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Littérature française

La pâqueline. Ou les mémoires d'une mère monstrueuse

Maudite année 1798 pour la Pâqueline ! D'abord le procès de son fils Victor, qui lui vaut une réputation ignominieuse. Et maintenant l'incendie de sa maison ! Réfugiée chez son rejeton, qui a fait fortune de son métier d'embaumeur et de trafics d'organes, exaspérée, elle accouche d'une idée diabolique : elle va lui jeter au visage les secrets dramatiques de son enfance, en couvrant les murs de ses écritures. Et ira jusqu'à le dépouiller de ses richesses... Mais quelle est cette femme, qui suscite le dégou^t autant que l'éclat de rire et l'émotion ? Et quel est donc ce roman extraordinaire, qui marie finesse et outrance, méchanceté et tendresse, érudition et imagination - jusqu'à l'apothéose finale ? Un chef-d'oeuvre étonnant et drôle, qui porte la patte d'un très grand écrivain, assurément. Après le succès de L'Embaumeur, prix Saint-Maur en poche et prix de la ville de Bayeux, Isabelle Duquesnoy nous livre le portrait d'une mère abominable, qu'on se surprendra étrangement à aimer, écrit dans une langue époustouflante, entre préciosité du XVIIIe siècle et démesure rabelaisienne. Un écrivain inclassable et majeur de ce début du XXIe siècle. ILS EN PARLENT : " Isabelle Duquesnoy est une surdouée, une raconteuse d'histoires incroyable : une magicienne ! " Gérard Collard, La Griffe noire " J'ai découvert l'univers pétillant et unique d'Isabelle Duquesnoy avec L'Embaumeur. Mon attente était folle pour La Pâqueline. Et bien plus que la combler, ce roman l'a transcendée ! " Caroline Vallat, Fnac Rosny " Un bijou comme il y en a peu. On a envie de le lire et le relire pour en tirer toute la substantifique moelle. " Lydie Zannini, Librairie du Théâtre

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Littérature française

Envoyée spéciale

Constance étant oisive, on va lui trouver de quoi s'occuper. Des bords de Seine aux rives de la mer Jaune, en passant par les fins fonds de la Creuse, rien ne devrait l'empêcher d'accomplir sa mission. Seul problème : le personnel chargé de son encadrement n'est pas toujours très bien organisé. Autour de l'enlèvement de Constance, son héroïne, l'écrivain tisse un dispositif romanesque complexe et génial. Voyage entre Paris, Pyongyang et la Creuse. Mélange indistinct de modestie et d'aristocratique désinvolture, Jean Echenoz aime à définir ses romans comme des "machines à fiction", des "mécaniques bricolées". Soit, mais pas si bricolées que ça, disons plutôt des mécanismes de haute précision, divinement conçus, réglés avec une minutie d'horloger suisse et huilés par un humour hautement métaphysique à la Chaplin. La pièce centrale du nouveau dispositif échenozien, de la radieuse "machine à fiction" qui sous-tend Envoyée spéciale, se nomme Constance. Reste que l'intrigue d'Envoyée spéciale est résolument rétive à tout résumé. Ce n'est pas qu'on s'en moque, loin de là, au contraire, des aventures de Constance, qui la mèneront jusqu'à Pyongyang — cela, on peut le révéler sans déflorer le suspense. On est même captivé, littéralement fasciné par le génial dispositif romanesque dont Jean Echenoz tire ici les ficelles. On croirait entendre l'écrivain soudain prendre la parole lorsque au coeur du livre un agent des services secrets (car, oui, la DGSE, ou quelque officine de ce genre, est mêlée à toute cette affaire, et Envoyée spéciale est un roman d'espionnage) se félicite : "Tout est en place et chacun joue sa partie. Ils n'ont aucune idée de ce qu'ils font, mais ils font tout comme je l'avais prévu." Plus sophistiquée, plus maîtrisée que jamais, la "machine à fiction" de Jean Echenoz est une incomparable fabrique de sortilèges...

01/2020

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BD tout public

Les nouvelles aventures de Lapinot Tome 3 : Prosélytisme & Morts-Vivants. 1e édition

Devenu l'un des auteurs emblématiques de la "nouvelle bande dessinée" , et avec plus de 160 livres à son actif, Lewis Trondheim s'est essayé à tous les genres. Il est aussi membre fondateur de l'Oubapo (Ouvroir de bande dessinée potentielle), cofondateur de l'Association, et dirige la collection "Shampooing" aux éditions Delcourt. Il a contribué à la création du SNAC BD (syndicat des auteurs de bande dessinée) et a inventé le "Fauve" devenu la mascotte du festival d'Angoulême, manifestation qui l'a couronné de son Grand Prix en 2006. Cette carrière d'une richesse remarquable le place au carrefour de toutes les évolutions récentes de la bande dessinée. D'habitude peu enclin aux interviews et aux apparitions médiatiques, Lewis Trondheim s'est cette fois longuement entretenu avec Thierry Groensteen, théoricien et historien de la bande dessinée, et ami de longue date. Le texte qui en résulte éclaire non seulement un parcours artistique aux avant-postes de la création contemporaine, mais également une personnalité intègre, un esprit agile et inquiet, un tempérament joueur. Ce recueil d'entretiens, illustré de nombreux documents rares ou inédits fait le bilan - provisoire - d'une carrière étonnamment féconde. Enrichi du témoignage d'une dizaine de proches de Lewis, cet ouvrage paraîtra à l'occasion de l'exposition rétrospective "Lewis Trondheim fait des histoires" présentée au musée de la Bande dessinée d'Angoulême de janvier à mai 2020.

01/2020

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BD tout public

Entretiens avec Lewis Trondheim. Edition

Devenu l'un des auteurs emblématiques de la "nouvelle bande dessinée" , et avec plus de 160 livres à son actif, Lewis Trondheim s'est essayé à tous les genres. Il est aussi membre fondateur de l'Oubapo (Ouvroir de bande dessinée potentielle), cofondateur de l'Association, et dirige la collection "Shampooing" aux éditions Delcourt. Il a contribué à la création du SNAC BD (syndicat des auteurs de bande dessinée) et a inventé le "Fauve" devenu la mascotte du festival d'Angoulême, manifestation qui l'a couronné de son Grand Prix en 2006. Cette carrière d'une richesse remarquable le place au carrefour de toutes les évolutions récentes de la bande dessinée. D'habitude peu enclin aux interviews et aux apparitions médiatiques, Lewis Trondheim s'est cette fois longuement entretenu avec Thierry Groensteen, théoricien et historien de la bande dessinée, et ami de longue date. Le texte qui en résulte éclaire non seulement un parcours artistique aux avant-postes de la création contemporaine, mais également une personnalité intègre, un esprit agile et inquiet, un tempérament joueur. Ce recueil d'entretiens, illustré de nombreux documents rares ou inédits fait le bilan - provisoire - d'une carrière étonnamment féconde. Enrichi du témoignage d'une dizaine de proches de Lewis, cet ouvrage paraîtra à l'occasion de l'exposition rétrospective "Lewis Trondheim fait des histoires" présentée au musée de la Bande dessinée d'Angoulême de janvier à mai 2020.

01/2020

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Actualité et médias

Notre-Dame au bûcher

Bernard Duvert, prêtre, artiste peintre et auteur, est né à Paris en 1951. Il connaît la cathédrale Notre-Dame de Paris depuis sa plus jeune enfance, d'abord comme petit chanteur à la Maîtrise de Notre-Dame dès 1962, et plus tard, sur l'invitation du Cardinal Marty, au titre d'auxiliaire auprès du chanoine Jehan Revert, Maître de Chapelle. Il retrouve donc des années après celui qui fut jadis son supérieur, et participe à nouveau à la vie de la Maîtrise. En tant que peintre, il obtiendra l'autorisation d'installer son chevalet dans la cathédrale, d'où surgira une exposition lumineuse de plus d'une trentaine d'oeuvres réparties aujourd'hui dans différents pays. Inspiré par la magie du lieu, sa pénombre et sa lumière, il écrit Notre-Dame au bûcher non tant pour ses souvenirs que pour susciter une réflexion depuis l'incendie de la cathédrale. C'est le récit de notes personnelles en même temps qu'une interrogation, au-delà des flammes, quant à cette braise incendiaire qui couvait sous les combles d'une cathédrale malmenée par trop de négligences éthiques, spirituelles et culturelles. Avant de songer à restaurer Notre-Dame, l'auteur nous invite à reconsolider sa valeur symbolique et mystique qui émane des mains des Bâtisseurs. Notre-Dame au bûcher est un cri du coeur où se mêlent parfois la colère, une certaine polémique et par-dessus tout, l'espoir d'une prise de conscience.

11/2019

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Beaux arts

Nature et jardins de lice

Prolongeant l'exposition présentée au Château d'Angers du 15 novembre 2019 au 15 mars 2020, Nature et jardins de lice (XVe-XXIe siècle), offre un éclairage nouveau sur les verdures depuis l'époque médiévale jusqu'aux créations les plus récentes. Cette deuxième édition de "Trésor de tapisseries" fait entrer le végétal dans le Logis royal du château d'Angers dont les murs se parent de millefleurs, verdures, et autres enfants jardiniers. Dès les temps les plus anciens, les plus fortunés aiment s'entourer dans leurs intérieurs des beautés de la nature et des jardins. Les tapisseries, mobiles, monumentales, forment ainsi le décor de nombreuses demeures aristocratiques, où arbres, fleurs et fruits sont représentés pour eux-mêmes ou servent de cadre, dans les millefleurs médiévales ou les verdures des XVIe et XVIIe siècles, à des scènes variées, religieuses ou profanes. Passé de mode au XIXe siècle, l'art textile connaît, à partir du XXe siècle et jusqu'à nos jours, un renouveau dans lequel la nature tient une place importante. Outre la célèbre tenture de l'Apocalypse, le trésor de tapisseries de la cathédrale d'Angers abrite près d'une centaine de tapisseries médiévales et modernes qui offrent un riche panorama de la représentation de la nature dans cet art textile. Il est ici complété par la collection du Musée Jean-Lurçat et de la Tapisserie Contemporaine d'Angers et des objets conservés dans des collections publiques et privées d'Anjou.

11/2019

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Poésie

Sous l'imperturbable clarté

Jean-Marie Barnaud (né en 1937) est un poète discret, même s'il est largement reconnu dans le monde de la poésie (prix Apollinaire, prix Georges Perros, exposition rétrospective à la Bibliothèque de Charleville, chroniqueur éminent de remue. net). Il a bâti au fil des décennies, dans la proche parenté de Jaccottet et Bonnefoy, au reste très attentifs à son travail, une oeuvre d'une cohérence et d'une constance rares. Riche de seize livres tous publiés à Cheyne, cette oeuvre poétique, qui s'est accompagnée de romans et récits chez Gallimard et Deyrolle notamment, est toute entière vouée à formuler les arguments de la beauté subsistante au coeur des incessants démentis et des inévitables cruautés de l'existence individuelle et de l'histoire collective. On y entend d'un bout à l'autre une voix sobre, pudique, d'une bouleversante humanité dans sa retenue même et qui parle d'emblée intimement au lecteur. Le geste littéraire ici est étroitement tributaire d'une exigence éthique sans faille, comme la manifestaient un Paul Celan ou un Claude Simon, avec lequel le poète a correspondu. Le présent volume qui reprend des poèmes extraits de plusieurs des recueils majeurs de l'auteur et qui est préfacé par le poète et critique Alain Freixe, doit permettre de mieux distinguer la voix haute et singulière de Jean-Marie Barnaud dans la génération des Noël, Venaille, Bancquart ou Deguy.

09/2019

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Beaux arts

Mur Murs. Jacques Kaufmann, architectures céramiques, Edition bilingue français-anglais

Le sujet et l'objet de ce livre est la brique - l'une des formes primitives associées aussi bien au corps qu'à l'habitat -, mais pas seulement : le regard s'élargit vers le rôle de l'artiste dans le panorama international de la création céramique et son engagement de plusieurs années dans l'utilisation de la céramique en architecture. La brique devient le module fondamental avec lequel la main de l'homme entre en relation, et c'est à partir de ce présupposé que l'artiste inscrit ses projets dans le paysage. A travers cet élément, aussi simple qu'essentiel, Kaufmann élabore un imaginaire lié non seulement à la matière, mais aussi aux symboles qu'elle véhicule (le concept de transparence, les murs physiques et métaphoriques, et les imaginaires qui y sont associés). Le livre accompagne l'exposition de Jacques Kaufmann qui aura lieu au musée Ariana de Genève, tant à l'intérieur qu'à l'extérieur : les oeuvres se déploieront tout d'abord dans le parc, tandis que l'un des murs "entrera" dans le musée en y guidant les pas du visiteur. Chacune des dix oeuvres exposées sera présentée dans l'ouvrage par une notice signée par Jacques Kaufmann lui-même. L'introduction d'Anne-Claire Schumacher vise à situer le parcours de l'artiste dans l'histoire de la céramique et dans le contexte artistique contemporain. Elle est suivie d'un essai de Luca Pattaroni qui aborde le sujet sous l'angle sociopolitique.

08/2019

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Beaux arts

La boutique de produits dérivés. Stratégie contractuelle, lien avec les créateurs

Au cours de ces dernières années, je suis régulièrement intervenue auprès des institutionnels de la diffusion artistique et j'ai pu constater la nécessité pour les établissements publics culturels d'augmenter leurs ressources propres, notamment par la valorisation du patrimoine immatériel, le dépôt de marque et le développement de boutiques de produits dérivés. Ce besoin ne concernant pas uniquement le milieu culturel mais toute entreprise ou association désireuse de créer des extensions de ses offres, je me suis également intéressée au système général du produit dérivé et à sa schématique contractuelle : du parc d'attraction au méga évènement sportif, du parc animalier à l'office de tourisme. Mon premier livre : Exposition mode d'emploi, chez le même éditeur, s'adressait aux professionnels du monde de l'art, à ses organisateurs et diffuseurs ; mon deuxième livre se voulait un outil au service de l'artiste plasticien, du photographe, du designer plasticien, du vidéaste plasticien et de ses créations. Ce troisième ouvrage vient préciser et définir les relations des créateurs avec les diffuseurs autour de la création d'objets dérivés. A travers sept liens entre créateurs et diffuseurs, je précise, tout en simplifiant, les démarches juridiques et stratégiques à observer depuis la boutique diffuseur, les collectionneurs, les collaborateurs ponctuels, les créations libres de droits, orphelines ou protégées, les images de personnes ou de lieux protégés, le patrimoine, les festivals et l'acheteur en ligne, après avoir détaillé le statut de l'objet dérivé lui-même.

07/2019

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Décoration

L'heure pour tous, une montre pour chacun. Un siècle de publicité horlogère

Opérant au XXe siècle dans un marché international de plus en plus concurrentiel, l'industrie horlogère recourt aux affiches et aux annonces pour assurer la promotion de ses produits, en faisant preuve dans l'exécution de ses motifs publicitaires tantôt de conformisme, tantôt d'originalité. A travers les affiches et annonces, qui constituent la colonne vertébrale de la communication des marques de la fin du XIXe siècle aux années 1980, cet ouvrage propose une lecture originale de l'histoire économique, technique, culturelle et sociale de l'horlogerie. Deux transitions majeures jalonnent cette période : l'avènement de la montre-bracelet au détriment de la traditionnelle montre de poche, d'une part, et la révolution technologique de la montre à quartz, d'autre part. Edité à l'occasion de l'exposition L'heure pour tous, une montre pour chacun du Musée international d'horlogerie, cet ouvrage collectif richement illustré est le fruit du travail de recherche d'une quinzaine d'auteurs suisses et internationaux spécialisés dans le domaine des arts graphiques, de la photographie, de l'histoire économique, de l'histoire culturelle et de l'horlogerie. Tour à tour, les auteurs remettent en contexte et explorent les pratiques et les sujets publicitaires marquant le passage de l'heure pour tous à la montre pour chacun, à travers les thématiques relatives aux développements techniques de l'horlogerie, aux mutations de la culture du temps et à l'affirmation d'une société de consommation.

06/2019

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Histoire internationale

Lisbonne, ville ouverte

Lisbonne, 1940. Après la chute de Paris, la capitale portugaise offre la dernière porte de sortie à une Europe en guerre. Réfugiés politiques de toutes origines, anonymes, intellectuels et artistes tels Man Ray, Julien Green et Hannah Arendt fuient l'Occupation et franchissent les Pyrénées dans l'espoir de trouver une place à bord d'un navire pour New York ou Rio de Janeiro. Face à l'afflux des émigrants, un sentiment d'urgence saisit la ville. Les libraires mettent les oeuvres de Stefan Zweig et de Romain Rolland en vitrine, le marché noir fleurit, les bagages s'entassent sur les quais du Tage. Comment revenir sur cette histoire, faite de milliers de destins individuels, de coïncidences et d'instants tragiques ? Tandis qu'à Belém António Salazar organise une exposition coloniale célébrant la mémoire d'une nation qui a ouvert le siècle des découvertes, Jean Renoir et Antoine de Saint-Exupéry montent ensemble à bord du S.S. Siboney. Jean Giraudoux, lui, passe par Lisbonne à la recherche de son fils parti s'engager à Londres. Que Tadeus Reichstein, le grand-père de l'auteur, inventeur de la synthèse de la vitamine C, ait traversé la ville fin 1940 à l'occasion d'un aller-retour aux Etats-Unis donne à cette évocation un relief particulier : Juif polonais naturalisé suisse, sa correspondance privée jette un éclairage personnel et intime sur l'envers de ces années de guerre.

05/2018

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Sociologie

Les métiers qui tuent. Enquête auprès des syndicats ouvriers sur les maladies professionnelles

Au début du XXe siècle, Léon et Maurice Bonneff, deux frères unis dans un combat acharné contre toutes les injustices sociales, avec comme armes leurs plumes et leur force d'investigation, ont révélé au grand public, parmi les faces cachées de la "Belle époque", l'exploitation éhontée des travailleurs, leur exposition aux produits toxiques. En dix ans, ils ont publié près de 400 articles et quatre livres, dont Les métiers qui tuent fut le premier, enrichi ici de vingt articles parus dans l'Humanité et les Hommes du jour, les deux journaux qui furent les principales bases d'action de leur courte carrière : ils furent tués, à 32 et 30 ans, au tout début de la Grande Guerre. La mission qu'ils s'étaient donnée a fait d'eux, plus que des journalistes d'enquête, des militants du courant syndicaliste révolutionnaire, alors si actif et si efficace avec la création des Bourses du travail et le développement de la CGT. C'est l'Humanité, le journal socialiste de Jean Jaurès, qui accueillit 270 de leurs articles, la plupart en première page. Au-delà de leur apport à la lutte contre les aberrations du système de production, ils participèrent pleinement à la volonté de rénovation générale de la société. Il est important de rappeler leur combat en un temps, le nôtre, où d'autres combats viennent étrangement faire écho à ceux qu'ils menèrent avec une détermination sans faille voici cent vingt ans.

09/2019

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Théâtre

Jolis yeux, vilains tableaux

Le critique Eduardo Zanelli ne pouvait pas imaginer que le jeune officier de marine rencontré ce soir-là, lors d'un vernissage, avait attiré délibérément son attention dans le but d'exécuter une vengeance. Zanelli, connu pour ses penchants homosexuels, l'invite à prendre un verre dans son studio en songeant déjà à une nouvelle aventure érotique quand, soudain, le marin sort un revolver. Le puissant cacique du marché de l'art péruvien découvre alors que Rubén Zevallos est le malheureux fiancé d'Alicia Zuniga, une jeune femme passionnée et fragile qui s'était donné la mort après l'échec de sa première exposition. Pendant de longs mois, Rubén a rêvé du moment où il allait enfin retrouver le responsable du suicide d'Alicia, le célèbre auteur de l'article intitulé " Jolis yeux, vilains tableaux " qui avait réduit à néant tous les espoirs de l'artiste. Sur une trame qui mêle subtilement le désir et l'exigence esthétique, le sens de l'honneur et le code de la bonne société, et qui joue également sur les registres de la peur et de la lâcheté, de la frustration et du sadisme, Mario Vargas Llosa nous offre ici une pièce de théâtre dense et bouleversante. Il fait de l'affrontement entre ces deux personnages un duel sans pitié et un violent réquisitoire contre le pouvoir de la critique dans le milieu de l'art contemporain.

05/2000

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Littérature française

La femme promise

"Normalement, voir débarquer un homme en tenue de plongeur sous-marin, encadré comme un prévenu, dans une gendarmerie de Basse-Normandie, inciterait plutôt à la méfiance. Seulement voilà, la normalité, le plongeur qui a tout perdu et la jeune femme venue déposer plainte pour le cambriolage de sa demeure en ont visiblement fait le tour. Que le sort se soit ainsi acharné sur eux, c'est sans doute à leurs yeux un signal d'alerte, l'occasion d'affronter enfin les ombres du passé. Le passé, pour Daniel, chercheur en physique nucléaire, c'est une enfance orpheline désastreuse, entre un réparateur de cycles mutique et une grand-mère comateuse. Pour Mariana, artiste plasticienne, qu'on pourrait dire de bonne famille si son grand-père collaborateur n'avait été exécuté par la Résistance, c'est un désir de création dont elle semble aujourd'hui douter. Mais il y a l'éblouissement de la rencontre, mais il y a le père de Mariana, enfermé dans sa grotte qui attend de la contemplation des fresques paléolithiques la révélation de son identité, mais il y a madame Moineau et ses intuitions à l'emporte-pièce, mais il y a ce portrait inachevé qu'il va bien falloir faire parler, mais il y a l'auteur qui poursuit un rêve semblable, et à qui cette même Mariana aurait demandé quelques lignes pour sa prochaine exposition", Jean Rouaud.

01/2009

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Littérature française

La pluralité des mondes de Lewis

"Ces méditations s'inscrivent dans la continuité du dernier livre de Jacques Roubaud, Quelque chose noir, qui était inspiré par un deuil intime. La première partie de l'ouvrage fait penser à la récente exposition de ces natures mortes "philosophiques" qu'on nommait, au XVIIe siècle, des Vanités. Le titre du livre fait référence à un ouvrage anglais de logique mathématique de David Lewis. On pourrait avancer l'hypothèse de lecture suivante : Encore en proie à la souffrance et à la perte de l'être aimé, le poète cherche un refuge possible à la solitude du malheur dans les ressources que peut offrir à l'être acculé au mur de la mort la possibilité (logique et logiquement exposée dans le livre de David Lewis) de l'existence d'autres univers, à l'envers ou dans un ailleurs de ce mur de la mort. Chaque texte, de méditation, tourne, et retourne, comme un mathématicien maniant des théorèmes, les possibilités d'une délivrance de l'enfermement douloureux du deuil. La qualité de ces textes, souvent énigmatiques, c'est que le fonctionnement de l'intellect et la douleur affective y sont indissolublement liés. La seconde partie, La maladie de l'âme, abandonne la réflexion logique et mathématique. La troisième, Cercles en méditation, conduit à un climat plus apaisé, un retour de l'âme non vers une "happy end", mais vers le vide vivant de la vie." Bulletin Gallimard, oct. 1991.

10/1991

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Beaux arts

Pastels du musée du Louvre. XVIIe-XVIIIe siècles

Le musée du Louvre conserve la plus importante collection en France de pastels européens des xviie et xviiie siècles. Peintes pour l'essentiel sous les règnes de Louis XV et de Louis XVI, ces oeuvres d'une extrême fragilité, puisque créées au moyen d'une poussière colorée que l'on a souvent comparée à celle couvrant les ailes de papillon, permettent de rencontrer la société du siècle des Lumières et de mesurer le génie de ses artistes les plus célèbres : Rosalba Carriera, Maurice Quentin de La Tour, Jean-Baptiste Siméon Chardin, Jean-Baptiste Perronneau, Jean Etienne Liotard, Jean-Marc Nattier ou encore Elisabeth Louise Vigée Le Brun, mais aussi de maîtres moins connus comme Marie-Suzanne Giroust, Adélaïde Labille-Guiard, Joseph Boze ou Joseph Ducreux. Avec plus de cent soixante numéros, le catalogue raisonné de la collection invite à mieux connaître l'histoire de cette technique et donne à voir l'ensemble des oeuvres conservées au Louvre, certaines depuis la fin du xviiie siècle, en les étudiant de manière approfondie, en dévoilant une part des secrets de leur histoire et de leur exécution, et en les reproduisant toutes pour la première fois en couleurs. Afin d'accompagner la parution de l'ouvrage et de révéler au public à titre exceptionnel cet ensemble habituellement conservé à l'abri de la lumière, une exposition présentera au coeur du Louvre l'essentiel de la collection de juin à septembre 2018.

06/2018

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Littérature française

L'homme que nous aimons le plus

Serafima Tcherkhova, et son mari, Letellier, artistes adeptes du réalisme socialiste, forment un couple vedette, figure emblématique de la contre-société communiste de la France des années 1950. Serafima trahit son camp et disparaît ! Qui est responsable ? La CIA ? Le réseau " Stay behind " ? L'officine anti communiste " Paix et liberté " ? Serafima Tcherkhova, sculptrice, et son mari Letellier, peintre adepte du réalisme socialiste, forment un couple vedette, figure emblématique de la contre-société communiste de la France des années 1950 : comme Aragon et Elsa Triolet ou Yves Montand et Simone Signoret. A l'occasion d'une exposition organisée par le Parti communiste où les oeuvres du couple Letellier doivent côtoyer celles de Picasso et de Soulages, Serafima trahit son camp : l'oeuvre qu'elle expose n'est pas, comme prévu, un serf maltraité sous le régime tsariste, mais un prisonnier du Goulag. Le scandale est énorme : dans ces années-là, il est interdit de prononcer le mot " Goulag ". Le Goulag n'existe pas. C'est donc une véritable tempête qui va agiter les milieux progressistes et artistiques. Alors, Serafima disparaît. Qui est derrière cette trahison et cette disparition de l'artiste ? La CIA ? Le réseau " Stay behind ", réseau clandestin créé par l'OTAN pour combattre une éventuelle invasion soviétique, ou encore l'officine anti communiste " Paix et liberté "? De quels moyens de pression se sont servis ces organismes ? Quel chantage ont-ils pu exercer sur Serafima et son frère, d'origine russe comme elle, resté en Union soviétique ?

02/2019

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Histoire de France

Raconter la guerre. Souvenirs des élèves du département du Nord (1920)

En mai 1920, à l'occasion de la tenue à Lille d'une Exposition internationale pour la renaissance des régions libérées, Georges Lyon, recteur de l'académie de Lille demande aux enseignants de répondre à un questionnaire, à leurs élèves de rédiger une composition française sur le thème de leurs souvenirs de la guerre et de faire le récit d'un épisode dramatique dont ils auraient été le témoin ou l'acteur. Ce sont les 152 compositions produites par les élèves des six arrondissements du département du Nord aux deux tiers occupés par les Allemands qui sont ici publiées. Conservées dans les fonds de La Contemporaine (Nanterre), elles n'ont jamais été exploitées systématiquement faute d'une publication, accompagnée d'un appareil critique. Témoignages directs d'enfants pour certains, d'adolescents pour d'autres, elles ne sont pas une vision de la Première Guerre mondiale "par le petit bout de la lorgnette". Elles rassemblent les souvenirs de jeunes témoins qui ont connu la mobilisation de membres de leurs familles. Le choc de l'invasion allemande avec ses pillages et ses exactions, le froid, la faim, les représailles les bombardements aériens... C'est ce qui fait de ces textes des documents attachants et surtout précieux pour saisir l'expérience de la guerre par de jeunes enfants. En même temps, ils mettent en lumière le rôle de l'Ecole dans la construction de la mémoire de la Première Guerre mondiale.

09/2020

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Beaux arts

Royan, l'image absolue. Cartes postales de la ville moderne

Des images qui racontent une ville. Les cartes postales sont des représentations en modèle réduit d'un espace qu'un correspondant attentionné adresse à un destinataire familier pour lui donner de ses nouvelles. Loin d'être anodin, le choix du visuel est donc souvent lié à une intention particulière, un sentiment ou un état d'esprit. Royan, comme toutes les villes de vacances, n'a pas échappé au mitraillage des photographes. Leurs clichés sont cependant porteurs d'une dimension supplémentaire, puisqu'ils accompagnent et racontent aussi l'histoire d'une renaissance, celle de la reconstruction, après les bombardements survenus à la fin de la Seconde Guerre mondiale. Sur les gravats, une ville moderne se découvre à nos yeux, morceau par morceau, selon les points de vue, les partis pris ou les panoramas retenus carte postale après carte postale. David Liaudet est un observateur-né et un grand collectionneur de cartes postales. Le fonds qu'il a constitué sur Royan est unique. Après une exposition au printemps 2013, sont publiées pour la première fois ces images, pour certaines hautes en couleur et toujours riches en détails, qui, à leur manière, disent la réapparition d'une ville, tout en interrogeant le sujet inépuisable de l'acte photographique confronté à l'architecture. Entre photographie populaire et genre esthétique, le plaisir des images se nourrit de la représentation d'une ville. Et si Royan la moderne, en définitive, avait été bâtie juste pour produire des cartes postales ?...

03/2014

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Beaux arts

Arno Breker, une biographie

A en croire les notices biographiques, la carrière d'Arno Breker se résume à sa collaboration artistique avec le Troisième Reich. Mais est-il seulement admis, plus de vingt-cinq ans après sa disparition, de parler du sculpteur en l'associant à "une oeuvre" ? Pour certains, il est tout à fait possible de démêler l'art de la politique, pour d'autres, "les décorateurs de la barbarie" ne méritent ni exposition ni littérature - ce serait courir le risque de leur réhabilitation. La présente biographie nous paraissait néanmoins devoir exister. D'autant qu'elle trouve dans la personne de son auteur, Joe F. Bodenstein, une justification extraordinaire : il est le principal témoin vivant du sculpteur et de sa carrière. Il connaissait tout de ses opinions, de ses doutes, de ses amitiés, de ses ventes. Ainsi Joe F. Bodenstein raconte-t-il les vies parisiennes d'Arno Breker (de 1926 à 1932 puis dans les années soixante), revient sur son étroite relation avec l'architecte du régime nazi, Albert Speer, évoque la fin de la guerre, les jugements, les tentatives de récupération par Staline, et puis la (relative) renaissance de l'artiste : Jean Cocteau, Salvador Dalí, Peter Ludwig et même Konrad Adenauer lui passèrent commande au cours de ces années-là. Ce livre emprunte toutes les routes du sculpteur et tente, en creux, de définir la valeur de l'art officiel sous un régime totalitaire.

05/2016

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Beaux arts

J.-J. Eggericx. Gentleman architecte, créateur de cités-jardins

Jean - Jules Eggericx (1884 - 1963) est internationalement connu pour être l'auteur de deux cités - jardins remarquables édifiées à Bruxelles à partir de 1921, Floréal et Le Logis, aujourd'hui classées monuments, et qui ont servi de cadre à plusieurs films dont La Rupture de Claude Chabrol et Toto le Héros de Jaco Van Dormael avec Michel Bouquet. Réfugié en Angleterre pendant la Grande Guerre, Eggericx visite et analyse Letchworth, la première cité-jardin construite d'après les idées du théoricien Ebenezer Howard. Son exil britannique et son travail comme ingénieur dans une usine aéronautique ont métamorphosé le jeune architecte. De retour à Bruxelles en 1919, le plus british des architectes belges se consacre aux rapports intimes qui lient l'architecture et la nature. Non seulement dans ses cités-jardins, mais aussi dans ses autres constructions, maisons, centres de santé -notamment à Bredene-, immeubles à appartements, théâtres, bibliothèques... Son pavillon à l'exposition de Paris 1937 est plébiscité par la critique de l'époque. Après la Seconde Guerre mondiale, il sera l'urbaniste - conseil pour la reconstruction de la ville d'Ostende. Il fut proche de Victor Horta chez qui il a travaillé, et sera invité en 1928 par Henry van de Velde à enseigner à l'école de La Cambre, le Bauhaus bruxellois. Membre des Congrès internationaux d'architecture moderne (CIAM), Eggericx, à l'encontre des architectes prônant un style international passe-partout, plaide pour l'intégration des édifices modernes dans leur milieu.

05/2013

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Littérature française

Un regard par-dessus l'épaule. Souvenirs d'enfance

Sur les conseils d'un de ses professeurs, Estelle, jeune étudiante aux Beaux-arts, visite l'exposition d'un peintre espagnol réputé. Elle est subjuguée par une des toiles, Un, regard par-dessus l'épaule. Un homme l'interpelle, c'est l'artiste. Après un bref entretien, il lui propose de venir étudier sa peinture, lui offrant, ainsi, le sujet de son mémoire de fin d'études. Dans ce village retiré au fin fond d'une vallée cévenole, sans y être préparée, elle va rencontrer sa mémoire familiale. Cet homme un peu fantasque, par petites touches subtiles, va lui donner matière à esquisser son histoire. Il n'est pas le seul. Il est aidé en cela par un jardinier philosophe, une bergère un peu voyante et guérisseuse, une gitane diseuse de prophétie, un vieux guitariste de jazz à la recherche de lui-même, une militante socialiste en retraite veuve d'un député, un professeur d'université, un maire imbu de lui-même, un patron de bar jovial, un couple de vacanciers belges. Autant de personnages qui vont lui donner des clés. Benoît, l'homme qu'elle aime, l'accompagne dans cette aventure. Commencé dans les tranchées de Verdun, déchiré lors de la guerre d'Espagne, malmené sous Vichy, bafoué avant 68, le puzzle va prendre forme, sous ses yeux. Une femme va sortir enfin de son tunnel en courbe, ces tunnels dont on croit qu'ils n'ont pas d'issues...

05/2012

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Littérature française

Le Chah du Mahboulistan. Histoire orientale

Les vastes territoires du royaume imaginaire du Mahboulistan s'étendent quelque part entre la Perse et l'Empire britanniques des Indes. Son monarque, Saïd 'Ali Hussein II, Roi des Rois, Point de Mire de l'Univers, Soleil de la Nuit, etc. est confronté à quelques revers de fortune. Ruiné par une cour dépensière et par une guerre funeste avec ses voisins, menacé par le spectre d'une révolution, il décide de se rendre au Frankistan afin d'y contracter un emprunt censé lui permettre de maintenir son train de vie dispendieux. Il débarque à Marseille puis se rend à Paris. Mais rien ne se passe comme prévu : le potentat oriental étant peu au fait des us et coutumes occidentaux, les quiproquos et incidents hilarants s'enchaînent. En visite à l'Exposition universelle de Paris, il est ébloui par les nombreux bibelots, qu'il commande par centaines. Il découvre également la France officieuse et ses belles de nuit, avec lesquelles il devra en découdre... Entre-temps, la révolution éclate au Mahboulistan. Sa Majesté se trouve alors l'otage des puissances européennes qui lui dictent les conditions d'un prêt à taux usurier, et doit se résoudre à retourner dans son pays, réduit au statut de roi fantoche, sans pouvoir aucun... Publiée peu après la Première Guerre mondiale, cette farce d'une drôlerie incomparable est en fait une parodie des moeurs et institutions de l'époque, dont les critiques s'adressent aussi bien aux Européens qu'aux Orientaux.

10/2017

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Religion

Marie Madeleine. Dans la mystique, les arts et les lettres Actes du colloque international Avignon 20-21-22 juillet 1988

Personnage énigmatique de l'Histoire Sainte, Marie Madeleine traverse comme un emblème notre culture occidentale. Sa beauté, sa séduction, son repentir, ses larmes sur les pieds du Christ qu'elle essuya de ses longs cheveux, le vase de parfum qu'elle répandit, le pardon qu'elle en obtint, sa douleur près de la croix et du sépulcre, sa présence privilégiée à la résurrection, son arrivée en Provence et sa solitude contemplative au désert de la Sainte-Baume en font le modèle de l'amour absolu. La figure de Marie Madeleine fascine : elle est une interrogation sur l'amour, le péché, la féminité et le sacré. Le Musée Pétrarque a organisé un colloque international en juillet 1988 à l'Institut de la Communication d'Avignon conjointement à une exposition : "Marie Madeleine figure inspiratrice dans la Mystique, les Arts et les Lettres" . On appréciera la densité et l'originalité des interventions suscitées par les interprétations passionnées et controversées de l'historie de la Sainte, les voies de recherche amorçant une synthèse interdisciplinaire entre l'image unitaire du Moyen Age, la critique rationnelle de la Renaissance, les contradictions de la période baroque, l'expression de la modernité. Nul doute que la publication des Actes du colloque rencontrera le meilleur accueil en proposant une somme d'études variées et approfondies sur l'exégèse et l'histoire, les traditions hermétiques et mystiques, l'esthétique et la représentation, les aspects analytiques, le mythe littéraire et poétique.

04/1989

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Beaux arts

Identifier le sujet dans le tableau. Les secrets de la peinture

Il n'est pas toujours facile à un visiteur de musée d'aujourd'hui d'identifier les sujets des oeuvres de l'art ancien. Quel est le dieu qui se cache sous les plumes du cygne de la Léda de Léonard de Vinci ? De la même manière, l'amateur ignore le plus souvent l'histoire du genre artistique, dans lequel s'inscrit ce sujet. La peinture de dévotion, la peinture d'histoire, la nature morte ont connu un développement ininterrompu dans la plupart des pays d'Europe à partir du XVe siècle. De quoi traite ce tableau ? A quelle culture visuelle appartient-il ? Qui ne s'est pas posé ce genre de question dans un musée, une exposition ou une salle de vente ? Cet ouvrage entend aplanir tous les obstacles à la contemplation de la peinture occidentale. Regroupés par sujet représenté et exposés dans l'ordre chronologique de leur création, 200 chefs-d'oeuvre, couvrant six siècles de peinture européenne, sont décryptés ici dans un langage clair et accessible. Des détails soigneusement choisis accompagnés de commentaires précis favorisent un accès privilégié à la peinture ancienne. Le lecteur suit ainsi l'évolution des genres, tels que le portrait, la peinture mythologique, le paysage, à travers les inventions de Giotto, Mantegna, Holbein, Titien, Caravage, Poussin, David. Des encadrés thématiques donnent un aperçu du contexte culturel qui a conditionné l'émergence de ces formes picturales.

09/2013

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Education et santé

Boomerangs. Comment la mise à mal de notre environnement met en danger la santé humaine

Par ses activités, l'homme perturbe la biosphère et les écosystèmes. Directement ou indirectement, il provoque des dysfonctionnements écologiques créant un effet domino qu'on peut aussi décrire comme un effet boomerang : l'agression de l'environnement par l'homme finit par se retourner contre sa propre santé... Boomerangs revient avec une grande clarté sur ces différentes conséquences sanitaires qui ponctuent notre quotidien : omniprésence des plastiques et des perturbateurs endocriniens, exposition aux pesticides, pollutions chimiques et biologiques, maladies infectieuses émergentes, etc. Sont ainsi successivement détaillés les risques "naturels" , les conséquences sanitaires de l'introduction de substances d'origine synthétique dans les chaînes alimentaires, de la perturbation des grands cycles des éléments - en particulier de celui du carbone, responsable des changements climatiques actuels -, et des atteintes portées à la biodiversité. Un livre qui sonne comme un avertissement, mais qui est également un plaidoyer pour une véritable écologie de la santé. Il montre pourquoi une vision globale des interactions entre l'homme, l'environnement et la santé est indispensable pour s'attaquer à la crise écologique avant qu'elle ne dégénère en catastrophe sanitaire. Professeur en pharmacie à l'université de Picardie Jules-Verne et praticien hospitalier au Centre hospitalier universitaire Amiens-Picardie, Guillaume Decocq dirige l'unité mixte de recherche CNRS "Ecologie et Dynamique des Systèmes anthropisés" . Il est également membre de la section "Sciences appliquées à la santé environnementale" de l'Académie nationale de Pharmacie.

01/2023

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Jung

Jung, explorateur de l'esprit

Il est compliqué de faire... simple ! C'est pourtant l'objectif de cet ouvrage qui allie mots et images, les uns répondant aux autres d'une manière attrayante mais sérieuse, légère mais profonde, originale mais accessible, créative et... instructive ! Un livre illustré... concernant la vie et l'oeuvre de Carl Gustav Jung, quelle audace ! Parce qu'une représentation graphique se révèle souvent plus explicite, c'est donc en images que nous entrons dans le monde de Jung afin de pénétrer sa pensée. L'oeuvre jungienne est un feu d'artifice, un jaillissement éblouissant au coeur de la nuit la plus noire de l'être. Attention, il y a danger mais aussi nécessité de la Lumière... Au fil des pages, nous cheminerons dans les méandres de la psyché, carnet de voyage psychologique et spirituel, afin de nommer la motivation qui pousse le héros à répondre à son appel d'accomplissement. Il semble que Jung, plus que jamais, par sa pensée et sa capacité "visionnaire", nous interpelle dans l'exigence à Etre, à Naître à nous-mêmes dans cette quête du Sens. Il y a donc... urgence "de" Jung ! Quel est le moteur de cette audace quelque peu "transgressive" dans l'exposition de ces illustrations ? La conviction que Jung, Trickster de son état, doté d'un grand sens de l'humour, aurait apprécié et se serait réjoui de cette "facétie" en images mettant en lumière son génie et la puissance de son enseignement. A chacun de puiser... au Sens !

01/2023

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Design

Genre 2030 – isdaT 2020. L.A.C. 2021, deux workshops, un display, et quelques autres agissements collaboratifs

Groupe de recherche né en 2012 au sein de l'institut supérieur des arts et du design de Toulouse, genre 2030 aborde pratiques collectives et individuelles sous l'angle du genre, dans la perspective sociétale d'un proche avenir ; celui de 2030. Deux workshops à l'isdaT en 2020 et un display au L. A. C. , lieu d'art contemporain de Sigean, en 2021 signent le travail que genre 2030 mène envers et contre tout. Rempart et ouverture au monde, l'art absolument. (...) Nécessité d'une enveloppe pour rassembler nos trésors (...) Diane propose un grand tissu orange fluo (...) baluchon déplacé d'un lieu à l'autre, jusqu'à sa découverte au lieu secret (...) à l'atelier, le tissu devient nappe sur laquelle reposent les objets (...) plus tard, au Palais, quelques minutes avant le premier confinement, le tissu est expérimenté à l'horizontal, au mur, puis à la verticale, suspendu au plafond ; jeu de vibrations (...) Aurore suggère de jouer avec la réverbération du tissu invisible en halo de lumière colorée, mais le temps presse, on ne peut pas expérimenter (...) tissu en dormance pendant un an (...) reenacment du workshop avec Nicolas pour l'édition projetée (...) occasion de concrétiser la proposition d'Aurore (...) décision collective de reprendre cette idée d'installation lumineuse pour l'exposition Space, Hope & Display (...) souvenir d'une énergie chaleureuse au commencement, il y a un an (...) tout le monde travaille à la construction de la structure pour l'installation (...)

02/2022

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Décoration

Bijoux sculptures. L'art vous va si bien

Les bijoux d'artiste sont signés des plus grands noms de l'art moderne et contemporain. Mais les artistes, peintres ou sculpteurs, n'ont conçu des bijoux que depuis le début du XXe siècle. Destinés à l'origine à leur entourage, ces bijoux sculptures restent les témoins de la part intime de leurs créateurs. Dans les années 20, François-Hugo, petit-fils de Victor Hugo, commence à transposer sous forme de bijoux les dessins que lui confient les artistes de son entourage : Picasso, Ernst, Arp. L'orfèvre Heger de Lowenfeld donne forme aux visions de Braque. Par la suite, les artistes eux-mêmes se sont souvent mis à l'œuvre et ont produit ces bijoux sculptures qui allient la force de leurs idées créatrices à la richesse ou à la simplicité des matériaux employés. De Picasso à Rauschenberg, de Fontana à Anish Kapoor, de Chilida à Yoko Ono, de Calder à pol Bury, de César à Tunga, une cinquantaine d'artistes européens, américaines, sud-américains ont créé des bijoux sculptures to wear en or, en argent, en acier, en plastique, aujourd'hui encore méconnus de ceux-là même qui connaissent leur œuvre peinte sculptée. Les collectionneurs de bijoux d'artistes sont peu nombreux et, pour cette exposition présentée au musée de La Piscine de Roubaix, ce sont quelques uns d'entre eux qui ont bien voulu porter leurs œuvres à la connaissance du public.

02/2008

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Beaux arts

Nicolas de Staël, un automne, un hiver

Cet ouvrage est intitulé Nicolas de Staël, un automne, un hiver car il présente le dernier ensemble de peintures et d'œuvres sur papier réalisé à Antibes par l'artiste entre octobre 1954 et le 16 mars 1955, date de son suicide. Il a accompagné une exposition organisée dans le musée d'Antibes en 2005 mais a été conçu comme un ouvrage à part entière. Il met en lumière ces quelques mois en documentant le plus possible le séjour de l'artiste à Antibes. Des essais de Daniel Abadie qui propose de " revoir " De Staël aujourd'hui, de Federico Nicolao qui soumet une réévaluation du rapport abstraction/figuration de l'œuvre ultime de l'artiste, la correspondance de Nicolas de Staël, un texte de Valentine Marcadé sur l'œuvre de Nicolas de Staël, inédit en français, et commenté par Jean-Claude Marcadé, un texte de John Richardson inédit en français, quelques pages souvenirs d'Anne de Staël cernent de plus près l'ultime explosion de couleurs que connaît l'art de Nicolas de Staël à la veille de sa mort, en dépit de sa difficulté à se réaliser dans sa peinture. 147 tableaux et de nombreuses œuvres sur papier ont vu ainsi le jour en moins de cinq mois, à Antibes, à deux pas du musée qui lui a consacré cet hommage. La correspondance de Nicolas de Staël à partir de l'été 1954, une biographie et une bibliographie sélective complètent l'ouvrage.

06/2005