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Folklore Breizh BZH

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Littérature française

L'ami du laboureur, ou Les déjeuners de M. Richard . Entretiens d'un propriétaire et de son

Théologie hindoue. Le Prem Sagar", océan d'amour / traduit par E. Lamairesse,...Date de l'édition originale : 1893Sujet de l'ouvrage : Krishna (divinité hindoue) -- PoésiePura n a. Bh gavata-Pur n a -- SourcesTitre original : Premasa garaTitre original : Le présent ouvrage s'inscrit dans une politique de conservation patrimoniale des ouvrages de la littérature Française mise en place avec la BNF.HACHETTE LIVRE et la BNF proposent ainsi un catalogue de titres indisponibles, la BNF ayant numérisé ces œuvres et HACHETTE LIVRE les imprimant à la demande.Certains de ces ouvrages reflètent des courants de pensée caractéristiques de leur époque, mais qui seraient aujourd'hui jugés condamnables.Ils n'en appartiennent pas moins à l'histoire des idées en France et sont susceptibles de présenter un intérêt scientifique ou historique.Le sens de notre démarche éditoriale consiste ainsi à permettre l'accès à ces œuvres sans pour autant que nous en cautionnions en aucune façon le contenu.Pour plus d'informations, rendez-vous sur le site hachettebnf.fr"

11/2016

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Religion

Rennes

Si l'actuel diocèse de Rennes trouve son unité administrative avec le Concordat de 1801, il puise ses forces et son originalité dans une géographie antérieure et complexe : celle des trois diocèses d'Ancien Régime : Rennes, Saint-Malo et Dol, un moment métropole religieuse de la Bretagne. D'un inconvénient manifeste qui résulte des chevauchements institutionnels, l'équipe des jeunes historiens attachés à cette étude a su tirer avantage en passant du cadre strict de la circonscription ecclésiastique à celui de la « région » interdiocésaine. A cette « région » comprise dans ses diversités de tempéraments, de traditions religieuses, de folklore, d'options idéologiques, ils ont appliqué les techniques les plus modernes, notamment en sociologie et en ethnologie, pour lui restituer son âme éternelle et changeante. Bretagne éternelle qu'on a fini par identifier avec traditionalisme religieux et conservatisme. De fait, sur la longue durée, elle accuse volontiers un retard quasi-constant par rapport aux grands événements de l'histoire religieuse de la France. Elle se sépare encore d'elle par la faiblesse de l'implantation des églises romanes en raison d'un lent essor économique, par une fidélité « romaine » que ne vient pas perturber le Concordat de 1516, jamais appliqué en Bretagne. Mais Bretagne changeante qui surprend par l'accélération soudaine, quand l'événement l'atteint. Tantôt dramatisé dans la fureur des Guerres de Religion ou dans la crise révolutionnaire, tantôt amplifié clans la ferveur de la piété tridentine, à son apogée au XIXe siècle. Bretagne caricaturée, enfin, dans la complaisance à opposer les « Blancs » aux « Bleus ». Ce ne sera point la moindre surprise que de découvrir une Ille-et-Vilaine qui, de 1789 à 1960, s'éprend d'un christianisme fervent, mais républicain, pendant qu'ailleurs les autorités ecclésiastiques jugent les « Blancs » insoumis et pas plus pieux que les autres. On pressent déjà l'accueil de La Mennais et des abbés démocrates qui inaugurent les tensions des années 1960 entre une société « cléricale » et celle des laïcs formés par les Organismes d'Action Catholique, pépinières de militants syndicalistes ; deux sociétés, qui, sur des rythmes différents, n'en attestent pas moins une seule fidélité dans l'annonce de la Bonne Nouvelle.

01/1979

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Sciences historiques

Corps hybrides aux frontières de l’humain au Moyen âge. Actes de colloque international de Louvain-laneuve (19-20 2018)

A l'époque médiévale, la littérature, l'art et la science enjambaient la distance qui sépare l'humain et le non-humain au moyen d'une pléthore d'hybrides, dont l'identité était marquée par l'ambivalence. Les monstres anthropomorphes hérités de l'Antiquité ou du folklore, les peuples exotiques censés avoir des traits animaux ou végétaux, les animaux ou les plantes portant des ressemblances inquiétantes avec les hommes, les figures aux corps mixtes qui occupaient les marges des manuscrits : autant de créations qui dessinaient une constellation de possibilités dans un continuum des êtres. Ce volume rassemble les huit contributions de spécialistes de littérature et d'histoire de l'art au sujet de l'hybridation entre homme et animal dans la culture médiévale, ainsi que la transcription de la table ronde conclusive du colloque de Louvain-la-Neuve. La variété d'angulations disciplinaires garantit l'exploration de différentes facettes du rapport aux hybridations dans les cultures du Moyen Age : de l'utilisation des hybrides dans l'iconographie des manuscrits hébreux (András Borgó) aux hybrides dans les sceaux de Flandre (Clémence Gauche, Nantes) ; des défis de la représentation visuelle des hybrides dans les manuscrits des romans en moyen français (Christine Ferlampin-Acher, Rennes) aux hybridations introduites dans l'illustration d'un texte hagiographique (Miranda Griffin, Cambridge) ; des transformations des hybrides hérités de l'Antiquité dans les versions d'un texte en ancien français (Jessy Simonini, Paris) à la progressive normalisation de ces hybrides entre texte et image tout au long du Moyen Age central (Jacqueline Leclercq-Marx, Bruxelles) ; des créatures presque humaines dans la littérature scientifique de tradition aristotélicienne et les textes de voyage arabes (Grégory Clesse et Florence Ninitte, Cologne et Louvain-la-Neuve) aux hybridations animales et technologiques d'un roman en moyen français (Antonella Sciancalepore, Louvain-la-Neuve). Le dialogue entre les différentes approches rassemblées – dont une actualisation vivace est représentée par la table ronde conclusive (dirigée par Cristina Noacco, Toulouse) – vise à offrir une considération nouvelle des hybrides au Moyen Age, en tant que méditations autour d'un concept de l'identité humaine ouverte à l'animal, au végétal et même au technologique.

11/2020

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Religion

Rennes

Si l'actuel diocèse de Rennes trouve son unité administrative avec le Concordat de 1801, il puise ses forces et son originalité dans une géographie antérieure et complexe : celle des trois diocèses d'Ancien Régime : Rennes, Saint-Malo et Dol, un moment métropole religieuse de la Bretagne. D'un inconvénient manifeste qui résulte des chevauchements institutionnels, l'équipe des jeunes historiens attachés à cette étude a su tirer avantage en passant du cadre strict de la circonscription ecclésiastique à celui de la « région » interdiocésaine. A cette « région » comprise dans ses diversités de tempéraments, de traditions religieuses, de folklore, d'options idéologiques, ils ont appliqué les techniques les plus modernes, notamment en sociologie et en ethnologie, pour lui restituer son âme éternelle et changeante. Bretagne éternelle qu'on a fini par identifier avec traditionalisme religieux et conservatisme. De fait, sur la longue durée, elle accuse volontiers un retard quasi-constant par rapport aux grands événements de l'histoire religieuse de la France. Elle se sépare encore d'elle par la faiblesse de l'implantation des églises romanes en raison d'un lent essor économique, par une fidélité « romaine » que ne vient pas perturber le Concordat de 1516, jamais appliqué en Bretagne. Mais Bretagne changeante qui surprend par l'accélération soudaine, quand l'événement l'atteint. Tantôt dramatisé dans la fureur des Guerres de Religion ou dans la crise révolutionnaire, tantôt amplifié clans la ferveur de la piété tridentine, à son apogée au XIXe siècle. Bretagne caricaturée, enfin, dans la complaisance à opposer les « Blancs » aux « Bleus ». Ce ne sera point la moindre surprise que de découvrir une Ille-et-Vilaine qui, de 1789 à 1960, s'éprend d'un christianisme fervent, mais républicain, pendant qu'ailleurs les autorités ecclésiastiques jugent les « Blancs » insoumis et pas plus pieux que les autres. On pressent déjà l'accueil de La Mennais et des abbés démocrates qui inaugurent les tensions des années 1960 entre une société « cléricale » et celle des laïcs formés par les Organismes d'Action Catholique, pépinières de militants syndicalistes ; deux sociétés, qui, sur des rythmes différents, n'en attestent pas moins une seule fidélité dans l'annonce de la Bonne Nouvelle.

01/1979

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Musique, danse

L'univers musical de Chopin

Retracer dans quel mon de ont évolué la pensée, l'activité créatrice, la réception de Chopin, compositeur, pianiste et improvisateur, retrouver ce qui a nourri et enrichi son inspiration, c'est tenter d'approcher ce qui fait la singularité de sa personnalité artistique et de son génie musical. Recourant au seul médium du piano, Chopin n'a-t-il pas inventé un univers sonore entièrement neuf, ancré dans Bach, Mozart et le folklore polonais, et qui n'appartient qu'à lui ? Devant cet art du toucher que requiert sa musique et la subtilité rythmique qu'elle recèle, comment ne pas s'interroger sur les affinités qui le relient à ces deux princes du clavier que furent, avant et après lui, Couperin et Debussy ? On sait la passion qu'il éprouva pour l'art vocal, et plus particulièrement le bel canto bellinien, mais s'est-on penché sur ses sentiments à l'égard de l'orchestre symphonique berliozien et sur ceux, à l'inverse, de l'auteur de la Symphonie fantastique vis-à-vis de sa création ? Ces diverses inclinations ou antipathies en matière de goûts musicaux irriguent ce cycle emblématique de toute sa production pianistique que sont les Préludes, revisités ici d'un point de vue esthétique et analytique. Lieu de " visions fugitives ", ils inaugurent, sous la référence à J. S. Bach, une esthétique du fragment à grande échelle qui a frappé ses contemporains les plus clairvoyants, de George Sand à Baudelaire. Cette originalité du génie musical de Chopin, on va la retrouver jusque dans ses concerts parisiens, où la personnalité intimiste de l'interprète se distingue de celle si spectaculaire de ses collègues et rivaux les plus célèbres, le cadre du salon de l'un s'opposant à l'estrade des autres. Si des affinités électives avec son jeune élève, Carl Filtsch, ont pu lui donner l'illusion éphémère de se voir prolonger dans le rôle poétique du virtuose adolescent de génie, la mort prématurée de celui-ci à quinze ans a malheureusement dissipé ce reflet, sur l'image duquel s'achève ce parcours si riche de nouveaux aperçus sur un univers musical dont on n'aura jamais fini d'explorer les arcanes.

11/2000

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Savoie

Dictionnaire étymologique des noms de lieu de la Savoie

Ce livre n'est pas une reproduction du Dictionnaire topographique de la Savoie, par J. -J. Vernier. L'ancien archiviste de notre département s'est borné à une simple nomenclature des communes et des villages, ne donnant les formes anciennes que pour les localités les plus importantes. Bien que les hameaux — moins encore que les communes rurales — n'aient pas d'histoire, nous avons pensé que ces humbles groupes d'habitations méritaient également notre attention, et nous avons reproduit leurs appellations anciennes, toutes les fois qu'il nous a été possible de les trouver. Beaucoup de villages, et même de communes, ont leurs noms étrangement déformés par le Dictionnaire de Vernier, et même par l'Annuaire départemental officiel, et ce n'a pas été la moindre de nos peines que de restituer à ces noms leur véritable physionomie. Ce qui distingue notre Dictionnaire des Dictionnaires topographiques départementaux rédigés sur un plan uniforme sous la direction du Ministère de l'Instruction publique, dont une trentaine seulement a paru, c'est que nous ne nous sommes pas contenté d'énumérer les noms de lieu avec leurs formes anciennes et modernes. Nous avons eu l'ambition, peut-être téméraire, de rechercher et de donner la signification de ces vocables géographiques, dont la plupart sont une énigme même pour le public lettré. Nous ne nous sommes laissé arrêter ni par les difficultés de l'entreprise ni par les moqueries dont on a l'habitude d'accabler les faiseurs d'étymologies. Nous sommes persuadés que l'étymologie, bien comprise, n'est pas un jeu d'esprit destiné à amuser les curieux, mais une étude sérieuse qui peut rendre de très grands services à l'Histoire, à la Géographie, à la Linguistique, au Folklore. Mais il n'y a pas d'étymologie plus difficile que celle des noms de lieu. Elle exige de la part de celui qui s'y livre un esprit très attentif et très perspicace, des connaissances très sûres en linguistique, en philologie, en histoire et en géographie, une méthode rigoureuse, une grande prudence, et surtout un travail obstiné qui scrute chaque nom, comme s'il était seul l'objet de son étude... (extrait de l'Introduction, éd. originale de 1935).

09/2021

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Sciences historiques

Traditions, coutumes et sorcellerie des Ardennes

" ... C'est une véritable encyclopédie du Folklore de ce département-frontière, qui désormais, peut être considéré comme l'un des pays de France les mieux explorés. A ce titre, il mérite de prendre place dans la bibliothèque de ceux qui s'intéressent aux choses populaires. Les travailleurs y trouveront de bons documents sur la plupart des sujets qui se rapportent au traditionnisme, et ceux qui le consulteront par simple curiosité prendront grand plaisir à la lecture de ce livre qui reste scientifique sans être, pour cela, aride ou dogmatique. [...] Dans la partie consacrée aux Coutumes, l'auteur décrit successivement le Mariage, la Naissance, la Mort, les Funérailles. C'est un véritable et véridique tableau de la vie humaine dans les Ardennes, qu'il a comparé aux usages et aux coutumes que l'on a constatés dans les autres provinces de France [...] Dans les Ardennes, les Pèlerinages jouent un rôle important et se rattachent par plus d'un point à la médecine populaire. De nombreuses pages sont consacrées aux Fêtes et aux réjouissances qui se reproduisent périodiquement chaque année, ainsi qu'aux Jeux. La Sorcellerie — dans laquelle l'auteur a fait entrer la Médecine populaire — comprend presque un quart de l'ouvrage. Jusqu'à nos jours, les sorciers ont été florissants dans les Ardennes, et il ne semble pas que leur mystérieux pouvoir ait, aujourd'hui, complètement disparu. Les légendes dont ils sont les héros s'y retrouvent encore nombreuses, et quelques-unes, même, fort originales. Un chapitre d'un grand intérêt comprend deux cent cinquante formules de Superstitions diverses qui, par leur variété, échappent à la classification et n'avaient pu trouver place dans les monographies qui ont trait à la vie humaine ou aux coutumes " (extrait de la Préface, édition originale de 1890). Découpé en cinq livres (Traditions & coutumes : La Sorcellerie : Rondes & chansons : Légendes historiques : Contes), l'ouvrage original — grand format — comptait quelque 600 pages. Afin de le rendre plus accessible, il a été divisé en trois tomes : respectivement Tradition, coutumes & sorcellerie (Tome Ier) : Contes & légendes (Tome 2) : Rondes & chansons populaires (Tome 3). Les tomes 2 et 3 seront publiés ultérieurement.

05/2020

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Science-fiction

Saga Gandorr Tome 5 : Gandorr et le Symptôme Malypse

Mythologique, science-fiction, captivant, intense et passionnant... A la croisée des choix cruciaux, tout est autant possible qu'incertain... Déluge de mort, science hallucinante, alliances particulières et labyrinthe du hasard... Les dettes de l'amitié doivent être réglées pour mettre fin à la boucle temporelle... Les enfers multiples contre les paradis de l'amour... La destinée donne sa réponse lorsque la vérité éclate... Le maintien de l'étincelle est essentiel pour la survie espérée... Le voyage arrivera-t-il au bout de sa destination... L'assemblage du puzzle va-t-il tenir ses heureuses promesses... Un évènement peut-être idéalisé dans une illusion de machine infernale... L'enjeu est de préserver sa nature, sa lumière d'âme selon son libre arbitre et de se battre coûte que coûte pour enfin briser les chaînes du Sortilège Malypse... Mais les ombres guettent... Enfin, le héros va pouvoir résoudre le casse-tête du Symptôme Malypse, d'une manière ou d'une autre... Mais avant, il faut récolter les dernières pièces qui manquent au tableau flou... Gandorr s'engage alors dans un combat spatial stratégique avec des Dragons Robotiques selon une approche de gamer et depuis une planète traitant de la mythologie chinoise... C'est avec courage et folie qu'il pénètre aussi dans le Complexe de Sektilus des scientifiques maudits Daruusians... Au programme, le Progrès Obscur contre nature, la nanotechnologie, une ville futuriste avec des cyborgs et des robots... Puis, l'homme amoureux affronte les péripéties et les multiples facettes d'un labyrinthe de fantômes lié au folklore japonais... La suite est un voyage spectaculaire et épique puisant son inspiration dans l'Ancienne Egypte... L'Arche d'Alliance finalise la quête d'âme pour le meilleur ou le pire... Attention aux mauvaises surprises, aux sursauts soubresauts et aux révélations insoupçonnées... Des moments chargés d'émotions négatives ou positives, des espoirs récompensés et des déceptions cruelles... Au bout du compte, la Princesse Elrya sera-t-elle sauvée et délivrée des enfers déséquilibrés... Le couple sera-t-il enfin réuni... La fin qui construit le tome suivant, révèle une nouvelle direction tout aussi palpitante et haletante... SMILE

09/2020

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Fantasy

Les reliques de Wyrm - Tome 1 : La fumée de Mélana

"Seules les femmes sont dignes de manipuler la magie. Les hommes, eux, ne sont que leurs outils". - Hécate, déesse créatrice Bannie à douze ans de sa famille puis contrainte d'errer dans le vaste monde, Katalista a fini par s'établir au Yellowstone. Avec l'aide de ses soeurs de sang, elle est devenue la Prima des Terres Sauvages et règne sur les Etats du Wyoming, de l'Idaho et du Montana. Mais cette sorcière atypique est rattrapée par son passé quand sa cousine, fuyant la France, vient trouver refuge auprès d'elle. Pour faire face à la guerre qui se profile alors, Katalista part en quête des légendaires reliques de Wyrm. Escortée par son fougueux maître d'écurie dont la présence l'affecte dangereusement, la Prima s'élance sur une voie jalonnée de mystères. Entre combats et énigmes, amitiés et trahisons, désirs et folies, parviendra-t-elle à affronter les fantômes de son enfance pour protéger ceux qui lui sont chers ? Ce n'est qu'à vingt ans passés, après des études qu'elle trouvait laborieuses, que Pauline Sarcey découvrit le plaisir d'apprendre. Elle commença alors à effectuer des recherches sur les folklores étrangers et à visiter des musées ainsi que des lieux historiques. Elle se passionne également pour les végétaux, trouvant leur présence apaisante, et s'occuper d'eux lui permet de vider son esprit. Tous ces éléments contribuent à nourrir ses mondes imaginaires. Les endroits secrets de son esprit lui ont toujours servi de refuge lors des coups durs de la vie. A travers ses romans, elle espère pouvoir les dévoiler, tout en mettant en relief les émotions humaines : le doute, la passion, la peur, ou encore l'espoir. Le rôle principal d'un récit fantasy est, selon elle, de faire rêver en s'éclipsant un temps de la réalité.

07/2022

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Jardinage

Fleurs, fêtes et saisons

S'il ne s'agissait pas d'abord d'une sorte de calendrier, cet ouvrage serait un essai. Non point au sens littéraire du terme, mais parce que l'auteur s'y est essayé à explorer de nouveaux territoires limitrophes de son domaine traditionnel d'étude et de recherche : la botanique. Il ne s'agit plus seulement ici de regarder les plantes, mais aussi d'observer la manière dont les hommes les regardent, et le sens symbolique qu'ils leur attribuent : mariage insolite de la botanique et de la symbolique, l'une et l'autre intimement liées dans les rapports que l'homme entretient avec les arbres, les herbes, les fleurs et les fruits. Voici donc notre botaniste parcourant le terrain des fêtes civiles et religieuses qui ponctuent les saisons, explorant mythes et symboles, folklores et traditions. Fasciné par ce qu'il découvre et qu'il avait parfois intuitivement deviné de longue date, il s'aventure audacieusement au-delà des limites de son enclos, de son " pré botanique " que le découpage officiel des sciences devrait pourtant lui interdire de franchir. Transgressant les frontières de sa discipline, il prend le large, abandonnant le cadre sécurisant d'un domaine qu'il connaît bien mais où la parcellisation du savoir et le découpage des disciplines scientifiques l'enfermaient sans retour. Transgresser sans agresser, franchir la frontière sans dépouiller le voisin, progresser en territoire inconnu sans peur ni reproche, tel a été le pari dont est né cet ouvrage. Transgresser les interdits, n'est-ce pas d'ailleurs le propre de la démarche humaine, avec les risques qui en découlent, mais aussi les chances qui en résultent ? En chacun, fût-il écologiste ou botaniste, sommeille un petit Prométhée qui s'ignore, même lorsqu'il rêve, devant un ordinateur, aux prairies verdoyantes et aux jardins embaumés de l'Age d'or. Jean-Marie Pelt.

07/1994

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Guadeloupe

Guadeloupe

Un guide pour aller à la rencontre des îles de la Guadeloupe, de Pointe-à-Pitre à Trois-Rivières, des pentes de la Soufrière à la pointe des Châteaux, sans oublier les Saintes, la Désirade et Marie-Galante. Des pages "Incontournables" pour découvrir tous les musts de l'archipel. Des propositions d'itinéraires pour organiser votre séjour. Vous voyagez avec des enfants ? Vous cherchez le calme pour lâcher prise ? Vous aimez les sports nautiques ou plutôt la randonnée ? Personnalisez votre séjour grâce à nos pages "En voilà des idées ! ". Et entre deux activités ? Piochez dans nos "Carnets d'adresses" pour trouver le meilleur restaurant de plage, le bar où déguster un délicieux planteur, savoir où acheter des con3tures, du rhum et des épices. Envie de sortir des sentiers battus ? Des amoureux de l'archipel vous donnent "Rendez-vous" et vous livrent leurs anses secrètes, leurs spots de plongée favoris ou leurs tables de prédilection pour goûter, par exemple, la meilleure fricassée de lambi.

10/2022

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Ethnologie

Patrimoine légendaire et culture populaire : le gai savoir de Claude Gaignebet

Ce livre constitue d'abord un hommage à Claude Gaignebet disparu trop tôt de notre horizon en février 2012. Héritier des grands folkloristes, Van Gennep et Saintyves d'abord, mais surtout Henri Dontenville, le fondateur de la Société de mythologie française, Claude Gaignebet fut, par ses recherches sur la culture populaire, ses sources antiques et ses prolongements, et grâce à sa prodigieuse érudition, l'un des ethno-mythologues les plus inspirés et visionnaires de son temps. Professeur d'ethnologie à l'Université de Nice, il est l'auteur de plusieurs ouvrages essentiels : Le Folklore obscène des enfants, d'inspiration lacanienne quant aux mots d'esprit et calembours enfantins, Le Carnaval, essai de mythologie populaire, Art profane et Religion populaire, en collaboration avec Jean-Dominique Lajoux, où il montre comment, dans la religion officielle médiévale, s'exprime toute une tradition populaire, A plus hault sens, thèse sur L'Esotérisme spirituel et charnel de Rabelais. Il est aussi l'auteur d'un foisonnement d'articles, de préfaces et d'émissions de radio diffusées sur France Culture, souvent en collaboration avec Claude Mettra, sur la mythologie et la culture populaire. Mais le contenu de cet ouvrage s'attache également à indiquer les prolongements possibles de son oeuvre. Les auteurs y font retour sur les thèmes abordés, les situant dans le cadre de leurs propres recherches. Nous avons rassemblé, avec le soutien de la Société de mythologie française et du Groupe Ile-de-France de mythologie, des contributions très diverses, textes originaux, images, témoignages représentatifs des filiations et des résonances suscitées par la personnalité et l'exemple de Claude Gaignebet. Certaines prennent racine dans son étude de l'oeuvre de Rabelais, d'autres se fondent sur ses recherches en étymologie populaire, toponymie et mythologie des lieux, d'autres encore s'inspirent de son analyse des fêtes et des rythmes calendaires. Le carnaval et ses rites en constituent une pièce maitresse, de même que l'étude des thèmes et personnages mythologiques peuplant les chansons, les contes et romans médiévaux : Gargantua, Mélusine, La Blanche Biche, etc. Enfin, d'autres articles le mettent en rapport avec le monde artistique, soit qu'il ait inspiré directement des créateurs, soit que ses propres conceptions en la matière aient suscité des réflexions novatrices. L'ensemble de ce volume prétend ainsi traduire la formidable énergie intellectuelle que sa constante recherche et son imagination fructueuse ont éveillée dans son sillage.

04/2019

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Histoire des mentalités

Spectacles et divertissements en Corse au temps des Bonaparte

C'est une Corse pleine de rires, de déclamations, de poésies, de musiques que l'on entend vivre à travers ces pages. Grâce à la contribution d'un grand nombre de chercheurs, cet ouvrage nous plonge dans la société corse de la fin du XVIIIe au début du XIXe siècle. Le texte et l'image, le geste et la parole - J. -M. Olivesi Introduction générale - J. -C. Liccia Les fêtes corses du marquis de Cursay au temps du carnaval (1750-1752) - A. Franzini Portfolio I - La Moresca Permission et interdiction de danser à Ajaccio au XVIIIe siècle - A. -M. Graziani Réflexions sur la poésie corse au temps des Bonaparte - Eugène F. -X. Gherardi Du Cinque Maggio à la figure de l'Empereur dans le folklore poétique et la poésie anonyme, populaire, dialectale (1821-1921) - D. Antona-Cardinet Les instruments de musique dans la tradition musicale corse du temps de l'enfance de Napoléon Bonaparte - D. Delgrossi L'oratoire Saint-Jérôme : la naissance du premier théâtre municipal d'Ajaccio. Du Consulat à la fin du Premier Empire - X. Trojani Le théâtre Saint-Gabriel (1830-1870). Agences théâtrales, directeurs, compagnies et répertoires - X. Trojani Le portrait d'une Bonifacienne, épouse de Jacques Jouvin : un précieux témoignage sur les goûts musicaux des élites locales - M. -E. Nigaglioni Le théâtre à Bastia, des origines à la démolition du second théâtre de Marbeuf - M. -E. Nigaglioni Le théâtre d'Andrea Scala - M. -E. Nigaglioni et A. Giuliani Quelques autres scènes bastiaises - A. Jurquet Le spectacle lyrique à Bastia : le triomphe du bel canto italien - A. Jurquet Le théâtre de Bastia dans l'Europe de son temps : fonctionnement, programmation et artistes (1771-1802) - J. -C. Liccia Par les voix et les voies de l'Europe avec Don Giovanni. Du XVII° au XVIII°? siècle - E. Giuliani Portfolio II - Les élites bastiaises et le théâtre amateur. Photographies de Tito de Caraffa, vers 1890 De hasard, de réflexion ou d'adresse : jeux et divertissements en Corse. Du XVIe au XVIIIe siècle - J. -C. Liccia Les débits de boissons à Ajaccio au XIXe siècle : du bouge au Grand Café - O. Bianco Débauche, retape, tapin : la prostitution à Ajaccio au XIXe siècle - O. Bianco et X. Trojani Napoléon Bonaparte et le théâtre à Malmaison - I. Tamisier-Vétois

10/2022

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Littérature Espagnole

Je chante et la montagne danse

Dans un village perché en haut des Pyrénées, on conserve la mémoire des drames familiaux, des persécutions guidées par l'ignorance, des exécutions sommaires de la guerre civile. Mais rien, jamais, ne vient altérer la profonde beauté du lieu, terre propice à l'imagination, à la poésie, aux histoires transmises de génération en génération. Chaque voix raconte : d'abord les nuages et l'éclair qui foudroya Domènec, le paysan poète. Puis Dolceta, qui ne peut s'empêcher de rire lorsqu'elle se rappelle avoir été pendue pour sorcellerie. Sió, qui dut s'occuper seule de ses deux enfants. Puis les trompettes de la mort qui annoncent l'immuabilité du cycle de la vie. Le chevreuil, l'ours, la femme amoureuse, l'homme blessé par balle, et les autres. Dans ce lieu hors du temps, amitiés, mariages, deuils, naissances s'entrelacent au fil des saisons. Ode à la puissance de la nature, Je chante et la montagne danse mêle les légendes et le folklore catalans aux histoires bien réelles de ceux qui habitent ce lieu protégé par ses montagnes. Aussi limpide que poétique, la langue d'Irene Solà est un doux murmure qui enveloppe, transporte et résonne longtemps. Traduit du catalan par Edmond Raillard "Il y a tellement de beauté dans ce roman que chaque page vous fait tomber amoureux de la nature, de l'imagination, des mots et de la vie. Un roman intemporel et unique". Mariana Enriquez "Chaque page témoigne merveilleusement de la passion d'Irene Solà pour l'écriture, pour les paysages décrits et pour les personnages qu'elle a créés". Times Out "Un roman remarquablement écrit, admirablement construit, merveilleusement profond". Kirkus Reviews, starred review "Une fable universelle, drôle et profondément émouvante". Max Porter Irene Solà est une écrivaine, poète et artiste née en 1990 en Catalogne. Ses poèmes et ses courts-métrages ont été présentés à la Whitechapel Gallery de Londres, ainsi qu'à Barcelone, Santander et Gérone. Je chante et la montagne danse a obtenu quatre prix littéraires, dont le prix de littérature de l'Union européenne en 2019. Il sera traduit en dix-sept langues. Le livre a également été adapté au théâtre en Catalogne. Edmond Raillard est professeur émérite à l'Université Grenoble Alpes et traducteur du castillan et du catalan. Il a reçu le Grand Prix de la Société des gens de lettres, le prix Laure-Bataillon, et le prix Rhône-Alpes du livre.

05/2022

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Manga guides et revues

Atom N° 17 : Le manga d'horreur

Le manga d'horreur : quand la peur traverse la case Il est un genre-clé dans le paysage du manga, une planète à lui seul. Riche, complexe et passionnant, le manga d'horreur brasse les folklores, convoque les monstres locaux (les fameux yôkai, créatures surnaturelles devenues l'emblème de la culture fantastique japonaise), revisite les bestiaires occidentaux, puise dans les mythes, les légendes urbaines, et parfois aussi les faits-divers. Inspiré par le cinéma, il surfe sur les modes (fantômes, occultisme, vampires, body horror, splatter...), capitalise sur une imagerie puissante et inventive, s'ouvre à un public désireux de tester ses limites et, pourquoi pas, de s'immerger pleinement dans un cauchemar en noir et blanc... Les plus grands mangakas d'horreur réunis dans un ouvrage unique Junji Itô, Hideshi Hino, Kanako Inuki, Gou Tanabe, Atsushi Kaneko, Usamaru Furuya, Rei Mikamoto, Daruma Matsuura, Shûzô Oshimi et bien d'autres encore ont été interviewés pour l'occasion. Des entretiens fleuves et inédits, retraçant les origines du manga d'horreur, ses inspirations, son influence, et son impact sur la culture populaire. Vous retrouverez également une longue introduction sur les origines du manga d'horreur écrite par le mangaka et spécialiste Tokushige Kawakatsu, texte foisonnant et richement illustré par des archives inédites dans lesquelles vous découvrirez un Shigeru Mizuki pré-Kitaro le repoussant ! Des dossiers thématiques viendront également apporter un éclairage pertinent sur le genre, comme un décryptage des mécanismes de la peur chez le père fondateur du genre, Kazuo Umezu. Une couverture exclusive Auteur de Deathco (Casterman), Search & Destroy (Delcourt), Wet Moon (Casterman), Soil (Ankama) et Bambi (IMHO), Atsushi Kaneko nous a fait l'honneur d'une illustration exclusive, vision personnelle et gothique du genre horrifique. Vous retrouverez également dans ce numéro exceptionnel un entretien inédit avec le mangaka, dans lequel il revient sur son rapport à l'horreur, et comment celle-ci infuse toute son oeuvre.

05/2021

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Histoire internationale

El Hadj Boubacar Biro Diallo au perchoir de l'Assemblée nationale multipartite de la République de Guinée (1995-2002)

Avec l'adoption de la Loi fondamentale en 1990, la Guinée renoue avec une vie politique normale. Les partis politiques créés par la suite entrent en compétition pour les élections présidentielles de 1993 et, deux ans après, pour les élections législatives. C'est à l'issue de ces dernières que la première Assemblée nationale multipartite a vu le jour le 30 août 1995 et a vécu jusqu'en 2002, avec comme président El Hadj Boubacar Biro Diallo. El Hadj B. Biro Diallo est né à Kourou Djalloyabhè dans Mamou, en 1925, dans une famille féodale, en pleine période coloniale marquée par les abus, les brimades, et les exactions quotidiennes infligés par les chefs et leurs courtisans. Avant son entrée à l'école des Blancs, en octobre 1932, le jeune Biro s'était entièrement consacré à l'école coranique. Cannée 1942 a été la première grande épreuve de sa vie avec le décès de sa mère, dont il parle encore et toujours avec beaucoup d'émotion et de chagrin. De 1942 à 1945, il est à l'école primaire supérieure (EPS) Camille-Guy de Conakry aux côtés de Mbaye Seck, Hadiatou Sylla, Mamadou Kaba Bah, Alpha Sow, Oumar Konkowoulen, et bien d'autres condisciples. Il est ensuite reçu à la célèbre école fédérale William-Ponty, au Sénégal. Après sa formation d'instituteur à Sebikotane, au Sénégal, il revient dans son pays natal pour servir dans l'enseignement. Mais le jeune instituteur, opposé aux brimades et aux injustices tout au long de sa carrière, est l'objet d'affectations intempestives. Militant de la première heure pour l'indépendance de son pays, il est très actif dans le combat politique et, tout naturellement, en 1990, après l'insistance du président Lansana Conté, il participe en première ligne à la création du Parti de l'unité et du progrès (PUP), dont il devient le secrétaire général. En 1995, il est élu député et président de l'Assemblée nationale.

04/2015

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Empire colonial

La France a tué Haïti, les États-unis l'ont inhumé !

"Faut-il être ou s'appeler Capiteau Leconte pour apporter une telle délivrance sans aucun mépris ? Son ascendance généalogique pourrait bien nous le dire. Toutefois, je veux bien douter qu'il ait été nourri au biberon ou encore porté dans les entrailles d'une femme contemporaine égoïste excédée par les calories. Je devine également l'image d'un père qui s'est abreuvé à la mare pour le devenir de ses progénitures et le bien-être de sa nation. Chaque créature possède en elle une tendance inscrite dans son code génétique, tendance que l'histoire et les cultures peuvent stimuler ou faire évoluer sans cloisonner les valeurs et les traditions. Celle de Capiteau Leconte est sans doute une preuve bienveillante pour chaque membre de la société haïtienne et, au-delà, pour tous les opprimés, une source d'inspiration et une contribution pour les générations futures, tendance qui rejoint cette pensée d'Amadou Hampaté Bah que je cite : "Ce n'est pas le jour de la battue qu'il faut dresser son chien de chasse" . Inutile donc de se demander ce que la France et les Etats-Unis feront pour nous, mais plutôt ce que nous pourrons faire ensemble pour notre liberté, réduire les tensions internes et améliorer nos conditions sociales. Loin d'être un ouvrage théorique, ce livre est le résultat d'une grande réflexion et d'une analyse lucide sur les enjeux de notre monde injuste soumis à une certaine justice et non au droit. Pour convenir qu'il existe des palais de justice et non de droit, (La France a tué Haïti, les Etats-Unis l'ont inhumé) reste, à mon sens, une prise de conscience et une interpellation pour tous ces peuples dont la prise de la virginité a été faite de façon violente ainsi qu'une incitation à comprendre que le miracle et le changement ne viendront que de nous-mêmes. On ne sera jamais mieux servi que par soi-même".

02/2023

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Techniques artistiques

Le doudou de mons. au crochet

C'est l'Doudou, c'est l'mama, C'est l'poupée de Saint-Georges qui va ! Bonjour à vous tous, L'écriture de ce septième livre est inattendue et fait partie de mon histoire. Originaire de la région de Mons en Belgique, mes souvenirs les plus lointains du dimanche de la Trinité sont résumés par la Ducasse du DOUDOU DE MONS. Alors quand j'ai ouvert ma société de créatrice, les personnages du Doudou sont venus rapidement sur mon crochet ! Mais qu'est-ce-que le Doudou ? C'est un folklore reconnu par l'UNESCO depuis 2005 ! Même si cette fête s'étend sur plusieurs jours et a de grandes consonnances religieuses, je vous propose dans ce livre de découvrir l'instant-clé de cette Ducasse : le Combat dit "Lumeçon" ! C'est le dimanche midi, sur l'air interminable de la chanson du Doudou, que s'affronte Saint-Georges et le Dragon. Pour cela, une arène de sable est installée sur la Grand-Place de Mons. Cette arène est entourée d'une corde où s'installe le courageux peuple pour récupérer ce qu'ils attendent tous : le crin du Dragon (fixé au bout de sa queue). Le rituel de ce combat est très chorégraphié et la queue du Dragon plonge souvent dans la foule. Le crin du Dragon est alors arraché portant Bonheur pour tous les chanceux qui ont réussis à en récupérer. Pour les moins téméraires, le crin "porte-bonheur" est souvent distribué dans la foule en liesse par les vaillants "arracheurs de crin" . Vous allez donc découvrir dans ce livre tous les acteurs de cette fête ! Dragons et personnages : en attache-tétine, en anneau-hochet, en marionnettes ou encore en poupées à habiller. Un livre très varié pour ravir les petits et aussi les grands ! Toujours en auto-édition et seule dans la production et la distribution de mes livres, vous tenez dans les mains mon septième opus. Il a vu le jour grâce au soutien incommensurable des personnes qui me suivent et qui m'ont tant réclamé ce livre ! Les campagnes de précommandes de mes livres me permettent d'assurer leur sortie sereinement. A vous qui me soutenez et à vous qui me découvrez aujourd'hui : Merci ! Et si cela vous tente de découvrir le Doudou, venez donc visiter MONS ! C'est toujours à la même date : au week-end de la Trinité. La fête s'étend sur plusieurs jours du vendredi au mardi. Un séjour très surprenant pourrait vous attendre et surtout vous porter Bonheur pour un an si vous récupérez le fameux crin du Dragon ! Bon crochet à vous ! Valérie_filuncrochet

06/2022

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Aquitaine

Le Festin Hors-série : Les Landes en 101 sites et monuments

101 sites et monuments, soit autant de prétextes pour partir à la rencontre des joyaux des Landes. A travers son remarquable patrimoine bâti, au détour de son étonnant folklore, au fil de ses rivières sinueuses, au plus profond de sa pinède secrète et jusqu'au sommet de ses dunes, ce hors-série explore, arpente et célèbre l'incroyable diversité du territoire landais : de la Grande Lande à la Chalosse, du pays de Born au Tursan, de la Maremme au pays d'Orthe, vous êtes ici conviés à une foisonnante balade culturelle au coeur de la Gascogne. A travers une sélection d'architectures et de lieux remarquables, ce nouveau hors-série du festin met en lumière toute la richesse artistique, culturelle et patrimoniale des Landes. Il revisite les "grands classiques" (clocher-porche de Mimizan, abbaye d'Arthous, villa Mirasol, musée Despiau-Wléricq, l'hôtel Splendid de Dax...), invite à la découverte de lieux insolites, secrets ou peu connus (chapelle Sainte-Thérèse de Labenne, réserve naturelle du Courant d'Huchet, château Woolsack au lac d'Aureilhan, chapelle de Bouricos...), publics et privés, qui racontent ce territoire haut en couleur. Le succès de la collection des "101 sites et monuments" Depuis plus de trente ans, la revue le festin permet à un large public de découvrir les richesses artistiques de la Nouvelle-Aquitaine. Elle est aujourd'hui reconnue comme la première publication culturelle et touristique de la région. Les titres de la formule en "101 sites et monuments" (Bordeaux, le Périgord, le Pays Basque, La Rochelle ou le Bassin d'Arcachon...) font l'objet de rééditions continues. Ainsi, plus encore que des best-sellers, ces numéros sont devenus de véritables long-sellers... Chacun des 101 sites retenus est mis en lumière par une notice claire et détaillée, rédigée par des spécialistes, et illustrée par des photographes de talent. - Une souplesse dans le rubriquage qui permet une découverte immédiate du patrimoine culturel avec un vocabulaire précis et accessible. - Son concept : permettre aux lecteurs de parfaire leurs connaissances sur un patrimoine dont ils ne possèdent pas toujours les clés, ou bien d'en découvrir les aspects insoupçonnés. Des notices complétées par des focus et des dossiers pour GERS une lecture dynamique et une approche didactique : des curiosités patrimoniales, des spécificités du territoire, etc. - Le mélange réussi d'un livre riche et très illustré que l'on conserve longtemps et d'un guide utilisable au quotidien pour découvrir les lieux et initier des balades imprévues.

06/2023

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Sciences de la terre et de la

Cuckoos, Cowbirds and Other Cheats

Cuckoos and cowbirds are amongst the select bird groups renowned as professional parasites, who always lay their eggs in the nests of other species. Occasional parasitic laying is also widespread in many other birds, who gladly parasitise the nests of their own kind when the opportunity arises. In this fascinating new book, Nick Davies describes the natural histories of all the brood parasites and examines the exciting questions they raise about the evolution of cheating and the arms race between parasites and their hosts. Brood parasites fill their armoury with adaptations including exquisite egg mimicry, rapid laying, ejection of host eggs, murder of host young, chick mimicry and manipulative begging behaviour: ploys shown by recent research to have evolved in response to host defence behaviour or through competition among the parasites themselves. While many host species appear defenceless, accepting parasite eggs quite unlike their own, others are more discriminating against odd-looking eggs and some have evolved the ability to discriminate against odd-looking chicks as well. How does this arms race proceed? Will defenceless hosts improve their armoury in time, or are there sometimes constraints on hosts which allow the parasites to gain the upper hand? And why are so few species obliged only to lay eggs in host nests? Have host defences limited the success of brood parasitism, or is it in fact much commoner than we suspect, but occurring mainly when birds parasitise the nests of their own kind? All of these puzzles are examined in descriptions of the natural history of each of the groups of parasites in turn. Here is a book with wide appeal, both to amateur naturalists fascinated by this most singular and macabre of behaviours and to ornithologists and ecologists interested in the evolution of ecology and behaviour. The story takes us from the strange tales of folklore to the classic field work earlier this century by pioneer ornithologists such as Edgar Chance, Stuart Baker, Herbert Friedmann and others, through to the recent experimental field work and molecular techniques of today's leading scientists. We visit brood parasites in Europe, Asia, Japan, Africa, Australasia, and North and South America, to look at some of the world's most interesting birds and sortie of biology's most interesting questions, many of which still beg answers from ornithologists in the future. Brilliant illustrations by David Quinn depict many behaviours for the first time and convey the thrill of watching these astonishing birds in the wild.

04/2000

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Football

Ghetto football club

De Draveil à Aulnay, des Ulis à Bondy, la banlieue parisienne est devenue l'eldorado du football. "Une terre bénie, comme le Brésil" , s'emballe même Karl-Heinz Rummenigge, le pré- sident du conseil d'administration du Bayern Munich. Car il y a longtemps que cette "Silicon Valley du football" ne s'adresse plus seulement aux clubs français, mais à l'élite du football mondial. Un footballeur sur 15 des clubs du top 5 européen en est issu ! Des statistiques hallucinantes, qui donnent évidem- ment lieu depuis de nombreuses années à une gigantesque foire d'empoigne entre scouts, agents, recruteurs et inter- médiaires divers pour débusquer les plus belles pépites. Et toucher les commissions les plus mirobolantes. Longtemps, ce fut ça, le recrutement des jeunes talents des banlieues parisiennes. Même fonctionnement qu'ailleurs, avec peut-être un zeste de folklore local. On rigolait de l'oncle ou du cousin qui tentait de s'inscruster dans une tran- saction. Au final, ceux qui avaient les clés, c'étaient toujours les mêmes. Ceux qui avaient les codes, le réseau, l'argent, l'influence. Et puis subrepticement, les codes ont changé. Les banlieues en ont eu assez d'assister sans rien dire à ce qui était perçu comme une forme de pillage insupportable. Les oncles et les cousins et les amis et les voisins ont pris le pouvoir. Les an- ciens, vieux agents ou recruteurs roués, ont dégagé. Bienve- nue dans le nouveau monde. Un monde qui entend bien faire régner sa propre loi sur son territoire, et recueillir les fruits de ce que ce territoire produit. Après tout, cela avait marché pour le rap, alors pourquoi pas pour le foot ? Les recettes sont à peu près les mêmes : fonctionnement en bandes, commu- nautarisme, ethnicisation, prééminence du religieux. Et une taxe à payer, bien sûr, pour pouvoir recruter un joueur. Il faut bien vivre. Manque de bol, des gens à faire vivre sur chaque transaction, il y en a beaucoup. Et tant pis si la multiplicaation des intermédiaires com- mence à décourager de nombreux agents étrangers. Au même moment, de nouveaux cow-boys arrivent en ville. Fonds de pension ou d'investissement, rois de la flibuste qui s'improvisent présidents de clubs, tous sont évidemment davantage là pour les joies du trading plu- tôt que pour la beauté d'une feinte de corps. Mais le choc des cultures entre les hérauts de l'ultralibéralisme et les gardiens du ghetto promet d'être un des plus beaux matchs des prochaines années. Ce serait juste dommage que le perdant, ce soit le football.

04/2023

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Contes et nouvelles

Contes percherons - histoires de veillees, 1

Le nom de Philippe de Chennevières-Pointel (1820-1899), alias Jean de Falaise, ne dit plus grand-chose aux lecteurs d'aujourd'hui. Il parle davantage aux gens du crû, qui savent à quels lieux ces noms sont rattachés. Pourtant, le jeune Baudelaire l'évoquait déjà, alors que lui-même n'était qu'un inconnu ("Le corsaire-satan" , 1845)... S'il faut résumer le personnage à sa biographie officielle, nous dirons qu'il est originaire de Falaise (Calvados, Normandie). Inspecteur des musées de province (1852), puis directeur des Beaux-Arts (1874), le marquis de Chennevières-Pointel entreprit la publication des Archives de l'art français (1851) et forma le projet d'un Inventaire général des richesses d'art de la France. C'est bien limitatif, au regard de l'oeuvre littéraire qu'il laisse derrière lui, et la collecte des contes et récits régionaux qu'il offrit à la postérité. Amoureux des terroirs et de leur patrimoine culturel, cet homme contribua beaucoup à la transmission des traditions et folklores des provinces françaises, sous de multiples pseudonymes comme Jean de Falaise ou M. de Santin. Avec ces 22 contes et récits des veillées, c'est à un voyage dans le temps - pas si loin - au coeur nos campagnes percheronnes qu'il nous convie ici, pour notre plus grand plaisir... PROLOGUE L'ENFANT PERDU GUILLAUME SANS PEUR LA FOIRE DE LA BRIERE LES CAPRICES DE MANETTE LE PETIT SABOTIER LES OUFS DE PAQUES MARIE LA PETITE BERGERE LE FILS DU GENDARME L'ENFANT CHANGE EN NOURRICE LES BONS CHEVAUX DU PERCHE L'OISEAU POMME D'API LA FIN DU MONDE CE QUE PENSAIT DES CONTES D'ENFANTS M. LE CURE DE MARCILLY, LE SOIR DU COMICE DE BELLESME DE LA RENCONTRE QUE FIRENT TROIS BOURGEOIS DE BELLESME COMMENT LE GARS SIMON DEVINT CHIRURGIEN MAJOR DE LA REINE DE PRUSSE TIRATAI L'AVENTURE DU GARDE GENERAL COMMENT LE RAMONEUR ET LE MAITRE PEINTRE DU CHATEAU DE MAUVES RACONTERENT LEURS VOYAGES A LA DUCHESSE D'ALENCON LE VICOMTE DE BABIOLE A MI-CHEMIN DES ANTIPODES BIBLIOGRAPHIE DE L'AUTEUR

04/2023

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Critique littéraire

La littérature bretonne de langue française

La notion de littérature bretonne de langue française n'a pas été admise d'emblée. Certains considéraient naguère que toute littérature s'écrivant en français relevait seulement de la littérature française. La littérature bretonne s'est pourtant écrite en français avant de s'écrire en breton. Au Moyen-Age, la langue écrite est le latin, la langue parlée le breton. Mais Chrétien de Troyes, Marie de France et Béroul véhiculent en ancien français les légendes celtiques. Il y aura ensuite des écrivains bretons d'origine, mais qui ne parleront jamais ou peu de la Bretagne : Lesage et Segalen, ainsi. On verra naître aussi en Bretagne, dans le sillage du Barzaz Breiz et des celtomanes du XIX° siècle, de la poésie de langue française nourrie d'exaltation identitaire bretonne. La littérature de langue bretonne est forcément bretonne, par la langue, même si sa thématique explore des domaines non bretons ou si ses scènes ne se passent pas en Bretagne. Mais à quoi reconnaîtra-t-on une littérature de langue bretonne en français, un écrivain breton de langue française 7 Un auteur né en Bretagne ou d'origine bretonne mais qui n'évoque jamais la Bretagne ne peut être considéré que comme un écrivain français d'origine bretonne, pas breton de langue française. Il faut au moins parler de la Bretagne dans son oeuvre, ou utiliser des bretonnismes. C'est le cas de tous les écrivains dont il est question ici. Mais on n'est pas obligé d'être breton d'origine pour le devenir. Les cas les plus notables sont ceux du Marseillais Saint-Pol-Roux et du Parisien Georges Perros. On peut pallier la méconnaissance de la langue bretonne par un goût des noms de lieux, si exotiques aux oreilles non "natives" : ce goût, Perros le cultive avec Grall, Saint-Pol-Roux, Abraham, Elléouët et bien d'autres. On n'est pas obligé non plus d'habiter en Bretagne pour devenir, même si cette expression ne suffit pas à cloisonner un auteur, un écrivain breton de langue française. Julien Gracq le montre, tout comme le Mayennais Jarry, qui situe souvent ses oeuvres en Bretagne et montre une connaissance étonnante de la langue bretonne. Les écrivains bretons de langue française ont souvent des lieux de prédilection : Carnac pour Guillevic, la côte léonarde pour Corbière, la Brière pour Cadou. Leur littérature peut inspirer un régionalisme parfois daté (Le Goffic), ou qui résiste mieux à l'épreuve du temps (Le Braz, Jeanne Nabert). Elle véhicule une conscience identitaire neuve chez les jeunes auteurs du revival breton des années 60, qui s'expriment en français faute de pouvoir le faire dans la langue interdite de leurs parents (Le Men, Keineg). Certains lieux stimulent le talent d'artistes dont l'inspiration est née ailleurs : Nantes est, pour André Breton, un lieu enchanteur, source de rencontres insolites et d'expérience inédites. Le roman policier y trouve d'innombrables décors, tout comme la poésie. Des celtomanes au surréalisme en passant par le romantisme, la littérature bretonne de langue française a encore de beaux siècles devant elle.

11/2020

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Sociologie

Désirer à tout prix

La course à la sexualité est-elle vraiment émancipatrice ? Normal021falsefalsefalseFRX-NONEX-NONE / Style Definitions / table. MsoNormalTable {mso-style-name : "Tableau Normal" ; mso-tstyle-rowband-size : 0 ; mso-tstyle-colband-size : 0 ; mso-style-noshow : yes ; mso-style-priority : 99 ; mso-style-parent : "" ; mso-padding-alt : 0cm 5. 4pt 0cm 5. 4pt ; mso-para-margin : 0cm ; mso-pagination : none ; mso-hyphenate : none ; text-autospace : ideograph-other ; font-size : 12. 0pt ; font-family : "Times New Roman", serif ; mso-bidi-font-family : Arial ; mso-font-kerning : 1. 5pt ; mso-fareast-language : ZH-CN ; mso-bidi-language : HI ; } De la " révolution sexuelle " amorcée en Mai 68, aux mouvements sex-positifs actuels, on nous promet la possibilité pour toustes de jouir et de désirer sans entraves. Sauf qu'en investissant le sujet, le capitalisme et le patriarcat ont profondément transformé cette possibilité : le sexe est devenu un marché, et la non-sexualité une pathologie à guérir. En cherchant à optimiser le fonctionnement des corps et du désir, sommes-nous entré·es dans l'ère de l'aliénation sexuelle ? Face à cette pression constante, désinvestir le désir sexuel constituerait peut-être une porte de sortie émancipatrice. Dans cet essai court et incisif, Tal Madesta montre comment la sexualité est devenue " obligatoire " dans notre société, et nous invite à nous libérer de cet impératif, en célébrant d'autres formes d'amour qui n'ont pas besoin de sexualité pour exister.

04/2022

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Beaux arts

Jean Dubuffet, un barbare en Europe

Atalogue de l'exposition présentée au MUCEM, Marseille, 24 avril au 2 septembre 2019, puis à l'IVAM, Barcelone, du 8 octobre 2019 au 16 février 2020, et enfin au Musée d'Ethnographie de Genève, du 8 mai 2020 au 3 janvier 2021. Peintre, écrivain, mais aussi inventeur de l'Art Brut, Jean Dubuffet (1901-1985) fut un acteur majeur de la scène occidentale du XXe siècle. Au lendemain de la Seconde Guerre mondiale, cet artiste insaississable et polémique met en jeu une critique radicale de l'art et de la culture de son temps, en faisant de l'invention sans cesse renouvelée le pilier de son travail et de sa pensée. Empruntant à l'anthropologie, au folklore et au domaine de la psychiatrie, il poursuit l'activité de décloisonnement opérée par les avant-gardes de l'entre-deux-guerres, dynamite la croyance en un art supposé primitif et engage la création sur des voies inédites, en prise avec la vie courante. Ce catalogue s'articule en trois grandes sections : 1. Célébration de l'homme du commun La figure fantasmatique de l' "homme du commun" est mise en oeuvre par le peintre au coeur de ses écrits et de sa peinture dès 1944. L' "homme du commun" est à tout à la fois une manière de se définir et se situer dans le monde en général, et dans le monde de l'art en particulier, le sujet de sa peinture et la représentation qu'il se fait de l'artiste authentique. 2. Une ethnographie en acte Dès l'entre-deux-guerres, Jean Dubuffet s'intéresse aux productions plastiques situées aux franges de l'histoire de l'art occidental. L'entreprise de l'Art Brut initiée en 1945 est au coeur de sa réflexion. Si l'on retient bien souvent son intérêt pour les dessins, peintures, sculptures et assemblages réalisés dans le milieu asilaire, il ne faut pas négliger son appétence et ses connaissances relatives à l'art populaire, au dessin enfantin, aux arts anciens ou aux artefacts extra-occidentaux. Le large réseau de coopération mobilisant ethnographes, psychiatres et autres amateurs d'altérité l'atteste. Plus avant, le peintre détourne les usages ethnographiques au profit de son oeuvre et de sa pensée, procédant à une ethnographie en acte détournée. 3. Critique de la culture La célébration de l'homme du commun et les rapports étroits qu'entretient Dubuffet avec les réflexions de l'ethnologie de son temps alimentent ce qui, dès 1949, s'institue comme une critique radicale de la culture humaniste. Dubuffet remet en cause la distribution des valeurs qui fondent celle-ci. Au coeur de son travail, le point de vue, le langage, les systèmes de croyance et les valeurs de l'art sont questionnés. La forme de relativisme absolu à laquelle procède alors le peintre ne va pas sans faire écho au travail de son contemporain Claude Lévi-Strauss, anthropologue intéressé par les démarches du peintre. Cette xposition voyagera ensuite à Barcelone puis au musée d'ethnographie de Genève.

04/2019

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Littérature érotique et sentim

Le Droit du plus fort. Nouvelle érotique

Sacher-Masoch s'interroge sur les rapports de force entre les deux sexes.POUR UN PUBLIC AVERTI. Dans une contrée rurale d'Europe de l'Est, une jeune femme va porter son choix amoureux sur le mâle dominant.Un classique de la littérature érotique masochiste.Ce court récit laisse transparaître les instincts naturels de l'homme !EXTRAITLe brouillard du matin remplissait encore les vallées sauvages qui séparaient les hautes montagnes. En bas, il bouillonnait comme dans une grande chaudière de sorcière ; mais en haut, sur les pointes aiguës des rochers, au-dessus des cimes noires des sapins, le soleil triomphait déjà, et baignait tout, de près et de loin, de sa lumière chaude et dorée.Au milieu du désert aride de granit s'étendait une petite prairie couverte de fleurs et de hautes herbes. Là, une pauvre fille faisait paître ses brebis.C'était une paysanne du village misérable dont les chaumières étaient collées, comme des nids d'hirondelles, à la pente de la montagne. Assise sur une pierre, elle regardait par-dessus les nuages. A ses pieds s'étendait la belle Transylvanie, son pays natal, et derrière elle, la Moldavie où, de l'autre côté des poteaux, habitaient des gens qui, eux aussi, étaient de sa race et parlaient sa langue.Au premier regard se trahissait en elle la fille de cette antique Rome, dont jadis une des légions avait construit là son camp. C'était une apparition fière et vraiment princière. Sa tête était belle et noble ; mais dans se yeux noirs on retrouvait un peu de la volupté rêveuse de l'Orientale, et dans ses mouvements la gravité de la patricienne s'alliait à la grâce du harem.A PROPOS DE L'AUTEURLéopold von Sacher-Masoch (1836-1895) est un écrivain et historien né en Autriche et aux origines cosmopolites. Son ouvre est principalement constituée de contes nationaux et de romans historiques regroupés en cycles. Il s'y trouve généralement une héroïne dominatrice ou sadique, et le sens narratif vient des légendes et histoires du folklore slave, ayant bercé d'enfance de l'auteur. Le terme " masochisme " est forgé à partir du patronyme de Sacher-Masoch par le psychiatre Krafft-Ebing dans Psychopathia Sexualis (publié en 1886), et est considéré par celui-ci comme une pathologie. Pour Gilles Deleuze, qui a analysé et popularisé l'auteur, son ouvre est pornologique, car projetant la pornographie dans le champ philosophique.A PROPOS DE LA COLLECTIONRetrouvez les plus grands noms de la littérature érotique dans notre collection Grands classiques érotiques.Autrefois poussés à la clandestinité et relégués dans " l'Enfer des bibliothèques ", les auteurs de ces ouvres incontournables du genre sont aujourd'hui reconnus mondialement. Du Marquis de Sade à Alphonse Momas et ses multiples pseudonymes, en passant par le lyrique Alfred de Musset ou la féministe Renée Dunan, les Grands classiques érotiques proposent un catalogue complet et varié qui contentera tant les novices que les connaisseurs.

03/2018

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Littérature érotique et sentim

Théodora. Suivi de L'Amazone de Prague

Les femmes font payer leurs amants pour leurs erreurs passées...POUR UN PUBLIC AVERTI. Théodora se venge de son ancien amant, un baron qui a refusé de l'épouser et ainsi de l'anoblir. Quant à l'Amazone de Prague, elle affronte, lors de soulèvements libéraux et nationalistes, un officier ennemi qui a jadis été son amant infidèle.Deux nouvelles érotiques, avec en fond l'histoire révolutionnaire !EXTRAITPar une maussade journée de novembre, aussi désagréable que la nouvelle qu'elle apportait, le baron Andor entra chez Théodora Wasili et lui annonça qu'il allait la marier. Théodora était une villageoise, et certainement la plus belle, la plus fière entre toutes ces créatures qui, aujourd'hui encore, trahissent leur origine roumaine. La première fois que le baron l'avait vue, elle dansait dans un cabaret ; il avait gagné son cour en lui offrant une paire de colliers de gros corail rouge, mais faux ; il lui avait donné en outre un petit pot de fard acheté chez un juif marchand de bric-à-brac ; car toutes ces filles d'Eve aiment à se farder.Plus tard, le baron lui fit de plus riches cadeaux. Elle adopta les allures d'une boyarine et prit bientôt les habitudes d'une petite dame distinguée et gâtée. Au moment où les paroles du baron vinrent la frapper comme l'éclair, elle était allongée sur un divan turc, chaussée de pantoufles brodées d'or, vêtue d'une kazabaïka de fourrure doublée de velours rouge et garnie de martre ; elle souleva sa tête à l'expression sévère, aux grands yeux sombres, chargée d'une opulente chevelure noire ; elle ressemblait presque à un démon.A PROPOS DE L'AUTEURLéopold von Sacher-Masoch (1836-1895) est un écrivain et historien né en Autriche et aux origines cosmopolites. Son ouvre est principalement constituée de contes nationaux et de romans historiques regroupés en cycles. Il s'y trouve généralement une héroïne dominatrice ou sadique, et le sens narratif vient des légendes et histoires du folklore slave, ayant bercé d'enfance de l'auteur. Le terme " masochisme " est forgé à partir du patronyme de Sacher-Masoch par le psychiatre Krafft-Ebing dans Psychopathia Sexualis (publié en 1886), et est considéré par celui-ci comme une pathologie. Pour Gilles Deleuze, qui a analysé et popularisé l'auteur, son ouvre est pornologique, car projetant la pornographie dans le champ philosophique.A PROPOS DE LA COLLECTIONRetrouvez les plus grands noms de la littérature érotique dans notre collection Grands classiques érotiques.Autrefois poussés à la clandestinité et relégués dans " l'Enfer des bibliothèques ", les auteurs de ces ouvres incontournables du genre sont aujourd'hui reconnus mondialement. Du Marquis de Sade à Alphonse Momas et ses multiples pseudonymes, en passant par le lyrique Alfred de Musset ou la féministe Renée Dunan, les Grands classiques érotiques proposent un catalogue complet et varié qui contentera tant les novices que les connaisseurs.

03/2018

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Revues Ethnologie

Barvalo. Roms, Sinti, Gitans, Manouches, Voyageurs... Edition bilingue français-romani

Si les populations romani constituent la plus grande minorité ethnique d'Europe (12 millions de personnes), elles font l'objet, hier comme aujourd'hui, de nombreuses discriminations. Tout en mettant l'accent sur l'antitsiganisme contre lequel toutes luttent, il s'agit cependant ici de faire connaître, d'affirmer et de revendiquer la richesse et la diversité des cultures romani. " Barvalo ", le mot qui donne son titre à cet ouvrage et à l'exposition au Mucem (Marseille) qu'il accompagne, signifie en romani " riche " et par extension " fier ". Il est programmatique et défend, en s'intéressant à l'histoire et à la diversité des populations romani d'Europe, neuf siècles de présence européenne et d'affirmation culturelle. L'exposition comme le livre, entièrement bilingue français-romani, ont été conçus de manière collaborative avec un comité composé de cinq commissaires et quatorze experts d'origine romani (Roms, Sinti, Manouches, Gitans, Gens du voyage/Voyageurs) et non romani, de nationalités et de profils différents. Tous et toutes oeuvrent à ce projet depuis 2018 et ont contribué au livre. Ce catalogue, richement illustré, est découpé en trois grandes parties. La première présente l'ambition du projet : une minorité discriminée, voire persécutée (ce sont 500 000 personnes romani qui ont péri dans les camps nazis), est invitée à prendre la parole. Les directrices et directeur d'ouvrage y présentent la méthodologie de ce travail collaboratif ainsi que les enquêtes de terrain commandées dans ce cadre. La seconde partie s'attache à renverser le regard, par la reconnaissance notamment du rôle des représentations stéréotypées dans la culture et le folklore. Il s'agit également d'affirmer que le temps est venu de valoriser en tant que tel l'héritage et le patrimoine romani. La troisième partie, intitulée " Nous sommes le peuple romani " (Ian Hancock), propose une réflexion contrastée sur les notions d'appartenance et d'identité, au fil de la longue histoire des populations romani en Europe. La présentation de l'installation de l'artiste Gabi Jimenez, le " Musée du gadjo ", est centrale et prend le parti d'inverser la perception du lecteur/visiteur. La " gadjologie ", une science imaginaire et parodique de l'Autre selon la perception romani, que l'artiste met en scène vient ainsi révéler ainsi l'absurdité de l'essentialisation de l'Autre quand elle est poussée à son extrême. Se trouve aussi questionné par ce biais le rôle du musée d'ethnographie comme diffuseur d'une " vérité ". Au fil de l'ouvrage, on trouvera aussi des espaces sensibles et incarnés, avec la parole de quatre personnes vivant en France et appartenant chacune à un groupe romani distinct ; leurs récits personnels et familiaux entrent en résonnance avec une histoire européenne plus large et partagée. Enfin, le livre se clôt par une galerie de portraits de personnalités célèbres et moins connues, témoignant de la richesse des cultures romani et de la fierté des différentes communautés à contribuer à la diversité culturelle des sociétés européennes, afin d'affirmer haut et fort : " Barvalo ".

05/2023

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Renaissance

Io da vinci. dans la peau d'un genie

"François Ier m'attend. L'heure est venue de mettre en place la Renaissance française. J'ai fui Rome la nuit tel un mascalzone. Ce pape vicieux ne veut pas me lâcher, c'est un Medicis, et les Medicis me considèrent comme leur chose. Le voyage est très long jusqu'à la France. Mille kilomètres. Avec à mes trousses les mercenaires les plus dangereux d'Europe commandés par un fou irrationnel. Je suis comme un navire qui met longtemps à prendre la haute mer, chargé à ras bord par soixante-quatre années de vie. A mon âge, raisonnablement, je n'ai aucune chance d'arriver à destination. Mes ruses, mes relations, mes inventions, mes talents d'illusionniste, ma connaissance de la nature humaine, ne suffiront pas. Boh... Un seul moyen de leur échapper sera de découvrir le secret de l'impetus". Armand Bernardi nous a plongé dans l'islam des lumières avec SHAÏTAN CONSPIRATION I. Il nous transporte cette fois dans la peau de Léonard de Vinci, pour un road-movie de quatre mois à pied et à dos de mulet au milieu de la barbarie des guerres d'Italie. Il nous rapporte en chemin ses rencontres passées de célébrités comme Albrecht Dürer, Martin Luther, et César Borgia. L'auteur nous immerge dans le cerveau du Maestro. Comment réfléchit un penseur attentif aux règles de la Nature ? Existe-il une manière juste de penser ? s'interroge de Vinci. L'auteur nous plonge dans 200 notes peu connues de Léonard de Vinci. Remplies de sagesse, parfois prémonitoires, elles sont choisies parmi ses 6000 feuillets qui passionnent aujourd'hui le monde entier. Le roman d'Armand Bernardi nous projette également au coeur de la Kabbale, avec Elie Lévita, principal passeur de cette science hébraïque en Europe, Pic de la Mirandole, et la surprise d'y découvrir Machiavel. Tous, avec de Vinci, auraient appartenu à la confrérie des Fidèles d'Amour, créée par Dante deux siècles auparavant à la suite des Templiers. Ce dernier voyage de Léonard de Vinci est à la fois une aventure palpitante et un voyage intérieur, où les événements extérieurs se mêlent aux mouvements de l'âme et de l'esprit du grand homme. C'est là, la forte dimension de ce roman. Avec Léonard de Vinci, Armand Bernardi partage un point commun : l'amour des chats. Sa chatte Isis est même un vrai personnage de ce roman. Les chats sont "Amis de la science et de la volupté, / Ils cherchent le silence, et l'horreur des ténèbres" , écrivait Baudelaire.

10/2021

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Sciences historiques

La Légion étrangère. 1831-1962

Aucune force militaire au monde n'a autant que la Légion étrangère captivé l'imagination populaire par son image sulfureuse et par le mystère et le romantisme qu'elle cultive. Le mythe est même si puissant que le non-initié éprouve quelques difficultés à distinguer le vrai du faux : qui et que croire ? Les récits des anciens, simples légionnaires ou officiers, ne disent pas tous la même chose, loin de là ; le cinéma et la littérature, tantôt favorables, tantôt hostiles, exploitent les clichés jusqu'à l'absurde pour complaire au public ; les archives, peu accessibles, ne sont au demeurant pas très bavardes sur les sentiments des hommes. La légion est depuis le début une tour de Babel composée d'engagés de nationalités et d'origines sociales variées en quête d'une vie nouvelle, mais elle n'est pas le ramassis de criminels repentis, d'aristocrates déclassés, de têtes brûlées et de réfugiés politiques désorientés que l'on croit. Elle a toujours su redonner diginité et estime de soi à des gens pour qui elle constitue une famille de substitution, mais elle n'en fait pas des saints, et d'ailleurs la désertion a toujours été pour elle une plaie endémique. Ses exploits guerriers -principalement aux colonies mais aussi au cours des deux conflits mondiaux- justifient sa réputation de corps d'élite, mais elle a aussi connu la défaite, la démoralisation, le sous-équipement, le sous-encadrement. Elle a souvent obéi aveuglément (et les gouvernements en ont plus d'une fois abusé en l'envoyant au sacrifice sans nécessité ou en lui confiant les sales besognes), mais cela n'a pas empêché certaines de ses unités d'être à la pointe du putsch des généraux en 1962. Elle a développé -à usage interne et externe- un floklore outrancier, mais comment forger et perpétuer autrement un esprit de corps dans une troupe de mercenaires ne parlant pas la même langue et ne se battant ni pour une patrie ni même pour une idéologie ? Il ne s'agit pas de renvoyer dos à dos laudateurs et dédracteurs, mais de comprendre comment s'articulent sur la longue durée les contradictions et les ambiguïtés dont la Légion elle-même, abusée par son égocentrisme et par le regard des autres (malveillance de l'armée régulière, xénophobie, méfiance du pouvoir politique...), n'a pas eu pleine conscience. Fresque épique et chronique scrupuleuse en même temps, cet ouvrage américain est sans précédent par son ampleur -il couvre les cent trente et un ans (1831-1962) durant lesquels la Légion étrangère a été engagée ou stationnée outre-mer- par la sûreté et la diversité de son information, par la distance, l'objectivité et la finesse de ses jugements.

05/1994