressentiment du moi transcendantal et de ses richesses, l'âme - désormais Maeterlinck détient la substance de son oeuvre. A la lecture des Serres chaudes, on est frappé par la succession d'images hétéroclites, insolites, absurdes. Le poème s'impose à l'imagination comme un réseau touffu de visions simultanées où le meneur de jeu juxtapose, accumule à sa guise des êtres, des objets ou des situations paradoxales, comme si elles avaient été rêvées par un somnambule ; le tout ponctué d'exclamations répétées, d'interjections et d'exhortations lourdes d'angoisse. Etrange poésie ! Tout mouvement lyrique semble en être absent, empêché par l'utilisation de formes prosaïques, quotidiennes, volontairement négligées. L'image et sa luxuriante végétation y règnent en maîtresses. Images à travers lesquelles se lit l'incohérence de la vie : «un glacier au milieu des prairies de Juillet» ; «un matelot dans le désert» ; «une fête un dimanche de famine», etc., à moins que l'incohérence du monde actuel ne parle d'elle-même dans l'évocation de ces «paysans aux fenêtres de l'usine», de ce «jardinier devenu tisserand», de ce «chasseur d'élans devenu infirmier», réminiscence de l'exode rural vers les cités tentaculaires, ou encore du «château devenu hôpital», métamorphose de la société. Autant de situations ambiguës, de réalités menées jusqu'à l'inhabituel, signes des «choses qui ne sont pas à leur place», dont le poète se sert au deuxième degré pour suggérer les visions fantastiques qui l'assiègent, pour figurer l'inquiétude qui le tenaille.» Paul Gorceix.

10/1983

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Théâtre

Fenêtre ouverte sur la poésie de Luc Vidal

Cette Fenêtre ouverte sur la poésie de Luc Vidal n'a pas la prétention d'en dresser un panorama exhaustif. D'autres points de vue seront mis au jour au fi l du temps. L'auteur de cette approche de la poésie vidalienne s'est focalisé sur la trilogie de La Mémoire des Braises. Il est possible qu'un roman prolonge cette dernière. Luc Vidal nous a habitués à nous faire entendre sa Voix dans une complémentarité des genres littéraires (poésie surtout mais aussi, nouvelle littéraire comme avec "Le petit homme et l'apocalypse " , poème-tableau ou poèmephotographie, plaidoyer comme avec "Editeurs : bons à tirer ? " , réflexions sur l'art, sur la poésie...). Cette exploitation de genres divers renvoie à un travail sur la Langue en écho à ce "métissage d'émotions et de sensations" que Luc Vidal lui-même définit comme le fruit de l'oeuvre. La Poésie de Luc Vidal exprime un lyrisme amoureux dont nous pourrions parler davantage encore. Comme nous aurions pu augmenter l'envergure des sources et ressources référentes qui ont nourri et continuent de nourrir l'horizon de l'inspiration vidalienne. Ainsi pourrons-nous - peut-être dans une autre approche - parler plus avant de ce "dialogue" comme il le qualifie lui-même, qu'il ne cesse d'entretenir avec les oeuvres qui marquent son cheminement. En guise de "Postlude" je reprendrai ces mots de Luc Vidal s'exprimant sur la technique du palimpseste pratiquée par Léo Ferré et que l'auteur de La Mémoire des Braises pratique lui- même, nous donnant ainsi l'occasion de relire régulièrement de lui des phrases, des mots, retouchés pour la circonstance et l'expérience. Car les lignes ci-dessous, exprimées à propos de l'oeuvre de Léo Ferré dans le Cahiers d'études Léo Ferré n°11 (p. 95), pourraient également se reporter à l'oeuvre vidalienne : "Le palimpseste (du Poète) est un millefeuille céleste qui s'ouvre toutes les marges des (par)chemins" . - Murielle Compère-Demarcy

12/2018

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Poésie

Résidence sur la terre

"Dans les années 40, en une période où presque tous les poètes suivaient une voie lyrique sans surprise, il tombe sur une génération sud-américaine stupéfaite, émerveillée ou furieuse, une énorme alluvion de mots chargés de matière épaisse, de pierres et de lichens, de sperme sidéral, de vents du large et de mouettes de fin du monde, une nomenclature de bois et de métaux, de peignes et de femmes, de falaises et de bourrasques, et tout cela nous arrive, comme tant d'autres fois, de l'autre côté du monde, où un poète regarde par-dessus la mer son lointain Chili et le comprend et le connaît tellement mieux que d'autres qui ont le nez dessus. Parce que le Chili des Résidences c'est déjà le monde latino-américain embrassé dans sa totalité par une poésie toute-puissante et c'est aussi la planète entière, la somme des mers et des choses avec, en son centre, un homme solitaire, le vieil homme parmi les ruines d'une histoire qui se dégonfle not with a bang but a whimper, le vieil homme naissant à sa véritable jeunesse, à sa virilité conquise vers après vers, peine après peine, le vieil homme laissant derrière lui le catalogue frénétique des amours et des souffrances, des plongées sans issue dans le magma de l'individu qui réside sur terre comme Robinson sur son île, l'homme Neruda se dresse, enfin libre et nu, il regarde devant lui et il voit un peuple en lutte, il entre dans la guerre d'Espagne comme on entre dans la mer à bout de sueur et de poussière, Pablo peut écrire L'Espagne au coeur, Pablo est déjà parmi les hommes, le Chant Général bat dans son sang, il sait déjà, lui, que nous ne sommes pas seuls, que no man is an island, que nous ne serons plus jamais seuls sur l'île Terre" Julio Cortazar.

04/1972

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Poésie

L’Enigme des ruines

L'Enigme des ruines Ecrit au coeur d'un environnement où l'horizon du regard n'est sans autres limites que celles imposées par les monts de la chaîne des Pyrénées, L'Enigme des ruines invite le lecteur à un voyage dans les paysages intimes de l'auteur. Ceux-ci sont reflétés par le spectacle d'une nature changeante au gré de saisons et de la rencontre avec les cabanes en ruines dont "Chaque pan de mur porte un récit". Le poète se fait alors "diseur de ruines". C'est un paradoxe que l'auteur jouisse de l'espace, de la liberté d'errer, alors que le monde en pleine pandémie est confiné. Retiré au coeur des montagnes, il reste, malgré tout, influencé par l'épreuve du monde. "En bas, les machines étaient à l'arrêt, les avions cloués au sol, les rues vidées de leur rumeur. Les gens effrayés, regardaient le monde réduit en épouvantail, derrière le double vitrage de leur fenêtre" Stève Wilifrid Mounguengui est né en 1976, à Mouila, dans le Sud du Gabon. Il vit en France depuis 2002. Formé à la philosophie et à la sociologie, il a longtemps travaillé dans le milieu éducatif et social. Il vit en Seine et Marne. Les voyages, la marche, la randonnée sont désormais pour lui des façons d'explorer des paysages, de découvrir des lieux et des gens, de s'ouvrir d'autres horizons. L'Enigme des ruines est né de l'un de ces voyages. Maintenant tu sais /es ruines sont poussières / d'éternité /Le sel des jours /s'évapore à la lisière du songe/Le temps un moulin / battant le vide / je remplis les plis de / ton absence en égrainant les heures / Chaque seconde ici /l 'éternité / Je fais une offrande/ à l'ombre et à la lumière pour que s'envole la chimère /Et j'attends que les heures/ sonnent l'éternel retour / du vide et le miracle de l'enfance

02/2021

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Poésie

Eléments d'un songe

Les Eléments d'un songe se présentent comme une suite de variations dont le thème initial est emprunté à L'Homme sans qualités de Musil. A la suite de cet écrivain, grand rêveur en quête d'états parfaits où l'on puisse oublier la laideur de la vie et l'horreur de la mort, mystique sans Dieu, passionné de la nature, Jaccottet cherche lui-même patiemment, en philosophe et en poète, les solutions qui permettent de vivre. Des images de femmes, tantôt exaltées, tantôt douces et plus enclines que l'homme à la résignation, s'associent fréquemment à ces méditations. Pour l'une d'elles, qui a tenté de se suicider avec du poison, il écrit " Ce n'était pas le ciel qu'il lui aurait fallu, mais la terre seulement un peu éclairée et l'air plus frais, et pouvoir passer sans horreur dans la boue. " Les remèdes habituels contre cette douleur de vivre et cette crainte de la mort, sagesse, religions, et jusqu'à la psychanalyse, paraissent à l'auteur sans pouvoir. L'amour semble capable d'effacer pour un temps ces angoisses ; mais " si le corps cherche la possession, l'âme n'en veut pas. La chance de Dieu est d'être insaisissable ". En fait, Dieu affleure à toutes ces méditations ; mais l'auteur voudrait redécouvrir " le feu des religions sans passer par la vie étroite d'une piété qu'il n'accepte pas ". Où peut mener cette mystique sans Dieu, cette soif inextinguible de beauté et d'harmonie, ce refus hautain de la réalité quotidienne, qui viennent buter sans cesse contre l'idée de la mort ? On est frappé par la noblesse et la poésie de ces méditations ; par la variété de ces thèmes que l'auteur développe, par son honnêteté foncière. Il s'agit, pour lui, plutôt que de pessimisme, d'une trop grande exigence, d'une ambition trop haute, qui ne désespère pas complètement de s'accomplir.

08/1961

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Histoire de France

Journal du camp de Vittel

Le 14 août 1942, Hannah, l'épouse d'Yitzhak Katzenelson, et leurs deux plus jeunes garçons, Ben Zion et Benjamin sont convoyés vers Treblinka depuis le ghetto de Varsovie. Katzenelson et son fils aîné, Zvi, en réchappent et travaillent alors quelques mois dans un atelier allemand situé dans les décombres du ghetto. Sans illusion sur le sort réservé à sa femme et ses enfants, celui qui est l'un des plus grands poètes juifs du XXe siècle cesse alors d'écrire. Grâce à la Résistance juive qui cherche à le protéger, il obtient des faux papiers de l'Etat du Honduras qui lui permettent de quitter la Pologne. Le 22 mai 1943 Katzenelson et son fils sont envoyés au camp de Vittel, en France, un camp pour "personnalités", c'est-à-dire des ressortissants de pays alliés ou neutres détenus comme d'éventuelles monnaies d'échanges. Miné par une terrible dépression, craignant de basculer dans la folie, Katzenelson écrit quelques lignes dans son journal puis s'emmure dans le silence. Ce n'est qu'à la veille de l'anniversaire de la liquidation du ghetto de Varsovie, qu'il commence à tenir véritablement son Journal. Bien qu'il ne coure que sur deux mois seulement, il s'agit là d'un document exceptionnel d'une rare intensité. A l'amie de Vittel qui le presse d'écrire, il répond : "Je ne peux pas écrire. Il n'existe pas de mots pour décrire ces horreurs ; ils n'ont pas encore été créés". Mais c'est aussi le même homme qui lui déclare un autre jour : "Non ! Non ! Cela doit être écrit. Le monde entier doit savoir ce qui est arrivé. Tout doit être raconté". C'est le témoignage d'un homme brisé qui survit dans un entre-deux de la mort. Dans un cri poignant, le poète mentionne déjà l'extermination par balles, les déportations et les chambres à gaz. Mais surtout, avec une terrible prescience, il avance dès 1943 le chiffre de six millions de Juifs assassinés.

09/2016

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Critique Poésie

Zbigniew Herbert et la poétique du don

Après avoir publié l'édition complète, bilingue, des poèmes de Zbigniew Herbert, ainsi que ses trois volumes d'essais, le Bruit du temps offre maintenant à ses lecteurs Zbigniew Herbert et la poétique du don, exploration synthétique de son oeuvre, de sa biographie et de ses traductions en anglais et en chinois. Cette somme originale est le fruit de la collaboration de chercheurs de trois continents : comparatistes, linguistes, musicologues, spécialistes d'art pictural et de littérature, traducteurs. Avec leur sensibilité et leurs outils propres et dans un langage intelligible, ils projettent une nouvelle lumière sur un poète et essayiste dont l'écriture vibrante, l'ironie, la plurivocité, l'approche historique et philosophique séduisent des lecteurs internationaux. Ces études fouillées posent le contexte historique de l'Europe du xxe siècle, analysent le processus de création et la vision inédite du totalitarisme de l'auteur. La perspective du don : don du poème, dédicace qui appelle une signification supplémentaire, démarche esthétique, don de liberté et de pensée, don fait au lecteur, instaurant un lien social et spirituel, enraciné dans une tradition humaniste et retrouvant le rite grec antique, permet de revisiter cette oeuvre foisonnante qui n'a pas encore livré tous ses secrets. Ainsi que le résume l'un des auteurs : "D'un même mouvement, il s'agit de faire un don aux vivants et aux morts une restitution". L'édition est enrichie de multiples renvois, de dessins de Herbert et de reproductions de tableaux. Récemment traduit et publié en Pologne, l'ouvrage a été salué comme "un livre important et nécessaire qui complète de manière essentielle les recherches herbertologiques, en élargissant le champ de leur problématique et de leurs perspectives de recherche, et est en outre, une précieuse contribution aux études littéraires" . Aux lecteurs qui ne connaîtraient pas encore l'oeuvre de cet écrivain polonais majeur, ce volume propose une découverte de son univers dans toute son épaisseur intellectuelle et sensuelle. A l'égal de ses maîtres, Eliot et Rilke, Herbert réenchante la littérature, pour qu'elle soit plaisir, réflexion et vecteur de vie.

12/2021