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Développement durable-Ecologie

Les relations Nord-Sud pour atténuer le changement climatique. Du développement propre à la déforestation évitée

Le "développement propre" et la "déforestation évitée" sont des concepts et des mécanismes politiques qui relèvent de la lutte contre le changement climatique. En quoi engendrent-ils des relations Nord-Sud ? Cet ouvrage répond à cette interrogation en utilisant une approche géopolitique. De nombreuses cartes illustrent la coopération entre des pays développés et des pays en développement. Pour les pays développés, la coopération pour un "développement propre" est synonyme de délocalisation de la réduction des émissions de gaz à effet de serre (EGES) et d'acquisition de crédits carbone pour des projets réalisés dans les pays en développement. Ces derniers sont alors censés recevoir des technologies peu polluantes, et bénéficier de retombées pour leur développement durable, ce qui n'est pas vérifié. S'agissant de la "déforestation évitée", les cartes réalisées montrent le déploiement de la coopération multilatérale et bilatérale consistant, pour des pays développés, à mobiliser des fonds destinés à aider des pays en développement à se "préparer" pour réduire leurs taux de déforestation. Le programme REDD des Nations unies apparaît redondant mais quelque peu complémentaire de ceux gérés par la Banque mondiale. La Norvège déploie une coopération qui cible le Brésil, sans doute du fait de l'importance que la forêt amazonienne représente en termes de potentiel de réduction des EGES, et donc d'atténuation du changement climatique. La coopération française, tous azimuts, ne délaisse pas le "pré-carré" de la France, notamment des pays d'Afrique centrale. Les entretiens semi-dirigés révèlent le rôle catalyseur de l'Etat et des organisations non gouvernementales au Brésil, contrairement à Madagascar, enrôlé par des organismes de coopération multilatérale et d'aide au développement, ainsi que par des organisations non gouvernementales internationales. Les recherches présentées dans cet ouvrage soulignent les difficultés de la mise en oeuvre des concepts et des politiques internationales de réduction des EGES. Elles mettent en évidence le hiatus et les déperditions entre le niveau international, le niveau national et le niveau local. Elles illustrent la fragmentation de la gouvernance de l'atténuation du changement climatique.

05/2015

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Critique littéraire

Correspondance de la famille de Chazal 1767-1879

"A l'île Maurice, il y a deux types de gens : les Mauriciens et les Chazal". Tout est dit dans cette sentence qui, dit-on, a cours aussi à Paris. Les Chazal sont à part, toujours à contre-courant, toujours là où on les attend le moins. Peu de familles peuvent se prévaloir d'avoir enfanté des caractères aussi forts, des tempéraments de feu capables de toutes les audaces. La Correspondance rend compte de ces destins, à la fois ordinaires et exceptionnels, d'un milieu, la noblesse, d'une aspiration sans cesse en mouvement vers le progrès : les Chazal sont résolument des modernes même s'ils cultivent volontiers la tradition. La figure de Malcolm de Chazal, le mage de l'île Maurice, incarne bien cette propension familiale à vouloir déchirer des habits traditionnels trop étroits pour ceux qui les portent. Malcolm le flamboyant n'est finalement qu'un rameau parmi d'autres de cette luxuriante maison. Il cache par son aura bien d'autres excentriques : Pierre, le juge charitable de la cour des aides, François, le Rose-Croix alchimiste, Toussaint, le novateur, Charles, le royaliste, Edmond, le réformateur apostat, Evenor, l'aventurier de Madagascar, Lucien, le médecin au grand coeur. Comme il y a un esprit Mortemart, il existe un esprit Chazal que les initiés appellent "le moutouc-Chazal". Etre Chazal, c'est en effet accepter de ne pas être comme tout le monde, d'être parfois incompris, d'être en permanence en avance sur son temps. En un mot, être moderne. La correspondance, véritable roman épistolaire, permet en outre de comprendre par l'exemple une époque, une classe sociale, une aventure humaine - celle de la colonisation - l'histoire même de la France et de l'île Maurice. A travers les personnes dont on suit la trajectoire, à travers la somme des destins individuels, les naissances, les mariages, les héritages, les drames, elle met en lumière les grandes scansions d'une aventure collective : l'Ancien régime, la Révolution française, le développement et la valorisation des terres coloniales, les débuts de l'aventure industrielle sucrière.

04/2014

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Sociologie

Les états de paix

Il y avait eu la guerre de Cent Ans et la guerre de Trente Ans et la guerre de Sept Ans. Il y avait eu les guerres de Religion, celles de Louis XIV et celles de la Révolution. Mais, après 1815, un moment insolite avait commencé pour l'Europe : une paix de cent ans. Des guerres de la Révolution et de l'Empire à la Première Guerre mondiale, il y eut bien quelques batailles - Sébastopol, Solferino, Sadowa, Sedan -, mais rien qui n'égalât ce qui se passait en d'autres lieux du monde, de la guerre de Sécession aux Etats-Unis à cette révolte des Taiping qui fit en Chine peut-être vingt millions de morts. Pendant un siècle, la plupart des hommes et des femmes qui vécurent sur le sol de l'Europe ne connurent pas la guerre. Le XIX ? siècle à leurs yeux passait pour un siècle de paix. Pour les historiens, il est devenu pourtant difficile de le considérer comme tel. Les guerres étaient lointaines, mais elles étaient bien là. Les Espagnols en Amérique du Sud, au Maroc, à Cuba, aux Philippines ; les Hollandais en Indonésie ; les Britanniques aux Indes, en Afghanistan, en Birmanie, en Afrique du Sud, en Chine, en Nouvelle-Zélande, sur les côtes occidentales de l'Afrique, dans le golfe Arabo-Persique, en Abyssinie, en Egypte, au Soudan ; les Français en Algérie, en Afrique de l'Ouest, au Mexique, en Indochine, en Tunisie, à Madagascar, au Maroc ; les Portugais en Angola et au Mozambique ; les Allemands au Togo, au Cameroun, dans le Sud-Ouest africain, au Tanganyika ; les Italiens dans la corne de l'Afrique et en Tripolitaine. Ces guerres lointaines d'une Europe en paix donnèrent lieu, dès leur époque, à de très vifs débats. L'avènement des journaux quotidiens, l'apparition des correspondants de guerre, la mise en place du réseau télégraphique, l'invention de l'illustration et de la photographie, le triomphe du roman, l'immense succès du théâtre et des expositions universelles bouleversèrent leurs représentations. Elles ont fait de nous, bien avant les guerres mondiales du XX ? siècle, les spectateurs fascinés et velléitaires des souffrances des autres.

01/2023

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Religion

Sur les pas de Marie-Virginie Vaslin : voyage en Inde avec les franciscaines de Marie

De voyage en Inde, Mgr Batut évêque de Blois nous partage ses découvertes des fruits de l'oeuvre fondée à Blois par Marie-Virginie Vaslin en 1852. Fondatrice des Franciscaines Servantes de Marie, elle a initiée une oeuvre de miséricorde et d'éducation auprès des enfants, des jeunes filles et des femmes spécialement les humbles et les déshérités. Sa cause pour sa béatification introduite en 2009, est en bonne voie. Qui est Marie-Virginie Vaslin ? Marie-Virginie Vaslin (28 avril 1820-10 octobre 1873 à Blois), Avec cinq francs en poche, le 10 octobre 1852, Marie-Virginie loue une mansarde, au 15 de la rue Beauvoir à Blois, pour y accueillir une quinzaine de jeunes filles domestiques sans place, filles de la campagne, qui sont à la rue. Elle fonde ainsi l'OEuvre des Domestiques. Pour comprendre l'oeuvre entreprise alors par Marie-Virginie, il faut avoir présent à l'esprit la condition des domestiques, en France, au milieu du XIXe siècle. L'insécurité matérielle et morale de ce petit personnel de maison, au bas de l'échelle sociale, met en danger les jeunes filles venues se placer "en ville", même s‘il ne faut pas généraliser : isolement, chômage continu en l'absence de toutes autres ressources, misère du logement domestique, service à toutes heures, renvois faciles, maladie, grand âge ; les mauvais traitements ne sont pas rares non plus. L'originalité de Marie-Virginie vient sans doute du fait que la modestie de ses origines et de ses emplois successifs l'ont conduite, servante elle-même, à se faire la servante des servantes, ses soeurs. Le 17 septembre 1864, L'OEuvre des Domestiques prend le nom de " Soeurs Franciscaines Servantes de Marie ". A sa mort, les maisons ont été fondées à Blois, au Mans, à Tours et à Bourges. Aujourd'hui ses Soeurs sont présentes en Inde (1934), à Madagascar (1959), au Tchad (1993) et en Italie (2015), perpétuant l'engagement de leur fondatrice, se mettant au service des nouvelles esclaves modernes que deviennent trop souvent, dans les grandes métropoles, de nombreuses jeunes femmes de la campagne ou issues de l'émigration.

06/2012

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Histoire internationale

Cultures citadines dans l'océan Indien occidental (XVIIIe-XXIe siècles). Pluralisme, échanges, inventivité

Le caractère cosmopolite des villes en fait des points d'observation privilégiée des sociétés pluriculturelles du carrefour de l'océan Indien occidental. De différentes disciplines, les auteurs étudient ici, sur le temps long (XVIIIe-XXIe siècles) et à partir de sources variées (écrites, orales et matérielles), les rencontres qui ont contribué à la formation de "cultures des franges" aux Mascareignes, à Madagascar, dans l'archipel des Comores, au Kenya, en Tanzanie, au Mozambique. Ainsi, l'aménagement des espaces de vie renvoie à des métissages entre des ressources de l'ici et de l'ailleurs : l'Occident ou d'autres horizons du monde indianocéanique. Des processus comparables d'hybridation sont encore perceptibles dans les domaines de la langue, de la musique, de la danse ou du politique dans des cités mieux connectées que les campagnes à l'étranger, volontiers associé à la modernité. Dans cet entrecroisement des cultures, la circulation ne se fait jamais dans un seul sens, même en situation coloniale. A l'occasion de ces échanges, certains individus et groupes sociaux, étrangers ou du cru, jouent le rôle de passeurs et contribuent au dynamisme de leurs cités. A côté des élites, des jeunes de divers milieux diffusent également les innovations. L'inventivité de la jeunesse peut d'ailleurs infléchir le cours de la politique. Grâce à ces intermédiaires, les cités renforcent leur statut de lieux de pouvoir. Mais, autres médiateurs, des gens de lettres dénoncent, à travers des romans et des poèmes, les dangers de la ville et la précarité des citadins les plus démunis. En effet, malgré des moments sous le signe de l'interculturalité ou du partage, ainsi lors de fêtes, les sociétés urbaines, traversées de multiples clivages, connaissent des tensions. En témoignent des conflits autour du contrôle des informations et de l'occupation des lieux de culte ou la concurrence entre les défenseurs des croyances du terroir et les prédicateurs des nouvelles Eglises. Mais les nouveautés sont aussi utilisées dans les stratégies personnelles comme ressources pour renégocier sa place au sein de la communauté et faire son chemin dans la complexité des mondes urbains.

04/2011

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Sciences politiques

Les coulisses de l'Entente cordiale

Après six ans d'un déchainement de fureurs nationalistes de part et d'autre de la Manche, un tour de force diplomatique permit à la France et à la Grande Bretagne, de mettre officiellement fin à leurs querelles et à leur rivalité coloniales. Le 8 avril 1904, le roi d'Angleterre Edouard VII, Théophile Delcassé, Ministre français des affaires étrangères, Paul Cambon, ambassadeur de France à Londres et Lord Lansdowne, secrétaire d'état aux affaires britanniques, pouvaient enfin se féliciter d'avoir mené à bien les négociations d'une entente dont les prolongements politiques allaient se faire sentir bien au-delà de la première guerre mondiale... Qu'y avait-il de commun entre un prince qui avait suivi son appentissage de roi pendant 59 ans, un républicain ariégois, fils d'un modeste commercant monté à Paris, un petit bougeois parisien poussé par l'ambition maternelle et un aristocrate anglais dont la longue généalogie remontait à l'invasion de l'Irlande par les Normands ? Que devaient-t-ils concilier ? Le point fondamental : légitimer la présence anglaise en Egypte et celle des Français au Maroc, alors que les Français avaient une antériorité en Egypte et que les Espagnols convoitaient le Maroc... Les aspects sensibles : la question de Terre Neuve, depuis 1713, les pêcheurs français ne pouvaient s'y approvisionner en appâts. La question du Siam : la France, installée au Tonkin en Annam et en Cochinchine, avait des prétentions sur la vallée du Mékong. Les intérets commerciaux britanniques au Congo français. Le statut des nouvelles Hébrides, découvertes deux siècles après le passage des Portugais par Bougainville en 1768, puis enregistrées sur carte par Cook en 1774. La question des sphères d'influence française au Niger, anglaise au Nigéria entre le lac Tchad à l'est et Sokoto à l'ouest, la Gambie entourée de territoires français, l'annexion pur et simple de Madagascar, et les Français qui ne répondaient pas aux protestations des Anglais... Echanges, concessions, marchandages, ces quatre hommes de coeur ont magnifiquement oeuvré, avec le soutien de l'opinion publique, pour équilibrer leur spères d'influence sans nuire au commerce, et donner à chacune des nations le sentiments de n'avoir pas perdu la face.

03/2004

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Pédagogie

Professionnaliser les enseignants de classes multilingues en Afrique

Un enseignement bilingue basé sur la langue maternelle des apprenants semble le mieux adapté aux pays africains multilingues. Cependant, la réussite de cette option pédagogique dépend, entre autres, de profondes réformes des systèmes éducatifs concernés. Les gouvernements des pays multilingues doivent en particulier : modifier les programmes d'enseignement ou en développer de nouveaux ; élaborer des matériels éducatifs en langues africaines et former les enseignants à enseigner en deux langues. Depuis des années, l'Harmattan documente ces efforts. Deux ouvrages, à savoir Des manuels scolaires sur mesure (Chatry-Komarek, 1994), puis Langues Africaines : Vers une édition scolaire (1997), concernent le volet de l'élaboration de matériels didactiques dans les langues nationales du continent. Deux autres publications suivent, concernant l'enseignement/apprentissage en deux langues, à savoir Langue et éducation en Afrique (2005), qui indique comment enseigner à lire et écrire dans la langue maternelle des élèves, et Enseigner le français en contextes multilingues dans les écoles africaines (Lezouret & Chatry-Komarek, 2007), qui s'attache au volet de la langue seconde ou étrangère dans le cadre d'un enseignement bilingue ou multilingue. Le présent ouvrage est le complément indispensable de cette imposante documentation. Professionnaliser les enseignants de classes multilingues en Afrique concerne, en effet, une composante clé de l'enseignement bilingue/multilingue : la formation de professionnels pour enseigner de manière efficiente dans des classes multilingues. Une dizaine de spécialistes prennent ici la parole, procédant à un état des lieux de l'enseignement sur le continent, pour ensuite analyser les stratégies et méthodes de formation initiale et continue des enseignants qui s'imposent et en suggérer les principaux contenus. Ce livre présente des expériences remarquables, réalisées dans un grand nombre de pays de l'Afrique " anglophone " et " francophone " dans le domaine de la formation des enseignants, en particulier en Afrique du Sud, en Ethiopie, en Namibie et au Ghana, aussi bien qu'au Niger, au Mali, à Madagascar et au Burkina Faso. Il s'agit d'un ouvrage de référence fondamental qui devrait intéresser au plus haut point non seulement les responsables éducatifs, les décideurs nationaux et la communauté des donateurs internationaux, mais aussi les véritables acteurs de changement sur le terrain, les enseignants eux-mêmes.

04/2010

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Droit

Regards sur le droit malgache

" Izay adala no toa an-drainy " : Insensé qui ne fait pas mieux que son père. La devise de l'Université d'Antananarivo ne peut mieux rendre hommage à l'enseignant, homme de devoir et d'engagement, que la faculté de Droit, d'Economie, de Gestion et de Sociologie - et à travers elle l'Université - honore par ces " Mélanges en l'honneur du professeur Alisaona Raharinarivonirina ". Ancien recteur, ancien président du syndicat des enseignants de l'enseignement supérieur, agrégé des facultés de droit, professeur passionné, l'heure de l'éméritat est arrivée bien trop vite pour cet enseignant à l'engagement aussi prompt que sa perception de l'injustice. Présent au sein de " son " université et de " sa " faculté de droit depuis quelque quarante années (phase estudiantine non comprise), légion sont ceux - collègues, amis, étudiants ou simples connaissances - qui lui doivent à plus d'un titre une dette de reconnaissance. Outre les amis de tous horizons, de jeunes collègues et futurs enseignants ont voulu être présents dans ces études dédiées à l'Aîné. Pour témoigner, d'une part, que la relève qu'il a forgée patiemment au fil des ans - notamment à travers les tourments et turbulences sans cesse traversés par l'université depuis des lustres - est présente. Pour illustrer, d'autre part, que même si les exigences de la formation les ont éloignés pour un temps plus ou moins long de leurs racines et de leur île, la sagesse sécrétée par la devise de l'université les a accompagnés tout au long de leur vagabondage intellectuel. Que l'heure est venue de rendre à celui qui a tant fait pour eux un peu de ce qu'il leur a prodigué. La reconnaissance, dit-on, est la mémoire du coeur. C'est cette dette-là que l'on prend le plus plaisir à honorer. Tel est le but ultime du présent ouvrage : rendre hommage à celui qui a été l'un des bâtisseurs et pionniers du droit au sein des universités de Madagascar, au sortir des années 60, quand le temps était alors à l'incertitude et aux tâtonnements. L'entreprise ainsi menée se veut le symbole d'une saine transmission des valeurs et des connaissances à travers des générations de juristes qui ont contribué et qui participent encore au développement de la faculté de droit de l'Université d'Antananarivo.

08/2010

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Critique littéraire

Oeuvres complètes. Tome 2, L'Art de la contradiction

Peut-on parler ? Qu'est-ce que l'expression ? Quel est l'effet d'un langage ? Paulhan ne s'interroge pas sur l'origine du sens, il n'est pas en quête de la langue originelle. Il a, comme personne, le sens des contradictions. Il est des premiers, en 1907, à parler de Freud, mais il se refuse à faire crédit à la psychanalyse. En matière de langage, il a eu les meilleurs maîtres, mais il doute radicalement de la possibilité d'une linguistique. Pour le reste il se soucie comme d'une guigne du cloisonnement des disciplines, et ne paraît se préoccuper de logique, de psychologie, de sociologie ou de sémantique que pour mieux s'adresser aux poètes eux-mêmes. L'exercice de la raison s'est mué pour lui en une expérience de la saveur. Il sait suspendre ses réponses pour maintenir la force d'une seule question - ses précautions en ce sens sont étincelantes. C'est qu'il s'agit de nos façons de parler - et de celle des Malgaches. Paulhan ne s'en moque pas, il les passe au crible. Contrairement à la plupart des écrivains contemporains, il ne croit pas que le reproche que l'on fait aux lieux communs tienne debout. C'est aussi que, pour lui, il n'est pas d'autre sens à l'attention portée au langage que l'effort de lucidité d'un esprit. Tel est le mouvement général du présent volume, dans une nouvelle édition, entièrement renouvelée. Il part d'une réflexion exigeante sur les raisonnements quotidiens, poursuit avec les poèmes et les proverbes de Madagascar, enjambe la guerre, débouche dans les parages de Dada et du surréalisme, saisit le haiku japonais comme une occasion poétique inespérée, file enfin du côté de la réflexion pure, à propos du sort que la critique fait aux grammaires, aux dictionnaires et à la rhétorique, par-delà Les Fleurs de Tarbes, qui figureront au tome troisième. En attendant, la poésie lui est une clé, qui joue sur le langage. Critique de la critique et critique du langage, Paulhan dénie d'abord à la métaphysique la faculté de répondre à toutes les questions. Il sort d'un cercle, celui des analystes et des logiciens, mais son génie consiste à savoir écouter, contre une bonne partie de lui-même, ce que disent les enfants de la balle et de la métaphore.

03/2009

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Malgache

Manuel de malgache

La deuxième édition de la méthode de malgache est revue et corrigée. Les enregistrements sont désormais accessibles par téléchargement gratuit sur le site asiatheque.com et et par les QR codes affichés en marge tout au long du livre. Comme la première édition, la méthode se compose de 20 leçons, suivies de deux lexiques bilingues, malgache-français et français-malgache, et d'un lexique thématique. Elle inclut en outre des annexes : tables de conjugaison, textes de littérature orale, hymne national malgache, Enfin, une bibliographie et une sitographie clôturent l'ouvrage. Chaque leçon est conçue selon un plan identique en sept parties. Un texte, entièrement traduit suivi d'exercices d'entraînement. Ces derniers permettent à l'étudiant de réinvestir le lexique et les structures découverts dans le texte. Dans les cinq premières leçons, cette partie est précédée d'un travail de prononciation à réaliser en écoutant le CD. Un paragraphe "Structure" qui présente systématiquement un énoncé différent afin de permettre d'en assimiler la construction. Un paragraphe "Morphologie" qui explique comment sont constitués différents types de mots. Un paragraphe "Syntaxe" qui développe les caractéristiques et le mode de fonctionnement de quelques catégories de mots. Il s'appuie sur la Grammaire du professeur Narivelo Rajaonarimanana parue chez le même éditeur. Ces quatre parties de chacun des vingt chapitres sont suivies d'exercices. Dans le cours des chapitres le symbole ? souligne les points sur lesquels une attention particulière doit être portée. Parce que l'apprentissage d'une langue ne se limite pas à l'acquisition de compétences linguistiques, un point "Eclairage culturel" présente certaines particularités de la vie à Madagascar. Pour optimiser l'acquisition des mots découverts dans chacune de ces cinq premières parties, un travail spécifique sur le lexique est proposé. Il se décompose en deux points : d'une part, l'étudiant complètera, par les mots malgaches correspondants, une liste de 20 des mots importants employés au cours de la leçon ; afin que les vingt listes ainsi constituées puissent être utilisées comme de "mini-dictionnaires" malgache-français, le classement des mots français est conçu pour que les mots malgaches apparaissent dans l'ordre alphabétique ; d'autre part, l'étudiant utilisera les lexiques malgache-français et français-malgache figurant à la fin de la méthode afin de réaliser de courts exercices de recherche et de manipulation Enfin, des dessins (qui sont l'oeuvre de l'auteur Louise Ouvrard-Adriantsoa) permettent à l'étudiant de produire des énoncés libres.

06/2022

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Religion

L'islam de l'Afrique noire

Depuis l'attaque des tours jumelles de New York en 2001, l'islam fait l'objet en Occident de toutes sortes de négativités. Pour beaucoup de politologues, l'islam est devenu un monde à part, homogène et qui n'évolue que dans les technologies les plus agressives. Les particularités centre-asiatiques, maghrébines ou négro-africaines ont vite disparu pour laisser place à un espace rempli de dictatures et de mouvements intégristes. Cette perception, comme le souligne Edward Said, n'a rien de nouveau, mais elle augmente la frayeur de l'Occident et contribue à la simplification du monde globalisé dans lequel l'islam devient l'exemple du côté équivoque ou obscur. Et, subitement, certains analystes découvrent qu'il existe un islam au sud du Sahara et centrent leur attention sur les "Arabes" du Darfour, les lapidateurs du Nord-Nigeria et les "Al-Qaïdiens" de la Somalie tourmentée. Les Etats-Unis ont même créé un commando spécial pour le désert du Sahara car, en quelques années, les Touaregs ont acquis le sinistre profil d'intégristes terroristes. En s'engageant dans la lecture de cette oeuvre rédigée par des spécialistes européens et africains de l'islam quotidien des pays d'Afrique noire, le lecteur découvrira un monde dont les préoccupations, l'histoire et les ambitions futures n'ont rien à voir avec les stéréotypes et les frayeurs de l'Occident globalisateur. Aussi, nous vous souhaitons bonne lecture de cette introduction à l'islam dans le monde négro-africain, sur la vie quotidienne de l'islam de nos jours en Mauritanie ou au Mozambique, sur le succès de l'islam soufi et les difficultés rencontrées par l'intégrisme réformiste pour se déployer dans ce pays. De quelle manière le code musulman affecte-t-il la vie des femmes sur le continent ? Quand l'islam s'est-il étendu en Ouganda ? Pourquoi son déploiement à Madagascar est-il une légende difficilement vérifiable ? Et surtout, pourquoi certains de nos auteurs parlent-ils d'un islam en Afrique alors que d'autres affirment qu'il existe - comme l'a souligné Monteil il y a déjà un demi-siècle de cela - un islam noir ? Cet ouvrage n'apporte pas une réponse définitive à ces interrogations, mais propose des pistes pour la compréhension d'un espace - l'espace africain - doté d'une solide personnalité historique.

06/2012

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Autres encyclopédies (6 à 10 a

Le riz

Le riz est partout ! Aliment phare de nos repas sous sa forme première, le riz entre aussi dans la composition de nombreux autres produits comestibles ou non : vinaigres, nouilles ou laits fabriqués avec du riz, pâte fermentée (miso), galettes (senbei), produits cosmétiques vantés pour leur efficacité (crème, masques pour le visage...), produits de la vie courante (comme la colle des écoliers japonais, fabriquée grâce à l'amidon que le riz contient). Un documentaire illustré pour tout savoir sur le riz Pour tout connaître de cet aliment aux milliers de variétés, de sa mise en culture en rizière à son arrivée dans notre assiette en versions salées ou sucrées grâce à des recettes venues de tous les pays où il est produit : paella en Espagne, risotto en Italie, poulet biryani en Inde, riz au lait en France, sushi et moshi au Japon... Un livre à la fois informatif, technique et gourmand, qui fera voyager aussi les petits lecteurs : des rizières asiatiques en terrasses aux rizières africaines flottantes, en passant par celles à perte de vue en Camargue ou aux Etats-Unis. Un titre généreux en informations concrètes sur la culture du riz, et en anecdotes pratiques sur sa cuisson (pilaf, créole, à l'asiatique...) et sa consommation. Un des aliments les plus cultivés et les plus consommés au monde 2e céréale la plus cultivée, cette plante à grains est l'élément principal de tous les repas pour la moitié des humains ! Le riz pousse en Asie, mais aussi en Afrique (en particulier à Madagascar), en Amérique du Nord, en Europe... Il en existe des milliers de variétés, classées en deux grands groupes : les riz longs et les riz ronds. Bons pour la santé, tous les riz (en particulier le riz complet) sont plébiscités par les nutritionnistes et autres experts de santé ! Chouette ! Et pour ceux qui ne le sauraient pas, dans le riz... rien ne se perd. Les balles, les enveloppes qui entourent les grains, sont récupérées quand le riz est récolté et données à manger aux cochons et aux poules. Les tiges séchées nourrissent les vaches et les buffles, et servent aussi à fabriquer de beaux objets tressés (cordes, sandales, chapeaux...). Même les grains abîmés ont leur utilité en devenant de la farine ! Ingénieux, non ? Bravo, le riz !

03/2023

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Géopolitique

Atlas de l'alimentation et des politiques agricoles

La pandémie de la COVID-19 puis la guerre russo-ukrainienne ont placé la sécurité alimentaire au centre des préoccupations de nombreux pays. Alors que la faim était en recul jusqu'en 2014 avec 600 millions de personnes touchées, elle en concerne actuellement 800 millions, soit 10 % de la population mondiale, et affecte plus de 20 % de la population africaine. La menace de famines est de retour avec la convergence des conflits armés, l'accentuation de la crise climatique et la gouvernance inadaptée des politiques agricoles. Les émeutes de la faim en 2008 avaient pourtant donné le signal pour réorienter les politiques agricoles vers plus de souveraineté, sans que cela soit véritablement suivi d'effets. Cet atlas a pour objectif d'analyser, sur le temps long, les raisons des réussites et des échecs des politiques agricoles et alimentaires dans 30 pays, riches, émergents et pauvres, sur les 5 continents : Côte d'Ivoire, Ethiopie, Madagascar, Malawi, Mali, Nigéria, Sénégal, Zambie, Algérie, Egypte, Iran, Israël, Maroc, Turquie, Chine, Inde, Indonésie, Thaïlande, Vietnam, Argentine, Brésil, Cuba, Haïti, Australie, Canada, Etats-Unis, Japon, Russie, Ukraine, Union européenne. Les auteurs ont établi une grille de lecture inédite sur le potentiel agricole de chaque pays étudié ainsi qu'un classement comparatif des facteurs qui conditionnent la réussite d'une politique agricole pour vaincre la faim. Cet atlas apporte des clés de compréhension pour mieux en appréhender les enjeux. Philippe Ducroquet Economiste et ingénieur en agriculture, il est titulaire d'une maîtrise en économie alimentaire (université du Massachusetts) et d'un doctorat en géographie (université de Toulouse-Le Mirail), et est diplômé de la Harvard Business School (Advanced Management Program). II a dirigé plusieurs sociétés agroalimentaires à l'étranger, notamment en Afrique. Après un parcours de banquier, il a été directeur général d'Unigrains. Jean-Paul Charvet Agrégé et docteur d'Etat en géographie, il est professeur honoraire de l'université Paris Nanterre et membre de l'Académie d'agriculture de France. Il a exercé également des fonctions de conférencier et de consultant auprès d'institutions publiques et privées. Il est l'auteur de nombreux ouvrages sur les questions agricoles et alimentaires, dont L'Alimentation dans le monde, mieux nourrir la planète (Larousse, ouvrage traduit dans cinq langues). Réalisation cartographique par Laura Margueritte

02/2024

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Economie

Au coeur de la coopération internationale. Trajectoires d'un praticien

Enfant de la guerre, provincial, bercé par les souvenirs africains et malgaches de sa famille, Dominique Gentil fera HEC un peu par hasard. Il y découvrira les opportunités d’une grande École sans succomber à l’esprit de son enseignement. Mais en ce début des années 1960, c’est l’époque des indépendances et de la guerre d’Algérie. Partir travailler dans le Tiers-Monde s’impose à lui comme un choix, partagé par nombre de jeunes de sa génération. Après un bref séjour dans l’Algérie indépendante, il part en 1965 au Niger où il s’interroge sur les « bienfaits » de la colonisation : 4 % de taux de scolarisation et 40 km de routes goudronnées. Pendant cinq années, il y découvre la vie des paysans haoussas, leurs rationalités, leurs équilibres sociaux, leur humour et l’échec de tout modèle imposé de l’extérieur. Il participe avec eux à la construction de nouveaux systèmes de commercialisation, de crédit ou de comptabilité. Cette initiation va lui servir de fil conducteur pendant ses séjours à Madagascar, au Cameroun, au Sénégal et lors d’une centaine de missions courtes dans une trentaine de pays africains, centroaméricains ou asiatiques. Membre d’un bureau d’études associatif et autogéré, l’IRAM, D. Gentil appuie l’évolution des organisations paysannes et contribue au lancement de plusieurs institutions de micro-finance, bien avant que cette formule soit devenue une mode. Il participe également à de nombreux réseaux où se rencontrent chercheurs, praticiens et décideurs. Il enseigne, écrit et favorise l’écriture par des cadres africains de leur propre histoire. À travers le récit d’une trajectoire, riche d’évocations personnelles et du rappel des grands débats intellectuels de la seconde moitié du XXe siècle, ce livre décrit de l’intérieur les évolutions de la coopération sur une quarantaine d’années. L’auteur en montre les limites, comme la tentation permanente d’imposer des solutions, les effets pervers autour de l’argent, les ruses des « bénéficiaires », la progressive diffusion des normes et des procédures bureaucratiques internationales. Mais il souligne aussi que des rapports moins déséquilibrés, des politiques et pratiques alternatives sont possibles et ont été mis en œuvre dans différents pays. Dominique Gentil, socio-économiste, a été un spécialiste des problèmes de développement rural dans le « Tiers-monde ». Il a toujours travaillé à l’IRAM. Il a écrit et codirigé de nombreux ouvrages sur les coopératives, la micro-finance, les politiques de coopération ou le Laos. Depuis sa retraite, il s’est investi dans le 14e arrondissement de Paris (conseils de quartier, associations, Université populaire).

03/2013

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Histoire de France

Appelé en Algérie. 50 ans pour défaire mon paquetage

Depuis Napoléon III, la France s'écrit un " roman " avec l'Histoire : censure, oubli, déformation, lois et décrets... Et la période 1954-1963 est certainement celle qui cristallise tous les défauts. Ce que l'on a nommé jusqu'en 1974 " les événements d'Algérie " est une période de notre Histoire que l'on a cherché à enfouir, d'autant plus que, dès 1954, la Métropole avait tourné la page. Indochine, Maroc, Tunisie, Algérie, Madagascar, ... que d'obstacles à abattre pour que démarre les trente glorieuses. Les " engagés ", qui ont enchaîné 39-45, l'Indochine et l'Algérie, ont apporté leurs témoignages, leurs révoltes. Quant aux appelés du contingent, la " Nation en armes ", cela a été la chape de plomb dès leur retour. La Nation, à ce moment-là, préférait déambuler sur les Champs Elysées ou découvrir Saint Tropez plutôt que de porter les armes. Interdit de se souvenir ! De commémorer ! Un petit noyau d'appelés ont commencé à bouger. Les événements d'Algérie sont devenus Guerre d'Algérie, des monuments aux morts ont été érigés. Ce que l'on appelle aujourd'hui travail de mémoire se met en route, avant qu'il ne soit trop tard, que cette génération ne disparaisse. En 2004, Jacques Lollioz, alors maire de Magny-les-Hameaux, et Gaëtan Pellan, Responsable des affaires culturelles, à cette époque, ont souhaité créer un monument aux morts qui permettrait de travailler, avec les enfants de la Ville, sur les notions de guerre, de paix et plus largement sur le devoir de mémoire. Cela a été le point de départ d'un travail de mémoire sur la Guerre d'Algérie. Dans ce mouvement, ce livre permet de faire resurgir des mémoires la nostalgie et l'histoire d'une jeunesse. Une jeunesse volée à la vie de 21 Magnycois qui se souviennent... La mémoire nécessite un travail en profondeur, en particulier avec les enfants. Ce livre, comme le lieu de mémoire de Magny-les-Hameaux, en sont des traces concrètes. Le devoir, ou "plaisir" de mémoire que nous agitons tous les ans avec les enfants des écoles de la ville de Magny-les-Hameaux, en créant un livre infini au fil des ans, inscrit cette trace dans la lumière. Cet ouvrage constitue une étape importante dans ce travail de mémoire. D'un abord facile, il permet à chacun des 21 anciens que la journaliste Anne-Sophie Chilard a interrogé de témoigner de cette période sombre de leur vie, de dire leur ressenti. Il vous sensibilisera aux conséquences d'une guerre si mal fichue.

09/2014

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Livres animés (3 ans et +)

Berceuses et comptines d'afrique

Cible : Public de 3 ans à + "Berceuses et Comptines d'Afrique" est un livre sonore interactif pour les enfants de 3 ans et plus avec 10 chansons africaines mettant en vedette la culture de différents pays. Nous vous proposons un livre sonore qui regroupe 10 comptines et berceuses africaines. Les chansons ont été sélectionnées avec amour pour présenter aux enfants les merveilles du continent africain . Nous souhaitons que l'acquisition de ce livre sonore représente une expérience magique et éducative pour toute la famille et surtout les jeunes lecteurs. Nous considérons ce livre comme une première dans ce genre, car nous avons fait le choix de ne pas dissocier le support audio du livre en lui-même. Nous vous proposons donc un livre qui intègre l'aspect sonore ce qui donne plus d'autonomie à l'enfant. Notre objectif principal c'est que l'enfant soit autonome et libre de feuilleter son livre et d'enclencher les comptines qui lui feraient plaisir. Nous nous inscrivons dans une dynamique de pérennisation et de fluidification de la transmission. Nous avons décidé d'associer l'oral à un support physique afin que la boucle soit complète. Nous tenions à transmettre un support qui pourrait avoir plusieurs degrés de lecture et se vivre en famille. Sur la forme, les comptines, les berceuses et les illustrations permettent à chacun d'entrer par la porte qui lui convient le mieux. Les thèmes abordés dans les comptines sont divers et variés et sont le prétexte pour transmettre, valoriser, inculquer, des valeurs de vie à la fois originelles, d'actualité et universelles. Nous avons choisi de commencer par l'enfance car c'est à cet âge que l'on apprend les bases, les rudiments, que l'on grave les premiers vrais souvenirs, c'est à cet âge que l'on ouvre son esprit à la diversité et que l'on rêve en toute innocence. Les comptines et berceuses se transmettent au fil des générations, de ce fait elles s'éffritent un peu au fil de la transmission. Un mot peut être remplacé par un autre, un contexte peut différer en fonction de la zone géographique. Soyez donc indulgents l'esprit est là vivons le . Découvrez avec plaisir : Shosholoza (Zoulou/Afrique du Sud) dawda sanneh (Mandingue/Gambie) Awonye Nakie (Adangbe/Ghana) Olele moliba makasi (Lingala/Congo RDC) Ayo nene (Ouolof /Sénégal) Diarra loro lora (Dioula /Burkina Faso) Tuti gbovi(Ewe/Togo) Iny hono izy ravorombazaha (Malgache/Madagascar) Moja, mbili, tatu (Swahili/ Tanzanie) Amina tolè (Côte d'Ivoire) Les Caractéristiques du livre : - 10 comptines et berceuses africaines authentiques traduites en français et en anglais. - 20 pages + couverture toutes en papier cartonné. - 1 module sonore interactif inclus avec des boutons durables. - 3 piles longues durées remplaçables incluses. - Certifications qualité Europe, Amérique du nord. Dimensions largeur 20cm longeur 28 cm Poids : 500g Le livre est expédié avec une beau coffret cartonn

10/2021

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Religion

Etudes sur la sainte vierge tv 1958

PREFACE par M. RIQUET, S. LIVRE VII LA SAINTE VIERGE ET L'EXPANSION DU CATHOLICISME CULTE MARIAL DANS LES 'DIFFERENTS PAYS DU MONDE Afrique 1. - Marie et l'Afrique, par J. BOUCHAUD, C. S. Sp. Il. - La dévotion populaire mariale en Egypte, par G. BASETTI-SANI, O. F. M. III. - Marie dans la liturgie copte, par G. GIAMBERARDINI, O. F. M. , membre du Centre d'Etudes Orientales, professeur au Séminaire Oriental Saint-Cyrille IV. - culte de la Sainte Vierge dans les Missions de la Congrégation du Saint-Esprit, par A. CABON, C. S. Sp. V. - La dévotion à la Sainte Vierge dans les Missions des Pères Blancs, par A. ARNOUX VI. - Madagascar, terre de l'Immaculée, par J. -P. GRAUSEM, S. J. , professeur au Séminaire Réiional d'Ambatoroka, Tananarive VII. - culte au Congo Belge et au Ruanda-Urundi, par L. DENIS, S. J. , directeur de la "Revue du Clergé Africain" VIII. - Basutoland, terre de Marie et notes sur la dévotion mariale en Arique du Sud, par M. FERRAGNE, O. M. I. , directeur du Centre Catholique de Mazenod au Basutoland Amérique IX. - La dévotion à la Sainte Vierge au Canada de langue anglaise, par Son Eminence le Cardinal GUI GAN, Archevêque de Toronto X. - Marie dans l'histoire du Canada Français, par R. BRIEN, de l'Académie Canadienne-Française, président du Centre marial Canadien, directeur de la Revue Marie" XI. - La dévotion mariale des Indiens au Canada, par G. LAVIOLETTE, O. M. I. XII. : - Le culte de Marie en Alaska, par S. LLORENTE, S. J. XIII. - Notre Dame aux Etats-Unis, par D. SARGENT XIV. - Marie aux Etats-Unis, par D. -A. LORD, S. J. XV. - La piété du peuple Mexicain envers la Vierge Marie, par J. -A. ROMERO, S. J. XVI. - Le culte marial en Amérique Centrale (Guatemala, Honduras, El Salvador, Nicaragua, Costa Rica, Panama) et aux Antilles (Cuba et Porto-Rico), par F. ARGÜELLO XVII. - Le culte marial dans les Antilles et dans Guyane française (Républiques Dominicaine et d'Haïti, Martinique, La Guadeloupe), par A. CABON, C. S. Sp. XVIII. - La dévotion mariale en Argentine, par A. -I. FERREYRA, S. J. , professeur la Faculté de Théologie de San Miguel XIX. - La dévotion mariale en Bolivie, par T. OROZA DEUER XX. - La dévotion à la Sainte Vierge au Brésil, par P. ROSETTI, S. J. XXI. - La Sainte Vierge et le Chili, par A. ARRAÑO, S. J. XXII. - La dévotion mariale en Colombie, par J. -M. PACHECO, S. J. , professeur à l'Université Javeriana et rédacteur à la "Revista Javeriana XXIII. - culte. marial dans la République de l'Equateur, par J. ESPINOSA POLIT, S. J. XXIV. - La dévotion mariale au Paraguay, par A. ROJAS, S. J. XXV. - dévotion mariale au Pérou, par E. T. BARTRA, S. J. XXVI. - dévotion mariale dans République orientale de l'Uruguay, par R. ALGORTA et J. -L. SEGUNDO, S. J. XXVII. - Sainte Vierge et le Venezuela, par P. -P. BARNOLA, S. J. , membre de l'Académie d'Histoire, vice-recteur l'Université du Venezuela Océanie XXVIII. - dévotion

04/1997

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Histoire internationale

Comprendre l'histoire politique du Congo-Brazzaville (1958-2020)

Ce texte est né d'une obstination à entrer dans la lecture des événements qui ont émaillé l'histoire politique du Congo-Brazzaville, depuis l'adoption de la Délibération 112-58 qui portait création de la République du Congo, le 28 novembre 1958. Malgré les promesses liées à cette création qui fut un tournant historique, cet Etat institutionnalisé à la décolonisation n'a pas permis aux différentes composantes des populations du Moyen-Congo de le faire leur, suite aux conséquences dues à un double malentendu : - A partir de la Loi Cadre-Defferre de 1956, qui définissait la personnalité politique des territoires d'AEF, d'AOF et de Madagascar et leur accordait une certaine autonomie, et surtout la Constitution du 04 Octobre 1958 qui instituait la Communauté, les élites de ces territoires, et notamment la République du Congo, projetaient d'atteindre un certain statut, l'indépendance, alors que pour la puissance coloniale, il s'agissait d'un simple transfert de certaines compétences consistant à leur concéder les "signes extérieurs" de l'indépendance, tout en bridant par les accords de coopération toute possibilité de détermination des termes du développement économique et industriel. Ainsi, la première République, sous la présidence de l'abbé Fulbert Youlou, en fera les frais avec le projet du barrage du Kouilou. - Bien que le gouverneur Deriau, entérinant au nom de la France ladite Délibération 112-58, déclarait qu'"... il vous appartient en conséquence de définir la structure que vous entendez donner à vos nouvelles institutions quant à la composition, au mode de désignation et aux compétences des pouvoirs législatif et exécutif...", les élites congolaises, au lieu d'une invention démocratique qui devait prendre en compte la réalité de "la diversité des populations du Moyen-Congo" constitutives de ce nouvel Etat, s'étaient contentées de l'Etat unitaire, la République une et indivisible héritée du jacobinisme français. Dès lors, le Congo va vivre les limites de son action politique. Au fil de ces six premières décennies de sa vie commencée le 28 novembre 1958, il va ruiner toutes ses chances de se présenter et de se promouvoir comme un pays, compte tenu de l'incapacité politique des élites de reconnaître et d'assumer la vérité historique, c'est-à-dire l'incompatibilité entre le système de l'Etat jacobin et la diversité des populations congolaises proclamée dans l'acte de naissance dudit Etat. L'Etat, une institution qui a la prétention de garantir à la fois l'unité et la permanence de ce corps politique en constitution, doit s'inscrire dans un projet politique qui l'identifie et lui donne sens puisque, dans le contexte des indépendances, il était censé ouvrir à une configuration politique nouvelle ; laquelle demeure une invention démocratique, qui doit se concevoir à partir de l'exploration de voies politiques nouvelles qui vont dans le sens d'une décentralisation, d'une régionalisation, ou encore d'un fédéralisme à assumer, pour dépasser les limites politiques du jacobinisme ; un système politique qui, dans le contexte analysé de cette histoire politique, est favorable à la dictature d'un parti unique.

01/2021

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Revues

XXI N° 59, été 2022 : Himalaya, la révolution des sommets

Sujet de couverture - Nims Purja, la révolution himalayenne / François Carrel Nims Dai, de son vrai nom Nirmal Purja, est depuis 2019 le détenteur du record de vitesse de l'ascension des 14 sommets de plus de 8000 mètres de la planète, qu'il a effectué en six mois et six jours. En 2020, avec les mêmes méthodes logistiques lourdes et toujours avec un groupe d'alpinistes exclusivement Népalais, il s'est adjugé un autre mythe convoité : la première ascension hivernale du K2 au Pakistan, dernier 8000 jamais gravi en hiver. "14 Peaks : nothing is impossible" , le documentaire sur Nims Dai diffusé mondialement par Netflix en décembre dernier a fait sensation et la version française de son best-seller Beyond Possible parait ce printemps en France. Derrière les performances physiques, logistiques et médiatiques de cet ancien Gurkha de l'armée britannique se dévoile un tournant dans l'histoire de l'himalayisme. D'abord, c'est une sorte de décolonisation que ce Népalais réalise, en se réappropriant la mythologie de ces très hautes montagnes. Les Occidentaux y ont tenu le premier rôle depuis un siècle, tandis que les Népalais étaient cantonné au rang de simples porteurs d'altitude, malgré leur rôle essentiel. Aujourd'hui les Népalais, derrière Nims Dai, retrouvent leur fierté en revendiquant le leadership. Au delà de la sphère sportive, c'est bien de business dont il s'agit : les Népalais assurent désormais eux-même une part de plus en plus importante du très lucratif marché des expéditions commerciales sur l'Everest. Nims Dai, qui a lui même créé son agence anglo-népalaise haut de gamme, entend régner sur le marché, et vise en parallèle celui des 7 Summits, les points culminants des sept continents. Ces acteurs Népalais, Sherpas pour la plupart, reprennent et amplifient cependant les travers de la course à la très haute altitude inventée par les Occidentaux : suréquipement et surfréquentation des voies classiques des sommets les plus connus, dont Everest, généralisation de l'usage de l'hélicoptère pour les approches, utilisation de plus en plus massive et précoce de l'oxygène supplémentaire, médiatisation et marketing débridés. Ce reportage sera à la fois le portrait d'un athlète et d'une personnalité exceptionnelle, le récit d'un tournant dans la longue histoire de l'himalayisme, dont Nims Daï est la figure emblématique, et la description de ses dérives qui mènent chaque année toujours plus de touristes d'altitude fortunés au sommet de l'Everest, malgré la perte de toute dimension de performance sportive de cette ascension et prix de drames humains, certains déjà survenus, et de ceux à venir, redoutés. Dans ce contexte, gravir les plus hauts sommets du monde a-t-il encore un sens ? Le silence des mots / Gaël Faye, Michaël Stzanke Victimes de viol pendant le génocide des Tutsis en 1994, en pleine opération Turquoise dirigée par la France, ces Rwandaises se sont confiées à l'écrivain Gaël Faye, qui vit aujourd'hui à Kigali. Le business des otages sahéliens / Anthony Fouchard Ils seraient entre 300 et 400 otages aux mains des groupes djihadistes qui tentent de contrôler l'immense espace sahélien. Des otages dont on ne parle jamais, car ce sont des hommes ordinaires, maliens, burkinabés ou nigériens dont les groupes islamistes négocient la libération contre quelques milliers d'euros. Cette criminalité est devenue l'un des principaux moyens de financement des djihadistes. A Madagascar, la vérité reste sur sa faim / Emre Sari Tout le monde semble d'accord : la famine dans le Sud de l'île est due au réchauffement climatique. Cela arrange bien le Président qui se trouve déresponsabilisé et invite les médias français tous frais payés pour lui tresser des louanges. Mais en fait, les raisons sont multiples : l'insécurité, les bandits qui pillent les ressources, et surtout, des décennies d'incurie gouvernementale. Alors, pourquoi l'ONU et les ONG s'en tiennent-elles à la version officielle ? Contre-enquête sur une famine. Poids-lourds anti-mafia / Angelo Mastrandrea En Italie, quand les entreprises appartenant à la mafia leur sont confisquées par la justice, elles font souvent faillite. Sauf à Catane, en Sicile, où une poignée de salariés ont réussi à racheter leur société de transport et à la faire revivre, malgré des tonnes d'embûches. BD - L'île, le millionnaire et les écolos / Bruno Lus et Vincent Sorel Depuis qu'il a racheté l'île de Berder, dans le golfe du Morbihan, un millionnaire fait la loi. Michel Giboire, patron de l'immobilier, entend la transformer en complexe hôtelier. Des retraités bretons l'ont fait plier. Vécu- Charly et le Prince / Haydée Sabéran Charly travaillait pour une conciergerie de luxe au service d'un membre de la famille royale saoudienne à Paris. Comme le génie de la lampe, il exauçait tous les voeux du prince. Il a mis en route une Xbox le matin de Noël pour 500 euros de pourboire. Déniché un tigre, un faucon, une table de gynécologue, de la cocaïne. Réalisé des films pornos en streaming. Mais jusqu'où accepter un caprice ? Quand il s'est agi de trouver une prostituée mineure, il a dit stop. Grand entretien Le cinéaste Marco Bellochio par l'écrivain Olivier Guez.

07/2022