BD tout public
03/2006
Histoire internationale
03/1983
Histoire de France
04/2013
Sciences politiques
10/2019
Enseignement professionel
08/2019
Littérature française
04/2010
Economie
08/2015
Sciences historiques
04/2011
Sociologie
05/2001
Généralités médicales
01/2014
Livres 3 ans et +
06/2019
Histoire de France
01/1999
Histoire de France
01/2009
Histoire internationale
10/2020
Histoire internationale
05/2010
Beaux arts
05/2019
Musique, danse
06/2018
Beaux arts
03/2005
Documentaires jeunesse
03/2019
Poches Littérature internation
06/2017
Documentaires jeunesse
04/2002
Sociologie
04/2007
Encyclopédies de poche
12/2007
Sciences historiques
11/2019
Histoire de France
09/2005
Histoire de France
07/2019
Sciences historiques
10/1996
Histoire ancienne
CNLPeuples – Il n'existe pas plus d'hommes sans mémoire que de sociétés sans ruines. Cette Histoire universelle des ruines vise à élucider le rapport indissoluble que chaque civilisation entretient avec elles. L'Egypte ancienne confie la mémoire de ses souverains à des monuments gigantesques et à des inscriptions imposantes.
D'autres sociétés préfèrent pactiser avec le temps, comme les Mésopotamiens, conscients de la vulnérabilité de leurs palais de briques crues, qui enterrent dans le sol leurs inscriptions commémoratives. Les Chinois de l'Antiquité et du Moyen Age remettent le souvenir de leurs rois et de leurs grands hommes à des inscriptions sur pierre et sur bronze dont les antiquaires scrupuleux collectent les estampages.
D'autres encore, les Japonais du sanctuaire d'Isé, détruisent puis reconstruisent à l'identique, en un cycle infini, leurs architectures de bois et de chaume. Ailleurs, dans le monde celtique et en Scandinavie, comme dans le monde arabo-musulman, ce sont les poètes ou les bardes qui ont la charge d'entretenir la mémoire. Les Grecs et les Romains considèrent les ruines comme un mal nécessaire qu'il faut apprendre à interpréter pour les maîtriser. Le monde médiéval occidental affrontera l'héritage antique avec une admiration fortement teintée de répulsion.
Face à cette tradition, la Renaissance entreprend un retour d'un type nouveau à l'Antiquité, considérée comme un modèle du présent qu'il faut imiter pour mieux le dépasser. Les Lumières enfin bâtissent une conscience universelle des ruines qui s'est imposée à nous comme le "culte moderne des monuments" : un dialogue avec les ruines qui se veut universel et dont ce livre porte témoignage. Passant d'une civilisation l'autre, Alain Schnapp s'appuie autant sur des sources archéologiques que sur la poésie. Magnifiquement illustrée, cette somme est l'oeuvre d'une vie.
10/2020
Religion
03/2003
Santé, diététique, beauté
03/2001