Recherche

danois arlequin

Extraits

ActuaLitté

Littérature française

Un monde pour Stella

2045 : la terre connaît des catastrophes de grande ampleur, écologiques, économiques et sociales. Leur concomitance et leur ampleur conduisent les dirigeants des grandes puissances à agir : au risque de disparaître, l'homme ne peut plus vivre en maître absolu de son environnement. Esther Andersen, une jeune économiste danoise, enseignante à Harvard, spécialiste des questions de développement durable, est chargée d'une mission : réfléchir à la gouvernance d'un monde nouveau, lister les mesures collectives indispensables pour assurer la survie de l'homme sur terre. Elle part à l'aventure, là où les dérèglements climatiques ou économiques ont bouleversé la vie de l'homme, là où les meilleurs spécialistes de l'air, de la terre, de l'eau et du feu, se battent, chacun de leur côté, avec des mesures justes mais isolées et inefficaces. Pour survivre l'homme devra accepter de nouvelles règles, repenser chaque geste. Pendant ce long voyage, Esther écrit à sa fille de 13 ans Stella, lui révélant les secrets et les enseignements de cette mission, le sens de cette quête secrète, guidée par l'engagement et par l'amour. Dans ce roman qui est à écologique, ce qu'était Le Monde de Sophie à la philosophie, et qui se lit comme une enquête passionnante, Gilles Boyer questionne notre rapport au monde, à la terre, à l'Etat et désigne les grands défis que les générations futures devront relever.

10/2015

ActuaLitté

Policiers

Dans la ville en feu

"La jubilation du lecteur tient dans les errances et les impasses de l'enquête. Bosch est celui qui remet tout en question, tout le temps. Nul axiome ne lui résiste." Le Point 1992. Los Angeles est en proie aux émeutes et les pillages font rage quand Harry Bosch découvre, au détour d'une rue sombre, le cadavre d'Anneke Jespersen, une journaliste danoise. A l'époque, impossible pour l'inspecteur de s'attarder sur cette victime qui, finalement, n'en est qu'une parmi tant d'autres pour la police déployée dans la ville en feu. Vingt ans plus tard, au Bureau des Affaires non résolues, Bosch, qui n'a jamais oublié la jeune femme, a enfin l'occasion de lui rendre justice et de rouvrir le dossier du meurtre. Grâce à une douille recueillie sur la scène de crime et une boîte noire remplie d'archives, il remonte la trace d'un Beretta qui le met sur la piste d'individus prêts à tout pour cacher leur crime. Anneke faisait peut-être partie de ces journalistes qui dérangent quand ils fouillent d'un peu trop près ce que d'autres ont tout intérêt à laisser enfoui... L'ouvrage a fait partie de la sélection Publishers Weekly des meilleurs livres de l'année 2012. Ecoutez un extrait de la version Audiolib : https://soundcloud.com/audiolib/dans-la-ville-en-feu-de-michael-connelly-lu-par-jacques-chaussepied

03/2015

ActuaLitté

Jeux

Roll'cube Apéricube. Edition 2022

Une édition collector du Roll'Cube Apéricube(r), un cube en fer à dorer pour des apéros super festifs ! Passez un bon moment avec 400 questions et défis de culture générale qui pimenteront vos soirées. Divertissements et ambiance garantie avec 5 rubriques festives : People, Trendy, Waouh, Fiestas et Défis. Cette édition du Roll'Cube est collector, avec un revêtement doré aux couleurs des vrais petits cubes apéro ! à offrir à tous les amateurs ! Exemples : People : Classez les prénoms des filles du clan Kardashian-Jenner en fonction de l'âge de chacune, de la plus jeune à la plus âgée : Kendall, Khloé, Kim, Kourtney, Kylie. Trendy : Qu'est-ce que le skyr ? A. Une pâte à tartiner polonaise. B. Une boisson apéritive danoise. C. Une spécialité laitière islandaise. Réponse : C. Une spécialité laitière islandaise, entre le fromage tendre et le yaourt. Waouh : Que devrait survoler en 2023 le milliardaire japonais Yusaku Maezawa ? Réponse : La Lune. Le richissime homme d'affaires Yusaku Maezawa est le premier client particulier de la société Space X d'Elon Musk. Fiestas : Qui a dit " Un DJ n'existe qu'à travers les autres : il pique les musiques des autres pour en faire danser d'autres. " ? A. David Guetta. B. Frédéric Beigbeder. C. Madonna. Réponse : B. Frédéric Beigbeder. Défi : Mimez un super-héros de votre choix. Les autres joueurs doivent deviner quel personnage vous imitez en moins de 30 secondes.

09/2022

ActuaLitté

Littérature anglo-saxonne

Jours tranquilles à Clichy

- Retour à l'édition originale en langue anglaise avec une trentaine de photos de Brassaï. Première fois que le livre sort ainsi en France. - Un des titres les plus emblématiques d'Henry Miller. - Ce roman fut trois fois adapté au cinéma. - Tant il est emblématique, le titre est devenu une expression courante. L'intrigue suit Joey, un expatrié américain autour de la place de Clichy. Le livre est divisé en deux parties. Dans le premier, Joey et son colocataire tout aussi démuni, Carl, recherchent de la nourriture et naviguent dans des relations avec diverses femmes. Principalement, Joey avec Nys, une prostituée qu'il rencontre au Café Wepler non loin de Montmartre, et Carl avec Colette, une fugueuse de quinze ans qui emménage avec eux avant d'être finalement récupérée par ses parents. La seconde partie, "Mara-Marignan", décrit l'histoire d'amour volatile de Carl avec Eliane mariée, et la relation de Joey avec Mara, une prostituée qu'il rencontre sur les Champs-Elysées. Mara rappelle à Joey une ancienne amante, Christine, une femme mariée, qu'il regrette de ne pas avoir épousée. Cela conduit au souvenir d'une soirée que lui et Carl ont passée chez eux avec une acrobate nommée Corinne et une Danoise nommée Christine. Les quatre d'entre eux ont une orgie spontanée, ce qui bouleverse Christine, qui se moque des trois autres. De Miller, Anaïs Nin écrivait que son écriture était "flamboyante, torrentielle, chaotique, rusée et dangereuse ".

10/2023

ActuaLitté

Revues de droit

Revue des contrats N° 4, décembre 2021

CHRONIQUES DROIT COMMUN DES CONTRATS Théorie générale ? La consécration explicite du réputé non écrit partiel - par Mathias Latina (P. 8) Responsabilité ? Saisine de la cour d'appel et formalisme des conclusions : l'action en responsabilité civile de l'avocat est-elle la nouvelle voie d'achèvement du litige ? - par Sophie Pellet (P. 21) ? La Cour de cassation admet pour la première fois le jeu de l'exonération pour risque de développement - par Jean-Sébastien Borghetti (P. 27) Régime des obligations contractuelles ? L'assurance emprunteur de l'autre codébiteur solidaire - par Antoine Hontebeyrie (P. 32) CONTRATS SPECIAUX Contrats et nouvelles technologies ? L'opérateur d'enchères électroniques n'est pas toujours un simple courtier - par Anne Danis-Fatôme (P. 37) ? Responsabilité du fournisseur de produits en ligne du fait de la mauvaise exécution du transport - par Jérôme Huet (P. 40) contrats aléatoires ? Suppression de l'aléa par la faute de l'assuré : la persistance du doute - par Fabrice Leduc (P. 42) Contrats et droit des sociétés ? Compte courant d'associé : de la qualification à la prescription - par Julia Heinich (P. 48) CONTRAT ET AUTRES DROITS Droit processuel ? Clause de conciliation et contrat d'architecte (suite) - par Caroline Pelletier (P. 58) Droit de la consommation ? Un journal contenant un conseil de santé inexact n'est pas un produit défectueux - par Jean-Denis Pellier (P. 65)

01/2022

ActuaLitté

Biographies

Pierrot Posthume. Tome 1

La toile se lève sur la scène, où le peintre Puvis de Chavannes a peint d'assez cocasses décorsune scène où il y a juste la place pour un soufflet et un coup de pied dans le derrière. Et la farce commence, une farce qui parait écrite au pied levé, une nuit de carnaval, dans un cabaret de Bergame, avec de jolis vers qui montent s'enrouler ainsi que des fleurs autour d'une batte. Là dedans passe et repasse toute la famille, les deux filles de Gautier, Judith, dans un costume d'Esméralda de la comédie italienne, développant des grâces molles ; la jeune Estelle, svelte dans son habit d'Arlequin, et montrant sous son petit museau noir, de jolies moues d'enfant ; le fils de Gautier en Pierrot un peu froid, un peu trop dans son rôle, un peu trop posthume ; puis enfin Théophile Gautier, luimême faisant le docteur, un Pantalon extraordinaire, grimé, enluminé, peinturluré à faire peur à toutes les maladies énumérées par Diafoirus, l'échiné pliée, le geste en bois, la voix transposée, travaillée, tirée on ne sait d'où, des lobes du cerveau, de l'épigastre, du calcaneum de ses talons : une voix enrouée, extravagante, qui semble du Rabelais gloussé. septembre. BarsurSeine... . Il habite ici un millionnaire, d'une avarice telle, que lorsqu'il a mis ses fils au collège, il a défendu par économie qu'on cirât leurs souliers, disant que le cirage brûlait le cuir... et il a remis au proviseur une couenne de lard pour les frotter. Septembre. C'est prodigieux comme Millet a saisi le galbe de la femme de labeur et de fatigue, courbée sur la glèbe. Il a trouvé un dessin carré, un contour fruste qui rend ce corpspaquet, où il n'y a plus rien des rondeurs provocantes de la forme féminine, ce corps que le travail et la misère ont aplati comme avec un rouleau, n'y laissant ni gorge ni hanches, et qui ont fait de cette femme un ouvrier sans sexe, habillé d'un casaquin et d'une jupe, dont les couleurs ne semblent que la déteinte des deux éléments entre lesquels ce corps vit, en haut bleu comme le ciel, en bas brun comme la terre. septembre. Il y a une vieille demoiselle ici, une cidevant religieuse, qui terminait une longue déploration de toutes les misères et de toutes les dégoûtations de l'humanité par cette réclamation : "Et puis, pourquoi sommesnous faits en viande ? " Cette révolte contre la matérialité de notre être, et l'aspiration à la composition d'un végétal ou d'un minéral, ne prouventelles pas une délicate spiritualité féminine ?

01/2023

ActuaLitté

Biographies

Pierrot Posthume. Tome 2

La toile se lève sur la scène, où le peintre Puvis de Chavannes a peint d'assez cocasses décorsune scène où il y a juste la place pour un soufflet et un coup de pied dans le derrière. Et la farce commence, une farce qui parait écrite au pied levé, une nuit de carnaval, dans un cabaret de Bergame, avec de jolis vers qui montent s'enrouler ainsi que des fleurs autour d'une batte. Là dedans passe et repasse toute la famille, les deux filles de Gautier, Judith, dans un costume d'Esméralda de la comédie italienne, développant des grâces molles ; la jeune Estelle, svelte dans son habit d'Arlequin, et montrant sous son petit museau noir, de jolies moues d'enfant ; le fils de Gautier en Pierrot un peu froid, un peu trop dans son rôle, un peu trop posthume ; puis enfin Théophile Gautier, luimême faisant le docteur, un Pantalon extraordinaire, grimé, enluminé, peinturluré à faire peur à toutes les maladies énumérées par Diafoirus, l'échiné pliée, le geste en bois, la voix transposée, travaillée, tirée on ne sait d'où, des lobes du cerveau, de l'épigastre, du calcaneum de ses talons : une voix enrouée, extravagante, qui semble du Rabelais gloussé. septembre. BarsurSeine... . Il habite ici un millionnaire, d'une avarice telle, que lorsqu'il a mis ses fils au collège, il a défendu par économie qu'on cirât leurs souliers, disant que le cirage brûlait le cuir... et il a remis au proviseur une couenne de lard pour les frotter. Septembre. C'est prodigieux comme Millet a saisi le galbe de la femme de labeur et de fatigue, courbée sur la glèbe. Il a trouvé un dessin carré, un contour fruste qui rend ce corpspaquet, où il n'y a plus rien des rondeurs provocantes de la forme féminine, ce corps que le travail et la misère ont aplati comme avec un rouleau, n'y laissant ni gorge ni hanches, et qui ont fait de cette femme un ouvrier sans sexe, habillé d'un casaquin et d'une jupe, dont les couleurs ne semblent que la déteinte des deux éléments entre lesquels ce corps vit, en haut bleu comme le ciel, en bas brun comme la terre. septembre. Il y a une vieille demoiselle ici, une cidevant religieuse, qui terminait une longue déploration de toutes les misères et de toutes les dégoûtations de l'humanité par cette réclamation : "Et puis, pourquoi sommesnous faits en viande ? " Cette révolte contre la matérialité de notre être, et l'aspiration à la composition d'un végétal ou d'un minéral, ne prouventelles pas une délicate spiritualité féminine ?

01/2023

ActuaLitté

Histoire de France

Charles VII. Une vie, une politique

Durant la majeure partie du XVe siècle, en Occident, les royaumes et les peuples, les princes et les aristocraties subirent de violentes turbulences. La France, en particulier, en fut à ce point de connaître un moment deux rois concurrents. Que Charles de Valois, devenu Charles VII, l'ait emporté pour finir n'était pas écrit d'avance. Il eut à répondre à au moins trois défis : se faire obéir, construire sa légitimité, l'emporter militairement. Dieu, Jeanne d'Arc, le beau Dunois et Jacques Coeur contribuèrent sans doute à les relever. Mais Charles, l'un des premiers rois dont il est possible de connaître et d'apprécier la personnalité, n'était pas le prince falot parfois décrit et décrié, se laissant porter par le hasard et par son entourage. Taiseux, obstiné, passablement instruit, il sut mener la nef royale sur une mer démontée. En près de quarante années de règne (1422-1461), il s'adapta aux circonstances, tira parti des conflits entre les princes, s'appuya sur ses " bonnes villes " et aussi sur la papauté, créa des institutions administratives et militaires efficaces. Innovation appelée à une longue postérité, l'apparition publique d'une favorite royale, sous les traits avenants d'Agnès Sorel. Avec Charles VII émerge aussi une forme de sentiment " national ". La biographie conçue par Philippe Contamine est résolument politique, au sens que revêt ce mot précisément à cette époque. Sont ici mis en lumière les pratiques du pouvoir, les mécanismes de son fonctionnement, sa conception et ses représentations.

04/2017

ActuaLitté

Religion

Mémoires. Tome 1

Jean Daujat (1906 - 1998) ancien élève de l'Ecole normale supérieure en section sciences, disciple du philosophe Jacques Maritain, fonde très tôt le Centre d'Etudes religieuses destiné à la formation intellectuelle et spirituelle catholique. Des milliers d'hommes d'affaires, de pères et mères de famille, de chefs d'entreprise pourront grâce à lui structurer leur intelligence et leur foi à la lumière de la philosophie thomiste: rendre raison de sa foi, orienter sa vie chrétienne à la lumière de la Vérité révélée, comprendre qui est l'homme et quelles sont ses exigences spirituelles, morales et intellectuelles, acquérir les outils intellectuels pour penser vrai, agir bien... Tel a été le charisme de Jean Daujat. A travers la publication de cette autobiographie posthume, c'est l'homme que l'on découvre, des premières années de sa vie jusqu'à ses fiançailles avec l'artiste peintre danoise Sonia Hansen en 1930. Au fil des pages le lecteur côtoie les figures qui ont joué au XXe siècle un rôle prédominant, notamment dans les domaines religieux, philosophique, scientifique, littéraire, artistique, social, politique ou militaire: tels les comédiens Paul Mounet, Julia Bartet, Sarah Bernhardt, Dullin, Jouvet, les Pitoëff; des normaliens comme Maurice de Gandillac, Chevalley, André et Simone Weil, Cartan, Merleau-Ponty, Étienne Borne, Henri-Irénée Marrou, Sartre et Simone de Beauvoir, Raymond Aron, Bardèche, Brasillach, Thierry Maulnier, Jean Guitton... L'authenticité et la richesse des émotions, les nombreux détails et anecdotes qui émaillent ce récit font de ces mémoires un apport non négligeable pour l'histoire du XXe siècle.

03/2012

ActuaLitté

Histoire de France

Le massacre de la victoire. 1919-1939

Les Mémoires d'Horace de Carbuccia, écrits « d'un style d'acier », selon les termes du duc de Lévis Mirepoix, sont irremplaçables pour l'intelligence de l'entre-deux-guerres ; années brillantes, scandaleuses et catastrophiques, où les illusions de la victoire de 1918 se transformèrent en mobilisation pour la défaite de 1940. Directeur d'une maison d'édition et de « Gringoire », le plus important hebdomadaire français politique et littéraire, député de la Corse, gendre du préfet de police Jean Chiappe, l'auteur mena le combat qui opposa les patriotes lucides à ceux qui allaient devenir les responsables de la défaite et de l'Occupation. La présente réédition de ses mémoires, illustrée de caricatures parues dans « Gringoire », regroupe en un volume l'édition parue en deux volumes sous les titres « Le Massacre de la victoire 1919-1934 » et « Les Racines de l'enfer 1934-1939 ». « Quel excellent livre ! » (J. Benoît-Méchin) « Livre passionnant. Je suis presque toujours d'accord sur les grandes lignes et le plus souvent sur les points de détail. » (Jacques Chastenet, de l'Académie française) « Excitants Mémoires. Tout l'entre-deux-guerres expliqué selon la droite et du haut d'un inestimable observatoire. » (Alain Decaux, de l'Académie française) « Une chronique percutante sur le monde politique et littéraire de l'entre-deux-guerres. » (Michel Dunois, L'Aurore) « Je suis frappé par tout ce qu'il comporte d'enseignements pour aujourd'hui. » (Louis Pauwels, de l'Institut) « Ni mesuré, ni indulgent et moins encore indifférent ou sceptique, toute la virulence, l'acharnement… qui caractérisait… Gringoire. » (P. Viansson-Ponté, Le Monde)

06/2015

ActuaLitté

Cinéma

L'oeuf du serpent

Trois trapézistes de nationalité danoise se trouvent à Berlin, en 1923 : Abel Rosenberg, son frère Max et sa belle-soeur Manuela. Un accident a empêché Max de poursuivre, au cirque, le numéro de voltige. Il s'est suicidé. C'est alors, en novembre, que commence l'histoire. Bergman est particulièrement doué pour communiquer l'angoisse qui s'installe lentement, et, peu à peu, se transforme en peur puis en panique. Le Berlin de l'inflation, du chômage, de la crise lui prête son décor, avec ses rues mouillées où les gens se hâtent ou se cachent, ses cabarets miteux dont certains gardent les traces d'une splendeur passée, ses putains, ses policiers, ses trafiquants, ses vieilles logeuses avares. Entre Manuela et Abel se nouent des rapports à la fois tendres et agressifs. La jeune femme travaille dans une boîte de nuit. Elle a aussi des activités plus secrètes, elle fréquente Vergérus, ancien camarade d'Abel, qui se livre à des expériences sur la capacité de résistance humaine à l'hôpital où il est médecin. La ville apparemment coupée du monde sent venir la catastrophe préfigurée par des actes d'une violence insoutenable (notamment les cruautés dont les juifs sont victimes avant même l'instauration du nazisme). La population vit au jour le jour, occupée à des besognes dépourvues de sens mais provisoirement rassurantes. Et le lecteur s'interrogera sur ces signes prémonitoires, cette image du serpent dont on devine la forme lovée à l'intérieur de l'oeuf.

01/1978

ActuaLitté

Revues de droit

Revue des contrats N° 1/2021

CHRONIQUES DROIT COMMUN DES CONTRATS Théorie générale ? Le créancier, qui n'a pas pu profiter de la contrepartie à laquelle il avait droit, ne peut invoquer la force majeure - par Mathias Latina (P. 17) ? L'action tendant à voir réputer non écrite une clause du bail n'est pas soumise à prescription - par Mathias Latina (P. 22) Responsabilité ? Responsabilité du contractant à l'égard du tiers : encore faut-il établir le manquement contractuel ! - par Marie Dugué (P. 26) Régime des obligations contractuelles ? L'invocation de la compensation - par Rémy Libchaber (P. 50) CONTRATS SPECIAUX Contrats et nouvelles technologies ? Le contrat conclu par e-mail sauvé par l'exécution volontaire valant confirmation - par Anne Danis-Fatôme (P. 65) ? Un consommateur ne perd pas son droit de rétractation lorsqu'il enlève le film protecteur d'un matelas acheté en ligne - par Jérôme Huet (P. 68) Contrats de distribution ? La singulière erreur sur la rentabilité - par Cyril Grimaldi (P. 78) CONTRAT ET AUTRES DROITS Droit du travail ? La surprenante application de l'article 1170 du Code civil dans une relation contractuelle de travail - par Grégoire Loiseau (P. 127) SOURCES DU DROIT DES CONTRATS Droit européen des contrats ? L'interprétation des champs d'applicabilité et d'application du règlement Bruxelles I bis - par Alice Tenenbaum (P. 147) RECHERCHES Un auteur, une idée ? Paul Durand - seconde partie : Droit civil et contrats portant sur le travail - par Pierre-Yves Gautier (P. 151) COLLOQUE ? Crise sanitaire et contrats (P. 156)

04/2021

ActuaLitté

Philosophie

Oeuvres complètes. Tome 9, Stades ; Sur le chemin de la vie

Les STADES SUR LE CHEMIN DE LA VIE furent publiés au printemps de 1845. Ils se situent entre L'ALTERNATIVE, LA REPETITION, CRAINTE ET TREMBLEMENT, LE CONCEPT D'ANGOISSE, d'une part, et le POST-SCRIPTUM DEFINITIF ET NON SCIENTIFIQUE, d'autre part. Reprenant bien des thèmes antérieurs, notamment ceux de L'ALTERNATIVE et de LA REPETITION, l'oeuvre possède en outre une résonance autobiographique évidente. Mais que signifie le mot "Stades" qui, dès le titre, donne la clef de l'ouvrage ? Ce serait un "grave contresens" de l'entendre au sens d'"étapes", d'"épisodes successifs conduisant d'un point de départ à un point d'arrivée". Les stades "constituent des sphères d'existence typiques, rigoureusement indépendantes les unes des autres. Chacune d'elles représente un point de vue sur le monde et sur l'existence, déterminant par là-même un mode de penser, de sentir et de vivre qui la caractérise. Certes, ces stades entretiennent un rapport des plus significatifs en ce sens qu'il y a entre eux, non une lente évolution, signe d'un indubitable progrès, mais bien une véritable hiérarchie. Hiérarchie qui doit être pensée et qui se trouve vécue en termes de choix, voire de sauts, car un tel passage implique, de la part de celui qui l'accomplit, une totale reconversion des principes de son être" (J. Brun). Quels sont ces "stades" ? Le stade esthétique, le stade éthique et le stade religieux. Et à chacun d'eux correspond une des trois parties du livre : IN VINO VERITAS, où cinq convives discutent sur l'Eros et sur la Femme ; DIVERS PROPOS SUR LE MARIAGE qui, répondant aux détracteurs d'alors, font l'apologie du mariage et de la famille ; COUPABLE ? - NON COUPABLE ? enfin, qui, sous la forme d'un long journal entrecoupé de six intermèdes, se présente comme une histoire de la souffrance, une expérience psychologique. Le soin formel apporté par Kierkegaard à la composition et à la rédaction de cette oeuvre manifeste l'importance qu'il lui attachait. Le grand critique danois Georg Brandes y voit un chef d'oeuvre littéraire.

05/1998

ActuaLitté

Littérature étrangère

Les portes de fer

C'est au seuil de la vieillesse que le narrateur décide de nous raconter son histoire, trois moments de vie qui sont autant d'étapes décisives dans la construction de sa personnalité et de sa sensibilité. Il dépeint tout d'abord ses jeunes années et le tournant qu'a représenté le cancer de sa mère. A l'époque, le narrateur avait décidé d'approfondir sa connaissance de l'allemand afin de pouvoir lire Karl Marx et finalement découvrir une littérature germanique qui bouleverse son adolescence, de Thomas Mann à Rainer Maria Rilke. C'est aussi l'époque des premières amours et de la rencontre avec la fille de son professeur d'allemand, qui lui permet de découvrir Berlin d'avant la chute du mur. Puis vient l'âge de raison, le mariage, la naissance de sa fille Julie, et le divorce. Le narrateur a une quarantaine d'années, il est à présent enseignant et accueille un garçon d'origine serbe dans sa classe. Stanko le fascine, sa discrétion comme cette maturité arrogante qui rejaillit parfois. Mais c'est la rencontre avec la mère du jeune homme qui le trouble encore davantage, notamment lorsqu'elle lui montre une vidéo d'elle et son mari, depuis disparu, lors d'une croisière sur le Danube au moment de passer les Portes de Fer, entre la Serbie et la Roumanie. Passion à nouveau éphémère qui le renvoie en fin de compte à sa condition d'homme solitaire et de père en alternance. A la veille de ses soixante ans enfin, c'est à Rome que nous le retrouvons. Grand-père depuis peu, le narrateur fait une nouvelle rencontre inopinée avec une photographe. Elle l'invite chez elle pour lui montrer son travail avant d'accepter de partir avec lui à Paestum, photographier ces ruines encore vivantes... Jens Christian Grøndahl brosse le portrait de cet homme et de son histoire avec une grande justesse, il s'immisce dans ses remords, ses obsessions, ses envies profondes. Les Portes de Fer parle d'amour et de solitude mais également du désenchantement de l'individu occidental, de ce drame bourgeois que le grand auteur danois réussit à croquer avec une lucidité et une élégance toutes singulières.

01/2016

ActuaLitté

Critique littéraire

Metz au miroir des écrivains. Regards français et étrangers des origines à nos jours

Nombreux sont les écrivains qui ont illustré par leur oeuvre la ville de Metz, certains n'ayant pas manqué de la décrire et de nous en laisser une image d'autant plus précieuse qu'elle n'a cessé de se modifier à travers les siècles. Ce livre est né d'un constat, l'absence d'un ouvrage consacré à la ville de Metz vue par les écrivains. Un travail collectif dû à la plume de quelque quarante membres de l'Académie nationale de Metz comble cette lacune. L'éventail est élargi à des écrivains d'autres horizons, allemands certes, mais aussi anglais, suisses, luxembourgeois, belges, danois, polonais. Ainsi le lecteur trouvera-t-il dans ces pages, à côté de Philippe de Vigneulles, Rabelais, Bossuet, Madame de Staël, Chateaubriand, Balzac, Barrès ou Verlaine, des étrangers en nombre comme Giacomo Casanova, Alexander von Humboldt, Mary Shelley, Charles Dickens Jr, D.H. Lawrence, Joseph Roth, et bien d'autres. C'est ce regard d'écrivains venus d'ailleurs qu'il est intéressant de confronter avec celui de ceux qui sont nés ou ont vécu à Metz, francophones ou germanophones. Une place est réservée, à côté des grands auteurs reconnus, à de petits maîtres souvent fort oubliés, mais dont certains, comme le pasteur évangélique allemand Wilhelm Ludwig Steinbrenner, ou Ludwig Emil Grimm, illustrateur des contes de ses célèbres frères, ont su évoquer notre cité avec une précision, une richesse de détails, un sens du pittoresque et de la vie qu'on ne rencontre pas toujours chez les plus grands. Plus d'une fois, des regards croisés et contrastés sur Metz sont mis en parallèle selon le vécu propre d'écrivains contemporains les uns des autres, en particulier pour la période de l'Annexion et des deux guerres mondiales, où des descriptions parfois opposées évoquent la ville, selon qu'on a le coeur du côté allemand ou français ou qu'on est déchiré de devoir choisir. Dans le déploiement des siècles, le lecteur verra la ville se transformer, prendre de nouveaux visages, et pourra confronter la cité d'aujourd'hui avec les étapes de son histoire à travers le temps.

03/2019

ActuaLitté

Religion

Mémoires. Tome 2 (1930-1998)

Jean Daujat a une vie qui traverse le XXe siècle, puisque, né en 1906, il est mort à la Pentecôte 1998. Ancien élève en sciences de l'Ecole Normale Supérieure, qu'il a beaucoup aimée, il a consacré sa vie à l'enseignement de la doctrine catholique et à la formation spirituelle des laïcs, par l'intermédiaire du Centre d'Etudes Religieuses qu'il a fondé. Commençant par son mariage avec Sonia Hansen, artiste-peintre danoise, ce second tome de ses Mémoires consacre ensuite une importante partie à la Seconde Guerre mondiale. Jean Daujat y participe d'abord comme officier d'artillerie, tandis que son épouse s'engage comme infirmière. Après avoir soutenu, en 1946, une thèse d'histoire des sciences devant un jury composé, entre autres, de Gaston Bachelard et Louis de Broglie, il reprend les cours du CER qui recrute de plus en plus, tout en donnant de nombreuses conférences en France et à l'étranger. Il écrit aussi beaucoup : une trentaine de livres, dont notamment Connaître le communisme, fascicule à succès dénonçant ce totalitarisme. Cette vie riche lui a permis de faire de nombreuses rencontres ; ainsi ce livre raconte-t-il aussi quelques anecdotes originales, vécues avec des personnalités, religieuses, intellectuelles et politiques. Grâce à ses Mémoires, Jean Daujat nous offre une lecture passionnante de notre histoire, de 1930 à la fin du XXe siècle, à travers ce qu'il a vécu, tout en continuant, comme dans le premier tome, à tout dire sur l'intimité de sa vie, dans l'amour de la vérité qui a été au fondement de sa vie.

01/2014

ActuaLitté

Généralités médicales

Un village pour aliénés tranquilles

A la fin du xixe siècle, face à la faillite de l'asile où l'on retient, plus qu'on soigne, les " aliénés " dans des établissements surpeuplés, des psychiatres réfléchissent à une solution alternative. Pourquoi ne pas faire sortir de ces hôpitaux les " incurables tranquilles " en les installant, contre rétribution, dans des familles, à la campagne ? Le conseil général de la Seine décide, en 1891, de tenter l'expérience. Un an plus tard, la petite ville de Dun-sur-Auron, dans le Cher, est choisie pour accueillir, " à titre d'essai " , la première " colonie familiale pour aliénés " en France. L'essai est si concluant que le nombre de familles prêtes à héberger des patients augmente de façon exponentielle. En 1913, la colonie de Dun compte plus de 1 000 malades mentaux pour environ 4 000 habitants. Appelé aujourd'hui " Accueil familial thérapeutique " , ce mode de soins existe toujours à Dun, même si les patients y sont moins nombreux qu'autrefois. En s'appuyant sur les archives hospitalières et sur des témoignages de patients, de familles d'accueil, de villageois, Juliette Rigondet raconte l'histoire de ce lieu à part dans la psychiatrie française et reconstitue l'existence de ces hommes et de ces femmes qui ont fait partie, jusqu'à leur mort, de la vie quotidienne des Dunois. Elle nourrit ainsi la réflexion sur ce que notre société fait des " fous " et de l'Autre. Juliette Rigondet est journaliste, auteure (Le Soin de la terre, Tallandier, 2016) et anime des ateliers d'écriture littéraire. Elle a passé son enfance, en grande partie, à Dun-sur-Auron.

05/2019

ActuaLitté

Revues de droit

Revue des contrats N° 3, septembre 2023

CHRONIQUES DROIT COMMUN DES CONTRATS Responsabilité ? Une bien curieuse délimitation du champ d'application de la directive relative à la responsabilité du fait des produits défectueux ! - par Marie Dugué (P. 9) ? Détournement ou absence de pouvoir : nouveau couplet de la lancinante comptine du mandataire perfide... - par Sophie Pellet (P. 14) CONTRATS SPECIAUX Contrats et nouvelles technologies ? Usage des technologies disruptives : les ressources du contrat - par Jean-Michel Bruguière (P. 26) Contrats translatifs ? Droit de la vente et responsabilité du fait des produits défectueux : option ou éviction ? - par Louis Thibierge (P. 34) Contrats de jouissance ? Les mesures d'exécution du contrat par un tiers aux frais du contractant défaillant : exécution du contrat ou indemnisation ? - par Jean-Baptiste Seube (P. 41) Contrats et droit des sociétés ? La durée d'un pacte d'associés peut valablement être adossée sur celle de la société - par Julia Heinich (P. 43) CONTRAT ET AUTRES DROITS Droit pénal ? Pas d'organisation frauduleuse de l'insolvabilité en cas de condamnation au paiement d'une somme de nature contractuelle - par Valérie Malabat (P. 56) Droit de la consommation ? La réforme de l'action de groupe est en cours : regard sur la proposition de loi - par Jérôme Julien (P. 64) Droit des biens ? Droit réel de jouissance spéciale et perception des loyers - par Frédéric Danos (P. 90) SOURCES DU DROIT DES CONTRATS Droit européen des contrats ? Les restitutions consécutives à l'anéantissement du contrat encadrées par le principe de proportionnalité - par Jean-Pierre Marguénaud (P. 104) DOSSIER ? Traitement des difficultés des entreprises : le contrat, obstacle ou instrument ? (P. 107)

10/2023

ActuaLitté

Pléiades

Oeuvres autobiographiques

"On ne parle jamais que de soi", avoue Mauriac et il est vrai que si jamais romancier a proféré des doubles si clairs de son moi c'est bien lui, au point que Sartre a pu lui reprocher - peut-être à tort en définitive - d'adopter le point de vue de Dieu pour enfanter des personnages sur quoi l'auteur savait tout au principe. S'il connaissait tout de leur "pauvre chair" et de leur esprit, n'est-ce pas, précisément, parce qu'ils naissaient plus rigoureusement de lui que chez d'autres romanciers ? Ce coeur de Mauriac, à la fois janséniste et voluptueux, il le rend - même si on devine que n'est souvent livrée que l'embellie après la tempête - dans ces oeuvres autobiographiques que ce volume rassemble, parcourant l'ensemble de la vie, de l'origine bordelaise - à quoi sans aucune doute toute l'oeuvre est suspendue et vers laquelle Mauriac reviendra comme on tente de revenir à l'enfance - jusqu'aux derniers textes, si graves qu'ils donnent parfois l'impression d'être une parole d'au-delà de la mort. On y rencontre Barrès - celui qui l'a reconnu et dont il faut de quelque façon se délivrer pour être soi - et on y erre du côté de Proust que probablement ou eût aimé être, avec - au passage - ces coups de dents dont Mauriac a le secret. On verra cependant, par les variantes, que Mauriac corrige sa nature en fourrant de velours sa griffe. Le coup - tout chrétien qu'il se veut - n'épargne pas : Montherlant ? Faux don Juan. Gide ? Petit protestant qui a de mauvaises habitudes. Cocteau ? Un arlequin. Et, pour conclure : "Les âmes n'ont pas d'odeur, leur cadavre ne sent pas". Mais le mémorialiste ne se leurre pas : "S'il existe un seul homme qui tienne son journal pour son agrément particulier [... ], il lui reste toujours quelqu'un à duper ; et c'est lui-même". On pourrait résumer ces pages d'une autre façon : d'un côté il y a la chair mortelle ; de l'autre, il y a Dieu. "Quel homme, quelle femme, s'ils ont aimé, ce qui s'appelle aimer, fût-ce contre toutes les règles et toutes les lois, quel homme, quelle femme peuvent le regretter et n'y pas penser comme au seul moment de leur vie où ils auront vécu ? " Mais "celui qui a mis l'infini dans l'amour, seul un être infini peut le combler". Toute la grandeur de ce Mauriac-là, qui cherche le secret de son être, est dans l'aveu de cet écartèlement : "Ma force fut toujours de reconnaître ma faiblesse".

09/1990

ActuaLitté

Civilisations pré-colombiennes

L'agonie du Dieu-Soleil

C'étaient vraiment de bien drôles d'Indiens : blancs, barbus, chauves, tout ce que les indigènes de l'Amérique ne sont pas. Pendant plusieurs années, Jacques de Mahieu - anthropologue et sociologue - a cherché, dans les livres et dans la pierre, à identifier les hommes blonds et barbus dont les chroniqueurs espagnols de la Conquête recueillirent le souvenir et dont les statues et les fresques précolombiennes nous ont conservé l'image. Les "Indiens blancs" du Paraguay ne seraient-ils pas les descendants de ces hommes et de ces femmes au type nordique dont on a retrouvé, en 1925, les momies dans les grottes pré-incaïques de Paracas au Pérou ? Il fallait aller y voir. Une étude anthropologique minutieuse permit d'établir que les Guayakis étaient bien des Aryens de race nordique dégénérés et très légèrement métissés. Ils dessinaient même encore des signes qui ressemblaient curieusement à des runes. Jacques de Mahieu entreprit des fouilles sur l'emplacement d'un de leurs très anciens villages et mit au jour des fragments de poterie couverts d'inscriptions runiques qui ont pu être déchiffrées. Puis il releva, en pleine forêt vierge, ce qui était encore, au début du XVe siècle, une poste viking : inscriptions traduisibles, dessins de drakkars, une magnifique image d'Odin, Dieu-Soleil. Une poste suppose l'existence de chemins. Le professeur Jacques de Mahieu put en reconstituer le tracé, de l'Atlantique à Tiahuanaco, la capitale pré-inoaïque de l'empire danois. L'Atlantique ? Les Vikings perdus continuaient-ils à naviguer ? Bien sûr. Ils reprirent même contact avec l'Europe, au milieu du XVIIIe siècle, et en ramenèrent un prêtre catholique. Ils l'appelaient Thul Gnupa, le Père Gnupa, dont les chroniques indiennes content l'aventure. Et ils usaient laissé au Danemark une magnifique tapisserie couverte de lamas et en Normandie, des cartes précises qui permirent aux Dieppois, dès le XIIIe siècle, d'aller en Amérique du Sud charger des billes de bois brésil par la route que suivit à son tour, en 1503, le capitaine Paulmier de Gonneville, et bien d'autres marins normands après lui. L'agonie du Dieu-Soleil est l'étape décisive d'une recherche qui est loin d'être terminée et qui, pour l'auteur comme pour ses lecteurs, constitue une passionnante aventure scientifique.

04/2021

ActuaLitté

Littérature scandinave

Le volume du temps Tome 1

Solvej Balle a passé une vingtaine d'annéesà travailler sur le chef-d'oeuvre de sa vie, Le volume du temps. Ce grand projet de littérature fantastique est rapidement devenu un phénomène au Danemark, puis dans le monde entier. Récompensé par le plus grand prix littéraire des pays nordiques en 2022, le Nordic Council Literature Prize, et traduit dans plus de vingt langues, cette extraordinaire série en sept volumes raconte l'histoire de Tara Selter - pour qui le temps s'est arrêté un 18 novembre. Dans ce premier tome, Tara Selter se réveille à Paris. Antiquaire spécialiste de livres anciens, elle était venue dans la capitale pour examiner un ouvrage rare. Mais en sortant de sa chambre d'hôtel le lendemain matin, elle n'en croit pas ses yeux : les mêmes gens que la veille se ruent dans la salle du petit déjeuner, elle découvre la même édition du journal lorsqu'elle l'ouvre en buvant son café. Et cela recommence le jour suivant, et le jour d'après. Elle réalise qu'elle est bloquée le 18 novembre. Quand elle décide de rentrer chez elle dans le nord de la France, Tara découvre alors que son mari Thomas vit lui aussi ce "jour sans fin" , mais sans avoir conscience de cette infinie répétition. Les jours passent et Tara cherche à comprendre pourquoi elle est la seule à avoir conscience d'être ainsi piégée. Lassée d'avoir à expliquer chaque jour à son mari cette boucle temporelle, Tara décide de s'installer dans la chambre d'amis alors qu'il la croit à Paris. Elle découvre alors une étonnante liberté qui lui permet de questionner en profondeur son couple, son foyer, et le sens de l'histoire. Mais après plusieurs mois de vie répétée et à l'aube de la 366ème journée maudite, le vrai 18 novembre de l'année suivante, tout pourrait-il enfin rentrer dans l'ordre ? Le volume du temps est une incroyable aventure aux frontières de la raison. En mettant au défi le temps, Solvej Balle nous pousse à réfléchir aux dangers et à la beauté d'une vie ritualisée, à la nature humaine lorsque celle-ci n'a pas pour horizon que la monotonie du quotidien. Une grande enquête existentielle et le premier tome d'une saga palpitante. Traduit du danois par Terje Sinding

03/2024

ActuaLitté

Littérature française

Série noire

Pour une fois, c'est le roman qui inspire le fait divers. Ce livre retrace l'histoire du premier grand kidnapping français qui agita le pays en 1960 avant de découvrir qu'il était calqué mot pour mot sur un roman américain de la Série noire ! Un jeune ouvrier, séducteur invétéré, revenu de la guerre d'Algérie et reconverti dans la vente d'électrophones, se jette dans les nuits parisiennes. Il rencontre une jeune reine de beauté danoise qui découvre Paris en traînant aux terrasses de Saint-Germain-des-Prés. Tout bascule lorsqu'un escroc de 39 ans, antisocial viscéral, met la main sur un livre de la Série noire qui le révèle à lui-même. Au gré des rencontres, des voyages entre Copenhague et la Côte d'Azur, ces trois personnages que rien ne destinait à réunir, se retrouvent au coeur de l'affaire la plus retentissante du début des années 1960. S'appuyant sur une enquête approfondie et des documents judiciaires inédits, le livre se déploie comme un roman policier qui peu à peu se déplace sur une autre scène, où la littérature et le cinéma deviennent les vrais protagonistes de l'histoire. On y croise Antonioni au festival de Cannes, Anna Karina, Françoise Sagan, Kenneth Anger, Jean-Jacques Pauvert, Simenon, Histoire d'O et les tournages de Clouzot et de Truffaut. On découvre l'envers du décor de certaines scènes de films. On rencontre le monde des artistes de music-hall, des concours de beauté. On assiste à l'avènement de la puissance des médias. Une investigation palpitante sur les puissances de la fiction et les frontières de plus en plus floues entre la réalité et ses images.

08/2018

ActuaLitté

Droit

Tabellionages au Moyen Age en Normandie. Un notariat à découvrir

Le tabellionage est à la France du Nord ce que le notariat est au Sud. Ce sont des notaires et ce ne sont pas des notaires. Dans le midi, la signature du notaire suffit. Les tabellions doivent eux faire valider les actes qu'ils enregistrent par l'autorité judiciaire dont ils dépendent. Les deux faces de la justice, la gracieuse et la contentieuse restent étroitement liées. Dans certaines régions, ces actes ont été conservés dès le XIVe siècle dans des centaines de registres, en Normandie, en Bourgogne, dans l'Orléanais ou le Dunois. Les historiens disposent là d'une source exceptionnelle, qui va leur permettre de pénétrer dans la vie des familles, éclairer la vie économique, les pratiques religieuses, le rôle de la femme ou les décalages entre la pratique et les coutumes. Le tabellionage normand présente cependant des caractères particuliers, il ne contient guère de testament, ni d'inventaire après décès ; il sépare le meuble et l'immeuble ; et il oublie souvent de conserver le premier. Les recherches rassemblées ici éclairent les modes de tarification, les raisons qui ont poussé à mettre en registre, le comportement des élites urbaines, le rôle des tabellions dans l'administration fiscale, ou la manière dont ils contournent le poids de la très originale coutume normande. On a voulu fournir au lecteur un guide d'exploration et d'utilisation des tabellionages. Les villes de Caen, Rouen, Alençon, Neufchâtel, Louviers ou Vernon, seront tour à tour abordées. Il a semblé important aussi d'élargir ces recherches d'une part à la période postmédiévale, d'autre part à une autre terre à registres, les pays de Loire. La Normandie n'est pas seule dans cette histoire.

11/2014

ActuaLitté

Récits de voyage

Patrouille au Grand Nord

Tout commence par une missive inattendue que Patrice Franceschi reçoit depuis les brumes lointaines de Saint-Pierre et Miquelon, façon "Crabe-Tambour" : Sébastien Lemoine, jeune officier de marine dont il n'a plus de nouvelles depuis huit ans, lui annonce qu'il vient de prendre le commandement du patrouilleur Fulmar et s'apprête à partir en mission vers le cercle arctique. Il l'invite à le rejoindre. Huit ans plus tôt, il était second lieutenant à bord du trois-mâts La Boudeuse, dont le capitaine était alors Franceschi. Les rôles s'inversent et une étonnante expérience commence... Patrouille au Grand Nord est le récit de ces retrouvailles et du périple rare qui va s'ensuivre. Au cours de leur navigation à travers les immensités polaires, les deux hommes et leurs onze camarades d'équipage se trouvent entraînés dans l'une de ces odyssées à la Jack London qui faisaient jadis la grandeur de l'aventure : danger des tempêtes au large de Terre Neuve, péril des icebergs errant partout, splendeur des glaciers cadenassant les fjords du Groenland, étourdissante beauté des aurores boréales, enchantement des baleines et rorquals hantant ces parages. Menant des exercices de sauvetage avec la marine danoise, ils découvrent en même temps la vie des Inuits, partagés entre tradition et modernité, et prennent conscience que la beauté hors normes de leur monde est menacée par les enjeux géopolitiques dus au réchauffement climatique. Au coeur de cet univers, les marins du Fulmar accomplissent leur mission et tirent de la contradiction entre leur existence dans le milieu clos de leur navire et les étendues démesurément libres où ils évoluent une forme "d'harmonie des contraires" . Des figures humaines attachantes se dévoilent ainsi au milieu des espaces glacés et font de cette Patrouille au Grand Nord un récit littéraire où action et poésie s'entremêlent à chaque page.

10/2022

ActuaLitté

CD K7 Littérature

La Prisonnière du roi

Le destin hors du commun de la belle Ingeburge au coeur des secrets de la cour royale et des grands faits du royaume de France au XIIe siècle. Une vie tragique, romanesque, liée pour le pire à son époux, le roi Philippe Auguste, mais qui révèle une personnalité pleine de force, et qui sera transcendée par un amour impossible avec un chevalier troubadour. Ingeburge, princesse danoise de grande beauté, devient reine de France le 15 août 1193. Or, dès le lendemin, le roi Philippe Auguste la répudie et la place sous la protection de Guilhem de Ventadour, colosse tonitruant, chevalier troubadour maniant aussi bien l'épée que la vielle. Ainsi commence un amour insensé entre le chevalier et la reine sans trône, enfermée dans des couvents successifs. Bientôt le pape s'en mêle et exige de Philippe Auguste qu'il reprenne son épouse. Refus du roi qui pousse l'affront jusqu'à se remarier avec Agnès de Méranie. En 1200, le pape décrète " l'interdit " sur le royaume de France : plus de messe, églises fermées à la prière, sacrements interdits... . A la mort d'Agnès, Philippe fait revenir Ingeburge près de lui. Mais il l'a fait enfermer dans le fort d'Etampes où elle demeurera treize longues années, très mal traitée. Durant tout ce temps, Guilhem et Ingeburge se rapprochent. N'écoutant que son sentiment, le chevalier trahit le roi pour rejoindre la prisonnière. Leur cavale amoureuse, courte, sera d'une grande intensité. Guilhem est condamné au billot. Mais le roi lui fait grâce et Guilhem se cloître dans un monastère au bord de la Dordogne. Ingeburge elle, retrouve son sort de prisonnière jusqu'en 1213 où le roi la reprend près de lui, à sa place de reine. Mais jamais, il ne partagera sa couche. A

04/2021

ActuaLitté

Littérature scandinave

Le pays des phrases courtes

Après avoir quitté Copenhague, une jeune femme s'installe dans une communauté isolée de l'ouest du Danemark, et fait face avec humour à de sérieux problèmes d'adaptation. " Stine Pilgaard a écrit un roman envoûtant. Elle a réussi le tour de force de nous offrir un livre hilarant et métaphysique à la fois. " Véronique Ovaldé, Le Monde des livres. Le pays des phrases courtes, c'est l'ouest du Jutland, région rurale située à l'ouest de la péninsule danoise. Après avoir quitté Copenhague, une jeune femme s'y installe dans une communauté isolée et doit trouver sa voie, non seulement dans l'environnement déconcertant de l'école secondaire résidentielle Folk où son partenaire a été engagé pour enseigner, mais aussi dans les formes de conversation impénétrables de la population locale. Et pour couronner le tout, elle doit jongler avec ses rôles de mère d'un nouveau-né et de chroniqueuse dans le journal local. Presse : " On trouve dans ce roman la douceur de la vie communautaire (et son poids aussi), la beauté de la nature du Jutland, la détresse (que l'héroïne rend désopilante) d'être parent, la difficulté de passer son permis de conduire, et tout cela délicieusement ponctué par son travail d'oracle pour le journal local. Elle répond au courrier des lecteurs, et ses réponses sont des moments parfaits de sagesse branque. Stine Pilgaard a écrit un roman envoûtant. Elle a réussi le tour de force de nous offrir un livre hilarant et métaphysique à la fois. " Véronique Ovaldé, Le Monde des livres. " Un pur moment de bonheur littéraire. " Page des Libraires " Drôle, sincère, lucide, d'une sensibilité et d'une inventivité folles " LiRe " Des pages hilarantes et enlevées [et] en sous-texte, un éloge très poil à gratter des ratages et des impasses. " Marie Claire

ActuaLitté

Romans noirs

Le roi et l'horloger

Arnaldur Indridason met tous ses talents d'auteur de roman noir mondialement reconnu, sa maîtrise de l'intrigue, du découpage, du rythme de l'action ainsi que du suspense, au service d'un grand roman historique et d'une oeuvre littéraire magnifique sur la paternité et sur les relations des hommes qui ne savent pas se parler. Au XVIIIe siècle, l'Islande est une colonie danoise, gérée par les représentants de la Couronne qui souvent usent de leur autorité pour s'approprier des biens, en profitant en particulier des lois qui condamnent les adultères à la peine de mort. Le roi Christian VII, considéré comme fou et écarté du pouvoir, traîne sa mélancolie à travers son palais jusqu'au jour où il rencontre un horloger islandais auquel a été confié un travail délicat. Une amitié insolite va naître entre les deux hommes. A travers la terrible histoire du père de l'horloger, le souverain va découvrir la réalité islandaise et se sentir remis en cause par la cruauté qui s'exerce en son nom. Des ateliers du palais aux intrigues de la cour et aux bas-fonds des bordels de Copenhague, nous accompagnons ces héros dans leur recherche tragique et vitale. Un grand roman captivant et violent qui émeut le lecteur et le trouble en un crescendo qui va le laisser ébloui et inquiet devant la complexité du monde des sentiments que nous révèle Arnaldur Indridason. "Unvéritableconteur". The Guardian Arnaldur INDRIDASON est né à Reykjavik en 1961. Historien de forma- tion, d'abord journaliste et critique cinématographique, il se consacre à l'écriture à partir de 1997. Il est l'auteur mondialement connu de romans noirs couronnés par les prix les plus prestigieux. Il est traduit dans 40 langues et a, à ce jour, vendu 18 millions de romans dans le monde.

ActuaLitté

Littérature française

Sans aucune nuance

Benoît et Annie Rouge vivent dans une gentille résidence à Montrouge. Ils ont la quarantaine et s'ennuient au lit. Enfin surtout madame…Lui est visiteur médical, elle est femme au foyer. Si lui s'éclate en vendant des médicaments, Annie s'ennuie seule chez elle en fantasmant sur d'improbables étreintes romantico-hard avec les plus jeunes et sexy acteurs du moment, genre Robert Pattinson, Ryan Gosling, soit des modèles masculins très éloignés de son époux de Benoît. Jusqu'au jour où Cathy, sa voisine de palier et meilleure copine, lui offre le fameux mommy porn, le roman le plus vendu au monde en 2012 : Cinquante nuances de Grey qui aurait relancé tant de vie de couples à bout de souffle, côté libido. Remontée à bloc par la lecture de cet Harlequin kitch et épicé, Annie décide de tester ces romanesques recettes aphrodisiaques sur son propre couple, ou du moins d'essayer de l'adapter chapitre après chapitre, comme dans une sorte de jeu de rôle, afin, le soir venu, de pimenter au maximum ses tristes soirées avec Benoît. Sauf que Benoît n'a rien de Grey le personnage du roman (ni physiquement ni socialement) et Annie va devoir faire preuve d'une grande imagination pour se glisser dans la peau de la jeune héroïne, dont elle n'a plus, de son côté, ni l'âge, ni la virginité ! Les époux vont donc passer par plusieurs nuances de nuits calamiteuses à essayer de réaliser les mièvres expériences SM et romantiques tant prisées dans le roman. Et si Benoît ne possède pas de jet privé, il a encore les moyens de s'outiller au Brico du coin de gros scotch et de lien de serrage et de passer commande d'un plug anal, d'un lubrifiant silicone extra et d'une bonne cravache, afin de posséder le kit parfait du Grand Dominateur charismatique, version Grey. Ben va finir par offrir à Annie un petit week-end paradisiaque (??) à la sauce Cinquante nuances de Grey au Touquet-plage où, faute d'être en mesure d'envoyer sa femme au septième ciel à coup de planeur, il lui procurera l'émotion érotique de son existence à bord d'un…Enfin, vous verrez bien ! A défaut de mourir de plaisir grâce à ce bouquin "libérateur", ils mourront de rire après avoir brûlé ce livre "obsédant". Qui aura au moins eu le mérite de raviver leur complicité conjugale.

02/2013

ActuaLitté

Policiers

Melchior l'apothicaire Tome 1 : L'énigme de Saint-Olav

Tallinn, 1409. Deux siècles après la croisade nordique menée par les Danois et les Allemands sur les bords de la Baltique, c’est à la fin d’un monde que l’on assiste. Sur les hauteurs dominées par l’église Saint-Olav, la forteresse de Toompea abrite les chevaliers teutoniques qui incarnent une aristocratie figée, tandis que dans la ville basse se mêlent classes sociales et nationalités, grâce à l’activité bouillonnante du port et du commerce de la Hanse. Un haut responsable de l’Ordre des Têtes-Noires, de passage à Tallinn, est sauvagement assassiné dans la forteresse. Une épée ensanglantée, abandonnée à la hâte, prouve que l’assassin s’est réfugié dans la ville basse. Alors la méfiance entre les deux mondes s’exacerbe, et les nobles allemands posent un ultimatum aux membres du conseil. Le bailli chargé de débusquer l’assassin fait appel à son fidèle ami Melchior, l’apothicaire de la ville, réputé pour son ingéniosité. Melchior est affligé d’un mal mystérieux, l’épilepsie ?, héritage familial que seules les femmes savent soulager. Courtisé pour une liqueur de sa fabrication, l’apothicaire n’en représente pas moins l’esprit éclairé au sein d’un monde obscurantiste et naïf. En témoigne le monastère dominicain dirigé par un père prieur qui craint la peste au point de porter une amulette chargée d’arsenic. Le moine Wunibald dissimule un tumultueux passé mais s’est construit une solide réputation de brasseur de bière. Orfèvres, marchands, compagnons maîtres chanteurs et chefs de guildes ripaillent lors de fastueux banquets. Dans les dédales des rues pavées de Tallinn, l’on croise de belles jeunes femmes mariées à de vieux barbons. Les morts violentes et mystérieuses se succèdent. La légende raconte qu’une ancienne malédiction poursuivrait les bâtisseurs d’église. Il faudra toute la perspicacité de Melchior, soutenu par la douce présence de son épouse Keterlyn, pour démêler "l’énigme de Saint-Olav". L’auteur allie à son intrigue criminelle une peinture pittoresque de la Tallinn médiévale, avec ses légendes et l’évocation des bâtiments historiques que les touristes contemporains connaissent bien. Première incursion dans le polar historique pour Indrek Hargla, l’un des écrivains estoniens les plus populaires, auteur jusqu’ici d’une dizaine de romans, principalement de science-fiction (cf. Labyrinthes du réel, Babel 2011), c’est aussi tout simplement le premier polar estonien médiéval. L’énigme de Saint-Olav inaugure une série qui nous mènera jusqu’à l’époque de la Réforme et s’étalera donc sur plus d’un siècle, Melchior passant le relais à son fils. Un polar médiéval mystérieux et envoûtant.

02/2013

ActuaLitté

Philosophie

Oeuvres complètes. Tome 8, Encyclopédie 4 (Lettres M-Z), Lettre sur le commerce dela librairie

L'idée de la première édition scientifique et critique des oeuvres complètes de Diderot est née en 1958, lors de l'acquisition par la Bibliothèque nationale du fonds Vandeul. Ce riche ensemble de manuscrits provenant de la fille de Diderot, resté presque inexploité, fut sauvé par Herbert Dieckmann, professeur à l'université de Harvard. Aucun éditeur français n'ayant manifesté d'intérêt pour une entreprise d'une telle envergure, Julien Cain, alors directeur des Bibliothèques de France, fit appel à Pierre Bérès pour créer, en 1964, un Comité national d'édition des oeuvres de Diderot où figuraient André Chastel, Herbert Dieckmann, Jean Fabre, René Pomeau, Jean Pommier, Gaëtan Picon et Jean Seznec. Une équipe internationale fut constituée sous l'impulsion d'Herbert Dieckmann et de Jean Fabre, réunissant plus de soixante spécialistes, chercheurs et universitaires français, américains, italiens, allemands, danois, etc. En 1975 parurent les trois premiers volumes des oeuvres complètes, désignées désormais sous le sigle DPV du nom des membres fondateurs du Comité de publication : Herbert Dieckmann, Jacques Proust et Jean Varloot. Après la publication du tome XX, l'édition connut des années difficiles dues, pour l'essentiel, aux problèmes particulièrement ardus posés par les oeuvres de la dernière période. Leur résolution doit beaucoup à la mise en place d'un nouveau comité réunissant des chercheurs qui ont une responsabilité directe dans les volumes à paraître : Roland Mortier, Bertrand Binoche, Geroges Dulac, Gianluigi Goggi, Sergueï Karp et Didier Kahn. La relance de l'édition se manifeste par la publication, à l'automne 2004, du tome XXIV, prélude à celle des derniers volumes prévus dans toutes les années suivantes. Etablie à partir des manuscrits, des premières éditions et des révisions de l'auteur, l'édition des oeuvres complètes réunit, pour chaque oeuvre, les différentes étapes de la réflexion de Diderot et le meilleur texte. Un important appareil critique de variantes et d'élucidations fournit les données indispensables à l'étude. Le plan général adopté présente l'oeuvre dans son ordre chronologique, au sein duquel sont introduits quelques groupements originaux qui éclairent la continuité des thèmes du philosophe et de l'écrivain : idées, fiction, critique, beaux-arts, encylopédie. Pour faciliter la lecture, l'orthographe a été modernisée. La collection comporte trente-trois volumes, imprimés sur papier vélin en monotype Bembo et reliés en toile sous rhodoïd, avec tranchefile et tête dorée. Le tirage est strictement limité à deux mille exemplaires. Les volumes sont vendus soit sous forme de souscription à la collection complète, soit à l'unité.

01/1976